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À moyen/long termes, on doit alors s’interroger sur le maintien ou pas du ciblage de l’inflation, son
articulation avec la politique macro-prudentielle 1(Dispositif de régulation des institutions
financières destiné à assurer la gestion de la stabilité financière globale.)
A court/moyen termes, dans le cadre du régime de politique économique existant, le problème posé
est celui de la stabilisation de l’économie à la suite d’une crise financière majeure. Parce qu’il reste
au cœur des préoccupations actuelles des banques centrales.Cette analyse est menée en s’attachant
aux économies où ce renouvellement a été le plus marqué, les économies du « G4 » – États-Unis,
Japon, zone euro, Royaume- Uni –. La première réponse de leurs banques centrales a consisté à
pratiquer une politique de taux d’intérêt ultra accommodante. Face aux limites de la détente
monétaire, les banques centrales ont ensuite mis en œuvre des politiques « non conventionnelles ».
À partir du début des années 1990 jusqu’en 2007, la politique monétaire s’est limitée dans les économies
avancées à une politique de réglage du taux d’intérêt ou de ciblage d’inflation : L’objectif principal était
d’assurer la stabilité des prix à moyen/long terme – correspondant, en général, à un taux d’inflation annuel
de 2 % – tout en stabilisant l’activité économique. (Fonction de stabilisation conjoncturelle : neutraliser les
effets des chocs sur les prix – qui frappent l’économie pour éviter qu’ils n’empêchent le maintien de la
stabilité monétaire.).
La mise en œuvre de la politique monétaire s’est traduite par la conduite d’opérations de gestion de la
liquidité qui ont soutenu l’orientation souhaitée en maintenant le taux de marché le plus pertinent –
généralement, le taux auquel les banques s’échangent de la liquidité pour 24 heures – à un niveau conforme
à celui du taux directeur. Ces opérations de gestion de la liquidité ont été conçues et mises en œuvre pour
influencer uniquement le taux de marché ciblé.
Les banques centrales ont conduit la politique monétaire en procédant régulièrement à des opérations
de marché à court terme qui visent à maintenir leur offre de liquidités (les dépôts des banques auprès
de la banque centrale) autour des besoins des banques, conservant ainsi les taux de référence du
marché à des niveaux proches des taux directeurs.
Canal de transmission
Voir Michkin
Un recul mondial de la production et de l’’inflation qui dépassait les prévisions attendus à poussé les
grandes banques centrales a mené une action concertée sous laquelle une réduction des taux directeurs à était
annoncer à des niveaux proche de 0 ;
L’accentuation de l’écart de production et le ralentissement de l’inflation auraient justifié des taux négatifs
impossible à mettre en œuvre.
Les banques centrales ont alors trouvé nécessaire d’amplifier par d’autres moyens le caractère accommodant
de la politique monétaire. A savoir des politiques non conventionnelles.
La fixation de plancher de 1% du taux directeur européen alors même que l’inflation continue à baisser se traduit
par une hausse du taux d’intérêt réel et un resserrement des conditions de financement au cours du second
semestre 2009.
Les mesures non conventionnelles de la politique monétaire peuvent être classées en 3 catégories :
Des mesures visant à orienter les anticipations des agents privés relatives à la trajectoire future des
taux directeurs
Celles visant à augmenter la taille du passif de la banque centrale, donc la base monétaire
Enfin, les mesures visant à modifier le composition des actifs de la banque centrale.