TP N°2 

: Maniabilité du béton

1-Introduction :
Avant d'être un matériau présentant les qualités mécaniques
d'un solide, le béton a été mis en placedans des coffrages. Cette
opération doit pouvoir se faire avec le maximum de facilité.

D'abord, pour raccourcir le temps de travail nécessaire pour la

mise en place; ensuite pour éviter dedécouvrir, au moment du
décoffrage, des désordres difficilement réparables. Ces désordres
sont laconséquence d'une faible Maniabilité du béton. On dit d'un
béton est d'autant plus maniable (ououvrable) qu'il est d'autant
plus aisé de mettre en oeuvre dans les coffrages.

Le problème est de quantifier cette maniabilité (ououvrabilité).

C'est le but des essais de consistance qui classent les bétons suivant
la fluidité croissante : ’’ Ferme, plastique, très plastique ou fluide’’

Ces essais sont très nombreux, il en existe plus de cent types

dans le monde. Les plus connus sont l’essai au cône d'Abrams
(slump-test ), l'essai Vébé, l'essai d'étalement ( flow-test ) et l'essai
maniabilité.

La consistance est donc le résultat de la mesure par de tels

appareils. On dit consistance au cône d'Abrams, au maniabilité, etc.
…

La mesure de la consistance permet donc d'apprécier la facilité

de mise en place du béton, d'affiner la composition en recherchant
la maniabilité maximale et parfois d'évaluer l'efficacité de certains
adjuvants.

La maniabilité des bétons dépend surtout :

- de la quantité d'eau

- de la nature et de la provenance des granulats

- de l'utilisation ou non des adjuvants

L'essai d'affaissement au cône d'Abrams est le plus utilisé car il

est très simple. Il est utilisable tant que la dimension maximale des
granulats ne dépasse pas 40 mm .

2-BUT DU TP :
Déterminer la résistance du mélange de béton en précisant
l'étendue de son affaissement après l'avoir façonné sous forme de cône
, soit sur le chantier, soit en usine, pour s'assurer des proportions du
mélange de béton, car toute modification de celui-ci affecte la valeur
d’affaissement.

3-PRINCIPE D’Essai :

Il s'agit de constater l'affaissement d'un cône de béton sous

l'effet de son propre poids. Plus cet affaissement sera grand et plus le
béton sera réputé fluide.

4-MATERIEL UTILISE :

Cône d’Abrams Table a chocs Malaxeur Les moules

5-Mode opération :
Il sera recommandé de faire une étude comparative pour compositions
différentes :

*Composition béton sec

*Composition béton mou

1* Nous pesons 5,3 kg de sable

2* Nous pesons 5.6 kg de gravier

3* Nous pesons 3.7 kg de gravillons

4* Nous pesons 4.6 kg de Ciment

5* Ajouter 2,64 litres d’eau

6* Nous plaçons des échantillons dans malaxeur 

7* Huiler légèrement le moule et humecter la plaque de base 

8*On remplit le moule en trois couches dont la hauteur de chacune est égale
à environ un tiers de la hauteur du moule, à condition que chaque couche soit
compactée par la barre de compactage 25 fois répartie en spirale.
9* Après avoir terminé la couche supérieure du moule, sa surface
est nivelée avec le bord du moule, puis le moule est soulevé, après
l’avoir rempli directement, dan le sens vertical, lentement et avec
précaution.

10* La quantité d’affaissement est mesurée immédiatment après la

levée du moule, et c’est la différence entre la hauteur du moule et
la hauteur du centre de l’échantillon de béton.

6-Résultat :

Classe de consistance Affaissement en mm

Ferme 10-40

Plastique 50-90

Très Plastique 100-150

Fluide 160-210

Très fluide >220

Affaissement(cm) Consistance Désignation

<4 Ferme F

5à9 Plastique P

10 à 15 Très plastique TP

>16 Fluide FL