Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
2021-2022
Plan du cours
• Chapitre 1 : Stockage d’hydrocarbures liquides et liquéfiés
Réservoirs atmosphériques ;
Réservoirs semi-réfrigérés ;
Principaux isolants ;
Crédits: 4 Coefficient: 2
• Le gaz de pétrole liquéfié ou GPL est un mélange d'hydrocarbures légers stocké à l'état liquide et issu du raffinage du pétrole (40 % des
ressources mondiales) et plus généralement du traitement du gaz naturel (60 % des ressources mondiales).
• Le GPL est composé d’environ 80% de butane (C4H10) et 20% de propane (C3H8). C'est un carburant dit propre, issu du raffinage du
pétrole brut. Son utilisation présente des avantages par rapport au gazole en permettant de réduire de :
• Le gaz naturel est plus léger que l’air alors que le GPL est plus lourd. Le gaz naturel est stocké à l’état gazeux, le GPL est stocké dans
le réservoir à l’état liquide. La température d’auto-inflammation est de 420°C pour le GPL et 540° C pour le gaz nature
• Par hydrocarbures liquides, sont désignés :
Le pétrole brut en incluant le pétrole dit « non conventionnel » comme les huiles de schiste et les pétroles « extra
lourds » ;
Les condensats ou « liquides de puits de gaz naturel », c’est-à-dire des fractions légères comme le pentane et
l’octane. Ces hydrocarbures sont présents à l’état gazeux dans des gisements et se condensent à pression
atmosphérique.
Les biocarburants (bioéthanol et biodiesel), produits à partir de matériaux organiques non fossiles. Ils sont
comptabilisés dans les bilans de production d’hydrocarbures liquides, contrairement aux carburants traditionnels issus
notamment dans les industries pétrolières, gazières et pétrochimiques. Ils peuvent être de forme
cylindrique, sphérique. Ils sont aériens ou enterrés, horizontaux ou verticaux, en fonction de la nature
• Dans l'industrie des champs de pétrole et de gaz, le stockage des hydrocarbures consiste à immobiliser
temporairement certains volumes de fluides (pétrole ou de gaz) dans des capacités de stockage
appelées appareils à pression ou réservoirs ou bacs selon, que le produit stocké, est ou n'est pas, sous
pression.
• LE STOCKAGE a pour but de :
La mise du produit au repos suivi d’une opération de décantation avant l’expédition (élimination de l’eau
Le traitement préalable du brut afin de minimiser les problèmes d’incendie ou de corrosions des bacs et
• Les réservoirs sont plus complexes en matière de dimensionnement, d’étude et de prise en charge du
volet sécurité .Ils sont en interaction avec le produit stocké et l’environnement extérieur tel que les
conditions climatiques.
• Modes de stockage :
La géométrie des réservoirs dépend étroitement de la nature du produit stocké et de sa volatilité à la
température de stockage. Cette volatilité étant connue, différents modes de stockage peuvent être envisagés.
Liquides volatils qui bouillent à des températures inférieures ou égales à la température ambiante
Les réservoirs sont classés en trois grands groupes selon la pression de fonctionnement ou de la
pression interne :
• Les réservoirs de stockage atmosphériques qui sont utilisés pour une pression de fonctionnement
• Les réservoirs de stockage à basse pression 18 kPa < P < 100 kPa.
• Les réservoirs sous pression dont la pression de fonctionnement ou pression interne est P> 100 kPa.
Figure1. Les trois modes de stockage pour des liquides avec point normal d’ébullition (PNE)
inférieur à la température ambiante
Les réservoirs atmosphériques
Les réservoirs atmosphériques représentent la très grande majorité du parc de réservoirs de grande
capacité contenant des liquides inflammables. Ils présentent classiquement un grand diamètre et donc par
voie de conséquence un «lancement faible. Ils sont constitués d’une unique enveloppe ou d’une double
• Ce sont des réservoirs cylindriques verticaux à fond plat que l’on peut différencier par le type de
couverture.
• Type des liquides à stocker : Leur point normal d’ébullition est supérieur à la température ambiante et leur
tension de vapeur absolue à l’ambiante est inférieure à 1,013 bar. A température ambiante Ɵa, la pression
• Les toits fixes supportés ont un profil conique assez plat avec une pente recommandée de 1/16 ou 1/12, notamment lorsque le
• Ces toits sont constitués d’une charpente supportée par un ou plusieurs poteaux, en tubes ou en profilés, qui s’appuient sur le
fond de l’ouvrage.
• Les tôles du toit reposent sur des chevrons rayonnants qui prennent appui au centre du réservoir sur le poteau central, en
périphérie sur la robe, et pour les réservoirs de diamètre supérieur à 25 m, sur des poteaux intermédiaires. Ces derniers sont
disposés sur des cercles concentriques et sont reliés en tête par des pannes droites sur lesquelles viennent se poser les
chevrons.
• L’espacement entre ces chevrons n’excède pas, selon les codes, 1,7 m, sauf sur la robe où il peut être porté à 2
mètres.
• Les charpentes à poteaux sont reconnues comme des structures économiques car leur conception permet un
montage simple sur le site.
• Ce type de charpente peut être employé sur les plus grands réservoirs. Il n’est, en effet, pas limité en diamètre
car il est toujours possible, pour l’agrandir, d’ajouter une rangée supplémentaire de poteaux, de pannes et de
chevrons.
• Les réservoirs avec toit sur charpente à poteaux sont étudiés pour une surpression et une dépression internes
n’excédant pas respectivement + 5 et – 2,5 mbar. Cette faible pression interne n’entraîne aucun soulèvement de
la robe et ces réservoirs ne comportent donc aucun ancrage, sauf lorsqu’ils sont nécessaires pour la tenue au vent
ou au séisme de la structure.
Figure 2. Réservoirs à toit fixe
Réservoir à toit fixe autoportant :
• Les toits fixes autoportants sont soit coniques avec une pente de 1/5 ou 1/6, soit sphériques avec rayon de
courbure compris entre 0,8 et 1,5 fois le diamètre du réservoir.
• La charpente de ces toits est constituée d’éléments porteurs rayonnants, réalisés par de simples chevrons
ou par des fermes métalliques. Ces éléments sont fixés en leur centre sur un anneau formant clef de voûte
et prennent appui en périphérie sur le sommet de la robe, sans l’intermédiaire de poteau (figure 2.5a).
L’écartement des chevrons ou des fermes le long de la
• On limite, en général, l’utilisation des charpentes à chevrons à des réservoirs de 25 m de diamètre pour les
toits coniques et de 60 m pour les toits sphériques, tandis que les charpentes à fermes sont employées
jusqu’à 60 m de diamètre quel que soit le profil du toit.
• Les réservoirs de diamètre inférieur à 20 m sont souvent construits avec des toits autoportants sans
charpente.
• Dans ce cas, l’épaisseur des tôles de toit doit être calculée à partir des formules précisées par les
codes de construction.
• La pente des toits coniques peut être supérieure à 1/5, mais l’angle formé par les génératrices du
• La circonférence du toit est rendue étanche par des bandes en caoutchouc glissant sur la paroi interne
de la robe du réservoir, ce qui réduit les pertes par évaporation du produit. Ce dispositif étanchéité
permis par ailleurs le déplacement du toit. Lorsque le toit repose sur le fond du réservoir, il repose sur
des supports spéciaux (béquilles).
• Avantages :
limiter les risques d’incendie et de pratiquement supprimer les pertes par évaporation.
Figure 2. Réservoirs à toit flottant
• Il existe deux types de réservoirs à toit flottant :
1) Bacs à toit flottant externe : Dont le toit est installé à l’air libre dans des bacs ouverts. La face
inférieure du toit est complètement mouillée par le liquide sur lequel le toit flotte. Pratiquement
aucun espace vapeur n’existe, ce qui permet de réduire considérablement les pertes par évaporation
et les risques d’incendie.
2) Bacs à toit flottant interne : Ce sont des bacs à toit fixe dans lesquels est installé un toit flottant
simplifié également appelé écran flottant.
• Ces toits sont exposés aux intempéries et doivent donc être conçus pour résister aux effets du vent,
de la pluie et de la neige. Ils sont dimensionnés pour rester en flottaison sur un liquide de masse
volumique au moins égale à 700 kg/m3 en supportant une charge d’eaux pluviales correspondant à
une chute de 250 mm sur une période de 24 h et en supposant que le système de drainage principal
est inopérant.
• Lorsque le toit est au repos sur le fond du réservoir en appui sur ses pieds supports, il doit pouvoir
soutenir une surcharge de 120 dan/m2 sans accumulation d’eau.
• Toits flottants simple pont : Ils sont constitués par une membrane circulaire centrale, appelée pont, qui repose
directement sur le liquide stocké et qui est bordée sur sa périphérie par un caisson annulaire continu divisé, par des
cloisons radiales, en compartiments étanches au liquide.
• Les toits flottants simple pont sont utilisés pour des réservoirs de 15 à environ 100 m de diamètre. Ils sont plus légers et
plus économiques que les toits flottants double pont, mais ils sont plus sensibles aux effets du vent. Leur emploi n’est
pas conseillé dans les régions de vent violent ou permanent, en particulier pour des réservoirs excédant 50 m de
diamètre.
• Toits flottants double pont : Ils sont constitués de deux voiles circulaires en tôle (le pont inférieur en contact avec le
liquide et le pont supérieur avec l air ambiant) qui couvrent tous deux la surface complète du réservoir.
• Par rapport à un toit flottant simple pont, l’augmentation de la température de surface du liquide stocké estimée, au
contact du toit exposé au soleil, est inférieure d’environ 10°C sur un toit double pont. Cela conduit à sélectionner de
préférence ce type de toit pour le stockage des liquides les plus volatils et pour les pays chauds. Ce toit permet aussi,
sous des climats très froids, l’installation d’une isolation thermique complémentaire sur le pont inférieur.
Toit flottant unique (simple pont) Il est constitué par une surface centrale de plaques avec une couronne circulaire soudée
sur sa périphérie composée de caissons.
Toit double flotteur (double ponton) Il est constitué par deux surfaces de tôles circulaires. L’une recouvre l’autre et
séparées l’une de l’autre par des cloisons ou des charpentes de façon à créer un matelas d’air entre le produit stocké et
l’atmosphère.
Figure 3 : Réservoirs à toit flottants externes
- Clapet d’aération automatique : il s’ouvre lorsque le toit repose sur le fond. Il a les mêmes fonctions que celles
des évents.
- Systèmes de joint: L‘étanchéité entre le toit flottante et la robe du bac est assurée par des joints qui peuvent
être réalisés de différentes manières :
- Joint mécanique : Des patins d'acier viennent racler la paroi. L'étanchéité est réalisée par un joint «lastomére
flexible situé au-dessus du liquide et ne subissant pas de contrainte. Le joint est maintenu appliqué contre la
paroi par un contre poids.
Joint liquide : L‘étanchéité entre la robe et le toit est maintenue par un "boudin" rempli de kérosène ou de
gazole.
• Système d’évacuation des eaux de pluie : La pluie accumulée au centre du toit et est évacuée à l’aide
d’un tube articulé placé dans le réservoir pour être évacuée par une prise de soutirage se trouvant
dans le fond de la robe.
Figure 5 : Béquille
• Equipements et accessoires des bacs de stockage :
niveau du produit dans le réservoir se fait avec les indicateurs de niveau à flotteur qui suit le niveau
du liquide. Dans le cas où il n'y aurait pas de flotteur, on détermine le niveau du produit à l'aide d'une
jauge manuelle.
- Les évents : ce sont des ouvertures permanentes situées dans la partie supérieur du réservoir
- Les soupapes : ce sont des dispositifs automatiques qui laissent s’échapper l’excèdent de vapeur
une fois la pression de la phase gazeuse à l’intérieur du réservoir atteint une valeur limite ou
- Les évents : ce sont des ouvertures permanentes situées dans la partie supérieur du réservoir destinées à évacuer
l’excédent de vapeurs d’hydrocarbures par temps chauds .
- Les soupapes : ce sont des dispositifs automatiques qui laissent s’échapper l’excèdent de vapeur une fois la pression de
la phase gazeuse à l’intérieur du réservoir atteint une valeur limite ou critique. Cette pression est appelée pression de
tarage.
- Les vannes de sécurité : Elles sont destinées à protéger le réservoir contre les surpressions et les dépressions. Elles sont
au nombre de deux (02). La vanne de sécurité pour la zone annulaire se trouve entre toit (flottant) et la robe et la vanne
de décharge automatique.
- Les dispositifs d'alarme NH et NB: Ceux-ci émettent un signal sonore dès que le produit atteint son niveau haut (NH) et
son niveau bas (NB).
- La cuvette de rétention: Elle est destinée à recevoir le 75% du contenu réservoir en cas des fuites. Les cuvettes qui
contiennent plusieurs réservoirs, doivent être divisées en compartiments dont le nombre est déterminé en fonction de la
capacité totale des réservoirs.
- Le réseau d'incendie: Celui-ci est équipé par des conduites d'eau et de mousse refoulée sous pression par un système de
pompes.
Figure 7 : Accessoires de sécurité de lutte contre l’incendie
Accessoires de protection contre la
corrosion :
Cette catégorie de réservoirs est destinée à contenir des liquides volatils dont la tension de vapeur,
à la température ambiante, est supérieure à la pression atmosphérique. Ces réservoirs peuvent être
aussi utilisés pour le stockage de liquides non volatils mais maintenus sous une pression de gaz pour
les besoins de l'exploitation.
Ces produits ne peuvent pas être stockés dans les réservoirs atmosphériques, qui ne sont conçus que
pour de très faibles surpressions. Pour assurer leur stockage, il faut avoir recours à des enceintes
hermétiquement closes et résistantes, capables de supporter la pression interne. Ces réservoirs sont
systématiquement équipés de soupapes de sécurité installées au point haut de la phase vapeur du
stockage.
Ils sont réalisés avec des réservoirs directement exposés à l’air ambiant sans isolation thermique ; la
température du produit stocké est voisine de la température du site et la pression d’exploitation est
maximale.
Réservoirs cylindriques verticaux
• Ils sont étudiés pour fonctionner sous faible pression, permettent ainsi de ménimiser ou d’éliminer
les pertes par évaporation et remplissage que l’on ne peut éviter sur les réservoirs à toit fixe
atmosphériques.
• Ils comportent soit un fond plat ancré, soit un fond sphérique non ancré.
• Ils garantissent en ce sens un service comparable à celui des réservoirs à toit flottant, mais sous des
• Le contrôle de ces pertes est obtenu en dimensionnant le réservoir pour une pression interne
suffisamment élevée capable de supporter, aux heures les plus chaudes de la journée,
• Ils sont mieux adaptés que les sphères pour le stockage des
liquides sous pression moyenne, en raison du système de
supportage direct de la capacité sur le sol.
• Dans ces enceintes, le produit est à la fois présent sous forme liquide et
gazeuse. La phase gazeuse est totalement saturée. Les deux phases sont en
équilibre de pression et de température et évoluent en fonction des
fluctuations de la température du milieu ambiant extérieur. Le stockage de
ces gaz liquéfiés est effectué sous des pressions effectives qui restent en
général inférieures à 30 bar, pour la plupart des gaz et pour une
température maximale d’étude de l’ordre de 50 °C.
• Les ballons cylindriques horizontaux sont bien adaptés à ces fortes pressions
et permettent également des dépressions internes importantes pouvant
aller jusqu’au vide complet. De ce fait, ils assurent une parfaite
conservation des stocks en éliminant totalement le problème des pertes.
Ils sont caractérisés par leurs grandes dimensions et par le talus de sable ou
de terre qui les recouvre après construction. L’épaisseur des talus doit être
supérieur à 1 m et constitue un bouclier de protection très efficace contre les
agressions extérieures.
• Lorsque les quantités de gaz liquéfiés à stocker sont très importantes, le nombre des unités de
stockage sous pleine pression nécessaires devient aussi très important, car leur volume unitaire est
limité par les épaisseurs maximales de paroi réalisables. Pour remédier à cette situation contraignante
et peu économique, on a recours à une réduction de la pression d’exploitation par abaissement de la
température du produit vers le PNE. Par ce moyen, la capacité des réservoirs peut être
considérablement augmentée, ainsi que les quantités stockées car le liquide est alors plus dense.
• Naturellement, tous ces réservoirs comportent une isolation thermique, d’autant plus importante que
la température du stockage est basse.
• Stockage semi- réfrigérés :
• Ils fonctionnent sous pression d’exploitation réduite, obtenue par abaissement de la température du
produit, et comprennent une isolation thermique pour limiter l’entrée de la chaleur.
• Leur pression est limitée à une valeur intermédiaire comprise entre la pleine pression à température
ambiante et la pression atmosphérique au PNE.
• Bien entendu, les stockages semi-réfrigérés sont pourvus d’une isolation thermique placée sur leur face
extérieure. Son but est de réduire le plus possible l’apport calorifique du milieu ambiant plus chaud.
Cette isolation est le plus souvent réalisée au moyen de mousse de polyuréthanne (projetée ou en
plaque) ou par des briques de verre cellulaire. Sa face externe comporte un écran pare-vapeur qui
empêche la migration de l’humidité ambiante ainsi qu’un bardage métallique de protection contre les
intempéries.
• La sphère est, en général, le type d’ouvrage sélectionné pour la réalisation des stockages semi-réfrigérés
car elle réunit les conditions nécessaires pour le stockage économique de grandes quantités de produits
sous pression. Bien entendu, les ballons cylindriques horizontaux de type aérien peuvent également
convenir mais ils sont moins performants sur le plan des coûts et leur capacité unitaire est beaucoup plus
limitée.
•Réservoirs Réfrigérés et Cryogénique
• Les gaz liquéfiés peuvent être stockés sous pleine pression à température ambiante, sous pression réduite en
stockage semi-réfrigéré, mais également sous pression atmosphérique. Pour atteindre ce dernier état, leur
température doit être abaissée, par un système de réfrigération approprié, jusqu’à leur point normal
d’ébullition. Ils peuvent ainsi, en l’absence de pression, être stockés dans de simples réservoirs cylindriques
verticaux à fond plat. Ces unités de stockage comprennent nécessairement une isolation thermique
performante qui enrobe complètement le conteneur froid pour empêcher le réchauffement du produit
réfrigéré.
• Cette méthode de stockage est généralement considérée comme une solution économique lorsque l’on doit
traiter de grandes quantités de gaz liquéfié supérieures en principe à 5 000 tonnes. Elle permet en effet de
réaliser de grands réservoirs à parois minces et, par ailleurs, de loger une plus grande masse de produit liquéfié
par unité de volume. La valeur très faible des pressions de fonctionnement permet de construire sans problème
majeur des capacités pouvant atteindre 150 000 m3.
Figure 18 : fondation composite avec anneau de béton (réservoir cryogénique)
Les températures de fonctionnement de ces
unités de stockage sont celles qui correspondent
au point normal d’ébullition des gaz considérés. Tableau 1 : Stockage des gaz liquéfié
sous pression
Le tableau 1 rappelle les gaz industriels les plus Butadiène 0°C
•Tous ces codes sont rédigés dans le même esprit de sécurité, mais
conduisent, en fait, à des structures d’épaisseurs très différentes.
La description de la géométrie du réservoir se fait à partir du cahier des charges client ou à partir d’un besoin client bien
exprimé qui contient un plan de détail du réservoir ou simplement à partir des donnés géométrique voulu.
Conditions du site :
Selon l’emplacement du réservoir, il ya des normes de vent et de séisme relatif à chaque pays et à chaque région qui
définissent la zone, la pression du vent et du séisme et la classe de l’ouvrage.
Conditions de service :
Les conditions de service englobe la densité du produit, la température, la pression, la dépression, la surpression qui
émanent de l’exploitant final.
Choix de matériaux :
Le matériau utilisé est généralement imposé par l’utilisateur final .Dans tout cas la confirmation du choix ou la proposition
d’un nouveau matériau est indispensable suivant les normes en vigueur : les codes de calcul des réservoirs atmosphériques
API 650, CODAP ou les normes des matériaux EN 10025 OU EN 10028.
Définition des codes de calcul :
C’est une étape importante du dimensionnement, parfois l’exploitant ou le constructeur à ses préférences par rapport au choix de
la norme de calcul, sinon l’application :
Choix du code de calcul des évents et des oreilles de levage s’ils ne sont pas intégrés dans le code de calcul choisis,
Pour calculer les épaisseurs des viroles il faut définir le nombre des viroles, les limites admissibles des viroles, les hauteurs du
liquide pour chaque virole et les épaisseurs des viroles.
Dans cette partie nous calculons le rayon de courbure du toit, le nombre de chevron du toit et nous entamons la vérification des
déformations et la vérification de la résistance du toit.
• Vérification Au Séisme :
Après avoir choisi la norme adéquate nous procédons au calcul du poids, au calcul du coefficient sismique d'accélération,
au calcul des moments de renversement, au calcul de l'effort séismique et à la vérification de la résistance au
renversement.
• Vérification Au vent :
Après avoir choisi la norme adéquate nous procédons au calcul de la vitesse maximale, au calcul du moment de
renversement, au calcul de la stabilité au vent, au calcul de la pression de soulèvement et au calcul des raidisseurs
intermédiaires le cas échéant.
Le réchauffeur de masse est un serpentin qui est conçu pour apporter au fluide de stockage la puissance calorifique
nécessaire pour compenser les déperditions et maintenir une température donnée.
Calculer le circuit de la mousse et de l’eau des réservoirs :