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CHAPITRE 3

RELATIONS CONTRAINTES-DEFORMATIONS
EN ELASTICITE LINEAIRE DES MILEUX
HOMOGENES ET ISOTROPES
(LOI DE HOOKE)
Nous avons, dans les chapitres précédents, mis en évidence des éléments fondamentaux de
l’étude d’un milieu déformable ; le tenseur de déformation 𝐷 et le tenseur de contrainte 𝑄.
Comme nous l’avons signalé, nous devons préciser les lois qui relient les contraintes aux
déformations.
Nous nous limitons ici à un cas très particulier, celui de l’élasticité des milieux homogènes et
isotropes.

1. Hypothèses du schéma élastique linéaire homogène et isotrope

La théorie élémentaire présentée dans ce cours vise surtout les applications pratiques concernant
les matériaux classiques de construction mécanique (aciers, alliages d’aluminium,…)
Pour ces matériaux l’expérience confirme avec excellente approximation la validité du schéma
mathématique suivant :

H1 : il existe un état quasi naturel du matériau 𝑆0 pour lequel le tenseur de contrainte


𝑄0 est suffisamment petit devant le tenseur de contrainte 𝑄 de l’état actuel déformé pour
qu’on puisse le négliger.
Il va de soi que nous éliminons de ce fait les matériaux précontraints. Signalons au
passage que les traitements de recuit et de revenu diminuent les contraintes de l’état
quasi naturel.
H2 : le matériau est supposé homogène et continu, c’est à dire sans fissure ni faille, son
comportement mécanique est donc le même en tout point.
H3 : le matériau est supposé isotrope, c’est-à-dire il ne possède pas de direction
priviligiée.
Remarque
Cette hypothèse élimine l’élasticité cristalline
Signalons également que le laminage crée une certaine anisotropie.
H4 : nous limitons au cas des petites déformations réversibles. (on dit que le matériau
travaille dans la zone élastique linéaire)

2. Relations contrainte-déformation, Loi de Hooke

Examinons les conséquences de chaque hypothèse :

H1 ⇒ 𝑄0 est négligeable devant 𝑄. Alors 𝑄 = 𝑓(𝐷)


Ou encore 𝜎𝑖𝑗 = 𝑓𝑖𝑗 (𝜀11 , 𝜀22 , … , 𝜀12 , … ) = ∑3𝑘=1 ∑3𝑙=1 𝐶𝑖𝑗𝑘𝑙 𝜀𝑘𝑙
H4 ⇒ 𝜀𝑘𝑙 petit et 𝜎𝑖𝑗 équivalent au développement limité au premier ordre de la
fonction 𝑓𝑖𝑗 en remarquant que 𝑓𝑖𝑗 (0, 0, … , 0, … ) = 𝑄0 négligeable.
H2 ⇒ les fonctions 𝐶𝑖𝑗𝑘𝑙 ne dépendent pas de la position du point 𝑀 da le milieu et
sont des constates.

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Ainsi les composantes du tenseur des contraintes 𝑄 sont des fonctions linéaires
homogènes des composantes du tenseur de déformation 𝐷.
H5 ⇒ chaque tenseur Q ou D a des directions privilégiée « les directions propres ».
Le matériau est isotrope, nous constatons alors que ces directions sont communes aux
deux tenseurs.
Pour caractériser le matériau, on effectue des essais. Parmi ces essais on effectue des essais de
traction et de cisaillement.
Essai de traction simple :
F
𝜎= La loi de Hooke est : 𝜎 = 𝐸𝜀
𝑆
𝐸 étant le module de Young 𝐸 = 𝑡𝑔 𝛼
Dans un essai de traction il y
allongement dans la direction de l’effort
𝛼 (longitudinal L) et raccourcissement
ΔL dans les directions perpendiculaires à la
𝜀= direction de l’effort (transversales T) le
𝐿
coefficient qui mesure le taux de
raccourcissement est le coefficient de
𝜀
Poisson est 𝜈 = − 𝜀𝑇
𝐿

Essai de cisaillement simple :

La loi de Coulomb est 𝜏 = 𝐺𝛾


𝑥2 𝜸 𝑥2 𝐺 étant le module de Coulomb qui
s’exprime en fonction du module Young
𝝉 𝝉 𝐸
par 𝐺 = 2(1+𝜈)
𝝉 𝝉
𝝉 𝝉 𝑥1 𝜏 étant la contrainte de cisaillement dans
𝑥1
ce cas 𝜎12 et 𝛾 étant l’angle de
𝝉 𝝉 glissement dans ce cas 2𝜀12
𝐸
Alors : 𝜎12 = (1+𝜈) 𝜀12

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Essai 𝜀11 𝜀22 𝜀33 𝜀12 𝜀13 𝜀23

Traction (𝜺𝟐𝟐 )𝑻𝟏 = (𝜺𝟑𝟑 )𝑻𝟏 =


𝝈𝟏𝟏
suivant 𝑥1 : (𝜺𝟏𝟏 )𝑻𝟏 = −𝝂(𝜺𝟏𝟏 )𝑻𝟏 = −𝝂(𝜺𝟏𝟏 )𝑻𝟏 = (𝜺𝟏𝟐 )𝑻𝟏 = 𝟎 (𝜺𝟏𝟑 )𝑻𝟏 = 𝟎 (𝜺𝟐𝟑 )𝑻𝟏 = 𝟎
𝑬 𝝈 𝝈
𝑇1 −𝝂 𝟏𝟏 −𝝂 𝟏𝟏
𝑬 𝑬

Traction (𝜺𝟏𝟏 )𝑻𝟐 = (𝜺𝟑𝟑 )𝑻𝟑 =


𝝈𝟐𝟐
suivant 𝑥2 : −𝝂(𝜺𝟐𝟐 )𝑻𝟐 = (𝜺𝟐𝟐 )𝑻𝟐 = −𝝂(𝜺𝟐𝟐 )𝑻𝟐 = (𝜺𝟏𝟐 )𝑻𝟐 = 𝟎 (𝜺𝟏𝟑 )𝑻𝟐 = 𝟎 (𝜺𝟐𝟑 )𝑻𝟐 = 𝟎
𝝈 𝑬 𝝈
𝑇2 −𝝂 𝟐𝟐 −𝝂 𝟐𝟐
𝑬 𝑬

Traction (𝜺𝟏𝟏 )𝑻𝟑 = (𝜺𝟐𝟐 )𝑻𝟑 =


𝝈𝟑𝟑
suivant 𝑥3 : −𝝂(𝜺𝟑𝟑 )𝑻𝟑 = −𝝂(𝜺𝟑𝟑 )𝑻𝟑 = (𝜺𝟑𝟑 )𝑻𝟑 = (𝜺𝟏𝟐 )𝑻𝟑 = 𝟎 (𝜺𝟏𝟑 )𝑻𝟑 = 𝟎 (𝜺𝟐𝟑 )𝑻𝟑 = 𝟎
𝝈 𝝈 𝑬
𝑇3 −𝝂 𝟑𝟑 −𝝂 𝟑𝟑
𝑬 𝑬

Cisaillement
(𝟐𝜺𝟏𝟐 )𝑪𝟏 =
dans le plan (𝜺𝟏𝟏 )𝑪𝟏 = 𝟎 (𝜺𝟐𝟐 )𝑪𝟏 = 𝟎 (𝜺𝟑𝟑 )𝑪𝟏 = 𝟎 𝝈𝟏𝟐 (𝜺𝟏𝟑 )𝑪𝟏 = 𝟎 (𝜺𝟐𝟑 )𝑪𝟏 = 𝟎
(𝑥1 , 𝑥2 ) : 𝐶 1 𝑮

Cisaillement
(𝟐𝜺𝟏𝟑 )𝑪𝟐 =
dans le plan (𝜺𝟏𝟏 )𝑪𝟐 = 𝟎 (𝜺𝟐𝟐 )𝑪𝟐 = 𝟎 (𝜺𝟑𝟑 )𝑪𝟐 = 𝟎 (𝜺𝟏𝟐 )𝑪𝟐 = 𝟎 𝝈𝟏𝟑 (𝜺𝟐𝟑 )𝑪𝟐 = 𝟎
(𝑥1 , 𝑥3 ) : 𝐶 2 𝑮

Cisaillement
(𝟐𝜺𝟐𝟑 )𝑪𝟑 =
dans le plan (𝜺𝟏𝟏 )𝑪𝟑 = 𝟎 (𝜺𝟐𝟐 )𝑪𝟑 = 𝟎 (𝜺𝟑𝟑 )𝑪𝟑 = 𝟎 (𝜺𝟏𝟐 )𝑪𝟑 = 𝟎 (𝜺𝟏𝟑 )𝑪𝟑 = 𝟎 𝝈𝟐𝟑

(𝑥2 , 𝑥3 ) : 𝐶 3 𝑮

Dans le cas d’une sollicitation composée (dans le cas général) et puis que la déformation est
élastique linéaire les effets de chaque sollicitation peuvent s’accumuler et on a :

𝜀11 = ∑(𝜀11 )𝑠𝑜𝑙𝑙𝑖𝑐𝑖𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑖


Alors :

𝜀11 = (𝜀11 )𝑇1 + (𝜀11 )𝑇2 + (𝜀11 )𝑇3 + (𝜀11 )𝐶1 + (𝜀11 )𝐶2 + (𝜀11 )𝐶3

𝜀11 = (𝜀11 )𝑇1 − 𝜈(𝜀22 )𝑇2 − 𝜈(𝜀33 )𝑇3

𝝈𝟏𝟏 𝝈𝟐𝟐 𝝈𝟑𝟑


𝜺𝟏𝟏 = −𝝂 −𝝂
𝑬 𝑬 𝑬

𝜀22 = (𝜀22 )𝑇1 + (𝜀22 )𝑇2 + (𝜀22 )𝑇3 + (𝜀22 )𝐶1 + (𝜀22 )𝐶2 + (𝜀22 )𝐶3

𝜀22 = −𝜈(𝜀11 )𝑇1 + (𝜀22 )𝑇2 − 𝜈(𝜀33 )𝑇3

𝝈𝟏𝟏 𝝈𝟐𝟐 𝝈𝟑𝟑


𝜺𝟐𝟐 = −𝝂 + −𝝂
𝑬 𝑬 𝑬

𝜀33 = (𝜀33 )𝑇1 + (𝜀33 )𝑇2 + (𝜀33 )𝑇3 + (𝜀33 )𝐶1 + (𝜀33 )𝐶2 + (𝜀33 )𝐶3

𝜀22 = −𝜈(𝜀11 )𝑇1 + (𝜀22 )𝑇2 − 𝜈(𝜀33 )𝑇3

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𝝈𝟏𝟏 𝝈𝟐𝟐 𝝈𝟑𝟑
𝜺𝟑𝟑 = −𝝂 −𝝂 +
𝑬 𝑬 𝑬

𝜀12 = (𝜀12 )𝑇1 + (𝜀12 )𝑇2 + (𝜀12 )𝑇3 + (𝜀12 )𝐶1 + (𝜀12 )𝐶2 + (𝜀12 )𝐶3

𝜀12 = (𝜀12 )𝐶1

𝝈𝟏𝟐 𝟏 + 𝝊
𝜺𝟏𝟐 = = 𝝈𝟏𝟐
𝟐𝑮 𝑬

𝜀13 = (𝜀13 )𝑇1 + (𝜀13 )𝑇2 + (𝜀13 )𝑇3 + (𝜀13 )𝐶1 + (𝜀13 )𝐶2 + (𝜀13 )𝐶3

𝜀13 = (𝜀13 )𝐶2

𝝈𝟏𝟑 𝟏 + 𝝊
𝜺𝟏𝟑 = = 𝝈𝟏𝟑
𝟐𝑮 𝑬

𝜀23 = (𝜀23 )𝑇1 + (𝜀23 )𝑇2 + (𝜀23 )𝑇3 + (𝜀23 )𝐶1 + (𝜀23 )𝐶2 + (𝜀23 )𝐶3

𝜀23 = (𝜀23 )𝐶3

𝝈𝟐𝟑 𝟏 + 𝝊
𝜺𝟐𝟑 = = 𝝈𝟐𝟑
𝟐𝑮 𝑬

𝜎11 𝜎22 𝜎33


𝜀11 = −𝜈 −𝜈
𝐸 𝐸 𝐸
𝜎11 𝜎22 𝜎33
𝜀22 = −𝜈 + −𝜈
𝐸 𝐸 𝐸
𝜎11 𝜎22 𝜎33
𝜀33 = −𝜈 −𝜈 +
𝐸 𝐸 𝐸
1+𝜐
𝜀12 = 𝜎12
𝐸
1+𝜐
𝜀13 = 𝜎13
𝐸
1+𝜐
{𝜀23 = 𝐸 𝜎23

Finalement :

𝜎11 𝜎11 𝜎22 𝜎33 𝜎11 (1 + 𝜐) 𝜈


𝜀11 = +𝜐 −𝜈 −𝜈 −𝜐 = 𝜎11 − (𝜎11 + 𝜎22 + 𝜎33 )
𝐸 𝐸 𝐸 𝐸 𝐸 𝐸 𝐸
𝜎11 𝜎22 𝜎22 𝜎33 𝜎22 (1 + 𝜐) 𝜈
𝜀22 = −𝜈 + +𝜐 −𝜈 −𝜐 = 𝜎22 − (𝜎11 + 𝜎22 + 𝜎33 )
𝐸 𝐸 𝐸 𝐸 𝐸 𝐸 𝐸
𝜎11 𝜎22 𝜎33 𝜎33 𝜎33 (1 + 𝜐) 𝜈
𝜀33 = −𝜈 −𝜈 + +𝜐 −𝜐 = 𝜎33 − (𝜎11 + 𝜎22 + 𝜎33 )
𝐸 𝐸 𝐸 𝐸 𝐸 𝐸 𝐸
1+𝜐
𝜀12 = 𝜎12
𝐸
1+𝜐
𝜀13 = 𝜎13
𝐸
1+𝜐
{𝜀23 = 𝐸 𝜎23

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En faisant intervenir la contrainte normale moyenne notée 𝛴 = 𝑡𝑟𝑄 = 𝜎11 + 𝜎22 + 𝜎33 , on peut
écrire :

(1 + 𝜐) 𝜈
𝜀11 = 𝜎11 − 𝛴
𝐸 𝐸
(1 + 𝜐) 𝜈
𝜀22 = 𝜎22 − 𝛴
𝐸 𝐸
(1 + 𝜐) 𝜈
𝜀33 = 𝜎33 − 𝛴
𝐸 𝐸
1+𝜐
𝜀12 = 𝜎12
𝐸
1+𝜐
𝜀13 = 𝜎13
𝐸
1+𝜐
{𝜀23 = 𝐸 𝜎23
En utilisant une notation indicielle, on peut écrire :

(1 + 𝜐) 𝜈
𝜀𝑖𝑗 = 𝜎𝑖𝑗 − 𝛴𝛿𝑖𝑗 (1)
𝐸 𝐸
1 𝑠𝑖 𝑖 = 𝑗
𝛿𝑖𝑗 𝑠 ′ 𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑠𝑦𝑚𝑏𝑜𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝐾𝑟𝑜𝑛𝑒𝑐𝑘𝑒𝑟 = {
0 𝑠𝑖 𝑖 ≠ 𝑗

Que l’on peut écrire sous forme matricielle :

(1 + 𝜐) 𝜈
𝐷= 𝑄 − 𝑡𝑟(𝑄)𝕀
𝐸 𝐸
1 0 0
𝕀 𝑒𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑚𝑎𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒 𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡𝑖𝑡𝑒 = (0 1 0)
0 0 1

Ici on a exprimé les déformations en fonction des contraintes, mais la pratique des problèmes
montre que l’on a souvent besoin d’exprimer les contraintes en fonction des déformations. Dans
ce cas il suffit d’inverser la relation (1) et on obtient :

𝜎𝑖𝑗 = 2𝜇𝜀𝑖𝑗 + 𝜆𝜉𝛿𝑖𝑗 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜉 = 𝑡𝑟(𝐷) = 𝜀11 + 𝜀22 + 𝜀33

𝑄 = 2𝜇𝐷 + 𝜆𝜉𝕀 (2)

𝜆 𝑒𝑡 𝜇 𝑠 ′ 𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙𝑙𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑑′ é𝑙𝑎𝑠𝑡𝑖𝑐𝑖𝑡é 𝑑𝑒 𝐿𝑎𝑚é

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FORMULAIRES

𝝀 𝑬 𝑴𝒐𝒅𝒖𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒀𝒐𝒖𝒏𝒈
{ 𝑪𝒐𝒆𝒇𝒇𝒊𝒄𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒅′ é𝒍𝒂𝒔𝒕𝒊𝒄𝒊𝒕é 𝒅𝒆 𝑳𝒂𝒎é {
𝝁 𝝊 𝒄𝒐𝒆𝒇𝒇𝒊𝒄𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝑷𝒐𝒊𝒔𝒔𝒐𝒏

(𝟏 + 𝝊) 𝝂
𝑸 = 𝟐𝝁𝑫 + 𝝀𝝃𝕀 𝑫= 𝑸 − 𝒕𝒓(𝑸)𝕀
𝑬 𝑬

𝝈𝒊𝒋 = 𝟐𝝁𝜺𝒊𝒋 + 𝝀𝝃𝜹𝒊𝒋 (𝟏 + 𝝊) 𝝂


𝜺𝒊𝒋 = 𝝈𝒊𝒋 − 𝜮𝜹𝒊𝒋
𝑬 𝑬
𝝃 = 𝑻𝒓(𝑫) = 𝜺𝟏𝟏 + 𝜺𝟐𝟐 + 𝜺𝟑𝟑 = 𝟑𝒆 𝜮 = 𝑻𝒓(𝑸) = 𝝈𝟏𝟏 + 𝝈𝟐𝟐 + 𝝈𝟑𝟑 = 𝟑𝝈𝒎

𝑬 𝝁(𝟑𝝀 + 𝟐𝝁)
𝟐𝝁 = 𝑬=
(𝟏 + 𝝊) 𝝀+𝝁

𝝊𝑬 𝝀
𝝀= 𝝊=
(𝟏 + 𝝊)(𝟏 − 𝟐𝝊) 𝟐(𝝀 + 𝝁)

𝝈𝒎 = 𝑲𝒆

𝑬
𝑲=
𝟏 − 𝟐𝝊

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