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Eval chapitre 45-46

Chapitre 45 :
Formules :

Croissance définition : La croissance économique peut être définie comme une augmentation soutenue,
pendant une période prolongée, de la valeur des biens et des services que produit une économie

Conjoncture définition : La Conjoncture est la situation générale de l’économie d’un pays. Le terme de
conjoncture fait référence aux évolutions économique de court terme d’un ensemble économique, en
général un pays.

Crise définition : La crise est un retournement brutal de la conjoncture économique qui marque la fin
d’une période d’expansion. Par extension, c’est une situation économique caractérisée par la faiblesse
de la croissance du PIB et le développement du chômage.

Quelques crises :
- 1979 : deuxième choc pétrolier
- 1987 : Krach boursier
- 1990 : éclatement de la bulle immobilière
- 2008 : crise financière suite à la crise des subprimes
- 2010 : crise de la publique dans la zone euro
- 2020 : crise du Coronavirus

PIB = produit intérieur brut = valeur de l’ensemble des biens et des services produits dans une économie
durant une période définie.

RNB : revenu brut national = mesurer l’économie d’un pays, il correspond à la somme des revenus perçus
dans une période définie.

Facteurs de production définition : ensemble des éléments-inputs (ressources naturelles, travail, capi-
tal, esprit d’entreprise, savoir-faire) qui sont combinés durant l’activité économique pour produire des
biens et des services-outputs.

Productivité définition : rapport entre une production (output) et les facteurs (input) mis en œuvre pour
la réaliser.

Productivité de travail définition : rapport entre un résultat obtenu (output) et la quantité de facteur
travail qu’il a fallu utiliser (input). Par exemple, dans une usine, 5’000 salariés produisent chaque année
100’000 véhicules. La productivité de travail sera de 20 véhicules par salarié (100'000:5'000).
Facteurs de croissances :

- Ressources naturelles
- Démographie
- Investissements et capital
- Paix sociale et facteurs sociaux
- Climat de consommation
- Gouvernance

RN :

Favorables à la croissance
Ni indispensable, ni insuffisant
Ressources naturelles = richesses

Démographie
Favorable à la croissance
Augmentation de la population
Intégration de la femme dans la vie professionnelle
L’immigration a dopé la croissance

Investissements et capital

Réduire le budget de formation et recherche et de développement est un mauvais choix


Relation directe entre l’investissement et le taux de croissance

Paix sociale et facteurs sociaux


Réduction du mécontentement et des inégalités sont des conditions de croissance
Coûts chères à l’économie si arrêts de travails ou grèves

Climat de consommation
Confiance des consommateurs
Crainte du chômage = paralysie de la consommation
Le niveau de consommation des ménages dépend des revenus disponibles et de leurs fortunes

Gouvernance
Effets corrosifs sur les affaires
Affecte la redistribution des revenus
Renforce les aspects négatifs
Avantages et inconvénients de la croissance :

Avantages : elle permet le développement de la richesse et du bien-être collectif soit : une hausse du
niveau de vie, hause de l’emploi, diminution de la pauvreté, rentrées fiscales plus élevées, stimulation à
la recherche et l’innovation. Pour lutter contre une dégradation du marché du travail est de stimuler la
croissance.

Inconvénients :

- Effets sur la société :


o Stress
o Burn-out
o Augmentation de la compétitivité
o Salaire au mérite
o Peur de perdre l’emploi
o Certaines personnes sont atteintes du présentéisme = physiquement présent mais absent
mentalement
o Surpoids
- Effets sur l’environnement :
o Pollution : rejets des industries, production énergétique, activités agricoles, transports. Ceux-
ci polluent les airs, l’eau, le sol et les sous-sols.
o Surexploitation et épuisement des ressources naturelles : les êtres humains consomment et
exploitent trop vite les ressources. Tels que les terres cultivables, moins de ressources en eau,
un recul des forêts, etc. En Suisse, trois domaines sont distincts : l’alimentation, le logement
et la mobilité. Ils représentent 70% des atteintes à l’environnement.
o Gestion des déchets : augmentation des déchets urbains (environ fois 3). Certains déchets
prennent des centaines d’années à se désintégrer entièrement.

Changement structurel :

Le changement structurel touche la structure de l’économie d’un pays. Il se traduit par une modification
de l’apport, en termes de valeur ajoutée, d’un secteur à l’économie globale, soit au PIB. Il s’agit d’un
processus d’adaptation continu indispensable au bon fonctionnement de l’économie.
La croissance économique et les changements structurels sont fortement interdépendants. La crois-
sance s’associe à une transformation de la structure d’une économie, elle-même indispensable à la pour-
suite de la croissance.

Causes :
- Secteur primaire :
o Sa valeur ajoutée dans l’économie n’a cessé de reculer au profit d’activi-
tés à plus forte valeur ajoutée.
o Les coûts élevés des produits empêchent des débouchés à l’étranger et
les importations massives ont fortement concurrencé ce secteur.
o Le progrès technique et le développement des machines agricoles a per-
mis d’exploiter plus de surface avec moins de main-d’œuvre en amélio-
rant la productivité.
o Les terres cultivables ont diminué au profit de l’habitat en raison de la
forte croissance démographique.
o La topographie, l’altitude élevée et le climat ne favorisent pas de bons
rendements à l’hectare.
o La faiblesse des revenus des paysans/agriculteurs ne pousse guère les
jeunes à reprendre l’exploitation de la famille ou à se former dans ce do-
maine.
- Secteur secondaire :
o Les changements technologiques et une plus forte mécanisation.
o L’informatisation et la rationalisation des tâches de travail.
o La concurrence toujours plus vive des pays émergents.
o La délocalisation de certaines activités à faible valeur ajoutée vers l’Asie
ou l’Europe de l’Est.
- Secteur tertiaire :
o Au développement de la productivité du travail dans certains services tels
les activités financières et informatiques.
o À la neutralité de la Suisse, la « discrétion » du secret bancaire et la stabi-
lité du franc suisse qui ont favorisé l’afflux de capitaux étrangers et l’essor
de la place financière suisse.
o Au niveau d’études généralement élevé et à la main d’œuvre très qualifié.
o À la recherche et développement dans les écoles polytechniques fédé-
rales et les universités.
o À la mondialisation des flux de capitaux.
o Au vieillissement de la population.
o À l’augmentation du temps lire (loisirs, vacances…), etc.

Conséquences :
- L’emploi :
o Perte d’emploi
o Chômage
o Augmentation de revenu
- La production :
o Oblige à innover, rechercher, développer et produire
- L’Etat :
o Dispositions législatives
o La fiscalité
o Des méthodes de gouvernance
o La diffusion de la connaissance et du savoir
o L’amélioration des infrastructures
Chapitre 46 :

Cycle conjoncturel :

4 phases :
1. Expansion ou reprise
2. Surchauffe ou haute conjoncture
3. Récession ou déclin
4. Dépression ou basse conjoncture
Les indicateurs :
- La croissance du PIB
- Le taux d’inflation
- Le taux de chômage
- Le niveau du commerce extérieur
- Le nombre de faillites et de fermetures d’entreprises
- L’évolution des taux d’intérêts

Les actions de l’Etat pour intervenir en cas de problème économique :

- Garantir la sécurité extérieure par la diplomatie et la défense du territoire.


- Garantir la sécurité intérieure et le maintien de l’ordre public.
- Définir le droit et rendre la justice.
- Détenir la souveraineté économique et financière en émettant de la monnaie.

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