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Chapitre II

Les réseaux d’assainissement

II.1 Assainissement en eaux usées


II.2 Assainissement en eaux pluviales

1
1) INTRODUCTION

L’assainissement des agglomérations a pour objectifs :


 D’évacuer les eaux pluviales des zones urbaines vers un milieu récepteur pour
éviter les inondations et la submersion de ces zones.
 La collecte, le transport et le traitement des eaux usées générées par les
consommateurs d’eaux potables soit domestiques, industriels ou touristiques
 Ainsi on parle d’assainissement en eau usée et d’assainissement en eau pluviale.
Le rejet des eaux usées et des eaux pluviales doit se faire d’une manière compatible
avec les exigences de la santé publique et de l’environnement.

2
L’Office National de l’Assainissement « ONAS » a été créé en 1974 pour gérer le
domaine de l’assainissement en Tunisie.
A cet effet, il a pour missions (cf loi 41/93 du 15/04/1993) :
• La lutte contre toute source de pollution hydrique.
• La gestion, l’exploitation et l’entretien de tous les ouvrages d’assainissement
• La promotion du secteur de distribution et de vente des sous-produits de
traitement (eaux épurées et boues).
• Etude et réalisation de projets intégrés dans le domaine de traitement des eaux
usées.
• Réalisation des études et exécution des projets d’assainissement pour le compte
de l’état et des communes.

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2) LES DIFFERNTS SYSTEMES D’EVACUATION
Il y a différents systèmes pour évacuer les eaux usées et les eaux pluviales d’une
agglomération déterminée :

a) Système Unitaire:
Le réseau dit « unitaire » permet l’évacuation de l’ensemble des eaux usées et
pluviales par un unique réseau généralement pourvu de déversoir permettant, en
cas d’orage, de rejeter une partie des eaux directement dans le milieu récepteur.

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b) Système Séparatif:
Il consiste à effectuer un réseau pour l’évacuation des eaux usées et un
autre réseau séparé du premier pour l’évacuation des eaux pluviales.

c) Les Systèmes Mixtes:


Dans ce système les réseaux sont constitués selon les zones d’habitation,
en partie en système unitaire et en partie en système séparatif.

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d) Système Pseudo-séparatif:
Il désigne un système séparatif dans lequel le réseau d’eaux usées peut recevoir
certaines eaux pluviales provenant des maisons (terrasses, toits,.....).
Ce type de réseau est nécessaire pour les quartiers où les maisons sont du type
arabe nécessitant le mélange des eaux ménagères avec les eaux pluviales des
terrasses.

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e) Le Système Individuel ou autonome:
Il est proposé lorsque la densité de l’habitation est faible rendant trop
couteuse la mise en place de réseaux publics.
L’assainissement autonome des habitations, voire des locaux d’activités
isolés, concerne les dispositifs à mettre en œuvre pour le traitement et
l’évacuation des eaux usées domestiques qui ne peuvent être évacuées par un
système d’évacuation collectif. Il a pour objet d’assurer l’épuration des eaux
usées par le sol.

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2.1. critères de choix du type de système

Généralement, le choix entre les systèmes d’assainissement cités ci-haut dépend


des critères suivants :
 Techniques : topographie locale, régimes des précipitations, tracé du réseau de la
voie urbaine, préservation des lieux habités contre les inondations, importance de
l’imperméabilisation des sols....
 Economiques : tient compte des budgets nécessaires pour l’investissement,
l’exploitation, l’entretien et la gestion de l’ensemble des installations (réseau,
pompage et épuration).

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2.2. Eléments constitutifs du réseau

Les ouvrages d’assainissement comprennent des ouvrages principaux et des


ouvrages annexes.
Les ouvrages principaux correspondent au développement de l’ensemble du
réseau jusqu’à l’évacuation à l’exutoire ou à l’entrée des effluents dans la station
d’épuration, ces tuyaux se présentent par tronçons de diamètres croissant de
l’amont vers l’aval. Suivant la grandeur et leur section, on les classe en : collecteur
primaire, collecteur secondaire ou collecteur tertiaire.

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Les différents types de tuyaux utilisés en assainissement sont :

• Tuyaux en béton armé : fabriqués mécaniquement par un procédé assurant une


compacité élevée du béton (centrifugation, compression radiale, vibration,...).
Actuellement, ce type de tuyaux n’est utilisé que pour les gros diamètres (Ø > 600
mm).
• Tuyaux en amiante ciment (A.C) : un matériau à une texture fibreuse (Silicate de
magnésium, Sodium, fer) que l’on mélange au ciment, on obtient alors un matériau
composite que l’on désigne par « Amiante ciment » ou « fibres-ciment ».
De nos jours, ce type de tuyau est de plus en plus abandonné aussi bien en
alimentation en eau potable qu’en assainissement. En effet, les normes européennes
interdisent l’utilisation de l’amiante et ce pour des raisons de santé publique (il peut
causer des maladies cancérogènes).

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• Tuyaux en grès : malgré les avantages de ce type de matériau (étanchéité parfaite,
parois intérieurs très lisses...), son utilisation est limitée à travers le monde et est
quasiment absent en Tunisie. En effet, le nombre de fabricants de ce type de tuyaux
sont très limités dans le monde.
• Tuyaux en polychlorure de vinyle (PVC) : Ce sont les tuyaux les plus utilisés en
assainissement. Ils présentent un avantage majeure : une durée de vie très longue
en raison de la résistance aux corrosions chimiques et bactériennes (matériaux
inerte). Le PVC est parfaitement étanche et l’assemblage de ces éléments se fait par
des joints en caoutchouc.
• Parmi les tuyaux utilisés dans les collecteurs de refoulement, on peut citer : la fonte,
le PVC, le PEHD et le PRV.

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Les regards de visite (voir plan ci-joint):
Sont des ouvrages en béton armé, en PEHD ou en PVC qui permettent l’accès au réseau
pour contrôler le bon fonctionnement du réseau et effectuer les travaux de curage et
de nettoyage des conduites. La distance entre regards de visite ne doit pas dépasser
les 50 m. Ils sont placés à chaque fois qu’il y a un changement l’angle et en moyenne
tous les 30 mètres (voir plan type ).

Boite de branchement (voir plan ci-joint):


Ouvrage en béton ou en PVC permet le raccordement des riverains au réseau primaire
ou secondaire, les boites doivent-être du type syphoidal pour éviter le retour d’odeur
désagréable du collecteur vers le logement (voir plan type).

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Il existe d’autre types d’ouvrages en béton armé qu’on peut trouver le long d’un réseau
d’assainissement et dans des conditions bien déterminées telle que :
→ les regards à grilles :
utilisés au niveau des réseau d’eaux pluviales ou unitaires permettant le captage des
eaux de pluie des chaussées revêtues.
→ les déversoirs d’orages :
utilisés au niveau des réseaux unitaires permettant l’évacuation d’une partie des eaux
collectées dans le réseau (à partir d’un certain débit bien calculé, le sur plus sera
déversé dans le milieu récepteur)
→ les stations de pompage (voir plan ci-joint):
permettent le refoulement des eaux usées d’un point bat à un autre point plus élevé.
Ces ouvrages sont généralement présents en cas où le terrain de la zone à assainir est
plat.

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16
L’ETAT DU SECTEUR DE L’ASSAINISSEMENT EN TUNISIE (FIN 2017)

Linéaire du réseau: 16 900 Km


Nombre des stations de pompage: 788 SP
Nombre des stations d’épuration: 119 STEP
Taux moyen de branchement: 85.9%
Nombre d’abonnées: 1 910 000 Ab

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Conduite en béton
armé corrodée
par le H2S

18
Conduite en béton
armé corrodée
par le H2S

19
Conduite en béton
avec revêtement
en PEHD

20
Regard de visite
avec revêtement
en PEHD

21
Boite de
branchement
siphoïde
Déversoir d’orages
Regard à grille
II.1. Assainissement
en eaux usées

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Dimensionnement des réseaux usées

La première étape nécessaire pour le dimensionnement d’un réseau d’eau usée est
la détermination du débit à prendre en compte pour le calcul des sections des
conduites.
A cet effet, il est nécessaire de prendre en considération les différents types
d’usagers d’eau à savoir :
usagers domestiques → eau usée domestique
usagers industriels → eau usée industrielle
usagers touristiques → eau usée touristique

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II.1.1. Eaux usées domestiques
La quantité moyenne d’eaux usées domestiques à évacuer dans le réseau se
détermine à partir du mode d’occupation du sol des zones d’habitation. A chaque
type d’occupation du sol correspond un débit spécifique d’eau déterminé à partir
de la densité d’habitants, de la consommation spécifique d’eau potable et du taux
de rejet et du taux de branchement à l’égout.
Ainsi, le débit moyen Q m d’un bassin versant « S » à évacuer dans un collecteur
d’eau usée est exprimé par la formule :
Où :
Cs = Consommation spécifique d’eau potable (l/hab.j)
P = densité de population (hab/ha)
C s  P  S  T r  Tb  Tc
Qm   / s  S = surface du bassin versant (ha)
24  3600 Tr = taux de rejet à l’égout ( 0,8)
Tb = taux de branchement SONEDE
Tc = taux de branchement ONAS

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II.1.2. Eaux usées industrielles
Les réseaux d’eaux usées peuvent recevoir les eaux usées industrielles en cas où
elles répondent aux normes de rejet dans les égouts. En effet, en cas où les eaux
industrielles sont fortement polluées, elles doivent subir un prétraitement en usine.

Les quantités d’eaux évacuées par les industries dépendent de plusieurs facteurs :
nature de l’industrie, procédé de fabrication utilisé et taux de recyclage
effectivement réalisé.

Pour l’estimation du débit d’eaux usées d’une zone industrielle projetée (soit
inexistence de données réelles), il est recommandé de considérer un débit
spécifique variant entre 30 m3/j/ha à 60 m3/j/ha.

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II.1.3. Eaux usées touristiques
L’activité touristique se caractérise par la forte consommation d’eau. En cas
d’existence d’unités touristiques dans la zone du projet, il est impératif de tenir
compte des eaux usées générées par ces activités et de bien définir le débit
correspondant. D’une manière générale, la consommation spécifique pour ce type
d’activité est définie comme suit :
500 ℓ/lit/j pour les hôtels,
350 ℓ/lit/j pour les appartements- hôtels,
200 ℓ/lit/j pour les résidences,
15 ℓ/j/m2 pour les espaces d’animations.

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II.1.4. Débit de pointe
Pointe Journalière:
Le débit de pointe journalière est le débit de rejet pour le jour le plus chargé.
Il est égal à Q pj = C pj x Q m
Où : Qm : débit journalier moyen (en ℓ/s)
Cpj : Coefficient de pointe journalière (Cpj = 1,3 à 1,6)
Pointe Horaire:
Le débit de pointe horaire est égal à Qph = Cp x Qpj
Où : Q pj : le débit de pointe journalière (en ℓ/s)
Cp : le Coef. de pointe horaire
 2 ,5 
C p  min 1, 5  ;3 
 Qm 

Qm = débit journalier moyen (en ℓ/S)


Pour le dimensionnement des différents collecteurs d’eaux usées, on considère
le débit de pointe horaire par bassin élémentaire.
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Remarque :

Lors de l’évaluation des débits d’eau potable, il faut tenir compte de


l’accroissement prévisible de la démographie en analysant particulièrement les
données d’urbanisation de la zone à étudier et plus précisément les plans
d’occupation des sols qui permettent de localiser les accroissements et d’estimer le
degré d’évolution à appliquer.

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II.1.5. Ecoulement gravitaire – dimensionnements
des collecteurs
Connaissant le débit à évacuer, les formules de base de l’écoulement gravitaire
ou « à écoulement libre » sont :
Q : débit (en m3/s)
(1) Q  U  S M où : U : la vitesse de l’eau dans la conduite (m/s)
SM : la section mouillée (m2)

(2) U  C  Rh  I où : C : Coeff. de Chezy


Rh : rayon hydraulique (m)
I : la pente du radier (m/m)

SM : surface mouillée : la portion de section


Le rayon hydraulique Rh est égal à Rh  S M où : transversale occupée par le liquide (m2)
Pm Pm : périmètre mouillé : la longueur de la ligne de
contact entre la surface mouillée et le lit (m)

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Exemple
pour un écoulement dans une conduite circulaire de diamètre D (cas d’écoulement à
pleine section), le rayon hydraulique :

S D / 4 2
D
R  M
 
 .D
h
P m 4
pour un écoulement dans un canal rectangulaire :

Rh  Lh h
L  2h L

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II.1.5.1. Formules du coefficient de Chezy

Le coefficient de Chezy dépend de la nature des parois (nature de la conduite), de la forme de la


section.
A- Formules usuelles (expérimentales):

Formule de Bazin : Formule de Manning - Strickler :


87
C 

1 
R
C  K Rh1/ 6
 : dépend de la nature des parois
h

K dépend de la nature des conduites


Paroi très unie (enduit de ciment lissé, P.V.C.) : ȣ= 0,06 P.V.C : K= 100-120
Paroi unie (béton brut, briques...) : ȣ= 0,16 Béton bien lisse : K= 90
Paroi de nature mixte (terres régulières) : ȣ= 0,85 Béton grès-fonte : K= 80
Canaux en terre : ȣ= 1,30 Caniveau en béton : K= 70
Canaux en terre avec fond de galets : ȣ= 1,75 Caniveau en terre : K= 30-40

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B- Formules universelles:

Formule de Power :
1
C  23 log.
 

Rh 4  3,3  Rh3 / 2  I 1/ 2

ε : hauteur moyenne de la rugosité équivalente

gravier : ᵋ = 5 à 25 mm ‫ע‬ : Viscosité cinématique (m2/s)

béton : ᵋ = 1 à 10 mm Rh : Rayon hydraulique (m)

Acier : ᵋ = 0,5 à 1 mm I : Pente (m/m)

bois : ᵋ = 0,1 à 1 mm

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 4 3,3 2 / 3 1 / 2 
Si la paroi est lisse : C  23 log  R I 
  
R 
Si la paroi est rugueuse : C  23 .log  h 
  

Formule de White Colebrook :


 
 6 .R h 
C  18  log  
    
 7 

δ = épaisseur de la couche limite


Ԑ = hauteur moyenne de la rugosité de la paroi (en m)

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II.1.5.2. Dimensionnement des conduites circulaires

Pour définir le diamètre des conduites d’un collecteur d’eau usée ayant une pente I et
permettant d’évacuer un débit Q (débit de pointe horaire), on utilise la formule suivante :

D’après (1) et (2) on a : Q  C. Rh  I  S m

On a démontré que pour une section circulaire: R h  D


4
 
1
D2 1 D2
et: S M   d’où: Q C  D 2
.I . .
2
4 4 4
1
Le Coefficient C  K . R h
6 (d’après Manning –Strickler)
1
1
D 6
 D 
2 D2 1
70  
8 1
Q  K. 1
.  . .I 2
 5
.D .I
3 2

 4  4
4 6
4 3

37
3
8
 Q  8
Q  0,3115 K  D  I 3 d’où: D   
 0 ,3115 . K . I 
Pour simplifier les calculs, la formule de chézy a été mise sous forme d’abaque. Il suffit de
savoir le débit et la pente pour déduire le diamètre de la conduite et la vitesse de
l’écoulement
N.B/ pour les réseaux d’E.U., le diamètre minimal des canalisations est fixé à 250 mm.
N.B/ pour éviter la dégradation des conduites et des joints –sous l’effet de l’érosion- la
vitesse de l’eau ne doit pas dépasser 4 m/s.

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Conditions d’auto-curage :
• Les eaux usées véhiculées dans les conduites étant chargées de particules
solides et de matières en suspension.
• En cas d’un écoulement à faible vitesse, les particules solides ont tendance à se
décanter au fond des conduites et forment une couche dont l’épaisseur
augmente avec le temps et risque de colmater la conduite.
• L’opération de curage, manuelle ou mécanisée, des conduites est couteuse, c’est
pourquoi il est nécessaire de garantir une vitesse minimale dans la conduite qui
permet d’assurer l’auto-curage du collecteur à dimensionner, et ce par le bon
choix du diamètre de la conduite ou/et de la pente du collecteur.
Conditions d’auto-curage :
Les conditions d’auto-curage sont les suivantes :
• à pleine section (ou à demi-section), la vitesse d’écoulement doit être supérieure
à 0,7 m/s (à l’extrême rigueur peut être abaissée à 0,5 m/s).

40
• pour un remplissage égal aux 2/10 du diamètre, la vitesse d’écoulement doit être
égale à 0,6 m/s (à la limite 0,3 m/s).
• le remplissage de la conduite, au moins égal aux 2/10 du diamètre, doit être
assuré pour le débit actuel (voir abaque)
N.B/ Il est évident que la pente du collecteur est le facteur prépondérant dans le
respect des conditions d’auto-curage. En effet, pour des pentes supérieures à 7‰ ,
les conditions d’auto-curage sont respectées. Toutefois, on admet parfois des
pentes minimales de 3 ‰ (en cas de terrain plat ne permettant pas des pentes plus
importantes), et dans ce cas il est nécessaire de vérifier les conditions d’auto-
curage.

41
Abaque pour section
circulaire, vitesse v et débit
q pour les différentes
profondeurs d’eau

avec q= Qh/QH et v=Vh/VH


Les conduites sous pression
Lors de la conception d’un réseau d’assainissement et le calage des différents
collecteurs, on se trouve, dans certains cas, obliger à élever les eaux usées d’un niveau
à un autre. En effet, pour des raisons de topographie du site à assainir et des raisons
économiques, il est parfois nécessaire de pomper les eaux usées d’un point à un autre,
souvent sur de grandes distances ou parfois à faible hauteur et courte distance
(relèvement).

Stations de pompage
Une station de pompage est constituée par :
une bâche de stockage temporaire équipée en amont d’un dégrilleur (manuel ou
mécanique) et d’un ensemble de pompes immergées assurant le pompage des eaux.
Une chambre de vannage équipée des tuyauteries et robinetteries (clapets, vannes,
joints de démontage...) permettant de véhiculer les eaux usées vers la conduite de
refoulement et empêchant le retour de ces eaux vers la bâche en cas d’arrêt des
pompes (clapet anti-retour).
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Q
V   VP
Q : débit total en m3/h 4 nT
n : nombre de pompes en service
T : nombre de démarrages par heure des pompes (≤ 10) généralement pris égal à 6
démarrages par heure
Vp : volume d’encombrement des pompes

conduite de refoulement:
Le choix du diamètre de la conduite de refoulement est le résultat d’un compromis
entre les dépenses d’investissements et les dépenses de fonctionnement.
En effet, si on augmente le diamètre on augmente les investissements par contre
on diminue très vite les pertes de charge linéaire et donc les dépenses en énergie
L’optimum économique qui résulte de ces deux types de dépenses est le choix
du diamètre qui assure une vitesse d’écoulement comprise entre 0,5 et 1,5 m/s.

44
II.1.6. Dimensionnement de la station
Une fois le débit à pomper est déterminé et la hauteur et la longueur de
refoulement sont fixées, on calcule le volume de la bâche, le diamètre de la
conduite de refoulement, les pentes de charge et on choisit les pompes à
installer dans la bâche.

bâche:
La bâche à eau doit-être aussi réduite que possible pour limiter le coût de G.C,
mais suffisante pour éviter des démarrages trop fréquents des pompes. Il est
recommandé de ne pas dépasser 10 démarrages par heure afin d’éviter les
échauffements et l’usure prématurée du matériel.
Le volume de la bâche est déterminé en fonction du débit à pomper, du nombre
de pompes à installer et du nombre de démarrages horaires des pompes :

45
Une première estimation du diamètre de la conduite de refoulement à
dimensionner peut être calculée par la formule de Bresse :
D= 1,5 * Q1/2 (avec Q en m3/s)
N.B/ En cas où le profil en long de la conduite de refoulement comporte des points
haut et des points bas, il est nécessaire d’installer des ventouses aux points haut et
des ouvrages de vidange dans les points bas.

pompes:
Les pompes à installer dans la bâche pour pomper les eaux usées d’un point A à un
point B distant de L (mètre) doivent-être capables de vaincre les efforts de
résistance dus aux frottement entre le liquide et la paroi de la conduite (dit pertes
de charge linéaires) ainsi que ceux provoqués par les points singuliers tel que
coude, té...(dit pertes de charges singulières).
Ainsi, il est nécessaire de calculer ces pertes de charge avec précision

46
Perte de charge linéaire :
La perte de charge linéaire J est définie par l’expression universelle suivante :
2
 V
J  .
D 2 g (Perte de charge par ml de conduite)
λ : Coeff. de perte de charge
D : diamètre intérieur de la conduite (m)
V : vitesse d’écoulement (m/s)

Le coeff. λ est en fonction :


• du nombre de Reynolds (Re)
• de la rugosité de la paroi (Ks)
• et de la viscosité cinématique du liquide ‫( ע‬m2/s)
sachant que : Re= V*Dh / ‫ ע‬et ‫ = ע‬1,01 x 10-6 m2/s (20°C)
En régime laminaire Re < 2400
En régime turbulent Re > 2400
Lorsque Re est voisin de 2400, le régime est instable et oscille entre le laminaire
et le turbulent.
47
Formule de Colébrook :
1   2 .log  K s  2 ,51 . 1 
10 
  3 ,71 .D Re  
où:

D: diamètre intérieur de la conduite (m)


Re: Nombre de Reynolds
Ks: la rugosité de la paroi (m)
Ks: 0,01 mm pour les tuyaux très lisses
Ks: 0,1 mm pour acier, fonte (état neuf)
Ks: 0,5 mm pour acier , fonte (état usagé)
Ks: 1 mm pour les tuyaux en béton
Ks: 2 mm pour les tuyaux en béton (état usagé)

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Pertes de charge singulières :
Les singularités dans les canalisations sont généralement :
Des changements de la section : élargissements, rétrécissements, diaphragmes …
Des changements de la direction d’écoulement : coudes
Appareils divers : robinet, vanne, clapet …

Les pertes de charge singulières sont de la forme : H  k .
2g
k : dépend de la singularité (voir tableaux)

Hauteur manométrique totale (HMT) :


HMT = Hg + ∑Δh où Hg : Hauteur géométrique (m)
∑Δh : somme des pertes de charge lin + sing (m)

Hg = Hga + Hgr où Hga : Hauteur géométrique d’aspiration


Hgr : Hauteur géométrique de refoulement

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Connaissant le débit Q à pomper et la HMT, on passe au choix de /des pompes à
installer dans la bâche et qui permettent de donner le meilleur rendement.
L’allure générale d’une courbe caractéristique d’une pompe Q(H) est la suivante :
(courbe Q/H) H

Q
Les courbes caractéristiques des pompes sont établies et données par le fournisseur
(Flygt, KSB, EMU, ABS, …). Pour connaître le point de fonctionnement de la pompe
dans les conditions réelles du système de refoulement projeté, il est nécessaire de
présenter la « courbe du réseau » sur la courbe de la pompe Q(H) et le point
d’intersection des deux courbes est dit « point de fonctionnement »
La courbe du réseau est la courbe de la HMT en fonction du débit dans la conduite
50
Couplage des pompes en parallèle :
En cas où la station est équipée de deux ou trois pompes qui peuvent fonctionner en
même temps, couplées en parallèle, la courbe correspondante est celle obtenue en
sommant les débits des différentes pompes pour une Hauteur donnée soit :
Q(H) = Q1(H) + Q2(H) + Q3(H)
Le point de fonctionnement est l’intersection de la courbe ainsi obtenue avec la
« Courbe du réseau ».

Couplage des pompes en série :


Dans ce cas, la courbe est obtenue en sommant les HMT des pompes pour un débit
Q donné, soit :
H(Q) = H1(Q) + H2(Q) + H3(Q)

51
Application:

On donne :
Q = 300 l/s
L = 6700 ml (longueur de refoulement)
Conduite en B.A (k = 2mm)
• Dimensionner la conduite de refoulement.
• Calculer la HMT sachant que Hg = 16 m et que les pertes de charge singulières
sont négligeables.
• Tracer la « courbe réseau » sur le diagramme de la courbe caractéristique de
la pompe proposée ci-joint. En déduire le point de fonctionnement.
H . D.2 g
  0,0266
L . V²

45
Répense:

Diamètre Débit Vitesse (m/s) Perte de charge (m)

500 300 1,55 6,9 x 6700 x 10-3 = 46,2

600 300 1,05 2,5 x 6700 x 10-3 = 16,7

800 300 0,6 0,57 x 6700 x 10-3 = 3,8

On choisit le Ø 600 qui donne une vitesse intéressante et une HMT pas très
élevée : soit HMT = 16 + 16,7 = 32,7 m

46
Pour tracer la courbe réseau, il faut calculer les pertes de charges
correspondants à différents débits (on prend Q = 100 l/s , puis 200 l/s, puis 300 et
400 l/s)

Qc = 100 l/s → V = 0,35 m/s → ΔH = 1,85 m

Q = 200 l/s → V = 0,7 m/s → ΔH = 7,42 m

Q = 300 l/s → V = 1,06 m/s → ΔH = 16,7 m

Q = 400 l/s → V = 1,41 m/s → ΔH = 30 m

* On porte les quatre points et on trace la courbe réseau

47
Puissance des pompes :
Dans ce cas, la courbe est obtenue en sommant les HMT des pompes pour un débit
Q donné, soit :
H(Q) = H1(Q) + H2(Q) + H3(Q)

55
Coup de Bélier

Le phénomène de coup de bélier consiste en des oscillations de pressions, surpressions


et dépression alternatives, provoquées par une modification rapide du régime
d’écoulement dans une conduite. Ces oscillations parcourent la canalisation, d’une
extrémité à l’autre, en un mouvement d’aller et retour périodique. Les causes les
plus fréquentes du coup de bélier sont :
• L’arrêt brusque des pompes alimentant la conduite de refoulement
• La fermeture instantanée d’une vanne

De tels arrêts peuvent, dans certains cas, provoquer la rupture de la canalisation et des
désordres importants dans l’installation de pompage.

56
Le phénomène du coup de bélier est schématisé comme suit :
1- A l’arrêt des pompes, la colonne d’eau tend à se décoller du point d’origine, ce qui
entraîne une dépression qui se propage du départ jusqu’à l’extrémité de la conduite à la
vitesse « C » appelée vitesse de propagation de l’onde ou « célérité » en laissant derrière
elle une partie du tuyau qui resserre et une partie du liquide qui se détend du fait de
l’abaissement de la pression.
2- Au moment où l’onde arrive à l’extrémité, la dépression règne dans toute la conduite,
mais un tel état n’est pas un état d’équilibre.
3- Sous l’action de la dépression, les particules d’eau se précipitent vers l’origine de la
conduite à la vitesse « C » en ayant devant elle une région de dépression.
4- En ce cas la vitesse des particules liquides qui viennent buter sur les clapets anti-retour
est écrasée et leur énergie cinétique se transforme en travail de déformation du tuyau et
des organes en front.
5- De nouveau la veine liquide tend à se décoller de l’origine et le cycle tout entier du
coup de bélier se reproduit.
57
Estimation de la vitesse de propagation des ondes :
La vitesse de propagation des ondes de surpression et de dépression (ou célérité) se
calcule par la formule d’Allier :
9900 k = 0,5 pour l’acier k= 33 pour le PVC
C=
k . D k = 1 pour la fonte k= 83 pour le PEHD
49 
e k = 5 pour le béton

C : Célérité (elle est de l’ordre de 1000 m/s)

D : Diamètre de la conduite (en m)

e : Epaisseur de la conduite (en m)

k : Dépend de l’élasticité du matériau de la conduite

58
Estimation de la vitesse de la surpression et de la dépression :
En cas d’arrêt brusque, c'est-à-dire si le temps « t » d’arrêt (ou de fermeture d’une
vanne) est inférieur à 2 ˣ L / C , la hauteur de surpression ou de dépression est :
C  U 0 - Δ H (m)
H 
g
- U0 = vitesse d’écoulement initial (m/s)
2 . L .U0
En cas d’arrêt progressif, si t > 2 ˣ L / C, la hauteur H 
g .t
t (en seconde)

La pression maximale correspondante exprimée en bar est alors :


P = (ΔH + J) x 0,098
J = Perte de charge sur la longueur de la conduite.

59
Les pressions de service à ne pas dépasser, généralement admises dans les réseaux sont :
10 à 25 bars pour conduite en fonte ou en acier
4 à 15 bars pour les conduites en A.C
4 à 16 bars pour les conduites en P.V.C
Au-delà de ces pressions, il faut prévoir l’installation de dispositifs de protection contre
les coups de bélier.

Protection : anti-bélier
Pour protéger les conduites contre les surpressions et les dépressions dues au coup de
bélier, il faut installer des équipements spéciaux. Les principaux dispositifs de protection
utilisés sont :
• Les volants d’inertie, ces volants permettent d’augmenter l’inertie des pompes et de
prolonger la durée de la période d’arrêt en cas de coupure d’alimentation des
moteurs ; cela permet une réduction de la dépression.
Ce dispositif n’est envisageable que pour des canalisations ne dépassant pas quelques
centaines de mètres. Au-delà, la masse des volants devient trop importante.

60
• Les cheminées d’équilibre : il s’agit d’un réservoir ouvert à l’air libre qui va
injecter de l’eau dans la canalisation au moment de l’arrêt. Les cheminées
protègent contre les dépressions et les surpressions, elles ne nécessitent que
peut d’entretien, mais sont en général assez volumineuses.
• Les réservoirs d’air : ils fonctionnement selon le même principe qu’une
cheminée d’équilibre, mais sont fermés et retiennent un volume d’air qui va se
détendre et se comprimer au cours du phénomène. Leur entretien est difficile, il
est nécessaire d’injecter périodiquement de l’air pour compenser les pertes par
dissolution.

61
Application:
D = 1,2 m ; Q = 3 m3/s ; L = 4000 m ; e = 10 mm

k = 0,5 ; J = 24 m ; Pression de service Ps = 15 bars

9900
La célérité de l’onde C=  948 m/ s
1,2
49 0,5 .
0,01
• Cas d’arrêt brusque des pompes :
C . U0 3
La hauteur de surpression est : H  U0 
(1,2)²
 2,65m / s
g .
4
948  2 , 65
H   256 m
9 , 81

La pression P = (256 + 24) x 0,098 = 27,44 bars > Ps = 15 bars

55
• Cas d’arrêt progressif de durée 60 s :

2L 2  4000 2.L.U0 2  4000  2,65


  8,43  t H    36 m
C 948 g.t 9,81  60

P = (36 + 24) x 0,098 = 5,88 bars < Ps

N.B/ Il est à signaler qu’il est nécessaire de prévoir à l’extrémité de la conduite de


refoulement (c.à.d. au débouché de la conduite), pour passer d’un écoulement
sous pression à un écoulement à surface libre, un regard de brise charge

56
II.2. Assainissement
en eaux pluviales

64
II.2.1. Introduction
L’application de la stratégie de protection contre les inondations : elle est assurée
par les services des Ministères de l’Equipement, de l’Habitat et de l’Aménagement
du Territoire, de l’Agriculture et des Ressources Hydrauliques, de l’Environnement
et du Développement Durable et de l’Intérieur et du Développement Local par
l'intermédiaire des collectivités locales. Cette stratégie comprend trois niveaux :
* La protection éloignée : elle concerne la réalisation des barrages et des lacs
collinaires permettant ainsi de maîtriser l’écoulement des eaux à l’amont des villes.
Cette protection relève des attributions du Ministère de l’Agriculture et des
Ressources Hydrauliques
* La protection rapprochée : elle concerne la réalisation d’ouvrages à proximité
des villes afin de mieux gérer les écoulements des eaux orientés vers la ville et
provenant de zones proches et/ou éloignés.

65
Cette protection assure la gestion des écoulements de l’eau dans les Oueds et dans
les zones d’accumulation situées dans/ou à proximité des zones urbaines. Elle fait
partie des attributions du Ministère de l’Equipement, de l’Habitat et de
l’Aménagement du Territoire. Parmi les principales interventions dans ce niveau de
protection, on trouve :
- La déviation des Oueds et des cours d’eau en dehors des zones urbaines et la
construction des bassins d’écrêtement qui permettent de gérer les quantités et les
débits d’eau au moment des averses.
- Le recalibrage et l’aménagement des Oueds à l’intérieur des zones urbaines.
- Le recouvrement de certains cours d’eau et la construction de leurs berges, …
* L’assainissement des eaux pluviales : à l’intérieur des agglomérations et des
zones urbaines. Cette protection concerne la réalisation de réseaux
d’assainissements des eaux pluviales constitués de conduites, dalots et canaux de
différentes sections qui déversent dans les lits des oueds, les sebkhats ou dans la
mer. Elle relève des attributions des collectivités locales (municipalités) qui peuvent
déléguer à l’Office National d’Assainissement la réalisation et la gestion de ces
ouvrages.
66
II.2.1. Calcul des débits des eaux pluviales
Les principales méthodes d’évaluation des débits sont :
• La méthode rationnelle
• La méthode superficielle de Caquot
A- Méthode rationnelle :
Le débit Q est exprimé par la formule suivante :
Q  C . A . i . Ka
3 ,6
m / s 
3

C : Coefficient de ruissellement
i : intensité de pluie (mm/h)
A : superficie du bassin versant (km2)
Ka : Coefficient d’abattement
A (km2) ≤ 25 25- 50 50- 100 100- 150 150 - 250

Ka 1 0,95 0,90 0,85 0,80

67
C : Coefficient de ruissellement exprime le rapport du volume ruisselé sur un
bassin au cours d’une averse au volume précipité = Vr/Vp . Il dépend de la pente
du B.V et de l’indice de végétation.
En zone urbaine : C = 0,9 pour les zones d’habitation très denses.
C = 0,6 à 0,7 pour les zones d’habitation denses
C = 0,3 à 0,5 pour les zones d’habitation moins denses
h (mm/h) Avec :
i 
t h : hauteur d’eau de pluie (mm)
t : durée de pluie (h)

L’intensité moyenne à prendre en considération pour la détermination du débit


d’eaux pluviales dépend de la période de retour à adopter.

68
Si au cours d’une période de N années, on a enregistré n fois une averse d’intensité i
et de durée t, la période de retour de cette averse est T = N/n soit l’inverse de la
fréquence F = n/N
Pour le calcul des collecteurs secondaires : T = 2 ou 5 ans
Pour le calcul des collecteurs primaires : T = 10 ans
Pour le calcul des ouvrages importants : T = 20 ou 50 ans

i  a  t cb tc 
7 ,6 A : Formule de Ventura avec A en Km2
I et I en m/m et tc en minutes
Méthode superficielle de Caquot :
La formule de Caquot est la plus utilisée pour l’estimation des apports pluviaux des
bassins versants urbanisés :
Q  m.k 1 / u .C 1 / u .I v / u . Aw / u

69
Q : débit de période de retour T (m3/s)
I : pente moyenne du bassin en (m/m)
C : coefficient de ruissellement= Ac/A où Ac: surface construite
A : superficie du B.V . (ha) 0 , 84 . b
 M  u
m : coefficient correcteur m   
 2 
M : allongement du B V= L/A1/2 où L : plus long cheminement
hydraulique (m) et A en m2
Les coefficients k, u, v et w sont en fonction des paramètres d’ajustement a et
b avec :
a 
k   0,5b  / 6,6 et u  1  0,287  b
 60 
v   0 , 41  b w  0,95 0,507 b

70
N.B/ Les paramètres d’ajustement a et b sont calculés à partir de la courbe IDF de la
région considérée (voir courbes suivantes).

d’après la courbe IDF de la région à étudier, on définit a et b par la formule de


Montana : b
i at

71
Période de retour (T)
Région
1 2 5 10 20 50

a 3,3 5,0 7,3 9,1 10,8 12


Tunis
b -0,71 -O,72 -0,71 -0,70 -0,68 -0,64

a 15 18,5 24 28,5 35 42
Kairouan
b -0,73 -0,72 -0,73 -0,71 -0,72 -0,72

a 9,87 11,2 12,4 13,53


Sfax ------ ------
b -0,79 -0,74 -0,71 -0,69

a 17 22 29 35 40 48
Enfidha
b -0,68 -0,67 -0,68 -0,67 -0,66 -0,66

a 7,7 10,4 12,3 10,67


Bizerte ----- -----
b -0,83 -0,81 -0,82 -0,75

a 14,8 26,31 34,37 41,43 49,34


Makthar ------
b -O,73 -0,73 -0,73 -0,73 -0,73 72
Exemple: Tunis
T 1 2 5 10 20 50

a 3,3 5,0 7,3 9,1 10,8 12,0

-b 0,71 0,72 0,71 0,7 0,68 0,64

73
1000 T=1an
T=2 ans
T=5 ans
T=10 ans
Intensité (mm/h)

100 T=20 ans


T=50 ans

10

1
0.01 0.1 1 10 100
Durée de l'averse (h) 74
Exemple: Kasserine
T 10 20 50 100
a 25.0 29.7 35.7 40.0
-b 0.67 0.67 0.67 0.67

75
10 T=10
T=20
T=50
T=100
Intensité (mm/h)

0.1
0.1 1 10 100
Durée de l'averse (h) 76
B- DIMENSIONNEMENT DES COLLECTEURS :
Une fois les débits des eaux pluviales à évacuer sont déterminés –soit par méthode
rationnelle ou superficielle – on peut déterminer les diamètres ou les sections des
collecteurs par la formule :
Q  U  S m et U  C . Rh  J

Avec C : coefficient de Chezy = 60  R h1 / 4


Q  C  Rh  J  Sm  60  Rh1/ 4  Rh1/ 2  J 1/ 2  Sm
Pour une conduite circulaire qui fonctionne en pleine section on a :
D D2
Rh  et Sm   on a alors,
4 4
 
4 / 11
3/ 4  Q 
Q  60  D  I   D 16 , 66  I  D 11 / 4
2
d’où D   
4 4  16 , 66 J 

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