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Nabil Hamam
Department of Process Engineering, Faculty of Science and Technology, University of Mustapha Stambouli, Mascara, Algeria
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Polycopié de Cours
Phénomènes de surface et Catalyse hétérogène
Dr HAMAM Nabil
Ce cours est destiné aux étudiants de License 3éme années
Génie des procèdes
Algérie
2020
i
Avant Propos
Ce cours intitule Phénomènes de surface et Catalyse hétérogène est destiné aux étudiants de la
troisième année licence Sciences et Technologies Génie de procédés Génie Chimique (LMD), il porte sur
les Phénomènes de surface et Catalyse hétérogène , l’objectif de ce cours est la présentation des notions
fondamentales et des fondements théoriques des phénomènes de surface.
Les notions abordées dans ce polycopié sont structurées en quatre chapitres qui couvrent le pro-
gramme officiel ,le corps de chacun des chapitres se limite à l’exposé des acquisitions de base.
Le second chapitre est réservé à l’étude d’adsorption des gaz et équilibres de physisorption, on
s’intéresse à l’étude des types d’adsorptions, étude thermodynamique, chaleur d’adsorption ,
adsorption en monocouche (modélisation), en multicouches (modélisation), application à la détermination
de la surface d’un solide.
Le troisième chapitre est consacré à l’étude des phénomènes d’hystérésis, on y trouve la notion
de la porosité, loi de Kelvin, volume poreux, les équilibres de chimisorption des gaz avec les modèles de
Langmuir, Temkin, et Freundlich.
Le quatrième chapitre est réservé à l’introduction et les généralités sur les catalyseurs, on
s’intéresse aux méthodes de préparation, caractérisations et classification,la cinétique des réactions en
catalyse hétérogène, et l’étude des mécanismes et modèles.
Dr HAMAM Nabil ii
Table des matières
Avant Propos.......................................................................................................................................... ii
Notations et Abréviations .................................................................................................................... vi
Introduction ........................................................................................................................................... 7
Chapitre 1 Tension superficielle .............................................................................................. 8
1.1 Notion de la tension superficielle ........................................................................................................................ 8
iii
2.6.5 Isothermes d’adsorption type V .......................................................................................................... 30
Dr HAMAM Nabil iv
4.7 Cinétique chimique en catalyse hétérogène ................................................................................................... 51
4.7.1 Les Caractères généraux d’un catalyseur hétérogène ........................................................................ 51
References ............................................................................................................................................ 58
Dr HAMAM Nabil v
Notations et Abréviations
(ATG) : Analyse par Thermogravimétrie.
vi
Introduction
De nombreuses expériences de la vie quotidienne ne peuvent pas trouver d’explication avec les
lois vues jusqu’ici, c’est en tenant compte des propriétés des interfaces que l’on peut les justifier notam-
ment grâce au concept de tension superficielle.
Avant d’introduire les notions relatives aux phénomènes de surface, nous tenons à rappeler briè-
vement les différents états de la matière. Il existe trois états de la matière : solide, liquide et gaz. Bien que
d’autres états intermédiaires existent également comme les verres, les cristaux liquides, la surface d'un
solide ou d'un liquide est une région s'étendant sur quelques distances atomiques qui sépare l'intérieur du
matériau du milieu extérieur : en général, le vide ou un gaz. Si le milieu extérieur est une autre phase
dense, liquide ou solide, on parle plutôt d'interface entre les deux milieux.
Les propriétés physiques et chimiques, structurales et électroniques des surfaces diffèrent nota-
blement de celles du matériau massique, la région frontière est le lieu de phénomènes spécifiques dont
l'étude remonte au XIXe siècle, lorsque Laplace introduisit la notion de tension superficielle, il ouvrit
alors la voie à un domaine de recherche dont l'importance reste considérable ,mouillage, adhésion, lubri-
fication... , les prolongements dans les domaines technologiques et industriels ont permis de découvrir des
matériaux nouveaux, utilisés essentiellement dans l'industrie des semi-conducteurs et de la micro-
électronique , qui a donné aux phénomènes de surface leur rôle essentiel.
7
Phénomène de surface et catalyse hétérogène
Au sein d’une phase, les molécules sont le siège de nombreuses interactions : liaisons cova-
lentes, interactions de Van der Waals, liaisons hydrogènes, ... etc, ces interactions assurent la cohésion de
la phase, en revanche, pour une molécule située à l’interface, la nature et l’intensité de ces interactions
changent, une molécule superficielle possède en moyenne deux fois moins de voisins qu’une molécule
située au sein de la phase, ces molécules n’auront pas les mêmes interactions qu’une molécule située dans
le volume, c’est cette dissymétrie des interactions entre le volume et la surface qui donne naissance à la
tension de la surface [1].
Figure I.1 les forces intermoléculaires autour des molécules de surface et au sein
du fluide
En effet, seules 4 à 5 couches mono moléculaires atomiques superficielles qui ne dépassent pas
la vingtaine d’angströms jouent un rôle physico-chimique des surfaces, voici quelques observations des
phénomènes naturels qui semblent défier les lois de la physique en milieu aquatique (Figure I.2).
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Phénomène de surface et catalyse hétérogène
Figure I.2 quelques observations des phénomènes naturels laisde la tension superficielle
Ces phénomènes, tirés de la nature, montrent que la surface d’un liquide se comporte comme
une membrane avec une certaine "élasticité", cette dernière, est causée par une force appelée la tension
superficielle.
En résulte que les parties superficielles du liquide, ont une énergie libre supérieur à celles dans
la masse du liquide, le travail élémentaire qu’il faut fournir pour accroître la surface libre du fluide de dS
est proportionnel à une quantité appelée coefficient de tension superficielle notée γ (N.m−1) avec un
travail élémentaire .
Ainsi, le liquide tend-il à minimiser sa surface pour minimiser son énergie, c’est pour cela qu’en
apesanteur, l’eau prend la forme d’une sphère dans une capsule spatiale), les bulles dans les photos jointes
sont réalisées avec du produit de vaisselle et de la glycérine cette dernière augmente la viscosité de l’eau
(Figure 1.3).
Figure I.3 La tension superficielle sur une bulle à base du produit de vaisselle et de la glycérine
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Phénomène de surface et catalyse hétérogène
Glycérine 20 6.31
Eau 0 7.56
Eau 20 7.28
Mercure 20 46.50
Les variations totales de l’enthalpie (∆H) et de l’énergie interne (∆U) sont définies par :
Nous rappelons que δU = δw+δQ (relation qui régit le premier principe de la thermodynamique)
et δQ = T δS (second principe de la thermodynamique). La variation totale de l’enthalpie libre s’exprime
par :
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Phénomène de surface et catalyse hétérogène
À partir de cette équation, on constate que l’énergie libre est une fonction de la pression (P), de
la température (T) et de la surface (A), soit :
La différentiation de l’équation de l’énergie libre G (I.11) par rapport à A (T,P constants) con-
duit :
La tension superficielle diminue donc avec la temperature pour les corps purs.
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Phénomène de surface et catalyse hétérogène
Les résultats expérimentaux mettent en certitude une diminution de la tension superficielle lors-
que la température augmente, en effet, lorsque la température s’élève le corps se dilate et les forces d'inte-
ractions mutuelles entre les molécules internes et celle de la surface diminuent, la surface ou l’interface
devient moins cohérente et plus fragile d’où une diminution de la tension superficielle
Le tableau I-2 donne quelques valeurs de cette tension de surface en fonction de la température
0 20 40 60 80
Plusieurs relations empiriques ont décriés la relation entre température et tension superficielle,
la relation la plus simple et la plus utilisé est la relation EOTVOS :
La tension superficielle est une fonction de la température c’est pour cela qu’on indique tou-
jours la température à laquelle une mesure a été effectuée [8].
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Phénomène de surface et catalyse hétérogène
de moles de soluté, Si A est la surface de solution et ɣ la tension superficielle, l’énergie libre de la surface
est donnée à pression et à température constante par :
Quand le système aura atteint l’équilibre, le nombre de moles de soluté et de solvant qui
s’adsorbent et se désorbent, devient constant, l’augmentation de surface devient, alors nulle, et l’énergie
libre de surface tend vers zéro, on peut alors écrire :
Le terme n1/A ou n2/A représente un nombre de moles par unité de surface, il est appelé « con-
centration superficielle » Γ (gamma grecque), d’où :
En supposant que l’adsorption fait que seul le solute se concentre en surface, à l’exclusion du solvent, il
vient que n1 = 0, d’où :
a : activité de la substance
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Phénomène de surface et catalyse hétérogène
Dans le système SI les unités de Γ sont (mol /m2), mais pour faciliter l’interprétation, on
l’exprime souvent en molécules/nm2.
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Phénomène de surface et catalyse hétérogène
Solon Le terme n1/A ou n2/A qui représente un nombre de moles par unité de surface, et qui est
appelé « concentration superficielle » Γ (gamma grecque), d’où
Cette dernière relation est du même type que celle des gaz parfaits, par analogie le terme
est appelé : pression superficielle, π en erg/cm2, pour n moles l’équation s’écrit :
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Phénomène de surface et catalyse hétérogène
L’anneau est soumis de la part du liquide à une force de tension superficielle (FTS) dirigée vers
le bas qui vaut :
Avec, l étant le périmètre total de l’anneau. En pratique, on fait sort d’utiliser un anneau traité
de façon à ce qu’il soit parfaitement mouillé par les liquides θ = 0◦ ⇒ cos θ → 1, L’équation (I.42)
devient :
La force F(mesurée à l’aide d’un dynamomètre nécessaire pour détacher un anneau en platine de
la surface d’un liquide, est en équilibre avec la force du poids ( Fp )de l’anneau (déterminé lorsque
l’anneau est sec) est la force de rappel due à la tension superficielle (FTS) du liquide étudié :
Le ménisque concave fait un angle θ avec la surface du tube R est le rayon extérieur du capil-
laire, l’ascension capillaire est due aux forces superficielles (FTS) appliquées en tout point du contour du
ménisque.
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Phénomène de surface et catalyse hétérogène
Le poids de la colonne de liquide dans le tube est équilibré par les forces de tension s’exerçant
sur la ligne de raccordement entre le liquide et la paroi. Si ce dernier est un cylindre, on a le poids de la
colonne de liquide dans le tube (Figure I.6).
A l’équilibre
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Phénomène de surface et catalyse hétérogène
le liquide dont on mesure le poids, au moment du détachement de la goutte, on peut admettre que son
poids est égal à la résultante des forces de tension superficielle agissant sur le périmètre de la goutte.
On en tire :
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Phénomène de surface et catalyse hétérogène
La création de ces deux surfaces nécessite un travail égale à ɣL-V + ɣS-V , tandis que la sup-
pression de l’interface produit un travail égal à ɣL- S donc le travail d’adhésion s’écrira :
Cette relation est appelée relation de DUPRE, elle est valable quelque soit la nature de deux
phases en présence ; S peut être un autre liquide. On peut de meme définir une énergie de cohésion, par
exemple d’un liquide L, par le travail nécessaire pour séparer en deux, une colonne de liquide dont la
coupe transversale est de 1cm2 (Figure I.10)., détermination du travail de cohésion De la même façon, que
précédemment le travail de cohésion se définit par :
Dr HAMAM Nabil 19
Phénomène de surface et catalyse hétérogène
L’angle de contact θ est fixé par les trois tensions de surface du système :
Le mouillage ou non de la surface du solide par le liquide dépendra des forces de cohésion et
d’adhésion, De fait, un grand nombre d’auteurs utilise la terminologie suivante (Figure I.9):
Quand 0 < θ < π2 , le liquide mouille la surface du solide mais on parle de mouillabilité imparfaite.
Le mouillage est parfait pour θ → 0◦, dans ce cas le liquide s’étale sur toute la surface du solide.
Eau-acier 90◦
Eau-bois 0◦
Mercure-verre 140◦
Exemples
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Phénomène de surface et catalyse hétérogène
EAU :
ménisque vers le bas, le liquide remonte sur le verre car l’eau est un liquide de forte tension superficielle,
l’eau a une plus grande affinité pour le verre que pour l’air (Figure I.10).
MERCURE : :
ménisque vers le haut, le liquide descend sur le verre car le mercure est un liquide de forte tension super-
ficielle, le mercure a une plus grande affinité pour l’air que pour le verre (Figure I.10).
Figure I.13 La mesure de l'angle se fait à partir d'images capturées par un PC via une caméra.
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Phénomène de surface et catalyse hétérogène
0.5 mM de SDS (le sodium dodecylsulfate, NaSO4 (CH2) 11CH3) sont ajoutés à l'eau pure à
25°C. Ceci mène à une diminution dans la tension superficielle de 71.99 dyn/cm à 69.09 dyn/cm.
Quel est l'excès superficiel de SDS (mol /cm2) et la surface occupée par une molécule de SDS?
R=8.314 107 (dyn/cm.mol.K°).
Exercice 02
Un anneau métallique de rayon r, suspendu a un dynamomètre est planage dans un liquide on ti-
re doucement l’anneau, exprimer la force exercice par le film du liquide sur l’anneau, d=6 cm, m=6.5 g.
On utilise successivement de l’eau et de éthanol, on mesure les forces totales à l’arrachement de 89 mN
pour l’eau et 73 mN pour éthanol.
Exercice 03
La tension de surface du lait est environ deux fois plus faible que celle de l’eau. En donner une
explication qualitative, en raisonnant sur les interactions moléculaires.
À partir des valeurs de tensions superficielles données ci-dessous, calculez l’angle de contact
d’une goutte d’eau et d’une goutte de lait déposés sur une surface de Téflon, y a-t-il mouillage ?
Exercice 04
Soit un tube de diamètre intérieur plongeant verticalement dans un liquide de tension superfi-
cielle et de masse volumique, on suppose que la mouillabilité est parfaite avec l’eau , l’hauteur est élevé
de h0=92,23 mm (ρ0=0,99973 10 3 Kgm-3), avec le benzène on trouve h=42,4mm (ϒ=71,93 .10-3 Nm-1).
Exercice 05
Si on suppose que l’angle de raccordement dans un tube de verre est nul, calculer la hauteur de
l’ascension à 20 °C d’une colonne d’eau dans un tube de verre de 10µ de diamètre.
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Phénomène de surface et catalyse hétérogène
Dans l’adsorption chimique on suppose qu'il y a formation d'un complexe ou d'un composé à la
surface du solide. Il faut ajouter enfin les forces de répulsion et de dispersion qui entrent également en jeu
dans le phénomène d’adsorption.
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Phénomène de surface et catalyse hétérogène
Figure II.1 Schéma du mécanisme de transport d’un adsorbat au sein d’un grain
1- Le transfert de matière externe qui se fait par diffusion moléculaire à travers la couche limite de fluide
présente autour du grain d’adsorbant.
2- Diffusion de surface : Les molécules adsorbées sur les parois des pores peuvent migrer en passant d’un
site actif à un autre.
3- Le transfert de matière interne : les molécules migrent à l’intérieur des pores de l’adsorbant, de la sur-
face vers l’intérieur du grain.
2.3.1 Définition
On peut dire que tous les processus d’adsorption sont exothermiques, car l’adsorption de molé-
cules de gaz elle s’accompagne d’une diminution d’entropie donc sa mobilité est réduite par rapport à la
phase gazeuse avant adsorption (∆S = Sad − Sgaz < 0). Comme elle implique aussi une diminution
d’énergie libre car pour qu’une transformation chimique soit thermodynamiquement possible, il faut que
∆G <0, on peut conclure, à partir de la relation thermodynamique Eqs( II.1) que la chaleur d’adsorption
sera elle-même négative.
La chaleur intégrale d’adsorption qui est l’énergie moyenne libérée pour l’adsorption d’une
quantité unitaire de soluté.
La chaleur différentielle d’adsorption Qa qui est l’énergie ramenée a l’unité de masse libérée
par l’adsorption d’une quantité infiniment petite de soluté. Cette chaleur varie avec la quantité de soluté
adsorbée.
Dr HAMAM Nabil 24
Phénomène de surface et catalyse hétérogène
La chaleur isosterique Qist d’adsorption qui correspond à la variation d’énergie pour un recou-
vrement constant de la surface de l’adsorbant. HUCKEL a montré que la chaleur isostérique d’adsorption
qu’il a initialement appelé chaleur isothermale d’adsorption était liée à la chaleur différentielle
d’adsorption Qa par la relation Eqs (II.2) :
D’un point de vue pratique, c’est la chaleur différentielle d’adsorption qui a le plus d’intérêt
puisque c’est-elle que l’on doit prendre en compte pour les calculs des unités d’adsorption, elle peut être
facilement déduite de la connaissance de la chaleur isostérique d’adsorption, qui elle même peut être faci-
lement évaluée à partir des équilibres d’adsorption, les processus d’adsorption étant des processus à
l’équilibre, ils obéissent à une équation du type Clausius-Clapeyron :
Si Qa est définie comme étant la chaleur différentielle d’adsorption, l’équation précédente de-
vient
À l’équilibre, le volume de gaz adsorbé est négligé par rapport au gaz en phase gazeuse parce
que ce dernier est beaucoup plus grand que le volume de gaz adsorbé, donc l’équation se réduit à :
Dr HAMAM Nabil 25
Phénomène de surface et catalyse hétérogène
La chaleur isostérique Qist d’adsorption qui correspond à la variation d’énergie pour un recou-
vrement constant de la surface de l’adsorbant, est déterminée par le moyen d'isotherme mesurée à diffé-
rentes températures, ou par les méthodes calorimétries.
Avec Qist = −∆Had dans le cas général la chaleur d’adsorption est dépendante de la température.
Néanmoins, dans un domaine de température pas trop étendu, on bpeut considérer que ∆Had est une cons-
tante.
Dans le cas (a), on a l’adsorption d’un gaz pur A par un adsorbant ce qui se manifeste par la
chute de pression du gaz quand un volume donné de ce gaz est mis en présence de l’adsorbant. Les molé-
cules de A se trouvant au contact de la surface de l’adsorbant forme la phase adsorbée, la concentration
des molécules y est nettement plus élevée dans la phase gazeuse.
Dans le cas (b), on a l’adsorption d’un mélange gazeux binaire, formé des molécules A et B, ce
qui se manifeste , comme dans le cas précédent par une chute de pression , mais, de plus, la composition
de la phase adsorbée de celle du mélange gazeux ; dans cet exemple on a un enrichissement important de
cette phase adsorbée en composé A, ce qui se traduira par un appauvrissement de la concentration de A
dans la phase gazeuse quand on la met en présence de l’adsorbant.
Dr HAMAM Nabil 26
Phénomène de surface et catalyse hétérogène
Dans le cas (c), on a l’adsorption d’un mélange liquide (A+B) sur le solide adsorbant, montrant
ici un enrichissement important en composé A de la phase adsorbée. Cette adsorption préférentielle de A
par rapport à B se traduira par une modification de la composition de la phase liquide quand on la met en
contact avec l’adsorbant.
Les performances d’un couple adsorbat adsorbant, peuvent être décrites par trois types de
courbes dépendantes entre elles On trouvera ci dessous un exemple de ces trois types de courbes
pour l’adsorption de NH3 sur du charbon actif.
Figure II.3 Courbes d’isotherme pour l’adsorption de NH3 sur du charbon actif
Figure II.4 Courbes d’isobare pour l’adsorption de NH3 sur du charbon actif
Dr HAMAM Nabil 27
Phénomène de surface et catalyse hétérogène
Figure II.5 Courbes d’isostere pour l’adsorption de NH3 sur du charbon actif
Dr HAMAM Nabil 28
Phénomène de surface et catalyse hétérogène
La courbe m = f (P/Po) admet une asymptote pour P/Po =1. C’est le type le plus fréquent et
selon BRUNAUER, EMMET et TELLER (B E T), la première partie de la courbe correspond à une ad-
sorption monomoléculaire, ensuite il se forme une couche multimoléculaire d’épaisseur indéfini.
On le rencontre dans les mêmes cas que le type II La concavité des courbes de ce type est tour-
née vers l’axe des ordonnées (masse), la quantité de gaz adsorbée croît sans limite jusqu’à ce que P/Po
tende vers 1.
Dr HAMAM Nabil 29
Phénomène de surface et catalyse hétérogène
Dans le type IV les isothermes de ce type sont semblables à celles de type II mais la quantité ad-
sorbée de gaz atteint une valeur finie pour P/Po = 1, dans ce cas, il y a un phénomène de condensation
capillaire, le maximum obtenu pour la quantité adsorbée correspond au remplissage complet de toutes les
capillarités.
Dr HAMAM Nabil 30
Phénomène de surface et catalyse hétérogène
Figure II.11 Exemples des Courbes isothermes (adsorbat / adsorbant) pour les cinq types
Obtenir de la matière divisée c’est à dire formée de petites particules et de petits pores pour gé-
nérer une grande surface car plus la surface sera grande, plus la réactivité sera exaltée et meilleures seront
les propriétés et les applications dans le domaine des membranes, catalyseurs, capteurs, adsorbeurs.
Calcul de la surface apparente d’un cube de 2cm de coté au départ, que l’on divise en 4, puis
une deuxième fois en 16.
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Phénomène de surface et catalyse hétérogène
Ss (sphérique) est la surface spécifique d’un seul sphère As, la surface totale ; M, l’unité de
masse ; V, le volume ; ρ, la densité ; r, le rayon de particule. On a donc pour la surface spécifique :
Exemple
Si ρ = 3g/cm3
Par conséquent, Eqs(II.16) montre que la surface spécifique (Ss) dépend de la plus petite
dimension de la particule sphérique : Celle-là croit inversement avec la plus petite dimension de la parti-
cule. De plus, plus le rayon (r) est grand plus la surface spécifique (Ss) tend vers zéro.
Dr HAMAM Nabil 32
Phénomène de surface et catalyse hétérogène
La méthode utilisée pour déterminer la surface spécifique est l’étude des isothermes
d’adsorption-désorption d’azote, à sa température d’ébullition (77,4 °K). Cette technique consiste à dé-
terminer le volume d’une monocouche de molécules gazeuses adsorbées sur le solide à étudier, la surface
de la monocouche étant égale à celle du solide, il suffit de connaitre ce volume pour obtenir l’aire spécifi-
que S de l’échantillon.
Avec :
S’: la surface occupée par une molécule de gaz (pour N2, S’= 16,2 10-20 m2),
Les plus utilisées étant l’équation BET ou le modèle de Langmuir, mieux adapté pour des soli-
des microporeux , pour les solides la surface spécifique est déterminée en traçant l’isotherme BET, Ce
modèle admet la formation de multicouches d’adsorbant, une distribution homogène des sites sur la surfa-
ce de l’adsorbant et l’existence d’une énergie d’adsorption qui retient la première couche de molécules
adsorbées et une deuxième énergie qui retient les couches suivantes, le modèle rend compte aussi du phé-
nomène de saturation et fait intervenir la solubilité du solide dans le solvant, sous la forme de concentra-
tion Cs de saturation.
Dr HAMAM Nabil 33
Phénomène de surface et catalyse hétérogène
Où :
C : : concentration au temps t
Dr HAMAM Nabil 34
Phénomène de surface et catalyse hétérogène
Exercice 01
L’étude de l’adsorption du butane sur un catalyseur (Ni, Mg) à 350°C, a fourni les résultats suivants,
masse du catalyseur 1.876g.
Exercice 02
Exercice 03
La surface spécifique d’un charbon actif est 100 m2 /ml, calculer le volume d’ammoniaque
(condition normale) qui sera adsorbé par 10 ml de charbon actif, le recouvrement de la surface de
l’adsorbant par une couche mono moléculaire d’ammoniaque, en totale la surface occupée par une molé-
cule d’ammoniaque est 9 (A°) 2.
Exercice 04
1 g de catalyseur en fer est devise en petite graines sphériques identiques, on veut que la surface
utilisé 20 m2. Quel est le rayon du grain pour atteindre cette surface.
Dr HAMAM Nabil 35
Phénomène de surface et catalyse hétérogène
3.1 La porosité
La porosité est omniprésente dans la plupart des composés connus, à l’exception des métaux et
des céramiques (corps formé de substances essentiellement inorganiques et non métalliques, à partir
d’une masse en fusion (hautes températures) qui se solidifie en se refroidissant et donne un corps vitrifié
ou cristallisé).
Figure III.1 Classification des solides poreux en fonction de la taille des pores
Un pore est une cavité qui existe dans un grain de matière Dans la nature, beaucoup de maté-
riaux sont poreux : bois, liège, éponge, os, structures squelettiques d’organismes simples (diatomées,
radiolaires...)
Dr HAMAM Nabil 36
Phénomène de surface et catalyse hétérogène
Dr HAMAM Nabil 37
Phénomène de surface et catalyse hétérogène
Au cours de la condensation, d'après la loi de KELVIN, l'orifice se sature avant la cavité. Ainsi
les courbes d'adsorption et de désorption peuvent dans certains cas ne pas coïncider.
P : Pression du gaz .
P0 : Pression de liquéfaction du gaz Texp.
γ : Tension superficielle de l'adsorbable à la température de travail(T).
r : Rayon de Kelvin.
p/p0 : pression relative d'équilibre.
L'hystérèse de type H1correspond à des pores tubulaires de section quasi constante, ouverts aux
deux extrémités
Le type H2 est répandu et résulte d'une forme de pores dite en « bouteille à encre » ou provient
d'une porosité interconnectée constituée par des pores deformes et de tailles différentes.
Le type H3 est assez rare et correspond à des pores en fente de section nonconstante.
Le type H4 est lié à des pores en feuillets, qui gonflent lors de l'adsorption.
Dr HAMAM Nabil 38
Phénomène de surface et catalyse hétérogène
L'absencede cycle d'hystérèse signifie que le solide est uniquement microporeux ou non-
poreux, ou que la taille des pores est inférieure à 3,5-4 nm.
Classement IUPAC :
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Phénomène de surface et catalyse hétérogène
- Les molécules sont adsorbées sur des sites bien définis à la surface de l’adsorbant.
- Tous les sites sont identiques.
- Chaque site ne peut fixer qu’une seule molécule, donc l’adsorption s’effectue suivant une couche mo-
nomoléculaire.
- L’énergie de chaque molécule adsorbée est indépendante de sa position sur la surface.
L'isotherme de Langmuir a été expliquée par la réaction d'adsorption d'un composé (A) sur une
surface (S) et elle présente comme suivante :
Soient S la surface réelle du solide et la fraction de ce solide recouvert par des molécules
Dr HAMAM Nabil 40
Phénomène de surface et catalyse hétérogène
Après l’équilibre entre les en phase gazeuse et celles qui sont sorbes, on peut écrire :
vitesse d’adsorption est égale à la vitesse de désorption
D’une même nature qu’une constante d’équilibre, est le coefficient d’adsorption propre à la na-
ture du soluté et à la surface adsorbant et qui dépend de la température.
Vm : volume caractérisant le recouvrement par une couche monomoléculaire de soluté (gaz) sur toute la
surface accessible du solide.
Cette équation est une droite f (1/P) = (1 /V), on peut déterminé l’ordonnée à l’origine 1/Vm, et
la pente 1 /(Vmb), ce qui permets de déterminer les constants Vm et b.
Dr HAMAM Nabil 41
Phénomène de surface et catalyse hétérogène
K0 : Constante d’équilibre
En traçant qe = f (ln Ce), on obtient une droite dont la pente et l’ordonné à l’origine permettent
de déterminer La chaleur d’adsorption ∆Q et la constante d’équilibre K0.
Kf : est appelé constante de Freundlich. Elle donne une indication grossière sur la capacité d’adsorption de
l’adsorbant. Lorsque Kf augmente, la capacité d’adsorption augmente aussi.
n : intensité d’adsorption.
qe: quantité de soluté adsorbée par unité de masse d’adsorbant à l’équilibre (mg/g).
Ce : concentration du soluté dans la solution à l’équilibre (mg/l).
L équation de FREUNDLICH représente assez bien la chimisorption de nombreux solides., tels
que le charbon, les zéolites, les sols et les argiles, sont parmi les solides, qui donnent une couche mono-
moléculaire par l’adsorption physique.
Dr HAMAM Nabil 42
Phénomène de surface et catalyse hétérogène
L’adsorption s’effectue dés le début en plusieurs couches, les molécules adsorbées dans la pre-
mière couche servent de sites d’adsorption pour les molécules de la deuxième couche et ainsi de suite .
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Phénomène de surface et catalyse hétérogène
Une étude de l’adsorption des vapeurs de butane sur 6,602 g de TiO2 donne les résultats sui-
vants à T.P.N (T= 0°C) :
1-les résultats satisfont l'isotherme de LANGMUIR, calculez les coefficients b et Vm de cette isotherme.
2-Que représente Vm?
3-Calculer la quantité de butane en cm3 à (T=0°C) pour couvrir le solide d’une couche monomoléculaire.
4- Calculer l’aire totale de TiO2 et la surface spécifique (g/m2).
On donne : P0 = 770 mmHg à (T.P.N), m = 31,2 Ǻ2 (l’aire moléculaire du butane).
R=8,314x10 cm3.bar/mol. °K , (1bar =750.06mmHg).
Exercice 02
Sur un gel de silice, l’adsorption de la substance d’une solution obéit à l’isotherme de Frenn-
dlich avec les constantes k = 6,8 et 1/n = 0,5 (la quantité adsorbée étant exprimée en millimoles par
gramme et la concentration en millimoles par millilitre).
Exercice 03
L’adsorption d’une solution d’acide acétique sur du charbon a donné les résultats suivants :
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k, n : constant empiriques.
Le volume de la solution est le même pour tous les essais (200ml), estimer k et n.
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L’usage industriel de ce type de catalyseurs est largement répandu dans la chimie de base (raffi-
nage, pétrochimie, filière exploitant la réaction de réduction du monoxyde de carbone par l’hydrogène) et
dans la chimie fine, les trois principales qualités que doit concilier le procédé de fabrication d'un cataly-
seur hystérogène solide sont les suivantes :
4.2.1 Activité
La présence d’un catalyseur a pour but d’abaisser l’énergie d’activation en changeant le chemi-
nement de la réaction tout en augmentant la constante de réaction, l’activité d’un catalyseur dépend de
plusieurs facteurs, sa composition chimique, sa méthode de préparation, son état physique de surface et la
température de travail.
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Phénomène de surface et catalyse hétérogène
4.2.2 Sélectivité
Chaque catalyseur est conçu pour accélère uniquement la réaction désirée. Il peut aussi activer
d’autres réactions. Si le catalyseur ne peut pas entrer en réaction avec les produits présents, on dit qu’il est
inactif. La sélectivité peut être amélioré en jouant soit sur la méthode de préparation, soit sur la nature et
les caractéristiques du support, soit sur les conditions de réaction (rapport de concentration des réactifs,
température), la sélectivité est chiffrée simplement par le rendement en produit désiré par rapport au réac-
tif.
4.2.3 La stabilité
La stabilité catalytique, il s’agit ici de préserver les propriétés du catalyseur après les étapes de
réaction et de régénération/activation, une bonne stabilité est caractérisée par une très lente évolution de
ces propriétés. En outre, le catalyseur ne doit pas s’affecter rapidement devant l’attaque de l’agent actif et
du support, comme les catalyseurs travaillent généralement à haute température, ils perdent leur stabilité
suite au frittage des cristallites du métal actif.
• l’imprégnation du support par un précurseur métallique (nitrates, carbonates, sulfates…) dissous dans un
solvant.
L’utilisation de tels précurseurs métalliques requiert des conditions lors de la synthèse de cata-
lyseurs supportés, en effet, il faut éviter toutes traces d’eau et d’oxygène qui peuvent entraîner une dé-
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Les agents actifs sont généralement différenciés selon trois grandes classes, les métaux, les oxy-
des et les oxydes isolants.
Métaux Fe, Co, Ni, Ru, Rh, Pd, Ir, Pt, Hydrogénation
Ag, Cu, Zn
(conducteurs) Déshydrogénation
Hydrogénolyse
Cyclisation
Oxydation
Oxydes et sulfures NiO, CuO, ZnO,CoO, Cr2O3, Oxydation
V2O5, MoO3, …
(semi-conducteurs) Réduction
WS2, MoS2, Ni3S2, Co9S8
Déshydrogénation
Cyclisation
Hydrogénation
Désulfuration et déazotation
Oxydes et sulfures NiO, CuO, ZnO,CoO, Cr2O3, Oxydation
V2O5, MoO3, …
(semi-conducteurs) Réduction
WS2, MoS2, Ni3S2, Co9S8
Déshydrogénation
Cyclisation
Hydrogénation
Désulfuration et déazotation
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aA bB
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A∶ constante de même dimension que k appelée facteur pré-xponentiel d’Arrhenius ou facteur de fré-
quence.
Ea : représente l’énergie d’activation (0) : en kJ/mol. C’est la barrière d’énergie que les réactifs doivent
franchir pour se transformer en produits. Ea est une caractéristique d’une réaction quelle que soit la tem-
pérature à laquelle se fait la réaction.
T : température (°K)
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Phénomène de surface et catalyse hétérogène
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Phénomène de surface et catalyse hétérogène
Adsorption:
Desorption :
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Premier cas
le cas où le gaz A est faiblement adsorbé (θA ≪ 1) à la surface du catalyseur
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Deuxièmes cas
Nous considérerons le cas où le gaz A est fortement adsorbé à la surface du catalyseur.
Nous obtenons une cinétique d’ordre 0, la vitesse de réaction du gaz A est totalement indépendante de sa
pression, la surface du solide étant entièrement couverte, la pression n’a donc plus d’influence sur la
vitesse.
Troisième cas
Le gaz s’adsorbe partiellement ou le gaz modérément adsorbé à la surface du catalyseur. La cinétique est
donnée par Freundlich et on a une réaction d’ordre n :
Premier cas
Nous envisagerons le cas où les deux gaz sont fortement adsorbés (adsorption compétitive), c’est-à-dire,
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Phénomène de surface et catalyse hétérogène
Un seul gaz adsorbé, la réaction a lieu au contact de la molécule A chimisorbée et d’une molécule B ga-
zeuse non adsorbée (adsorption non compétitive).
Deuxième cas
c’est le cas où l’un des gaz est plus fortement adsorbé que l’autre, par exemple le gaz A. On écrira alors
Et si
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Phénomène de surface et catalyse hétérogène
Premier cas
le gaz A faiblement adsorbé, où le gaz est fortement "empêché", par le gaz B, de s’adsorber à la surface
du catalyseur :
On a une réaction d’ordre apparent 0 en A et 1 en B. car l’absence de PA dans cette relation cinétique
prouve que cette cinétique est d’ordre 0 par rapport au gaz A, donc il est fortement adsorbé.
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Phénomène de surface et catalyse hétérogène
3) En supposant que les espèces A, H2 et B occupent le même type de sites actifs, établir les vitesses
globales des quatre processus élémentaires envisagés. On notera ?A, ?H2 et ?B, les fractions des
sites actifs occupés respectivement par A, H2 et B, et N, le nombre total de sites actifs sur le cata-
lyseur.
5) Répondre aux questions du 3 dans le cas où les sites actifs retenant l’hydrogène (type x) sont dif-
férents des sites actifs retenant les molécules A et B (type y). on posera Nx le nombre total de
sites x, Ny celui des sites y.
Exercice 02
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