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I. Le Contrôle de Gestion
1. Définition et finalités du contrôle de gestion
2. Mission et Rôle du Contrôle de Gestion
3. Phases et Modes Opératoire du Contrôle
3. Phases et Modes Opératoire du Contrôle
4 - Les objectifs du contrôle de gestion
5. Les Formes de Contrôle
6. Implantation du contrôle de gestion dans l’entreprise
7. Processus de Contrôle de Gestion
8. L’organisation du contrôle de gestion et du contrôleur de gestion
9- Principaux outils du contrôle de gestion
4. Intérêt de la consolidation:
5- Enjeux de la consolidation
6. Périmètre de consolidation
7. Critères de sélection des méthodes
8. Méthodologie de la consolidation
9. Les techniques de consolidation
Conclusion
1
Références bibliographiques
INTRODUCTION
Le contrôle de gestion tel que les ouvrages le définissent actuellement semble de plus
en plus s'éloigner de son rôle antérieur de support du service comptable. Relayé
jusqu'alors à effectuer le reporting financier et à trouver les clés de répartition
analytiques, son rôle évolue considérablement.
Son rôle actuel est de plus en plus basé sur une notion de qualité et de benchmarking.
Ainsi, au sein de la réorganisation générale des firmes et de leurs niveaux de
délégation, apparaissent de nouveaux managers qui n'étaient jusqu'alors reliés qu'aux
fonctions de support ; c'est à dire en dehors des lignes hiérarchiques, dans la
technostructure. Au milieu de cette réorganisation, apparaissent de nouveaux types de
délégation directement liés au besoin de compréhension et de maîtrise des activités
déléguées.
1
I. Le Contrôle de Gestion
L’évolution des comportements et des besoins des entreprises, après la seconde guerre
mondiale a donné une dimension supplémentaire au contrôle: celle de conseil et suivi
des performances.
Le CG et l’école classique:
C’est une mesure quantitative des écarts entre réalisations et prévisions pour
sanctionner les exécutants.
b) Définitions
• La définition du PCG:
1
• La définition de R.N.ANTHONY :
« Le contrôle de gestion est un processus par lequel les dirigeants s’assurent que les
ressources sont obtenues et utilisées avec efficacité et efficience pour réaliser les
objectifs de l’organisation. » Ce processus de décision est un processus
d’accompagnement et de déploiement de la stratégie
Le contrôle de gestion est une forme de contrôle organisationnel. C’est une forme de
contrôle adaptée aux structures d’une certaine dimension qui veulent s’adapter à leur
environnement. Le contrôle de gestion n’est pas un contrôle de l’activité. Du fait que
l’on se trouve dans des contextes d’évolution rapide, il est pratiquement impossible de
faire un contrôle direct des activités, c’est pourquoi le contrôle de gestion ne contrôle
que les résultats de l’activité.
Avantages Inconvénients
1
- Contribue à l’amélioration de la
qualification des gestionnaires.
Contrôler la gestion c’est fixer des objectifs et fixer la manière dont vont agir les gens
(procédures).
Le contrôle d’une organisation suppose que soit défini au préalable un objectif à partir
de l’analyse des environnements interne et externe en fonction d ses buts propres.
- une logique d’auto apprentissage qui permet d’acquérir une expérience de la réalité
quotidienne et va pousser les responsables à reconsidérer l’état désiré (environnement
incertain).
Notons cependant que quelle que soit la logique dans lequel il est mis en ouvre, le
contrôle se fait suivant trois (3) phases, que sont :
1
- la formalisation ;
- le pilotage ;
- la post évaluation.
- Finalisation :
- Pilotage :
les politiques, c'est-à-dire les lignes de conduite à tenir dans une situation
donnée ;
- Post évaluation :
Ces cinq (5) modes opératoires du contrôle sont tous employés dans toutes les
entreprises, mais pas de la même façon, ni avec la même fréquence. C’est pourquoi on
s’est demandé si le contrôle ne pourrait pas se décomposer en plusieurs sous
ensembles.
1
4.1 Formaliser et diffuser les orientations de la direction générale
Contribution pour formaliser les grandes priorités puis de les décliner dans des
objectifs quantifiables décentralisés avec ultérieurement appréciation des performances
et mesure des écarts.
1
5.1. Le Contrôle Opérationnel ou d’Exécution
Il est formé des processus et des systèmes conçus pour garantir aux responsables que
les actions relevant de leur autorité sont et ont été mise en œuvre conformément aux
finalités confiées, tout en dispensant ces responsables de piloter directement ces
actions.
Il est formé d’un ensemble de processus et de systèmes qui permettent aux dirigeants
d’avoir l’assurance que les choix stratégiques et les actions courantes seront, sont et
ont été cohérent, notamment grâce au contrôle d’exécution.
En effet contrôler c’est modeler les perceptions des acteurs et des décideurs de sorte
que la finalité soit atteinte grâce au contrôle, mais aussi de sorte qu’elle soit ajustée si
nécessaire, en raison des constats faits dans l’action. Il doit permettre si besoin est
l’émergence de stratégie construite à partir des observations faites dans l’action de la
routine.
- Les facteurs critiques lui permettant dans ces domaines d’atteindre ses objectifs,
d’être résistantes aux actions de son environnement hostile. Le contrôle stratégique est
formé de processus et de systèmes qui permettent à la direction d’arrêter et d’ajuster le
choix des missions et métiers, domaines d’activité et facteurs clés de succès. Il
s’appuie sur le contrôle de gestion qui peut lui fournir matière à vigilance. Au total on
constate que les trois (3) processus de contrôle qui sont hiérarchisés font appel à des
1
systèmes d’information, des processus de planification et des outils d’aide à la
décision. C’est pourquoi il est important que nous situions la place du contrôle de
gestion dans l’entreprise.
Une fois le choix fait, pour mettre en œuvre la stratégie retenue il faut adapter une
structuration des responsabilités opérationnelles et il faut mettre en valeur le potentiel
humain disponible.
1
7. Processus de Contrôle de Gestion
Planification
Programme d’Action Pluriannuel
Budgétisation
Définitions des Plans d’Action Annuels
Action Exécution
n
Mesure des Résultats Partiels
Décisions Correctives
1
a). Planification
Le point de départ du processus est une planification au cours de laquelle on définit les
objectifs à long terme, puis on les traduit en actes opérationnels à travers les politiques
de commercialisation, d’investissement, de gestion des ressources humaines (GRH) et
de gestion financière.
- financement (plan).
b). Budgétisation
- Commerciale ;
- Production, achat ;
- Humaine ;
- Financière, investissement.
1
- En modifiant l’exécution et les plans d’action.
- le système budgétaire.
D’entre tous ces éléments, le système budgétaire est celui qui occupe la place
prépondérante, mais on se gardera d’identifier un système de contrôle de gestion au
système budgétaire. En effet, le système de contrôle de gestion correspond d’une part
à toute la logistique technique et d’autre part à l’organisation administrative qui permet
1
au processus de se dérouler dans les meilleures conditions possibles d’information et
de rapidité.
De la taille de l’organisation,
1
Parmi les missions de ce contrôle de gestion, on peut citer :
Le contrôleur de gestion ne peut pas être considéré comme décideur/ responsable des
actions opérationnelles hors son domaine de compétence.
1
9.2. Gestion Budgétaire Gestion budgétaire
1
II- La consolidation: Préliminaires
1. La notion de groupe
Si une société est dotée d’une autonomie juridique et économique propre, il est
toutefois rare que cette autonomie lui apporte les éléments nécessaires à son
déploiement. Une diversification de compétences, de produits, une expansion
géographique conduisent la plupart du temps la société à chercher des alliances avec
d’autres sociétés. Pratiquement, on constate qu’une alliance revêt des formes de plus
en plus précises et plus au moins étroites, allant de la simple représentation
commerciale à la prise de contrôle d’une société sur une autre dans le but d’influencer
de façon décisive la gestion journalière de ladite société contrôlée. Parmi les alliances
les plus classiquement rencontrées dans le paysage économique, nous pouvons citer,
dans un ordre croissant de dépendance :
1
➢ La liaison statutaire ou contractuelle assure quant à elle, et indépendamment de tout
investissement financier, le contrôle d’une société par une autre, par le biais cette fois
d’un droit de vote reconnu comme majoritaire à l’Assemblée Générale ;
➢La liaison financière, enfin, plus classique, se caractérise par une prise de
participation d’une société dans le capital d’une autre société.
Dès l’instant où l’une de ces liaisons existe de façon durable entre deux ou plusieurs
sociétés, il est convenu de considérer ces dernières comme faisant partie d’un même
groupe.
2. Le concept de la consolidation
La consolidation consiste à établir les états financiers d'un groupe de sociétés, pour
publication mais aussi pour ses besoins internes. Elle agrège pour cela les
comptabilités de chacune des sociétés qui composent ce groupe et opère des
retraitements afin de faire comme s'il ne s'agissait que d'une entité unique. Les états
financiers consolidés (ou "comptes" consolidés), dont le bilan consolidé et le compte
de résultat consolidé, sont établis, comme s’il s’agissait d’une seule et même
entreprise. Sous certaines conditions, l’établissement des comptes consolidés est
obligatoire.
Consolider, c’est…
Présenter les comptes du groupe comme une seule entité économique ;
Intégrer les données économiques et financières pour permettre une meilleure
analyse et prise de décision ;
Substituer la participation détenue par la maison mère par les éléments
économiques et financiers qu’elle représente.
1
3. Les objectifs et la logique de la consolidation
• Soit seuls les comptes annuels de la société-mère sont retenus comme meilleur image
du groupe ;
• Soit les comptes annuels de toutes les sociétés sont repris. La première approche
présente trois inconvénients majeurs :
• Elle suppose d’abord que les valeurs comptables des participations financières
reflètent fidèlement la valeur de chaque société détenue, ce qui n’est généralement pas
le cas. Une telle société voit ses capitaux propres évoluer au rythme des résultats
générés à l’issue de chaque exercice alors que les participations n’enregistrent pas
nécessairement cette évolution ;
• Elle suppose ensuite que les résultats de chaque société apparaissent dans les produits
financiers de la société-mère, sous forme de dividendes perçus. Il est clair que dans la
majorité des cas, le dividende distribué par une société ne reflète pas que partiellement
le résultat qu’elle a généré au cours de l’exercice précédent ;
1
• Elle masque enfin toute vision sur des sociétés détenues indirectement par la société-
mère, puisque celles-ci n’apparaissent tout simplement pas dans ses comptes, ni en
termes de participations, ni en termes de dividendes perçus.
• Des doubles emplois inévitables apparaissent, dès lors d’un simple cumul, entre des
créances que le groupe détient sur lui-même, entre ses achats qu’il a conclus avec lui-
même…et viennent gonfler artificiellement son total du bilan, ou ses charges et
produits ;
• En plus, il apparait anormal que les comptes d’une société non contrôlée par la
société-mère soient traités sur le même pied d’égalité que ceux d’une société contrôlée
majoritairement. Des deux approches envisagées, aucune ne donne satisfaction.
Comment dès lors associer à un groupe de sociétés une image économique
significative, homogène et cohérente, comme si le groupe devait être considéré lui-
même comme une société unique ne traitant qu’avec le monde extérieur ? C’est pour
combler ces carences que le monde financier a développé la consolidation des comptes
annuels.
4. Intérêt de la consolidation:
1
Indépendamment de l’obligation légale d’établissement des comptes consolidés, on
voit l’intérêt pour les actionnaires ou les dirigeants d’un groupe d’établir de tels
comptes, en termes de vision d’ensemble de leur patrimoine. Ceci explique que la
consolidation des comptes soit devenue un véritable instrument de gestion et d’analyse
des groupes.
Comptes établis à l’initiative de la société mère regroupant les comptes de toutes les
sociétés faisant parties du périmètre de consolidation.
Établir les comptes consolidés d’un groupe consiste à présenter son patrimoine,
sa situation financière et les résultats de l’ensemble des entités le constituant
comme s’il s’agissait de ceux d’une seule et même entreprise. Ils
comportent:
Le bilan consolidé.
Le C.P.C consolidé.
L’ETIC consolidé.
Cette réalisation demande une technicité mais notons d’ores et déjà que cet objectif est
atteint si :
5- Enjeux de la consolidation
Dans les comptes individuels d’une société susceptible d’établir des comptes
consolidés, la valeur des titres inscrite au bilan est le seul élément d’information dont
1
on dispose sur une participation détenue. Cette valeur reflète généralement le coût
d’acquisition des titres.
L’objectif des comptes consolidés est de fournir au lecteur externe une vision plus
économique de l’activité, du patrimoine et du résultat d’un ensemble d’entités
détenues par une entreprise consolidante. Les comptes consolidés s’affranchissent des
règles fiscales et juridiques de séparation des patrimoines sur lesquelles reposent les
comptes individuels pour mettre en avant une vision purement économique. Pour cela
ils reposent sur le principe de prééminence de la réalité économique sur la forme
juridique (Substance over form).
d'éliminer les conséquences des échanges qui ont pu se faire entre des sociétés
du groupe (créances et dettes réciproques, profits internes),
d'homogénéiser les pratiques comptables des différentes sociétés,
enfin et surtout, d'éliminer les détentions de titres des sociétés entre elles :les
capitaux propres d'une filiale ainsi que ses titres de participation détenus chez sa
mère sont annulés.
1
6. Périmètre de consolidation
Par périmètre de consolidation, on entend l'ensemble des sociétés retenues pour établir
les comptes consolidés du groupe qu'elles forment. En général, le périmètre de
consolidation comprend la société-mère et les sociétés dans lesquelles elle détient
directement ou indirectement au moins 20% des droits de vote, c’est-à-dire qu’elle
contrôle d’une manière ou d’une autre.
Il existe plusieurs types de contrôle qui caractérisent la relation entre la société mère et
les sociétés qu’elle contrôle.
Le contrôle exclusif
L'influence notable
L'influence notable d'une société sur une autre est présumée, lorsque la première
dispose, directement ou indirectement, de plus de 20% des droits de vote de la
seconde. La méthode de consolidation utilisée est alors celle de la mise en équivalence,
qui consiste seulement à remplacer dans le bilan de A la valeur comptable des titres B
par la part de A dans les capitaux propres de B.
Récapitulatif
Les comptes d'une filiale sont consolidés par intégration globale lorsque la société
mère en détient le contrôle exclusif, c'est-à-dire en pratique la majorité du capital ou de
droits de vote. L’intégration globale consiste, comme son nom l'indique, à reprendre
pour leur intégralité, au bilan de la société mère, tous les éléments qui constituent
l'actif et le passif de la filiale, et au compte de résultat, toutes les charges et tous les
produits qui en déterminent le résultat net. Les éléments patrimoniaux viennent ainsi
se substituer aux titres de participation détenus par la société mère, lesquels
disparaissent de son bilan. Cependant, lorsque la filiale n'est pas contrôlée à 100% par
la société mère, il convient de faire apparaître au bilan et au compte de résultats
1
consolidés les droits des autres actionnaires, dits minoritaires, sur les capitaux propres
et les résultats de la filiale.
La méthode d'intégration proportionnelle est utilisée pour consolider les comptes des
filiales contrôlées conjointement avec un nombre limité d'associés. L’intégration
proportionnelle conduit à substituer dans le bilan de la société mère la quote-part des
éléments d'actifs et de passifs composant le patrimoine de la filiale à la valeur des
titres de participation détenus. Au compte de résultat, la quote-part des produits et
charges est ajoutée à ceux de la société mère.
La consolidation par mise en équivalence intervient lorsque la société mère exerce une
influence notable sur la gestion et la politique financière de sa filiale. L'influence
notable est présumée lorsqu'une société dispose, directement ou indirectement, d'une
fraction au moins égale au cinquième des droits de vote de cette entreprise. La mise en
équivalence consiste alors à substituer à la valeur comptable des actions de la filiale
détenues par la société mère, la part correspondante dans les capitaux propres de la
filiale (résultat compris). Les titres mis en équivalence représentent la valeur des
actions détenues par la maison mère dans les filiales consolidées par mise en
équivalence. Cette valeur correspond à la quote-part des capitaux propres de ces
filiales qui revient à la société mère.
8. Méthodologie de la consolidation
1
La consolidation, qui peut être effectuée selon différentes méthodes, obéit toutefois à
des règles très strictes. Le présent chapitre détaillera la démarche de chacun des trois
procédés ; à savoir l’intégration globale, proportionnelle et enfin la mise en
équivalence.
Les comptes des entreprises contrôlées de manière exclusive sont consolidés par
intégration globale. L’intégration globale consiste à :
La règle selon laquelle les entreprises sous contrôle exclusif sont consolidées par
intégration globale s’applique également à celles dont les comptes individuels sont
structurés de manière différente de ceux des autres entreprises incluses dans le
périmètre de consolidation, parce qu’elles appartiennent à des secteurs d’activité
différents. Toutefois, dans les cas exceptionnels où ce traitement conduirait à ce que
les comptes consolidés ne donnent pas une image fidèle du patrimoine, de la situation
financière ainsi que du résultat de l’ensemble constitue des entreprises comprises dans
la consolidation, ces entreprises sont mises en équivalence. En application de cette
règle, les groupes non bancaires devraient consolider par intégration leurs activités
dans le secteur bancaire (cas de certains groupes industriels). De même, les groupes
bancaires devraient consolider par intégration leurs filiales non bancaires, sous réserve
de textes spécifiques qui pourraient être adoptés dans le secteur bancaire.
1
Les comptes des entreprises contrôlées conjointement sont consolidés par intégration
proportionnelle. L’intégration proportionnelle consiste :
La mise en équivalence d’une entité tête de sous-groupe doit être réalisée, sauf cas
particulier, sur la base de ses comptes consolidés. Et ce, dans la mesure du possible et
lorsque ces comptes consolidés sont sensiblement différents des comptes individuels
En effet, il peut entre présumé que si le groupe a une influence notable sur une
entreprise, il a également une influence notable sur les filiales contrôlées
exclusivement par cette dernière. Par conséquent, sauf cas particulier, les comptes
consolidés du sous-groupe doivent être pris en compte pour sa mise en équivalence de
1
sorte que l’influence notable exercée sur l'ensemble du sous-groupe soit reflétée dans
les comptes consolides du groupe.
Le groupe sous-tendant nos exemples précédents comporte une société mère et une
participation directe dans une autre société. La réalité, rarement aussi simple, comporte
des groupes à structures bien plus complexes où la mère n'est généralement pas seule à
détenir des participations.
1
Plus abstraite, cette technique offre toutefois un avantage énorme dès que la structure
du groupe se ramifie. Elle permet en effet de la transformer en une structure «en
râteau», à un seul niveau, où on substitue les pourcentages d'intérêts directs à des
pourcentages d'intérêts nets de la mère dans chaque société détenue directement ou
indirectement initialement.
Le choix de la technique
• D'une part, elle permet de ramener une structure de groupe, aussi complexe soit-elle,
à une structure à un niveau grâce à laquelle chaque société se consolide directement
dans la société mère. En contrepartie de cet avantage, il y a lieu de calculer l'intérêt
financier net de la mère dans chaque société;
•D'autre part, cette technique permet d'expliquer, dans chaque poste bilantaire, la
contribution individuelle de chaque société consolidée. Il s'agit là d'une nécessité tant
vis-à-vis d'un dirigeant qui cherche à analyser de tels comptes que vis-à-vis d'un
auditeur à qui on confie la certification des comptes. Ces avantages se transforment en
désavantages de manière évidente dans le cas de la technique par palier.
En effet :
• Il n'est pas aisé de consolider par palier quand le groupe ne peut être décomposé en
plusieurs sous-groupes totalement indépendants. Dès l'instant où, dans notre exemple,
la mère M détient directement des titres sur F2, en même temps que sur F1, la
consolidation exige des précautions, sources d'erreurs quand on les oublie;
• Par ailleurs, constituant progressivement une succession d'agrégats, une fois le bilan
consolidé final établi, il n'existe pas de moyen simple et immédiat permettant de
dégager la contribution de chaque société dans les comptes consolidés. En pratique, la
grande majorité des groupes recourent à la technique direct
Conclusion
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Le contrôle de gestion est né à la fois d’un environnement qui l’a rendu nécessaire ou
utile et d’outils, disponibles, qui l’ont rendu possible.
Le contrôle de gestion, comme son nom ne l'indique pas, ne se résume pas à
contrôler (dans le sens de vérifier).
Il a une mission bien plus étendue et plus complexe à la fois. Une mission qui
pourrait de définir come la contribution active au pilotage global de l’organisation
dans une perspective d’amélioration de la performance économique
C’est une forme de contrôle adaptée aux structures d’une certaine dimension qui
veulent s’adapter à leur environnement.
Le contrôle de gestion n’est pas un contrôle de l’activité. Du fait que l’on se trouve
dans des contextes d’évolution rapide, il est pratiquement impossible de faire un
contrôle direct des activités, c’est pourquoi le contrôle de gestion ne contrôle que les
résultats de l’activité.
Références bibliographiques
1
• « Contrôle de gestion pour un management efficient » Mohamed Abou El
Jaouad
• http://www.scribd.com/doc/24035577/controle-de-gestion
• http://www.scribd.com/doc/12823019/methodes-Et-Techniques-de-
Consolidation
• http://www.scribd.com/doc/8249690/Controle-de-Gestion