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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA


RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE HASSIBA BENBOUALI DE CHLEF

FACULTE DES SCIENCES DE LA NATURE ET DE LA VIE

DEPARTEMENT DE BIOLOGIE

Le Théme d’exposé
La biosphère et son flux d'énergie

L2 écologie

 Réalisé par : Groupe : Numéro d’inscription :


 ELAIEIDA Halima . 04 202032001501
 MEDJAMIA Insaf . 05 181832064969
I. Définition écologique :
Biosphère signifie, littéralement, sphère de la vie,
c’est-à-dire l’ensemble de la vie terrestre. Les êtres
vivants sont localisés sur une couche étroite à la
surface de la Terre. Celle-ci comprend la basse
atmosphère, Les océans, mers, lacs et cours d’eau que
l’on regroupe sous le nom d’hydrosphère et la mince
pellicule superficielle des terres émergées appelés
lithosphère. L’épaisseur de la biosphère varie
considérablement d’un point à un autre puisque la vie
pénètre jusque dans les fosses océaniques au-delà de 10
000 m de profondeur alors que dans la lithosphère, on
ne trouve guère trace de vie au-delà d’une dizaine de
mètres. Dans l’atmosphère, par suite de la raréfaction
de l’oxygène, les êtres vivants se font plus rares avec
l’altitude et vivent rarement à plus de 10 000 m. La
source majeure d’énergie dans la biosphère est le soleil.
L’autre source importante est l’énergie géothermique.
Grâce à la photosynthèse, les plantes transforment
l’énergie solaire en énergie chimique, et les animaux en
mangeant ces plantes ou en se mangeant entre eux, la
récupèrent.
Et est une notion très large qui regroupe de
nombreuses définitions le plus souvent
complémentaires. Parmi elles, une première définition
décrit la biosphére comme étant une partie de l'écorce
terrestre (la lithosphère), des océans (rhydrosphère)
et de l'atmosphère où la vie s'est développée.
Une deuxiéme définition que nous retiendrons dans ce
paragraphe définit la biosphére comme l'ensemble des
organismes vivants qui habitent la Terre et l'espace
qu'ils occupent. La biosphére est donc l'ensemble des
écosystémes de la planėte. Elle compte plusieurs
millions d'espéces qui interagissent entre elles et avec
leur milieu en permanence.

La biosphère est le siége d'une interaction constante


entre le milieu et les organismes qui y vivent.
Les conditions de vie de la biosphére sont maintenues
grce à des cycies physico-chimiques (cycles du carbone, de
l'eau, de l'azote .) qui permettent aux éléments de circuler
entre les milieux et les étres vivants.
La biosphére résulte donc de l'action conjointe d'une trés
grande variété d'organismes vivant en interaction plus ou
moins grande, et qui constituent la diversité des
écosystémes.
II. Organisation de la biosphère :
Le niveau le plus élémentaire d’organisation du vivant
est la cellule. Celle-ci est intégrée dans l’individu qui
s’intègre dans une population. La population fait partie
d’une communauté ou biocénose. La biocénose s’intègre
à son tour dans l’écosystème. L’ensemble des
écosystèmes forment la biosphère qui est le niveau le
plus élevé du vivant. Un écosystème est constitué par
l’ensemble des êtres vivants (biocénose) et du milieu
dans lequel ils vivent (biotope). Le biotope fournit
l’énergie, la matière organique et inorganique d’origine
abiotique. La biocénose comporte trois catégories
d’organismes : des producteurs de matières organiques,
des consommateurs de cette matière et des
décomposeurs qui la recyclent. Les végétaux captent
l’énergie solaire et fabriquent des glucides qui seront
transformés en d’autres catégories de produits, ils
seront broutés par les herbivores qui seront dévorés
par des carnivores. Les décomposeurs consomment les
déchets et les cadavres de tous et permettent ainsi le
retour au milieu de diverses substances. Par son unité,
son organisation et son fonctionnement, l’écosystème
apparaît comme le maillon de base de la biosphère.
III. COMPOSITION DE LA BIOSPHÉRE :
La biosphère se compose de trois compartiments la
pédosphère (fine couche la plus superficielle de la
lithosphère), qui correspond aux sols, a laquelle il
faudrait associer les sédiments marins ; l'hydrosphère,
qui réunit l'océan mondial, les eaux continentales (lacs,
rivières, eaux de ruissellement.) et les calottes polaires
: l'atmosphère, dont les basses couches représentent
l'enveloppe externe et gazeuse de la biosphère.
I. Composition chimique :
Les éléments chimiques qui sont présents dans la
biosphère, c'est-à-dire qui constituent la matière des
êtres vivants, sont nombreux, mais leur importance
quantitative est très variable. Le carbone est l'élément
de base de la matière organique, qui renferme aussi en
quantités non négligeables de l'azote, du phosphore et,
dans une moindre mesure, du soufre et du fer.
L'abondance de l'oxygène et de l'hydrogène est liée à
la forte proportion d'eau qui constitue les êtres
vivants. Divers sels minéraux comme des chlorures, des
bicarbonates et des phosphates de sodium, de
potassium, de calcium et de magnésium, tous solubles
dans l'eau, jouent un rôle important dans la physiologie
des organismes. D'autres éléments sont présents, mais
en quantités le plus souvent très faibles, comme le
bore, l'aluminium, le cuivre, le zinc, le silicium, le
gallium, le molybdène, le manganèse, le cobalt et l'iode.
Plus encore que les proportions relatives différentes
des divers atomes, c'est la complexité de ses molécules
qui fait l'originalité chimique majeure de la matière
vivante ; c'est pourquoi leur étude constitue un domaine
à part de la chimie : la chimie organique. Cette
complexité, déjà présente dans des molécules encore
relativement petites comme l'urée, les sucres, les
acides aminés, les acides gras, se retrouve très
accentuée dans d'autres molécules plus grandes,
notamment celles des divers polymères glucidiques et
protidiques, celles des lipides, et surtout dans les
macromolécules énormes comme celles de l'acide
désoxyribonucléique (ADN).
Par-delà l'extrême diversité de détail de ces molécules,
le fait remarquable est leur appartenance à des
ensembles bien définis qui se retrouvent dans tous les
groupes d'êtres vivants. Les acides aminés qui
constituent les protéines, par exemple, y sont toujours
les mêmes, au nombre de 21, mais associés selon un
nombre immense de modalités. Chez tous les
organismes, ce sont des molécules d'ARN et d'ADN qui
permettent la transmission héréditaire des caractères,
et l'on retrouve des similitudes non moins remarquables
dans les systèmes enzymatiques.
On peut dire que la présence constante de ces types de
molécules chez tous les êtres vivants découle de leur
commune origine. L'évolution biologique a en effet
conservé et amplifié à travers les avatars de la
paléobiogenèse un patrimoine moléculaire fondamental
qui reste aujourd'hui celui de tout être vivant.

II. UN ÉQUILIBRE DYNAMIQUE:


La biosphère se caractérise par un état d'équilibre
dynamique, fruit des innombrables et permanentes
interactions qui ont lieu en son sein : interactions des
étres vivants entre eux et avec leur environnement,
interactions entre les différents processus physico-
chimiques des milieux où la vie s'est développée (les
sols, les eaux, les airs), etc La biosphère est subdivisée
en entités nettement individualisées, à la fois par leur
structure et leur fonctionnement : ce sont les
écosystèmes, dont chacun est caractérisé par un
ensemble de particularités physico-chimiques et
biologiques uniques, et dont chacun occupe une zone
géographique de surface variable (forėt, étang, tronc
d'arbre...).
III. ORIGINE ET ÉVOLUTION :
La biosphère est née, avec la vie sur Terre, voici
environ 3,8 milliards d'années, période durant laquelle
s'est achevée la condensation de l'océan mondial.
L'apparition des cyanobactéries (il y a 3,5 milliards
d'années), celle des algues unicellulaires du
phytoplancton marin (voici environ 2 milliards d'années),
enfin celle des plantes vertes terrestres (au début du
paléozoique, ou ére primaire, il y a environ 440 millions
d'années) constituent les étapes essentielles de
l'évolution biosphérique. Ce sont les organismes marins
pratiquant la photosynthèse qui, les premiers, ont
produit de l'oxygène. L'océan mondial s'est
progressivement enrichi en oxygène, puis cela a été le
tour de l'air. L'accroissement du taux de l'oxygène
atmosphérique a provoqué la formation de la couche
d'ozone stratosphérique, voici au moins 1,7 milliard
d'années. Son achèvement, il y a 800 millions d'années,
a permis le développement de la vie sur les continents.
IV. Le fonctionnement de la biosphère :
Le fonctionnement de la biosphère est la résultante du
fonctionnement de tous les êtres vivants qui la
composent, et il se manifeste par des transferts
continuels de matière et d'énergie entre le milieu
physico- chimique ambiant et les organismes d'une part,
entre les organismes d'autre part. Ces transferts
correspondent à quelques grands mėcanismes qui
caractérisent divers groupes fonctionnels entre
lesquels se répartissent les ētres vivants.

 La structure fonctionnelle de la biosphère :


Grâce à l'énergie lumineuse venue du Soleil, le dioxyde
de carbone CO2, en se combinant avec l'eau (H20),
donne naissance à des précurseurs organiques à partir
desquels s'élaborent, avec l'apport de divers sels
minéraux (et notamment de nitrates et de phosphates),
toutes les molécules complexes qui constituent la
matière vivante. On a donné le nom de producteurs à
l'ensemble des végétaux chlorophyliens qui assurent
cette « matérialisation » de l'énergie du rayonnement
solaire en l'énergie chimique de substances organiques.
Les autres êtres vivants animaux, végētaux sans
chlorophylle, bactéries ne sont que des
transformateurs de cette matière organique qu'ils
ingérent à leur profit et utilisent à la faveur des
réactions couplées de leur métabolisme. Ce sont des
consommateurs, parmi lesquels on a distingué des
herbivores consommateurs de végétaux, des carmivores
consommateurs d'autres animaux.
On réserve souvent le nom de décomposeurs aux micro-
organismes : quantitativement, leur rôle est
prédominant dans le fonctionnement, mais il n'est en
fait pas fondamentalement différent de celui des
autres consommateurs. On retrouve ce schéma
fonctionnel dans fous les écosystèmes et c'est à leur
échelle seule que peut être conduite l'étude du
fonctionnement de la biosphère. De fait, à
l'hétérogėnéité de structure que traduit lexistence de
biomes différents à la surface du globe répond
évidemment une diversité du fonctionnement et en
particulier de la production végétale.

V. Flux énergétique :

 Définition :

En radiométrie, le flux énergétique ou la puissance


rayonnée est la mesure de la puissance totale
d'un rayonnement électromagnétique (allant
du rayonnement radioélectrique aux rayonnement
de particules énergétiques) émise ou reçue par une
surface réelle ou virtuelle.
Cette quantité peut être relative à l'ensemble
du spectre électromagnétique ou à un intervalle
élémentaire de celui-ci. On parle alors de flux spectral
ou spectrique.
Le fiux d'énergie est le flux d'énergie à travers les
êtres vivants au sein d'un écosystéme. Tous les
organismes vivants peuvent être organisés en
producteurs et consommateurs, et ces producteurs et
consommateurs peuvent en outre être organisés en une
chaine alimentaire.

 Unités :

L'unité SI du flux énergétique est le watt (W).


Une puissance peut être exprimée en termes d'énergie par
unité de temps, soit, toujours en unités SI,
en joules par seconde (J·s−1 ou J/s).
 Mesure :

Le flux énergétique peut être mesuré par calorimétrie en


utilisant un radiomètre ou un bolomètre, en réduisant
l'énergie électromagnétique en chaleur. La mesure du flux
spectral nécessite l'usage d'un spectroradiomètre.
 Définition du flux de matière et d'énergie dans
un écosystème :
Tous les êtres vivants qui vivent dans un écosystème ont
besoin de matière et d'énergie pour exécuter leurs
fonctions vitales et, ainsi, développer leur cycle de vie. Les
êtres vivants d'un écosystème se regroupent en niveaux
trophiques selon la manière dont ils obtiennent de la matière
et l'énergie, on distingue donc les niveaux suivants :
. Producteurs :
formés d'organismes autotrophes chargés de capter et
d'utiliser l'énergie solaire pour transformer la matière non
organique en matière organique.
Consommateurs :
ce sont les organismes hétérotrophes qui se nourrissent
des producteurs obtenant ainsi la matière et l'énergie
nécessaires. Ces derniers sont divisés en consommateurs
primaires, consommateurs secondaires et consommateurs
tertiaires, selon leur relation de prédation.
Décomposeurs :
le groupe des organismes décomposeurs inclut les bactéries
et champignons qui décomposent et transforment les restes
organiques et non organiques en matière qui sera ensuite
utilisée par les producteurs. Ainsi, l'énergie circule dans un
écosystème car elle est captée et fixée sous forme de
matière par les producteurs, elle sera transférée aux
niveaux trophiques supérieurs, toujours par le biais de
relations de prédation, donnant ainsi lieu à des flux de
matière et d'énergie dans les écosystèmes.
 Exemples de flux de matière et d'énergie dans un
écosystème :*
La structure des écosystèmes des niveaux trophiques
et de leur flux d'énergie se produit de manière
semblable dans les écosystèmes terrestres et marins,
ceci à l'exception de certains organismes marins qui
n'utilisent pas le soleil comme source d'énergie. Pour ne
pas semer le doute sur ce dont nous allons vous parler
dans cet article, sachez que nous allons nous
concentrer sur le système terrestre et,
spécifiquement, sur le réseau trophique des forêts. De
manière générale, dans une forêt peuvent être
identifiés les composants du réseau trophique
suivants :
Producteurs : arbres, arbustes et plantes.
Consommateurs primaires : lapins, souris et écureuils.
Consommateurs secondaires : du renard à l'épervier.
Charognards : renards et vautours.
Décomposeurs : insectes, champignons et bactéries,
parmi d'autres micro- organismes divers.
Références :

1. ↑ (en) Michael M. Modest, Radiative Heat


Transfer, Academic Press, 2003, 822 p. (ISBN 0-12-
503163-7, lire en ligne [archive])
2. ↑ (en) John R. Howell, R. Siegel et M. Pinar
Mengüç, Thermal Radiation Heat Transfer, CRC
Press, 2010, 987 p. (ISBN 978-1-4398-9455-2, lire en
ligne [archive])
3. ↑ (en) Robert Boyd, Radiometry and the Detection of
Optical Radiation (Pure & Applied Optics
Series), Wiley-Interscience, 1983, 254 p. (ISBN 978-
0-471-86188-1)

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