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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA


RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE HASSIBA BENBOUALI DE CHLEF

FACULTE DES SCIENCES DE LA NATURE ET DE LA VIE

DEPARTEMENT DE BIOLOGIE

Le Théme d’exposé
La chromatographie

L2 Méthodologie

 Réalisé par : Groupe :


 ELAIEIDA Halima . 04
 KOUIDRI ZOURGUI Nour el houda .
 KOUIDER Chaima .
 GUIMOUR Aya . 04
 HAMIDCHA Nihel . 04
A. Définition de la chromatographie :

La chromatographie est une méthode séparative qui permet


l'identification et le dosage des différents composés d'un mélange.
Le principe est basé sur les différences d'affinité des composés du
mélange avec la phase stationnaire et la phase mobile.
Le chromatogramme traduit la variation du soluté dans l'éluant en
fonction du temps.

Il existe différents types de chromatographie suivant la méthode de


séparation utilisée :
- d'adsorption
- de partage
- d'échange d'ions
- d'exclusion

Abréviations des 3 grandes familles de chromatographie


CPG : chromatographie en phase gazeuse
HPLC : chromatographie liquide haute performance
CCM : chromatographie sur couche mince

Cette méthode d'analyse permet l'identification et le dosage de


composés dans un mélange. Elle peut-être couplée à un spectromètre de
masse pour l'identification de composés inconnus. Pour l'exploiter
pleinement il est important de connaitre les différentes grandeurs de
rétention et d'utiliser des colonnes avec une bonne efficacité.

La chromatographie permet également d'effectuer des dosages avec une


grande précision. Les principales méthodes de dosage sont
la normalisation interne, la méthode des ajouts dosés et l'étalonnage
interne. L'étalonnage externe peut également être effectué sous certaines
conditions.

Schéma d'une chromatographie sur papier.

B. Classification :
On peut classer les méthodes chromatographiques d'après la nature des
phases utilisées ou celle des phénomènes mis en oeuvre dans la
séparation.
Selon la technique chromatographique mise en jeu, la séparation des
composants entraînés par la phase mobile, résulte soit de leur adsorption
et de leur désorption successives sur la phase stationnaire, soit de leur
solubilité différente dans chaque phase.
Phase mobile et phase fixe :
La phase mobile en chromatographie peut être :

 soit un gaz (chromatographie en phase gazeuse), la phase mobile est


alors appelée gaz vecteur ou gaz porteur ;
 soit un liquide (chromatographie sur papier, couche mince ou colonne),
la phase mobile est alors appelée éluant.

La phase fixe peut être solide ou liquide. Les


solides, silice ou alumine traitées, permettent la séparation des
composants des mélanges grâce à leurs propriétés adsorbantes. Ils
peuvent être employés comme remplissage d'une colonne
(chromatographie par gravité et chromatographie à haute performance
ou HPLC) ou étalés en couche mince sur une plaque de verre,
d'aluminium ou sur une feuille de matière plastique (chromatographie
sur couche mince ou CCM).
La phase fixe peut aussi être constituée par un liquide imprégnant un
support solide ou encore par une chaîne carbonée fixée sur un support
(phase greffée). Ainsi en chromatographie sur papier, la phase fixe est
formée par l'eau que les molécules de cellulose du papier adsorbent,
alors qu'en chromatographie en phase gazeuse, elle est constituée d'un
liquide peu volatil et thermiquement stable imprégnant un granulé
poreux.

C. Principe :
La chromatographie repose sur l'entraînement d'un échantillon
dissous par une phase mobile à travers une phase stationnaire.
Celle-ci retient plus ou moins fortement les substances contenues
dans l'échantillon dilué selon l'intensité des forces d'interactions de
faible énergie (comme les forces de Van der Waals, les liaisons
hydrogène, etc.) réalisées entre les différentes espèces moléculaires
et la phase stationnaire. Les différents composants de l'échantillon
ont généralement une vitesse caractéristique qui permet de les
séparer, voire de les identifier. Cette vitesse de séparation est
fortement dépendante de la nature de la phase mobile et de la
phase stationnaire. Souvent, l'échantillon est analysé par
comparaison avec des substances déjà connues dans l'échantillon
ou par comparaison avec les résultats de l'analyse d'une solution-
étalon (solution commerciale contenant des substances connues, à
des concentrations bien connues). Ces substances servent de
références et permettent d'identifier ou de doser chaque espèce
par comparaison des vitesses de séparation (et éventuellement
d'autres renseignements donnés par la détection). Il s'agit de
chromatographie analytique. Dans d'autres cas, on se contente de
purifier et séparer les fractions, de les récolter pour les identifier par
d'autres techniques : c'est la chromatographie préparative. Cette
méthode d'analyse permet l'identification et le dosage de
composés dans un mélange. Elle peut-être couplée à un
spectromètre de masse pour l'identification de composés inconnus.
Pour l'exploiter pleinement il est important de connaitre les
différentes grandeurs de rétention et d'utiliser des colonnes avec
une bonne efficacité. La chromatographie permet également
d'effectuer des dosages avec une grande précision. Les principales
méthodes de dosage sont la normalisation interne, la méthode des
ajouts dosés et l'étalonnage interne. L'étalonnage externe peut
également être effectué sous certaines conditions. Il existe de
nombreux types de chromatographie ; on peut notamment les
classer selon la nature de la phase mobile :
 la chromatographie sur couche mince (CCM ou TLC en anglais)
 la chromatographie en phase gazeuse (CPG ou GC en anglais)
également appelée CPV (chromatographie en phase vapeur)
 la chromatographie en phase liquide (CPL ou LC en anglais)
 la chromatographie en phase liquide à haute performance (CLHP
ou HPLC en anglais)
 la chromatographie en phase supercritique (CPS ou SFC en
anglais). On peut aussi les nommer selon les interactions
développées par la phase stationnaire :
 la chromatographie d'adsorption/d'affinité
 la chromatographie de partage
 la chromatographie à échange d'ions
 la chromatographie chirale (qui est, soit de la CPG, soit de la CPL)
 la chromatographie d'exclusion stérique (CES ou SEC en anglais) ;
Ou selon le support de la phase stationnaire :
 la chromatographie sur colonne (regroupant notamment HPLC et
CPG) : la phase stationnaire est dans un tube étroit et la phase
mobile progresse par gravité ou différence de pression
 la chromatographie planaire (qui recouvre CCM et
chromatographie sur papier) : la phase stationnaire est sur la
surface d'un support plat (CCM) ou dans une feuille de cellulose
poreuse (chromatographie papier) et la phase mobile se déplace
par capillarité ou par gravité. Étapes d'une analyse quantitative
Choix de la méthode
 Analytes à étudier : nature et nombre Connaître la nature de
l'analyte permettra d'adapter le détecteur en sortie de l'analyse
chromatographique. (Gaz, liquide...) Enfin Connaître son nombre
c'est à dire sa concentration permettra d'éviter la saturation du
détecteur. Il existe en chromatographie, différents détecteurs (FID,
Spectro...)

1. Analytes à étudier :
 Nombre d’analyses
 Exactitude recherchée

2. Échantillonnage 
3. Préparation de l’échantillon :
 Mise en solution
 Extraction des analytes de l’échantillon
 Concentration
 Rendement de l’extraction
4. Éliminer les interférences :
 Effet de matrice
 Purification de l’extrait
5. Analyse chromatographique :
 Directe
 Après traitement (méthylation, sylilation…)
 Étalonnage
 Linéarité
6. Calcul des résultats :
 Exactitude
 Evaluation d’incertitude

D. Types de chromatographies :

 La chromatographie en phase gazeuse (CPG) : la phase mobile


est un gaz, dit gaz vecteur, et les solutés sont introduits sur la
colonne directement s’il s’agit d’un échantillon gazeux ou après
volatilisation dans la chambre d’injection chauffée s’il s’agit d’un
échantillon liquide (éventuellement après dilution ou dissolution
dans un solvant adéquat) ;
 La chromatographie en phase liquide (CPL) : la phase mobile
est constituée d’un solvant pur ou le plus souvent d’un mélange
plus ou moins complexe de solvants de grande pureté ; elle est
introduite sur la colonne à débit constant par un système de
pompage ;
 La chromatographie en phase supercritique (CPS) : la phase
mobile est un fluide supercritique, c’est-à-dire porté au-delà des
coordonnées en pression et température du point critique, point à
partir duquel il n’existe plus de frontière définie entre les états
liquide et gazeux.
Suivant l'état physique de la phase stationnaire, on distingue :
 La chromatographie liquide/solide (CLS)
 La chromatographie liquide/liquide (CLL)
 La chromatographie gaz/solide (CGS)
 La chromatographie gaz/liquide (CGL)

Suivant le mécanisme de rétention: cette classification repose sur la


nature de la phase stationnaire et son interaction avec les molécules à
séparer. On distingue ainsi: la chromatographie d'adsorption, de partage,
d'échange d'ions, d'exclusion et la chromatographie d'affinité.
Selon la technique mise en jeu, on distingue: la chromatographie sur
colonne, la chromatographie de surface (chromatographie sur papier
ou chromatographie sur couche mince).

Type Critère de séparation


Adsorption Polarité
Partage Solubilité
Exclusion Taille des molécules
Échangeuse d’ions Charge ionique
Affinité Structure des protéines

E. Chromatographie sur couche mince


(CCM) :
1.Définition et appareillage:
La chromatographie sur couche mince (CCM) repose principalement sur
des phénomènes d'adsorption : la phase mobile est un solvant ou un
mélange de solvants, qui progresse le long d'une phase stationnaire fixée
sur une plaque de verre ou sur une feuille semi-rigide de matière
plastique ou d'aluminium. Après que l'échantillon ait été déposé sur la
phase stationnaire, les substances migrent à une vitesse qui dépend de
leur nature et de celle du solvant.

Les principaux éléments d'une séparation chromatographique sur couche

mince sont:

     la cuve chromatographique : un récipient habituellement en verre, de


forme variable, fermé par un couvercle étanche.
     la phase stationnaire : une couche d'environ 0,25 mm de gel de silice
ou d'un autre adsobant est fixée sur une plaque de verre à l'aide d'un
liant comme le sulfate de calcium hydraté (plâtre de Paris) l'amidon ou
un polymère organique.

     l'échantillon : environ un microlitre (µl) de solution diluée ( 2 à 5 %) du


mélange à analyser, déposé en un point repère situé au-dessus de la
surface de l'éluant.

     l'éluant : un solvant pur ou un mélange : il migre lentement le long de


la plaque en entraînant les composants de l'échantillon.

2.Principe de la technique :
Lorsque la plaque sur laquelle on a déposé l'échantillon est placée dans
la cuve, l'éluant monte à travers la phase stationnaire, essentiellement par
capillarité. En outre, chaque composant de l'échantillon se déplace à sa
propre vitesse derrière le front du solvant. Cette vitesse dépend d'une
part, des forces électrostatiques retenant le composant sur la plaque
stationnaire et, d'autre part, de sa solubilité dans la phase mobile. Les
composés se déplacent donc alternativement de la phase stationnaire à
la phase mobile, l'action de rétention de la phase stationnaire étant
principalement contrôlée par des phénomènes d'adsorption.
Généralement, en chromatographie sur couche mince, les substances de
faible polarité migrent plus rapidement que les composants polaires.

3.Applications de la CCM :
Lorque les conditions opératoires sont connues, elle permet un contrôle
aisé et rapide de la pureté d'un composé organique. Si l'analyse, réalisée
avec divers solvants et différents adsorbants, révèle la présence d'une
seule substance, on peut alors considérer que cet échantillon est
probablement pur.
De plus, étant donné que la chromatographie sur couche mince indique
le nombre de composants d'un mélange, on peut l'employer pour suivre
la progression d'une réaction.

La chromatographie sur couche mince est également la technique


habituellement employée pour rechercher le meilleur solvant, avant
d'entreprendre une séparation par chromatographie sur colonne.

4.Adsorbants et plaques chromatographiques :


Par ordre d'importance décroissante, les adsorbants employés en CCM
sont : le gel de silice, l'alumine, le kieselguhr et la cellulose.

Les plaques vous seront fournies prêtes à l'emploi.

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