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Cocardasse En garde Messieurs ! Les fers se croisent. L'escrime est une conversation entre les
armes. 1, 2, 3, 4, 5. Et ne vous faites pas mal! 6, 7, 8, Ici, on apprend à survivre! 9,10, Pour tuer,
c'est dehors. 11, 12. (Entre Nevers).
Cocardasse Halte Messieurs ! (Tous s’arrêtent) Monsieur le duc, puis-je vous présenter mon
neveu ? Mon neveu, Lagardère.
Lagardère Dégagé.
Nevers Compliments.
Nevers Aïe!
Nevers Excusable.
Lagardère sa femme.
Lagardère Acceptez-vous?
Nevers Regardez bien, tous. Je compte 5, et il est mort. Parade, 1.riposte. 2. Enveloppement
de quarte. 3. Battement. 4. Prise de fer en changeant de main. 5. Désarmement et au front.
Nevers Si. Juste là. Cette botte te rendra invincible. Vas-y, à toi, attaque. (Lagardère refait la
botte et le touche au front) Ouch! Touché ! (Applaudissements. Ils rient et s’étreignent.) Frère de
sang !
Lagardère Vous m'avez rendu immortel. À présent, je peux tenir contre une armée! Immortel!
Valet Pierre (se mettant entre eux) Une lettre pour vous Monseigneur.
Lagardère Je me débrouille. « Mon tendre amour, avez-vous reçu mes précédentes lettres? »
Nevers Lesquelles?
Lagardère « C'est la 12e en 12 mois ».
Nevers Où sont passées ses lettres? (Gonzague sort une liasse de lettres de sa poche et la déchire)
vite ! Continue !
Lagardère « Pourtant, vous m'aviez promis un amour éternel. Promesse que vous avez tenue
sans le vouloir. Votre éternel amour pèse 8 livres et a des yeux d'émeraude. »
Nevers Quoi?
Lagardère « Votre éternel amour pèse 8 livres et a des yeux d'émeraude » : c'est un bébé!
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Lagardère « Mon père est fou de rage. Il m'a enfermée et me promet le couvent. Je vous
conjure de sauver au moins notre enfant. Votre désespérée, Isabelle de Caylus. »
Nevers Les Nevers, de père en fils, n'ont eu que des fils. Je croyais qu'elle m'avait oublié.
Comme elle, j'étais désespéré.
Nevers Je n'étale pas mes sentiments. Je pars pour Caylus, je veux ramener ici ce fils.
A son valet : Mon bon Pierre, faites tout tapisser en bleu.
A Lagardère : Merci pour ce fils que tu m'as donné. Je t'engage. Tu seras mon escorte à Caylus. File,
dire adieu à ton oncle ! Rendez-vous ce soir, à l’auberge de la Pomme d’Adam ! Gonzague sort de
sa cachette…
Gonzague Qui ?
Gonzague Isabelle !
Nevers Vous l'aimez toujours? Oubliez-la. Vous n'êtes plus mon héritier. Mais je double
votre pension. Cet enfant, vous l'aimerez. Vous devez l'aimer. Cher cousin, puis-je compter sur
votre discrétion ? (lui tendant la lettre) Je vous donne cette lettre. Cherchez ce que sont devenues
les autres.
Gonzague Soyez assuré que je ferai tout mon possible pour les retrouver ...
Nevers A vous, je peux le dire. Je suis marié à Isabelle de Caylus. Vous connaissez la haine
qui sépare les Caylus de la maison de Nevers. Nous ne pouvions nous aimer au grand jour, Isabelle
et moi ; aussi avons-nous profité d'une longue absence de son père pour faire célébrer à son insu
notre mariage.
Gonzague Je crains fort que le Roi ne considère comme injurieux que vous ayez fait célébrer ce
mariage sans le consulter et que vous ayez, qui plus est, un héritier. C’est fâcheux…
Nevers Merci, cher cousin, du fond du coeur. Rendez-vous chez le marquis de Caylus et
avertissez Isabelle que je l'attendrai près de la poterne nord du château. Qu’elle avertisse la
nourrice et vienne avec l’enfant.
Gonzague N'ayez crainte, vous pouvez compter sur moi. Je serai le plus parfait des confidents.
Soyez assuré que personne n'apprendra de moi l'existence de votre union et de cet enfant.
Nevers Merci cousin ! Que ferais-je sans vous ? Je vais de ce pas prendre mes dispositions
pour ce soir. (Sortie de Nevers.)
Peyrolles Monseigneur ?
Gonzague Nevers s'est enfin confié ! Décidément, il m'aura tout pris. Plus beau, plus riche, que
moi, je pouvais le supporter…. mais qu'il me prive de la femme que j'aime et de la fortune du vieux
Caylus ! …… Nevers ne doit pas atteindre Caylus. Je le veux mort dans les 2 jours.
Peyrolles Mais, il ne suffit plus de le tuer, Monseigneur ! Son enfant héritera de sa fortune. Si
l’enfant disparaissait en même temps que son père...
Peyrolles Je sors recruter une armée à l'auberge de la Pomme-d'Adam, de l'autre côté des
douves, maître Cocardasse et frère Passepoil ne suffiront pas cette fois.
Gonzague Je compte sur toi pour les placer en embuscade autour du château de Caylus ….
Lagardère Pour 100 louis, oui. (bas) Tant pis pour Nevers ! Je suis votre homme
Lagardère Quoi ? Un combat à huit contre un ! Lâches !! Je reste ! (Il rend l’argent. Tous
sortent sauf Lagardère qui se rassoit).
Lagardère Plutôt "trouvé". Par Cocardasse et Passepoil. Ils m'ont appris le métier des armes. M.
le duc. Vous avez remarqué que... depuis que vous êtes entré, vous me vouvoyez?
Nevers Ah, peut-être. Nous serons à Caylus demain. Je ferai mon fils marquis de l'Escalette.
C'est joli, non?
Nevers Oui. Vous me plaisez, mon ami. Ça vous amuserait d'être anobli? Si je vous faisais
chevalier de Lagardère ?
Nevers Tu es noble de cœur, mais "Lagardère", ça fait peuple. À genoux, Lagardère ! Un seul
genou. (L'adoubement.) Je te fais chevalier de Lagardère ! (ils se relèvent, s’étreignent et sortent)
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Narratrice 1 : Le lendemain, dans le château de Caylus, le marquis parle avec son valet lorsque
Gonzague et Peyrolles se présentent à la porte du château.
Gonzague Monseigneur. Isabelle. (Il s'incline.) (Gonzague se tourne vers Isabelle. Le Marquis
invite Peyrol à s'asseoir et à jouer aux échecs.)
Gonzague (à part à Isabelle) Je suis content de vous revoir Isabelle. Ne soyez pas triste. Votre mari,
mon cher cousin, le Duc de Nevers, arrive cette nuit. Il passera par la poterne nord. Soyez prête à
fuir avec l’enfant !
Gonzague Vous pouvez compter sur moi, je suis prêt à sacrifier ma vie pour votre bonheur.
Le marquis Bonne nuit Isabelle ! Échec et mat Peyrolles. Vous avez perdu. (Il se lève.)
Peyrolles Bonne nuit Monseigneur ! (Ils quittent tous les trois la scène.)
Nos hommes sont prêts, ce soir Philippe de Nevers ne sera plus.
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SCENE 2 : CHATEAU DE CAYLUS - LE PAS DE LA PORTE
Narratrice 2 : Isabelle arrive avec la petite Aurore, fruit de son union avec Philippe de Nevers. Elle
est accompagnée de la nourrice.
Philippe Isabelle !
Isabelle (tend l'enfant à Nevers) Emmenez cet enfant loin des périls qui la menacent. Vous
trouverez dans sa couverture la page arrachée au registre de la chapelle, preuve de notre mariage
et de son identité.
Lagardère Monseigneur, une troupe armée et masquée se dirige vers nous. Peyrolles et ses
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Philippe Adieu mon amour. (Ils s’apprêtent à fuir mais sont arrêtés par des sbires dont
Cocardasse et Passepoil. Cris de la nourrice et du bébé)
Nourrice Quoi?
Servante La cape de l’enfant! Vite des chiffons. (Elle prend les chiffons et en fait une poupée.)
Nourrice, ta lanterne, adieu, fuis avec le bébé et que Dieu vous protège !
Cocardasse C’est le moins qu’on puisse faire, ma petite dame ! Vite ! Venez !
Elle meurt sur le pas de la porte avec le faux bébé ; Nourrice, Passepoil, Cocardasse s’approchent du
devant de la scène. Lagardère et Nevers se battent au bord. Arrivée de Gonzague, visage masqué.
Nevers saute et poursuit un sbire au bas de la scène. Ils se battent. Gonzague saute pour frapper
Nevers par derrière.
SCENE 3 : CHATEAU DE CAYLUS - LES FOSSES
Narratrice 4 : Notre chère servante succombe sous les coups avec le faux bébé dans les bras.
Lagardère et Nevers se battent lorsque Gonzague arrive, visage masqué.
Philippe (reconnaissant Gonzague) Toi! J'aurais donné ma vie 10 fois pour toi!
Lagardère (sautant à son tour ) Ignoble ! lâche ! Assassin ! (Gonzague se retourne, Lagardère le
blesse à la main.) Traître, qui que tu sois, je te retrouverai. Je t'ai marqué! Si tu ne viens pas à
Lagardère, Lagardère ira à toi ! (Gonzague s'enfuit. La nourrice, Passepoil, Cocardasse se penchent
au chevet du mourant, de la scène)
Nevers (mourant dans les bras de Lagardère) Ils ont pris ma femme. Il reste mon enfant,
Chevalier, sauve-le, prends soin de lui...Emmène-le très loin d'ici. ... venge-moi. Dans 1 an, 10, 20
ans, venge-moi. (mort de Nevers)
Lagardère Philippe, dans 1, 10, 20 ans, je vous vengerai. Je veillerai sur lui, je vous le jure.
Passepoil (tendant la main à Lagardère pour le hisser sur la scène) Vite ! Fuyons en Espagne.
Nous vous escorterons jusqu’à la frontière.
Lagardère (Prend le bébé des bras de la nourrice et le lève au ciel) Toi, je te ramènerai à...
Gonzague Chère cousine, j'ai aimé le père, j'aurais aimé l'enfant. Dieu nous les ont repris. Mais
la vie est forte.
Gonzague Madame, vous n'êtes pas aussi seule que vous l'imaginez.
Le marquis Monseigneur pourrait gérer tes biens. Monsieur de Gonzague, en mémoire du duc
de Nevers, prenez soin de ma fille.
Isabelle Adieu père ! (embrasse son père et suit Gonzague vers le devant de la scène)
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Gonzague Je sais que c'est une maigre consolation à vos malheurs, mais sachez que l'assassin
de votre époux, Lagardère, a péri. Justice est donc faite. (Ils passent devant l’enfant)
Gonzague (s’adressant au public) Aurore ? C’était donc une fille ? (Ils sortent)
Narratrice 3 : Après une longue fuite, Lagardère, Aurore et sa nourrice arrivent en Espagne. La
scène qui suit se déroule sur la place d’un marché.
Marchand 3 : Achetez, amigos, achetez ! Vous allez faire une magnifique affaire.
Marchand 1 : Messieurs, nous sommes des croquants de marchands et nous avons des écus jusque
dans nos bottes. En nous associant, nous pouvons tenir le marché aujourd'hui et faire un coup de
partie.
Lagardère Aurore ! Aurore ! Aujourd’hui tu as 16 ans, viens, voilà ton cadeau! Ouvre-le ! Lis !
Aurore (s’assoit à califourchon sur une chaise) "Le maniement du fleuret, par la Perche Du
Coudray." "Ledit Prévost tourne la garde en septique."
La nourrice (arrivant avec un panier et se tournant vers Lagardère) Lui apprendre à lire, c’est
entendu, mais un manuel d’escrime ? Vous voulez lui apprendre à se battre ? Comme un homme ?
(se tournant vers Aurore) Aurore, tiens-toi bien!
La nourrice Ne parle pas comme ça. Je passe mon temps à essayer de t'enseigner le
savoir vivre, de faire mon devoir de nourrice, du matin au soir.
Nourrice C'est moi qui te tient lieu de mère. Alors, maintenant, jette ce bâton !
Aurore (se réfugiant dans les bras de son père) Mais toi au moins, tu es mon père !
Lagardère Ecoute, Aurore, je vais te confier un secret. Mais un secret de famille. Ce que
tu as vu, c'était la botte de Nevers.
Lagardère Nevers, c'est un... un grand seigneur. (Des hommes en noir arrivent.)
Tueur 3 Qu’est-ce que tu dis ? (il empoigne la nourrice) Il te reste une minute à vivre,
coquine.
ACTE IV PARIS
SCENE 1 : DEVANT L’HOTEL DE GONZAGUE. LE VRAI BOSSU-LAGUARDERE
Narratrice 1 : À la majorité d’ Aurore, Lagardère décide de ramener la jeune fille à Paris pour
qu’elle fasse la connaissance de sa mère.
Narratrice 2 : La scène se déroule devant l’hôtel de Gonzague. Lagardère attend la sortie du Bossu,
l’attrape et le menace de mort.
Lagardère Savoir.
Le Bossu Quoi?
Lagardère Tout.
Le Bossu Sur ?
Le Bossu Crésus!
Lagardère L'origine?
Le Bossu Tout comme. Isabelle ne mange plus, ne parle plus. C'est triste, une femme triste.
Là-haut, emmurée dans sa chambre.
Lagardère Dis-lui que je viens à 8h demain et tu as la vie sauve ! (Le bossu dit oui de la tête, il
le lâche) Peyrolles entre.
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Le Bossu Un voisin.
Peyrolles Tu mens. Sac à venin, charogne! Le profil ne s'oublie pas, hein! Lagardère !
Narratrice 1 : Lagardère déguisé en bossu est reçu par Gonzague à l’intérieur de l’hôtel.
Gonzague Flatteur.
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Marchand 3 : Achetez, mes amis, achetez ! Vous allez faire une magnifique affaire.
Marchand 1 : Messieurs, nous sommes des croquants de marchands et nous avons des écus jusque dans
nos bottes. En nous associant, nous pouvons tenir le marché aujourd'hui et faire un coup de partie.
Spéculateur 2 Si vous en offrez 150 j’en offre 200
Le bossu Touchez ma bosse, monseigneur. Allez! Tout contrat signé sur ma bosse
garantit un fructueux négoce. Bonjour, messeigneurs! Ma bosse porte-bonheur ! Touchez–là !
Spéculateur 1 : Je signe mon titre sur ton dos !
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SCENE 4 : HOTEL DE GONZAGUE LAGARDERE- GONZAGUES-PEYROLLES ( CACHE)
Gonzague Bossu je suis content de tes services. Tu es aussi efficace en affaires que tu es laid !
Le bossu Hélas ! Monseigneur, je suis dévoué à un être charmant, une vraie duchesse.
N'ayant ni beauté, ni fortune pour la servir, il ne me reste que l'illusion...
Gonzague Je ne puis vraiment rien refuser à ta si touchante amie. Tiens, voici les billets.
Lagardère (apportant une robe) Aurore, ce soir c’est ton premier bal !
Lagardère Je ne suis pas votre père. On m'accuse d'avoir tué un duc, mais c'est faux.
Lagardère Elle vous aime. Elle vous espère. Vous retrouverez votre rang.
Lagardère Ce soir, devant tous les grands du Royaume, vous allez retrouver votre nom et votre
mère. Vous allez retrouver votre titre et votre place. Moi, la mienne.
Lagardère Une litière passera prendre Aurore à 9 h pour aller chez le Régent. Vous deux,
attention. Veillez sur elle ! (il sort)
SCENE 6 DANS LA RUE AURORE PASSEPOIL COCARDASSE SORTENT CAR LA LITIERE EST ARRIVEE
Le bossu Mon Dieu ! une litière ? Ce n’est pas l’heure ! Par où ? (A la salle) Là ! Vite !
Cocardasse Pitchoun, mais où tu vas? Suivons-le ! (Combat dans les coulisses ; cris)
Cri de douleur. (voix d’Aurore) Lagardère, là derrière! Cri. (voix de Lagardère) Aurore!
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Secrétaire En ce jour 10ème du mois de mai 1717, sa majesté Louis XIV étant Roi de France sous
la tutelle de Monsieur le Duc d'Orléans, régent du Royaume, un conseil de famille est réuni à la
demande du Prince de Gonzague aux fins de statuer sur l'existence ou la non-existence de la
descendance du Duc de Nevers et l'attribution définitive de ses biens au Prince de Gonzague, son
unique héritier.
Orléans Oui, bien, bien. Allons, signons si nul n'y voit d'objection. (Entrent le bossu, Aurore.)
Orléans Comment...... ?
Isabelle (s’approche vers Aurore avec émotion et l’embrasse) Mon enfant… Ma fille !
Gonzague C'est un menteur, il n'a ni témoins, ni preuves. (Au bossu) Rendez votre âme à Dieu !
Bossu Pas avant d’avoir rendu la tienne au diable ! Les preuves, les voilà : son certificat de
naissance et ta main que j'ai marquée dans les fossés de Caylus.
Gonzague Traître, oui, mais un traître véritable...Un traître de goût...Un traître gourmand de
traîtrise, un Judas, au fond, c'est un artiste.
Gonzague J'ai confiance dans les lois de mon pays : le duel est interdit.
Gonzague Dieu soutient toujours les plus forts. C'est un combat inégal. Il connaît la botte.
Aurore (se détachant de sa mère) Henri ! Attention ! Elle accompagne les mouvements en dictant
les passes ; Mort de Gonzagues. Laguardère se présente à Isabelle et met un genou à terre.
Isabelle Le bonheur enfin...Chevalier, vous m’avez ramené ma fille, Merci. (elle relève
Lagardère et l’étreint)
De Caylus (père) Dieu bénisse votre union. Chevalier de Lagardère, ma fille, épouse de notre
regretté ami le Duc de Nevers ne pouvait choisir plus digne et plus loyal époux que vous.