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OBJECTIFS

Ce cours a pour objectif de :


 Donner à l’étudiant les outils nécessaires afin de rechercher l’information utile pour
mieux exploiter son projet de fin d’étude.
 L’aider à franchir les différentes étapes menant à la rédaction d’un document
scientifique.
 Lui signifier l’importance de la communication et lui apprendre à présenter de
manière rigoureuse et pédagogique le travail effectué

Pour faire un mémoire on passe par 2 étapes :


 Recherche documentaire
a) Identifier le sujet
b) Localiser les ressources
c) Localiser les documents
d) Traiter les informations
 Conception de mémoire
a) Structurer le mémoire
b) Technique et norme de rédaction
c) Eviter le plagiat
d) Exposé le mémoire (soutenance)

Qu’est-ce qu’une recherche documentaire ?


La recherche documentaire est une démarche qui consiste à identifier, collecter et traiter des
informations sur un sujet donné, en s’appuyant sur des sources fiables
A quoi sert une recherche documentaire ?
C’est un excellent moyen d’approfondir ses connaissances. Elle répond à un besoin : exposé,
mémoire, étude
Comment réaliser une recherche documentaire
La surabondance informationnelle et la diversité des supports rend cet exercice complexe et
nécessite une attitude rigoureuse et organisée. A cet effet, les processus de recherche
documentaire et de validation de l'information requièrent la mise en application d'une
méthodologie documentaire efficace.
Cette dernière, a pour but de faciliter la production d'un travail universitaire alliant richesse
documentaire et rigueur scientifique.
 Recherche documentaire
a) Identifier le sujet
Le choix de sujet porte sur vos connaissances préalables et vos intérêts personnels sur le sujet
ainsi que sa pertinence par rapport à l'enseignement auquel il se rattache. Ce sont des éléments
fondamentaux qui doivent guider votre choix.
Questionner le sujet
Avant de se lancer dans la recherche d’information, il faut au préalable questionner le sujet
pour être certain de :
1) Maîtriser le sujet en analysant le sujet (le vocabulaire, les objectifs…)
2) Délimiter le périmètre de recherche (Définir les limites du sujet et donc éviter le hors-
sujet)

3) Ne rien oublier !

Méthode de Brainstorming (QQQPOC)


La méthode QQQOCP est un moyen permettant de retenir un ensemble de questions simples
qui vont être utilisées pour cerner, préciser et approfondir un sujet.
Qui ? = Quels sont les acteurs, les personnes impliquées ?
Quoi ? = Quels sont les aspects qui m'intéressent ?
Quand ? = Quelle est la période concernée ?
Où ? = Le sujet est-il circonscrit à une zone géographique précise ?
Comment ? = Quelles approches ou points de vue faut-il considérer ? (historique,
sociologique, économique, politique, etc.)
Pourquoi ? = Quelle est l'importance du sujet dans le contexte actuel ?

Le sujet doit être exprimé en une phrase courte (le titre de sujet). est possible de formuler
notre titre sous forme de question et à l'aide de termes significatifs. Cet énoncé de recherche
doit être le plus précis possible.
Cette étape doit permettre de poser la problématique, de cerner les besoins documentaires et
de sélectionner les concepts/mots clés nécessaires à l'interrogation des sources documentaires

Sélectionner les concepts/ mots clés (intitulé)


Le langage parlé n’est pas toujours adapté aux outils de recherche documentaire. Pour cela, il
est nécessaire de traduire le sujet de la recherche par des concepts/ mots-clés.
Chaque terme de l'énoncé est important et va correspondre à des concepts/mots-clés qui vont
servir à élaborer les équations de recherche.
Après une sélection des termes ; Il est conseillé pour chaque concept, de rechercher un ou
plusieurs synonymes ou termes associés/opposés/reliés ; ainsi que leur traduction en
langue anglaise.
Rassembler l’information de base
A ce stade, la documentation utilisée concernera essentiellement des dictionnaires et
encyclopédies (support papier ou en ligne), de manuels ou des articles.
Consultez les ouvrages de référence
Vous pouvez compléter cette recherche d'information de base par la consultation d'autres
ouvrages de référence :
 Annuaires d'événements, Atlas, Bibliographies sélectives ou critiques, Chronologies,
dictionnaires biographiques, Manuels, Traités

b) Localiser les ressources


Après avoir analysé et délimité le sujet, il faut choisir les meilleures sources d'information
pour effectuer la recherche documentaire.
Cette démarche comprend deux dimensions :
Type de documents
Type de ressources
Type de documents
Il Dépend du niveau et de la nature de l'information recherchée :
Dictionnaire. utiles pour comprendre le sujet et le préciser, surtout lorsqu'il s'agit de concepts
nouveaux.
Livres ou monographies, utiles pour approfondir la recherche. Sont inclus dans cette
catégorie :
Manuels. qui font le point sur une question
Articles, revues qui approfondissent un aspect de la question
Les précis, qui approfondissent un aspect de la question.
Les actes de colloques, qui sont les comptes-rendus d'un congrès.
Les périodiques généralistes ou spécialisés : ils permettent de se tenir informé des
derniers résultats de la recherche ou de l'actualité d'une question de société.
Thèses, mémoires, rapports de recherche : d'un haut niveau scientifique, ils sont appropriés
pour traiter un sujet pointu.
Documents spécifiques (cartes, brevets, images, données statistiques, etc.) : leur usage
dépendra du domaine disciplinaire ou de l'approche choisie pour traiter un sujet.
La documentation officielle : c'est l'ensemble des documents officiels édités par l'État (lois,
décrets, règlements, marchés publics, associations, etc.)
Type de ressources
Il va dépendre de la nature du sujet et du type de document recherché :
I. catalogues de bibliothèques : ils sont incontournables pour trouver de la
documentation papier
1) Le catalogue de la bibliothèque universitaire
2) Le catalogue collectif des universités
3) Le catalogue de la Bibliothèque nationale

Les articles de périodiques ou de journaux, les textes de conférences, les comptes rendus de
livres, les chapitres de livres, etc. ne sont pas repérables dans les catalogues de bibliothèques
tel. Pour les rechercher, il faut utilise
II. Les bases de données bibliographiques
Ces bases de données bibliographiques peuvent être réalisées par des centres de recherche,
des associations scientifiques, des centres de documentation ou bien encore des éditeurs
Certaines bases sont :
1) spécialisées
2) pluridisciplinaires
III. Les ressources du Web
Elles sont innombrables mais leur qualité est extrêmement variable et l'information y est
volatile. Quelques sites recommandés pour la recherche d'informations scientifiques et
académiques classés par catégorie
Des moteurs de recherche spécialisés
 Google Scholar (http://scholar.google.fr/ )
 Google Books (http://books.google.fr/ )
 Isidore (http://www.rechercheisidore.fr/)
Des portails scientifiques ou thématiques
 WorldWideScience (http://worldwidescience.org)
 Université en ligne (http://uel.unisciel.fr)

Evaluer la qualité et la pertinence des sources d’information


Quels sont les principaux critères de fiabilité des sources ?
Cette étape est essentielle puisqu’elle valide la qualité et la pertinence des informations
collectées. Seules les informations répondant positivement à ces deux critères sont à exploiter.
Un travail de recherche doit s’appuyer sur des informations fiables.
Cela est particulièrement vrai lorsque les recherches portent sur des sites web.
Toute information dont on ignore la provenance devrait a priori être écartée.
Quels sont les principaux critères de fiabilité des sources ?
 L'auteur, l'éditeur de la ressource
 La date de publication du document
 Le domaine de la ressource (adresse URL)
 L'objectif du site
 La notoriété, l'indice de popularité du site
 Le contenu de l'information (structuration, argumentation, sources, etc.)
L'auteur, l'éditeur de la ressource
Crédibilité de l’information : l’auteur et sa réputation.
L’auteur est-il mentionné ? Quelle est son expertise ? Est-il souvent cité dans d’autres
parutions abordant le même sujet ? La syntaxe du document est-elle crédible ?
L’intensité de l’auteur sur un site internet (est-ce qu’un site institutionnel, personnel,
collaboratif, d’association, d’entreprise commerciale ou médiatique (ex ; journal en ligne))
Exactitude de l’information : vérifiabilité de l’information.
Les informations communiquées sont-elles rigoureuses et documentées ?
Les sources sont-elles vérifiables ?
Les faits sont-ils vérifiés ? Les droits d’auteur respectés ? Le document est-il officiel ?
Finalité de l’information : information subjective ou objective.
L’auteur cherche-t-il à convaincre ou informer ?
Emet-il un avis général ou personnel ?
Fraîcheur de l’information : date de publication.
Les mises à jour sont-elles régulières ?
Les publications sont-elles récentes ?
Evaluation de la pertinence des sources
Avant de lire le document, vérifie qu’il correspond aux mots-clés du sujet. Une exploration
rapide peut suffire pour évaluer la pertinence d'un contenu. Pour cela, il faudra analyser les
éléments suivants
 Titre du document : pour un livre, il faut regarder celui figurant sur la page de titre.
 Résumé (abstract) :
Table des matières : elle permet de mieux apprécier le contenu (plan et logique de
l'argumentation) et de bien repérer les chapitres qui peuvent être pertinents.
 Tableaux, graphiques, etc. : ils peuvent aider à la compréhension du sujet et être
utiles pour le travail.
 Nature du document : déterminer s'il s'agit d'un document pédagogique, de recherche
ou de vulgarisation
 Introduction et conclusion : leur consultation permet de cerner la question de départ
et les conclusions que l'auteur en tire...
 Profil de recherche
L'utilisateur doit établir un profil de recherche pour chaque outil sélectionné : bases de
données, sources Internet comme des moteurs de recherche, des sites Web d'éditeurs de
périodiques, des blogues, etc
C. Localiser les documents
C'est au cours de cette étape que l'on va interroger les différentes sources sélectionnées au
moyen d équations de recherche, enregistrer les résultats pertinents et se procurer la
documentation primaire .
I. Terminologie
Document primaire présentant une information à caractère original, c’est-à-dire dans l’état
où l’auteur l’a écrite ou conçue. C'est le document en lui-même.
Document secondaire comportant des informations de nature signalétique ou analytique sur
des documents primaires. Ex : bibliographie, catalogue, index…
Les notices bibliographiques décrivant un livre sont donc un document secondaire.
II. Techniques de recherche
Notion de bruit et silence
En recherche documentaire, deux notions importantes sont à retenir. Elles traduisent l'échec
d'une requête qu'il convient alors de reformuler ou d'affiner.
Bruit : c’est l'ensemble de documents non pertinents trouvés en réponse à une question, lors
d’une recherche d’information. L'information pertinente est noyée dans la masse.
Silence : c’est l’ensemble des documents pertinents non affichés lors d’une recherche
documentaire. L'information pertinente n'est pas trouvée et celui qui cherche peut penser qu'il
n'y en a pas.
1) Opérateur de recherche
Les opérateurs de recherche sont des outils documentaire qui permettent d’affiner d’orienter
une recherche afin d'éviter Le bruit (l’obtention de données hors sujet lors d’une
interrogation) 1au contraire « le silence (l’obtention d’un nombre insuffisant de notices par
rapport au nombre pertinent de réponse qu’on aurait du obtenir
i. Opérateurs logiques (booléens)
Les operateurs logiques (booléens ) permettent de combiner plusieurs termes de recherche ou
mots-cles dans une même recherche en établissant une connexion logique entre eux.
Opérateur d'intersection (ET/AND) Recherche très précise (A et B) seulement sur A et B
EXP: A= la construction; B= métallique
Opérateur d'union (OU/OR) Recherche très large (A ou B) : sur A ; sur B et sur A et B
EXP: A= la construction; B= métallique
Opérateur d'exclusion (SAUF/NOT) Recherche orientée (A sauf B) : tout sur A sauf ce qui
tour a son B EXP: A= la construction; B= métallique

Opérateurs de proximité
Ce sont des operateurs qui permettent de retrouver deux termes dans un même champ ou une
même phrase Opérateurs de proximité Sont utilises essentiellement pour la recherche en texte
libre dans le champ libre et résumé
NEAR
Exp La requête isolant NEAR liquide in AB retrouve les notices qui contiennent isolant et
liquide dans les champs résumés sans notion d’ordre
ADJ
Exp La requête Micro ADJ ordinateur in AB retrouve les notices qui contiennent le terme
suivi immédiatement d'ordinateur
NEARX
Exp La requête Etude NEAR3 chalcopyrites in AB retrouve les notices qui contiennent les
deux termes dans une limite de trois mots consécutifs dans une même phrase
2) La troncature
Permet d’élargir la requête à partir d’un terme (toutes les variantes du mot seront prises en
compte : singulier/pluriel, masculin/féminin, etc.).
? remplace un caractère au début, au milieu ou à la fin d'un terme.
Ex. : wom?n recherchera woman ou women
Ex. : economi? recherchera économie, economic ou economia
$ remplace plusieurs caractères au début, au milieu ou à la fin d'un terme.
Ex. : archéo$ recherchera archéologie, archéologue, archéoastronomie, etc.
Ex. : géo$ recherchera géographie, géométrie, géologie, etc.
3) La recherche par «guillemets »
La recherche par expression
L’utilisation des guillemets «» permet de lancer une recherche sur une chaine de caractères
(mêmes mots dans le même ordre) Elle est particulièrement utile lorsqu’ une recherche
entraine un trop grand nombre de résultats ou pour recherche précisément une expression.
Ex : «isolant liquide » recherchera les références contenant cette expression dans l’ordre ou
sont saisis les termes
La casse (majuscules, mots vides)
Il est recommandé pour toute recherche sur une base de données ou un catalogue de
bibliothèque de n'utiliser que des lettres minuscules non accentuées.
Les mots vides sont les mots non significatifs tels que les articles, les prépositions, les
pronoms, etc. A l'exception d'une recherche par expression, ils sont totalement inutiles.
4) Traiter l’information
Après avoir défini le sujet et sélectionner les sources d’information et les documents de
différents types et les localisé, la phase suivante est de traiter ces informations recueillies, en
organisant le travail et mettre le point sur le plan final de la recherche documentaire, tout en
faisant la synthèse des documents retenus, et les liens entre les différentes parties
Organisation du travail
Dans la mémoire de recherche , l’étudiant doit donner à voir la mise en œuvre d’ une
raisonnent, expliciter…..Le cas échéant, critiquer les choix méthodologiques
La démarche de production d’un mémoire est un véritable travail de recherche, qui rappelons
le peut être aborde de deux façons
Une approche hypothético-déductive : La plus fréquente, qui consiste a valider des
hypothèses par l’observation
Une approche inductive Qui part de l’observation pour émettre ou préciser des hypothèses
exp (les techniques de sondage)
La réussites du mémoire implique un méthodologie qui tient en compte de l'organisation du
travail de définir la problématique.
Les éléments qui composent une problématique complète sont les suivant:
1. Le thème :l'énoncer du sujet de la recherche
2. Le problème: une interrogation sur un objet donné
3. Les théories et les concepts: toute théorie repose sur un assemblage cohérent de
concepts qui sont propres au domaine
4. La question: formuler clairement et précisément les questions puisque c'est a celles-ci
que nous tenterons de réponse
5. l’hypothèse: c'est la réponse présumée a la question posée sa fonction: organiser la
recherche et organiser la rédaction
6. La méthode: tester l’hypothèse critique des théories existantes, analyse de la
documentions, sondage …
7. Les références :il ne faut pas multiplier les références inutilement, ni omettre de
références importantes

Les questions de départ


Une problématique comprend plusieurs problèmes de recherche, chacun de ces problèmes
peut donner lieu a de nombreuses question de recherche. Les néophytes ont tendance a
vouloir résoudre plusieurs problèmes a la fois. Ce qui est impossible-en passant des
question imprécises ou encoure a essayer de solutionner des problèmes très vastes et très
complètes cela est du a deux cause parallèles
 La découverte de l’intérêt du problème
 Et une mauvaise connaissance de la problématique
Les débutant n’arrivent pas a être assez précis voici quelques conseils pour surmonter ces
difficultés
1) Faites une étude minutieuses et approfondie des recherche
2) Enonces le problème de la manière précise en utilisant des terme susceptible de
délimiter l’objet d'étude :période de temps précise, population bien délimitée .aspect
étudié bien défini
3) Enonces le problème soit clair pour comprendre ce dont il est question a la première
lecture ; faites un test avec vos amis
4) Assurer-vous l’ampleur du problème auquel vous voulez vous attaquer n’ est pas
démesurée. Le projet doit être faisable avec les ressources que vous avez dans le temps
qui est disponible
5) Choisissez un sujet pertinent qui contribue a l’avancement de vos connaissance
PRÉSENTATION DE LA BIBLIOGRAPHIE
La référence bibliographique
Un bibliographie : est l’ensemble des documents publiés (articles de presse, ouvrages,
dictionnaires, sites internet, etc.) utilisés pour traiter un sujet.
La présentation de la bibliographie doit être homogène et respecter le style repris dans ce
guide
Pourquoi citer ses sources ?
Le respect des droits d’auteur
Valoriser le travail final
Faciliter le « retour aux sources »
Zotero : extension du navigateur Mozilla Firefox, sous licence libre, qui permet d’importer
des liens URL issus des recherches documentaires, de les trier et les classer, générant
automatiquement une bibliographie.
End Note : logiciel payant de gestion bibliographique, permettant d’interroger des bases de
données bibliographiques en ligne, d’importer et organiser leurs références sous forme de
texte, image et fichier PDF dans toutes les langues, et créer instantanément des tables
bibliographiques.
Mendeley : logiciel dédié à la gestion et au partage de travaux de recherche. Il permet
d’organiser et gérer les citations, fichiers PDF, images, etc
Les systèmes de présentation d’une bibliographie Il existe 3 façons de noter les références :
Le système Harvard (alphabétique) : Classement alphabétique à la section "Références",
mais non numérotées. Les références sont appelées dans le texte par le nom du premier auteur
et l'année de parution de l'article cité.
Le système Vancouver (numérique): Les références sont numérotées selon l'ordre
d'apparition dans l'article, sans se soucier de l'alphabet. Lorsqu'une référence est citée
plusieurs fois, elle garde la même numérotation. Ce système est souvent adopté dans les
revues de langue anglaise.
Le système mixte: Les références sont notées par ordre alphabétique et appelées selon cette
numérotation dans le texte. Ce système est souvent adopté dans les revues de langue
française.
Exemple
Darpy D. Volle P. (2007).
Comportements du consommateur :
concepts et outils. Paris (France) :
Dunod. 370 p. (Gestion Sup.).
Actes de conférence
Nom. Prénom. (Année). Le Titre de la conférence. Date de la conférence, lieu de la
conférence lieu de l’édition : nom de l’éditeur, date de publication, pagination
DANESY D. Ed. 8th European space mechanisms and tribology symposium, 1999 sept.,
Toulouse, France. Noordwijk : ESA publications Division, 1999, 345 p.
Brevet
AUTEUR. Titre du brevet. Numéro du brevet. Date du brevet
Norme
EDITEUR. Titre de la norme. Référence de la norme. Lieu d’édition : nom de l’éditeur, date
de publication, pagination.
Article de revue
AUTEUR. Titre de l’article. In: Titre du périodique, date de publication, volume, numéro,
pagination.
Thèse, Mémoire
AUTEUR. Titre de la thèse/mémoire. Type de document : Discipline. Lieu de soutenance :
Université de soutenance, année de soutenance, pagination..
Site web, Page d’un site web
AUTEUR ou ORGANISME. Titre de la page [en ligne]. Disponible sur : <URL> (page
consultée le ‘date de consultation’).
Lois et reglement
AUTEUR. Titre. Type de document, n° du texte officiel, date de publication, pagination.
Citation d’images, tableaux, figures, schémas
Les références à des images, tableaux, figures et schémas issus de livres ou de sites internet
sont traitées comme des citations directes. Dans la liste de références, la référence complète
sera indiquée selon le type de document.
Dans le texte, en légende, l’indication suivante est ajoutée :
Figure x : Tiré de Nom du ou des auteurs de la source, année de publication, pagination
 Conception du mémoire
Introduction : L'élaboration du plan = squelette du mémoire est une étape indispensable
car :
Elle facilite la rédaction du document
Elle permet de s'assurer que les principaux points développer ne seront pas oubliés.
et que l'enchainement des idées suivra une logique claire et structurée.
Un plan est amené a être souvent révisé: Il est guide a la rédaction -il ne doit être
rigide Il n'existe pas de plan type mais un mémoire de recherche se compose
généralement de 4-5 chapitre distincts : (introduction méthode résultats Discussion
Conclusion Bibliographie Annexes Résumé et mots clés)
Structuré le mémoire
Le titre :
doit indiquer brièvement le contenu du mémoire.
Il faut préciser que le mémoire est soumis dans le cadre du votre programme, le nom des
universités et la date.
Il faut mentionner votre nom et nom de directeur de mémoire.
Les remerciements : Il est d'usage de remercier l'établissement qui vous a accueilli en stage.
D’autres personnes peuvent également être remerciées nommément si nécessaire
Dédicace : C’est une mention de nature personnelle mais elle doit être sombre
La table des abréviations : Si vous utilisez des abréviation, vous devez les lister en début
d'ouvrage
La table des matières : Est paginée et détaillée avec des niveaux.
List des figures : Détails de toutes les figures (numérotation et titre)
Liste des tableaux : Détails de toutes les tableaux (numérotation et titre)
L'introduction : doit pouvoir répondre a la question PORQUOI? Dans cette introduction
vous devez expliciter le choix du sujet. Vous devez ensuite amener la problématique et
justifier le choix de celle-ci, montrer son intérêt et enfin justifier et annoncer votre plan
L'introduction comporte généralement les suivants :
1. Justification du choix du sujet
2. L'importance du sujet
3. L'actualité du sujet
4. Les différents aspects du sujet
5. La définition des termes et des concepts (éventuellement)
6. La problématique
7. Les objectifs et les hypothèses
8. La méthodologie adoptée
9. Justification et annonce du plan
Formulation des hypothèses : c'est la réponse présumée a la question posée. L’hypothèses
est nécessairement issue dune réflexion approfondie sur les divers éléments de la
problématique. Sa fonction est double :
1) Organisation la recherche autour d’un but précis (vérifier la validité de l’hypothèse
2) Organisation la rédaction (tous les éléments du texte doivent avoir une utilité
quelconque vis-à-vis de l’hypothèse)
La méthodologie
Cette partie doit répondre a la question COMMENT ?
 Avec quels moyens vous comptez vérifier votre hypothèse ?
 Il faut expliquer en détail comment vous avez mène votre étude
 Il faut respecter l’ordre chronologique de l’expérience
 Il est dés lors conseillé de rédiger cette section juste âpres l'expérimentation
Résultat
Cette partie du mémoire étant la plus sévère, vous veillerez a ne pas l’encombrer de trop
de résultats. Les résultats mineurs, non pertinents par rapport aux hypothèses seront places
dans les annexes. Avant de présenter les résultats, il est intéressant d'expliquer en quelques
mots dans quel ordre vous allez les donner. On commence toujours par présenter les résultats
les plus importants. On les explique et ensuite, on présente les tableaux et figures qui s‘y
rapportent. De cette façon, les lecteurs qui ne sont pas familiarises avec les statistiques
peuvent éviter les chiffres tout en comprenant les résultats.
discussion
Cette section est destinée a discuter les implication des résultats que vous venez d'expose
En QUOI les résultats répondent-ils a la question initiale?
Les résultats sont-ils en accord avec l’ hypothèse ?
Jusqu'ici, vous etiez limité aux faits. Il faut maintenant placer les résultats dans une
perspective plus large.
La discussion doit constituer un miroir de l'introduction.
Qu'est-ce qu'on appris depuis ?
L’hypothèse a-t-elle été infirmée ou confirmée ?
C'est également le moment de compare vos résultats avec les données obtenues par d'autres
Chercheurs (dans la littérature) avant vous, expliquer les différences (sil en a)
S’il y a des résultats surprennent, vous pouvez vous pencher sur les éléments
méthodologiques susceptibles de les expliquer. Comment pourriez-vous améliorer votre
protocole ?
 Mentionner les limites de l'étude; de la méthode.
 Si vos résultats donnent lieu a de nouvelles interrogations, essayez de suggérer des
pistes de recherches susceptibles d’y apporter réponses.
Conclusion et perspectives
En règle générale, la conclusion comprend les éléments suivants:
 Un rappel de la problématique ou de la question centrale
 Les principaux résultats de l'étude
 Les rapports théoriques de l'étude
 Les limites de la recherche au niveau théorique, empirique et méthodologique
Les voies futures de recherche (ouvrir le débat sur une question plus large)
Bibliographie (les références bibliographiques)
C’est une partie importante du mémoire. Tous les travaux cités dans le corps du mémoire
doivent comporter une référence dans la bibliographie et, réciproquement, tous les ouvrages
cités en bibliographie doivent être mentionnés dans le corps du mémoire.
Elle est le reflet du travail réalisé et vient compléter les informations données en référence.
Annexe
 Il convient de mettre en annexe les documents Longs, utiles (documents supports,
tableaux, graphiques, logiciel, etc…) et qui permettent d’expliquer la démonstration
qui est faite.
 L’annexe doit être référencée dans le texte
Le résumé (1 page)
Bref exposé du sujet traité, des objectifs visés, des hypothèses émises, des méthodes
expérimentales utilisées et de l'analyse des résultats obtenus. Présentation des principales
conclusions de la recherche
Abstract : Traduction en Anglais du résumé
‫الخالصة‬ :Traduction en Arabe du résumé

2) Technique et norme de rédaction


Introduction : La rédaction de mémoire est une étape très importante dans le travail, elle
doit respecter les différents techniques et normes de rédaction.
La mise en forme donne au travail une image claire et précise.
Un travail scientifique est un travail objectif et non pas subjectif, ce qui doit apparaitre sur le
mode d’écriture des paragraphes ou la forme objective est la plus dominante.
Mise en forme de mémoire
Le mémoire de recherche sera d’un volume de 70 pages maximum. (Nombre de page : 20-
40 pages pour le rapport de stage. 30-50 pages pour le mémoire de Licence .50-70 pages
pour le mémoire de Master)
Attention aux fautes d’orthographe et de syntaxe est nécessaire car ils figurent parmi les
critères posés pour la notation du tuteur universitaire.
Conseillé:
 faire des phrases courtes, le style sera plus léger, percutant, clair, précis et efficace.
 faire appel à une tierce personne pour l’orthographe.
Les normes de dactylographie suivantes doivent être respectées :
1) Le mémoire de mastère doit être saisi sur micro-ordinateur, au recto des feuilles
Seulement, en utilisant une cartouche noire.
2) Marges : (en bas, en haut, à droite : 2,5 cm) (à gauche : 3 cm).
3) police de caractère : Times New Roman ou caractère de même taille.
4) taille des caractères pour le corps du texte : 12 points
5) taille de caractère pour les notes en bas de page : 10 points
6) Interligne : 1,3 ou 1,5 pour tout le mémoire.
7) pas de ligne seule (isolée du reste du paragraphe) en début ou en fin de page.
Pour aérer le texte, il est recommandé de prévoir un interligne supplémentaire entre chaque
paragraphe de même qu'après une énumération. Il n'est pas recommandé de changer de page
à chaque section, surtout quand le rapport est court.
La police de caractères Times est choisie comme référence. On pourra cependant utiliser une
autre police de caractères à condition que la taille des caractères soit sensiblement la même.
Pour les grands tableaux, l'utilisation de caractères Times 11 points est acceptée.

Ordre de la présentation
Les différentes parties du mémoire doivent respecter l’ordre suivant :
▪ Page de couverture
▪ Dédicaces, s’il y a lieu !
▪ Remerciements, s’il y a lieu !
▪ Table des matières
▪ Listes des tableaux et des figures (avec indication des pages)
▪ Abréviations, termes à définir
▪ Introduction
▪ Développement (méthode, résultats, discussion)
▪ Conclusion
▪ Bibliographie (ouvrages, articles, site internet (sources non-vérifiées))
▪ Table des matières des annexes
▪ Annexes
▪ Résumé et mots clés (à placer sur la page de reliure au dos du mémoire)
Présentation de mémoire
Page de garde : Le modèle à suivre est fourni par l’administration
Dans la page de couverture, doit figurer :
Rectorat et l’établissement, la formation suivie (ex : Master de recherche en économie
d’affaire), le titre du mémoire, le nom, prénom de l’étudiant, le nom de l’encadreur
pédagogique, l’année universitaire en cours
La pagination
 La pagination commence à partir de la première page de l’introduction.
 Les pages de garde, de titre, les dédicaces, les remerciements, la table des matières, la
liste des schémas et des tableaux doivent faire l’objet d’une pagination à part en
chiffres romains en minuscules (i, ii, iii ,iv, etc.).
 Les annexes peuvent également faire l’objet d’une pagination à part en chiffres
romains en majuscules (I, II, III, IV, etc.).
 Toutes les autres pages sont numérotées en chiffres arabes (1,2, 3, etc.).
 L'emplacement du numéro de page n'est pas fixé.
Si le numéro de page est placé en bas de la page, au milieu, la reliure du document est
facilitée. C’est notamment le cas lorsque le document est imprimé recto-verso.

Il y a donc 3 paginations :
 les pages qui précèdent l’introduction
 de l’introduction jusqu’à la bibliographie
 les annexes
Numérotation des chapitres, les illustrations les graphiques, les figures et
tableaux
Les chapitres doivent toujours commencer dans une nouvelle page , Centrer et titrer en
majuscules, en gras, avec concision, sans souligner. Les sous-titres des chapitres et leurs
subdivisions en section sont écrits en minuscules et soulignés.
exemple :
Chapitre I : Titre du chapitre
I.1)Le premier titre
I.1.1) Le premier sous-titre
I.1.1.a) Un autre sous-titre de nouveau

Appeler ‘figures’ les illustrations (dessins, schémas, photographies …) et les graphiques


(courbes de variation de paramètres …).
Donner un titre à chaque figure et les numéroter de façon continue pour chaque
chapitre.
Le titre de chaque figure doit paraître en dessous de chaque figure.
Ces Figures doivent être italiques et centrés dans le paragraphe et numérotés selon
leurs positions dans le chapitre (pareils aux titres).
exemple : Figure I-1 : Titre de la
Figure I.1 : Le titre de la figure figure
Figure II.1 : Le titre de la figure
les tableaux
Chaque ligne et chaque colonne d'un tableau doivent être clairement identifiées,
respectivement, dans la première colonne et dans la première ligne. Lorsque des valeurs
chiffrées sont rapportées, indiquez les unités SI.
Le titre doit être suffisamment explicite tout en étant le plus court possible.
Quand un tableau est trop volumineux pour figurer sur une seule page, scindez-le en plusieurs
tableaux présentés sur des pages successives. Répétez alors le titre au haut de chaque tableau.
La mention « (suite) » est alors ajoutée au titre des tableaux qui suivent le premier tableau.
Il est préférable de présenter un gros tableau en mode « paysage », car la présentation en
mode « portrait » obligerait probablement à choisir une taille de caractères trop petite ce qui
nuirait à la lisibilité du tableau.
les tableaux doivent être italiques et centrés dans le paragraphe et numérotés selon leurs
positions dans le chapitre.
En-tête et pied de page : L’en-tête est autorisé contenant le numéro de chapitre et son titre
mais le pied de page ne contient que le numéro de la page
Référencement bibliographique :( système Vancouver (numérique) Apparaît dans le texte,
selon l’ordre d’apparition, en chiffres arabes entre crochets, en gras [1]. En cas de plusieurs
références soit [2,4] ou successives [9- 12].
Ne doit pas dépasser 10% du volume totale (max 3 pages).
Partie Annexes : (S’il y en a) ne doivent pas dépasser 10% du volume totale (max 3-4
pages).
Résumé : Un résumé à la fin du mémoire (Page de garde du verseau) contenant 150 - 200
mots, 4 - 6 mots clés, sans références.

8) La mise en texte de mémoire


Les enjeux du texte écrit sont de deux ordres : la structure du texte d’une part, la
construction des phrases et le choix des mots, d’autre part. Le défi du rédacteur consiste à
verser l’information dans ce moule de manière telle que le lecteur ne perde jamais de vue
l’organisation générale du contenu de pensée à communiquer (de la structure globale du texte
à la division en paragraphes). L’autre défi consiste à découper l’information en unités plus
petites, les phrases, et à employer les mots qui conviennent pour décrire la réalité représentée.
C’est là aussi que se marquent les différences sur le plan du style (La construction des
phrases).
8.1) De la structure globale du texte à la division en paragraphes
Cette démarche se divise en deux grands moments qui doivent se refléter dans la structure du
texte :
1) Une démarche analytique et déductive, qui consiste dans l’examen des
concepts à l’aide de critères
2) Une démarche heuristique consistant dans la recherche de concepts
8.2) La construction des phrases
La qualité de la rédaction est très importante. Elle doit refléter la clarté d’une pensée. Il faut
savoir construire les phrases, bien choisir les mots, jouer de l’emploi des pronoms et utiliser
les temps de verbe qui conviennent.
8.2.a) Rédiger les phrases
Il fallait faire varier la construction des phrases, pour éviter la monotonie dans un texte. La
phrase est une unité de découpage des idées dans un paragraphe, dans un texte et constitue à ce
titre une unité d’information. D’abord à éviter les phrases surchargées, non pas qu’elles soient
longues, mais tout simplement parce qu’elles véhiculent un contenu d’information trop
complexe.
8.2.b) Choisir les mots
Bien écrire, ce n’est pas nécessairement recourir à des mots rares ou chargés de sens surtout
dans la rédaction d’un rapport technique. Le vocabulaire doit être simple et précis. Comment
arriver à utiliser des mots à la fois précis et simples ? Il n’y a qu’une bonne manière : apprenez
à reproduire dans votre texte les mots qui servent à décrire les phénomènes.
8.2.c) Employer les pronoms
Lorsque j’écris en ayant recours aux pronoms « je » et « nous », je parle nécessairement de moi
et des personnes que j’associe à mon discours. Le pronom « nous » pourra même être employé
dans un mémoire de maîtrise, un livre, pour désigner l’auteur. On dira alors qu’il s’agit d’un
nous de modestie.
8.2.d) Choisir les temps des verbes
Choisir les bons temps de verbe est capital en rédaction
1. Résumé :Sujet et but de l'étude : présent
Exemple: « Cette étape du projet porte sur la recherche de concepts de solution. »
2. Méthodologie : passé composé
Exemple : « La technique de remue-méninges a été utilisée pour émettre des idées. »
3. Principaux résultats, conclusions et recommandations : présent et passé composé
Exemple : « Six concepts de solution ont été élaborés. », « Ces concepts se différencient
nettement par leur complexité. »
4. Introduction : Cadre de l'étude : présent Exemple : « Ce travail s'inscrit dans le cadre du
projet de design qui est en cours depuis le mois de janvier 2000. »
5. Travaux antérieurs : passé composé
Exemple : « Lors de l'étape précédente, le problème posé par le client a été défini. Ceci a
permis d'élaborer une première version du cahier des charges. »
6. Mandat, délimitation du champ d'étude : présent
Exemple : « L'objectif de la présente étape est de définir le problème posé par le client. »
7. Méthodologie/stratégie : passé composé
Exemple : « Pour atteindre cet objectif, la démarche recommandée par Rousse (2000) a été
utilisée. » Remarque : la méthodologie est mentionnée mais n'est pas décrite. Cela sera fait dans
le développement.
8. Présentation de la structure du rapport : présent
Exemple : « La production d'idées est présentée dans la première partie du rapport. »
c) Développement
1. Méthodologie : présent et passé composé Exemple : « La technique des remue-méninges a
été utilisée. », « Cette technique consiste à produire des idées en groupe »
2. Présentation des résultats : présent Exemple : « Six concepts de solution sont présentés
dans le tableau de construction (voir tableau 1). Ce tableau permet de montrer comment chaque
fonction est remplie, et ce pour tous les concepts de solution. »
3. Analyse/discussion des résultats et conclusions partielles : présent et passé composé
Exemples : « Le remue-méninges a bien fonctionné dans la mesure où des idées très
diversifiées ont été émises. », « L'analyse fonctionnelle révèle que six fonctions doivent être
assurées. », « D'après le tableau de construction, il ressort clairement que la fonction il est
remplie de la même manière pour tous les concepts de solution »
d) Conclusion
1. Résumé de la démarche et des résultats; conclusion générale : présent et passé composé
Exemple : « L'objectif de l'étude a été atteint puisque six concepts de solution ont été élaborés.
Ces concepts sont diversifiés et originaux. La recherche de concepts de solution a permis
également de mettre à jour le cahier des charge »
2. Recommandations : présent .Exemple qui s'applique au rapport final : « Parmi tous les
concepts élaborés lors de l'étude, la firme Étudiants recommande à M. Client de poursuivre le
développement du concept No 1. »
3. Perspective : Ouverture vers la suite de l'étude ou vers de nouvelles pistes d'étude : futur,
conditionnel .Exemples : « La prochaine étape sera l'étude de faisabilité. Au cours de cette
étape, les concepts de solution qui ne sont pas faisables seront éliminés. »
3) Eviter le plagiat
Introduction
Le plagiat consiste à s’approprier les mots ou les idées de quelqu’un d’autre et de les présenter
comme siens. Il est considérablement facilité par les technologies de l’information (copier-
coller).
On peut considérer du plagiat :
 Copier textuellement un passage d’un livre, d’une revue ou d’une page Web sans le mettre
entre guillemets et/ou sans en mentionner la source.
 Insérer dans un travail des images, des graphiques, des données, etc. provenant de
Sources externes sans indiquer la provenance.
 Résumer l’idée originale d’un auteur en l’exprimant dans ses propres mots, mais en omettant
d’en indiquer la source.
 Traduire partiellement ou totalement un texte sans en mentionner la provenance.
 Réutiliser un travail produit dans un autre cours sans avoir obtenu au préalable l’accord du
professeur.
 Utiliser le travail d’une autre personne et le présenter comme le sien (et ce, même si cette
personne a donné son accord).
Le plagiat est interdit par les lois, et peut provoquer même des poursuites judiciaires. Il est
facilement évitable en utilisant les citations, le paraphrase et en indiquant Les références
bibliographiques complètes.
3.1) La citation
Citation textuelle
Une citation textuelle doit être entre guillemets. Elle peut être introduite par une phrase ou un
mot. La référence du document cité doit apparaître sans ambigüité, plusieurs méthodes
existent, parmi ces méthodes celle de la note de bas de page. En fin de document la
bibliographie doit lister tous les documents utilisés avec leur référence complète rédigée selon
les normes en vigueur.
Exemple :
Comme l’écrit l’astrophysicienne Sylvie Vauclair : «L’existence de planètes autour d’étoiles
semblables au Soleil est un fait établi. La première de ces planètes a été découverte en 1995
par les astronomes genevois Michel Mayor et Didier Queloz. Ces collègues de l’Observatoire
de Genève effectuent fréquemment leurs observations à l’Observatoire de Haute-Provence,
dans le sud de la France où ils ont construit plusieurs instruments très performants.»[1]. Ces
planètes sont appelées exoplanètes….
_______________________________
[1]Sylvie Vauclair. La Terre, l’espace et au-delà. Paris : Albin Michel, 2009. (Bibliothèque
Sciences). P. 124.
3.2) La paraphrase
La paraphrase consiste à reformuler avec ses propres mots et ses propres phrases les écrits
d’une autre personne. Comme pour la citation la référence du document paraphrasé doit être
indiquée en note de bas de page. En fin de document la bibliographie doit lister tous les
documents utilisés avec leur référence complète
Exemple :
Texte original
Leur principal problème n’est pas tant le travail lui-même (ils y excellent souvent) que leur
incapacité totale à trouver du plaisir en dehors de celui-ci. Lorsqu’ils ne travaillent pas (les
week-ends ou pendant les vacances), ils se sentent mal, insatisfaits, et, par contrecoup,
s’investissent encore plus dans leur travail.
Texte paraphrasé
D’après Patrick Légeron, ce n’est pas le travail qui pose problème aux workaholics. C’est
plutôt le fait qu’il leur est impossible de retirer une quelconque satisfaction des moments de
détente, comme les fins de semaine et les périodes de vacances, et ce à un point tel que cela
aura pour conséquence qu’ils se consacreront encore plus à leur travail.1
___________________________
1 Patrick Légeron, Le Stress au travail, Paris : Odile Jacob, 2003, p. 68.

4) EXPOSES ORAUX ET SOUTENANCES


Introduction
Après finalisation d’un rapport scientifique, thèse ou article pour conférence, la présentation
devant le publique est une étape très importante qui permet l’évaluation finale du travail.
Nous pouvons distinguer la soutenance devant un jury, ou la présentation dans une conférence
scientifique, cette présentation peut être orale ou sous forme de poster.
a) But et caractéristiques du poster
Le but du poster est de présenter le travail de recherche à des débutants.
Il faut se mettre à la place de celui qui va le lire : la problématique et le vocabulaire doivent
donc être simples. Le poster doit donner envie au lecteur d’approfondir le sujet, il doit être
pédagogique, présenter un enchaînement logique et ne pas être trop dense.
Le poster doit être:
Attractif pour capturer l’attention : Le titre doit attirer le lecteur, les informations doivent être
le plus possible graphiques.
Structuré pour favoriser la lecture : Le lecteur doit être guidé dans sa lecture. Pour cela :
Identifier les différentes parties du poster (par des titres, des numéros de section, des couleurs
…). Ou adopter un sens de parcours du poster qui soit naturel ou explicite
Concis pour axer la communication sur le message :
Le texte doit être clair et précis, les phrases courtes, la police adaptée (pas en majuscule….).
Les « plages » blanches sont importantes. L’idéal est de mélanger 30 % de texte, 40 %
d’illustrations et 30 % de vide. N’abusez pas des couleurs qui affaiblissent la lisibilité…
Conception de poster
Le poster doit être :
-Un résumé des recherches que vous avez faites
-Une image qui donne envie de s’approcher
-Un spectacle pour le lecteur qui s’y arrête 5 minutes maximum
-Un message qui cherche à convaincre le lecteur
Etapes de réalisation du poster :
 le «scénario » : Définir : le contenu, la problématique, les grandes parties de
l’argumentation
 le story-board : définir les pavés de textes, les documents graphiques, la trame
graphique c.à.d. la mise en page du poster.
 la réalisation
Comment présenter une communication orale
La communication scientifique est une « composante normale » du travail de recherche et
constitue une étape parmi d’autres durant le processus de validation scientifique et non pas son
aboutissement. L’exposé de moins de 20 minutes doit donc être conçu pour être discuté.
Posture qui impose de ne pas cacher sa « vulnérabilité » : une communication scientifique doit
en effet aborder les faiblesses ou problèmes de la recherche en question afin de les surmonter
grâce à la réflexivité de la communauté scientifique.
La clarté de l’exposé est essentielle. Les éléments clés de la recherche doivent faire l’objet
d’une préparation minutieuse afin que l’auditoire puisse se saisir des enjeux de la
communication. Les concepts utilisés, la construction de l’objet, la méthode mise en œuvre ou
encore les résultats ainsi que leur construction doivent être clairement exposés.
Pour cela, une préparation préalable répondant à plusieurs critères/objectifs s’impose. Les
règles incontournables pour la préparation d’une communication orale sont les suivantes :
Règle n°1 : Préparez-vous en tenant compte des attentes du public
 Soyez synthétique : Sachez que la capacité d’écoute du public est limitée (on dit
habituellement qu’elle chute après 12 minutes sur le même sujet).
 Faites des fiches : faites des fiches cartonnées qui reprennent les éléments clefs à ne pas
oublier, et ne pas lire le texte mot par mot.
 Répétez chez vous à voix haute : Avec vos fiches, au moins deux fois. Vous connaîtrez
mieux votre intervention, vous serez moins stressé, et vous saurez combien de temps
elle prend réellement.
 Anticipez les questions : Vous avez peur des questions du public ? C’est un motif
fréquent de stress
Règle n°2 : Faites baisser la pression
 Préparez-vous à relever le défi : Ne repoussez pas le moment de préparer l’intervention.
Mieux vous aurez répété votre intervention à l’avance
 Pratiquez la visualisation positive : Elle consiste à mettre en place des répétitions par la
pensée : fermez les yeux et imaginez la scène : vous prenez la parole devant ce public
de collègues
 Respirez en gonflant et dégonflant le ventre
Règle n°3 : Etablissez le contact avec l’assistance
 Présentez-vous ! : C’est la première règle pour établir le contact avec une personne ou
un groupe de personne
 Annoncez le plan de votre exposé
Mettez des exemples dans votre texte : Rendez-le vivant
Règle n°4 : Ayez la bonne posture
 Évitez de laisser retomber votre voix… : …à la fin de chaque phrase. Parlez clairement
jusqu’au bout.
 Parlez assez fort
 Regardez le public
 Et vos mains ? : Ne jouez pas nerveusement avec un crayon, laissez-les sur la table ; si
vous vous enthousiasmez pour votre propre sujet, vous oublierez vos mains et elles se
mettront à « parler toutes seules »
Soutenance d’un mémoire
A quoi sert la soutenance
La soutenance consiste à se présenter, présenter son travail et répondre aux questions des
membres du jury.
Pour le candidat :
➢ Mettre en valeur son travail de recherche
➢ Mettre en valeur les connaissances acquises pendant ses années d’études
Pour le jury :
➢ Evaluer le travail du candidat ainsi que ses compétences
➢ Mieux comprendre certains points présentés dans le mémoire
➢ Evaluer l’aptitude du candidat à exposer clairement ses idées et à répondre aux questions
posées.
Les compétences évaluées sont : la rigueur, le souci de qualité, le dynamisme, l’initiative,
l’originalité, la planification, les qualités de communication, les connaissances du sujet.
Présenter son travail
La présentation orale dure entre 15 et 20 minutes!
La première chose à faire est d’exposer le plan de la présentation orale. Pour cela il est
conseillé de le faire sur un transparent indépendant (ou écrit sur le tableau) de manière à ce
qu’il puisse être projeté pendant toute la durée de la soutenance (sert de point de repère
pour le jury). Ensuite, de la même façon qu’à l’écrit, on retrouve une brève introduction
avec l’exposé du sujet et l’intérêt du sujet (petite revue de la littérature si nécessaire), la
méthodologie, les principaux résultats, la discussion et une conclusion
Pour supporter votre présentation, il est vivement conseillé d’utiliser des transparents. Le
nombre de transparents ne doit pas dépasser les 7-8. En effet, en moyenne, il est nécessaire
de passer 2 à 3 minutes par transparent pour que l’audience puisse le lire et en comprendre
le contenu. Ces transparents doivent être dactylographiés, clairs, lisibles, sans surcharge de
texte. En aucun cas, le transparent ne doit être une photocopie des pages du mémoire, pas
même de la table des matières.
Une autre possibilité qui vous est recommandée est l’utilisation d’un logiciel tel que
PowerPoint. Des projecteurs (« beamer ») se trouvent dans les salles ou peuvent être mis à
disposition.
Conseils pour la soutenance
Il faut bien préparer la soutenance. Elle est tout aussi importante dans l’évaluation du
candidat que le rapport lui-même.
 Il est vivement recommandé de rédiger à l’avance le plan d’intervention, en insistant
sur la manière de commencer le discours et la manière de le conclure.
 Attention au débit de parole (inutile de parler trop vite, on ne comprend rien et
cela peut vite être monotone, de plus les membres du jury prennent en général
des notes et/ou essaient de retrouver dans le texte ce que vous êtes en train de
dire), au langage utilisé, et éviter les expressions familières.
 Il est évidemment possible d’avoir des fiches et de les consulter en cas d’oubli ou
d’hésitation. Mais en aucun cas, la présentation ne doit être basée sur la lecture
de ces fiches. Le contact visuel avec le jury doit être maintenu !
 En cas de stress extrême, demandez un temps de réflexion, respirez et ne reprenez la
parole qu’une fois détendu !
 ATTENTION de respecter le TIMING !!! La présentation dure entre 15 et 20
minutes maximum.
 Entraînez-vous devant un jury « fictif » de camarades, etc. C’est une très bonne
préparation et peut amener certaines questions que vous ne vous étiez pas posées.
 Essayer de prévoir à l’avance une liste de questions qui peuvent pertinemment vous
être posées par le jury.
Répondre aux questions
Les membres du jury vont vous poser des questions pour vous amener à expliquer vos
choix, à justifier telle ou telle des explications que vous fournissez, à revenir sur le texte lui-
même (page x, vous avez écrit que…). Attention, tout ce que vous avez écrit dans votre
mémoire doit pouvoir être expliqué et justifié. Si vous avez jugé bon de citer un article, un
auteur, c’est que l’on peut supposer que vous y avez trouvé un intérêt. Il ne faut dès lors pas
essayer de s’échapper en disant que c’est la pensée d’un autre.
Il est important de savoir écouter le jury, afin de bien comprendre les questions posées, et
de prendre le temps de la réflexion. En cas d’incompréhension, l’étudiant peut reformuler la
question pour être sûr de bien répondre. Attention, certains étudiants peuvent être tentés de
répondre à côté de la question lorsque celle-ci les embarrasse. Mais les membres du jury ne
sont pas dupes, même s’ils ne disent rien. Il faut rester honnête. Il ne faut pas faire semblant
de connaître une information, une théorie,… Mieux vaut dire simplement que l’on ne sait
pas. Dites-vous que le jury n’est pas là pour vous déstabiliser, mais pour estimer si vous
avez le niveau de connaissance suffisant pour l’acceptation de votre mémoire. Rappelez-
vous qu’on ne peut pas tout connaître !

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