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: ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE
Inventées au 17eme par Nikola Tesla, les machines synchrones sont des
machines électriques tournantes comprenant principalement deux parties ; le
stator (partie fixe) et le rotor (partie tournante) dont le rotor tourne de façon
synchrone avec le champ tournant du stator.
Autrefois utilisés quasi exclusivement en alternateur, le développement de
l'électronique de puissance et la généralisation des aimants comme inducteur
permettent aujourd'hui d'employer les machines synchrones en tant que
moteurs dans une large gamme de puissance. La machine synchrone dans la
très grande majorité des cas est utilisé en triphasé.
I.2.1 LE STATOR
I.2.2 LE ROTOR
Le rotor est quant à lui constitué d’un noyau de fer sur lequel sont disposées
des aimants permanents qui servent à générer une excitation permanente.
Les aimants permanents sont des matériaux magnétiques « durs », c'est-à-
dire des matériaux qui, une fois aimantés, conservent leur aimantation à la
température d'utilisation. Leurs propriétés magnétiques sont déterminées
tout d'abord par les propriétés intrinsèques des composés qui les constituent.
Elles dépendent aussi fortement de la microstructure du matériau liée au
procédé de fabrication. Les aimants permanents peuvent être montés en
surface ou insérés dans le rotor. Dans ce travail, on s’intéresse à la machine
synchrone à aimants montés en surface. La perméabilité des aimants
permanents étant voisine de la perméabilité de l’air, on peut considérer que
cette machine possède un entrefer large et constant. Dans ces conditions, la
machine peut être considérée à pôles lisses. (figure)
L’avantage des machines synchrones avec aimants en surface est qu’elles ont
une faible résistance mécanique comparé aux machines synchrones avec
aimants à l’intérieur. En rapport avec le comportement magnétique, la MSAS
possède un rotor symétrique tandis que la MSAI possède un rotor
asymétrique par conséquent les inductances au niveau de MSAI varient en
fonction du positionnement de rotor ce qui crée une saillance géométrique
du rotor. Cette saillance est très utile pour le contrôle en vitesse basse du
moteur.
Les pannes des machines électriques ont fait objet d’études statistiques. Ces études
ont montré que les pannes imputables aux défauts des bobinages statorique sont
parmi les défauts les plus occurrents après les défauts de roulement, quelle que soit
la gamme de puissance des machines considérées. Selon les différentes sources
citées, les pannes dues aux défaillances du bobinage statorique représentent entre
25 et 35% des pannes totales.