Vous êtes sur la page 1sur 56

Master II Génie Pétrochimique

STOCKAGE ET TRANSPORT DES PRODUITS PÉTROLIERS

2021-2022
Plan du cours
• Chapitre 1 : Stockage d’hydrocarbures liquides et liquéfiés

 Réservoirs atmosphériques ;

 Réservoirs sous faible et forte pression ;

 Réservoirs semi-réfrigérés ;

 Réservoirs réfrigérés et cryogéniques.

• Chapitre 2. L’isolation dans les réservoirs de stockage d’hydrocarbures

 Principaux isolants ;

 calcul de la heatinleak (pertes frigorifiques) ;

 calcul du taux d’évaporation (Boil-off) ;

 calcul de l’autonomie d’un réservoir.

• Chapitre 3.Transport d’hydrocarbures liquides et liquéfiés

Crédits: 4 Coefficient: 2

Mode d’évaluation : Examen: 60 %, Contrôle continu : 40 %


Rappel :

 Le gaz de pétrole liquéfié ou GPL

• Le gaz de pétrole liquéfié ou GPL est un mélange d'hydrocarbures légers stocké à l'état liquide et issu du raffinage du pétrole (40 % des

ressources mondiales) et plus généralement du traitement du gaz naturel (60 % des ressources mondiales).

• Le GPL est composé d’environ 80% de butane (C4H10) et 20% de propane (C3H8). C'est un carburant dit propre, issu du raffinage du

pétrole brut. Son utilisation présente des avantages par rapport au gazole en permettant de réduire de :

• - 50% les émissions d’oxyde d’azote,

• - 50% celles des monoxydes de carbone,

• - 90% celles des hydrocarbures et particules.

 Comparaison GPL et Gaz naturel :

• Le gaz naturel est plus léger que l’air alors que le GPL est plus lourd. Le gaz naturel est stocké à l’état gazeux, le GPL est stocké dans

le réservoir à l’état liquide. La température d’auto-inflammation est de 420°C pour le GPL et 540° C pour le gaz nature
• Par hydrocarbures liquides, sont désignés :

 Le pétrole brut en incluant le pétrole dit « non conventionnel » comme les huiles de schiste et les pétroles « extra

lourds » ;

 Les condensats ou « liquides de puits de gaz naturel », c’est-à-dire des fractions légères comme le pentane et

l’octane. Ces hydrocarbures sont présents à l’état gazeux dans des gisements et se condensent à pression

atmosphérique.

 Les liquides de synthèse produits à partir de gaz naturel et de charbon ;

 Les biocarburants (bioéthanol et biodiesel), produits à partir de matériaux organiques non fossiles. Ils sont

comptabilisés dans les bilans de production d’hydrocarbures liquides, contrairement aux carburants traditionnels issus

du pétrole (le pétrole brut étant déjà comptabilisé en amont).


• Chapitre 1. :
Stockage d’hydrocarbures liquides et liquéfiés
Introduction
• Les réservoirs sont parmi les moyens de stockage les plus utilisés dans de nombreuses industries,

notamment dans les industries pétrolières, gazières et pétrochimiques. Ils peuvent être de forme

cylindrique, sphérique. Ils sont aériens ou enterrés, horizontaux ou verticaux, en fonction de la nature

du produit stockée, son environnement et son utilisation ;

• Dans l'industrie des champs de pétrole et de gaz, le stockage des hydrocarbures consiste à immobiliser

temporairement certains volumes de fluides (pétrole ou de gaz) dans des capacités de stockage

appelées appareils à pression ou réservoirs ou bacs selon, que le produit stocké, est ou n'est pas, sous

pression.
• LE STOCKAGE a pour but de :

 La mise du produit au repos suivi d’une opération de décantation avant l’expédition (élimination de l’eau

et résidus) et l’élimination naturelle des gaz indésirables.

 Le contrôle de la qualité de produit à expédier.

 Le traitement préalable du brut afin de minimiser les problèmes d’incendie ou de corrosions des bacs et

des canalisations car ces installations sont très coûteuses.

 La continuité de la production et de l’exploitation tout en assurant un stockage permanent.

• Les réservoirs sont plus complexes en matière de dimensionnement, d’étude et de prise en charge du
volet sécurité .Ils sont en interaction avec le produit stocké et l’environnement extérieur tel que les
conditions climatiques.
• Modes de stockage :
 La géométrie des réservoirs dépend étroitement de la nature du produit stocké et de sa volatilité à la

température de stockage. Cette volatilité étant connue, différents modes de stockage peuvent être envisagés.

 On peut les classer en fonction de la pression et de la température de fonctionnement du liquide stocké,

compte tenu de la relation qui existe entre ces deux paramètres.

 Liquides volatils qui ne bouillent pas à température ambiante

• Le stockage s’effectue sous pression atmosphérique ou sensiblement atmosphérique à température ambiante.

 Liquides volatils qui bouillent à des températures inférieures ou égales à la température ambiante

 Le stockage sous pleine pression

 Le stockage semi- réfrigéré

 Le stockage réfrigéré ou cryogénique


Types des réservoirs

Les réservoirs sont classés en trois grands groupes selon la pression de fonctionnement ou de la

pression interne :

• Les réservoirs de stockage atmosphériques qui sont utilisés pour une pression de fonctionnement

ou interne de moins de 18 kPa.

• Les réservoirs de stockage à basse pression 18 kPa < P < 100 kPa.

• Les réservoirs sous pression dont la pression de fonctionnement ou pression interne est P> 100 kPa.
Figure1. Les trois modes de stockage pour des liquides avec point normal d’ébullition (PNE)
inférieur à la température ambiante
Les réservoirs atmosphériques
Les réservoirs atmosphériques représentent la très grande majorité du parc de réservoirs de grande

capacité contenant des liquides inflammables. Ils présentent classiquement un grand diamètre et donc par

voie de conséquence un «lancement faible. Ils sont constitués d’une unique enveloppe ou d’une double

enveloppe métallique. Ces réservoirs sont le plus souvent :

-Métalliques: leurs fonds, leurs robes et leurs toits sont en acier ;

-Verticaux : leur axe de symétrie est vertical.

• Ce sont des réservoirs cylindriques verticaux à fond plat que l’on peut différencier par le type de

couverture.

• Type des liquides à stocker : Leur point normal d’ébullition est supérieur à la température ambiante et leur

tension de vapeur absolue à l’ambiante est inférieure à 1,013 bar. A température ambiante Ɵa, la pression

effective au-dessus du liquide est donc nulle.


Types des réservoirs atmosphériques
• Réservoirs à toit fixe ; Réservoirs à toit flottant ; Réservoirs à toit fixe avec écran flottant.

Figure 2. Réservoirs atmosphériques


Réservoirs à toit fixe :
• Sont pourvus d’un toit fixe et permettent donc une meilleur conservation des produits peu volatils, dangereux ou polluants. Ce
toit permet d’empêcher leur contamination par des agents extérieurs (pluie, poussières,…).

• On classe les réservoirs à toit fixe en deux catégories :

• 1) Réservoirs à toit supporté :

• Les toits fixes supportés ont un profil conique assez plat avec une pente recommandée de 1/16 ou 1/12, notamment lorsque le

toit est calorifugé.

• Ces toits sont constitués d’une charpente supportée par un ou plusieurs poteaux, en tubes ou en profilés, qui s’appuient sur le

fond de l’ouvrage.

• Les tôles du toit reposent sur des chevrons rayonnants qui prennent appui au centre du réservoir sur le poteau central, en

périphérie sur la robe, et pour les réservoirs de diamètre supérieur à 25 m, sur des poteaux intermédiaires. Ces derniers sont

disposés sur des cercles concentriques et sont reliés en tête par des pannes droites sur lesquelles viennent se poser les

chevrons.
• L’espacement entre ces chevrons n’excède pas, selon les codes, 1,7 m, sauf sur la robe où il peut être porté à 2
mètres.

• Les charpentes à poteaux sont reconnues comme des structures économiques car leur conception permet un
montage simple sur le site.

• Ce type de charpente peut être employé sur les plus grands réservoirs. Il n’est, en effet, pas limité en diamètre
car il est toujours possible, pour l’agrandir, d’ajouter une rangée supplémentaire de poteaux, de pannes et de
chevrons.

• Les réservoirs avec toit sur charpente à poteaux sont étudiés pour une surpression et une dépression internes

n’excédant pas respectivement + 5 et – 2,5 mbar. Cette faible pression interne n’entraîne aucun soulèvement de

la robe et ces réservoirs ne comportent donc aucun ancrage, sauf lorsqu’ils sont nécessaires pour la tenue au vent

ou au séisme de la structure.
Figure 2. Réservoirs à toit fixe
Réservoir à toit fixe autoportant :

• Les toits fixes autoportants sont soit coniques avec une pente de 1/5 ou 1/6, soit sphériques avec rayon de
courbure compris entre 0,8 et 1,5 fois le diamètre du réservoir.

• La charpente de ces toits est constituée d’éléments porteurs rayonnants, réalisés par de simples chevrons
ou par des fermes métalliques. Ces éléments sont fixés en leur centre sur un anneau formant clef de voûte
et prennent appui en périphérie sur le sommet de la robe, sans l’intermédiaire de poteau (figure 2.5a).
L’écartement des chevrons ou des fermes le long de la

• robe est compris entre 2 et 2,5 m.

• On limite, en général, l’utilisation des charpentes à chevrons à des réservoirs de 25 m de diamètre pour les
toits coniques et de 60 m pour les toits sphériques, tandis que les charpentes à fermes sont employées
jusqu’à 60 m de diamètre quel que soit le profil du toit.

• Les charpentes à chevrons sont de conception plus simple et plus économique.

• Les réservoirs de diamètre inférieur à 20 m sont souvent construits avec des toits autoportants sans
charpente.
• Dans ce cas, l’épaisseur des tôles de toit doit être calculée à partir des formules précisées par les

codes de construction.

• On limite, en général, cette épaisseur à 9,5 mm de manière à conserver un assemblage par

recouvrement des tôles.

• La pente des toits coniques peut être supérieure à 1/5, mais l’angle formé par les génératrices du

toit et un plan horizontal ne doit pas dépasser 37°.


Réservoirs à toit flottant
• Ils ressemblent au réservoirs à toit fixe, sauf dans la conception de toit, Le toit flottant est un disque
mobile qui flotte sur le liquide en suivant les mouvements de descente et de montée du produit.

• La circonférence du toit est rendue étanche par des bandes en caoutchouc glissant sur la paroi interne
de la robe du réservoir, ce qui réduit les pertes par évaporation du produit. Ce dispositif étanchéité
permis par ailleurs le déplacement du toit. Lorsque le toit repose sur le fond du réservoir, il repose sur
des supports spéciaux (béquilles).

• Avantages :

 Elimination des problèmes de corrosion interne ;

 limiter les risques d’incendie et de pratiquement supprimer les pertes par évaporation.
Figure 2. Réservoirs à toit flottant
• Il existe deux types de réservoirs à toit flottant :

 1) Bacs à toit flottant externe : Dont le toit est installé à l’air libre dans des bacs ouverts. La face
inférieure du toit est complètement mouillée par le liquide sur lequel le toit flotte. Pratiquement
aucun espace vapeur n’existe, ce qui permet de réduire considérablement les pertes par évaporation
et les risques d’incendie.

 2) Bacs à toit flottant interne : Ce sont des bacs à toit fixe dans lesquels est installé un toit flottant
simplifié également appelé écran flottant.

• Ces toits sont exposés aux intempéries et doivent donc être conçus pour résister aux effets du vent,
de la pluie et de la neige. Ils sont dimensionnés pour rester en flottaison sur un liquide de masse
volumique au moins égale à 700 kg/m3 en supportant une charge d’eaux pluviales correspondant à
une chute de 250 mm sur une période de 24 h et en supposant que le système de drainage principal
est inopérant.

• Lorsque le toit est au repos sur le fond du réservoir en appui sur ses pieds supports, il doit pouvoir
soutenir une surcharge de 120 dan/m2 sans accumulation d’eau.
• Toits flottants simple pont : Ils sont constitués par une membrane circulaire centrale, appelée pont, qui repose
directement sur le liquide stocké et qui est bordée sur sa périphérie par un caisson annulaire continu divisé, par des
cloisons radiales, en compartiments étanches au liquide.

• Les toits flottants simple pont sont utilisés pour des réservoirs de 15 à environ 100 m de diamètre. Ils sont plus légers et
plus économiques que les toits flottants double pont, mais ils sont plus sensibles aux effets du vent. Leur emploi n’est
pas conseillé dans les régions de vent violent ou permanent, en particulier pour des réservoirs excédant 50 m de
diamètre.

• Toits flottants double pont : Ils sont constitués de deux voiles circulaires en tôle (le pont inférieur en contact avec le
liquide et le pont supérieur avec l air ambiant) qui couvrent tous deux la surface complète du réservoir.

• Par rapport à un toit flottant simple pont, l’augmentation de la température de surface du liquide stocké estimée, au
contact du toit exposé au soleil, est inférieure d’environ 10°C sur un toit double pont. Cela conduit à sélectionner de
préférence ce type de toit pour le stockage des liquides les plus volatils et pour les pays chauds. Ce toit permet aussi,
sous des climats très froids, l’installation d’une isolation thermique complémentaire sur le pont inférieur.
 Toit flottant unique (simple pont) Il est constitué par une surface centrale de plaques avec une couronne circulaire soudée
sur sa périphérie composée de caissons.

 Toit double flotteur (double ponton) Il est constitué par deux surfaces de tôles circulaires. L’une recouvre l’autre et
séparées l’une de l’autre par des cloisons ou des charpentes de façon à créer un matelas d’air entre le produit stocké et
l’atmosphère.
Figure 3 : Réservoirs à toit flottants externes
- Clapet d’aération automatique : il s’ouvre lorsque le toit repose sur le fond. Il a les mêmes fonctions que celles
des évents.

- Systèmes de joint: L‘étanchéité entre le toit flottante et la robe du bac est assurée par des joints qui peuvent
être réalisés de différentes manières :

 - Joint mécanique : Des patins d'acier viennent racler la paroi. L'étanchéité est réalisée par un joint «lastomére
flexible situé au-dessus du liquide et ne subissant pas de contrainte. Le joint est maintenu appliqué contre la
paroi par un contre poids.

Joint liquide : L‘étanchéité entre la robe et le toit est maintenue par un "boudin" rempli de kérosène ou de
gazole.
• Système d’évacuation des eaux de pluie : La pluie accumulée au centre du toit et est évacuée à l’aide
d’un tube articulé placé dans le réservoir pour être évacuée par une prise de soutirage se trouvant
dans le fond de la robe.

Figure 4 : Système d’évacuation des eaux de pluie


• Béquille :
- Lorsque la hauteur du liquide ne permet plus de maintenir le toit en flottaison,
son support est assuré par des béquilles.

Figure 5 : Béquille
• Equipements et accessoires des bacs de stockage :

• 1) Equipements de la structure des bacs :

La robe : c’est une paroi verticale constituée de tôles cintrées


au diamètre du réservoir.

La virole : c’est un anneau constitué de tôles dont la


succession donne la robe.

La cuvette : c’est un compartiment construit autour d’un bac


ou d’un ensemble de bacs destiné à recevoir le contenue du bac
ou de l’ensemble de bacs en cas de fuite accidentelle.

Le fond : c’est la base du réservoir, il est fait également d’un


ensemble de tôles.

L’assise : c’est la fondation sur laquelle repose le réservoir.

Le toit : c’est la partie supérieure du réservoir, il est fait d’un


assemblage de tôles il peut être fixe ou flottant. Figure 4 : Types Equipements de la structure des bacs
• 2) Accessoires des bacs :

• 2.1. Accessoires d'accès :

- Les escaliers : de forme hélicoïdale ou verticale,


destinés aux opérations de vérification, de control, de
réparation et de nettoyage.

- L’échelle basculante : celle-ci change de position


lorsqu’un toit se déplace pour un toit flottant.

- Les trous d'homme : ceux-ci permettent l'accès à


l'intérieur du réservoir des agents d'entretien, de
nettoyage et de réparation.

- Il existe deux types d'accès :

Accès au réservoir à partir du toit. Figure 5 : Accessoires d'accès des bacs.

Accès à partir de la robe du réservoir.


2.2. Accessoires de contrôle :

- Le manomètre: Le manomètre d'indication de pression

permet de contrôler la pression à l'intérieur du bac

pour maintenir la pression d'épreuve constante.

- Le dispositif de prise d'échantillon : Celui-ci sert à

prendre des échantillons, à mesurer les qualités du

produit et relever la température.

- Le dispositif de purge: Il sert à évacuer les impuretés

qui se trouvent mélangées avec le produit au fond du

réservoir. Le liquide drainé sera acheminé dans les


Figure 6 : Accessoires de contrôle des bacs
réseaux d'huiles, puis vers un séparateur.
- L’indicateur de niveau: Celui-ci permet de relever le niveau du liquide dans le réservoir et au

comptage du volume du produit au remplissage et ou à la vidange de celui-ci. La détermination du

niveau du produit dans le réservoir se fait avec les indicateurs de niveau à flotteur qui suit le niveau

du liquide. Dans le cas où il n'y aurait pas de flotteur, on détermine le niveau du produit à l'aide d'une

jauge manuelle.

2.3. Accessoires de lutte contre la surpression :

- Les évents : ce sont des ouvertures permanentes situées dans la partie supérieur du réservoir

destinées à évacuer l’excédent de vapeurs d’hydrocarbures par temps chauds.

- Les soupapes : ce sont des dispositifs automatiques qui laissent s’échapper l’excèdent de vapeur

une fois la pression de la phase gazeuse à l’intérieur du réservoir atteint une valeur limite ou

critique. Cette pression est appelée pression de tarage.


• 2.3. Accessoires de lutte contre la surpression :

- Les évents : ce sont des ouvertures permanentes situées dans la partie supérieur du réservoir destinées à évacuer
l’excédent de vapeurs d’hydrocarbures par temps chauds .

- Les soupapes : ce sont des dispositifs automatiques qui laissent s’échapper l’excèdent de vapeur une fois la pression de
la phase gazeuse à l’intérieur du réservoir atteint une valeur limite ou critique. Cette pression est appelée pression de
tarage.

2.4. Accessoires de sécurité :

- Les vannes de sécurité : Elles sont destinées à protéger le réservoir contre les surpressions et les dépressions. Elles sont
au nombre de deux (02). La vanne de sécurité pour la zone annulaire se trouve entre toit (flottant) et la robe et la vanne
de décharge automatique.

- Les dispositifs d'alarme NH et NB: Ceux-ci émettent un signal sonore dès que le produit atteint son niveau haut (NH) et
son niveau bas (NB).

- La cuvette de rétention: Elle est destinée à recevoir le 75% du contenu réservoir en cas des fuites. Les cuvettes qui
contiennent plusieurs réservoirs, doivent être divisées en compartiments dont le nombre est déterminé en fonction de la
capacité totale des réservoirs.

- Le réseau d'incendie: Celui-ci est équipé par des conduites d'eau et de mousse refoulée sous pression par un système de
pompes.
Figure 7 : Accessoires de sécurité de lutte contre l’incendie
Accessoires de protection contre la
corrosion :

- La protection passive du réservoir se fait


par application d'une couche de peinture
accompagnée d'une protection cathodique
par anode.

- La protection extérieure du réservoir est


obtenue par soutirage du courant.

- La surface intérieure du fond du réservoir


n'est pas protégée par cathode, une couche
de résine époxy est utilisée contre la
Figure 8 : la protection des bacs contre la corrosion
corrosion interne due à la composition
chimique du produit stocké telle que la
teneur en sels et soufres.
• Réservoirs sou faibles et fortes Pression

 Cette catégorie de réservoirs est destinée à contenir des liquides volatils dont la tension de vapeur,
à la température ambiante, est supérieure à la pression atmosphérique. Ces réservoirs peuvent être
aussi utilisés pour le stockage de liquides non volatils mais maintenus sous une pression de gaz pour
les besoins de l'exploitation.

 Ces produits ne peuvent pas être stockés dans les réservoirs atmosphériques, qui ne sont conçus que
pour de très faibles surpressions. Pour assurer leur stockage, il faut avoir recours à des enceintes
hermétiquement closes et résistantes, capables de supporter la pression interne. Ces réservoirs sont
systématiquement équipés de soupapes de sécurité installées au point haut de la phase vapeur du
stockage.

 Ils sont réalisés avec des réservoirs directement exposés à l’air ambiant sans isolation thermique ; la
température du produit stocké est voisine de la température du site et la pression d’exploitation est
maximale.
Réservoirs cylindriques verticaux

• Ils sont étudiés pour fonctionner sous faible pression, permettent ainsi de ménimiser ou d’éliminer

les pertes par évaporation et remplissage que l’on ne peut éviter sur les réservoirs à toit fixe

atmosphériques.

• Ils comportent soit un fond plat ancré, soit un fond sphérique non ancré.

• Ils garantissent en ce sens un service comparable à celui des réservoirs à toit flottant, mais sous des

conditions d’exploitation différentes et avec des capacités plus limitées.

• Le contrôle de ces pertes est obtenu en dimensionnant le réservoir pour une pression interne

suffisamment élevée capable de supporter, aux heures les plus chaudes de la journée,

l’augmentation de la pression du mélange air- vapeur produit par l’évaporation du liquide.


Réservoirs avec fond plat ancré

• La robe et le fond plat de ces réservoirs sont de la


même conception que ceux des réservoirs
atmosphériques. Le fond est en général pourvu
d’une bordure. Les épaisseurs de la robe sont
calculées en considérant la pression développée par
le liquide et la pression de la phase gazeuse
(pression d’étude ; hauteur entre 14 et 20 m).

• Les épaisseurs de la robe sont limitées par les codes


de construction à 40 mm environ. Un raidissage
circonférentiel de la robe est quelquefois nécessaire
pour éviter un flambage local de la paroi sous les
effets combinés du vent et de la dépression interne.
Figure 10: Réservoir cylindrique vertical avec
fond plat ancré
 Des ancrages solidaires d’un anneau de fondation
en béton, doivent être prévus sur la périphérie du
fond.

 Rôle : empêcher le soulèvement de la robe sous


l’action de la pression interne qui agit sur le toit
et de reprendre les effets de renversement
développés sur la structure par le vent ou un
éventuel séisme.

 Le système d’ancrage est réalisé par un ensemble


de boulons installés à intervalles réguliers ( 1,5 - 3
m) sur des chaises solidaires de la robe et de la
bordure du fond.

• La jonction robe-toit doit être renforcée par un


anneau de compression qui a pour but d’éviter la • Figure 11 : Réservoir cylindrique vertical avec
déformation de cette zone sous les effets de la
fond plat ancré - Ancrage
pression qui agit sur le toit.
Réservoirs avec fond sphérique non ancré
• Ces réservoirs, généralement appelés hémisphéroïdes, se
distinguent seulement des précédents par la présence d’un fond à
profil sphérique et par l’absence d’ancrage et de fondation en
béton.

• Ils peuvent accepter des pressions plus importantes que les


réservoirs à fond plat, mais avec des capacités plus réduites.

• L’absence d’ancrage est importante, car elle évite la réalisation


d’une fondation périphérique en béton. L’ assise du réservoir est
simplement constituée d’un lit de sable placé entre la tôlerie du
fond et le sol préalablement compacté et formé suivant le profil
d’une calotte sphérique. Pour assurer le drainage indispensable de
cette fondation, le point bas de la calotte doit être situé au-
Figure 12 : Réservoir cylindrique vertical avec
dessus de la nappe phréatique fond sphérique non ancré
Sphéroïdes
• La géométrie de ces réservoirs est plus favorable pour le
stockage sous pression interne que celle des réservoirs
cylindriques verticaux car elle autorise des pressions plus
importantes.

• Ils sont mieux adaptés que les sphères pour le stockage des
liquides sous pression moyenne, en raison du système de
supportage direct de la capacité sur le sol.

• Ces réservoirs stockent les mêmes produits que les ouvrages


cylindriques verticaux, mais également des produits plus volatils
comme, par exemple, l’isopentane. Ils sont aussi souvent utilisés sur
les champs d’extraction pour le dégazage des pétroles bruts
émulsionnés, à la sortie des puits.

• La construction de ces structures est complexe et leur coût est


relativement élevé. Pour ces raisons, elles ne sont plus très
employées et lorsque les pressions d’étude envisagées sont
supérieures à celles permises par les réservoirs cylindriques
verticaux, on s’oriente le plus souvent vers des solutions du type Figure 13 :sphéroïdes
ballon ou sphère.
Ballons cylindriques horizontaux

• Ces réservoirs couvrent essentiellement le domaine du stockage sous forte


pression des gaz liquéfiés qui présentent à température ambiante des
tensions de vapeur élevées.

• Dans ces enceintes, le produit est à la fois présent sous forme liquide et
gazeuse. La phase gazeuse est totalement saturée. Les deux phases sont en
équilibre de pression et de température et évoluent en fonction des
fluctuations de la température du milieu ambiant extérieur. Le stockage de
ces gaz liquéfiés est effectué sous des pressions effectives qui restent en
général inférieures à 30 bar, pour la plupart des gaz et pour une
température maximale d’étude de l’ordre de 50 °C.

• Les ballons cylindriques horizontaux sont bien adaptés à ces fortes pressions
et permettent également des dépressions internes importantes pouvant
aller jusqu’au vide complet. De ce fait, ils assurent une parfaite
conservation des stocks en éliminant totalement le problème des pertes.

• Le dimensionnement des ballons horizontaux est conditionné par l’épaisseur


maximale des parois qu’il est possible de souder ou pour laquelle un
Figure 14 : Ballons cylindriques horizontaux
traitement thermique après soudage est imposé par les codes de
construction et les règlements officiels.
• Suivant leur dimension, les ballons sont fabriqués en atelier ou sur chantier.
Capacité ne dépasse pas 200 à 300 m3 , diamètre voisin de 3 m et une
longueur comprise entre 30 et 40 m. Pour des capacités plus importantes, le
diamètre des ballons doit être augmenté pour ne pas exagérer leur longueur.
• Ballon cylindrique horizontal sous talus

 Ils sont caractérisés par leurs grandes dimensions et par le talus de sable ou
de terre qui les recouvre après construction. L’épaisseur des talus doit être
supérieur à 1 m et constitue un bouclier de protection très efficace contre les
agressions extérieures.

 Il possède, en effet, une grande inertie thermique, une importante capacité


isolante et une excellente résistance aux explosions et à la pénétration de
projectiles. Il permet également d’éliminer, en cas d’incendie, l’éventualité
d’un foyer actif sous l’ouvrage comme ce peut être le cas pour les réservoirs
surélevés. Ce mode de stockage permet aussi, grâce à l’effet isolant du talus
de terre, d’abaisser les pressions de fonctionnement.

 Cependant, il introduit un problème important de corrosion sur les


parois externes du réservoir, en contact direct avec le talus, dont il
faut se protéger très efficacement. Cette protection est en généralFigure 15 : Ballon cylindrique horizontal sous talus
assurée par un revêtement de peinture anticorrosion très élaboré et par
une protection cathodique.
• Les sphères :
Dans ce type de réservoir, et pour ce qui concerne les
raffineries, sont stockés sous pression des produits
sous phase liquide tels que le propane, le butane,
Leur rayon est compris entre 5 et 10 m, pour un
volume de 500 à 4500 m3 . La masse stockée varie
selon la densité de la phase de liquide de produit
stocké. Pour une sphère de 1000 m3, la masse varie
de 400 t (propane) à 700 t (oxyde d’éthylène).
L’épaisseur de la paroi est toujours supérieure à 10
mm. Ce réservoir doit résister à des pressions
internes de 8-9 bars pour le butane jusqu’à 25 bars
pour le propane.

Un autre avantage des réservoirs sphériques est la


faisabilité économique: les économies de métal dans
Figure 16 : Sphères de stockage de Gaz.
la fabrication des réservoirs sphériques sont de 20%.
• Equipements :

1) Equipement d’accès : escaliers, gardes de


corps et échèles.

2) Equipements de visite : trous d’homme.

3) Equipement de mesure de niveau de produit


: télé jauge (sphères équipées de télé jauges).

4) Equipement de sécurité : les soupapes, les


couronnes d’eau et de mousse, les
paratonnerres.

Figure 17 : Sphères de stockage de Gaz.


Stockage semi- réfrigérés et cryogéniques :
• Les réservoirs de stockage à température contrôlée sont réservés aux gaz liquéfiés dont la
température au point normal d’ébullition (PNE) est inférieure à la température ambiante et qui, par
conséquent, sont caractérisés par une forte pression effective à la température du site.

• Lorsque les quantités de gaz liquéfiés à stocker sont très importantes, le nombre des unités de
stockage sous pleine pression nécessaires devient aussi très important, car leur volume unitaire est
limité par les épaisseurs maximales de paroi réalisables. Pour remédier à cette situation contraignante
et peu économique, on a recours à une réduction de la pression d’exploitation par abaissement de la
température du produit vers le PNE. Par ce moyen, la capacité des réservoirs peut être
considérablement augmentée, ainsi que les quantités stockées car le liquide est alors plus dense.

• Naturellement, tous ces réservoirs comportent une isolation thermique, d’autant plus importante que
la température du stockage est basse.
• Stockage semi- réfrigérés :
• Ils fonctionnent sous pression d’exploitation réduite, obtenue par abaissement de la température du
produit, et comprennent une isolation thermique pour limiter l’entrée de la chaleur.

• Leur pression est limitée à une valeur intermédiaire comprise entre la pleine pression à température
ambiante et la pression atmosphérique au PNE.

• Bien entendu, les stockages semi-réfrigérés sont pourvus d’une isolation thermique placée sur leur face
extérieure. Son but est de réduire le plus possible l’apport calorifique du milieu ambiant plus chaud.
Cette isolation est le plus souvent réalisée au moyen de mousse de polyuréthanne (projetée ou en
plaque) ou par des briques de verre cellulaire. Sa face externe comporte un écran pare-vapeur qui
empêche la migration de l’humidité ambiante ainsi qu’un bardage métallique de protection contre les
intempéries.

• La sphère est, en général, le type d’ouvrage sélectionné pour la réalisation des stockages semi-réfrigérés
car elle réunit les conditions nécessaires pour le stockage économique de grandes quantités de produits
sous pression. Bien entendu, les ballons cylindriques horizontaux de type aérien peuvent également
convenir mais ils sont moins performants sur le plan des coûts et leur capacité unitaire est beaucoup plus
limitée.
•Réservoirs Réfrigérés et Cryogénique

• Les gaz liquéfiés peuvent être stockés sous pleine pression à température ambiante, sous pression réduite en
stockage semi-réfrigéré, mais également sous pression atmosphérique. Pour atteindre ce dernier état, leur
température doit être abaissée, par un système de réfrigération approprié, jusqu’à leur point normal
d’ébullition. Ils peuvent ainsi, en l’absence de pression, être stockés dans de simples réservoirs cylindriques
verticaux à fond plat. Ces unités de stockage comprennent nécessairement une isolation thermique
performante qui enrobe complètement le conteneur froid pour empêcher le réchauffement du produit
réfrigéré.

• Cette méthode de stockage est généralement considérée comme une solution économique lorsque l’on doit
traiter de grandes quantités de gaz liquéfié supérieures en principe à 5 000 tonnes. Elle permet en effet de
réaliser de grands réservoirs à parois minces et, par ailleurs, de loger une plus grande masse de produit liquéfié
par unité de volume. La valeur très faible des pressions de fonctionnement permet de construire sans problème
majeur des capacités pouvant atteindre 150 000 m3.
Figure 18 : fondation composite avec anneau de béton (réservoir cryogénique)
 Les températures de fonctionnement de ces
unités de stockage sont celles qui correspondent
au point normal d’ébullition des gaz considérés. Tableau 1 : Stockage des gaz liquéfié

Type de stockage Gaz liquéfié Température Pression


 Elles sont bien entendu négatives pour les
produits considérés et approchent dans certains Stockage sous pression Propane Ambiante 7Bar
cas (hélium liquide) le zéro absolu.
Propylène 0°C 4,8 Bar
Stockage réfrigère

sous pression
 Le tableau 1 rappelle les gaz industriels les plus Butadiène 0°C

couramment traités dans ce mode de stockage et


Stockage cryogénique GNL -162°C Atmosphérique
précise la température de stockage au point
normal d’ébullition (PNE) ainsi que la masse
volumique dans ces conditions.
Aspects des réservoirs réfrigérés et
cryogéniques

• On désigne par réservoirs réfrigérés les unités

dont la température de stockage est supérieure à –


60 °C et par réservoirs cryogéniques les unités qui
fonctionnent au-dessous de cette température.

• La frontière de – 60 °C correspond sensiblement à


la limite d’emploi des aciers au carbone
faiblement alliés. Pour des températures
d’exploitation plus basses, on doit avoir recours à
des aciers spéciaux alliés au nickel, à des aciers
inoxydables austénitiques ou à des alliages
d’aluminium. La figure 18 illustre cette
terminologie pour les produits les plus
couramment stockés sous pression atmosphérique.
Tableau 2 : Les gaz industriels les plus couramment traités dans le mode Tableau 3 : Modes de stockage et types de réservoirs en fonction du
de stockage cryogénique. produit.
• Codes d’étude et de construction
1- Réservoirs atmosphériques • Tableau 4 : Capacités maximales déterminées à partir
des règles du CODRES, avec une épaisseur de robe en
• L’étude et la construction des réservoirs de stockage
acier de 45 mm.
atmosphériques sont régies par des codes ou des normes qui
regroupent un ensemble de dispositions considérées comme
minimales pour la sécurité. Ces règles concernent la
conception, le calcul, le choix des matériaux, la construction,
la soudure, les contrôles et les essais de résistance. Elles sont
élaborées conjointement par les utilisateurs et les
constructeurs et sont régulièrement mises à jour pour être
complétées ou pour tenir compte des résultats de l’expérience
acquise sur les structures en service.

• Les documents existants sont peu nombreux. Ce sont tous des


documents nationaux, mais leur audience s’étend largement
au-delà des frontières des pays émetteurs au profit des pays
qui ne possèdent pas de réglementation propre. Les codes et
normes les plus connus et les plus fréquemment employés sont
donnés dans le fascicule Doc. BM 6 593.
2 Réservoirs sous faible et forte pressions

•Les réservoirs de stockage sous pression sont régis par de nombreux


codes nationaux. Tous les pays fortement industrialisés ont développé le
leur, tandis que ceux en voie de développement n’en possèdent
généralement pas et se réfèrent à des codes étrangers.

•Ces codes sont très complets et rassemblent un ensemble de règles qui


concernent les études, le choix des matériaux, les dispositions de
construction, la soudure, les contrôles et les essais de résistance.

•Ils sont émis par des associations ou des institutions professionnelles


nationales et reflètent, en principe, les exigences imposées par la
législation locale en vigueur. Leur évolution est permanente et ils font
l’objet de révisions périodiques.

•Tous ces codes sont rédigés dans le même esprit de sécurité, mais
conduisent, en fait, à des structures d’épaisseurs très différentes.

• Exemple : La figure 19 montre le taux de travail maximal admissible et


les épaisseurs obtenues avec les principaux codes, illustrent clairement
ce point particulier.
Figure 19 : Épaisseurs comparées de paroi en fonction
•Les codes les plus fréquemment employés dans l’industrie sont donnés
du code d’étude
dans le fascicule Doc. BM 6 593
Dimensionnement d’un réservoir de stockage
hypothèses de calcul
La définition des hypothèses de calcul passe par :
Géométrie du réservoir :

La description de la géométrie du réservoir se fait à partir du cahier des charges client ou à partir d’un besoin client bien
exprimé qui contient un plan de détail du réservoir ou simplement à partir des donnés géométrique voulu.

Conditions du site :

Selon l’emplacement du réservoir, il ya des normes de vent et de séisme relatif à chaque pays et à chaque région qui
définissent la zone, la pression du vent et du séisme et la classe de l’ouvrage.

Conditions de service :

Les conditions de service englobe la densité du produit, la température, la pression, la dépression, la surpression qui
émanent de l’exploitant final.

Choix de matériaux :

Le matériau utilisé est généralement imposé par l’utilisateur final .Dans tout cas la confirmation du choix ou la proposition
d’un nouveau matériau est indispensable suivant les normes en vigueur : les codes de calcul des réservoirs atmosphériques
API 650, CODAP ou les normes des matériaux EN 10025 OU EN 10028.
Définition des codes de calcul :

C’est une étape importante du dimensionnement, parfois l’exploitant ou le constructeur à ses préférences par rapport au choix de
la norme de calcul, sinon l’application :

 Choix du code de calcul du réservoir : CODAP, ASME, API,

 Choix de calcul des normes de séisme et du vent adéquates,

 Choix du code de calcul des évents et des oreilles de levage s’ils ne sont pas intégrés dans le code de calcul choisis,

 Trouver la réglementation adéquate pour l’installation des dépôts d’hydrocarbure.


Calcul des épaisseurs des viroles :

Pour calculer les épaisseurs des viroles il faut définir le nombre des viroles, les limites admissibles des viroles, les hauteurs du
liquide pour chaque virole et les épaisseurs des viroles.

Calcul de l’épaisseur de la bordure annulaire :

Deux informations sont calculées, L’épaisseur minimale et la Largeur de la bordure annulaire.

Calcul de la charpente du toit :

Dans cette partie nous calculons le rayon de courbure du toit, le nombre de chevron du toit et nous entamons la vérification des
déformations et la vérification de la résistance du toit.
• Vérification Au Séisme :

Après avoir choisi la norme adéquate nous procédons au calcul du poids, au calcul du coefficient sismique d'accélération,
au calcul des moments de renversement, au calcul de l'effort séismique et à la vérification de la résistance au
renversement.

• Vérification Au vent :

Après avoir choisi la norme adéquate nous procédons au calcul de la vitesse maximale, au calcul du moment de
renversement, au calcul de la stabilité au vent, au calcul de la pression de soulèvement et au calcul des raidisseurs
intermédiaires le cas échéant.

 Calcul des oreilles de levage

 Calcul des évents ou des soupapes de sécurité :

Ce calcul se fait vis-à-vis de la dépression et de la surpression.

 Calcul des réchauffeurs de masse :

Le réchauffeur de masse est un serpentin qui est conçu pour apporter au fluide de stockage la puissance calorifique
nécessaire pour compenser les déperditions et maintenir une température donnée.
 Calculer le circuit de la mousse et de l’eau des réservoirs :

Pour assurer la protection contre le risque d'incendie du réservoir ou de l’ensemble

dépôt d'hydrocarbure il faut dimensionner le circuit incendie et déterminer les

équipements anti-incendie nécessaires à l’aide de dimensionnement hydraulique.

 Calcul de la cuvette de rétention :

Pour une bonne implantation du réservoir, le calcul de la cuvette de rétention est

nécessaire afin de limiter la propagation du feu, de drainer les fuites inattendus.

Vous aimerez peut-être aussi