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TP Fonctions intellectuelles 

:
26 février – 19 mars – 23 avril 2022
Évaluation : rapport par groupe de 4 ; invitation à penser l’écriture professionnelle. Réflexion
visant à discuter les meilleures pratiques à mettre en œuvre ; penser le fond et la forme. 1
paragraphe sur pourquoi écrire puis les principes à prendre en compte pour faire un rapport
intelligent. Voir section 4 pour toutes les sources du travail. Elle va demander si je suis
obligée d’assister aux TP.

TP1 26 février ;

Les échelles d’intelligence de Wechsler ;

L’intelligence n’est pas une capacité unique, mais un agrégat de plusieurs traits, qu’il faudra
pouvoir isoler par différents subtests.

L’échelle est une propriété protégée de Pearson.

Version enfant ; WPPSI-IV ;

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Version adulte ; WAIS ;

Version ado ; WISC-V ;

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Lors des subtest, il y a des grilles d’instructions avec des critères de départ (en fonction de
l’âge), retour (si trop compliqué, retourner en arrière), d’arrêt (en fonction des notes nulles
consécutives) et de cotation. C’est chronométré. La consigne doit être lue telle quelle vu
qu’elle est standardisée. Les types d’erreurs possibles sont aussi détaillées (Q).

2 grandes formes d’intelligence ;


Cristallisée : se base l’accès aux infos de la mémoire à LT, les compétences acquises et
l’expérience.
Fluide : logique et résolution de problèmes en situations nouvelles.

S’il y a des (Q) à côté des propositions, c’est qu’il faut demander à l’enfant de le dire
autrement.

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Classer les chiffres par ordre croissant, décroissant, à l’endroit, à l’envers etc.

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Certaines balances ne nécessitent pas de compétences verbales (bien si certains troubles).

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Les images présentées permettent de contrer la fatigue dû à la longueur des tests précédents.

Les séries ne peuvent pas être répétées si la personne a oublié.

particulières* = soucis mentaux, au niveau du langage ou..

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Pour calculer le QI totale, il faut faire passer 7 substets (en bleu). Les autres sont considérés
comme secondaires ou de substitution. Si il y a un événement dérangeant pendant la
passation, le test est annulé et il faut changer de substest (substitution).

Pour valider une donnée, il faut 2 subtests par indice. Pas de subtest de substitution.

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5.

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Permet d’affiner. Combinaison des subtests pour isoler d’autres compétences et affiner la
compréhension du fonctionnement de l’enfant. pas de subtest de substitution.

Certains enfants ont plus facile d’apprendre avec l’audition.

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= forme alternative du QIt sans mémoire de travail ou de traitement. Un mauvais QIt et un
bon niveau IAC indique une intelligence mais une difficulté en mémoire de travail.

= intelligence classique (et complexe). C’est la plus utile en société mais ne suffit pas à dire
que quelqu’un est très intelligent. Les enfants vont briller par leurs facultés cognitives
visibles.

 Le manuel de WISC5 permet de prévoir les difficultés et particularités des individus lors
des passations de tests.

Calculs fait en ligne et calculés automatiquement avec une pseudo-analyse rapide via
l’application.

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Il faut adapter le test en fonction de ce qui est constaté pendant l’anamnèse et les entretiens. Il
faut mettre l’enfant en situation de réussite le plus possible et donc il faut s’adapter aux
diagnostics différentiels.

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Si c’est trop hétérogène, l’indice est invalidé.

+ Analyse clinique présente pendant toutes les étapes via les observations.

TP2 6 Mars ;

Le rapport a 2 grands pôles ; cotation pure / note brute (résultats des subtests, nombre de
points) et note standard.

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Subtest : Cube ;

Il faut pouvoir surveiller le chronomètre tout en faisant passer les épreuves et observer ce
qu’il se passe. Il faut démarrer à l’item 3 avec 45 secondes par cubes jusqu’à l’item 5 puis
item 6 à 9 (75 secondes) et item 10 à fin (120 secondes). Pour coter, soit elle y arrive pas (0),
soit elle y arrive (4 points). On s’arrête après deux 0 consécutifs. Après l’item 11, en fonction
du temps, les points diffèrent.

Violette 10 ans

Vidéo 1 ;
- Cube : 2 exemples et le monsieur explique les erreurs. Il faut expliquer l’erreur
directement après l’exemple. Grosse erreur du psychologue car il donne tous les cubes
alors qu’il n’en faut que certains pour réaliser la figure. Ne donner que le nombre de
cube nécessaire. Placer la figure de base bien devant l’enfant pour éviter que l’enfant
ne doive croiser le regard. Puis passation du subtest. Pour l’item 11, elle est très lente
dans ses mouvements alors qu’on lui dit d’aller le plus vite possible et elle semble se
décourager par ses bruits et mouvements. Elle a fini à 120 secondes piles. On lui
demande d’aller le plus vite possible et elle prend son temps, elle choisit les pièces
avec précautions et elle examine chaque cube. Elle a terminé l’item 12 à 104 secondes
(donc plus vite que le 11). Item 13 ; Elle prend vraiment beaucoup de temps pour
analyser le cube et la figure demandée. C’est comme si elle oubliait qu’il fallait qu’elle
aille le plus vite possible. Elle n’a pas réussi à terminer dans le temps imparti. Elle n’a
pas l’air de se soumettre à la contrainte de temps. Elle est cependant allée beaucoup
plus loin que la plupart des enfants de son âge. Il faut réussir à dire à l’enfant de

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s’arrêter sans le frustrer pour qu’il gagne son énergie pour les autres subtests. Il est
essentiel de garder l’enfant en lien et ne pas le perdre pendant que l’on lit nos notes.
D’une manière générale, pour les enfants, le chronomètre et le fait d’écrire peut être
assez anxiogène et peut faire perdre les moyens de l’enfant. Bien penser à cacher le
chronomètre. Tout ce qui est brouillon dans la passation va venir modifier les résultats
et leur standardisation. Il est important de bien retenir les consignes du protocole
histoire de ne pas être le nez dans le cahier, au risque de perdre des informations
importantes et de mettre l’enfant mal à l’aise.

Subtest ; similitudes ;

 Grande importance de l’anamnèse.

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Vidéo 2 ;
- Item d’exemple : Le fait de ne pas connaître par cœur les consignes peut induire en
erreur l’enfant. De plus, le Mr dit « ok » à la fin des items, il se corrige et dit qu’il ne
faut pas qu’il dise ok. Il a du mal à arrêter les épreuves. Pour les items, elle répond
bien et est pertinente. Elle a des réponses d’adulte je dirais même. Il faut rester strict
dans la cotation tout en restant flexible car coller à la liste de réponses d’exemples
reste réducteur et d’autres réponses peuvent convenir.

Le subtest ; Matrices ;

 En dépassant la standardisation et en cherchant à savoir si l’enfant peut tranquillement


répondre favorablement.

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Vidéo 3 ;
- Grosses capacités de concentration et il ne faut pas lui rappeler la consigne. C’est
quelque chose qu’il faut noter en comparaison à un enfant qui aura tout de même les
bonnes réponses mais qui n’arrive pas à rester concentrer ou à qui on doit répéter les
consignes.

Il y a énormément de pression lorsque les questions sont compliquées car faire des figures
compliquées en 30 secondes, m’a énervé et frustré et donné envie de pleurer. C’est illogique.
Il faut d’abord comprendre la logique et la règle derrière chaque matrice et l’appliquer. Il est
possible de demander à l’enfant pourquoi il a répondu cela. Dire que c’est difficile aussi pour
moi à l’enfant s’il s’angoisse de ne pas y arriver et que je n’y arrive pas non plus. Faire
attention aux signes de détresse. Bien faire des liens entre l’anamnèse et le test et les capacités
de faire face aux frustrations. Il est possible de faire des pauses aussi pour calmer l’enfant.

Subtest Mémoire des chiffres ;

En 3 volets et l’enfant commence souvent à fatiguer à ce subtest là.

Vidéo 4 : Elle dit les chiffres quand elle se trompe, mais pas dans le bon ordre, ou en oublie
un. Elle cache ses yeux pour pouvoir se concentrer. Elle utilise plusieurs stratégies et
ressources pour retenir. C’est vite épuisant comme épreuve. Violette a un déchargement par

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l’humour et la justification face à la difficulté. Elle est persévérante malgré la difficulté et les
échecs.

TP3 27 Mars ; Cotation et interprétation :

Notes brutes vers notes standards, c’est comparer à la population de base.

11 – 19 on peut pas, donc on rajoute 30 jours.


4 - 1 (retire des 30 jours) donne mais 3 – 4 on peut pas, donc 15 (on rajoute 12 mois).
2016 – l’année retirée (rajoutée à l’autre) donc 2015 – 2007.

Donc âge de Violette 9 ans, 3 mois et 10 jours.

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Une note invalide n’est pas la même chose qu’une note brute de 0.

Les notes peuvent être contestées donc il est important de prendre des notes pour confirmer
nos hypothèses avec les comportements de la personne qui passe le test ou les choses qui se
passent. Il est important de noter les réponses fausses et justifications. Car s’il faut relire et
revérifier les points, c’est intéressant de voir si on a bien fait attention à tout.

Note brute totale :


- Cubes = 38
- Similitudes = 32
- Matrices = 18
- Mémoire des chiffres = 8 + 8 + 9 = 25
- Code = 58
- Vocabulaire = 31
- Balances = 23
- Puzzles visuels = 18
- Mémoire des images = 36
- Symboles = 22 (23 – 1 car on soustrait le nombre d’erreurs)

L’échelle totale se calcule à partir des 7 premiers subtests (pour obtenir les QIt). Entre
parenthèse, ce sont les notes de substitution si un test a été invalidé.
On note horizontalement les notes standards et on additionne verticalement les carrés blancs
des colonnes.

Table A1 par âge. Pour Violette, 9 ans et 3 mois.

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La moyenne est entre 7 et 13. Au dessus ou en dessous, c’est « anormalement » bas ou haut.

Note brute totale ------ Note standard


- Cubes = 38 ------ 14
- Similitudes = 32 ------ 18
- Matrices = 18 -------- 11
- Mémoire des chiffres = 25 ------ 12
- Code = 58 ------- 16
- Vocabulaire = 31 ------ 15
- Balances = 23 ------ 13
- Puzzles visuels = 18 -------- 13
- Mémoire des images = 36 ------- 15
- Symboles = 22 -------11

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On additionne verticalement ;
Compréhension verbale : 15 + 18

Si deux tests sont invalidés, il n’y a plus de Qit possible valide.

Puis on addition les sommes des notes standards.


On peut déjà voir les forces et les faiblesses avec les nombres.
Elle est soit dans la moyenne, soit au dessus de la moyenne.

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On réécrit les notes standards obtenues. On utilise 95% d’IC.

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Rang percentile = 99 indique que 99 des enfants de son âge ont moins qu’elle et qu’1
pourcent ont plus qu’elle.

Profil de note = permet de rendre graphique / visuel les notes. 10 et 100 = moyenne des
autres.

Exemple :

Pour Violette :

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On voit qu’elle a une moyenne élevée par rapport à la norme, avec une grande force en
compréhension verbale et faiblesse relative en raisonnement fluide. Pour le reste, elle est
proche de sa moyenne à elle (120) (ipsative). Son QIt est assez haut.

Mais est-ce que ses notes (QIt de 129) sont représentatives des fonctions cognitives de
Violette ? Ce fait via les analyses.

Pour être représentatif ; 2 critères :


- Homogénéité des subtests pour chaque indice. Il ne doit pas avoir de différence
significative entre les subtests.
- Entre les indices, il faut une homogénéité aussi.

Il arrive souvent que le Qit soit trop hétérogène, ce qui n’est pas plus mal car ça « l’invalide »,
lui retirant alors sa valeur suprême.

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Pour Violette on utilise 0,05 mais c’est contraignant et nécessaire pour des demandes
spécifiques. On compare à tout l’échantillon (les enfants) et par niveau (Qit). Par niveau, ça
permet d’avoir un diagnostic plus fin. On fait alors par niveau (avec des enfants de son
niveau).

MNS-T = 7 premiers subtests au lieu des 10 premiers.


MNI on utilise les scores composites pour calculer = 606/5 = 121,2
MNSI on utilise les notes standards pour calculer. 138/10 = 13,8

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Pas grave si on a des négatifs, car on prend en valeur absolue.

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On prend l’âge de Violette et le 0,05 et on reporte simplement la première partie dans le
tableau. La valeur critique est en valeur absolue aussi.

Si > ou = à valeur critique, c’est différence significative. Si force = +. Si faiblesse = -.


Si <, c’est non significatif.

Taux observé = est-ce que c’est rare ou très fréquent pour d’autres enfants de son niveau ? Si
c’est rare, il faut le mettre en avant.

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Par niveau, donc on regarde dans le tableau du bas (QIT > 120).

(Tout peut être fait informatiquement – mais c’est intéressant de savoir le faire soi-même pour
comprendre le fonctionnement derrière).

*Erreur pour les taux observés dans le tableau car il faut mettre des intervalles. Entre 2 et 5%
de taux observé = très rare. Mais la différence est tellement faible pour IRF que c’est pas si
grave. Entre 5 et 10 (ICV) c’est relativement rare donc c’est intéressant d’en parler. De plus,
on regarde le taux observé que pour ce qui est significatif (F ou f).

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*erreur : Balances = - 0,2 et puzzles visuels = -0,8

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De nouveau, on compare valeur absolue à valeur critique. Si différence > valeur critique ou =
à valeur critique, c’est différence significative. Si force = +. Si faiblesse = -.
Si <, c’est non significatif.

Si c’est égal et que c’est une faiblesse (symboles), on peut décider de ne pas le dire en
fonction de l’importance ou non. Donc il y a le choix de l’expérimentateur de décider si c’est
une faiblesse ou non.

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*erreur de nouveau : faut mettre des intervalles et ne remplir le taux observé que pour les
forces ou faiblesses significatives.

Toujours à 0,05 et par niveau.

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Lorsque c’est significatif ici, c’est que c’est pas homogène alors et donc non représentatif.

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Donc, est-ce que le Qit de 129 est représentatif ? Il ne veut pas dire grand chose car trop
hétérogène. Elle a des fonctions qui marchent bien et dans une très très bonne moyenne. C’est
au niveau des forces et faiblesses qu’il faut regarder. Tous les indices ne sont pas homogènes
et IVT n’est pas représentatif car trop hétérogène.

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Le Qit est tiré vers le haut juste parce que la compréhension verbale fonctionne bien.
De plus, en fonction de l’anamnèse, on comprend pourquoi sa compréhension verbale est plus
forte (via son école). Permet de savoir comment aider un élève dans ses faiblesses, à partir de
ses forces.

On peut éventuellement faire des analyses additionnelles afin d’isoler chaque composant.

TP4 3 Avril ; études de cas :

Alex est un enfant de 15 ans, qui a beaucoup voyagé et qui a toujours eu des soucis à l’école.
On lui fait passer la WISC. La ligne grasse grise est la moyenne. Alex est dans la norme
partout, avec une force relative dans le raisonnement fluide, il n’y a donc pas de raisons
particulières pour qu’il ait des difficultés à l’école.

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Au niveau des subtests, c’est homogène. Il a un profil homogène typique (ce qui est très rare).
Pas de raison d’avoir des soucis.

La WISC se fait rarement passer seule (sauf pour bureaucratique ; remboursement ou


confirmatoire), on lui fait passer un test pédagogique de Wechsler Global purement axé sur le
scolaire. Il faut voir si les résultats sont homogènes entre les deux tests.

Pour prouver qu’il y ait une difficulté d’apprentissage, il faut qu’il y ait une différence entre le
test pédagogique (langage oral, écrit, mathématique..) et la WISC. Il ressort que dans deux
domaine, il a des difficultés (en langage écrit pour la lecture et en langage écrit pour
l’écriture). Lecture très lente et grosses difficultés d’orthographe.

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Découvrir le problème et donc l’hétérogénéité est un soulagement car cela permet un levier de
changement et de comprendre les difficultés. On a plus d’intérêts à trouver des différences
dans un test afin de pouvoir aider la personne. Ne permet pas de donner un QIt représentatif.

Lia a 16 ans avec un profil homogène.

Intra-indices, c’est complètement hétérogène. Difficultés dans la mémoire des chiffres (ne sait
pas retenir les tables de multiplications et devait additionner les chiffres à chaque fois). Elle
avait été diagnostiquée dyscalculique (troubles d’apprentissage liés aux mathématiques) mais
devait être retestée (le diagnostique a été reconfirmé). Ne permet pas un QIt représentatif.

Daniel a 16 ans et a été adopté. Beaucoup de problèmes dans l’école. Trouble TDAH
diagnostiqué en primaire. Profil hétérogène au niveau des indices (raisonnement fluide et
mémoire de travail).

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Le Qit n’est pas représentatif mais chacun des indices le sont. Résultats cohérents par rapport
à l’anamnèse. Il essaye de mémoriser les choses plutôt que d’essayer de les comprendre.

Monich est en difficulté. En dessous de 70, c’est retard mental, et il est juste au dessus. Il a
une force (dans la moyenne) dans le visuo-spatiale. Savoir qu’il est bon là dedans va
permettre de mettre en place des choses lui permettant de s’appuyer dessus. Il est né très
prématuré (2 mois trop tôt) et il y a une corrélation entre prématuré et troubles mentaux
(troubles de l’apprentissage et TADH). Adopté à l’âge de 4 ans par une famille anglaise et
l’anglais n’était pas sa langue de départ. Il a aussi la maladie des os de verre (très grosse
fragilité des os).

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Il n’y a pas de déficience intellectuelle mais se retrouve dans la catégorie faible (5% de la
population en dessous de lui). Grosse difficulté dans la mémoire de travail et vitesse de
traitement.

Adelaïde 7 ans et demi et en déficience mentale (léger retard mental). Apprend sa première
langage qu’avec des gens dont ce n’est pas la langue maternelle (d’où l’importance de
s’intéresser au scolaire et au culturel). Profil homogène avec une force relative au niveau de la
vitesse de traitement. Il lui a été recommandé de l’inclure le plus possible dans des tâches
impliquant la vitesse de traitement pour gagner en confiance et en motivation pour ensuite
travailler les autres domaines.

NB : les courbes développementales peuvent très vite changer surtout si elles sont passées
jeunes. Donc ne pas s’en tenir à une vision fataliste.

NB : si l’école demande des résultats, il faut d’abord les donner aux parents et c’est les
parents qui décideront de les donner à l’école afin de vérifier que les données seront utilisées
avec bienveillance.

Emily a 6 ans et est née avec syndrome de Down (trisomie 21).

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La WISC est au final, basé sur très peu d’enfants et n’est pas forcément représentatif pour les
scores extrêmes. Il faudrait faire passer des tests adaptés au niveau de l’enfant pour analyser
de manière fine les forces et faiblesses.

Tristan a un schéma compliqué (difficulté de repérer quelque chose) avec un profil


homogène en dessous de la moyenne (Qit 79). S’appelle « slow-learner ». Personnes qui
apprennent lentement, besoin de répétition, et de faire des connections et d’avoir des
informations différentes pour comprendre les choses. Très spécifique dans la manière
d’apprendre et de comprendre mais difficile dans le système scolaire existant. N’étant pas en
déficience, il ne peut pas aller dans une école spéciale et l’école normale n’est pas adaptée. Il
n’a pas de trouble d’apprentissage ni d’attention, ni d’autisme.

Esty a 12 ans et a un trouble du spectre autistique. Souvent, les compétences verbales sont
atteintes (elle ne fait que répéter ce qu’on lui dit).

James a 13 ans et est trilingue (anglais, français, italien). Dyscalculie diagnostiquée en


primaire. Est venu pour des difficultés de communication sociale. On pensait qu’il avait
l’autisme. Mais non confirmé en primaire. Maintenant, il est dans le spectre autistique

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(spectre permet de prendre plus de choses en compte). Syndrome d’asperger très léger car
dans la moyenne dans les autres domaines. Donc la façon dont on décrit une maladie inclus ou
non des patients. Faire aussi attention avant de poser une étiquette sur un enfant. si ce n’est
pas dans le but de l’aider, vaut mieux ne pas poser de diagnostique.

Il faut bien utiliser l’anamnèse pour mettre en lien et savoir que les profils ne sont pas figés et
ne se ressemblent pas. Quelque chose qui ressemble à de l’autisme n’est pas forcément de
l’autisme et tout peut évoluer.

Il faut que les parents et l’enfant soit là pour l’anamnèse, mais tout se fera après qu’avec
l’enfant.

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Renvoyer vers neuropsy si nécessaire.

On est toujours dans une comparaison relative et jamais dans une vérité absolue. Le fait que le
QIt soit souvent invalidé est un avantage afin de retirer la toute puissance à ce chiffre et
d’appuyer bien plus la contextualisation des résultats et des données cliniques.

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