MUSEES r
DE L'ALGÉRIE
ET COLLECTIONSARCHÉOLOGIQUES
ET
DE LA TUNISIE
DEUXIÈME SERIE
MUSÉE LAVIGERIE
DE
SAINT-LOUIS DE CARTHAGE
OliSl'HRKS-BLANCS
COLLECTION IOKMLE
1AR
LE R. P. DELATTRE
U)l{\\}'l'U:\D.\:\TDL L'INSTITUT
4 II
PARIS
ERNF.ST L.F.R0UX. EDITELJR
28, RUE BONAPARTE, 28
1899
MUSÉES
DE L'ALGÉRIE
ET
DELA TUNISIE
CARTHAGE
(MUSÉELAVIGERIE)
II
CHARTRES.— IMPRIMERIEDURAND, RUE FULBERT
Droitsde reproduction
et de traductionréservés.
DESCRIPTION DE L'AFRIQUE DU NORD
ENTREPRISE
PARORDRE
DE M. LE MINISTRE DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE ET DES BEAUX-ARTS
MUSÉES
DE L'ALGÉRIE
ET COLLECTIONS ARCHÉOLOGIQUES
ET
DE LA TUNISIE
DEUXIÈME SÉRIE
MUSÉE LAVIGERIE
DE
SAINT-LOUIS DE CARTHAGE
DESPÈRES-BLANCS
COLLECTIOX FORMÉE
PAR
LE R. P. DELATTRE
DE L'INSTITUT
CORRESPONDANT
II
PARIS
ERNEST LEROUX, EDITEUR
28, RUE BONAPARTE, 28
1899
AVANT-PROPOS
DELA
DEUXIÈME SÉRIE
Unepréface développéeserainsérée
en tête du premier volume
de ce catalogue. M. Héron de Villefosse, membre de l'Institut
et
président de la Commissiondel'Afrique du Nord,
y racontera en
détail la naissance et le développement du Musée des Pères-Blancs
du « ;
Musée Lavigerie » il en montrera tout l'intérêt, en fera
connaître la valeur scientifique. Les quelques
mots qui suivent ne
sont qu'un avertissement au lecteur, destiné à disparaître de l'ou-
vrage aprèssapublication achevée.
La première partie du travail sera consacrée
aux monuments
d'époque ou de tradition puniques, la troisièmeauxantiquités
chré-
tiennes. Ce second fascicule, que
nous publions avant les autres,
parce qu'il est terminé dès maintenant, contient les documents
contemporains de la domination romaine (morceaux de
sculpture,
textes lapidaires, objets usuels). De plus, ne pouvant donner à
l'architecture une plus grande place dans l'ensemble de l'œuvre,
sous peine de sacrifier des morceaux plus importants pour l'étude
de Carthage et de ses restes, nous
avons reproduit, dans le présent
volume, quelques spécimens d'ornementation architecturale,
appar-
tenant àtoutes les périodesdudéveloppement de la ville.
L'explication des planches relatives à la sculpture
est due à
M. Babelon, membre de l'Institut; celle des planches d'architecture
à M. Saladin, membre de la Commissiondel'Afrique du Nord;
à
celle des planches réservées l'épigraphie a été rédigée par moi.
Le R. P. Delattre, correspondant de l'Institut, qui a recueilli, mis
en place et étudié toutes les pierres du Musée, qui est le seul à
connaître leur état civiletleurhistoire, a désigné les pièces qu'il
convenait de reproduire par la photographie ou le dessin et a fourni
au sujet de chacune d'elles ses additions et ses corrections.
Il va sans dire que nous ne pouvions pas faire figurer dans ce
catalogue illustré tous les objets qui composent le Musée des Pères-
Blancs. Nous n'avons d'autre prétention que d'y insérer les plus
intéressants et de donner quelques exemples typiques, choisis entre
beaucoup d'autres, des différentes sortes de monuments qui sont
conservés dans les bâtiments de Saint-Louis.
R. CAGNAT.
»
MUSÉE LAVIGERIE
DE
ÉPOQJUE ROMAINE
ÉPOQUE ROMAINE
ARCHÉOLOGIE FIGURÉE
Par M. E. BABELON.
PLANCHE I
:
Statue en demi-ronde bosse ou haut relief, d'un style remar-
quable et d'une grande noblesse d'allure c'est le morceau capital
du musée de Saint-Louis de Carthage. Elle a été trouvée par frag-
ments et successivement; d'abord le bas du corps, puis, dans les
premiers mois de 1894, le buste et la tête. Tous ces débris gisaient
à environ deux mètres de profondeur, auprès de l'angle sud de la
cathédraledeSaint-Louis, tout à côté de la borne géodésique. De
nombreux fragments d'architecture et de sculpture, notamment les
hauts reliefs reproduits sur notre planche II et notre planche III,
fig. 1, enfin un débrisd'inscription mentionnant une AEDES CON-
CORDIAE, ont été recueillis à peu près au même endroit et nous
attestent que là, sur Byrsa, se trouvaitunédifice considérable et
somptueux:(1) était-ce le Capitole, un temple de la Concorde ou
;
miettes. Le P. Boisselier, confrère duR. P. Delattre, a opéré
cette reconstitution à l'aide de quarante et un fragments et d'une
infinité de petits éclats, il a pu compléter la chevelure, rétablir le cou
et trouver un point de repère certain pour replacer la tête sur le
corps :le torse est en partie refai (1). » t
La déesse debout, au repos, la jambe droite légèrement inflé-
chie, le poids du corps supporté par la jambe gauche, est vêtue
d'une longue stola d'étoffe légère, sans manches, agrafée sur l'épaule
droite et dont les plis accusent les formes du corps. Unecordelette
assujettit sur les hanches la tunique déjà relevée sous les seins. Un
ample peplum passant en écharpe sur le dos, est ramené, par l'une
de ses extrémités, sur le bras droit, tandis que l'autre pan, plus
ample, forme un nœud sur la jambe gauche qu'il enveloppe presque
en entier. Le bras droit, pendant, tenait une haste qui a disparu
avec l'extrémité de l'index; une armilleest au-dessus du coude.
La déesse a le visage un peu tourné vers la droite; ses cheveux
partagés au milieu du front et ondulés sur les tempes, forment, au
sommet de la tête, deux nattes épaisses, nouées en crobyle. Les
ailes attachées aux épaules sont légèrement soulevées. Du bras
gauche, notre Victoire entoure un trophée composé d'un casque à
paragnathides, d'une cuirasse munie de ses lambrequins et ornée
d'une tète de Méduse et de griffons.Uneécharpe est nouée autour
(i) A. Héron de Villefosse dans les Comptes Lettres) 1894, p. 198-199 (d'après un rapport
rendus de l'Académie des Inscriptions et Belles- duR.P.Delattre).
Pl.I DE SAINT-LOUIS DE CARTHAGE 7
diverses :
de la cuirasse. Au pied du trophée sont amoncelées des armes
parazonium dans son fourreau, arc, carquois, lances,
trois boucliers de formés variées.
La statue était polychrome, et l'on remarque encore des traces
de peinture autour des paupières pour figurer les cils, sur le pan de
draperie enroulé autour du bras droit, sur la cordelière formant cein-
ture, sur les parties saillantes des armes du trophée la chevelure
enfin était dorée. L'histoire de la polychromie de la statuaire dans
;
l'antiquité trouve donc ici, comme sur une tête féminine dont nous
parlerons plus loin(I), une nouvelle et indiscutableconfirmation.
On doit attribuer notre statue de Victoire à un habile sculpteur
du premiersiècle de notre ère, sinon au début même de la coloni-
sation romaine de Carthage, alors que les bons artistes, Grecs pour
la plupart, au service des Romains, s'efforçaient de perpétuer tradi-
tionnellement les formes et les types des écoles hellénistiques. En
effet, la Victoire du musée de Carthage rappelle, par son maintien
et l'arrangement de son costume, la Flore du musée de Naples; le
nœud de sa chevelure est pareil à celui de l'Apollon du Belvédère,
de l'Apollon Pourtalèsau British Muséum, de VénusduCapitole, la
réplique de la VénusdeMédicis(2). On ne saurait donc méconnaître
dans cet arrangement particulier de la coiffure, la persistance d'une
mode sculpturale remontant peut-être jusqu'aux écoles grecques con-
temporaines d'Alexandre. C'est également à l'époque hellénistique
que l'on trouve les premières Victoires tenant ou érigeant des tro-
phées, types sculpturaux reproduits, en particulier, sur les monnaies
de Pyrrhus, d'Agathocle, roi de Syracuse, puis, de la plupart des
empereurs romains du premier siècle.
A l'endroit même où a été trouvée cette statue, on a recueilli
des fragments appartenant à une autre statue pareille, et nous décri-
(1) Voyez ci-après la fig. 2 de notre plan- grecque, t. II, pp. 317 et 456; voyez aussi une
che III; cf. E. de Sainte-Marie, Mission à Car- Vénus du musée de Philippeville, dans Gsell,
thage, p. 19. Le Musée de Philippeville, pl. VII, fig. 1.
(2) M. Collignon, Hist. de la sculpture
rons tout à l'heure de grands bas-reliefs de la même provenance,
représentant aussi des Victoires. Nous sommes donc en présence de
sculptures décorant les abords imposants d'un vaste édifice et se
faisant pendant. Le choix de Victoiresmultiples pour cette orne-
mentation n'a guère lieu d'étonner si l'on se rappelle combien, aux
premiers siècles de notre ère, le culte de la Victoire était répandu
dans l'empire romain(l).EnAfrique même, M. de Villefosse cite
plusieursvilles qui font graver des dédicaces en l'honneur de cette
déesse et des soldats qui lui érigent des autels. Des inscriptions
enfin associent son culte à celui de Saturne et de Junon Caelestis,
les deux plusgrandes divinités de l'Afrique romaine(2).
(1) André Baudrillart, Les Divinités de la rendus des séances de l'Académie des Inscriptions
Victoire en Grèce et en Italie (1894, in-8°); et Belles-Lettres, 1894, p. 201. On a trouvé
Fr. Studniczka, Die Siegesgôttin (Leipzig, en Afrique, notamment à Constantine et à
1898, in-8°). Philippeville, des statues ou des bas-reliefs re-
(2) Héron de Villefosse, dans les Comptes présentant la Victoire.
II
Pl. DE SAINT-LOUIS DE CARTHAGE 9
PLANCHE II
l
Marbre blanc. — Hauteur 3™,04; largeur lm, 8.
Trouvée sur la colline de Saint-Louis.
;
Ce fragment, traité en haut relief, ne nous donne que le buste
de la Victoire,jusqu'au-dessous des seins tout le bas du corps a
disparu ou, du moins, les morceaux qui en ont été recueillis sont trop
mutilés pour qu'on ait pu les rajuster comme on l'a fait pour les
statues de nos planches 1 et II, trouvées au même endroit, au sud
de la cathédrale. Nous avons raconté plus haut les circonstances de
la découverte, et fait remarquer que la figure de Victoire décrite ici
formait le pendant de celle que reproduit notre planche II. Les pro-
portions et les dimensions des deux statues étaient identiques leur
pose en sens inverse est symétrique, l'une ayant la corne d'abon-
;
dance sur le bras droit, et l'autre l'ayant au bras gauche. L'arran-
gement des cheveux, ici et là, est un peu différent. De plus, nous
:
ferons remarquer, pour le haut relief de notre planche III, que le fond
est mieux conservé la Victoire se détache sur une surface décorée
d'une guirlande de feuillage dont les liens retombent de chaque
côté de la tête et forment encadrement. Ce meme fond existait,
d'ailleurs, dans les deux grandes figures qui ont pu être reconsti-
tuées ainsi que nous l'avons raconté.
;
Sculpture d'un style remarquable. Les oreilles sont percées de
trous destinés à recevoir des pendants la tête qui portait une cou-
ronne, présente aussi à sa partie supérieure une amorce en marbre
avec le trou d'ajustement d'une applique en métal.
Au moment de sa découverte, cette tête féminine était revètue
d'une mince couche de dorure qui s'harmonisait avec les pendants
d'oreilles et l'applique métallique du sommet de la tète. Nous
sommes donc en présence d'un fragment de statue polychrome
comme la Victoire de notre planche 1.
On a proposé de donner à cette figure le nom de Tanit ou Juno
Caelestis, la grande déesse de Carthage, qui fut identifiée, à la fois,
déesse,et ils
;
à la Cérès gréco-romaine et à FIsiségyptienne. Cette attribution
nous paraît soutenable les traits du visage conviennent à cette
empruntent quelque chose de la majesté sereine que
l'art antique attribue aux images de Junon, d'Isis et de Cérès.
Mais le travail sec et conventionnel des cheveux, en particulier,
nous empêche de voir, ici, une œuvre remontant à l'époque de la
Carthage punique, une œuvre de style grec. C'est, comme les hauts
reliefs que nous avons décrits plus haut, un spécimen intéressant
de l'art gréco-romain du commencementde l'ère chrétienne, c'est-à-
dire d'une époquevoisine de la fondation de la colonie romaine
de Carthage.
L'appendice mutilé qui surmonte la tête de la déesse laisse voir
la partie inférieure d'un épi, attribut qui fait songer tout de suite à
l'ornement symbolique de la coiffure d'Isis, composé, comme on
sait, du disque lunaire accosté de cornes de vache et d'épis. On
remarquera que la tête est enveloppée d'une calotte hémisphérique
ne laissant voir que les bandeaux de cheveux ondulés qui encadrent
le front. Cette coiffure ne rappelle-t-elle
pas, à son tour, le bonnet
d'étoffe assez semblable au bonnet phrygien,
que la grande Déesse
porte sur de belles monnaies carthaginoises ?
En admettant ces con-
jectures, on pourrait donc regarder notre tête de marbre
comme
une représentation de la Virgo Caelestis exécutée dans les premiers
temps de l'Empire.
BIBLIOGRAPHIE.
— Delattre, Objets archéologiques exposés à l'Exposition universelle d'Amsterdam
;
(Tunis, 1883,in-8), p. 255 Muséearchéologique (Catalogue), Tunis, 1893,
p. 9,n. 5.
- Cardinal Lavigerie, De l'utilité d'une mission archéologique permanente à Carthage,
1881, p.13.
pl.XVII,fig.
-
1.
S. Reinach et E. Babelon, Galettearchéologique, 1885,
p. 131 et
3- — TÊTE DE FEMME
Marbre blanc.
— Hauteur om,39; largeur om,28.
Trouvée à Carthage.
;
Marbre blanc. — Hauteur om,6i largeur om,24.
Trouvé à Carthage.
(1) Voyez M. CoUignon, Hist. de la sculpturegrecque, t. II, p. 362, 374, 376, 381.
déesse punique. Le polos qui surmonte sa tete lui est commun avec
nombre d'autres représentations de la Junon gréco-romaine.
Dans l'arrangement des cheveux, nous retrouvons des traditions
des écoles hellénistiques,ainsi que dans la technique de ce visage à
et
physionomiedouce régulière. L'ensemble remet en mémoire les
caryatides de la voie Appienne, œuvres des Grecs Criton et Nicolaos,
contemporains d'Hadrien(1). Notre Virgo Caelestis pourrait, elle
aussi, être attribuée à cette époque. Tout le buste est refait en
plâtre.
6. — TORSE DE DIANE
;
Marbre blanc. — Hauteur oM,95 largeur 001,5°.
Trouvé près de l'amphithéâtre.
IV
PLANCHE
I. — STATUE DE FEMME
Statue à laquelle
manquent la tête et les bras.
La figure est debout dans une attitude majestueuse, le poids du
corps reporté sur la jambe gauche, la jambe droite étant légèrement
;
infléchie. Une ample tunique talaire est assujettie au-dessus des
hanches par une large ceinture la palla agrafée sur l'épaule droite
recouvre une partie du bras gauche et l'un de ses plis est engagé sous
la ceinture,sur la hanche droite.
Bon style du IERsiècle de notre ère.
0
— H. Saladin, d'après un rapport du R. P. Delattre, dans leBulletin archéologique
BIBLIOGRAPHIE.
du Comité, 1890, p. 449. — Delattre, dans le Cosmos du 27 janvier 1894, p. 277;
Musée archéologique(Catalogue), p. 35, n. 38.
3. — TÊTE DE CÉRÈS
;
Marbre blanc. — Hauteur om,35 largeur Offi,25.
Trouvée par le R. P. Delattre sur l'emplacement probable du temple de la déesse, non loin de
la mer, à l'extrémité de la ville punique, et aux abords du quartier de Mégara.
4. — SERPENT (FRAGMENT)
;
Marbre blanc. — Hauteur om,29 largeur om,4i.
Trouvé au même endroit que la tête précédente.
(1). Gsell, Musée de Philippeville, p. 49-50 monnaies et les vases peints, voyez J. Over-
et pl. VI, fig. 7. beck, Demeler undKora, pl. IV, fig. 13; pl. VIII,
(2) Voyez notamment une lampe du musée tig. 38 à 40; pl. IX, fig. 16 à 20; et l'art. Ceres
:
de Saint-Louis, et une autre du musée Alaoui,
trouvée à Sousse Catal. des muséesde l'Algérie
et de la Tunisie, Musée Alaoui, p. 160, n° 115.
dans le Dictionn. des Antiq. gr. et rom. de
Saglio, p. 1044.
(3) E. Babelon, Catalogue des camées de la
Pour d'autres monuments, en particulier les Bibliothèquenationale, p. 144, n° 276.
On remarquera, sur l'anneau ou spire unique du dragon du musée
:
de Saint-Louis, les restes d'un enfant assis c'était évidemment un
Eros qui tenait les rênes de l'attelage et le dirigeait.
;
Marbre blanc. — Hauteur om,44 largeur om,38.
Tète impériale,aisémentreconnaissable
ceints d'une large couronne de laurier
;
Trouvée au même endroit que la précédente.
;
les cheveux sont
le nez est légèrement
mutiléCI).
7. — TÊTE DE JUNON
(1) Comparezles monnaies et statues nom- Romische lkonographie, t. III, p. 205 et suiv.
breuses de Lucius Verus, dans J. Bernoulli.
Pl. IV DE SAINT-LOUIS DE CARTHAGE
21
au milieu du front sont relevés sur les tempes en striesparallèles
et retombent en nattes sur le cou. Le goulot qui
surmonte la tète
affecte la forme d'un large polos (fragmenté),
un peu évasé,qui
paraît autoriser à donner le nom de Junon à
cette tête de femme, de
style médiocre.
PLANCHE V
(Cata-
— Delattre, dans le Cosmos du 27 janvier 1894, p. 277; Musée archéologique
BIBLIOGRAPHIE.
logue), p. 37, n° 58.
— Delattre, Muséearchéologique
BIBLIOGRAPHIE. (Catalogue), p. 3, n° 4.
(1) L. Heuzey, dans la Revue d'assyriologie et d'archéologie orientale, t. II, 1892, p. 155 et pl. V.
4. — TÊTE DE SATYRE
Les traits de cette tête sont réguliers, et sans les cornes qui
émergeaient au-dessus des tempes et dont il reste des amorces bien
caractérisées, on pourrait croire à un portrait. Les cheveux et la
barbe sont traités sommairement en mèches épaisses et striées.
Le nez est légèrement mutilé. Le R. P. Delattre, qui a déjà décrit
cette sculpture originale, nous fait connaître les détailssuivants :
«
Cette tête, dit-il, est une sorte de masque dont le revers est plat
et se prolonge sous forme de cube long de om,13. Il était destiné à
être appliqué contre une surface plane dans laquelle pénétrait la
partie cubique.Une mortaise creusée pour recevoir une clavette
servait à fixer cette pièce de sculpture. Les cornes, qui sont brisées,
mais dont on reconnaît parfaitement la place, devaient être courtes
comme des cornes naissantes. Nous avons peut-être là une image
du Baal cornu, analogue à l'Astarothcarnaïm de la Bible, qui était
honoré au sommet du Djebel Kornîn, la montagne à deux cornes,
qui se dresse d'une façon si pittoresque au fond du golfe, vis-à-vis
de Carthage. »
Il n'y aurait qu'à s'associer pleinement à ces judicieuses remar-
ques du R. P. Delattre, si le Baal cornu, tel que nous le présen-
tent notamment les monnaies de la Cyrénaïque, n'avait pas des
cornes de bélier. Or, il s'agit ici de petites cornes droites, comme
en ont ordinairement les Satyres du cortège de Bacchus.
5. — TÊTE D'HOMME
BIBLIOGRAPHIE. S. Reinach et E. Babelon, dans la Galette archéologique, 1885, p. 138 et pl. 19;
—
— Delattre, Musée archéologique(Catalogue), p. 39, n° 93 a.
(1) Eckhel, Doct. num vet., VI, p. 109. Ilwllor., t. II, pl. XXIX.
(2) Trésor de numismatique et de glyptique, (3) Muller, Numism. del'anc. Afrique, t. II,
Iconogr.romaine, pl. VIII; Bernoulli, Rômische p. 29; p. 59; t. III, p. 129, etc.
Pl. VI DE SAINT-LOUIS DE CARTHAGE 27
PLANCHE VI
(1) Chabouillet, Descript. des Antiquitésdu (3) Sur les portraits d'Octavie, voyez J. Ber-
cabinet de M. Louis Fould, pl. VI.
(2) Longpérier, Notice des bronzes antiques
du Louvre, n° 640 bis; Frœhner, Les Muséesde
;
noulli, Rômische lkonographieJ t. II, p. 116 et
suiv. W. Helbig, dans les Monumenti antichi
dell' AccademiadeiLincei, t. I, fasc. 3, in-4,
France, pl. II. 1891.
Pl. VI DE SAINT-LOUIS DE CARTHAGE 2
;
Marbre gris. — Hauteur om,46 largeur om,3 3.
Trouvée sur la colline de Saint-Louis.
BIBLIOGRAPHIE.
— P. Gauckler, dans les Mémoires de la Société desAntiquaires de France, t. LVI,
p. 136, note 3.
Marbre blanc.
— Hauteur 0m,30;largeur om,29.
Trouvée en même temps que la tête d'Octave(?)
ci-dessus, n° 1.
-
BIBLIOGRAPHIE. Delattre, dans le Bulletin épigr. dela Gaule, 1885,
P-H1-
PLANCHE VII
;
Marbre blanc. — Hauteur Om,22 largeur om, 18.
Trouvée à Carthage.
Les traits sont ceux d'un homme qui a atteint l'âge mûr; barbe
et cheveux courts. Nez mutilé.
BIBLIOGRAPHIE.
— Delattre,Muséearchéologique(Catalogue), p. 13, n° 50.
(1) La nécropole du quartier appelé Douï- dans les Mémoires de la Société des Antiquaires
mès a fourni, même pour l'époque punique, de deFrance, t. LVI, p. 260, 261,340,347).
nombreux masques de terre cuite (Delattre,
visage ne permet de formuler sur l'attribution iconographique de ce
sujet que des conjectures assez vagues.
C'est une tête romaine, du Ier ou du IIe siècle de notre
ère. Les traits du visage ne sont pas sans analogie avec ceux d'An-
tonia, mère de Drusus; mais l'arrangement des cheveux n'a pas de
rapport avec celui qu'on voit sur les monnaies de cette princesse,
et aucune des impératrices romaines ne porte ces larges bandeaux
transversaux et ce chignon de nattes enroulées derrière la tête. Ce
genre de coiffure n'est pourtant pas insolite dans l'antiquité; on le
remarque notamment sur les monnaies de Bérénice II, femme de
Ptolémée IIIEvergète, qui furent frappées en Cyrénaique(l). Les
peintures de vases et les terres cuites grecques nous en offrent
aussi des exemples(2),de sorte qu'il est impossiblederien conclure
de précis, du moment que les parties du visage qui pourraient être
interrogées avec utilité sont détruites. Artistiquement, cette tête est
une œuvre estimable, exécutée avec la facilité et l'habileté de main
qui caractérisent l'art du portrait à l'époqueromaine.
— S. Reinach et E. Babelon, dans la Galette archéol., 1885, p. 134 et pl. 17, fig. 4.
BIBLIOGRAPHIE.
;
Marbre blanc. — Hauteur om,25 largeur om,17.
Trouvée à Carthage.
(1) L. Müller, Numism. de l'ancienne Afri- et rom. de Saglio, fig. 1826, p. 1361.
que, t. I, p. 142, fig. 378 et 380. (3) V. Waille, dans le Bulletinarchéolo-
'.L
(2) Art. Coma dans - -1le Dict.1 des Antiq.
gr- gique du Comité,1891, p. 256 et pl. XVIII.
Pl. VII DE SAINT-LOUIS DE CARTHAGE
3?
conjecturer avec vraisemblance qu'il s'agit, ici, du portrait d'une
femme appartenant à une race indigène de l'Afrique du Nord. Mais
cette œuvre sculpturale ne saurait remonter plus haut que le 11e siècle
de notre ère. Le nez est mutilé.
6.
- TÊTE DE FEMME INCONNUE
;
Marbre blanc. — Hauteur om,26 largeur 0m,20.
Trouvée à Carthage.
de cette sculpture est bien punique, le style nous en paraît tout à fait
romain, et cette alliance de l'art romain avec les types de la mytho-
logie carthaginoise est chose trop fréquente en Afrique pour que nous
hésitions à l'admettre dans le cas présent.
On a dit que notre mystérieusedivinité pouvait représenter
l'Hercule punique. Cela est possible, mais non certain. Car, que
savons-nous de Melqart et des croyances qui se rattachaient à son
culte? Nous sommes ici en présence d'une sorte de trinité qui ne
paraît ressembler à rien de ce que les textes nous font connaître.
On pourrait tout aussi bien, semble-t-il, songer à Neptune qu'à
Hercule. Mais nous ne connaissons même pas le nom phénicien de
la divinité que les Phéniciens ont identifiée à Neptune(l). Ne
pourrait-on pas plutôt songer à Eschmoun, en observant la ressem-
blance frappante des traits de cette statue avec la tête qui est repro-
duite sur notre planche V, fig. 3, et à laquelle nous nous sommes
cru autorisé à donner ce nom? Bref, en dehors de cette tète, les
seuls monuments qui nous paraissent pouvoir être utilement rap-
prochés de notre singulier bas-relief sont, soit le symbole triangu-
laire punique si fréquent sur les monuments carthaginois, soit la
divinité levant les bras qu'on voit sur un assez grand nombre de
stèlesnéo-puniques. Sur plusieurs de ces représentations, ce person-
nage divin a les bras ployés au coude et parallèlement levés de
chaque côté de la tête, attitude qui peut, à tout prendre, donner,
dans certainscas,l'illusion de petits personnages placés sur les
épaules d'un géant(2).
l'utilité d'une mission archéologiquepermanenteà Carthage,
— Cardinal Lavigerie, De
BIBLIOGRAPHIE.
;
p. 13 et pl. II des Pièces justificatives (Alger, 1881, in-80) S. Reinach et E. Babelon,
dans la Galette archéologique, 1885, p. 139 et pl. 19. — Delattre, Musée archéologique,
p. 36, n° 48.
;
et Gruber, sect. III, Th. XXIV, p. 401 ; Phôni-
zier, I, 664, et II, 2, p. 468-470 L. Müller,
Numism. de l'anc.Afrique, II, 55 ; A. Maury,
l
connues, en particulier dans Doublet, Musée
dJAlger,pl.III,fig. et5;pl.IV,fig.4;
LaBlanchère, MuséedJOran, pl. I, fig. 9.
2. — TÊTE DE FEMME
;
Marbre blanc. — Hauteur om,13 largeur Om,13.
Trouvée à Carthage.
Bas-relief. Cette tête vue de profil est d'un bon style; elle est
ceinte d'un diadème; les cheveux, relevés en bandeaux le long des
tempes, sont noués sur la nuque. La coiffure rappelle celle de la
Junon Farnèse au musée de Naples: même bandeau et même arran-
gement du chignon.
3. — TÊTE DE FEMME
;
Marbre blanc. — Hauteur om,23 largeur on,,i9.
Trouvée à Carthage.
des parfums.
5. -
f'
Entre ces deux profils, un petit autel rond sur lequel brûlent
(1) Conze, Reisen in den Inseln, p. 36, Clarac, Musée de sculpture, pl. CXLIX.
note i; Friedlaender, 'De operibus anaglyphis, (2) E. Babelon, Lagravure en pierres ifnes,
p. 27; Maffei, Muséum Veronense, pl. XLVII; p. 123-124 et fig. 95.
Pl. IX DE SAINT-LOUIS DE CARTHAGE 39
teuil, lit un volumen déroulé sur lequel le sculpteur a gravé quelques
traits indistincts destinés à représenter l'écriture.Uneaiguière est
figurée dans le champ. Ce bas-relief de la liseuse peut être rap-
proché avec intérêt d'une scène figurée sur la panse d'un des vases
d'argentdu trésor de Berthouville, conservé au Cabinet des Médailles.
On y voit aussi une femme tenant dans ses mains un volumen
déployé sur lequel on atracé un simulacre d'écriture: elle fait la
lecture à un vieillard. Elle est assise dans la même posture que la
femme du bas-relief funéraire de Carthage.
Sur le vase de Berthouville, Raoul Rochette a cherché à voir
un horoscope et une sorte de représentationmystique de la vie et de
la mort(l);Charles Lenormant a reconnu une scène d'initiation(2).
Quoi qu'il en soit, il ne faut point chercher aussi loin pour expli-
quer les bas-reliefs funéraires du musée de Saint-Louis. Tous les
trois nous représentent la même femme, la défunte, dans des scènes
familières de la vie réelle.
Il est un détail dont nous n'avons pas parlé encore et qui
nous précisel'époque de ces bas-reliefs. La niche intérieure du tom-
beau était construite avec de grandes tuiles sur lesquelles se trouvaient
les estampilles suivantes: Trophimi; Cn. DomitiAgathobuli; Cn.
Domiti Diomedis; L. Bruttidi Augustalis, opus doliare. Ces noms de
briquetiers permettent de fixer la date du tombeau au temps d'Ha-
drien. En effet, Cn. Domitius Agathobulus fut un affranchi de Do-
mitia major,* grand'mère de Marc-Aurèle(3). Le Trophimus dont il
est ici question porte, en l'an 123, sur d'autres briques les noms de
Cn. Domitius Trophimus, ce qui prouve que les briques de Car-
thage où il n'est encore qu'esclave, sont antérieures à 123. Cn.
Domitius Diomedes est de la fin du Ier siècle(4).Enfin L. Bruttidius
- -
BIBLIOGRAPHIE. S. Reinach et E. Babelon, dans la Galette
archéologique, 1885, p. 135, et pl. 18.
Delattre, dans le Cosmos, 24 mars 1888, p. 464; Bulletin de l'Académie d'Hippone,
1897, t.l,
i
n° 20, p. 55 Musée archéologique, p. 10, nOs 19-21
p.32, fig.1.
;- Vigouroux, Manuel biblique,
PLANCHEX
I. - BAS-RELIEF FUNÉRAIRE
2. - TÊTE DE PALLAS
3. — TÊTE DE SERAPIS
4. — BUSTE DE FEMME
Cette femme est coiffée d'un haut calathos; un voile qui lui
couvre la nuque descend sur ses épaules. De la main gauche ramenée
devant la poitrine elle tient un vase. La main droite manque ainsi
que tout le bas du corps à partir des hanches.
;
Le visage est couvert d'un masque de théâtre, la bouche
;
démesurément ouverte des mèches de cheveux retombent sur les
épaules la poitrine est drapée.
6. — STATUETTE
Terre cuite.
— Hauteur ol", io.
Trouvée à Carthage.
PLANCHE XI
(1) Une bandelette de laine indépendante de Cherchel, p. 141 et pl. XV, fig. 3 ; et une
du costume descend des épaules des prêtres statuette en terre cuite du musée Alaoui, Ca-
de Cybèle. Voyez notamment une statue du tal. des musées de l'Algérie et de la Tunisie. Mu-
musée de Cherchel, dans P. Gauckler, Musée sée Alaoui, p. 141, n. 80 et pl. XXXII.
paraît l'allaiter.Terrecuite d'un rouge plus foncé et d'un grain
beaucoup plus fin que les autres statuettes.
6 et 7.
— Face et revers. Torse sans tête ni jambes. Le cos-
tume est identique à celui des statuettes précédentes, avec l'énorme
-
BIBLIOGRAPHIE. Delattre, dans le Cosmos du 12 mars 1892, p. 425-428; Héron de Villefosse,
d'après une communication du P. Delattre, dans le Bulletin archéologique du Comité
1891, p. 157, et pl. XII et XIII; — E. Babelon, Carthage, p. 153.
I. - STATUETTE DE MERCURE
3. — BUSTE D'ACTEUR
l
Terre cuite. — Hauteur om, 1; largeur om,09.
Trouvé à Bir-ez-Zitoun.
(1) de France, t.
Mémoires de la SociétédesAntiquaires LVI, p. 275 et276.
Pl. XII DE SAINT-LOUIS DE CARTHAGE 49
costume paraît, au moins sur les bras, formé de lanières imbriquées,
ce qui permettrait de conjecturer qu'il s'agit d'un gladiateur. Manque
toute la partie inférieure du corps, à partir de la poitrine.
4. — OBJET INDÉTERMINÉ
Fragments de statuettes.
PLANCHE XIII
;
Terre cuite. — Hauteur om,18 largeur om,o82.
Trouvé dans le quartier de Douïmès.
(i) Voyez Ch.-Emile Ruelle, art. Hydrau- et romaines de DAREMBERG et SAGLIO(où notre
lus dans le Dictionnaire des antiquités grecques terre cuite est reproduite, fig. 3919).
Pl. XIII DE SAINT-LOUIS DE CARTHAGE 51
:
Sur la plinthe qui orne la partie antérieure de notre organum, on lit
l'inscription POSSESSORIS, nom du potier qui a fabriqué la sta-
tuette.
Des représentations d'orgues hydrauliques se voient notamment
sur des médaillonscontorniates, sur un grand bronze de l'empereur
byzantin Alexis l'Ange, sur une pierre gravée du Musée britannique,
sur une mosaïque de Nennig et sur quelques autres monuments
qu'on a commentés avec soin et rapprochés du texte de quelques
auteurs, en particulier de passages de Vitruve, de Cassiodore et d'une
épigramme attribuée à l'empereur Julien(1).
3. — JOUEUR DE CITHARE
(1) Cl. Loret,op. cit.; Ch.-Emile Ruelle, La vie antique des Grecs, 4eédit., trad. Tra-
art. Hydraulus déjà cité; cf. Guhl et Koner, winski, p. 300.
4. — JOUEUR DE FLUTE
;
Terre cuite. — Hauteur om,07 largeur ora,o53.
Trouvée dans le cimetière des Officiales. 10,
PLANCHEXIV(1)
LAMPES ROMAINES
2. — Trouvée en 1895 dans la nécropole de Douïmès, au fond d'un puits qui paraît n'avoir pas
été comblé avant le ive siècle de notre ère.
(1) Cette planche et la suivante, où nous ces formes, voir Delattre, Leslampes du musée
avons réuni quelques spécimens d'époque ro- de
maine, choisis dans l'importante collection
réunie au musée de Saint-Louis,n'est destinée
de Saint-Louis
chrétien, avril ,
Carthage, dans la Revue de l'art
1889, p. 147 et suiv., cf. aussi
Gauckler, Catalogue du musée Alaoui (His-
qu'à donner une idée des différentes formes toirede la lampe), p. 146 et suiv., et pl. XXXIV,
de lampes qu'on a trouvées à Carthage. Sur XXXV.
agrafé sur l'épaule droite est soulevé par le vent; la main droite
baissée tient le parazonium. Autour du personnage, on lit cette
inscription en lettres très fines, en relief :
PLVS FECISSES SI PLVS LICERET
— Delattre, dans les Mémoires de la Société des Antiquaires de France, 1895, p. 358;
BIBLIOGRAPHIE.
Mémoires de la Société des Antiquaires de France, t. LVI, p. 358, Revue tunisienne,
1897, p. 342.
4. — Trouvée à Carthage.
(1) Six lampes ornées du même sujet ont comblé avant le IVe siècle de notre ère. De-
été recueillies dans la nécropole de Douïmès, lattre, dans les Mémoires de la Soc. des Anti-
au fond d'un puits qui paraît n'avoir pas été quaires de France, t. LVI, p. 358.
Pl. XIV DE SAINT-LOUIS DE CARTHAGE 55
(1) H. Cohen, Monnaies de l'empire romain, trouvée.à Bulla Regia (Gauckler, Catalogue du
t. I, p. 281 (2e édit.). Comparez les lampes qui MuséeAlaoui, p. 171, n° 222 et pl. XXXVI).
représentent des naumachiesdans l'amphithéâ- Une lampe semblable se voit aussi dans le
tre, notamment une lampe du musée Alaoui musée Lavigerie.
7. — Trouvée à Carthage.
(ob cives servatos), très fréquente sur les monnaies des premiers
empereurs romains..
Cercles concentriques au pourtour.
Même date.
PLANCHE XV
LAMPES
1. — Trouvée à Carthage.
(1) M. P. Gauckler décrit ainsi une lampe de bête (Baal-Moloch ?) », Mémoires de laSo-
de la collection Gandolphe, à Sousse, avec le ciétédesAntiquaires de France, t. LVI, p. 150,
:
même sujet « Tête humaine cornue, à oreilles n°45-
Cercles concentriques au pourtour.
Ier siècle de notre ère.
BIBLIOGRAPHIE.
—
Delattre, dans la Revuearchéologique, 1898 (XXXIII), p. 23 1, fig.29.
«
— Delattre, dans les Mémoires de la Société des Antiquaires de France, t. LVI, p. 290 ;
BIBLIOGRAPHIE.
le même, dans la Revuearchéologique, 1898 (XXXIII), p. 86, fig. 3.
(1) Cf. une lampe du musée Alaoui, trou- tières romains superposés (Delattre, Comptes
vée à Teboursouk, (Gauckler,Catal. du musée rendus de l'Académie d'Hippone, 1897, p. 70,
Alaoui, p. 148, n° il
(2) Depuis h découverte de cette curieuse
n° 355, et Revue archéologique, 1898 (XXXIII),
p. 86), puis, sur l'emplacement d'une nécro-
lampe, le R. P. Delattre en a trouvé plusieurs pole punique (Comptes rendus de l'Académiedes
autres du même genre, d'abord dans des cime- InscriptionsetBelles-Lettres, 1898, p. 627).
Pl. XV DE SAINT-LOUIS DE CARTHAGE 59
ville d'Alexandrie personnifiée (l).
Les cheveux sont nattés et dis-
posés en rayons autour de la tête.
IIe ou Ille siècle de notre ère.
—Delattre, dans
BIBLIOGRAPHIE. la.Revuedel'art chrétien, Avril 1889, p. 152.
(1) Cf. P. Gauckler, Catal. du musée Alaoui, culte de Castor et Pollux en Italie, p. 120, n° 5.
p. 157, n° 82, pl. XXXVI (lampe trouvée à Une statue colossale d'un des Dioscures, au-
Sousse). jourd'hui au musée du Louvre, a été trouvée
(2) Comparez la scène représentée sur une à Carthage.
cylix de Nola, décrite par Maurice Albert, Le
7. — Trouvée à Carthage.
PLANCHE XV bis
Nos ià 9. -
Série de poignées ou queues de lampes présentant
une élégantedécoration de motifsdivers, en relief: feuilles d'acanthe,
fleurs de lis, palmettes, fleurons stylisés, tige à feuilleslancéolées
sur une colonnette entre deux dauphins (fig. 4), tige lotiforme entre
deux cygnes (fig. 6), tête de bélier sur une feuille dentelée disposée
en coquille (fig. 7).
2° ARCHITECTURE
PAR M. H. SALADIN
PLANCHE XVI
;
Calcaire rougeâtre compacte. — Hauteur om,25 largeurom, 17.
Trouvé entre la colline de Saint-Louis et la mer.
2. — CIPPE
;
Pierre calcaire. — Hauteur om,73 largeur 0111,29.
Trouvé à Carthage.
(1) Perrot et Chipiez, Histoire de l'art antique, t. I, fig. 317 et suiv., 345.
4. — PARTIE SUPÉRIEURE D'UNE COLONNE CANNELÉE
5. - CIPPE
(1) Perrot et Chipiez, op. cit., III (Chypre), Architectureantique de laSicile, pl. 77 (ante du
passim; pl. VIII, f. 260,279, 291; Hittorf, pronaos du temple T).
Pl. XVI DE SAINT-LOUIS DE CARTHAGE 6ç
les stries du gorgerin du dorique grec. Plus haut l'échiné du chapiteau
se profile en talon très allongé supportant un large tailloir. Le tout
soutientunchapiteau ionique très méplat mais très orné dont les
volutes, les palmettes, le tailloirorné d'oves sont bien visibles.
Travail de style grec, qui peut dater du ve siècle avant J.-C. Époque
punique secondaire.
;
Pierre. — Hauteur im,c>3 largeur om,42.
Trouvé près des anciens ports.
7. — FRAGMENT D'ANTÉFIXE
PLANCHE XVII
I. - FRAGMENT DE PILIER
2. — CHAPITEAU
;
Pierre calcaire. — Hauteur om,23 largeur om,28.
Trouvé à Carthage.
;
avaient pris le parti, pour la protéger de cette cause de destruction,
de la recouvrir d'enduits et rien ne pouvait être meilleur que le stuc.
C'est à la même raison qu'on doit attribuer l'emploi des enduits
de stuc à Paestum, à Selinonte, à Agrigente(l). Style italo-grec;
Ier siècle avant J.-C.
4. — GARGOUILLE
(1) Voir d'autres fragments stuqués pro- Saladin, Rapport de mission, II, p. 162, fig.
venant également des ruines de Carthage dans 148.
Pl. XVII DE SAINT-LOUIS DE CARTHAGE 69
marbre; elle appartenait à un temple d'ordre dorique très probable- •
ment. Travail de style grec mais d'une exécution médiocre. On com-
parera ce morceau aux fragments analogues qui proviennent des
templés d'Himéra et qui sont au musée de Palerme. Époque puni-
que secondaire.
7. - CHANCEL
Marbre blanc. ;
— Hauteur om,57 largeur am,145.
Trouvé à Sfax.
PLANCHE XVIII
I. - FRAGMENT D'ELOGIUM
BIBLIOGRAPHIE. C.
— I. L., t. VIII, 12538. — On y trouvera les références à des publications
antérieures; — Ibid., t. I, 2e édit., p. 197, n° 23.
— Mowat, dansleBulletinépigraphiquede
BIBLIOGRAPHIE. la Gaule, 1887, p. 189, note 1; C. I.L.,
t.VIII, 12535.
3.-INSCRIPTION HONORIFIQUE
Marbre blanc. — Hauteur om,54; largeur om,54; hauteur des lettres om,o6.
Trouvée sur l'emplacementd'une nécropole punique au nord-est de Bordj-Djedid.
4. — DÉDICACE
r A DIOCLÉTIEN
,
Pierre. -Hauteur001,53;
Trouvée
;
largeurom,53 hauteur des lettres 0.06/0.04.
à la Malga, entre le village et la gare.
— C.
BIBLIOGRAPHIE. I. L., t. VIII, 12522, avec références aux publications antérieures.
5. — BASE DE STATUE
-
des Inscr., 1889, p. 428; Delattre, dans les Mélanges de Rome, 1890, p. 331, n° 45 ;
cf. aussi Recueilde laSociétéde Constantine, 1893 (XXVIII), p. 173, n° 43.
6. — LISTE MILITAIRE
Plaque de marbre blanc. — Hauteur des lettres 0.015.
Trouvée à Damous-el-Karita, dans l'atrium de la basilique.
(1) Cf. G. Boissier, La fin du paganisme, (2) Cosmos, 1894 (n° 470), p. 277.
t. II,p. 317etsuiv. (3) Cod. Theod., XII, 1,- 73
- -
t.
que les mots suivants
i
des traces de minium. Le document contenait une suite de noms,
certainement des noms de soldats, accompagnés chacun de la men-
tion de leur lieu d'origine. De la série il ne reste plus aujourd'hui
:
[Ol]isipone
[uJs
[Em]erita
Ebora
Norba
Emerita
[u]sEmerita
[u]s Emerita
Ebora
Neapoli
[Fan]oFortu(nae)
[Ebor?Ja.
(1) Mélanges de l'Ecole française de Rome, (2) C. 1. L., t. VIII, 12590; Rev. Arch.,
p. 321.
1891, 1898 (XXXIII), p. 340.
Pl. XVIII DE SAINT-LOUIS DE CARTHAGE
77
7. — FRAGMENT D'ÉPITAPHE
Plaque de marbre.
-
Hauteur 0.32; largeur 0.35.
Trouvé au quartier de Dermèche.
Brisée à droite :
Di(i)s Ma[nibus sacrullIJ. Q. Domi[tius]Inventus. mil(es)coh(ortis)
I Urb(anae) c(enturia) B.
DomitiusLiburn[us]heresfe[cit].
-
BIBLIOGRAPHIE. Héron de Villefosse, d'après le P. Delattre, dans
les Comptes rendus de VAcad.
desInscriptions, 1891, p. 25 Delattre, MélangesdeRome, 1892,
; p.255, n° 18.
Marbre et pierre.
Trouvées dans les fouilles de l'amphithéâtre.
;
Plaque de marbre. — Hauteur om,33 largeur 0111,24.
Trouvée dans le second cimetière des Officiales.
— C.
BIBLIOGRAPHIE. I. L., t. VIII, 12880.
— C.
BIBLIOGRAPHIE. I. L., t. VIII, 12883.
Di(i)s Manibus sacrum. Hyprias pius vixit annis XXIII. Hic situs
est. Asiaticus, Alg(usti) lib(ertus), proc(uratol} regionis Assaritanae pio
alumno bene de se merito fecit.
Ç. - «
ÉPITAPHES
Plaque de pierre saouân. — Hauteur 0.22; largeur 0.325 ; hauteur des lettres 0.02.
Trouvée au cimetière des Officiales.
;
L. Atilius L. l(ibertus),Hiero,furnar(ius) Valeria, miiherisl(iberta),
Euterpe, furnaria; vivit. C. Valerius. C. l(ibertus),Dionisius, triari(us) ;
vivit.
AtiliusHiero et Valeria Euterpe étaient boulangers; Valerius
Dionisius porte le titre de triarius. Sa conditionlibertine paraît s'op-
poser à ce qu'on le considère comme un légionnaire, et il serait
préférable de voir aussi en lui quelque homme de métier, si le sens
du titre qu'il porte s'y prêtait.
Le P. Delattre(l)considère, à bon droit, cette inscription comme
une des plus ancienstexteslapidaires latins qui aient été trouvés
à Carthage. La rédactiondel'épitaphe, où l'on ne lit ni la formule
Dis Manibus sacrum, ni l'âge du défunt; la forme carrée et lourde des
caractères; comme aussi la couche profonde où la pierre s'est ren-
contrée sont autant d'indices qui permettent d'attribuer le monu-
ment à la fin de l'époquerépublicaine.
— C.
BIBLIOGRAPHIE. t. VIII, 12892.
I. L.,
2. — ÉPITAPHE VERSIFIÉE
Plaque de marbre. — Hauteur om,37; largeur on,,26.
Trouvée au cimetière des Officiales.
— C.
BIBLIOGRAPHIE. I. L., t. VIII, 13134
3. — EPITAPHE VERSIFIÉE
;
Plaque de marbre. — Hauteur om,24 largeur om,29.
Trouvée au cimetière des Officiales.
BIBLIOGRAPHIE. C.
— I. L., t. VIII, 12792.
4. — ÉPITAPHE VERSIFIÉE
Plaque de marbre. ;
— Hauteur om,22 largeur 0111,26.
Trouvée sur le plateau de l'Odéon.
5. - CADRAN SOLAIRE
-
BIBLIOGRAPHIE.Dela,,tre dans la Revue Tunisienne,
1895, p. 411, avec planche.
Pl. XXI DE SAINT-LOUIS DE CARTHAGE 87
PLANCHE XXI
I. - TABLETTE MAGIQUE
(1) Delattre, Comptes renins de I'Academie les formules magiques qui commencent cer-
des Inscriptions, 1897, p. 318 et suiv. taines lignes, sans substituer aux caractères
(2) Nous avons reproduit le moins impar- cursifs qui en font partie leur lecture en lettres
faitement que nous avons pu, en lettres grasses, courantes d'imprimerie.
NAPNASIN Deus omnipotensadducas
ad domus infernasMaurussurn quem
peperit Felicitas.
NOKTUYKIT Quipossides tractus Ita-
lie et Campanie, qui tractus es per
AcerushÙlJn lacum, perducas ad
domus tartareas intra dies septe(m),
perducas ad domus tartareas Maurus-
sum quem peperit Felicitas intra dies septe(m).
PYTYPAXK Demon quipossidesIspani
Et te ad-
[jur]o quisquis inferne
s per hec sancta nomina necess itatis.
(i) On s'attendrait à trouver ici le mot arripiatis: mais il est impossible de le lire.
Pl. XXI DE SAINT-LOUIS DE CARTHAGE 89
2. — TABLETTE MAGIQUE
;
Plomb. — Hauteurom,12 largeurom,o85.
Trouvée dans l'amphithéâtre.
I. - TABLETTE MAGIQUE
Plomb. - ;
Hauteur 0.17 largeur 0.125.
Trouvée dans l'amphithéâtre.
nec
pallidumregentem Maurussum quem pe[perit Felicitas
.quiescat filia.Maurussus quem peperit Felicitaspatiatur J.
Maurussus quem peperit Felicitas. possit, perversus sit,
perperversus
sit Maurussus quem [peperit Felicitas .pos
Jsit super ursum mittere
non.
lass[eJt(ur)
omninononpossit; manus illi.
obligetur, non possit currere;
[am]mam et ispiritum deponat in
omnemvapulet,
numeretur. defigatur, traatur ?, exiat Maurus[sus
Feli-
quem peperit
cit]as. patiaturcorona.deprimite,
[mite Maurussum quem]peperit Felicitasut
peperit] Felicitas. possit.
eum.
defigite, perfigite, conSll
[quem
2. —TABLETTE MAGIQUE
l
Plomb. — Hauteur o. 1; largeur
Trouvée dans l'amphithéâtre.
o.15.
-
BIBLIOGRAPHIE. Delattre, dans le Bull. arch. du Comité, 1894,
p. 100, n° 24 et pl. IV.
Pl. XXIII DE SAINT-LOUIS DE CARTHAGE 93
L'autre :
Pythodoros. Mois Karneios.
'E-rclIIa/jeravia,. lIava|i.ou. Sous la magistrature de Pau-
sanias. Mois Panamos.
Pausanias et Pythodoros sont les magistrats éponymes de
Rhodes de l'année où ces am phores ont été fa briquées. Elles
étaient, suivant toute vraisemblance, destinées à contenir du vin
expédié à Carthage.Desdébris d'amphores de cette sorte ont été
rencontrés en Grèce, en Italie et en Sicile(l). Quelques-uns portent
précisément ces estam pilles(2). Il n'est pas téméraire de leur assi-
gner comme date l'époque de la prospérité de Rhodes (11e siècle
avant J.-C.) et, puisqu'elles ont été trouvées à Carthage, la période
immédiatement antérieure à la destruction de cette ville par les
Romains (146 avant J.-C.)
— Delattre, Bulletinde
BIBLIOGRAPHIE. l'Acad. d'Hippone, 1881 (XVII), p. 80, nos i et 3.
(1) Dumont, Insc. céramiques de la Grèce, (2) Dumont, op. cit., p. 107, n° 227,
p. 175 et suiv. ; Insc. graec. insiil., p. 175 et ;
p. 108, d'après Stoddart, 5492 b, 7 add.
suiv. Insc. graec. insul., 1179, 14, 1185.
4. — ESTAMPILLE SUR BRIQUE
Diamètre om,10.
Trouvée au cimetière des Officiales.
5. - ID.
Diamètre Om,10.
Trouvée dans le jardin de Si-Zarouk.
6. — ID.
Diamètre 0m,i02.
Trouvée à Carthage.
7. — ID.
Diamètre 0m,095.
Trouvée à Damous-Karita.
MARQUES CÉRAMIQUES
Planche XXIV
1 C. Voluseni I5Crispini
2 Ate(ii) Euod(i) 16 Cn. Ate(ii)
3 Cn. Ate(ii)Pl(o.) 17 C. P. P.
4 L. Rasin(ii) Pis(ani) 18 Opta(ti)
5 Sex. M. F. 19 S. M. T.
6 Zoili 20 Ras(inii)
7 A. Titi(i) Figuli 21 C. Marius
8 Euhodi 22 Cn. A. A.
9 Avilli(i) P. 23 Anti
10 Cornel(ii) 24 Attici
11 M. Por(cii) L. 25 Caca(lo)Anca(rii)
12 S. M. F. 26 Gra(ti)?
13 Q. Sert(orii) 27 Cryse(ros) Tllran(ii)
14 Atei(i) 28 Cresti
PI. XXIV et XXV DE SAINT-LOUIS DE CARTHAGE 97
Planche XXV
1 .ostra? 1 jPila.
Munati(i)
2 P. He(rtorii) 16
3 Rasin(ii) 17 R. Talasi
4 Rufio 18 Urba(ni)
5Vettien(i)Fausti 19 Zoili
6 Zoili 20 Chrest(i)
7L. Ge(l)li(i) 21 L.Ge(l)li(i)
8 C. Sent(ii) 22 Comuni(s)Anchari
9 P. Her(torii) 23Jucu(ndi)
10 R cFo. ? 24 L. Avilli(i) Surae
11 S. M. F. 25 L.
R(asinii) P(isani) ou L. R(ast.) P(re.)
12 Vibien(i) 26 Mu.
13 Palme. 27 Januari(i)
14 P. Corn(elii) 28 L. Anni(i)
— PI. XXIV.
BIBLIOGRAPHIE.
I Bull. dHippone) 1884 (XX), p.18, n° 21.
3 Colline de Junon, Ibid.) 1888 (XXIV), p. 28, n° 100.
4 Ibid.) 1885 (XXI), p. 43, n° 39. Cf. C. I. L.) t. XV, 5496.
5 Ibid., 1888 (XXIV), p. 16, n° 77.
6 Revue tunisienne, 1897, p. 434, n° 46.
7 Colline de Saint-Louis, au pied du grand mur; au revers, une ancre tracée
à la pointe aprescuisson, Rev. tunisienne, 1897, p. 433, n° 33.
- 8 Ibid., 1897, p. 437, n° 91.
9 Ibid., n° 107.
10 La Marsa, Bull. dHippone) 1884 (XX), p. 18, n° 23.
II Amphithéâtre, Rev. tunis., 1897, p. 434, n° 45.
12 Bull. d'Hippone, p. 215, n° 61.
13 Revue tunisienne, 1897, p. 441, n° 123. Cf. C. I. L., t. XV, 5576.
14 Colline de Saint-Louis, Melanges de Rome, 1891, p. 76, n° 93.
15 Bull. dHippone, 1884 (XX), p. 29, n° 27.
16 Colline de Junon, Bull. dHippone) 1888 (XXIV), p. 28, n° lOr.
17 Ibid., 1885 (XXI), p. 43, n° 41.
18 Ibid., 1881 (XVII), p. 77, n° 1.
19 Amphithéâtre, Rev. tunis., 1897, p. 434, n° 46.
20 Bull. d'Hippone, 1888 (XXIV), p. 21.
21 La Marsa, Ibid., 1885 (XXI), p. 43, n° 38.
22 Amphithéâtre, Rev. tunis., 1897, p. 432, n° 27.
23 Bull. d'Hippone, 1888 (XXIV), p. 16, n° 78.
24 Bir-el-Djebbana,Rev. tunis., 1897, p. 438, n° 100.
25 Bull. d'Hippone 1888 (XXIV), p. 17, n° 82. Cf. C. I. L., t. XV, 4960.
26 Mélanges de Rome, 1891, p. 72, n° 77.
27 Ibid., p. 75, n° 88.
28 Amphithéâtre, Rev. tunis., 1897, p. 433, n° 31.
PI. XXV.
I Mel.deI'EcoledeRome, 1891, p. 74, n° 87.
2 Amphithéâtre, Rev. tunis.,1897; p. 432, n° 4. Cf. C. I. L., t. XV, 5256.
3 Bir-el-Djebbana, ibid., n° 61.
4 Amphitheatre, Bir-el-Djebbana,Rev.arch., 1887 (XII), p. 171, n° 7a; Bull.
d'Hippone, 1888 (XXIV), p. 29, n° 103 ; Rev. tunis., 1897, p. 434, n° 43.
5 Bir-el-Djebbana, Rev. tunis., 1897, p. 432, n° 22; p. 436, n° 74.
6 Amphithéâtre, ibid., p. 432, n°23.
7 Bull. d'Hippone) 1885 (XXI), p. 44, n° 44.
8 Amphithéâtre, Rev. tunis., 1897, p. 433, n° 28.
9 Bir-el-Djebbana,ibid., p. 435, n° 49.
II Ibid., 1897, p. 432, n° 18.
12 Bir-el-Djebbana, Rev. arch., 1887 (XII), p. 171, 8b; Bull. d'Hippone,
1885 (XXI), p. 44, n° 47, cf. XVII p. 78.
13 Bull. d'Hippone, 1888 (XXIV), p. 17, n° 81.
14 Rev. tunis., 1897, p.435, n° 47; Bull. d'Hippone, 1884 (XX), p. 7, n° 26.
15 Bull. d'Hippone, 1881 (XVII), p. 77, n° 3.
16 Ibid., 1888 (XXIV), p. 17, n° 89.
17 Amphitheâtre, Rev. tunis., 1897, P- 434, n° 40; Bull. d'Hippone, 1888
(XXIV), p. 18, n° 90.
18 Bull. d'Hippone, 1885 (XXI), p. 216, n° 64.
19 Ibid., 1885 (XVII), p. 78, n° 7.
20 Provient de Sousse.
21 Bull. d'Hippone, 1882 (XVIII), p. 49, n° 20.
22 Ibid., 1885 (XXI), p. 215, n°60.
23 Ibid., 1881 (XVII), p. 79, n° 10.
24 Bir-el-Djebbana, Rcv. tunis., 1897, p. 436, n° 85.
25 Colline de Saint-Louis. Cf. C. I. L., t. XV, 5486.
26 Bull. d'Hippone 1885 (XXI), p. 215, n° 58.
27 Revuetunisienne, 1897, p. 437, n° 96.
28 Bull. d'Hippone, 1888 (XXIV), p. 16, n° 79.
Toutes ces références se rapportent à des articles du P. Delattre.
PL XXVI DE SAINT-LOUIS DE CARTHAGE 99
PLANCHE XXVI
#
1 Probi, en lettres retournées.
2 Primus
3 V ictorianus
4 Censurinus
5 Restutus
6 Eln[ili]anu[s]
7 Primige]n(ius)duo(rum) [Domiti]or(um)ser(vus)f(ecit)
— I inédite.
BIBLIOGRAPHIE.
2 Mélangesde Rome, 1891, p. 77, n° 103.
3 Ibid., p. 56, n° 10, Bull. d'Hippone, 1884 (XX), p. 13, n° 24.
4 Bull. d'Hippone, 1882 (XVIII), p. 20, 1885 (XXI), p. 49, n° 57.
5 Ibid., 1885 (XXI), p. 49, n° 57; Mélanges de Rome, 1891, p. 56, n° Ir.
6 Bull. d'Hippone,1881 (XVII), p. 86, n° 3 ; 1885 (XXI), p. 46.
7 Revue Tunisienne, 1894, p. 479, n° 2. Cf. C. I. L., t. XV, 1000.
PLANCHEXXVII.
t.
(1) C. I. L., X,8051, 21. M. Dessaufait trésor de Delphes (Delattre, Rev. de l'art chré-
de ce personnage le Loisios qui, vers le milieu tien, 1889, p. 149).
du ne siècle avant notre ère, fitun emprunt au
Pl. XXVII. DE SAINT-LOUIS DE CARTHAGE IOI
8 et 9 inédites.
10 Revuetunisicnne, 1894, p. 488, n° 31.
II Ibid., 1897, p. 339, n° 14.
12 Bull. d'Hippone, 1882 (XVIII), p. 51; Mel. de Rome, 1891, p. 65,
n° 45 ; Revue de tart chretien, 1889, p. 149.
TABLE DES PLANCHES
?
DE LA DEUXIÈME SÉRIE
ARCHÉOLOGIE FIGURÉE
I. Victoire tenant un trophée d'armes. Pages
5
II. Victoire portant une corne d'abondance. 9
III. Victoire portant une corne d'abondance.
femme
ête de Juno
V'T
Tête de
Caelestis? 12
13
Caelestis.
Diane
Tête de Juno
Juno
Buste de 1 14
15
Cérès
femme
Torse de 16
IV.
victoire
Statue de
Statue colossale de la
17
Serpent
Tête de
inconnue.
17
18
Verus
Tête de femme
^TêtedeJunon
19
jeune
20
Tête de Lucius
barbu
20
20
Torse de Bacchus
24
V.
Satyre.24
22
Tête
Satyre
Tête d'Hercule
d'Eschmoun?.
Tète de
Tête
d'Auguste.25
Tête d'homme.
22
23
VI.
Tête
Tête d'Octave 25
27
? d'Octavie
inconnue.
Id.
VI. Tête 28
Marcellus
Tête de femme 28
Id. Têted'AntoninlePieux
Tête de 29
inconnue
3131
Id.
29
d'inconnue31
Tête de femme
Id-
inconnue 30
33
VII. Tête
Id
Tête d'
VIII.femme.P.
Tète de
Eschmoun
32
34
36
36
d'inconnue.
Bacchant?
pis.
Tête de 36
Buste
funéraires.
Pallas.
37
1X. Bas-reliefs 38
X. 42
Tête de
TêtedeSera
Statuette.
Buste de femme.grotesque.
42
42
43
XI.
femme.
Buste de personnage
Tête de
Déesses mères.IsisetHorus
Mercure.
43
44
cithare.
45
XII.
d'acteur.
Statuette de
cuite
Ornement
Femme jouant de la
Buste
48
48
48
XIII. d'orgue.
cithare.
flûte 1
^2
Têtes en terre
Joueur
Joueur de
49
49
50
trigonum.
Joueur de
Femme jouant du 52
XIII.
XIV.Lam
xv.
XV bis.
XVI.
id
Cippe
Stèle.
Cippe.
pes.
Joueur de flûte
Femme jouant de la
Poignées ou queues de
^2
cithare.53
lampes.
ARCHITECTURE
Fragment de support de siège.
Partie supérieure d'une colonne cannelée.
52
57
61
62
63
63
tombe.
64
64
d'antéfixe.
Cippe en forme de
cippe.
pilier.
65
Fragment 65
XVII.
Chapiteau
Partie supérieure d'un
Fragment de
corniche.
Gargouille.
66
67
67
siège.
Fragment de 68
base.
Chancel.
Fragment de pied de
Colonne, chapiteau et
68
69
69
70
EPIGRAPHIE
XVIII. Fragment d'elogium.
----- 72
honorifique.
Fragment d'inscriptionhistorique.
statue.
73
DédicaceàDioclétien.
Inscription 73
Base de
Liste militaire. 74
75
75
XIX.Fragment d'épitaphe.
Id
77
d'amphithéâtre.
Trajan.
Inscriptions sur gradins 78
Id.
Épitaphe d'un affranchi de
d'Antonin. 79
d.
XIX. Épitaphe d'un affranchi
impérial
boulangers
Épitaphe d'un affranchi
79
80
id.
Epitaphes de
impérial
épitaphe
Epitaphe d'un esclave
80
versifiée
Id
81
XX. Tombe avec 82
89
Id.
Epigraphe 82
solaire
XXII.
magique 37
Cadran
XXI. Tablette
83
84
85
89
XXII. 1
90
amphore.
XXIII. Inscription peinte sur
91
briques.
Estampillesd'amphore
Estampille sur
céramiques.
XXIV et XXV. Marques
92
93
94
briques
XXVI. Estampilles sur
diverses.
XXVII. Estampilles sur poteries
96
99
100
CHARTRES. - IMPRIMERIE DURAND, RUE FULBERT
DEUXIÈMESÉRIE PL. 1
MUSÉE DE CARTHAGE
DEUXIÈMESÉRIE PL. II
MUSÉE DE CARTHAGE
III
PL.
CARTHAGE
DE
MUSÉE
SÉRIE
DEUXIÈME
DEUXIÈMESÉRIE PL.IV
MUSÉE DE CARTHAGE
V
PL.
CARTHAGE
DE
MUSÉE
SÉRIE
DEUXIÈME
VI
PL.
CARTHAGE
DE
MUSEE
SÉRIE
DEUXIÈME
VII
PL.
CARTHAGE
DE
MUSÉE
SÉRIE
DEUXIÈME
DEUXIÈME
SÉRIE
MUSÉE
DE
CARTHAGE
PL.
VIII
IX
PL.
CARTHAGE
DE
MUSÉE
SÉRIE
DEUXIÈME
X
PL.
CARTHAGE
DE
MUSÉE
SÉRIE
DEUXIÈME
XI
PL.
CARTHAGE
DE
MUSÉE
SÉRIE
DEUXIÈME
PL. XII
DEUXIÈMESÉRIE
MUSÉE DE CARTHAGE
XIII
PL.
CARTHAGE
DE
MUSÉE
SÉRIE
DEUXIÈME
XIV
PL.
CARTHAGE
DE
MUSEE
SÉRIE
DEUXIÈME
DEUXIÈME
SERIE
MUSÉE
DE
CARTHAGE
PL.
XV
DEUXIÈMESÉRIE PL. XV bis.
MUSÉE DE CARTHAGE
PL.XVI
DEUXIÈMESÉRIE
MUSÉE DE CARTHAGE
DEUXIÈMESÉRIE PL. XVII
MUSÉE DE CARTHAGE
PL. XVIII
DEUXIÈMESÉRIE
MUSÉE DE CARTHAGE
DEUXIÈMESÉRIE PL. XIX
MUSÉE DE CARTHAGE
DEUXIÈMESÉRIE PL. XX
MUSÉE DE CARTHAGE
XXI
PL.
CARTHAGE
DE
MUSÉE
SÉRIE
DEUXIÈME
< PL. XXII
DEUXIÈMESÉRIE
MUSÉE DE CARTHAGE
PL. XXIII
DEUXIÈMESÉRIE
MUSÉE DE CARTHAGE
DEUXIÈMESÉRIE PL. XXIV
MUSÉE DE CARTHAGE
DEUXIÈMESÉRIE
PL.XXV
MUSÉE DE CARTHAGE
DEUXIÈMESÉRIE
PL.XXVI
MUSÉE DE CARTHAGE
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