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REPUBLIQUE DU BENIN

***********
MINISTÈRE DE L'ENSEIGNEMENT SECONDAIRE, DE LA FORMATION
TECHNIQUE ET PROFESSIONNELLE

***********
CENTRE D'EXCELLENCE DE FORMATION PROFESSIONNELLE (CEFP)
"LE SAVOIR-FAIRE"

MEMOIRE DE FIN DE FORMATION

FILIERE : FROID ET CLIMATISATION

THÈME :
Association de Dipôles : utilité
pratique.

Réalisé par : Michée DEGUENON

Professeur : Superviseur :

Rodrigue ALOFA Rodrigue ALOFA

ANNEE ACADEMIQUE : 2020-2021


[ASSOCIATION DE DIPOLES : UTILITE PRATIQUE.]

DEDICACE

Je dédie ce mémoire à monsieur Vincent DEGUENON et à Monsieur


Dominique LIHOUSSOU respectivement mon père et mon tuteur.

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[ASSOCIATION DE DIPOLES : UTILITE PRATIQUE.]

REMERCIEMENTS

Nous remercions d’abord le directeur du centre ‘’LE SAVOIR-FAIRE’’ et


toute son équipe qui, ensemble, ont eu cette belle vision de contribuer au
développement du pays par cette belle initiative de création d’un centre de
formation professionnelle. Je veux aussi exprimer ma profonde gratitude à
Monsieur Rodrigue ALOFA mon professeur, pour son aide lors de la
réalisation de ce mémoire.

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[ASSOCIATION DE DIPOLES : UTILITE PRATIQUE.]

Ce travail n’engage pas la responsabilité du CEFP ‘’Le


Savoir-faire’’, il n’engage que celle de son auteur.

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[ASSOCIATION DE DIPOLES : UTILITE PRATIQUE.]

LISTES DES FIGURES

Figure 1: Schéma descriptif des nœuds, branche et maille ..................... 15


Figure 2: Représentation d'une maille ................................................... 15
Figure 3: Représentation d’un nœud ..................................................... 16
Figure 4: Représentation du courant de générateurs en série ................ 17
Figure 5: Générateurs en série .............................................................. 17
Figure 6: Récepteurs en série ................................................................ 18
Figure 7: Représentation de la tension de récepteurs en série ............... 18
Figure 8: Représentation du courant de générateurs en parallèle .......... 19
Figure 9: Représentation de la tension de générateurs en parallèle ....... 20
Figure 10: Représentation de la tension de récepteurs en parallèle ....... 21
Figure 11: Récepteurs en parallèle ....................................................... 21
Figure 12: Montage en série des modules solaires ................................. 25
Figure 13: Montage en parallèle ou dérivation des modules solaires ...... 26
Figure 14: Branchement en série des batteries ...................................... 26
Figure 15: Branchement en parallèle des batteries ................................ 27
Figure 16: Montage mixte des modules solaires..................................... 28

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[ASSOCIATION DE DIPOLES : UTILITE PRATIQUE.]

SOMMAIRE

DEDICACE................................................................................................ 2

REMERCIEMENTS .................................................................................... 3

LISTES DES FIGURES ............................................................................... 5

SOMMAIRE .............................................................................................. 6

I. PRESENTATION DU CENTRE DE FORMATION : LE CEFP ‘’LE SAVOIR-


FAIRE’’ .................................................................................................... 8

A. HISTORIQUE ET ACTIVITES DU CEFP ‘’LE SAVOIR-FAIRE’’ ............................... 8


B. SITUATION GEOGRAPHIQUE ET LE PERSONNEL .............................................. 9
C. IMPORTANCE ..................................................................................... 10

II- ASSOCIATION DE DIPOLES : UTILITE PRATIQUE ................................ 11

III- LES LOIS EN ELECTRICITES ............................................................. 13

A-1- LA LOI D’OHM .................................................................................. 13


A-2- LES LOIS DE KIRCHHOFF .................................................................... 14

IV- LES DIFFERENTES ASSOCIATIONS ................................................... 16

1- MONTAGE EN SÉRIE ........................................................................... 16


2- MONTAGE EN DERIVATION OU PARALLELE ................................................ 19

V- APPLICATIONS .................................................................................. 23

A-) EN ENERGIE CONVENTIONNELLE (COURANT ALTERNATIF) ........................... 23


B-) EN COURANT CONTINU ........................................................................ 25
C-) MONTAGE MIXTE ............................................................................... 28

VI- AVANTAGES DES ASSOCIATIONS ...................................................... 29

VII- CONCLUSION .................................................................................. 30

BIBLIOGRAPHIE ..................................................................................... 31

TABLE DES MATIERES ........................................................................... 32

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[ASSOCIATION DE DIPOLES : UTILITE PRATIQUE.]

INTRODUCTION
L’électricité est l'ensemble des phénomènes physiques associés à la
présence et au mouvement des charges électriques au sein de la matière. Elle est
au cœur de pratiquement toutes les technologies modernes depuis la fin de
l’époque des horloges et appareils entièrement mécaniques. Il s’agit notamment
du chauffage, du transport, de l'éclairage, de la communication, de l'informatique,
etc.

Mais les avantages de certains principes de base en électricité restent


inconnus ou du moins inexploités. L’objectif de notre travail sera donc de faire
ressortir ces avantages à travers quelques applications de l’association des
générateurs et des récepteurs. Ainsi, en partant des conséquences que peuvent
avoir ces associations sur les grandeurs en électricité, nous offrirons des solutions
à des problèmes domestiques basiques auquel nous sommes confrontés.

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[ASSOCIATION DE DIPOLES : UTILITE PRATIQUE.]

I. Présentation du centre de formation : Le CEFP ‘’Le Savoir-faire’’


A. Historique et activités du CEFP ‘’Le Savoir-faire’’
1- Historique
Autorisé par l’arrêté 132/MESTFP/SGM/DETFP/DPP/CJ/SA/119SGG18,
le centre d’Excellence et de Formation Professionnelle “Le Savoir-faire” a été
créé par Mr Olivier SEGO pour répondre à un besoin de formation professionnelle
et au problème d’auto-emploi des jeunes. Etant toujours à l’écoute des parents
d’élèves et soucieux de l’avenir des jeunes, le CEFP le “SAVOIR-FAIRE” forme
dans plusieurs domaines.

2- Activités et missions
Le Centre d’Excellence de Formation Professionnelle le “Savoir-faire”
intervient dans les filières ci-après :

➢ Secrétariat, caisse, guichet et secrétariat comptable ;


➢ Hôtellerie et restauration ;
➢ Auxiliaire en banque, en pharmacie, en assurance ;
➢ Délégation médicale, techniques en vente ;
➢ Transit international, entreprenariat ;
➢ Billetterie, tourisme ;
➢ Esthétique, cosmétique, make-up, nouage de foulard ;
➢ Menuiserie aluminium
➢ Génie informatique et installation de Caméras de surveillance
➢ Froid climatisation, électricité et Installation de panneaux solaires : C’est
cette filière qui nous a accueillis.

La mission que le CEFP s’est assignée peut se résumer comme suit :

✓ Doter les apprenants de compétences leur permettant de s’insérer avec


aisance sur le marché de l’emploi ;

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[ASSOCIATION DE DIPOLES : UTILITE PRATIQUE.]

✓ Contribuer à la résorption du chômage en mettant chaque année sur le


marché les apprenants qualifiés et disponibles ;
✓ Donner aux apprenants la possibilité s’auto-employer.

B. Situation géographique et le personnel


1- Situation géographique
Spécialisé dans la Formation Professionnelle et le renforcement des
capacités des jeunes, le siège du CEFP le SAVOIR-FAIRE est située en face du
CEG Sainte-Rita à Cotonou à 50m de la Direction de l’Office du Baccalauréat en
quittant les feux tricolores de WOLOGUEDE pour le carrefour 16 ampoules. Les
nombreuses années d’expérience, la compétence et le professionnalisme du
Directeur Général lui ont permis d’ouvrir d’autres sites notamment à Calavi en
face de l’Ex-Carder Atlantique (ATDA/Calavi), immeuble du restaurant “Ile des
glaces”, et à Godomey derrière l’Eglise Evangélique Union Renaissance
d’Hommes en Christ, Von avant le collège Ste Félicité.

2- Le personnel
Le CEFP “Le Savoir-faire” est composé d’un personnel administratif, d’un
personnel enseignant et d’un personnel de soutien.

a) Le personnel administratif

Il est composé des membres suivants :

• Le Directeur Général (DG)

• La Directrice des Etudes (DE)

• Les Secrétaires Administratives (SA)

• Les Comptables

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b) Le personnel enseignant

Il est constitué des enseignants expérimentés, chevronnés et rompu à la tâche. Ils


associent généralement la pratique à la théorie.

c) Le personnel de soutien

Ce sont les agents d’entretien et de sécurité des trois (03) centres. Ils assurent la
propreté et la sécurité des lieux de formation.

C. Importance
Le CEFP “Le Savoir-faire est apprécié sur plusieurs plans. D’abord il contribue
à mettre du personnel qualifié à la disposition des entreprises, gage de leur bon
fonctionnement, ensuite, il donne aux déscolarisés et soucieux d’une formation
professionnelle, la chance de s’insérer sur le plan professionnel en les aidant à
l’insertion, à l’emploi et à rentrer dans le monde de l’entreprenariat.

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[ASSOCIATION DE DIPOLES : UTILITE PRATIQUE.]

II- Association de dipôles : utilité pratique


1- Définitions

a) La tension électrique
Elle est une différence de potentiels entre un potentiel haut et un potentiel bas.
C’est la grandeur toujours disponible aux bornes des générateurs. Elle est mesurée
en volts par un voltmètre. Elle est notée V ou U et s’exprime en volts (V) [1].

b) Le courant électrique
Il est un mouvement d'ensemble des porteurs de charges électriques (les
électrons) au sein d'un matériau conducteur. C’est une grandeur qui ne naît qu’au
moment où on met un appareil en marche. C’est cette grandeur qui fait tourner le
disque de notre compteur et qui entraine notre consommation électrique [2].

c) La puissance électrique
Elle est l'énergie produite ou consommé (en wattheure ou en joules) par un
équipement électrique par unité de temps. La puissance est notée P et s’exprime
watt(W), ou en joule par seconde (J/s) [4]

d) Un dipôle électrique
Le dipôle électrique est un composant électrique possédant deux bornes, et par
suite de la loi des mailles, un seul port électrique. Par exemple, les lampes, les
interrupteurs, les générateurs, les piles, les diodes, les DEL, les résistances et les
moteurs sont des dipôles [3]. On distingue en général deux sortes de dipôles :

i. ) Les générateurs

Elles convertissent une forme d’énergie (mécanique, thermique, nucléaire,


etc.) en énergie électrique. Ils offrent une tension à leurs bornes (potentiel
électrique) et c’est lorsqu’on relie un récepteur à leurs bornes qu’un courant naît
dans le circuit et traverse aussi bien le générateur que le récepteur [5].

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[ASSOCIATION DE DIPOLES : UTILITE PRATIQUE.]

ii. ) Les récepteurs

Les récepteurs convertissent l’énergie électrique en une autre forme d’énergie


(mécanique, thermique, lumineuse, sonore, etc.). Lorsqu’il y a une tension à leurs
bornes, un courant naît et les fait fonctionner. Ce courant naît à cause de la
résistance ohmique du récepteur. D’où la loi élémentaire U= RI appelée loi
d’Ohm [6].

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[ASSOCIATION DE DIPOLES : UTILITE PRATIQUE.]

III- Les lois en électricités


A-1- La loi d’ohm

i. Définition de la loi

La loi d'Ohm est une loi de l’électricité qui lie l'intensité du courant
électrique traversant un dipôle électrique à la tension à ses bornes. Cette
loi permet de déterminer la valeur d'une résistance. La loi d'Ohm a été
ainsi nommée en référence au physicien allemand Georg Simon Ohm qui
la publie en 1827.

ii. Enoncé de la loi d’ohm

On note :

U la tension aux bornes de la résistance ;


I l’intensité du courant qui circule à travers la résistance ;
R la valeur de la résistance.

La loi d'Ohm établit que la tension U aux bornes d’une résistance est
proportionnelle à l’intensité I du courant qui la traverse. Ce coefficient
de proportionnalité est la valeur de la résistance (R).

iii. Formule de la loi

En termes mathématiques, la loi d'Ohm est appliquée par l'équation :


V = RI
‘’R” est la résistance électrique. Par résistance on entend l'obstacle que
rencontre le courant sur son passage, plus il est haut, plus il sera difficile pour le
courant de le franchir. On mesure la résistance R en ohms (ω).

“I” est l'intensité du courant électrique qui traverse une section d'un conducteur
ohmique exprimé en ampères (A).

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[ASSOCIATION DE DIPOLES : UTILITE PRATIQUE.]

“V” est la tension aux bornes. Par tension, nous désignons plutôt la différence
de potentiel entre un point par rapport à un autre exprimée en Volts (V).

L'intensité du courant des charges électriques est directement proportionnelle à


la tension appliquée et inversement proportionnelle à la résistance.

Pour la tension en revanche, plus elle est élevée, plus la force d'attraction qu'elle
génère pour déplacer les charges est importante, donc pour une même valeur
résistive elle sera directement proportionnelle au courant.

iv. Utilisation de la loi d’ohm

Selon son expression et les grandeurs connues, la loi d’Ohm permet


d’obtenir différentes grandeurs :

• Sous la forme U = R × I, elle permet de calculer la tension lorsque


la résistance et l’intensité sont connues ;
𝐔
• Sous la forme I = , elle permet de calculer l’intensité lorsque la
𝐑

tension et la résistance sont connues ;


𝐔
• Sous la forme R = , elle permet de calculer la résistance lorsque
𝐈

la tension et l’intensité sont connues.

A-2- Les Lois de Kirchhoff

A-2-1 Définitions de base des circuits électriques


On appelle circuit électrique un ensemble de dipôles liés entre eux par des
fils conducteurs de résistance idéalement nulle.
- On appelle nœud du circuit, un point de ce circuit lié à trois dipôles au moins.
- On appelle branche du circuit, la partie de circuit comprise entre deux nœuds.

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[ASSOCIATION DE DIPOLES : UTILITE PRATIQUE.]

- On appelle maille du circuit, un parcours fermé de branches ne passant qu’une


et une seule fois par un nœud donné. Le circuit suivant comprend par exemple
trois mailles, deux nœuds et trois branches.
E est le génerateur et R1 et R2 des récepteurs.

FIGURE 1: SCHEMA DESCRIPTIF DES NŒUDS, BRANCHE ET MAILLE

A-2-2 Loi des mailles


Enoncé :
Dans une maille, la somme algébrique des tensions est égale à zéro [7].
Application :

FIGURE 2 : REPRESENTATION D'UNE MAILLE

Réalisé par Michée DEGUENON Page 15


[ASSOCIATION DE DIPOLES : UTILITE PRATIQUE.]

Considérons maintenant la maille de la figure 2 parcourue dans un sens arbitraire.


On a admis l’existence d’un potentiel mesuré par rapport à une référence appelée
masse pour chacun des nœuds de la maille.
On a alors : +𝑈1-𝑈2+𝑈3+𝑈4-𝑈5 = 0
On peut également écrire : 𝑈2+𝑈5 = 𝑈3+𝑈4+ 𝑈1

A-2-3- Lois des nœuds


Enoncé :
La somme des courants qui viennent à un nœud est égale à la somme des courants
qui en partent [8]

Application :

FIGURE 3 : REPRESENTATION D’UN NŒUD

En appliquant la loi des nœuds à la figure 3 on a : 𝐼1 + 𝐼2= 𝐼3+ 𝐼4

IV- Les différentes associations


1- Montage en série

a) Les générateurs
a-1) Le courant
Deux générateurs ou plusieurs générateurs sont mis en série lorsque la borne
positive de l’un est reliée à la borne négative de l’autre [9].

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[ASSOCIATION DE DIPOLES : UTILITE PRATIQUE.]

IG1 IG2 IG3 IG4

IR

FIGURE 4: REPRESENTATION DU COURANT DE GENERATEURS EN SERIE

I est le courant total fournit par l’ensemble des générateurs

On a: IT= IG1= IG2= IG3= IG4= IR

Puisqu’il n’y a aucun nœud dans le circuit et que c’est la Résistance R qui induit
le courant dont elle a besoin alors ce courant est le même à travers tout le circuit.

a-2) La tension

UG1 UG2

UL

FIGURE 5: GENERATEURS EN SERIE

• Déterminons la tension aux bornes de la lampe L

D’après la loi des mailles on a :

UL-UG1-UG2 = 0

UL=UG1+UG2

En résumé la tension aux bornes du récepteur est tout simplement égale à la


somme des tensions aux bornes des générateurs en séries du système.

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[ASSOCIATION DE DIPOLES : UTILITE PRATIQUE.]

b) Les récepteurs
Deux récepteurs sont montés en série lorsque la sortie de l’un est reliée à
l’entrée de l’autre. En courant continu, la borne positive du premier récepteur doit
être reliée à la borne négative du deuxième récepteur.

b-1) Le courant

I G

L1 L2

FIGURE 6: RECEPTEURS EN SERIE


Le résultat est le même avec les générateurs en série. Le courant est le même à
travers tout le circuit. Dans un circuit en série de récepteurs différents le courant
est le même à travers tout le circuit et est égal au courant qu’aurait induit le
récepteur du circuit ayant la plus grande puissance.

b-2) La tension

UG
UL1 UL2

FIGURE 7 : REPRESENTATION DE LA TENSION DE RECEPTEURS EN SERIE

D’après la loi des mailles on a :

–UL1– UL2+ UG = 0

On distingue deux cas :

1ercas : les récepteurs sont identiques donc de puissance identique

Réalisé par Michée DEGUENON Page 18


[ASSOCIATION DE DIPOLES : UTILITE PRATIQUE.]

Si les récepteurs sont identiques alors : P1= P2. Puisque le courant I est le même à
travers tout le circuit alors on a : UL1 x I = UL2 x I. En simplifiant I, on peut donc
écrire que UL1 = UL2

Par conséquent : UL1+ UL1= UG <=> UL2+ UL2= UG


𝐔𝐆 𝐔𝐆
2UL1 = UG <==> 2UL2 = UG donc UL1 = ou UL2 =
𝟐 𝟐

2eme cas : les récepteurs ne sont pas identiques :


Pour P1 > P2 ; UL1 x I = 2 UL2 x I alors on a : P1 = 2P2 donc UL1 = 2UL2
• 2UL2 + UL2 = UG
𝐔𝐆
3UL2 = UG ➔ UL2 =
𝟑
𝐔𝐆
• UL1+ = UG
3
𝐔𝐆
UL1 = UG –
3

3𝐔𝐆 −𝐔𝐆 𝟐𝐔𝐆


UL1= ➔ UL1 =
3 𝟑

2- Montage en dérivation ou parallèle


a) Les générateurs
a-1) Le courant
Deux ou plusieurs générateurs sont montés en parallèles lorsque les bornes
positives sont reliées entre elles et les bornes négatives entre elles dans le système
ou dans l’installation.

IG1

IG2

FIGURE 8: REPRESENTATION DU COURANT DE GENERATEURS EN PARALLELE

Réalisé par Michée DEGUENON Page 19


[ASSOCIATION DE DIPOLES : UTILITE PRATIQUE.]

D’après la loi des nœuds :

IL = IG1 + IG2

Dans un circuit en parallèle de générateur, le courant dans le récepteur est égal à


la somme des courants fournis par chaque générateur

a-2) La tension

FIGURE 9 : REPRESENTATION DE LA TENSION DE GENERATEURS EN PARALLELE


D’après la loi des mailles appliquée à la figure 9 on a :
UDC1–UAB= 0 <=> UDC1= UAB
UDC2– UAB = 0 <=> UDC2= UAB
Ici on rencontre généralement deux cas :
1er cas : les deux générateurs sont identiques
Lorsque les générateurs du système sont identiques alors on note que la tension
aux bornes du récepteur est égale à la tension aux bornes des générateurs.

UL= UG1= UG2


2eme cas : les générateurs ne sont pas identiques
▪ Si les deux générateurs ne sont pas identiques alors la tension du récepteur est
égale à celle du générateur ayant la plus grande tension.

▪ Dans ce cas exceptionnel, on a recours à une vérification pratique par mesure de


la tension à l’aide d’un voltmètre.

▪ Ainsi, après mesure, on constate par expérience que la tension aux bornes de la
lampe est celle du générateur ayant la plus grande tension.

Si UG1 > UG2 ou si UG2 > UG1 Alors UL= UG1 ou UL= UG2
Réalisé par Michée DEGUENON Page 20
[ASSOCIATION DE DIPOLES : UTILITE PRATIQUE.]

b) Les récepteurs
b-1) la tension
UG

L1

UL1

UL2
FIGURE 10: REPRESENTATION DE LA TENSION DE RECEPTEURS EN PARALLELE

Déterminons la tension des lampes

UL1– UG= 0 <=> UL1= UG

UL2– UG= 0 <=> UL2= UG

On remarque tout simplement que les deux lampes ont une tension égale à celle
du générateur.

b-2) Le courant
Deux récepteurs sont montés en dérivations lorsque leurs bornes positives
sont reliées entre elles et leurs bornes négatives entre elles. Dans le cas où les
récepteurs sont à courant alternatif il suffit de relier les bornes des récepteurs deux
à deux entre elles

IG

IL1 L1

IL2 L2

FIGURE 11: RECEPTEURS EN PARALLELE

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[ASSOCIATION DE DIPOLES : UTILITE PRATIQUE.]

D’après la loi des mailles appliquées à la figure 11 on rencontre également deux


situations :
1ère situation : les récepteurs sont identiques donc de puissances identiques
Comme les récepteurs sont en parallèles ils sont soumis à la même tension alors
P1 = P2 ➔ UIL1= UIL2 par simplification on a : IL1= IL2

D’après la loi des nœuds on a :


IG = IL1 + IL2
Puisque P1= P2 alors IL1= IL2
Par conséquent IG = IL1+ IL1 => IG = 2IL1
Et IG = IL2+ IL2 => IG = 2IL2
On en déduit donc que :
𝐈𝐆 𝐈𝐆
IL1 = ou IL2 =
𝟐 𝟐

2ème situation : les récepteurs ne sont pas identiques : P1 > P2 alors IL1 > IL2
Si on choisit P1 = 2P2 alors IL1 = 2IL2
IG= IL1 + IL2
IG= 2 IL2 + IL2
IG= 3 IL2
𝐈𝐆
IL2 =
𝟑
𝟐𝐈𝐆
IL1 =
𝟑

Réalisé par Michée DEGUENON Page 22


[ASSOCIATION DE DIPOLES : UTILITE PRATIQUE.]

V- Applications
A-) En énergie conventionnelle (courant alternatif)
1) Règles d’associations (cas des groups électrogène)

1-a) Générateurs
▪ Association en Série

En énergie conventionnelle on n’a pas besoin d’associer des groupes


électrogènes en série par ce qu’ils fournissent déjà la tension du réseau
électrique du Bénin qui est de 220v entre la phase et le neutre ou 380v entre
phase.

▪ Association en parallèle

Pour mettre deux groupes électrogènes en parallèles, il est obligatoire qu’ils


aient :

- La même tension
- La même fréquence.
- La même puissance

Il faut donc les synchroniser lors du couplage

1-b) Récepteurs
▪ Association en série (cas des lampes)

Dans une association en série il faut que :

– les lampes aient la même puissance pour pouvoir partager la même tension
(sinon l’un éclairera plus que l’autre)
– la tension de chaque lampe soit égale à la moitié de la tension du générateur
sinon les lampes s’allumeront en veilleuse ou ne s’allumeront pas du tout.

Réalisé par Michée DEGUENON Page 23


[ASSOCIATION DE DIPOLES : UTILITE PRATIQUE.]

▪ Association en parallèle

– C’est le mode de branchement des lampes et des appareils dans tous les
bâtiments par convention.
– Il n’y a aucune règle, ni aucune condition de montage de récepteurs en
parallèle.
2) Avantages des associations

2-a) Cas des générateurs en parallèle :


L’association de générateurs en parallèle permet une augmentation du courant
et donc de la puissance du générateur de façon à pouvoir alimenter plus de
récepteurs sans incident. Cette méthode est généralement utilisée dans les
installations où la demande en courant des récepteurs est élevée. On trouve par
exemple cette association au Bénin dans les centrales AGREKKO à Maria gléta
dont l’énergie est injectée sur le réseau de distribution de la SBEE pour augmenter
la puissance énergétique de la SBEE et combler l’insuffisance d’énergie.

2-b) Cas des récepteurs


→ Récepteurs en série

L’une des applications du montage de récepteurs en série est la réalisation des


guirlandes avec des lampes de faible tension d’usage. Ce type de montage nous
donne également la possibilité d’alimenter deux équipements de 110V en série
sur notre réseau de 220V.

→ Récepteurs en parallèle

L’avantage que présente ce type de montage est la possibilité d’avoir un


générateur pour plusieurs récepteurs de tension d’usage égale à la tension du
générateur. Certaines guirlandes sont réalisées également en mettant des lampes
en parallèle ou en réalisant un montage mixte (série- parallèle).

Réalisé par Michée DEGUENON Page 24


[ASSOCIATION DE DIPOLES : UTILITE PRATIQUE.]

B-) En courant continu


Pour illustrer les associations en courant continu, nous allons prendre une
installation solaire comme exemple. Les modules solaires sont des générateurs.
Une battérie d’accumulateur quant-à-elle est considérée comme récepteur pendant
qu’elle est à la charge et comme générateur pendant qu’elle alimente un autre
récepteur. Ici nous considérerons les battéries d’accumulateurs comme des
récepteurs.

1) Règles d’associations

1-a) Modules solaires


▪ Associations en séries

– C’est la tension du parc de battéries qui définit le nombre de modules


solaires à associer en série. C’est-à-dire qu’il faut que la tension de chaque
module soit telle qu’en associant le nombre de modules déterminé, on
obtienne une tension résultante équivalente à la tension désirée c’est-à-dire
la tension de la (des) batterie(s). Chaque batterie et chaque module étant de
12V. Si on associe deux batteries en série, on obtient une tension de 24V.
On est donc contraint pour charger les batteries, d’associer deux modules
solaires en série.

FIGURE 12: MONTAGE EN SERIE DES MODULES SOLAIRES

Réalisé par Michée DEGUENON Page 25


[ASSOCIATION DE DIPOLES : UTILITE PRATIQUE.]

▪ Associations en parallèle

Pour associer des modules solaires en parallèle, il faudra nécessairement


qu’ils soient de mêmes caractéristiques (tension à vide, tension en charge, le
courant de court-circuit, la puissance)

FIGURE 13 : MONTAGE EN PARALLELE OU DERIVATION DES MODULES SOLAIRES

1-b) Récepteurs
▪ Associations en séries

L’association de batterie en série ou en parallèle dépend du nombre de modules à


mettre en série qui lui à son tour dépend de la puissance crête (étroitement liée à
l’énergie quotidienne exigée par les récepteurs. Si 0 < PC < 1000 WC alors
U= 12V. Donc pas de module en série et par conséquent pas de batterie en série.
Cette association (figure 12) donne une batterie équivalente de 24V et 100Ah de
capacité.

FIGURE 14 : BRANCHEMENT EN SERIE DES BATTERIES

Réalisé par Michée DEGUENON Page 26


[ASSOCIATION DE DIPOLES : UTILITE PRATIQUE.]

▪ Associations en parallèles

Le nombre de batteries à mettre en parallèle se détermine en fonction de l’énergie


quotidienne (ou journalière) exigée par les récepteurs. Puisque cette énergie
journalière est étroitement liée à la puissance crête alors on peut conclure que la
puissance crête détermine le mode de branchement aussi bien de modules solaires
que des batteries.

La puissance crête d’un générateur solaire est la puissance que doit délivrer le
module ou le panneau solaire pour suffire à charger des batteries de façon à ce
que ces dernières garantissent le fonctionnement simultané, pendant une durée
définie, de tous les récepteurs qui sont censés fonctionner à base de ce générateur
solaire. L’énergie journalière est calculée en fonction de la puissance et du temps
de fonctionnement prévu pour chaque récepteur de l’installation. Plus cette
puissance est grande, plus de modules et de batteries seront mis en série.

FIGURE 15: BRANCHEMENT EN PARALLELE DES BATTERIES

Réalisé par Michée DEGUENON Page 27


[ASSOCIATION DE DIPOLES : UTILITE PRATIQUE.]

C-) Montage mixte

FIGURE 16 : MONTAGE MIXTE DES MODULES SOLAIRES


Chaque module est de 12V – 100WC

Dans ce montage, vous remarquerez que les panneaux sont mis « verticalement »
en série par paquets de 3 (leurs tensions s’ajoutent), et qu’il y a 4 de ces paquets
qui sont reliés en parallèle « horizontalement » (les courants s’ajoutent). Chaque
paquet constitue un générateur équivalent partiel de 36V – 100WC. C’est en
mettant ces 4 paquets en parallèle que la puissance du parc augmente.

Réalisé par Michée DEGUENON Page 28


[ASSOCIATION DE DIPOLES : UTILITE PRATIQUE.]

VI- Avantages des associations


L’association en série et en parallèle de modules ou de batteries en énergie
solaire permettent d’augmenter respectivement la tension et le courant de façon à
obtenir une tension désirée et un courant suffisant pour que le générateur solaire
puisse supporter sa charge (ses récepteurs). Ainsi les 4 générateurs équivalents
partiels de 36V – 100WC mis en parallèle donnent un générateur 36V – 400WC.
On constate donc qu’en série, seule la tension augmente, la puissance de nos
paquets de modules n’augmente pas,

Réalisé par Michée DEGUENON Page 29


[ASSOCIATION DE DIPOLES : UTILITE PRATIQUE.]

VII- CONCLUSION
Nous pouvons retenir de notre étude que, les différentes associations aussi bien
de générateurs que de récepteurs répondent à des besoins donnés. Elles dépendent
aussi de règles bien définies qui aident lorsqu'elles sont connues, à améliorer le
rendement des installations électriques.

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[ASSOCIATION DE DIPOLES : UTILITE PRATIQUE.]

BIBLIOGRAPHIE
[1] JEAN DESMONS Eclairage pour tous Edition DUNOD 05/04/2016

[2] ANDRE-MARIE AMPERE ; histoire de l’électricité,


Https://www.histoire.pour.tous.com; consulté le 20/08/21

[3] Le dipôle électrique, Https://from.Wikipedia.org, consulté le 20/08/21

[4] GUY SEGUIER, collection sciences sup-sciences de l’ingénieur, 10ème Edition,


parution le 19/08/15 ; Paris 5ème, 1988, page 415

[5] CHARLES TELLIE, technique plus, Https://www.futura-science.com , consulté


le 13/08/21

[6] Michel DOMON , Eclairage pour tous, www.Https://uel.unisciel.fr, consulté le


08/10/21

[7] Monique VINDEVOGHEL , implémenteur technique, Edition HATIER, Paris


11ème ; France, 1847

[8] GUSTAV KIRCHHOFF, l’électro-dynamique, guide pratique, Edition Colomb,


Berlin ; Allemagne, 1988, page 56

[9] GUSTAV KIRCHHOFF, l’électro-dynamique, guide pratique, Edition Colomb,


Berlin ; Allemagne, 1988, page 57

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[ASSOCIATION DE DIPOLES : UTILITE PRATIQUE.]

TABLE DES MATIERES

DEDICACE................................................................................................ 2

REMERCIEMENTS .................................................................................... 3

LISTES DES FIGURES ............................................................................... 5

SOMMAIRE .............................................................................................. 6

I. PRESENTATION DU CENTRE DE FORMATION : LE CEFP ‘’LE SAVOIR-


FAIRE’’ .................................................................................................... 8

A. HISTORIQUE ET ACTIVITES DU CEFP ‘’LE SAVOIR-FAIRE’’ ............................... 8


1- Historique ...................................................................................... 8
B. SITUATION GEOGRAPHIQUE ET LE PERSONNEL .............................................. 9
1- Situation géographique................................................................... 9
2- Le personnel .................................................................................. 9
C. IMPORTANCE ..................................................................................... 10

II- ASSOCIATION DE DIPOLES : UTILITE PRATIQUE ................................ 11

1- Définitions .................................................................................. 11
a) La tension électrique ..................................................................... 11
b) Le courant électrique .................................................................... 11
c) La puissance électrique ................................................................. 11
d) Un dipôle électrique ...................................................................... 11

III- LES LOIS EN ELECTRICITES ............................................................. 13

A-1- LA LOI D’OHM .................................................................................. 13


i. Définition de la loi ...................................................................... 13
ii. Enoncé de la loi d’ohm ............................................................ 13
iii. Formule de la loi ........................................................................ 13
iv. Utilisation de la loi d’ohm ..................................................... 14
A-2- LES LOIS DE KIRCHHOFF .................................................................... 14
A-2-1 Définitions de base des circuits électriques ............................. 14
A-2-2 Loi des mailles ........................................................................ 15

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[ASSOCIATION DE DIPOLES : UTILITE PRATIQUE.]

A-2-3- Lois des nœuds ...................................................................... 16

IV- LES DIFFERENTES ASSOCIATIONS ................................................... 16

1- MONTAGE EN SÉRIE ........................................................................... 16


a) Les générateurs........................................................................... 16
b) Les récepteurs ............................................................................. 18
2- MONTAGE EN DERIVATION OU PARALLELE ................................................ 19
a) Les générateurs .......................................................................... 19
b) Les récepteurs ............................................................................. 21

V- APPLICATIONS .................................................................................. 23

A-) EN ENERGIE CONVENTIONNELLE (COURANT ALTERNATIF) ........................... 23


1) Règles d’associations (cas des groups électrogène) ..................... 23
2) Avantages des associations ......................................................... 24
B-) EN COURANT CONTINU ........................................................................ 25
1) Règles d’associations .................................................................. 25
C-) MONTAGE MIXTE ............................................................................... 28

VI- AVANTAGES DES ASSOCIATIONS ...................................................... 29

VII- CONCLUSION .................................................................................. 30

BIBLIOGRAPHIE ..................................................................................... 31

TABLE DES MATIERES ........................................................................... 32

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