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Musicologie
Au Moyen âge:
Chansons de troubadours (souvent un homme avec un instrument). Les cuivres,
trompes et Sacqueboutes sont des instruments bruyants, pour l’extérieur, la guerre. Les
troubadours vont utiliser des instruments plus discrets.
La musique des troubadours est profane et chantée dans la langue commune.
Les troubadours utilisent des percussions orientales, rapportées des croisades. Les
troubadours pouvaient être des chevaliers, des nobles…
Mozart s’illustre dans tous les genres (opéra, concerto, symphonies…). Naissance de la
symphonie. Mozart compose pour le timbre des instruments. Il utilise l’orchestre par 2
(les bois vont par 2, 2 groupes de violons, 2 trompettes, 2 trombonnes, 2 corps et
introduction des timbales). Mozart écrit 41 Symphonies pour cet orchestre.
Opéras célebres de Mozart : Les noces de figaro, Cosi fan tutte, Don giovanni, Die
Zauberflötte (dernier opéra de Mozart)
Il écrit également 27 concerto pour piano (piano forte à l’époque).
La basse continue a disparu.
Le Romantisme (XIXème)
Nietzsche a été façonné par les idées de Wagner puis a fini par se révolter contre lui,
enchanteur qui conduit au nihilisme, dealer d’émotions trop fortes. Il faut revenir à des
oeuvres plus joyeuses.
On observe au XXème un paradoxe qui tend vers le moderne et à la fois vers le primitif,
et on obtient une sorte de sauvagerie sonore.
Après la 2ème guerre mondiale, c’est l’apparition des instruments de musique
électrifiés. Economie de moyens, beaucoup de bruits avec peu de gestes.
I) Le Moyen-âge
XIIème siècle : les troubadours, trobairitz pour les femmes.
En général très syllabique (une syllabe par note). Pas de vocalise. Une seule voix,
l’accompagnement est improvisé. La seule chose fixée est la mélodie du chanteur.
On a une basse bourdon, qui donne une sonorité villageose, de musique traditionnelle.
En général Ier et Vème degré (double bourdon)
Ex : sur le pont d’avignon.
Ex: greensleeves est en mode de Ré : les 7 touches blanches qui suivent le Ré sur un
clavier. toutes les notes sans altérations.
Puis elle a été “modernisée” on a ajouté des altérations (écoute ici)
Exemple du prof sur Greensleeves
Mode de La: mode antique mineur, mode éolien
Ex de changement de mode “sur le pont d’avignon” on passe d’un mode de Do à un mode de la
→ super triste
Le Pont d’Avignon Mode de LA
Mode de mi: mode super mineur, mode phrygien
Le Pont d’Avignon mode de Mi
Mode de fa: mode super majeur, mode lydien. Le mode de fa a 3 tons d’affilée.
Mode de do : ionien
Mode de Sol: Mixolidien
Mode de Ré: dorien
Mode de si: Locrien.
Musique Religieuse
II) La renaissance
XVème siècle
La renaissance est globalement polyphonique. Se caractérise beaucoup par les imitations.
Imitation : fait qu’un dessin mélodique soit imité par un chanteur 2 après qu’un chanteur 1 l’ai
fait.
Les imitations peuvent être des canons mais pas toujours. L’imitation était le concept de la
renaissance car on imitait la philosophie antique pour laquelle l’imitation était vertueuse : imiter
la nature.
l’imitation peut-être deux petites choses qui s’imitent entre une voix et une autre.
Le genre qui reprend le mieux des imitations est la fugue.
Exemple joué par le prof sur une fugue de Bach (attention, Bach pas la même époque !!)
La première voix fait un schéma, la deuxième entre en l’imitant puis elles font un divertissement.
La 3ème voix entre en imitant l’entrée des deux premières.
On peut également déceler à cette époque un faux-bourdon qui consiste à enchaîner des
accords de sixte parallèles. Venu avec le compositeur Anglais Dunstable.
Exemple du prof
On laisse tomber les quintes parallèles qui sonnent trop brutales, trop guerrières.
Ockeghem, au milieu du XVème siècle, va aller jusqu’à 36 voix dans ses polyphonies.
Colosse polyphonique complexe.
Les musiciens franco-flamands sont spécialisés dans la musique, contrairement aux musiciens
du moyen-âge qui écrivent parole et musique.
A la fin du moyen âge il y avait l’art subtilior (fin du XIVème), il faisaient des partitions
graphiques avec par ex un canon perpétuel avec la portée en forme de cercle,
A la renaissance cependant, les musiciens sont des musiciens purs, des professionnels, des
techniciens. Ils utilisent donc les textes des autres pour les chansons profanes ou pour la
liturgie.
Josquin lui termine souvent par des cadences parfaites : V - I. Il utilise aussi souvent la cadence
plagale. Les deux derniers accords doivent être un accord central suivi de I. Les accords
centraux sont IV et V.
Cadence plagale = IV - I.
La cadence plagale est très rare de nos jours.
Cadence parfaite IV V I ou VI V I
époque où l’on va simplifier les modes, on va avoir majeur et mineur, mais plus les 7 modes
que l’on avait jusqu’à présent. Possibilité à la fin des morceaux mineurs de finir en majeur.
Ecoute : Fleur de 15 ans (écoute du cours… si quelqu’un l’a en meilleure qualité je prends ! )
La basse change à toutes les syllabes. se termine sur une tierce picarde.
Exemple : Récitatif Orphéo Monteverdi : Instrument à cordes pincées qui arpège ses accords,
hésitation majeur/mineur. Capacité chez Monteverdi à rester sur le même degré.
Ornements typiques du baroque (trille par exemple). Caprice mélodique noté par des
ornements.
Combat de Tancrède et Clorinde : Pizzicatis, c’est une idée souvent liée à la guerre, symbolise
les épées. Assez rare à l’époque. Le Chanteur arpège l’accord de premier degré, l’harmonie est
gelée, notes répétées, violence, contrastes.
A l’époque Baroque, se développent tous types de contrastes. Le baroque essaie une zoologie
des passions. Contrastes de nuances, de tempi (Forte, piano, Forte, Piano… Rapide, lent,
rapide…), Contrastes d’effectifs (nombre de musiciens) d’un moment à l’autre.
Ecoute Concerto N°1 de Corelli. Clavecin en permanence, marche qui se décale vers le dessus.
Forte, suivi de piano, puis retour vers le forte. Cadence emphatique puis arrivée des solistes.
Instabilité du tempo. Contraste d’effectif. Basse continue permanente.
Chez Vivaldi, il y a souvent un seul soliste, très vivace, très rapide, grande virtuosité. Les
marches harmoniques continuent à pulluler.
Pour donner de la puissance aux orchestres: multiplication des attaques, départ parfois à
l’unisson.
Ex: L’été de Vivaldi l’orage . Rapidité, répétitions, notes à l’unisson.
Bach va souvent imiter Vivaldi et faire des concerto à l’italienne. Bach faisait à l’époque des
choses qui pouvaient sembler archaïques car il faisait encore du contrepoint.
Bach: Compositeur dernière partie du baroque. né en 1685, mort en 1750. Il a écrit un millier
d’oeuvres. densité supérieure, écriture contrapuntique, écriture à plusieurs couches.
Bach a un écriture personnelle. il a beaucoup écrit pour orgue. pièces pour orgue = une chance
sur deux que ce soit du Bach. Il écrase le répertoire d’orgue.
Chez Bach, la langue religieuse est l’allemand car elle devait être comprise par le peuple.
Écoute Ich ruf’ zu dir Herr Jesus - Christ : basse en croches, mélodie médium en doubles
croches lentes. mélodie en haut est libre rythmiquement.
Dans la fugue (après la toccata) le sujet est isorythmique en doubles croches, puis suivi d’une
marche harmonique. Souvent quand il y a divertissement, on a une marche harmonique.
L’élan Mozartien : Dans les formules d’accompagnement de mozart, la basse va venir sur le
temps, mais les médium auront des formules en demi-soupir 3 croches, demi-soupir 7
croches… donne de la légèreté.
Des arpèges brisés ( ordre des notes de l’arpège changé. tous les désordres sont possibles)
donnent du dynamisme.
Basse d’Alberti est devenue la basse de Mozart. Consiste à 3 hauteurs, et aller sur 1-3-2-3 et
revenir toujours sur 1-3-2-3.
Ex dans les aristochats. Cette basse représente l’enfance car représente Mozart et Mozart est
associé à l’enfance.
L’élan est donné également par des octaves brisées (pas forcément à la basse) avoir une note
et son octave au dessus à contretemps (fréquent à la basse dans les musiques populaires des
années 80)
L’appoggiature pullule chez mozart, parfois une appoggiature toutes les deux notes.
nombreuses et légères. ex. capitaine flam, appoggiature sur taine et flam très appuyées.
La musique a des dissonances, parfois des notes pas à leur place, la dissonance doit être
appuyée avant de se résoudre. Point culminant mélodique sur une dissonance.
Ex Captain Flam
Chez Mozart les appoggiatures sont très nombreuses et moins appuyées.
Grupetto : ornement fréquent.
Accord Quarte et sixte de cadence (ou d’appoggiature) Chez Mozart, 99% de chance qu’il y ait
quarte et sixte dans les cadences. Plus rare chez les romantiques et chez Bach
Ex : Sol-do-mi devien sol-si-ré
Mi est appoggiature de ré et do est appoggiature de si
Les tierces parallèles pullulent chez Mozart. Souvent des sixte parallèles également.
Ex dans la flûte enchantée. Tierces parallèles.
Pour donner une puissance à l’orchestre, pour accentuer un thème, il va ajouter des trémolos,
sur les cordes principalement.
Mozart surprend et varie les types d’écriture. Grands unissons par moments, à d’autres
moments, il va utiliser des pédales (note tenue). Chez Bach ce sera une note tenue à l’orgue.
Chez Mozart, ce sera une note pulsée (répétée rapidement).
La petite musique de nuit : unisson puis pédale pulsée (au début)
Écoute du début de la Messe en ut mineur : peu des caractéristiques que l’on vient de
décrire car religieux, le style de Bach se retrouve chez Mozart quand il s’agit de musique
religieuse. Même dans la tragédie, on garde le coté rebondissant. Les appoggiatures, Élan dans
les basses avec des demi-soupirs ou des quarts de soupirs.
Coté un peu léger et rebondissant.
Écoute concerto 21 pour Piano : Unisson rebondissant, puis notes piquées, trémolos, Pédale
pulsée, tierces parallèles. Écouter et chercher les octaves brisées.
Concerto 23 en La Majeur. Quand revient le thème, toutes les notes sont appoggiaturées
systématiquement. Arpèges brisées à la basse.
Résonnance, écho. La pédale n’est plus un son tenu mais un son qui résonne. Univers qui
s’alourdit, qui s’appesantit, répétitions. Basses graves, Les basses chez Beethoven sont jouées
un octave en dessous de mozart.
La pédale du piano forte permet d’enlever les étouffoirs et laisser résonner le son.
Monde qui s’assombrit. Contemplation. Acharnements mélodiques (ex La tempète).
Il va parfois employer un accord majeur qui se minorise. Ton homonyme mineur. Le même
accord devient mineur. Existait déjà chez Mozart mais mis en valeur chez Beethoven.
Chez Beethoven, la clarinette devient soliste.
Beethoven a écrit 9 symphonies, et la 9ème est la plus célèbre (avec l’hymne à la joie) avec
des appuis I-V.
A la même époque, Schubert, peut être aussi grave que Beethoven, mais avec une légèreté. Il
s’inspire des mélodies populaires de son temps et revivifie la musique savante avec la musique
populaire. Il écrit 500 lieder (mélodies au sens de chanson). Le plus célèbre est la truites.
Il va parfois minoriser un thème en entier. Son idée est de faire passer un nuage sur le soleil
majeur.
Écoute:
Thème en la Majeur puis reprend en mineur.
V) Le Romantisme
Commence en 1830 par la génération 1810
Schumann, Chopin sont tout deux nés en 1810. Les Romantiques ne seront pratiquement que
des Allemands.
Mendelssohn
Continuité de la hauteur des notes. Chez Schumann, passages entiers où les basses ont le
moins de sauts possibles.
Il y a encore des appoggiatures, plus importantes (plus appuyées) mais plus rares.
La virtuosité du piano se développe sous l’influence de Chopin. A tel point qu’on a moulé ses
mains aux doigts très fins. Il parcoure les 7 octaves du piano plus rapidement.
contrastes violents entre la simplicité du thème puis beaucoup de virtuosité dans l’aigu. Arpèges
ornés.
La mélodie est à gauche et l’accompagnement à droite pour tisser une atmosphère scintillante.
Tristant Und Isolde est un opéra qui fut tellement impressionnant que Debussy se demanda que
faire après, il fallait composer différemment.
La question de Wagner est l’opéra. On ne connaît de Wagner que ses Opéras. Il a offert
l’oeuvre d’art Total : il écrit l’histoire lui-même, le met en musique, et veut un nouveau concept
de théâtre où on ne voit plus l’orchestre et le chef d’orchestre pour se concentrer uniquement
sur la scène.
Il écrit une tétralogie « the ring », 4 opéras se suivent.
Monde en sois, avec poème, décors, musique, qui nous empêche de nous échapper de
l’univers.
Nietzche, premier disciple de wagner, se rebellera contre Wagner, il l’appelle l’enchanteur et il
faut s’en séparer pour sortir de ce monde imaginaire.
Wagner donne une nouvelle puissance à l’orchestre. Le thème est donné parfois aux cuivres.
Écoute : Chevauchée des Walkyries Cordes plus virtuoses. Le thème au cuivre éclate. Trilles.
révolution orchestrale. donne un coté surnaturel. Femmes divines qui chevauchent des chevaux
blancs.
Histoire de héros. Siegfried, héros de la tétralogie. Inspiré de légende héraldique et anglo-
saxone. L’épée a son thème, son Leitmotiv.
Écoute : ouverture Parsifal (Perceval le gallois) Quête du graal. L’idée de la foi est un leit motiv
de Parsifal. Il y a le Leitmotiv de Klingsor. Les cordes prennent leur temps pour dire ce qu’est la
fois. Arrivent les cuivres, trompettes des tournois médiévaux. Les cordes tricotent en arpèges
pour les accompagner. Le thème est repris une tierce au dessus, en prenant encore plus son
temps.
On retrouve aussi des chromatisme dans la continuité de la mélodie.
Autre aspect chez Wagner : le chromatisme intégral : dans le Wagner de la fin, et dans Tristan
Un Isolde, il va développer des progressions le plus continu possible à toutes les voix.
La fin du romantisme.
Écoute : Concerto pour violon en Mi mineur de Mendelssohn : toute la première partie purement
romantique puis Isorythmie Baroque style Bach.
Ailleurs géographique :
Mode des Rhapsodies: La musique savante s’inspire de folklore exotique. Le premier folklore
imité est celui d’Europe Centrale. Listz, Dances hongroises de Brahms. Caprice du tempo
(Rubato), Glissando au violon.
L’inspiration Espagnole, andalouse. Ex : Carmen de Bizet, puis la Traviata de Verdi et Don
Giovanni de Mozart.
Carmen fait une sorte de musique exotique à l’espagnole.
La mélodie implose sur elle même, les motifs se retourne sur eux-mêmes, rien n’est développé
mélodiquement.
Le sacre est une sorte de rituel de mise à mort du XIXème, de l’orchestre.
Ecoute : Le mandarin merveilleux de Bartok. 1924. Modernité dans l’argument du balais (Film
l’appat, de Bertrand Tavernier)
Idée d’écrire une musique infernale. L’ostinato utilisé est un ostinato par couches. D’abord la
couche des cordes, puis couche des bois, puis des trombones, puis les trompettes…
L’oeuvre fait scandale à sa création.
Berg : Opéras Woggeck (1925) et Lulu (1935) opéra dodécaphonique.
Varese : il va remplacer les notes par des timbres. Il ne se concentre que sur les timbres. En
1928, son oeuvre la plus emblèmatique est “ionisation”. Musique atonale avec présence des
percussions pour leur existence.
après la seconde guerre mondiale. Musique sur bande, musique concrète. Musique avec des
générateurs électroniques : musique électronique.
Dans les années 50, fusion : musique électroacoustique.
Musique mixte : moitié électroacoustique, moitié orchestre.
Pierre Boulez : musique sérielle. Opus 1: “notations”. Pour piano au départ puis orchestrée.
dans les années 50, domine un ascetisme sonore. Musique de chambre sérielle, pointilliste. peu
d’orchestres.
dans les années 60, relatif dégel, retour à l’orchestre et à la résonance de l’orchestre. Nouvelle
vocalité. La voix va être traitée de façon plus moderne. Le mot est atomisé. la voix existe pour
le son plutôt que pour le message.
“Nuit” de Xenakys”
“Cri” de Ohana
“Aria” de Cage
Soupirs, hurlements, raclements de gorge, rires, chuchotements, respirations…
“Sinfonia” de Berio (1968): hommage à Martin Luther King, dans O’King. les lettres vont être
entendues dans le désordre. Les cuivres accentuent les consonnes et illustrent la violence de
l’assassinat. l’oeuvre ne fait que dire le nom de Martin Luther King. Gamme par ton
Ecoute de O’King
Les années 70 : La France va avoir l’idée de la musique spectrale. On va utiliser des
ordinateurs pour analyser le timbre de certains instruments par leur spectre. La musique
spectrale va essayer de synthétiser des timbres avec des instruments de l’orchestre.
Grisey. Edifices harmoniques fusionnels. Temps très lisse, pas de pulsation. Post-
impressioniste. Orchestre touffu, complexe et des timbres qui se métamorphosent les uns dans
les autres.
Ligeti est influencé par les polyphonies Pygmées Aka. il va utiliser des effets stroboscopiques.
Les Années 80 vont voir une réaction violente à tout ça. Le post modernisme se répand. On
retourne à une tonalité caricaturale de simplicité. Enfance tonale. Nyman : “je veux faire une
musique…”
Glass : fait des musiques minimalistes au sens de répétées, on répète un matériau minimal.
Arvo Part : musique dont la pâte est résonante, romantique. puis il revient à la base des
polyphonies du moyen âge. Minimal. Avec un bourdon.
“furalina”.
Réaction à la complexité sérielle.
Ecoute : “fratres” répétition d’un même accord avec une mélodie qui tourne autour d’un centre.
double bourdon. Ostinato. Résonnance des cordes. Musiques très utilisées dans les musiques
de film américain.
Dans les années 80, musique acousmatique. Musique dont la source est cachée.
A partir des années 80, il y a des échantillonneurs, sampleurs. Premiers enregistrements de
façon digitale. Le peu de mémoire des ordis faisait que les échantillons devaient être répétés.
donc échantillons rudimentaires.
Dans les années 90, on va aller plus loin et pouvoir entrer dans le son et faire des interpolations
entre les courbes et les métamorphoser.
Le Commentaire :
Pas de style télégraphique, pas de hors sujet. Faire une démonstration avec déduction.
Paragraphe unique avec enquête et déduction progressive de l’époque, en commençant par
des arguments d’époque large et en resserrant de façon de plus en plus étroite.
donner des indications de dates à chaque argument ex : “c’est de l’orchestre donc entre telle et
telle période…”
Technique d’écoute
Repérer un blues.
Contrebasse + claps. 7/8
Assez Jazzy, piano, petite formation. Walking bass obstinée, percussion, baguettes de batterie.
Basse qui se répète, rythmique.
Surement début XX me.
Rythme ternaire. Impro que se passent les musiciens.
Grille de blues : I, IV(I), I, I, IV,V,I ,I, V, IV, I, V.
Turtle blues Janis Joplin.
Harmonica, batterie, rythme binaire. Grille de blues.
Objectifs :
Expressivité de la musique (16m siècle), musique illustrative.
Variations autour de la musique répétitive.
Musiques avec des rythmiques et un aspect expressif.
Orchestre symphonique. Corde, violon. Musique expressive avec
des contrastes. Commence avec les cordes. Plutôt une musique du
XIX m siècle, voir même du XX m siècle.
On peut distinguer trois parties, dans la première, il n’y a pas de
pulsation, en mineur harmonique, à l’unisson, dans la deuxième
partie, il y a une trompette qui joue de façon ostinato, en marche
et dans la troisième partie on entend les cordes qui rencontrent le
percussions, il y a comme une sorte de coda.
La structure : A B thème /question, réponse /question, réponse.
C’est une musique à programme.
Les tableaux d’une exposition, Moussorgski.
Piano, romantisme. Le discours est saccader, gamme orientale, la
tessiture est grave. Dans la première partie, les cordes avec
l’orchestre symphonique. Le motif est joué massivement par les
cordes.
La trompette joue avec une sourdine un motif répétitif de façon
descendante.
Basson et cor.
Gnomus , Moussorgski.
Orchestre symphonique, cuivre, musique descriptive. Musique qui
évoque un ou des personnages.
Le vieux château.
Bydlo, Moussorgski.
Descriptif d’un paysage.
Richard Strauss.
Dans les thématiques, symbole du Nazisme.
Ouverture d’un discours, présentation. Fin XX m, cuivre, orgue,
timbales. Orchestre Romantique.
3 parties, franc-maçonnerie et la trinité.
Lever du soleil, montée du soleil, référence à la franc-maçonnerie.
XX m siècle
Living room.
John Cage, il a travaillé avec d’autres arts, notamment les Arts
Plastiques. (Les performances) Une notion de temps différente et
l’occupation de l’espace est différent. Andy Warhol avec le
mouvement du Pop Art. 1968 : le Hippisme (Inde).
Dans la musique de l’occident on fonctionne avec une tension /
détente.
En Inde, c’est très différent, on fonctionne avec pleins de petites
cellules rythmiques, atonale.
Le mouvement minimaliste a récupérer ce rythme indien ce qui
procure cette notion de temps et d’espace différent.
Dans la peinture il ya le mouvement abstrait lyrique.
Dans le mouvement minimaliste, la plupart des musiques
répétitives sont en Do.
Philippe Glass fait parti de ce mouvement minimaliste.
Einstein on the beach, œuvre d’art de Philippe Glass sur les
dessins de Bob Wilson.
Les musiques minimalistes fonctionnent sur des mesures
complexes, constamment en décalage.
Basse obstinée, construction qui abolie la tension/détente.
Très répétitif, en boucle.
Opéra de 4h à Avignon, surtout des parties dansées. Minimaliste
et répétitif.
Steve Reich, Terry Riley, la Monte Young puis plus électronique
Brian Eno.
Notes, Philippe Glass, Michael Rovner.
INC Terry Riley en Do
Textes à cellules, numérotation en Do. Extrait ou il y a que des
instruments à clavier.
Chaque musicien s’empare d’une cellule et la joue le nombre de
fois voulu.
Death when you come to me…Moondog
Belgian Drop,Brian Eno.
Nikson on chine, Opera.
Extrait en anglais avec chœur, accompagnement minimaliste.
Accordéon, violoncelle. Il y a un contretemps sur les rythmes.
Musique répétitive, changement de tonalité puis renforcement du
violoncelle avec les cuivres.
The people are the heroes now.
On distingue un orchestre avec des vents, percussions…gamme
par ton déstructurée.
Einstein on the beach, Philippe Glass.
Musique minimaliste, plusieurs cellules qui ne fonctionnent pas
ensemble. Déstructurées. Des dialogues de femmes. Elles
comptent en anglais et répètent constamment les nombres. Puis
un motif au violon, et une voix masculine compte une histoire ou
une légende. Plutôt quelque chose d’assez ressent.
Séance du 20/12/2012
Dans un Tango : piano, contrebasse, bandonéon, jamais
d’accompagnement rythmique.
Forme ABA généralement, Majeur/min, chromatismes, pas d’intro,
présence de l’appogiature.
Milonga : rythme 3/3/2 caractéristique qu’on trouve dans le tango.
Thème de Jazz, Clara Bley.
Reprise faite par Michel Portal, musicien, clarinettiste, jazz
expérimental, bandonéon, fusion.
Dans ce morceau, il y a un bandonéon, une batterie, un
saxophone, une guitare électrique et une trompette.
Rythme 3, 1, 3, 1, 2, cordes marquées (pas du Jazz, musique
d’Amérique du sud, musique cubaine). Basse chromatique, thème
diatonique.
Trompette /bandonéon forment des dissonances.
Adios Nonino, Astor Piazzolla
La basse obstinée n’est pas un élément du tango.
Techniques d’écoute
I. ♫ vocale 2
II. ♫ Jazz 3
III. ♫ instrumental 4
IV. ♫descriptive 5
I. ♫ vocale
Ecoute 1 : Lamento della Ninfa Monteverdi.
Soprano soliste plus chœur d’hommes. Basse continue, luth (début du baroque). Langue
Italienne ; peut-être un madrigal : couplet et refrain. Triste, lamentation, recueille, souffrance.
Harmonie stable, 4 accords.
1 couplet refrain
2 harmonie en La mineur avec une basse obstinée descendante donc répétée tout le long du
morceau. Mesure à 3 temps.
3 Italien
4 impressions de lamentation, tristesse, souffrance, chagrin d’amour
MOUVEMENT DESENDANT REPRÉSENTENT LA TRISTESSE. BASSE OBSTINÉE
DESENDANT CONJOINT « BASSE DE LAMENTO ». ON TROUVE BEAUCOUP DE BASSE
DE LAMENTO DANS LA PÉRIODE BAROQUE.
Ecoute : When I’m laid Purcell Didon et Enée.
Récitatif plus air, basse obstinée (basse continue basse de lamento) descendant, généralement
mineur (là pas le cas) (lam solM faM miM). tessiture du Doà Fa, AABB, soliste totalement.
Ecoute extrait de Purcell Aire du froid King Arthur è pue le madrigalisme à plein nez.
Ecoute Aire du froid version de Klaus Nomi.
Au XXème siècle, il y a eu un retour à l’Antiquité et aux musiques Baroque. Ravel a écrit une
passacaille qui ne ressemble pourtant pas à celles que l’on a pu entendre à l’époque de son
invention.
Ecoute passacaille Ravel motif obstiné qui ballade entre les voix. Pasacaille= ♫ de dance à 3
temps. Esp= pasar la calle = traverser la rue en boitant à représentation en madrigalisme de
cette impression de boitement par les 3 temps. construit sur une basse obstinée. XVIème, la
voix commence à cohabiter avec la basse obstinée qui représente la souffrance.
Piano mais accentuation pour certains mots importants. Soupir grâce à l’utilisation de
crescendo et decrescendo. Après première descente : plus fort. Le chœur reste stable.
Un madrigal (avec un chœur d’hommes) est très proche de l’opéra (soliste mais normalement il
n’y a pas de chœur d’hommes).
IL FAUT SAVOIR REPÉRER SE QUI RATTACHE LE MORCEAU À UN STYLE ET
ÉGALEMENT SAVOIR REPÉRER SE QUI PEUT PARRAITRE ÉTRANGE.
II. ♫ Jazz
Écoute Dave Brubeck Unsquare Dance.
Au début il n’y a ø sensible (au piano) juste à la fin ou on à une sensation de tonalité (Grace à
la cad).
I (IV) I I I Les temps sont binaire batterie donne un impréssion de qulque
IV IV I I chose de très carré. La basse n’est pas obstiné jusqu'à la fin :
V IV I V elle devien une walking basse. C'est-à-dire qu’elle fait des note
de l’accord avec des notes de passage. Jazz année 60/70,
spatialisation stéréo, l’ostinato est formé de claps et de la contrebasse. Impression d’ostinato
dans l’ostinato etc. En fait on prend 3 notes que l’on brode et qui revient tout le temps, soit le
« LA », « RÉ » et « MI ». A par la basse donnée par la contrebasse, on ne peut pas chanter
quelque chose dessus au contraire du Lamento della ninfa de Monteverdi. Nous ne sommes
pas habituée à se que la contrebasse soit le thème (comme il l’est ici présent) et nous ne
sommes pas habituée à se que le thème reste statique et ne soit pas développé.
BLUES MUSIQUE AVEC UNE GRILLE OBSTINÉE, UN SHÉMA HARMONIQUE QUI REVIENT
TOUT LE LONG DU MORCEAU. LES PREMIERS DEGRÉS SONT SOUVENT UTILISÉS
COMME DES DOMINANTES ET SURTOUT LE 4ÈME CAR APRÈS ON VA VERS LE IV. V EN
FIN DE LIGNE CAR APRÈS ON REPREND LE I DU DÉBUT DE LA GRILLE ET ON
RECOMMENCE.
Ecoute : Janis Joplin : Intro avant de commencer la grille de blues. Nous remarquons qu’au lieu
de faire un I dans la 2ème case, elle fait un IV. On sent un rythme ternaire dans une mesure en
4/4. A la base, musique de révolte. Utilisation de voix pas travaillée de manière classique et
également des voix plutôt « cassées ».
/!\ - Avoir une oreille relativement précise ainsi qu’une connaissance de l’histoire de la musique,
…
/!\ - Ne pas faire de descriptif linéaire : éléments techniques mis bout à bout mais sans intérêt
pour le descriptif…
/!\ - Ne pas faire de lyrisme ( « la musique ici représente une vache mourante, alors qu’un
oiseau passe dans le ciel : il est présenté par la flûte qui sifflote… ») Non, ceci est du délire pur
et simple
/!\ - Ne pas faire de caractère anecdotique : annoncer par exemple la présence d’une timbale si
celle-ci n’amène rien au descriptif…
/!\ - Ne pas faire de commentaire pléonastique, ni de « démontage de moteur » !!!
En somme :
EXERCICE 1 :
A capella
Ambitus
Aria
Basse continue
Canon
Chant grégorien
Choral
Couleur
Diminution rythmique
Ecrevisse
Entrée en imitation
Hoquet
Latin
Legato
Lied
Lyrisme
Madrigalisme (imitation musicale d’une idée (si soleil levant, alors musique crescendo)
Marche mélodique
Mélisme / mélismatique
Mélodie (chanson française du romantisme)
Messe
Monodie
Opéra
Opéra bouffe
Opéra comique
Opérette
Oratorio
Polyphonie
Rap
Récitatif
Scat
Son filé
Sprechgesang (parlé/chanté)
Strophisme
Syllabisme
Tessiture
Timbre : Couleur du son : timbre d’une voix ou d’un instrument
Timbre : Emploi de musique dans une autre, ex : en Jazz on appelle ça un « standard »
Tremolo
Trope
Virtuosité
Vocalise
EXERCICE 2 :
Ecoute 1 :
Contre ténor, monodie accompagnée de Purcell
Ecoute 2 :
Monodie accompagnée, virtuosité, italien, Syllabique (Mozart)
Ecoute 3 :
Morceau de Cathy BARBERIAN : la sequenza pour voix
Ecoute 4 :
XIXeme, Allemand, Lied, essentiellement syllabique, strophique, Schumann