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1er sujet : La comédie n'est-elle qu'un divertissement ?

Vous répondrez à cette question en vous appuyant sur Le Malade imaginaire de Molière
ainsi que sur des lectures personnelles.

Comme disait Robert Sabatier : “On appelle comédie, la tragédie envisagée d’un
point de vue humoristique”. Nous comprenons ici que la comédie tire ses origines de la
tragédie, malgré de nombreuses différences qui en font deux genres théâtraux
diamétralement opposés. Depuis la création du théâtre, coutume remontant à la Grèce
antique, ce genre littéraire a traversé les époques, portant la tragédie et la comédie en
classiques de la littérature française. En outre, la comédie a souvent été considérée comme
un spectacle léger : le but qu’elle affiche, faire rire le spectateur, l’a souvent reléguée au
rang de simple distraction sans conséquence. Nombre d’auteurs comiques ont revendiqué
haut et fort le simple droit d’amuser par tous les moyens leur public. Néanmoins, le rire
provoqué par la comédie est souvent un rire « aux dépens de » : un personnage, une
situation suscitant la moquerie du spectateur, mettant ainsi en évidence un défaut, un
ridicule. Cette capacité à faire rire que détient la comédie s’avère alors libératrice et curative.
Donc, la comédie fait rire à gorge déployée à partir de petits riens, de situations futiles, mais
cela signifie-t-il pour autant que le spectacle comique a pour unique fonction de divertir ?
Pour répondre à cette question, nous verrons que la comédie a indéniablement une visée
divertissante, puis nous analyserons ses autres fonctions telles que la dénonciation, enfin
nous montrerons que le rire et la dénonciation peuvent aller de paire en faisant de la
comédie un réel médicament.

Le mot “théâtre” vient du grec et veut dire “le lieu où l’on regarde”, le théâtre est donc
avant tout un espace de spectacle. La comédie apporte le rire et le divertissement au
spectateur à travers son spectacle. On peut prendre le comique comme responsable de ce
divertissement qui, sous différents angles, fait rire le public.
Le rire est l’élément principal des comédies de tout temps et particulièrement celles
de Molière. En effet, ce dramaturge hors pair offre à la comédie française une nouvelle
réputation car, avant lui, elle était considérée comme un genre mineur du théâtre en
comparaison avec la tragédie. Alors que les nobles et bourgeois assistaient aux tragédies, la
comédie n’était consacrée qu’à la populace. Pour faire rire les spectateurs, les dramaturges
usent de nombreux procédés comiques, parmi lesquels se trouvent le comique de situation.
Il s’agit généralement d’un dialogue entre divers personnages qui ne parlent pas de la même
chose, résultant en un quiproquo comique ayant comme complice le spectateur. D’ailleurs,
Molière utilise ce procédé à de nombreuses reprises dans le Malade Imaginaire. Le meilleur
exemple pour étayer cet argument est la scène V de l’acte I de la dernière pièce du
dramaturge : Argan, le personnage principal de l’ouvrage, veut marier sa fille à un médecin,
Thomas Diafoirus, c’est ainsi que durant cette scène, il va lui annoncer la nouvelle mais
celle-ci croit qu’il parle de son amant, Cléante et donc comprend le discours de son père de
travers. Un autre comique caractéristique de Molière est celui qu’on nomme comique de
caractère, en effet, dans la majorité des œuvres de Molière, le personnage principal
possède un seul trait de caractère : un défaut qui est exacerbé. C’est le cas dans son œuvre
l’Avare, où Harpagon est tourné en ridicule du fait de sa radinerie ou encore dans le Malade
Imaginaire, où l’hypocondrie d’Argan le rend risible. Un autre comique qui peut être
complémentaire avec le comique de situation et celui en rapport avec la gestuelle et les
mimiques des acteurs. (à développer) De nos jours, le public à tendance à ne plus rire aux
éclats en assistant à une comédie de Molière, ce qui n’était pas le cas auparavant. En effet,
la comédie classique, tirant son origine de la farce, a tendance à user trop souvent de
certains comiques gestuels (topos) comme les coups de bâtons ou les soufflets, par
conséquent, le public n’est plus étonné face à ces scènes. Le comique est aussi marqué par
les jeux de mots (ou calembours) ou l’insistance sur certains termes. Nous pouvons citer
l'exemple de la scène I de l’acte I où Argan perché sur sa chaise, ne cesse de répéter le mot
“drelin” afin d’appeler Toinette, sa servante, il essaye ainsi d’imiter le bruit d’une clochette.
L’aspect humoristique des pièces de théâtre tient aussi des plaisanteries prosaïques. Les
comédies puisent dans l’héritage de la farce. Effectivement, pour faire sourire le public,
Molière n’hésite pas à recourir au comique décrié, mais toujours efficace du « bas corporel »
: coups de bâton (comme ceux que Scapin inflige au vieux Géronte dans Les Fourberies de
Scapin, 1671), grossièretés, grivoiseries, parfois allusions scatologiques. Le Malade
imaginaire lui consacre une place non négligeable en mentionnant les maux d’Argan et les
ordonnances des médecins. Ce comique culmine lorsque Monsieur Purgon se met à
maudire Argan à grand renfort de maladies digestives : de la « bradypepsie » à la «
dyspepsie », de la « dyspepsie » à l’« apepsie », de l’« apepsie » à la « lienterie », etc. (III,
5). De plus, une grande partie des noms des personnages de la pièce font référence à la
scatologie comme le nom Diafoirus dont le radical est “foirer” (terme vulgaire pour dire
évacuer les excréments).
La comédie a donc pour première fonction de provoquer le rire. Cependant, d’autres
aspects du spectacle comique peuvent susciter le plaisir du spectateur. En effet, au dix-
septième siècle, un nouveau genre de comédie naît : la comédie baroque. Ces comédies,
aussi appelées pièces à machine, ont recours à de nombreux effets spéciaux, participant au
divertissement du public. Par exemple, lors du dénouement de Dom Juan, pièce de Molière
écrite en 1665, le public assiste à un paroxysme d’effets spéciaux ainsi qu’à l’arrivée de
personnages surnaturels comme un spectre et une statue de commandeur, ce qui renforce
le côté spectaculaire du théâtre. En outre, le Malade Imaginaire est l’exemple-même d’un
mélange de différents arts dans le dessein d’offrir un spectacle inouïe. La comédie peut
mobiliser d’autres arts, tels la musique et la danse, et créer ainsi, outre des occasions de
rire, la joie, la surprise ou encore l’émerveillement. En effet, le Malade Imaginaire est une
comédie-ballet de Molière, un genre nouveau au XVIIe siècle, mélangeant ainsi les arts pour
former un spectacle complet propre à charmer tous les sens du spectateur. Dans Le Malade
imaginaire, c’est une « églogue en musique et en danse » ainsi que des ballets champêtres
qui ouvrent la pièce. Les actes traditionnels sont ponctués par des intermèdes
chorégraphiques comme les « danses entremêlées de chansons » des Mores, censés faire
sauter des singes sur scène ! Par ailleurs, au théâtre, tout est illusion : le lieu, le temps,
l’action ; le plaisir du spectateur repose sur cette illusion. Quand les personnages d’une
comédie jouent eux-mêmes la comédie sur scène, l’artifice est à son comble, et le public
jubile. Dans Le Malade imaginaire, Toinette se déguise en médecin, se dédoublant aux yeux
du spectateur, dans de rapides allers-retours sur scène ; Argan, quant à lui, feint d’être mort
pour piéger sa femme. Cette mise en abyme du théâtre est aussi présente dans d’autres
œuvres de Molière telles que les Fourberies de Scapin où Scapin va jouer le rôle d’un
spadassin pour jouer un tour à son maître, Géronte. Les spectateurs sont donc complices de
Scapin et participent à cette mascarade.
La comédie permet aussi au public de suivre une histoire à l’instar des séries
actuelles. Le caractère divertissant de la comédie tient en premier lieu à ses intrigues
menées tambour battant, qui tiennent le spectateur en haleine. Le spectateur est entraîné
dans une combinaison irrésistible de péripéties et de coups de théâtre, comme le suggère le
titre original du Mariage de Figaro de Beaumarchais (1784) : La Folle Journée. Dans L’Avare
(1668), les ruses s’enchaînent pour empêcher Harpagon d’épouser Marianne, qui aime et
est aimée par le fils du vieillard. De plus, le sujet favori des dramaturges demeure les
histoires d’amour. Fil conducteur des intrigues de Molière, les histoires d’amour sont
toujours au centre de l’action avec des amants qui ne peuvent être ensemble à cause du
père. Pour illustrer cet argument, nous pouvons prendre l’exemple des Fourberies de
Scapin, où tout le projet de Scapin est de trouver une solution à Octave et Léandre afin
qu’ils puissent épouser leurs maîtresses. Outre cela, aux XVI et XVIIème siècles, assister à
une comédie était un moment de détente. En effet, les personnes importantes allaient voir
une pièce de théâtre comique pour s’apaiser puisqu’elle propose une action qui séduit son
dénouement heureux. Le spectateur sait que tout finira par s’arranger, il peut rire sans
arrière-pensée des ennuis qui semblent pourtant inextricables. De plus, la comédie met en
scène des sujets légers par opposition à la gravité de la tragédie ; des personnages
ordinaires, généralement des bourgeois, règlent des soucis du quotidien. A l’exemple de la
scène 1 de l’acte I de Tartuffe de Molière où l’on est témoin d’une dispute d’une famille
bourgeoise moyenne. Madame Pernelle, mère d’Orgon est déçue et révoltée du train de vie
que mènent ses petits enfants, et décide de quitter la famille. La comédie s'affirme comme
un divertissement préoccupé seulement de plaire et d'amuser. Pourtant le rire qu'elle
provoque n'est pas aussi bénin qu'il le semble.

Sous couvert de faire (innocemment) rire le spectateur, bien des comédies


pourraient être qualifiées de pièces engagées, car elles dénoncent, en les tournant en
dérision, les injustices socio-politiques et les vices de leur temps.
En effet, lorsqu’un dramaturge écrit une pièce, son but est de véhiculer un message
et particulièrement une leçon morale. Le classicisme a pour but de diffuser des leçons de
morale et de modération. La phrase “aurea mediocritas” représente la devise des auteurs
classiques : tout défaut ou qualité poussé à l’extrême est mauvais. C’est dans cette
philosophie que Molière exagère et exacerbe les manies de ses personnages principaux. La
folie maladive d’Argan est un travers moral à éviter, de même que l’avarice d’Harpagon
(L’Avare) ou la misanthropie d’Alceste (Le Misanthrope, 1666). La comédie, en exagérant
les manies d'un individu au point d'en faire un « type », se révèle aussi être une école de
sagesse. S'ouvrant au plus fort de la crise monomaniaque d'un personnage qui tyrannise
son entourage, elle mène peu à peu à sa défaite en ridiculisant au fur et à mesure toutes
ses obsessions. Dans Le Malade imaginaire, la scène d'ouverture lors de laquelle Argan fait
ses comptes et énumère à n'en plus finir tout ce qu'il a payé aux médecins, donne une juste
idée de sa folie, dont les autres personnages tentent de le guérir en lui faisant prendre
conscience de l'excès dans lequel il est tombé. Le rire provoqué par la comédie est moins
anodin qu'il ne le semble à première vue : le spectateur rit de personnages ou de situations
qui lui apparaissent tout à coup risibles, car il en perçoit, par un effet de grossissement
comique, tout le ridicule. Certains personnages de servantes demeurent cependant les
garants du bon sens domestique : citons Toinette tentant de faire entendre raison à Argan,
mais aussi Dorine s’opposant à l’hypocrisie de Tartuffe (Le Tartuffe, 1669).
Par ailleurs, la comédie - notamment dans le théâtre contemporain - peut également
avoir une portée sociale. Le théâtre est aussi souvent utilisé pour dénoncer les inégalités
sociales, l’intolérance, l’injustice… En représentant sur scène les erreurs de la société, la
comédie suscite aux spectateurs une réflexion et une prise de conscience sur l’ordre social.
De la sorte, la comédie peut s’attaquer, en les ridiculisant, à des forces politiques, sociales
ou religieuses. Par exemple, le Malade imaginaire propose une satire acerbe de la
médecine : tous les médecins y sont présentés comme des charlatans, à commencer par ce
« grand benêt » de Thomas Diafoirus. Le travestissement de Toinette, ainsi que la «
cérémonie burlesque d’un homme qu’on fait médecin en récit, chant et danse » qui clôt la
pièce, achèvent de dénoncer l’imposture médicale. Un autre exemple peut être celui de
Jules Romains. Le dramaturge critique aussi la médecine dans Knock (1923) : le
protagoniste, un escroc rusé, parvient à persuader peu à peu tous ses patients bien portants
qu’ils sont malades, pour mieux les imprégner de la « Lumière Médicale ». Au-delà de la
mystification, c’est la manipulation des esprits dans tous les domaines, notamment à travers
l’utilisation de la publicité, qui est vivement critiquée à travers la pièce. De plus, les
différences sociales entre maître et valet sont souvent dénoncées par les auteurs. Au
départ, cette dénonciation était exprimée de manière implicite à travers des scènes
d’inversion entre maître et valet ou des scènes où le valet était plus malin que son maître,
cependant cette dénonciation est devenue plus directe et explicite, au fil des époques, et
l’on retrouve dans le Mariage de Figaro (Beaumarchais), un valet faisant un discours clair :
“vous (le maître) qu’avez vous fait d’autre à part naître”. D’autres sujets sont très fréquents
dans les comédies : le mariage forcé des filles, particulièrement. En général, le père
tyrannique et despote au sein de sa maison, tente de marier sa fille de force avec un homme
pour diverses raisons (argent, médecine, réputation…). Ainsi, dans la scène 5 de l’acte 1 du
Malade Imaginaire, Argan clame “C'est pour moi que je lui donne ce médecin; et une fille de
bon naturel doit être ravie d'épouser ce qui est utile à la santé de son père”, une phrase
assez choquante à notre époque mais surtout qui tourne en ridicule le personnage d’Argan.
La comédie permet de corriger les mœurs au moyen d’une certaine dérision ; elle
donne aux spectateurs un « miroir » exagéré et ridicule d’eux-mêmes et de leurs défauts.
Dans la comédie, on peut dire que le rire remplit une fonction éducative, car en même temps
que le spectateur s’amuse beaucoup, celui-ci s’interroge sur le comportement de certains
personnages. Ainsi, la comédie permet de pointer du doigt les vices des hommes et sous le
rire, se cache un enseignement dont nous devons tirer les leçons. En ridiculisant les avares,
les hypocrites, les faux dévots, les pères tyranniques, en leur opposant l’idéal « honnête
homme », Molière a tendu un miroir à ses contemporains. En effet, dans Tartuffe, Molière
montre l’exemple typique de ce qu’il ne faut pas devenir en grossissant un peu le trait des
personnages. Aussi, dans L’Avare, Harpagon est obsédé par l’argent et Molière y critique
les riches avares. On peut parfois suggérer des choses sérieuses sous la légèreté ; ainsi la
comédie évite la censure et dénonçait ce que l’Etat ne voulait pas admettre. Donc, la
comédie permet de corriger les vices et les injustices sociales à travers le rire (Castigat
ridendo mores) ce qui agit de manière curative chez le spectateur/lecteur.

Nous avons montré que la comédie alliait le divertissement et la dénonciation, deux


concepts qui vont donc parfois de paire en nous offrant un spectacle engagé. La comédie et
les spectacles en général n’auraient-ils donc pas une autre fonction ?
Certes, la comédie est un divertissement, mais un divertissement au sens fort du
terme puisque celui-ci vient du latin divertere qui signifie « détourner ». La comédie est ainsi
ce qui permet de se détourner de ses ennuis. De plus, la comédie amène les spectateurs à
rire tout au long d’un long spectacle et le rire est un réel médicament physique et psychique
qui permet de nous détendre. De fait, le divertissement apporté par la comédie est un
remède qui vaut bien « une ordonnance » comme le déclare Béralde à Argan dans Le
Malade imaginaire (II, 9). Ce médicament soigne aussi au niveau moral puisqu’il permet de
corriger les vices des spectateurs. En effet, si l’on assiste à une représentation du Malade
Imaginaire, le ridicule d’Argan va nous permettre de nous remettre en question quant à notre
sorte d’hypocondrie générale et ce genre de classique littéraire peut permettre d’exemple de
thèse à des moments de crise. Par exemple, lors de la pandémie du Covid-19, Argan peut
servir d’exemple à ne pas suivre dans l’hystérie générale. Par ailleurs, le divertissement
comique permet aussi de dépasser certaines de ses peurs et, parmi elles, la plus répandue,
celle de la mort. C'est bien cette peur qui hante Argan : les multiples maladies qu'il s'invente
n'en sont que l'expression. C'est une facétie imaginée par sa servante qui lui offre l'occasion
d'apprivoiser sa crainte : Toinette, pour éprouver la véracité des sentiments de Béline puis
d'Angélique à son égard, lui propose de faire semblant d'être mort. Si Argan s'inquiète la
première fois (« N'y a-t-il point quelque danger à contrefaire le mort ? », III, 11), il obtempère
sans objection la seconde fois. Jouer au mort (et faire naître de belles frayeurs chez ses
victimes en mettant fin à la plaisanterie !) lui permet de mettre la mort à distance et, ainsi, de
surmonter sa phobie.

La comédie assume pleinement son caractère de divertissement en se donnant


comme dessein premier de faire rire son public par tous les moyens et, comme mission, de
parvenir à le détourner de ses idées noires : si le rire s’élève à partir de petits riens, par la
dimension d’exutoire qu’il possède, il hisse celui qui le laisse s’échapper au-dessus des
évènements et le réconcilie avec sa finitude. Au-delà du divertissement, il offre un regard
précieux sur les individus, comme l’écrit Victor Hugo : « [Le théâtre] est le pays du vrai : il y
a des cœurs humains sur la scène, des cœurs humains dans les coulisses, des cœurs
humains dans la salle. »

I. Spectacle et comédie : une visée uniquement divertissante ?


A. Le rire
1. Les comiques
a) de geste
b) de situation : quiproquos acte II scène V quand
Thomas Diafoirus salue Angélique en pensant que
c’est Béline
c) de mots
d) de caractère
2. Des plaisanteries prosaïques
B. Aspects spectaculaires
1. Les pièces à machine et les effets spéciaux
2. La danse (intermèdes, comédie-ballet)
3. Les mises en abyme et la magie de l’illusion théâtrale
C. Des intrigues dynamiques
1. Des histoires d’amour
2. Des ruses et péripéties
3. Un moment de détente

II. Le rire ne sert-il pas la satire ?


Traiter de sujets à travers le rire permet de détourner la censure
A. Une satire morale (l’exagération d’un trait de caractère pour
apprendre la sagesse et le juste-milieu)
1. L’avarice
2. L’hypocondrie
3. Les servants garant de bon sens
B. Une satire sociale
1. La médecine
2. L’inversion des rôles = différences sociales
3. Moeurs légères
4. Mariage forcé
C. Le but de tout cela
1. La dérision : “un miroir exagéré”
2. La prise de conscience
3. Ne pas se faire censurer

III. La comédie, un médicament


A. Qui soigne physiquement (le rire) et moralement (corriger les
erreurs/les vices)
B. Qui permet de s’évader et ne pas penser à la mort
C. Qui transmet une philosophie

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