1) Organisation économique.
A Sagres, un promontoire rocailleux battu par les vents où se trouve depuis des
lustres un modeste bourg, il fait édifier une villa où il reçoit beaucoup, à
commencer par des cartographes, des marins et des astronomes... Tout à la fois
demeure privée et observatoire astronomique, la « Vila do Infante » allait très
vite devenir l'un des grands pôles scientifiques de l'Occident médiéval. Henri «
le Navigateur », en outre, est riche, très riche : véritable plaque tournante entre
l'Afrique et l'Europe, lieu d'innombrables échanges, Ceuta, dont il est
gouverneur, lui assure de très confortables revenus. Le prince fait usage de Cet
argent, pour investir dans toutes les activités susceptibles de rapporter :
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chantiers navals, pêcheries, foires, construction de moulin à eau et à vent. Il lui
sert aussi à financer les expéditions qui allaient le rendre célèbre. Des
expéditions auxquelles il ne participe pas, mais qu'il organise dans les moindres
détails.
Les investissements d'Henri le navigateur firent l'une des organisations
économique dans les grandes découvertes.
2) Organisation scientifique.
L’école de Sagres connut des organisations scientifiques avec l'aide du prince
Henri le navigateur qui par la curiosité participera à la mise en place de « la
science et la navigation » ainsi que la construction d'un chantier naval et du
premier observatoire au Portugal. Sagres aurait représenté la refondation
moderne de « l'étude par la science appliquée dans la chrétienté ». D’autres
[Qui ?] nuancent qu'il s'agissait davantage d'un concept, lieu de rencontre pour
les marins et les scientifiques pour échanger des informations techniques.
3) Organisation politique.
Les voyages du XVe siècle permirent aux portugais d'entrée en contact avec
les africains. Ils firent possibles grâce à des soutiens politiques dont l'un de ces
principaux soutiens est l'action du prince Henri le navigateur venant de la
famille royale. Aussi, il donna cependant le coup d'envoi, plus d'un demi-siècle
avant Christophe Colomb, aux « grandes découvertes » et fut le véritable
initiateur de l'empire colonial portugais.
Ces voyages soutenus par l'école de Sagres et le prince Henri le navigateur
permettront au Portugal de devenir le premier empire colonial de l’époque
moderne et d'être le pays le plus avancé dans les grandes découvertes en Europe.
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II) ROLES DE L'ECOLE DE SAGRES DANS LES GRANDES
DECOUVERTES.
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Le gouvernail d'étambot, crée par les Portugais est apparu en Europe du Nord
au début du XIIe siècle [1] sur les cogues. Jugé plus stable pour la navigation, il
est fixé à la poupe, sous le château.
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Blanc qui avait été reconnu deux ans auparavant; et elles explorèrent
complètement la Baie d'Arguim qui se trouve entre ces deux promontoires. C’est
par là que débuta la seconde période des découvertes de la côte occidentale
d'Afrique.les Portugais, en pénétrant dans la région des Azenegues, habitants du
Soudan occidental, faisaient, comme les anciens Phéniciens, la chasse et le trafic
des esclaves. La flotte revint avec un chargement de nombreux captifs: l’Infant,
plein d'orgueil, assista à cheval, sur la côte de Algavre, à leur débarquement et à
leur partage; il arma chevalier Lanzarote qui fut la souche de la nouvelle
noblesse recrutée dans le commerce et les aventures maritimes. Cette heureuse
expédition fut promptement suivie d'un second voyage et de la création d'une
société plus importante. La flotte
qui partit deux ans plus tard comprenait vingt-six caravelles quatorze de Lagos,
onze de Lisbonne et une de Madère qui commençait à prendre part aux voyages
dans le sud.
C'est de là que date la reconnaissance de la côte faite pas à pas jusqu'à la Guine,
Les vaisseaux de la compagnie vont au Sénégal; Denis Dia atteint le Cap Vert.
Cette partie prend fin avec la mort de don Henrique.
Enfin, A sa mort, la souveraineté des nouvelles terres revenait à la couronne,
et le gouvernement d'Alphonse V sans se charger de continuer directement
œuvre commencée, se borna à concéder le droit exclusif de faire le commerce
avec la Guinée, en imposant au concessionnaire l'obligation de découvrir 500
lieues de côtes tous les ans. Les vaisseaux doublaient le cap des Palmes qui
touchaient dans le golfe de Guinée au port de Saint Georges de Mina; allaient du
cap Mesurado au fond de la baie de Benim; longeaient le Gabon jusqu'à la
hauteur du Delta de l'Ogooué et de là jusqu'au cap Santa Catalina (Sainte-
Catherine), Ils découvrirent ainsi les îles du golfe de Guinée : Annobom²
Corisco, l'île du Prince, Saint.
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Thomas et l'île de Fernaido Pô qu'on appela d'abord Formosa (la Belle). Après
un demi-siècle d'efforts, l'équateur était dépassé et le drapeau portugais flottait
dans l'hémisphère austral.
Nous Notons qu'en même temps que s'étendaient les découvertes faites par les
vaisseaux portugais, l'art de gouverner leurs nouvelles colonies se développait
parallèlement; que partout où ils fondaient en nième temps une institution
nouvelle appropriée sa destination.
CONCLUSION
En conclusion, nous notons que L'école de Sagres à joué un grand rôle dans
les grandes découvertes même s'il s'avère que son l'existence réelle est
aujourd'hui mise en doute par plusieurs historiens, elle aurait contribuer aux
progrès dans plusieurs domaines de l'art de la navigation.
L’école de Sagres fut-elle suffisante dans les grandes découvertes ?
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Bibliographie
Stefan Zweig, Magellan (ISBN 9782246168058). Ce livre évoque largement le
rôle de Henri.
Gomes Eanes de Zurara, Chroniques de Guinée (1453), Chandeigne, 2011,
(ISBN 9782915540796). Texte écrit en 1453 qui raconte les expéditions
envoyées par Henri le Navigateur vers l'actuelle Guinée-Bissau.
Henri le navigateur et les découvreurs portugais, catalogue de l'exposition tenue
en 1960-1961 à Paris.
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SOMMAIRE
INTRODUCTION
CONCLUSION
Bibliographie