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Licence GC Semestre 5

GEOTECHNIQUE 1
Travaux Dirigés

Propriétés physiques des sols et compactage

-1-
La masse totale d’un échantillon de sol humide avec le récipient est de 52,53 g. Après séchage,
cette masse est de 42,43 g. La masse du récipient est de 30,50 g. Le volume total de
l’échantillon est de 14,36 cm³. Le volume des solides est de 4,26 cm³.
• Quelle est la teneur en eau massique du sol ?
• Quelle est la masse volumique du sol ?
• Quelle est la masse volumique du sol sec ?
• Quelle est la masse volumique des solides ?
• Quel est le degré de saturation du sol ?
• Quel est son indice des vides ?
• De quelle sorte de sol s’agit-il ?

-2-
Un échantillon de sol de 6 cm de diamètre et 12 cm de hauteur a une masse de 0,454 kg. Il est
séché à 105 °C. Sa masse, après séchage, n’est plus que de 0,415 kg. Calculer la masse
volumique du sol sec, sa porosité et sa teneur en eau volumique (prendre une valeur de 2650
kg/m³ pour la masse volumique des grains solides).

-3-
Un tas de sol humide de 3,5 m³ pèse 63 kN. Sa teneur en eau massique est de 24 %. La densité
des grains solides est de 2,7.
• Quel est l’indice des vides du sol ?
• Quel est son degré de saturation ?
• Quelle est sa porosité ?

-4-
Un granulat a un indice des vides de 0,45. Il est saturé à 70 %. La densité des grains solides
est de 2,80.
• Quelle est la masse volumique du granulat ?
• Quel est le poids volumique du granulat sec ?
• Quelle est sa teneur en eau massique ?
• Quelle teneur en eau massique faut-il pour une saturation à 90 % ?
• Quelle est la teneur en eau massique à saturation ?

-5-
Un essai de tamisage sur 362 g de sol sec donne les masses retenues suivantes sur les tamis :

Tamis (mm) 4,75 2 0,85 0,425 0,150 0,074


Masse (g) 7,2 18,0 28,2 32,4 57,6 57,6

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La masse de sol passant le tamis d’ouverture 0,074 mm est de 159 g. Quel est le porcentage
de passant pour les autres tamis ?

-6-
On définit l’indice de densité par :

emax  e
ID 
emax  emin
Montrer qu’on a aussi :
 1 1 
 
  d 
ID  d min

 1 1 
  
  d min  d max 

-7-
Un sol qui est initialement dans les conditions suivantes : le poids volumique sec est
15,2kN/m3, saturation en eau est 40%. Par un compactage à teneur en eau constante, on
augmente le poids volumique sec de 20%, si le poids volumique de grains est 27kN/m3,
calculer la teneur en eau volumique et la saturation final. Quelle est la valeur maximale
théorique du poids volumique sec de ce sol si le teneur en eau est constant ?

-8-
Sur un granulat dont les grains solides ont une densité de 2,8 un essai de compactage Proctor
modifié a permis de déterminer la masse volumique maximale du sol sec comme étant de 1,9
Mg/m³ à une teneur en eau optimum de 10 %. Sur ce granulat compacté sur chantier, on a
prélevé 760 cm³ de sols humide dont la masse totale était de 1450 g et la masse de grains
solides de 1306,3 g. Le cahier des charges imposait un matériau compacté à au moins 95 % de
la masse volumique maximale du Proctor modifié avec une teneur en eau ne s’écartant pas de
plus de 2 % de la teneur en eau à l’optimum.
• Est-ce que le compactage réalisé correspond au cahier des charges ?
• Quel est le degré de saturation du sol à l’optimum ?
• Quel est le degré de saturation atteint sur chantier ?

Contraintes dans les sols

-1-
En un point d’un massif les contraintes principales sont 1 = 450 kPa et 3 = 120 kPa.
Déterminer les contraintes normale et tangentielle agissant sur les facettes dont les normales
sont inclinées de 0, 45° , 60° et 90° par rapport à la direction principale majeure.

-2-
En un point d’un massif l’état de contrainte (en kPa) sur les facettes horizontale et verticale
est fourni dans la figure ci-dessous.

Déterminer :
• la contrainte normale et la contrainte tangentielle sur la facette P inclinée de 60° par
rapport à l’horizontale, et sur la facette Q perpendiculaire à P.
• la valeur et la direction des contraintes principales en ce point
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-3-
D’après la figure suivante, calculer la contrainte verticale totale, la pression interstitielle et la
contrainte verticale effective en A, B, C et D.

-4-
Un forage a été réalisé dans une couche d’argile saturée. La hauteur de l’eau dans le forage
atteint une hauteur H1 au dessus de la base de l’argile. Si une excavation doit être réalisée
dans l’argile, jusqu’à quelle profondeur peut-on creuser sans qu’il y ait soulèvement de sa
base ? On prendra H = 8 m, H1 = 3 m, teneur en eau de l’argile w = 32 %, densité des grains
solides de l’argile Gs = 2,70.

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-5-
Calculer la contrainte verticale totale, la pression interstitielle et la contrainte verticale
effective aux points A, B, C et D. On donne pour le sol : indice des vides e = 0,5 et densité des
grains solides Gs = 2,65.

-6-
Stabilité d’une piscine : La piscine est en béton, la paroi a une épaisseur de 20 cm, la largeur
totale b est de 5 m, la profondeur de la nappe c est de 0,5 m, la profondeur du fond de la
piscine D est de 3 m. Quelle hauteur d’eau faut-il maintenir dans la piscine pour assurer une
pression de contact entre le fond et le sol sous-jacent ? On prendra pour le béton une masse
volumique de 2400 kg/m³.

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Résistance des sols

-1-
Pour un sol argileux normalement consolidé, un essai triaxial consolidé drainé pour une
pression de confinement de 110 kPa a donné un déviateur à la rupture de 172 kPa. On
demande de calculer :
• l’angle de frottement interne drainé du sol
• l’angle du plan de rupture avec l’horizontale
• la contrainte normale effective et la contrainte tangentielle sur le plan de rupture
• la contrainte normale effective sur le plan où agit la contrainte tangentielle maximale,
ainsi que la valeur de cette contrainte tangentielle maximale.

-2-
Un sol argileux normalement consolidé a un angle de frottement interne drainé de 30°. Un
essai triaxial CD a été réalisé avec une pression de confinement de 70 kPa. Quel est le
déviateur à la rupture mesuré pour cet essai ?

-3-
Un essai consolidé non drainé (CU) sur un sol argileux normalement consolidé pour une
pression de confinement de 83 kPa a donné un déviateur à la rupture de 63 kPa et une
pression interstitielle à la rupture de 47 kPa. Quel est l’angle de frottement interne drainé de
ce sol ?

-4-
On considère deux échantillons semblables d'une argile normalement consolidée. Dans une
cellule triaxiale, on les consolide sous une pression isotrope de 150 kPa. On cisaille alors le
premier, très lentement, orifices de draînage ouverts. On obtient un déviateur à la rupture de
300 kPa. Puis on cisaille le deuxième, orifices de draînage fermés. On obtient un déviateur à
la rupture de 200 kPa. Déterminer pour cette argile les valeurs de C', ', et de la pression
interstitielle à la rupture pour le deuxième essai.

-5-
On considère un massif d'argile possédant un poids volumique total  = 19 kN/m3. La nappe
est au niveau du terrain naturel.

1) On a effectué sur des échantillons prélevés dans la couche d'argile un essai CD, pour
lequel les contraintes à la rupture étaient '1 = 450 kPa et '3 = 150 kPa, et un essai

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CU, pour lequel on a mesuré à la rupture 1 = 175 kPa, 3 = 75 kPa et u = 25 kPa. En
déduire les valeurs de ' et C'.
2) On considère le mur de soutènement de la figure ci-dessous, d’une largeur de 2 mètres,
retenant un massif de sable sec de H = 5 mètres de hauteur. Le sable a un angle de
frottement ' de 40 degrés et un poids volumique de 16 kN/m3.

a) On suppose la contrainte horizontale h le long


du mur liée à la contrainte verticale v par la
relation h = Kav, où Ka = tan2(/4-'/2). Donner
le profil de h derrière le mur. Quelle est la
résultante Fa de ces efforts de poussée sur le mur ?

b) Ces efforts ont tendance à faire glisser le mur


sur sa base. Si on suppose une adhérence parfaite
sol-mur, la stabilité au glissement de celui-ci est
conditionnée par la résistance au cisaillement dans
le sol sous le mur.

Calculer l'effort de cisaillement Tmax sous la base du mur pour qu'il y ait glissement (le mur en
béton a un poids volumique b = 24 kN/m3). En déduire la valeur du coefficient de sécurité au
glissement f = Tmax/Fa. La stabilité du mur est-elle assurée ?

-6-
On effectue une tranchée à parois verticales de très grande longueur dans un massif de sol
argileux de poids volumique total  = 19 kN/m3. On remplit la tranchée au fur et à mesure de
boue bentonitique de poids volumique b = 11 kN/m3. En un point P de la paroi, on admet que
l’état de contrainte est celui représenté sur la figure ci-dessous.

Donner l’orientation des facettes où  est maximale au point P, et l’expression de max.
1) A quelle profondeur peut-on creuser avant qu’il y ait glissement sur ces facettes,
sachant que le glissement se produit pour max = 70 kPa ?
2) Faire le même calcul en l’absence de boue bentonitique. Quel est le rôle de celle-ci ?

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-7-
Un bâtiment de grandes dimensions exerce sur une couche compressible de sol de 10 m
d'épaisseur une pression verticale uniforme de 100 kPa.
a) Déterminer le supplément de contrainte effective verticale en fonction de la
profondeur quand le niveau de la nappe varie de 2 m à 5 m de profondeur. On supposera
que le sol a un poids volumique de 20 kN/m3 sous la nappe et 19 kN/m3 au dessus.
b) En supposant que le squelette a un comportement élastique, quel est le tassement
engendré par le rabattement de nappe ? On supposera que le sol a un module d’Young
E = 17 MPa et un coefficient de Poisson  = 0,3. Les déformations horizontales sont
supposées nulles.

-8-

Une mince couche de sable inclinée à 30° par rapport à l'horizontale affleure au pied d'une
falaise d'argile raide. Le drainage de la couche de sable est freiné par des éboulis accumulés
au pied de la falaise. La hauteur de la falaise est de 15m et la surface du sol est inclinée à 30°
par rapport à l'horizontale. Une fissure verticale s'étendant jusqu'à la couche de sable est située
18m en arrière de la crête de la falaise.

Les caractéristiques mécaniques du sable et de l'argile sont indiquées sur la figure ci-dessus.
Normalement, aucune accumulation d'eau ne se produit dans la couche de sable. Cependant, la
capacité de drainage des éboulis est pratiquement inefficace en cas d'averse abondante.
a) Calculer les composantes normale  et tangentielle  de la contrainte totale s'exerçant
sur la couche de sable.
b) Vérifier que la falaise est stable quand aucune accumulation d'eau ne se produit dans la
couche de sable.
c) Quelle est la hauteur d'eau dans la fissure nécessaire pour mettre en mouvement le bloc
compris entre la falaise et la fissure ?

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