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DOMAINE SCIENCE ET TECHNOLOGIE (SET)
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Année xxxx -N° d’ordre xxxx
Présenté par :
M. Mamadou Sall
Maître ès Sciences
Dédicaces
A ma chère et tendre mère OUMOUHANY SY pour avoir toujours été à mes côtés pour me
soutenir, pour tout l’amour que vous me portez, pour avoir tout donné et tout sacrifié pour vos
enfants. Puisse DIEU vous garder longtemps en vie et vous accorder une santé de fer. Je vous
aime de tout mon cœur maman et suis fière d’être votre fils.
A mon cher père BOUBACAR SALL. Depuis ma tendre enfance, tu es mon plus fort repère.
Un être unique et magnifique, le meilleur des pères. Ton amour pour moi a été une force qui
donne confiance en soi. . Merci pour ce que tu as été pour moi, un chemin de sérénité. Merci à
toi Grand Homme, le bonheur dans ma vie tu as semé. Jamais je ne pourrais oublier votre
rigueur que vous nous avez inculqué , malgré que vous soyez un illettré cous avez que nous
ne soyons pas des illettrés . Merci pour tout papa, on vous aime pour cela
A ma femme AISSATA SALL pour votre soutien et votre compréhension. Que le bonne Dieu
veille sur toi. Je t’aime de tout mon cœur. Tu es ma vie et resteras dans mon cœur pour
l’éternité.
A ma femme FATOU NDACK THIAW pour votre soutien et votre compréhension. Que le
bonne Dieu veille sur toi. Je t’aime de tout mon cœur. Tu es ma vie et resteras dans mon cœur
pour l’éternité.
A mes filles aînée OUMOUHANY SALL,AISSATA SALL . Que le bon Dieu VOUS
protègent et vous accordent santé.
A mes garcons : Elhadj Boubacar, Taha et Ibrahima SALL
A mes frères : Amadou, Atick ,Hamath, Abdoulaye, Hamidou
A mes sœurs : Fatimata, Faba, Aissata, Oumou, Kourssoum
En témoignage de mon profond amour et respect, je vous souhaite le succès dans toutes vos
entreprises et une santé de fer. Puisse DIEU nous aider à rester toujours unis dans l’amour.
A mes oncles et tantes.
A mes ami(e)s : Merci de Votre Soutien, Votre Amitié, vous êtes mes frères et sœurs de cœur
A ma belle-sœur et ses enfants.
A mon beau-frère et sa famille.
A mes cousins et cousines.
A mes belles-familles pour leur confiance envers ma personne. Que le bon Dieu vous accorde
la santé et une longue vie.
A tous mes collègues du centre d’enseignement technique et de formation professionnelle cfpt
Sénégal-japon
A l’administration du centre ,ledirecteur babacar seck et tous ces collaborateurs ,a tous mes
paires formateurs je dedie ce travail merci a tout lemonde .
Page i
Dédicaces
A Tous (tes) ceux (celles) que j’aime, qui m’aiment et me sont chers. Je vous dédie ce travail
étant le fruit de vos sacrifices, de vos aides et surtout de vos motivations qui m’ont soutenu
tout au long de mes études.
Hommage à Diaguina Diarisso et à Ibrahima Ly, une pensee pieuse à ses ulustres
professeurs.
J’ais sentis un grand vide avec votre la disparution, vous qui etaient des exemples des
références dand le cadre du travail. Que dieu vous acceuille dand son ullustre paradis .je
vous associe dans mes prieres a chaque fois .
Page ii
Remerciements
Remerciements
Je tiens à remercier :
Mr Grégoire Sissoko, Professeur Titulaire à la Faculté des Sciences et Techniques de
l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD). Je tiens à exprimer ma profonde
gratitude pour votre encadrement sans faille, votre soutien financier et moral, vos conseils et
votre grande disponibilité. Merci de nous offrir une seconde famille dans votre équipe de
recherche, le GIREER. Merci de m’avoir appris à faire la recherche, à rédiger des articles.
Merci de m’avoir inoculé l’amour du travail, l’amour du travail bien fait. Merci de
m’éduquer tous les jours par vos conseils. Merci pour tout ce que vous avez fait pour moi et
pour ma famille, je suis très reconnaissant. Merci pour votre grande générosité.
Puisse Dieu le tout puissant vous rétribuer au centuple tout le bonheur que vous donnez
autour de vous. Que Dieu vous garde, vous donne une très longue vie accompagnée d’une
santé de fer. Qu’Allah vous bénisse, vous protège et répande toute sa miséricorde sur vous et
votre famille. AMEN !
Mr M. Mamadou Wade : Professeur titulaire à l’Ecole Polytechnique de Thiès
(EPT), pour sa disponibilité, son sens de l’écoute et ses qualités humaines. Vous avez co-
encadré ce travail. Vous m’avez toujours poussé à donner le meilleur de moi pour finir à
temps cette thèse. Je vous en suis très reconnaissant, merci pour l’accompagnement
professeur.
Mr M. Ousmane Sow : Maître de conferences à l’Institut Universitaire de Thiès
IUT, pour ses conseils et orientations qui m’ont servi à poursuivre les études. Je vous
renouvelle toute ma gratitude.
Mr M. Habiboula Lemrabott : Maître deconferences ESMT DAKAR, pour sa
participation danslejury. Je vous renouvelle toute ma gratitude.
Mr M. Alassane Diene : Maître deconferences à l’ecole polytechnique de Thiès ,
pour ses conseils et orientations qui m’ont servi à poursuivre les études ,ce qui me marque le
plus chez ce grand monsieur c’est sa simplicité et sa courtoisie . Je vous renouvelle toute ma
gratitude.
Mr , YOUSSOU TRAORE : DR Assistant à l’Institut Universitaire de Thiès IUT,
d’avoir accepter dexaminer ce travail.
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Remerciements
Page iv
Résumé
Résumé
Une étude théorique d'une photopile bifaciale éclairé par la face arrière, en régime fréquentiel
et sous éclairement monochromatique est présentée. Une étude bibliographique est présentée
pour la compréhension des résultats présentés dans ce travail. Sont rappelés des travaux
effectués par divers chercheurs sur différentes photopiles soumises à des paramètres
physiques extérieurs.
L’expression de la densité de porteurs minoritaires de charge en excès dans la base de la
photopile est déterminée en résolvant l’équation de continuité traduisant les phénomènes de
génération, de diffusion et de recombinaison au sein de la photopile sous éclairement
monochromatique en régime fréquentiel. L’étude de cette dernière a permis de déterminer
quelques grandeurs électriques de la photopile : la densité de photocourant, la phototension, la
caractéristique courant-tension. L’expression des vitesses de recombinaison à la face arrière
est déterminée en dérivant l’expression de la densité de photocourant pour les grandes valeurs
de la vitesse de recombinaison à la jonction. En appliquant la technique de l’intersection des
courbes de ces dernières ainsi obtenues, l’épaisseur optimum correspondante à une fréquence
donnée est déterminée. Cette optimisation a pour intérêt d’avoir de photopiles à haut
rendement et à bon prix. Les effets de la fréquence et de l’épaisseur optimum sur la puissance
maximale et le rendement de la photopile pour des faibles et grandes coefficients
d’absorption.
Et pour des faibles et grandes coefficients d’absorption, les paramètres électriques
macroscopiques sont étudiés sous l’influence de la fréquence et de l’épaisseur optimum.
Page v
Liste de figures
Page vi
Liste de figures
1.2.13 n+-p-p+ Silicon Solar Cell Base Optimum Thickness Determination under Magnetic
Field [13]..............................................................................................................................23
1.2.14 Surface Recombination Concept as Applied to Determinate Silicon Solar Cell Base
Optimum hickness with Doping Level Effect [14]................................................................28
1.2.15 Technique de détermination de l'épaisseur optimum de la base appliquée à une
photopile n+ /p / p + au silicium sous éclairement monochromatique de courtes longueurs
d'onde [15]............................................................................................................................30
1.2.16 Base Thickness Optimization of a (n+-p-p+) Silicon Solar Cell in Static Mode under
Irradiation of Charged Particles [51]..................................................................................32
1.2.16 Electrical Parameters Determination from Base Thickness Optimization in a Solar
Cell under Influence of the Irradiation Energy Flow of Charged Particles [16]................40
1.2.17 Ac Recombination Velocity as Applied to Determine n+/p/p+ Silicon Solar Cell Base
Optimum Thickness [17].......................................................................................................47
1.2.18 Experimental determination of minority carrier lifetime in solar cell using transient
measurement [18].................................................................................................................49
1.2.19 Influence of Both Magnetic Field and Temperature on Silicon Solar Cell Base
Optimum Thickness Determination [19]..............................................................................49
1.2.20 Base thickness optimization of a vertical series junction silicon solar cell under
magnetic field by the concept of back surface recombination velocity of minority carrier
[20].......................................................................................................................................53
1.2.21 Lamella Silicon Solar Cell under Both Temperature and Magnetic Field : Width
Optimum Determination [21]...............................................................................................55
1.2.22 Surface recombination velocity concept as applied to determinate back surface
illuminated silicon solar cell base optimum thickness, under temperature and external
magnetic field effects [22]....................................................................................................58
Conclusion............................................................................................................................60
Bibliographie......................................................................................................61
Chapitre 2 : Etude de la densité de porteurs minoritaires en excès.............64
2.1. Introduction....................................................................................................................64
2.2. Présentation de la photopile..........................................................................................64
2.3. Equation de continuité...................................................................................................65
2.4. Solution de l’équation de continuité..............................................................................67
2.4.1. Equation sans second membre....................................................................................67
2.4.2. Equation avec second membre....................................................................................67
2.5. Conditions aux limites....................................................................................................68
2.6. Densité des porteurs minoritaires..................................................................................69
2.6.1. Influence de la fréquence sur la densité des porteurs en excès..................................69
2.6.1.1. Pour un coefficient d’absorption faible...................................................................69
2.6.1.2. Pour un coefficient d’absorption grand...................................................................70
2.7. Densité de photocourant................................................................................................71
Page vii
Liste de figures
2.7.1. Expression...................................................................................................................71
2.7.2. Influence de la fréquence sur la densité de photocourant..........................................71
2.7.2.1. Pour un coefficient d’absorption faible...................................................................71
2.7.2.2. Pour un coefficient d’absorption grand...................................................................72
2.7.3. Influence de l’épaisseur de la base sur la densité de photocourant...........................73
2.7.3.1. Pour un coefficient d’absorption faible...................................................................73
2.7.3.2. Pour un coefficient d’absorption grand...................................................................74
2.8. Détermination de l’épaisseur optimum de la base sous l’influence de la fréquence par
la technique de l’intersection des courbes des vitesses de recombinaison à la face arrière75
2.8.1. Pour un coefficient d’absorption faible base..............................................................76
2.8.2. Pour un coefficient d’absorption grand......................................................................79
2.9. Conclusion.....................................................................................................................82
Bibliographie......................................................................................................84
Chapitre 3 : Détermination des caractéristiques I-V, P-V, FF et η sous
l’influence de l’épaisseur optimum..................................................................86
3.1. Introduction....................................................................................................................86
3.2. Phototension..................................................................................................................86
3.2.1. Expression de la phototension....................................................................................86
3.2.2. Influence de la fréquence et de l’épaisseur optimum de la base sur la phototension
pour un coefficient d’absorption respectivement faible et grand.........................................87
3.2.2.1. Pour un coefficient d’absorption faible...................................................................87
3.2.2.2. Pour un coefficient d’absorption grand...................................................................88
3.3. Influence de la fréquence et de l’épaisseur optimum de la base sur la caractéristique I-
V............................................................................................................................................90
3.3.1. Pour un coefficient d’absorption faible......................................................................90
3.3.2. Pour un coefficient d’absorption grand......................................................................92
3.4. Etude de la puissance.....................................................................................................94
3.4.1 Expression de la puissance..........................................................................................95
3.4.2. Influence de la fréquence et de l’épaisseur optimale de la base sur la phototension
pour un coefficient d’absorption respectivement faible et grand.........................................96
3.4.2.1. Pour un coefficient d’absorption faible...................................................................96
3.4.2.2.Pour un coefficient d’absorption grand....................................................................99
3.5. Facteur de forme..........................................................................................................101
3.5.1. Expression.................................................................................................................101
3.5.2. Influence de la fréquence et de l’épaisseur optimale de la base sur le facteur de
forme...................................................................................................................................102
3.5.2.1. Pour un coefficient d’absorption faible.................................................................102
3.5.2.2.Pour un coefficient d’absorption grand..................................................................102
Page viii
Liste de figures
Page ix
Liste de figures
Liste de figures
Figure 1.1: Circuit électrique équivalent de Sfo1 sans champ magnétique appliqué.........2
Figure 1.2 : Circuit électrique équivalent de Sfo1 avec champ magnétique appliqué.......2
Figure 1.3 : Circuit électrique équivalent de Sbo1 sans champ magnétique appliqué.......3
Figure 1.4 : Circuit électrique équivalent de Sbo1 sans champ magnétique appliqué.......3
Figure 1.5 : Modèle tridimensionnel du grain de silicium polycristallin.............................4
Figure 1.6 : Module du coefficient de diffusion en fonction de la fréquence angulaire et
du champ magnétique...............................................................................................................5
Figure 1.8 : Capacité en fonction du logarithme de la fréquence pour différentes
longueurs d’onde.......................................................................................................................7
Figure 1.9 : (a) Im(Coc) en fonction de Re(Coc) pour différentes longueur d’onde en
circuit ouvert.............................................................................................................................8
Figure 1.10 : (a) Im(Csc) en fonction de Re(Csc) pour différentes longueurs d’onde en
court-circuit Sf = 6.106 cm/s, H = 0.03 cm, Lo = 0.02 cm, Do = 26 cm2/s, z = 0.0001 cm. 1:
λ = 0.44 μm; 2: λ = 0.46 μm; λ = 0.48 μm; λ = 0.50 μm (b) Im (Csc) en fonction de
Re(Csc) ) pour différentes longueurs d’onde en court-circuit Sf = 6.106 cm/s, H = 0.03
cm, Lo = 0.02 cm, Do = 26 cm²/s, z = 0.0001 cm. 1: λ = 0.58 μm; 2: λ = 0.62 μm; λ = 0.66
μm; λ = 0.70...............................................................................................................................9
Figure 1.11 : Circuit équivalent de la cellule solaire en circuit ouvert..............................10
Figure 1.12 : Résistance de shunt par rapport à la vitesse de recombinaison de jonction :
Ln: 0,01 cm; w1: 0,03 cm; Dn: 26cm2.s-1: z: 0.02cm..........................................................11
Figure 1.13 : Profil de la capacité en fonction de la vitesse de recombinaison de la
jonction et du champ magnétique.........................................................................................13
Figure 1.15 : Capacité en fonction de la température pour différentes longueurs d'onde
...................................................................................................................................................15
Figure 1.16 : Photopile monofaciale au silicium sous éclairement et soumise à l’action
d’une OEM..............................................................................................................................16
Figure 1.17 : Schéma de la photopile à jonction verticale parallèle sous champ
magnétique...............................................................................................................................17
Figure 1.18 : Profil du coefficient de diffusion en fonction du champ magnétique B et du
taux de dopage Nb: µ=1350cm².V.s-1, D=35cm².s-1...............................................................18
Figure 1.19 : Cellule solaire de type n+pp+ sous lumière polychromatique et champ
électrique de polarisation.......................................................................................................19
Figure 1.20 : Phototension de circuit ouvert et vitesse de recombinaison à la jonction
limitant le circuit ouvert en fonction du champ électrique.................................................20
Figure 1.21 : Photopile monofaciale......................................................................................21
Figure 1. 22 : Vitesses de Recombinaison à la face arrière en fonction de l’épaisseur de
l’épaisseur de la base pour différentes valeurs du coefficient d’absorption......................22
Figure 1. 23 : Epaisseur optimum en fonction du coefficient d’absorption......................23
Figure 1. 24 : Photopile monofaciale.....................................................................................23
Figure 1.25 : Densité de photocourant pour différentes valeurs du champ magnétique en
fonction de la vitesse de recombinaison à la jonction..........................................................24
Figure 1.26 : Vitesses de Recombinaison à la face arrière en fonction de l’épaisseur de
l’épaisseur de la base pour différentes valeurs du champ magnétique..............................25
Figure 1. 27 : L’épaisseur optimum de la base en fonction du champ magnétique..........26
Figure 1. 28 : Vitesses de Recombinaison à la face arrière en fonction de l’épaisseur de la
base pour différentes valeurs du champ magnétique..........................................................27
Figure 1.29 : L’épaisseur optimum de la base en fonction du champ magnétique...........27
Page x
Liste de figures
Figure 1 : Structure d'une cellule solaire de type n+-p-p+ éclairée son émetteur............28
Figure 2 : Vitesse de recombinaison à la surface arrière en fonction de l'épaisseur de la
base de la photopile.................................................................................................................29
Figure 3 : Profondeur H en fonction du coefficient de diffusion D....................................29
Figure 1.33: Photopile n+-p-p+ au silicium............................................................................30
Figure 1.34 : Vitesse de recombinaison à la face arrière en fonction de l’épaisseur de la
base pour différentes grandes valeurs du coefficient d’absorption. L=0.01 cm et D=35
cm2/s..........................................................................................................................................31
Figure 4.35 : Epaisseur optimum en fonction du coefficient d’absorption.......................32
Figure 1.51: Sb1 et Sb2 en fonction de l’épaisseur de la base pour différentes valeurs de
fréquence (B = 0 T; D = 35 cm; α = 6.2 cm-1).............................................................48
Figure 1. 53 : Structure de la photopile de type n+-p-p+ type, sous champ magnétique et
sous température.....................................................................................................................50
Figure 1. 54 : Back surface recombination velocity curves versus solar cell base
thickness...................................................................................................................................51
Figure 1. 55 : Base depth H as function of logarithm of diffusion coefficient...................52
Figure 1. 56 : Base depth H as function of diffusion coefficient.........................................52
Figure 1. 57 : Photopile à jonction verticale série de type n+-p-p+ sous champ
magnétique et sous éclairement monochromatique.............................................................53
Figure 1. 58 :Vitesse de recombinaison à la face arrière Sb1 et Sb2 en fonction de
l’épaisseur de la base..............................................................................................................54
Figure 1. 59 : Epaisseur optimum de la base en fonction du coefficient de diffusion.......54
Figure 1. 60 : Epaisseur optimum de la base en fonction du champ magnétique.............55
Figure 1.61 : Photopile à jonction verticale connectée en série..........................................55
Figure 1. 62 : Cellule de la photopile (n+/p/p+) sous illumination et sous champ
magnétique externe.................................................................................................................56
Figure 1. 61 : Back surface recombination velocity Sb1 and Sb2 of excess minority
carries versus solar cell base thickness for different maximum diffusion coefficient
values........................................................................................................................................57
Figure 2.1 : Structure de la photopile...................................................................................64
Figure 2.2: Module of excess minority carriers density versus base thickness for
different frequency (D0 = 35cm2/s; α = 6.2 cm-1)..................................................................69
Figure 2.3: Module of excess minority carriers density versus base thickness.................70
(D0 = 35 cm2/s; α = 21000 cm-1)...............................................................................................70
Figure 2.4: Module de la densité de photocourant en fonction de la vitesse de
recombinaison à la jonction pour différentes fréquences (D0 = 35cm2/s; α = 6.2 cm-1)....72
Figure 2.5: Module of photocurrent density versus recombination velocity for different
frequency (D0 = 35cm2/s; α = 21000 cm-1).............................................................................73
Figure 2.6: Module de la densité de photocourant en fonction de la vitesse de
recombinaison à la jonction pour différentes valeurs de l’épaisseur de la base...............74
(D0 = 35cm2/s; ω=105rad/s; α = 6.2 cm-1)...............................................................................74
Figure 2.7: Module de la densité de photocourant en fonction de la vitesse de
recombinaison à la jonction pour différentes valeurs de l’épaisseur de la base...............75
(D = 35cm2/s; ω=105rad/s; α = 21000 cm-1)...........................................................................75
Figure 2.8: Sb1 et Sb2 en fonction de l’épaisseur de la base pour différentes fréquences
...................................................................................................................................................77
(D0 = 35cm2/s; α = 6.2 cm-1).....................................................................................................77
Figure 2.9: Epaisseur optimale en fonction de la fréquence...............................................78
Figure 2.10: Epaisseur optimale en fonction du coefficient de diffusion...........................79
Page xi
Liste de figures
Figure 2.11: Sb1 et Sb2 en fonction del’épaisseur de la base pour différentes fréquence
pour un grand coefficient d’absorption (D0 = 35cm2/s; α = 21000 cm-1)............................80
Figure 2.12: Epaisseur optimale en fonction de la fréquence.............................................81
Figure 2.13: Epaisseur optimum en fonction du coefficient de diffusion..........................82
Figure 3.1: Module de la phototension en fonction de la vitesse de recombinaison à la
jonction (D0 = 35cm2/s; α = 6.2 cm-1)......................................................................................87
Figure 3.2: Profil de la phototension de circuit ouvert en fonction de l’épaisseur
optimum...................................................................................................................................88
Figure 3.3: Module de la phototension en fonction de la vitesse de recombinaison à la
jonction (D0 = 35cm2/s; α = 21000 cm-1).................................................................................89
Figure 3.4: Profil de la phototension de circuit ouvert en fonction de l’épaisseur
optimum...................................................................................................................................90
Figure 3.5 : Caractéristique I-V (D0 = 35cm2/s; α = 6.2 cm-1)..............................................91
Figure 3.6: Profil du photocourant de court-circuit en fonction de l’épaisseur optimum
...................................................................................................................................................92
Figure 3.7: Caractéristique I-V (D = 35cm2/s; α = 21000 cm-1)...........................................93
Figure 3.8: Profil du photocourant de court-circuit en fonction de l’épaisseur optimale94
Figure 3.9: Modèle électrique équivalent de la photopile sous éclairement......................95
Figure 3.10: Module de la puissance en fonction de la vitesse de recombinaison à la
jonction (D = 35cm2/s; α = 6.2 cm-1).......................................................................................96
Figure 3.11: Module de la puissance en fonction du module de la phototension..............97
Figure 3.12: Profil de la puissance maximale en fonction de l’épaisseur optimale...........98
Figure 3.13: Module de la puissance en fonction de la vitesse de recombinaison à la
jonction (D = 35cm2/s; α = 21000 cm-1)..................................................................................99
Figure 3.14: Module de la puissance en fonction du module de la phototension............100
(D = 35cm2/s; α = 21000 cm-1)...............................................................................................100
Figure 3.15: Profil de la puissance maximale en fonction de l’épaisseur optimale.........101
Figure 4. 1: Détermination de la résistance série à partir de la caractéristique I-V au
voisinage du circuit ouvert...................................................................................................106
Figure 4. 2: Schéma électrique équivalent de la photopile comme un réel générateur de
tension....................................................................................................................................107
Figure 4.3: Module de la résistance série en fonction de la vitesse de recombinaison à la
jonction (D = 35cm2 /s; α = 6.2 cm-1)....................................................................................107
Figure 4.4: Profil du photocourant de court-circuit en fonction de l’épaisseur optimale
.................................................................................................................................................108
Figure 4.5: Module de la résistance série en fonction de la vitesse de recombinaison à la
jonction (D = 35cm2 /s; α = 21000 cm-1)...............................................................................109
Figure 4.6: Profil de la résistance série en fonction de l’épaisseur optimale...................110
Figure 4. 7: Détermination de la résistance shunt à partir de la caractéristique I-V.....111
Figure 4. 8: Circuit électrique équivalent de la photopile fonctionnant en court-circuit
.................................................................................................................................................111
Figure 4.9: Module de la résistance shunt en fonction de la vitesse de recombinaison à la
jonction (D = 35cm2 /s; α = 6.2 cm-1)....................................................................................112
Figure 4.10: Profil du photocourant de court-circuit en fonction de l’épaisseur optimale
.................................................................................................................................................113
Figure 4.11: Module de la résistance shunt en fonction de la vitesse de recombinaison à
la jonction (D = 35cm2 /s; α = 21000 cm-1)...........................................................................114
Figure 4.12: Profil du photocourant de court-circuit en fonction de l’épaisseur optimale
.................................................................................................................................................115
Page xii
Liste de figures
Page xiii
Liste de tableaux
Liste de tableaux
Tableau 1. 1: Epaisseur de la photopile pour différent coefficient de diffusion...............22
Tableau 1. 2: Epaisseur optimum (Hopt) pour différentes valeurs du champ magnétique
(B).............................................................................................................................................26
Tableau 1. 3: Epaisseur optimum (Hopt) pour différentes valeurs du champ magnétique
(B).............................................................................................................................................27
Tableau 1.4 : L'épaisseur de la photopile pour différentes valeurs de coefficient de
diffusion...................................................................................................................................30
Tableau 1.5 : Valeurs de l’épaisseur optimum (Hopt) en fonction du coefficient
d’absorption.............................................................................................................................31
Tableau 1.6 : Valeurs de l’épaisseur optimale de la base H, du coefficient de diffusion D,
des courants de court-circuit Jsc0 et Jsc1 correspondant à Sb0 et Sb1 pour différentes
valeurs de l’énergie d’irradiation..........................................................................................37
Tableau 1.7 : Valeurs de l’épaisseur optimale de la base H, du coefficient de diffusion D,
des courants de court-circuit Jsc0 et Jsc1 correspondant à Sb0 et Sb1 pour différentes
valeurs du coefficient de dommage.......................................................................................39
Tableau 1.8 : Les valeurs de l’épaisseur optimale obtenue pour différentes énergie
d’irradiation............................................................................................................................42
Tableau 1.9 : Paramètres conduisant au facteur de forme et au rendement
correspondant à l’épaisseur optimale pour différentes énergies d’irradiation.................43
Tableau 1.10 : Sfmax pour différentes valeurs de l’énergie d’irradiation et de l’épaisseur
optimale....................................................................................................................................46
Tableau 1.11 : L’épaisseur optimum correspondant à une fréquence donnée.................48
Tableau 1. 11 : Base optimum thickness Value (H) for different diffusion coefficients
Dmax (B,Topt )........................................................................................................................51
Tableau 1. 12 : Base optimum thickness (Hopt) for different magnetic field B and
optimum temperature values.................................................................................................57
Tableau 1.14 : Valeurs de l’épaisseur optimum pour différentes valeurs du coefficient de
diffusion...................................................................................................................................59
Tableau 2.1: Détermination de l’épaisseur optimum de la base en fonction de la
fréquence pour un coefficient d’absorption faible...............................................................77
Tableau 2.2: Eépaisseur optimum de la base en fonction de la fréquence pour un
coefficient d’absorption grand...............................................................................................80
Tableau 3.1: Vco en fonction de la fréquence et de l’épaisseur optimum de la base pour
un coefficient d’absorption faible..........................................................................................88
Tableau 3.2: Vco en fonction de la fréquence et de l’épaisseur optimum de la base pour
un coefficient d’absorption grand.........................................................................................89
Page xiv
Nomenclature
Nomenclature
Symbole Définition Unité
α (ʎ ) Coefficient d’absorption du matériau semiconducteur cm-1
C Capacité de la photopile F
D0 Coefficient de diffusion des porteurs minoritaires dans 2
cm . s
−1
K Constante de Boltzmann J .T
−1
Page xv
Introduction générale
Introduction générale
Parmi les énergies primaires, nous pouvons distinguer les énergies épuisables (fossiles,
uranium) et les énergies inépuisables (énergies éolienne, solaire, géothermique, marémotrice,
hydroélectrique, bioénergies, …). L’énergie primaire consommée à l’heure actuelle est liée,
aujourd’hui à l’échelle mondiale, à l’utilisation des ressources fossiles carbonées. Face aux
enjeux majeurs de notre société telle que la raréfaction des gisements fossiles et la nécessité
de lutter contre le changement climatique, les recherches en énergies renouvelables sont
primordiales pour répondre à ce défi. Dans ce contexte, l’énergie solaire photovoltaïque
occupe une place très importante.
L’effet photovoltaïque traduit le phénomène de conversion directe de l’énergie lumineuse des
rayons solaires en énergie électrique. Le dispositif permettant cette conversion d’énergie est
une diode semi-conductrice (généralement au silicium) à grande surface appelée cellule
solaire photovoltaïque ou photopile.
Historiquement, l’un des précurseurs de l’effet photovoltaïque est le français Edmond
Becquerel en 1839 [1]. En 1905, Albert Einstein en propose une explication théorique avec le
concept de ''quanta d'énergie'' portés par des particules de lumières, baptisées plus tard
photons. En 1954, les premières cellules photovoltaïques apparaissent dans les laboratoires
Bell aux États-Unis avec un rendement de 4% [1]. Quatre ans plus tard, elles sont utilisées
pour alimenter un des deux émetteurs de Vanguard I le deuxième satellite américain lancé
avec succès. Depuis, l'usage spatial de modules photovoltaïques, dotés des technologies les
plus performantes, s'est imposé. Leur prix élevé est contrebalancé par des avantages
indéniables : autonomie, efficacité et longévité. C’est en 1973, après le premier choc pétrolier,
que la production à grande échelle d'électricité par des cellules photovoltaïques est envisagée
comme une alternative à l'épuisement programmé des ressources fossiles. Les recherches se
multiplient alors, avec pour objectifs d'augmenter le rendement des cellules et de faire baisser
leur prix. Dans ce contexte les chercheurs proposent de nouvelles structures de la cellule
solaire : bifaciale [2-5], jonction verticale [6-9], triple jonction [10] ou en améliorant des
structures existantes grâce à la passivation [11-13], à l’effet BSF (Back Surface Field) [14],
etc.
Les différents processus de recombinaison des porteurs minoritaires en excès photo générés
dans la photopile sont essentiellement les causes principales des faibles rendements, il s’agit
notamment des recombinaisons en volumes Shockey-Read-Hall [1,12], des recombinaisons
Page xvi
Introduction générale
Auger radiatives [13,14] ainsi que des recombinaisons en surface elles-mêmes liés aux
imperfections du réseau cristallin.
Dans les différentes techniques de caractérisation, les paramètres les plus importants sont : le
coefficient de diffusion D, la longueur de diffusion des porteurs de charges L (c’est la
distance moyenne parcourue par les porteurs de charges avant de succomber à un processus
de recombinaison), les vitesses de recombinaison à la jonction Sf et à la durée de vie τ.
Par ailleurs, l’épaisseur (H) de la base de la photopile est un paramètre géométrique important
à tenir en compte afin de mieux collecter les porteurs de charges photogénérés.
L’objectif de cette étude est d’améliorer le rendement de la photopile bifaciale sous
éclairement monchromatique par la face arrière, en régime fréquentiel en réduisant au
maximum les pertes par recombinaison à la face arrière. Pour cela, nous optimisons
l’épaisseur de la base par la méthode de l’intersection des courbes des vitesses de
recombinaison à la face arrière sans altérer à l’efficacité de la photopile.
Dans le premier chapitre, une étude bibliographique portant sur la caractérisation des
photopiles sera présentée.
Dans le second chapitre, une étude de la densité des porteurs minoritaires de charge en excès
dans la base de la photopile sera menée.
Au troisième chapitre, une détermination des paramètres électriques phénoménologiques sera
faite.
Enfin, dans le quatrième chapitre, nous étudierons les paramètres électriques macroscopiques
et des perspectives de poursuite de ce travail seront proposées en conclusion générale.
Page xvii
Introduction générale
Bibliographie
[1] A. RICAUD, “Photopiles solaires : De la physique de convection photovoltaïque aux
matériaux et procédé”, 16 Mai 1997
[2] S. Bau, T. Kieliba, D. Oswsolarald, and A. Hurrie, “17th European photovoltaic Solar
Energy Conference (PVSEC)”, (Munich, 2001) p 1575-1577
[3] A. Schneider, C. Gerhards, F. Huster, W. Neu, M. Spiegel, P. Fath, E. Bucher, R.J.S.
Young, A. G. Prince, J. A. raby, A. F. Carool, “17 th European photovoltaic Solar Energie
Conference (PVSEC)” ,( Munich, 2001) p. 1768 – 1771
[4] I. F. Barro, S. Mbodji, A. L. Ndiaye, S. Madougou, I. Zerbo, F. Zougmore, G. Sissoko,
“Proceeding of th 21st European photovoltaic Solar Energy Conference”, Septembre 2006,
Dresden, Germany, p. 447-450
[5] B. Terheiden, G. Hahn, P. Fath, E. Bucher, “16th European photovoltaic Solar Energy
Conference”, 15 Mai 2000, Glasgow, UK, p. 1377-1380
[6] Stephen Kaye, Pasadena, and Louis Garasi, “Solar cell configuration”, United States
Patent, 3 (1967)
[7] James F. Holt, Medway, Ohm, “hole matrix vertical junction solar cell”, United States
Patent, 4 (1983)
[8] Martin A. Green, “Silicon Solar cells, Advanced Principles and Patrice”, Centre
Photovoltaic Devices and Systems (1995), p.259
[9] G. C. Jain, S. N. Singh and R. K. Kotnala, “Diffusion length determination in n+-p-p+
structure based silicon solar cells from the intensity dependence of the short-circuit current for
illumination from the p+ side”, Solar Cells 8(1993), p.239-248
[10] M. Meusel, W. Benssch, T. Berdunde, R. Kern, V. Khorenko, W. Kostler, G. Laroche, T.
Torunski, W. Zimmermann, G. Strobl, W. Guter, M Hermle, R. Hoheisel, G Siefer, E Welser,
F. Dimroth, A. W. Bett, W. Geens, C. Baur, S. Taylor, and G. Hey, “Development and
production of European III-V multijonction Solar cells”, proceeding of the 22nd European
photovoltaic Solar Energy Conference, (2007) p.16 – 51
[11] R. Monna, A. Slaoui, A. Lachiq, J. Kopp and J. C. Muller, “13th European PVSEC and
Exhibition”, Nice (1995), p. 1605
[12] S. Berger, S. Quoizola, A. Fave, A. Ouldabbes, A. kaminski, N. E. chabane-Sari, and A.
Laugier, “17th European PVSEC”, Munich (2001), p.1772 – 1775.
Page xviii
Introduction générale
Page xix
Chapitre 1 : Etude bibliographique
1.1 Introduction
La conversion photovoltaïque est assurée par une photopile dont le rendement de conversion
dépend de la nature et de la structure du semi-conducteur, de sa technique de fabrication et de
ses points de fonctionnement.
Pour améliorer le rendement des systèmes photovoltaïques et suivant leur utilisation, les
chercheurs ont conçu de nouveaux types de cellules photovoltaïques mais aussi élaboré
plusieurs techniques de caractérisation.
Dans ce chapitre, nous présentons en premier lieu un certain nombre d’articles relatifs aux
méthodes de détermination des structures des photopiloes à jonction verticale ensuite les
techniques de caractérisation des photopiles en régime statique et dynamique.
Dans ce travail, les auteurs ont étudié une cellule solaire photovoltaïque au silicium cristallin
n+/p/p+ sous éclairage polychromatique en modulation de fréquence et sous champ
magnétique. En résolvant l'équation de continuité des porteurs minoritaires de charge, ils ont
étudié la dépendance du coefficient de diffusion et de la densité du photocourant. Ensuite, ils
ont étudié les vitesses de recombinaison intrinsèques à la jonction Sfo1 et à l'arrière Sbo1 de
la photopile et donné leur modèle électrique équivalent.
Le stockage, les pertes et la réduction de la recombinaison des porteurs minoritaires en excès
à l'interface émetteur-base, peuvent être respectivement modélisés électriquement par une
capacité, une perte de résistance et une résistance série. Dans le cas d’absence de champ
magnétique, la courbe de variation de la partie imaginaire de la vitesse de recombinaison de
jonction intrinsèque en fonction de sa partie réelle peut être traduite dans un schéma
électrique tel que proposé sur la figure 1.1.
Figure 1.1: Circuit électrique équivalent de Sfo1 sans champ magnétique appliqué
Figure 1.2 : Circuit électrique équivalent de Sfo1 avec champ magnétique appliqué.
Figure 1.3 : Circuit électrique équivalent de Sbo1 sans champ magnétique appliqué.
Où C est une capacité de recombinaison dans la zone arrière ; Rp est une résistance de vol des
transporteurs parallèles à l'interface de contact base-arrière et R une résistance qui matérialise
les porteurs minoritaires en excès qui ralentissent à cette interface.
Tout en appliquant un champ magnétique, un schéma électrique tenant compte de l'inductance
L (phase positive) est donné sur la figure 1.4.
Figure 1.4 : Circuit électrique équivalent de Sbo1 sans champ magnétique appliqué.
Dans cet article, est faite une étude théorique en 3D d'une photopile au silicium polycristallin
en modulation de fréquence sous illumination polychromatique et champ magnétique
appliqué. L'influence du champ magnétique appliqué sur le courant de diode et les
caractéristiques puissance-phototension et photocourant-phototension est étudiée. Le
diagramme de Nyquist a permis aux auteurs de déterminer les paramètres électriques tels que
la résistance série Rs et résistance équivalente en parallèle Rp de la photopile. Le diagramme
de bode est utilisé pour calculer la fréquence de coupure, la capacité C et l'inductance L.
Cette étude est basée sur la modélisation suivante du grain de silicium polycristallin.
¿
Dn=
[1+( ω +ω ) . τ ² ]. D
2
p
2
+
[ ]
iωτ (ω 2p −ω 2 ) . τ 2 −1 . D
[ ] [ ]
2 2
1+ (ω 2p −ω 2 ) . τ 2 +4 ω 2 τ 2 1+ ( ω2p −ω2 ) . τ +4 ω 2 τ 2
(1.1)
Où ωp est la fréquence de l'électron sur son orbite en présence d'un champ magnétique. Cette
équation leur a permis de représenter la figure suivante.
Ils observent sur cette figure 1.6 que la constante de diffusion diminue avec la fréquence de
modulation pour différentes valeurs du champ magnétique et l'existence des pics de
résonance pour les intensités de champ magnétique supérieures à 10-7 T.
Ils distinguent aussi deux zones pour des champs magnétiques très faibles.
Une première zone (1 rad/s ; 104 rad/s) où la diffusion reste pratiquement constante
(mode quasi-statique).
Une seconde zone (104 rad/s ; 107 rad/s) où la constante de diffusion décroît de façon
notable (forte dépendance à la fréquence angulaire).
L'application d'un champ magnétique révèle une troisième zone où l'on obtient un pic de
résonance. Ce phénomène de résonance est obtenu lorsque la fréquence de modulation est
égale à la fréquence du cyclotron. Le champ magnétique appliqué à la photopile a tendance à
ralentir les électrons provenant de la base vers la jonction, ce qui les fait dévier de leurs
trajectoires d’origine.
Dans cet article, les auteurs ont pour but de montrer l'influence de la longueur d'onde sur les
paramètres électriques d'une photopile au silicium à jonction verticale parallèle en utilisant la
technique de la spectroscopie d'impédance. Les diagrammes de Bode de la capacité de
diffusion sont présentés pour différentes longueurs d'onde. Le diagramme de Nyquist de la
capacité de diffusion a montré l’extension de la zone de charge d’espace pour différentes
longueurs d’onde.
Pour déterminer l’effet de la longueur d’onde sur la capacité de la photopile en circuit ouvert
les auteurs ont représenté les profils du module et de la phase de la capacité en circuit ouvert
en fonction du logarithme de la fréquence pour différentes longueurs d'onde, aux figures 1.8
(a) à (c).
Figure 1.8 : Capacité en fonction du logarithme de la fréquence pour différentes longueurs d’onde
Les auteurs ont trouvé que l'amplitude de la capacité augmente dans l’intervalle de longueur
d’onde [0,44 µm; 0,50 µm], et décroît dans l'intervalle de longueur d'onde [0,58 µm; 0,7 µm].
Ils ont montré que lorsque la fréquence est à l'intérieur de la coupure, la photopile fonctionne
en régime quasi statique et reste insensible à la fréquence. Et elle diminue pour celles
supérieures à la fréquence de coupure.
Le diagramme de Nyquist de la capacité de la photopile en situation de circuit ouvert est
représenté par les auteurs à la figure 1.9.
Figure 1.9 : (a) Im(Coc) en fonction de Re(Coc) pour différentes longueur d’onde en circuit ouvert
Lorsque la fréquence angulaire tend vers zéro, la partie imaginaire de la capacité est nulle
alors que sa partie réelle est égale à sa valeur de circuit ouvert en régime quasi statique : elle
aura un grand stockage de porteurs minoritaires à proximité de la jonction. Par contre, lorsque
la fréquence angulaire se rapproche de l'infini, les parties imaginaire et réelle sont presque
nulles : il n'y a plus de stockage donc de porteurs minoritaires photo-générés à la jonction. Par
ceci, nous adaptons la capacité de la cellule solaire au diamètre d’un demi-cercle obtenu pour
une profondeur donnée entre les deux plages de fréquences angulaires (zéro à l’infini).
Lorsque la profondeur augmente, les courbes sont des demi-cercles de diamètres décroissants
car il y a une diminution du nombre de porteurs minoritaires photo générés à la base de la
cellule solaire et stockés à proximité de la jonction.
Les auteurs ont représenté le diagramme de Nyquist de la capacité de la cellule solaire en
fonctionnement en court-circuit à la figure 1.10.
Figure 1.10 : (a) Im(Csc) en fonction de Re(Csc) pour différentes longueurs d’onde en court-
circuit Sf = 6.106 cm/s, H = 0.03 cm, Lo = 0.02 cm, Do = 26 cm2/s, z = 0.0001 cm. 1: λ =
0.44 μm; 2: λ = 0.46 μm; λ = 0.48 μm; λ = 0.50 μm (b) Im (Csc) en fonction de Re(Csc) )
pour différentes longueurs d’onde en court-circuit Sf = 6.10 6 cm/s, H = 0.03 cm, Lo = 0.02
cm, Do = 26 cm²/s, z = 0.0001 cm. 1: λ = 0.58 μm; 2: λ = 0.62 μm; λ = 0.66 μm; λ = 0.70
Dans l'intervalle de longueur d'onde [0,44 µm; 0,50 µm], les «pseudo-diamètres» liés à la
capacité de court-circuit augmentent, diminue dans le domaine de longueur d'onde [0,58 µm;
0,7 µm].
Une étude de l’effet d’un champ électrique de polarisation sur les paramètres électriques
résistance série et résistance shunt est proposée. L’étude est faite sur une photopile bifaciale
éclairée seulement par sa face avant. Le taux de génération est donc de la forme :
3
−b i . x
G( x )=∑ ai . e
i=1
(1.2)
situation de court-circuit. Et à partir des circuits électriques équivalents, les expressions des
résistances série et shunt sont déduites.
Les profils des résistances série et shunt sont enfin tracés en fonction de la vitesse de
recombinaison à la jonction pour différentes valeurs du champ électrique.
Les résultats suivants sont obtenus :
Une diminution de la résistance série avec le champ électrique et par conséquent une
chute ohmique.
La résistance shunt augmente avec le champ électrique.
Dans cet article, une étude théorique d'une photopile à jonction verticale parallèle sous
éclairement multispectrale constante a été réalisée par les auteurs. En utilisant une nouvelle
approche du taux de génération de porteurs, ils ont déterminé les paramètres électriques. La
densité de photocourant Jph est présentée comme une fonction dépendante de la longueur de
diffusion.
Les auteurs ont traité ce modèle en utilisant les hypothèses suivantes
L'éclairage est uniforme. Nous avons alors un taux de génération dépendant
uniquement de la profondeur dans la base.
La face avant qui reçoit le rayonnement est couvert avec un revêtement antireflet
La contribution de l'émetteur et de la zone de charge d’espace est négligée, donc cette
analyse est seulement développée dans la région de base et nous pouvons alors utiliser
les coordonnées cartésiennes.
A la figure 1.11, les auteurs proposent un modèle électrique équivalent de la photopile comme
un générateur de courant en parallèle avec la résistance shunt.
Vph( Sf )
Rsh (Sf )=
J sc −J ph ( Sf ) (1.3)
La résistance de shunt expérimentale est obtenue en résolvant l’équation ci-dessous:
Jph (Sf) - Jsc = 0
(1.4)
L’étude de cet article porte sur l'influence du champ magnétique sur la capacité de la
photopile à jonction verticale parallèle en régime statique et sous illumination multispectrale.
L'équation de continuité liée à la densité des porteurs est résolue. A partir de l'expression de la
densité du porteur minoritaire, celles du photocourant, de la phototension et de la capacité de
diffusion sont déduites. Les phénomènes de génération, de diffusion et de recombinaison des
porteurs minoritaires dans la base sont régis par l'équation de continuité :
2
∂ δ ( x) δ ( x ) G ( z )
− =− ¿
∂ x 2 L¿ 2 D∗¿ (1.5)
G (z) est le taux de génération de porteurs pour l'illumination polychromatique et dont
l'expression est donnée par l'équation suivante :
3
−bi z
G( z )=n ∑ ai e
i=1 (1.6)
3
x x −b z
δ ( x ;z ; B , Sf )= A cosh( )+E sinh ( )+∑ K i e i ¿¿
L∗¿ L∗¿ i=1 (1.7)
Les coefficients A et E sont déterminés par les conditions limites :
En (x = 0) à la jonction émetteur-base :
∂δ (x ) Sf
|x=0 = δ( x )|x=0 ¿
∂x D∗¿ (1.8)
En (x = H / 2), Au milieu de la base le gradient de densité du porteur est resté nul :
∂δ (x )
| =0
∂ x x= H2
(1.9)
L’expression de la capacité est donnée sous la forme :
qδ(O ,z ,B )
C=
V ph (1.10)
Avec
V ph=
KT
q [Nb
ln 1+ 2 δ( x=0, z)
No ] (1.11)
La courbe de capacitance en fonction de la vitesse de recombinaison de jonction Sf et du
champ magnétique est représentée sur la figure 1.13 :
Dans cet article les mécanismes de transport actuels des photodétecteurs de silicium n +/ p
(Si) dans différentes régions de température et de polarisation avant et après irradiation avec
une dose de 350 kGy ont été étudiés et présentés par les auteurs. Des études courant-tension
d'obscurité dépendant de la température (I-V) en polarisation directe et inverse ont été
réalisées.
L’expression de la capacité de la jonction est donnée par :
(1.12)
Les auteurs ont montré que, après irradiation, une légère déviation de la linéarité est observéé.
Ceux-ci indiquent qu’un nombre considérable de niveaux de profondeur n’est pas formé dans
le dispositif même après irradiation.
Figure 1.14 : Variation de la capacité avec la température d’un photodétecteur de silicium (a) non
irradié et (b) est irradié avec des électrons de dose de 350 kGy.
Dans cet article, les auteurs ont étudié l’effet de la température sur la capacité d’une photopile
au silicium en régime statique sous éclairement monochromatique. L’expression de la
capacité est:
2
q(ni (T )) qδ( x=0 , Sf , λ ,T )
C(T , λ , Sf )= +
Nb V T VT
(1.13)
C ( T , λ , Sf )=C 0 (T )+C d (T , λ , Sf )
Posons (1.14)
Dans cet article, les auteurs étudient l’influence d’une onde électromagnétique produite par
une source de télécommunication (antenne émettrice) de puissance donnée sur le
comportement d’une photopile en régime statique, éclairée par une lumière blanche et placée
à une certaine distance de l’antenne.
La photopile est au silicium polycristallin à champ arrière de structure n +-p-p+. Les auteurs
supposent comme l’indique la figure 1.16 que la photopile est soumise à l’action d’une onde
plane progressive monochromatique polarisée rectilignement :
Figure 1.16 : Photopile monofaciale au silicium sous éclairement et soumise à l’action d’une OEM
Les auteurs ont étudié l’influence du champ électromagnétique sur la densité des porteurs
minoritaires de charge, la densité de photocourant, la vitesse de recombinaison à la face
arrière et la phototension à partir de la variation de distance séparant la photopile de la source
de production des ondes électromagnétiques. Leur étude montre que :
L’influence du champ magnétique de l’onde électromagnétique est négligeable et que
c’est la composante électrique du champ électromagnétique qui influence la
photopile ;
L’influence du champ électromagnétique de l’onde électromagnétique dépend de la
distance qui sépare la photopile de la source de télécommunication (antenne
émettrice) : au-delà d’une distance de 500 m entre l’antenne et la position de la
photopile, l’effet du champ électromagnétique est négligeable ;
le champ électromagnétique réduit les pertes de porteurs à la face arrière de la base et
améliore le mouvement des porteurs grâce au phénomène de migration. Ce
phénomène conduit à une augmentation du courant de court-circuit et à une baisse de
la tension de circuit ouvert ;
Ils ont aussi étudié l’influence du champ électromagnétique sur la puissance électrique
délivrée par la base de la photopile au circuit de charge extérieur et ont pu en déduire le
rendement de photoconversion de la photopile ; une étude qui montre que pour une distance
entre l’antenne et la position de la photopile inférieure à 500 m, la puissance électrique et le
rendement de conversion sont d’autant meilleur que la photopile est proche de l’antenne.
1.2.10 Study of base doping rate effect on parallel vertical junction silicon
solar cell under magnetic field [10]
Dans cet article, les influences d’un champ magnétique constant et du taux de dopage de la
base sur une photopile au silicium sous éclairement multispectral en régime statique sont
étudiées.
L’étude est faite sur une photopile à jonction verticale parallèle de type n +- p dont le schéma
est donné à la figure suivante:
Figure 1.17 : Schéma de la photopile à jonction verticale parallèle sous champ magnétique
L’équation de continuité relative aux porteurs minoritaires de charge en excès dans la base de
la photopile est résolue en utilisant les conditions aux limites à la jonction et au milieu de la
base. Les densités de porteurs minoritaires de charge sont étudiées en fonction de la
profondeur dans la base, pour différentes valeurs du champ magnétique et du taux de dopage.
Les densités de photocourant, les phototensions, les capacités de la zone de charge d’espace
en fonction de la vitesse de recombinaison et les logarithmes de la capacité en fonction de la
phototension pour différentes valeurs du champ magnétiques et du taux de dopage sont
présentées.
Les auteurs ont obtenu les résultats suivants :
La densité du photocourant diminue avec le champ magnétique et le taux de dopage.
La phototension diminue lorsque le champ magnétique augmente, par contre elle
augmente avec le taux de dopage.
La capacité diminue avec le champ magnétique et le taux de dopage de la base.
La capacité intrinsèque dépend du taux du dopage, elle ne dépend pas du champ
magnétique.
L’influence d’un champ électrique sur la vitesse de recombinaison à la jonction pour une
cellule solaire au silicium en situation de circuit ouvert est étudiée.
Dans l’étude, une cellule solaire de type n+pp+ est considérée. La cellule est placée sous une
lumière polychromatique et un champ électrique externe de polarisation.
Figure 1.19 : Cellule solaire de type n+pp+ sous lumière polychromatique et champ
électrique de polarisation
L’équation de continuité des porteurs minoritaires en excès dans la base sous l’influence du
champ électrique est de la forme :
2
∂ δ( x ) μ . E ∂ δ( x ) G(x ) δ ( x )
+ . + − 2 =0
∂ x2 D ∂x D L
(1.15)
δ (x )
est la densité des porteurs minoritaires dans la base en fonction de la profondeur x dans
la base. D et L sont respectivement le coefficient de diffusion et la longueur de diffusion. µ
est la mobilité des porteurs et E est l’intensité du champ électrique.
La résolution de cette équation de continuité a permis aux auteurs de déterminer la densité des
porteurs minoritaires dans la base et de tracer son profil en fonction de la profondeur dans la
base pour différentes valeurs du champ électrique. Pour ensuite en déduire la phototension
dont le profil est donné en fonction de la vitesse de recombinaison à la jonction. Ils ont enfin
étudié l’influence du champ électrique sur la vitesse de recombinaison à la jonction limitant le
circuit ouvert. En traçant le profil de la vitesse de recombinaison à la jonction limitant le
circuit ouvert et la phototension de circuit ouvert en fonction du champ électrique :
Ils montrent que l’application du champ électrique diminue la phototension de circuit ouvert
mais augmente la vitesse de recombinaison à la jonction limitant le circuit ouvert. Ainsi le
champ électrique augmente le passage des porteurs minoritaires de charge à travers la
jonction. A l’intersection des deux courbes, la valeur du champ électrique limitant le circuit
ouvert est obtenue et elle est égale à 3,7 V/cm.
Dans ce travail, les auteurs proposent une technique de détermination de l’épaisseur optimum
de la base d’une photopile monofaciale en fonction de faibles valeurs du coefficient
d’absorption. L’intérêt de ce travail est de proposer une méthode d’optimisation de l’épaisseur
de la base de la photopile afin de produire plus de courant. En utilisant les expressions de la
vitesse de recombinaison à la face, dépendant de l’épaisseur de la base (H) et du coefficient
d’absorption (
α λ ), ils ont tracé les intersections des courbes des vitesses de recombinaisons à
la face arrière pour différentes valeurs du coefficient d’absorption. Ils en ont déduit
l’épaisseur optimum en projetant l’intersection des courbes des vitesses de recombinaison à la
face arrière sur l’axe commun dépendant de l’épaisseur de la base.
Les auteurs ont présenté la photopile (figure 1.21), établi et résolu l’équation de continuité
régissant les phénomènes de génération, de diffusion et de recombinaison.
Jph ( Sf , α λ )) =q×D× [ B ( Sf , α λ )
L
−K ( α λ )×α λ ]
(1.16)
Ils ont déterminé les expressions des vitesses de recombinaison à la jonction en résolvant
l’équation (1.17) :
∂Jph ( Sf ,α λ )
| =0
∂ Sf Sf ≥5×10 5 cm⋅s−1
(1.17)
D
Sb 1 ( H , D )=− . tanh
L
H
L( )
(1.18)
Sb 2 ( H , α λ ) =D×
( ( )
α λ× ch
H
L
1
)
−exp ( −α λ⋅H ) − ×sh
L
H
L ( )
ch ( HL )−α ×L×sh( HL )−exp (−α ⋅H )
λ λ
(1.19)
Ils ont tracé la figure 1.22 pour déterminer l’épaisseur optimum de la base de la photopile
correspondant à chaque coefficient d’absorption en projetant les points d’intersection des
courbes des vitesses de recombinaison à la face arrière en fonction de l’épaisseur de la base.
Ces résultats ont permis aux auteurs de représenter la variation de l’épaisseur optimum en
fonction du coefficient d’absorption (figure 1.23).
Cette étude montre qu’un éclairement monochromatique de grande longueur d’onde nécessite
une épaisseur de base de la photopile importante et génère plus de porteurs minoritaires de
charge à être collectés pour un meilleur rendement de la cellule solaire photovoltaïque.
Dans cet article, les aureurs ont déterminé l’épaisseur optimum de la base de la photopile
bifaciale éclairée par la face avant en utilisant le concept des vitesses de recombinaison à la
jonction et à la face arrière sous l’influence du champ magnétique et en régime statique.
Après avoir présenté la photopile à la figure 1.24, ils ont déterminé l’expression de la densité
des porteurs minoritaire en excès dans la base, à partir de l’équation de magnétotransport et
des conditions aux limites.
Jph ( Sf , B )=q×D ( B )× [ ∂ δ ( x , B)
∂x ] x=0
(1.20)
A partir de cette équation 1.20, les auteurs ont représenté le profil de la densité de
photocourant en fonction de la vitesse de recombinaison à la jonction définissant le point de
fonctionnement de la photopile pour différentes valeurs du champ magnétique.
Figure 1.25 : Densité de photocourant pour différentes valeurs du champ magnétique en fonction de la
vitesse de recombinaison à la jonction
Cette figure 1.25 montre que la densité de photocourant de court-circuit, correspondant aux
grandes valeurs de la vitesse de recombinaison à la jonction, diminue lorsque l’intensité du
champ magnétique augmente. En effet, la force de Lorentz déviant les porteurs minoritaires
de leur trajectoire augmente avec l’intensité du champ magnétique.
Les expressions des vitesses de recombinaison à la face arrière sont obtenues en dérivant
l’expression de la densité de photocourant pour les grandes valeurs de la vitesse de
recombinaison à la jonction correspondant au photocourant de court-circuit Jsc (B, H).
[ ∂ Jph( Sf , B )
∂ Sf ] Sf ≥10 4 cm . s−1
=0
(1.21)
Les expressions des vitesses de recombinaison à la face arrière Sb1 et Sb2 obtenues en
résolvant l’équation (1.21) sont:
Sb 1 ( H , B ) =−
D ( B)
L( B)
. tanh
H
L (B ) ( )
(1.22)
Sb 2 ( H , B ) =
(1.23)
D ( B)
.∑
L ( B ) i=1
3
[ (
L ( B )⋅bi exp (−bi⋅H ) −cosh
L ( B )⋅bi⋅sinh
( L(BH ) ))−sinh ( LH( B ) )
( L(HB) )+ cosh ( LH( B ) )−exp (−bi⋅H ) ]
A la figure 1.26, ils ont représenté le profil des deux vitesses de recombinaison à la face
arrière Sb1 et Sb2 en fonction de l’épaisseur de la base pour les faibles valeurs du champ B :
−3 .75 −3 .55
10 ≤B≤10 T
. Pour chacune des valeurs du champ magnétique, l’épaisseur optimum
est déterminée en projetant sur l’axe des abscisses l’intersection des cournes de Sb1 et Sb2.
Les différentes valeurs de l’épaisseur optimum sont représentées au tableau 1.2 et la figure
1.27 représente l’épaisseur optimum en fonction du champ magnétique.
Tableau 1. 2: Epaisseur optimum (Hopt) pour différentes valeurs du champ magnétique (B)
Une corrélation mathématique entre l’épaisseur optimum et le champ magnétique est établie :
Hop ( cm )=u×B+ y
(1.24)
et y=0 .0634 cm
−1
Avec : u=−1. 9508 cm. T
A la figure 1.28, ils ont représenté le profil des deux vitesses de recombinaison à la face
arrière Sb1 et Sb2 en fonction de l’épaisseur de la base pour de grandes valeurs du champ B :
−3 . 45 −3 . 25
10 ≤B≤10 T
. Pour chacune des valeurs du champ magnétique, l’épaisseur optimum
est déterminée en projetant sur l’axe des abscisses l’intersection des cournes de Sb1 et Sb2.
Les différentes valeurs de l’épaisseur optimum sont représentées au tableau 1.3 et la figure
1.29 représente l’épaisseur optimum en fonction du champ magnétique.
Tableau 1. 3: Epaisseur optimum (Hopt) pour différentes valeurs du champ magnétique (B)
Une corrélation mathématique entre l’épaisseur optimum et le champ magnétique est établie :
et y=0 .0343 cm
−1
Avec : u=−0 .581 cm. T
Les résultats obtenus en appliquant la technique de détermination de l’épaisseur optimum
montrent que l’épaisseur décroît avec le champ magnétique avec les deux intervalles de
valeurs du champ magnétique utilisés. Cela signifie que la force de Lorentz croît avec le
champ magnétique imposant une faible épaisseur pour permettre aux porteurs minoritaires de
charges de traverser la jonction et de participer au photocourant produit par la photopile.
Figure 1 : Structure d'une cellule solaire de type n+-p-p+ éclairée son émetteur
À partir des deux expressions des vitesses de recombinaison à la base S b1 et Sb2, ils ont tracé
leurs profils respectifs sur le même graph et ont déterminé différentes valeurs de d’épaisseurs
optimum.
(I.26)
(I.27)
Les auteurs ont montré par la figure 1.32, la représentation de l'épaisseur de la base de la
photopile nécessaire pour chaque cas du coefficient de diffusion.
Les auteurs ont résumé dans le tableau 1.4, la variation de l'épaisseur de la base des cellules
solaires pour chaque coefficient de diffusion et les courants de court-circuit respectifs Jsc1 et
Jsc2 qui restent maximaux et constants.
L’étude porte sur une photopile de type n+-p-p+ éclairée par la face avant par une lumière
monochromatique, représentée par la figure 1.33.
Sb 1 ( H )=
−D
L
×th
H
L ( )
(1.28)
Sb 2 ( H , α λ )=D ×
( ( )
αλ× ch
H
L )1
−exp (−α λ ⋅ H ) − × s h
L
H
L ( )
ch ( HL )−α × L × s h( HL )−exp (−α ⋅ H )
λ λ
(1.29)
À partir des deux expressions des vitesses de recombinaison à la base S b1 et Sb2, ils ont tracé
leurs profils respectifs sur le même graphique et ont déterminé différentes valeurs de
d’épaisseurs optimum.
1 1
Sb1
=8800 cm^-1
=7050 cm^-1
=5780 cm^-1
=4880 cm^-1
0.9 0.9
=4140 cm^-1
=3520 cm^-1
Sb1 relative
Sb2 relative
=3040 cm^-1
=2580 cm^-1
=2210 cm^-1
0.8 0.8
0.7 0.7
0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02
Le tableau 1.5 ci-dessous présente les valeurs de l’épaisseur optimum de la base obtenues
pour différentes valeurs du coefficient d’absorption, à partir de la figure 1.34.
131
130.5
f(x) = 4.78748633955397E-08 x² − 0.00076027467529695 x
129
128.5
128
127.5
2000 3000 4000 5000 6000 7000 8000 9000
Coefficient d'absorption α (cm-1)
La corrélation obtenue entre l’épaisseur optimum et le coefficient d’absorption est définie par
la relation (1.30) suivante :
2
Hopt ( cm )= χ∗α λ −β∗α λ + γ (1.30)
−8
χ =5∗1 0 cm3 β=0.0008 cm2 γ=131.86 cm
La figure 1.35 montre que l’épaisseur optimum diminue très légèrement avec l’augmentation
du coefficient d’absorption. Ce qui corrobore que les épaisseurs minces sont utilisées pour les
fortes absorptions. Ceci permettrait de choisir une épaisseur optimum adéquate pour une
photopile à partir d’un coefficient d’absorption donné, d’économiser de la matière (Si) pour la
fabrication de photopiles et minimiser le coût de fabrication et de revente.
∂ 2 δ ( x , kl , φ p ) δ ( x , kl , φ p )
D ( kl , φ p ) − +G ( x )=0
∂ x2 τ
(1.31)
Où :
kl : Coefficient de dommage ;
φ p : Energie d’irradiation ;
L’expression de la densité des porteurs minoritaires en excès dans la base est obtenue par les
auteurs en résolvant cette équation :
δ ( x , kl , φ p )= A⋅cosh
[ x
L ( kl , φ p) ] [
+B⋅sinh
x
L ( kl , φ p ) ] −b ⋅x
−∑ K i⋅e i
(1.32)
Avec :
2
ai⋅[ L ( kl , φ p ) ] ⋅n
K i=−
[ 2
D ( kl , φ p ) L ( kl , φ p ) ⋅b 2 −1
i ] ( L (kl , φ p ) ⋅bi 2≠1 )
2
A la jonction émetteur-base (x = 0)
∂ δ ( x , kl , φ p )
D ( kl , φ p ) |x =0 =S f⋅δ ( 0 , kl, φ p )
∂x
(1.33)
Sf : est la vitesse de recombinaison des porteurs de charges à la jonction imposée par la charge
extérieure. Elle caractérise le point de fonctionnement choisi et varie de la position nulle
(circuit ouvert) à l’infini (court – circuit).
∂ δ ( x ,kl ,φ p )
D ( kl , φ p ) |x =H =−Sb⋅δ ( H ,kl ,φ p )
∂x
(1.34)
Sb : est la vitesse de recombinaison des porteurs minoritaire en excès à la face arrière.
Elle est la conséquence du champ électrique produit par la jonction p/p+ et caractérise le
comportement de la densité des porteurs de charges au niveau de cette interface. H est
l’épaisseur de la base de la photopile.
La détermination de l’expression de la densité des porteurs minoritaires en excès dans la base
a permis aux auteurs d’établir celle de la densité de photocourant en résolvant l’équation :
Jph=q . D ( kl , φ p ) . [ ∂ δ ( x , kl , φ p )
∂x ] x =0
(1.35)
De cette expression, les auteurs ont représenté les profils de la densité de photocourant en
fonction de la vitesse de recombinaison à la jonction pour différentes valeurs de l’énergie
d’irradiation, du coefficient de dommage et de l’épaisseur de la base.
Ensuite, ils ont déterminé les expressions des vitesses de recombinaison à la face arrière en
résolvant l’équation :
[ ∂ Jph( Sf , kl, φ p )
∂ Sf ] Sf ≻4×10 cm . s 4 −1
=0
(1.36)
D ( kl , φ p )
Sb 0 ( H , kl , φ p ) =−
L ( kl , φ p )
. tanh
( H
L ( kl , φ p ) )
(1.37)
Sb ( H ,kl , φ p ) =
D (kl ,φ p )
.∑
3
L(kl , φ p ).b i e
( bi. H
)) ( )
−cosh
( H
L( kl, φ p )
−sinh
H
L(kl , φ p )
(1.38)
A la figure 1.40, les auteurs ont déterminé l’épaisseur optimale de la base tributaire de la
variation de l’énergie d’irradiation, en projetant l’intersection des courbes des vitesses de
recombinaison à la face arrière.
Ils ont résumé les variations de l’épaisseur optimale avec l’énergie d’irradiation, au tableau,
conduisant aux différentes valeurs précises du coefficient de diffusion, du courant de court-
circuit Jsc0 et Jsc1 correspondant à Sb0 et Sb1.
Ce tableau 1.6 a permis aux auteurs de représenter la variation de l’épaisseur optimale avec
l’énergie d’irradiation à la figure 1.41.
Une corrélation entre l’épaisseur optimale de la base et l’énergie d’irradiation est établie par
les auteurs à partir de cette figure 1.41.
H ( cm )=a×φ 2 −b×φ p +c
p
(1.39)
A la figure 1.42, les auteurs ont déterminé l’épaisseur optimale de la base tributaire de la
variation du coefficient de dommage lors de l’interaction des particules avec la photopile, en
projetant l’intersection des courbes des vitesses de recombinaison à la face arrière.
Ils ont résumé les variations de l’épaisseur optimale avec le coefficient de dommage, au
tableau, conduisant aux différentes valeurs précises du coefficient de diffusion, du courant de
court-circuit Jsc0 et Jsc1 correspondant à Sb0 et Sb1.
Ce tableau 1.7 a permis aux auteurs de représenter la variation de l’épaisseur optimale avec
l’énergie d’irradiation à la figure 1.43.
Une corrélation entre l’épaisseur optimale de la base et le coefficient de dommage est établie
par les auteurs, à partir de cette figure 1.43.
H ( cm )=a×φ 2 −b×φ p +c
p
(1.40)
Dans ce travail, les caractéristiques I-V et P-V d’une photopile de même que le facteur, la
puissance électrique correspondant à l’épaisseur optimale de la base obtenue sous irradiation
et la vitesse de recombinaison à la jonction correspondant au point de puissance maximale
sont étudiées par les auteurs. Ils ont d’abord donné la représentation de la photopile sous
irradiation. Ensuite, l’équation de continuité régissant les phénomènes de génération, de
diffusion et de recombinaison, dans la base de la photopile, est établie, puis résolue à une
dimension. L’expression de la densité de photocourant est établie en utilisant la loi de Fick
donnée par l’équation 1.41.
Jph ( Sf , H , kl , φ p ) =q . D ( kl , φ p ) . [ ∂ δ ( Sf , x , H , kl , φ p )
∂x ] x=0 (1.41)
De cette expression de la densité de photocourant, aux grandes valeurs de la vitesse de
recombinaison à la jonction, les auteurs ont déterminé les expressions des vitesses de
recombinaison à la jonction ont en résolvant l’équation:
∂Jph ( Sf , H ,kl , φ p )
=0
∂ Sf
(1.42)
Les expressions des vitesses de recombinaison à la face arrière obtenues, après résolution,
sont :
D ( kl , φ p )
Sb 0 ( H , kl , φ p ) =−
L ( kl , φ p )
. tanh
( H
L ( kl , φ p ) )
(1.43)
[ ( ()) ( )
]
H H
L ( kl , φ p )⋅bi exp (−bi⋅H )−cosh −sinh
D ( kl , φ p ) 3 L ( kl , φ p ) L ( kl ,φ p )
Sb 2 ( H , kl , φ p )= .∑
( )) ( ( ))
L ( kl , φ p ) i =1 H H
L ( kl , φ p )⋅bi⋅sinh +cosh −exp (−bi⋅H )
L ( kl , φ p L kl , φ p
(1.44)
De ces dernières, à la figure 1.45, les auteurs ont déterminé l’épaisseur optimale
correspondant à une irradiation donnée en appliquant la technique de l’intersection des
courbes de Sb0 et Sb1.
Tableau 1.8 : Les valeurs de l’épaisseur optimale obtenue pour différentes énergie d’irradiation
A partir de ce tableau 1.9, les auteurs ont représenté à la figure le profil de la puissance en
fonction de l’énergie d’irradiation, à la figure 1.46 et à la figure 1.47, les profils de la
puissance et du rendement en fonction de l’épaisseur optimale de la base.
De cette figure 1.46 de la puissance en fonction de l’énergie d’irradiation, les auteurs ont
établi l’équation donnée par la relation :
2
Pmax =u×φp −w×φp+z
(1.45)
2
−7 −2 −4
Avec : u=4×10 W . cm / Mev , w=10 W . cm /Mev ,
−2
z=0,0247W /cm
De cette figure 1.47 de la puissance en fonction de l’épaisseur optimale de la base, ils ont
établi l’équation donnée par la relation :
2
Pmax =α×H −β×H +v
(1.46)
4 3 2
Avec : α=1140,6W /cm , w=23 ,709W /cm , v=0,1346W /cm
De cette figure 1.48 du rendement en fonction de l’épaisseur optimale de la base, ils ont établi
l’équation donnée par la relation :
2
ηmax =m×H −n×H +k
(1.47)
m=10 cm
6 −2
n=24038 cm
−1
v=136,58
Avec : , ,
M ( Sf ,kl , φp )=
1
Sf max L( kl ,φp) [
⋅ 1−
Sf max L( kl ,φp)
Y 1 . D( kl,φp)+Sf max L(kl , φp) ]
(1.49)
[( ][ ( ]
Γ max (0,kl,φp) 1
N ( Sf ,kl,φp )= ×
) )
2
ni Nb.Γ max (0,kl,φp)
Γ max (0,kl,φp)+ . ( Sf max .L(kl,φp)+Y 1 .D(kl,φp)) log +1
Nb ni2
(1.50)
Гmax (0,kl,ϕp) est la densité des porteurs de charges minoritaires en excès au point de
puissance maximum, son expression est donnée par la relation suivante :
(1.52)
Y 1=
D(kl , φp)
L( kl, φp )
.sinh
( H
L(kl , φp ) )
+Sb. cosh
H
(
L(kl , φp) )
.cosh (
L(kl , φp ) )
+Sb . sinh (
L(kl , φp) )
D(kl , φp) H H
L( kl, φp )
(1.53)
( D( kl , φp) . bi−Sb ) . exp (−bi . H )
Y 2=
( ) ( )
D ( kl , φp ) H H
.cosh + Sb . sinh
L( kl, φp ) L( kl , φp ) L( kl , φp)
(1.54)
Les résultats obtenus de cette figure 1.49 correspondant aux valeurs numériques de Sfmax
sont donnés au tableau.
Les auteurs ont conclu que Sfmax augmente avec l’épaisseur optimale de la base de la
photopile, après avoir représenté le profil de Sfmax en fonction de ce dernier.
Dans cet article, les auteurs déterminent l’épaisseur optimum de la base d’une photopile
n+/p/p+ sous éclairement monochromatique en modulation de fréquence. Après avoir résolu
l’équation de continuité, l’expression de la densité de photocourant est établie. Les
expressions de la vitesse de recombinaison à la face arrière sont données par les équations ci-
dessous :
Sb 1 ( ω )=−
D(ω)
L ( ω)
. tanh
( )
H
L ( ω)
(1.55)
[ ( ( ) ( ))
]
H H
α ( λ )⋅L ( ω )⋅ exp (−α ( λ )⋅H ) −cosh +sinh
D (ω) L(ω ) L ( ω)
Sb 2( ω , λ)= ⋅
exp ( −α ( λ )⋅H )−cosh (
L ( ω) H
L ( ω) ) + α ( λ )⋅L ( ω )⋅sinh (
L ( ω) )
H
(1.56)
L’épaisseur optimum est déterminée en utilisant la technique d’intersection des courbes des
vitesses de recombinaison par la face arrière (figure 1.51).
Figure 1.51: Sb1 et Sb2 en fonction de l’épaisseur de la base pour différentes valeurs de fréquence
(B = 0 T; D = 35 cm; α = 6.2 cm-1)
Dans cet article, les auteurs s'intéressent à la détermination de la durée de vie des porteurs
minoritaires dans les cellules solaires. Ils ont étudié une modélisation permettant de discuter
de l'influence de la longueur de diffusion des porteurs et de l'épaisseur de la base.
Cette étude a conduit à un énoncé des conditions permettant une détermination correcte de la
durée de vie à partir des mesures transitoires de tension en circuit ouvert et de courant de
court-circuit.
Figure 1. 53 : Structure de la photopile de type n+-p-p+ type, sous champ magnétique et sous
température.
[ ∂ Jph( Sf ,n , H , T , B )
∂ Sf
=0 ]
(1.57)
Sb 1 ( H ,T , B ) =∑
3 [( (
D(T , B ). b i cosh
H
L(T , B)) b .H
−e i −
) 1
L(T , B )
.sinh
(H
L(T , B ) )]
i=1
cosh
( H
L(T , B ) )
b .H
−e i −L(T , B). bi . sinh
H
(
L(T , B)
+
)
(1.58)
Sb 2 ( H ,T , B ) =−
D (T , B)
L (T , B )
×tanh
H
(
L(T , B) )
(1.59)
La figure 1.54 donne le profil des vitesses de recombinaison des porteurs minoritaires à la
face arrière en fonction de l'épaisseur de la base de la cellule pour différentes valeurs du
coefficient de diffusion D max (B, T) des porteurs minoritaires dans la base subissant
l'Umklapp et processus de Lorent.
Figure 1. 54 : Back surface recombination velocity curves versus solar cell base thickness
L'intersection des courbes Sb1 et Sb2, a pour abscisse, l'épaisseur optimale de la base de la
cellule photovoltaïque pour chaque coefficient de diffusion D max (B, Topt).
Le tableau I.2 résume la variation de l'épaisseur optimale de la base de la cellule solaire pour
chaque coefficient de diffusion (D max (B, Topt)) et les courants de court-circuit respectifs
Jsc1 et Jsc2 qui restent maximaux et constants.
Tableau 1. 11 : Base optimum thickness Value (H) for different diffusion coefficients Dmax (B,Topt )
Dans ce travail, les auteurs ont proposé une méthode de détermination de l’épaisseur optimum
de la base d’une photopile au silicium à jonction verticale série (figure 1.57) à partir de
l’intersection des courbes de vitesse de recombinaison à la face arrière Sb1(H, B) et Sb2(H, B)
définies aux équations (I.32) et (I.33). Ils étudièrent cette photopile sous champ magnétique
influençant le coefficient de diffusion D(B) dont sont rattachées les deux vitesses obtenues par
le dérivé de la densité de photocourant Jph par rapport à la vitesse de recombinaison à la
jonction (Sf) donnée à l’équation (I.31).
Figure 1. 57 : Photopile à jonction verticale série de type n+-p-p+ sous champ magnétique et sous
éclairement monochromatique
∂Jph (Sf , Sb , z , B , λ )
|Sf ≥10 5 cm. s−1=0
∂Sf
(1.60)
Sb 1 ( H , B )=−
D ( B ) ×sh
( LH( B ) )
[(
L ( B )× ch
H
L ( kl ,φ p ))−1
]
(I.61)
Sb 2 ( H , B )=−
D (B )
L ( B)
×th
( )
H
L( B)
(1.62)
Ils tracèrent les profils de Sb1(H, B) et Sb2(H, B) sur un biaxes (figure I.27) en fonction de
l’épaisseur de la base pour différentes valeurs du champ magnétique (B) et obtinrent des
points d’intersection des deux courbes leur permettant de déterminer en abscisse l’épaisseur
optimum de la base (Hop). Ensuite les auteurs établissent une équation de corrélation (I.34)
entre l’épaisseur optimum et le coefficient de diffusion et une autre (I.35) entre l’épaisseur
optimum et le champ magnétique à partir des figures I.28 et I.29.
−4
H ( cm )=1. 2×10 ×D+0 . 011
(1.63)
La relation entre l’épaisseur optimum de la base et le champ magnétique est donnée par l’équation
1.64.
3 3 2 2
H ( cm )=−6 . 8×10 ×B +5 .1×10 ×B −1 . 9×B ( T ) +0 . 015
(1.64)
1.2.21 Lamella Silicon Solar Cell under Both Temperature and Magnetic
Field : Width Optimum Determination [21]
Figure 1. 62 : Cellule de la photopile (n+/p/p+) sous illumination et sous champ magnétique externe.
∂Jph (Sf , H , z , B , T , Sb )
|Sf ≥105 cm . s−1 =0
∂ Sf
(1.65)
Sb ( H , B , T ) =−
( L( B , T ) )
D ( B , T )×sh
H
[ ( L( BH, T ) )−1]
1
L ( B ,T )× ch
(1.66)
Sb 2 ( H , B ,T )=−
D (B , T )
L ( B ,T )
×th
( H
L (B , T ) )
(1.67)
−1, 58
Dmax ( B ) =2,1⋅105 ( T opt ( B ) )
(1.68)
Sur la figure 1.63, les auteurs ont représenté les profils de deux vitesses de recombinaison de
surface arrière de porteurs minoritaires en excès en fonction de l'épaisseur de la base de la
cellule pour différentes valeurs maximales de coefficient de diffusion. Ces profils montrent un
point d'interception, qui donne l'épaisseur optimale de la base de la cellule.
Figure 1. 61 : Back surface recombination velocity Sb1 and Sb2 of excess minority carries versus
solar cell base thickness for different maximum diffusion coefficient values.
Le tableau 1.13 résume la variation de l'épaisseur optimale Hopt de la base pour des valeurs
du coefficient de diffusion maximal Dmax et la température optimale pour différentes valeurs
du champ magnétique.
Tableau 1. 12 : Base optimum thickness (Hopt) for different magnetic field B and optimum
temperature values.
L’étude porte sur une photopile de type n+-p-p+ éclairée par la face avant par une lumière
monochromatique, représentée par la figure 1.65.
Les auteurs ont déterminé l’expression de la densité de photocourant. De cette dernière, ils ont
déterminé les deux expressions des vitesses de recombinaison à la face arrière.
À partir des deux expressions des vitesses de recombinaison à la base Sb 1 et Sb2, ils ont tracé
leurs profils respectifs et ont déterminé différentes valeurs d’épaisseurs optimales.
Conclusion
Dans cette étude bibliographique, nous avons fait une présentation des premières structures de
cellules solaires à jonction vertical. Ensuite des travaux d’article sur les effets des paramètres
extérieurs (température, longueur d’onde, champ magnétique), sur les paramètres
phénoménologiques (Vitesse de recombinaison intrinsèque Sf) et les paramètres électriques
(résistance série, résistance shunt, courant de diode, la puissance de la photopile et la capacité)
sont réalisés. L’innovation que nous comptons apporter à cette étude est de proposer deux
méthodes de détermination du choix de ses paramètres (température, fréquence et champ
magnétique) pour avoir une réponse optimale de la photopile.
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La production de photocourant par la photopile est gouvernée par la densité des porteurs
minoritaires photogénérés, c’est un paramètre important à tenir en compte afin d’assurer un
meilleur rendement de la photopile à jonction verticale série. Ainsi, dans ce chapitre 2, nous
allons étudier la densité des porteurs minoritaires en excès dans la base de la photopile
bifaciale sous éclairement monochromatique par la face arrière, en régime fréquentiel, en
résolvant l’équation de continuité régissant les phénomènes de génération, de diffusion et de
recombinaison. Ensuite, une étude sur la densité photocourant sera présentée. Enfin, une
technique de détermination de l’épaisseur optimum par la technique de l’intersection des
courbes des vitesses de recombinaison à la face arrière sous l’influence de la fréquence.
qui permet de collecter les charges électriques photocréés. Cette partie de la cellule est aussi
appelée face avant de la photopile et peut recevoir de la lumière incidente.
La base de type p :
Cette partie est relativement peu dopée (1015 à 1017 atomes par cm3) en atomes accepteurs
(atomes de bore ayant 3 électrons de valence). Mais, son épaisseur est beaucoup plus
importante que celle de l’émetteur. Elle peut s’élever jusqu’à 400m. Etant de type p, cette
partie de la structure présente un défaut d’électrons (porteurs minoritaires). L’étude
caractéristique de la cellule portera essentiellement sur cette partie qui est la zone de
prédominance des phénomènes d’absorption, de génération, de recombinaison et de diffusion.
La Zone de Charge d’Espace (ZCE) :
Entre les deux zones du semi-conducteur dopés différemment (émetteur de type n et la base
de type p), il existe une jonction où règne un champ électrique très intense. Ce champ permet
la séparation des paires électron-trou qui arrivent à la jonction.
Ainsi, un rayon lumineux qui frappe la cellule peut pénétrer dans le cristal à travers la grille
collectrice et provoquer l’apparition d’une tension électrique autour de la jonction, si le rayon
possède une énergie suffisante.
Le BSF (Back Surface Field) de type p+ :
C’est la zone située en face arrière de la base, elle est surdopée en atomes accepteurs (10 17 à
1019 atomes par cm3) par rapport à la base. Cela induit l’existence d’un champ électrique
arrière qui permet de renvoyer vers l’interface émetteur-base les porteurs minoritaires générés
près de la face arrière.Pour relier la cellule à une charge extérieure c’est-à-dire pour la collecte
du courant résultant de l’absorption de la lumière (des photons), des électrodes sous forme de
grilles métalliques sont déposées par sérigraphie sur la face avant servant de contacts
électriques. Pour améliorer les performances de la cellule solaire photovoltaïque, les grilles
doivent laisser passer le maximum de flux lumineux incident. C’est la cause pour laquelle une
couche d’antireflet est déposée sur les électrodes pour augmenter la quantité de lumière
absorbée.
2
∂ δ ( x ,t ) δ ( x ,t ) ∂ δ ( x, t )
D ( ω )× − =−G ( x , ω, t )+
∂x 2 τ ∂t
(2.1)
D ( ω )=D 0 ×
( 1− j. ω 2 . τ 2
1+ ( ωτ )2 )
(2.3)
G ( x ,t )
- est le taux de génération, il s’écrit sous la forme :
− jωt
G ( x ,t ) =g ( x )⋅e
(2.4)
Où :
g ( x ) =α ( λ )⋅I 0 ( λ )⋅( 1−R ( λ ) )⋅e−α⋅( λ) . ( H −x )
(2.5)
α(λ)
- : coefficient d’absorption optique du matériau (cm-1)
- τ durée de vie des porteurs de charges minoritaires dans la base définie par la relation
Einstein suivante :
2
L (ω)
τ=
D (ω)
(2.6)
Mamadou SALL-Thèse de Doctorat en Sciences et Technologie, Energies Renouvelables ED2DS-THIES Page | 68
Chapitre 2 : Etude de la densité de porteurs minotaires en excès
En remplaçant les équations (2.2), (2.4) et (2.6) dans l’équation (2.1), l’expression de
l’équation de continuité devient:
2
∂ δ ( x , ω ) δ ( x , ω) g(x)
− 2 =−
∂x 2
L ( ω) D ( ω)
(2.7)
L ( ω)
- :longueur de diffusion complexe des porteurs minoritaires en excès dans la base. Elle
représente aussi la distance moyenne parcourue par les porteurs minoritaires avant leur
recombinaison dans la base sous irradiation. Son expression est donnée par l’équation :
L ( ω )=
√ D (ω )τ
1+ j ωτ
(2.8)
δ (x )=δ 1 ( x )+δ 2 ( x )
(2.9)
∂2 δ 1 ( x ,ω , λ ) δ 1 ( x ,ω , λ )
− =0
∂ x2 L2 ( ω )
(2.10)
La solution de l’équation (2.10) est donnée par l’équation (2.11):
δ 1 ( x )= A cosh
( ) x
L ( ω)
+B sinh
( )
x
L ( ω)
(2.11)
2
∂ δ2 ( x ) δ2 ( x ) g(x)
2
− 2
+ =0
∂ x L ( ω) D ( ω)
(2.12)
(2.13)
(2.14)
δ ( x , ω , λ )= A⋅cosh
( )x
L(ω )
+B⋅sinh
x
( )
L ( ω)
+K⋅e−α⋅( H −x )
(2.15)
A la jonction (x = 0)
∂δ ( x , λ ,ω ) δ ( x , λ ,ω )
|x=0=Sf⋅ |
∂x D ( ω ) x=0
(2.16)
A la face arrière (x = H)
∂δ ( x , λ ,ω ) δ ( x , λ ,ω )
|x=H =−Sb⋅ |x=H
∂x D ( ω)
(2.17)
La figure 2.2 représente l’influence de la fréquence de l’onde excitatrice sur la densité des
porteurs minoritaires en excès dans la base, en situation de court-circuit, pour un coefficient
d’absorption faible.
Figure 2.2: Module of excess minority carriers density versus base thickness for different
frequency (D0 = 35cm2/s; α = 6.2 cm-1)
Cette figure 2.2 montre que la densité des porteurs minoritaires de charge en excès dans la
base augmente jusqu’à atteindre un maximum au point d’abscisse x0 et diminue avec
l’épaisseur de la base de la photopile bifaciale éclairée par la face arrière.
Pour une position x > x0, la figure 2.2 montre un gradient négatif de la densité des porteurs
traduisant que les porteurs minoritaires de charge en excès sont bloqués dans la base.
Pour une position x < x0, la figure 2.14 montre un gradient positif de la densité des porteurs
traduisant une traversée de la jonction pour participer au photocourant.
Ce point d’abscisse x=x0, correspondant à un gradient nul de la densité des porteurs, définit la
barrière de stockage dans la base où les porteurs minoritaires de charge en excès dans la base
s’accumulent et ne peuvent pas participer à la production de photocourant de la photopile à
jonction verticale série.
L’augmentation de la fréquence de l’éclairement constitue un blocage pour les porteurs
minoritaires photogénérés dans la base car la photopile n’a pas le temps de se relaxer [2][10].
Peu de charges franchissent la jonction pour participer au photocourant.
La figure 2.3 représente l’influence de la fréquence de l’onde excitatrice sur la densité des
porteurs minoritaires en excès dans la base, en situation de court-circuit, pour un coefficient
d’absorption grand.
Figure 2.3: Module of excess minority carriers density versus base thickness
(D0 = 35 cm2/s; α = 21000 cm-1)
Cette figure 2.3 montre que la densité des porteurs minoritaires de charge en excès dans la
base augmente avec l’épaisseur de la base de la photopile bifaciale éclairée par la face arrière.
A la jonction, la figure 2.3 montre un gradient positif de la densité des porteurs traduisant que
les porteurs minoritaires de charge en excès traversent la jonction pour participer au
photocourant.
∂ δ ( x ,λ ,ω )
J ph ( Sf ,ω, λ )=qD ( ω ) |x =0
∂x
(2.18)
- Pour les grandes valeurs de la vitesse de recombinaison à la jonction (Sf > 105 cm.s-1),
la densité de photocourant présente un plateau correspondant au courant de court-
circuit.
Figure 2.5: Module of photocurrent density versus recombination velocity for different
frequency (D0 = 35cm2/s; α = 21000 cm-1)
La densité de photocourant est presque nulle pour les faibles valeurs de la vitesse de
recombinaison à la jonction traduisant le fonctionnement de la photopile en circuit ouvert. La
diffusion des porteurs minoritaires est ralentie par les recombinaisons interfaciales émetteur-
base et les électrons n’ont pas suffisamment d’énergie leur permettant de franchir la barrière
de potentiel de la photopile. Lorsque la vitesse de recombinaison à la jonction devient grande
- l’un des paliers correspond aux faibles valeurs de la vitesse de recombinaison à la jonction
où la densité de photocourant est presque nulle ;
- la deuxième partie où la densité de photocourant augmente jusqu’à une valeur constante qui
correspond au second palier avec les grandes valeurs de la vitesse de recombinaison à la
jonction. Cette valeur constante de la densité de photocourant correspond à la valeur du
photocourant de court-circuit.
∂J ph ( Sf ,ω, λ )
|Sf ≥105 cm .s−1 =0
∂ Sf
(2.19)
Sb 1 ( H , ω )=−
D ( ω)
L(ω )
. tanh
H
( )
L( ω )
(2.20)
(2.21)
Figure 2.8: Sb1 et Sb2 en fonction de l’épaisseur de la base pour différentes fréquences
(D0 = 35cm2/s; α = 6.2 cm-1)
Ce tableau 2.1 nous a permis de tracer la figure 2.9 donnant le profil de l’épaisseur optimum
en fonction de la fréquence pour un coefficient d’absorption faible.
Cette figure 2.10 permet d’établir une équation de corrélation entre l’épaisseur optimum et le
coefficient de diffusion donnée par:
−4 −3
Hop=4⋅10 ×D−2.2⋅10
Figure 2.11: Sb1 et Sb2 en fonction del’épaisseur de la base pour différentes fréquence pour
un grand coefficient d’absorption (D0 = 35cm2/s; α = 21000 cm-1)
Ce tableau 2.2 nous a permis de tracer la figure 2.11 représentant le profil de l’épaisseur
optimum en fonction de la fréquence pour un grand coefficient d’absorption.
Ce tableau 2.2 nous a permis, aussi, de tracer la figure 2.13 représentant le profil de
l’épaisseur optimale en fonction du coefficient de diffusion pour un grand coefficient
d’absorption.
Cette figure 2.13 permet d’établir une équation de corrélation entre l’épaisseur optimum et le
coefficient de diffusion donnée par:
2.9. Conclusion
Dans ce chapitre 2, nous avons fait d’abord une résolution de l’équation de continuité des
porteurs minoritaires de charge dans la base de la photopile bifaciale au silicium sous
éclairement monochromatique par la face arrière en régime dynamique fréquentiel.
La résolution de l’équation de continuité nous a permis de déterminer les expressions de la
densité des porteurs minoritaires en excès dans la base et du photocourant. Ensuite, nous
avons analysé l’influence de la fréquence,et de l’épaisseur de la base sur ces différents
paramètres.
Ces études nous ont permis de tirer les résultats suivants :
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Dans ce chapitre 3, l’accent est mis en premier lieu sur la caractéristique photocourant -
phototension. Ensuite, la puissance et le facteur de forme sont déterminés ; puis étudiés pour
différentes valeurs de la fréquence. Nous terminerons par faire l’étude du rendement de la
photopile.
3.2. Phototension
3.2.1. Expression de la phototension
L’expression de la tension est obtenue par la relation de Boltzmann donnée par l’équation
(3.1) :
Vph(Sf , ω, λ )=V T . ln
( Nb
n2i
. δ( x=0 ,ω , λ )+1
)
(3.1)
VT est la tension thermique, cette tension est définie par :
Kb
V T= T
q (3.2)
ni est la concentration intrinsèque
Cette figure 3.1 nous montre que pour les faibles valeurs de la vitesse de recombinaison à la
jonction, la phototension est constante et maximale ; la photopile est en situation de circuit-
ouvert : les porteurs minoritaires de charge sont bloqués au voisinage de la jonction. Cela
entraîne, de ce fait, une phototension importante.
Par contre, lorsque la vitesse de recombinaison à la jonction augmente, la phototension
diminue et devient presque nulle en situation de court-circuit. En effet, en situation de court-
circuit, les porteurs minoritaires de charge en excès traversent la jonction pour participer au
photocourant. Ce qui entraîne une diminution de la phototension.
Tableau 3.1: Vco en fonction de la fréquence et de l’épaisseur optimum de la base pour un coefficient
d’absorption faible
ω(rad.s-1) 102 103 104 2.104 3.104 4.104 5.104 6.104 7.104 8.104 9.104 105
Hop (cm) 0.0117 0.0117 0.0116 0.0114 0.0111 0.0106 0.0102 0.0096 0.0091 0.0086 0.0081 0.0077
Vco 0.507 0.507 0.5068 0.5063 0.5056 0.5045 0.5033 0.5019 0.5004 0.4988 0.4972 0.4956
Ce tableau 3.1 nous a permis de tracer la figure 3.2 représentant le profil de la phototension de
circuit-ouvert en fonction de l’épaisseur optimum de la base pour un coefficient d’absorption
faible.
Tableau 3.2: Vco en fonction de la fréquence et de l’épaisseur optimum de la base pour un coefficient
d’absorption grand
ω(rad.s-1) 102 103 104 2.104 3.104 4.104 5.104 6.104 7.104 8.104 9.104 105
Hop (cm) 0.0086 0.0086 0.0084 0.0079 0.0073 0.0065 0.0056 0.0048 0.004 0.0033 0.0026 0.002
Vco 0.5685 0.5685 0.5686 0.5688 0.5691 0.5697 0.57 0.5708 0.5712 0.5717 0.5722 0.5724
Cette figure 3.4 nous a permis d’établir une corrélation mathématique entre la phototension en
circuit ouvert et la profondeur de la base de la photopile.
(3.4)
Cette figure 3.6 nous a permis d’établir une corrélation mathématique entre le photocourant
de court- circuit et l’épaisseur optimum de la base de la photopile.
Cette figure 3.7 comparative des caractéristiques I-V obtenues permet d’affirmer que pour une
fréquence et un coefficient d’absorption grand d’une photopile éclairée par la face arrière en
régime dynamique fréquentiel sous éclairement monochromatique, montre une valeur
importante du courant et augmente lorsque la fréquence augmente, tandis que la tension est
faible mais augmente faiblement au cours du temps.
D’une autre part on note aussi une diminution légère de l’épaisseur optimale entraine aussi
une faible augmentation de la tension et une augmentation du courant.
Donc on peut tirer comme conclusion l’augmentation de la fréquence et la diminution de
l’épaisseur optimale de la base augmente le courant et la tension lorsque le coefficient de
d’absorption est grand.
Cette figure 3.43 nous a permis de dresser le tableau de valeurs du photocourant de court-
circuit et de la phototension de circuit ouvert en fonction de la profondeur de la base de la
photopile.
Cette figure 3.44 nous a permis d’établir une corrélation mathématique entre la phototension
en circuit ouvert et la profondeur de la base de la photopile.
Jphcc ( A/cm 2 ) =2 .7⋅10 3 ×Hop 3 +62×Hop 2−2. 2×Hop ( cm )+3. 4⋅10−2 [7] (3.6)
La puissance est un paramètre électrique indispensable pour caractériser une photopile. Elle
indique la capacité de la photopile à fournir de l’électricité à la charge extérieure branchée à
ses bornes. Plus elle est grande, plus la photopile est de meilleure qualité.
La loi d’ohm, appliquée à la figure 3.9, permet d’avoir l’expression de la puissance électrique
de la photopile donnée par:
P ( Sf ,B , λ )=V ph ( Sf ,B , λ ) .I
(3.7)
I=J ph ( Sf , ω, λ ) −I d ( Sf , ω, λ )−I sh ( Sf , ω, λ )
(3.8)
I sh ( Sf , B , λ ) est le courant shunt et dans le cas d’un générateur idéal de courant Rsh tend vers
l’infini et
I sh ( Sf , B , λ ) =0.
( )
2
ni Vph ( Sf ,ω ,λ )
Id ( Sf ,ω, λ )=q×Sf 0 × ×exp
Nb VT
(3.9)
Sf 0 définit la vitesse de recombinaison associée aux pertes de porteurs de charges induites par
la résistance shunt ; elle caractérise la bonne qualité de la photopile.[10]
Mamadou SALL-Thèse de Doctorat en Sciences et Technologie, Energies Renouvelables ED2DS-THIES Page | 100
Chapitre 3 : Détermination des caractéristiques I-V, P-V, FF et ɳ sous l’influence de
l’épaisseur optimum
Mamadou SALL-Thèse de Doctorat en Sciences et Technologie, Energies Renouvelables ED2DS-THIES Page | 101
Chapitre 3 : Détermination des caractéristiques I-V, P-V, FF et ɳ sous l’influence de
l’épaisseur optimum
La figure 3.56 montre que la puissance électrique augmente avec la phototension jusqu’à
Vphmax qui correspond à la phototension donnant la puissance maximale; pour décroître
jusqu’à s’annuler, ensuite. Les valeurs de la puissance maximale et de la phototension
correspondantes sont données au tableau 3.19.
Tableau 3. 3: Valeurs de Pmax et de la phototension maximale en fonction de la profondeur
ω(rad.s-1) 102 103 104 2.104 3.104 4.104 5.104 6.104 7.104 8.104 9.104 105
Hop (cm) 0.0086 0.0086 0.0084 0.0079 0.0073 0.0065 0.0056 0.0048 0.004 0.0033 0.0026 0.002
Pmax(mW) 9.919 9.919 9.991 10.14 10.38 10.79 11.15 11.7 12.22 12.77 13.36 13.9
Sur ce graphe on constate que la puissance maximale diminue lorsque la fréquence augmente
et l’épaisseur optimale de la base diminue quand le coefficient d’absorption est faible.
Donc on peut dire que la puissance est faible et diminue quand le coefficient d’absorption est
faible.
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Chapitre 3 : Détermination des caractéristiques I-V, P-V, FF et ɳ sous l’influence de
l’épaisseur optimum
3.5.1. Expression
Le facteur de forme permet de relier la caractéristique I-V de la photopile réelle à celle d’une
photopile idéale qui serait un rectangle de surface Icc.Vco. Il représente l’incurvation de la
courbe courant-tension. Il représente aussi la fraction de la puissance perdue dans le matériau
semi-conducteur soit par effet de résistance soit par phénomènes de recombinaison des
porteurs de charge photo générés. Pour un facteur de forme tendant vers l'unité, la
caractéristique I-V tend à adopter une forme rectangulaire. Son expression est obtenue en
faisant le rapport entre la puissance maximale et le produit du courant de court-circuit par la
phototension de circuit ouvert :
P max
FF=
Vco×Jphcc
(3.12)
Mamadou SALL-Thèse de Doctorat en Sciences et Technologie, Energies Renouvelables ED2DS-THIES Page | 103
Chapitre 3 : Détermination des caractéristiques I-V, P-V, FF et ɳ sous l’influence de
l’épaisseur optimum
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Chapitre 3 : Détermination des caractéristiques I-V, P-V, FF et ɳ sous l’influence de
l’épaisseur optimum
3.6.1. Expression
P max
η=
Pincidente
(3.13)
ω(rad.s-1) 102 103 104 2.104 3.104 4.104 5.104 6.104 7.104 8.104 9.104 105
Hop(cm) 0.0117 0.0117 0.0116 0.0114 0.0111 0.0106 0.0102 0.0096 0.0091 0.0086 0.0081 0.0077
Pmax(mW) 0.8055 0.8055 0.801 0.7917 0.7775 0.7539 0.7344 0.7053 0.6803 0.6548 0.6290 0.6079
Pinc(mW) 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100
ɳ(%) 0.8055 0.8055 0.801 0.7917 0.7775 0.7539 0.7344 0.7053 0.6803 0.6548 0.6290 0.6079
ω(rad.s-1) 102 103 104 2.104 3.104 4.104 5.104 6.104 7.104 8.104 9.104 105
Hop (cm) 0.0086 0.0086 0.0084 0.0079 0.0073 0.0065 0.0056 0.0048 0.004 0.0033 0.0026 0.002
Pmax(mW) 9.919 9.919 9.991 10.14 10.38 10.79 11.15 11.7 12.22 12.77 13.36 13.9
Pinc(mW) 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100
ɳ(%) 9.919 9.919 9.991 10.14 10.38 10.79 11.15 11.7 12.22 12.77 13.36 13.9
3.7. Conclusion
Mamadou SALL-Thèse de Doctorat en Sciences et Technologie, Energies Renouvelables ED2DS-THIES Page | 105
Chapitre 3 : Détermination des caractéristiques I-V, P-V, FF et ɳ sous l’influence de
l’épaisseur optimum
champ magnétique. Cependant, la présence du champ magnétique augmente la phototension
de circuit ouvert. De plus, la présence du champ magnétique engendre une diminue de la
puissance électrique délivrée et du rendement de conversion de la photopile à jonction
verticale série. Par contre, le facteur de forme augmente avec le champ magnétique. L’étude a
montré que l’épaisseur de la base, la profondeur de la base et la longueur d’onde excitatrice
influent sur les paramètres phénoménologiques.
Mamadou SALL-Thèse de Doctorat en Sciences et Technologie, Energies Renouvelables ED2DS-THIES Page | 106
Chapitre 4 : Détermination de paramètres électriques macroscopiques
4.2.1. Expression
Mamadou SALL-Thèse de Doctorat en Sciences et Technologie, Energies Renouvelables ED2DS-THIES Page | 107
Chapitre 4 : Détermination de paramètres électriques macroscopiques
idéale. La situation de fonctionnement de la photopile en circuit ouvert est montrée à la figure
4.1.
La zone encerclée correspond à la partie de la caractéristique I-V qui est presque verticale et
peu dépendante de la densité de photocourant. La photopile se présente comme une source de
tension débitant une tension électrique constante quelle que soit la valeur du courant. Cette
tension débitée correspond à la phototension de circuit ouvert de la photopile. Puisqu’une
photopile réelle n’est pas idéale, elle présentera donc des fuites de tension. Ces fuites de
tension, faibles pour les photopiles de bonne qualité, se caractérisent par la présence, dans le
circuit équivalent électrique, d’une résistance montée en série,appelée résistance série, avec la
source de tension de force électromotrice égale à la phototension de circuit ouvert de la
photopile. Ainsi, selon le théorème de Thévénin, la cellule photovoltaïque peut être modélisée
comme l’indique la figure 4.2 :
Mamadou SALL-Thèse de Doctorat en Sciences et Technologie, Energies Renouvelables ED2DS-THIES Page | 108
Chapitre 4 : Détermination de paramètres électriques macroscopiques
Figure 4. 2: Schéma électrique équivalent de la photopile comme un réel générateur de
tension
En appliquant la loi des mailles au circuit de la figure 4.2, on trouve l’expression de la
résistance série de la photopile:
(4.1)
Ainsi, la résistance série dépend de Vco, Vph et Jph lorsque la photopile est en mode circuit
ouvert.
Mamadou SALL-Thèse de Doctorat en Sciences et Technologie, Energies Renouvelables ED2DS-THIES Page | 109
Chapitre 4 : Détermination de paramètres électriques macroscopiques
La figure 4.4 montre que la résistance série dépend de la vitesse de recombinaison à la
jonction et augmente avec cette dernière. L’augmentation de la vitesse de recombinaison à la
jonction correspond à une augmentation du nombre d’électrons traversant la jonction
conduisant à l’échauffement du métal conducteur de la photopile.
Une augmentation de la résistance série avec l’intensité du champ magnétique est constatée.
Cette figure 4.4 permet de dresser le tableau 4.1 ci-dessous.
Tableau 4.1: Valeurs de la résistance série en fonction du champ B et Hop
ω(rad.s-1) 102 103 104 2.104 3.104 4.104 5.104 6.104 7.104 8.104 9.104 105
Hop (cm) 0.0117 0.0117 0.0116 0.0114 0.0111 0.0106 0.0102 0.0096 0.0091 0.0086 0.0081 0.0077
Rs(Ω/cm ) 2
13.11 13.11 13.18 13.32 13.54 13.94 14.27 14.82 15.32 15.87 16.47 16.98
Mamadou SALL-Thèse de Doctorat en Sciences et Technologie, Energies Renouvelables ED2DS-THIES Page | 110
Chapitre 4 : Détermination de paramètres électriques macroscopiques
4.2.2.2. Pour un coefficient d’absorption grand
ω(rad.s-1) 102 103 104 2.104 3.104 4.104 5.104 6.104 7.104 8.104 9.104 105
Hop (cm) 0.0086 0.0086 0.0084 0.0079 0.0073 0.0065 0.0056 0.0048 0.004 0.0033 0.0026 0.002
Rs(Ω/cm ) 2
1.217 1.217 1.209 1.191 1.165 1.123 1.087 1.038 0.9953 0.9535 0.9125 0.8779
Mamadou SALL-Thèse de Doctorat en Sciences et Technologie, Energies Renouvelables ED2DS-THIES Page | 111
Chapitre 4 : Détermination de paramètres électriques macroscopiques
Rs ( Ω/cm2 ) =52×Hop ( cm ) +0 . 79
(4.3)
4.3.1. Expression
Pour déterminer la résistance shunt de la photopile à jonction verticale série, les faibles
valeurs de la phototension de la caractéristique I-V sont considérées. Cette partie de la courbe
correspond à la situation de court-circuit. Les caractéristiques que la photopile présente dans
ces circonstances correspondent à celles d’une source de courant débitant un courant
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Chapitre 4 : Détermination de paramètres électriques macroscopiques
électrique constant quelle que soit la valeur de la tension. Ce courant débité correspond à la
densité de photocourant de court-circuit de notre photopile à jonction verticale série. Et
comme une photopile n’est pas idéale, elle présentera donc des fuites de courant. Ces courants
de fuite, généralement faibles pour les photopiles de bonne qualité, se caractérisent par la
présence d’une charge interne dans la photopile qu’on appelle résistance de fuite ou
résistance shunt [6] [7]..
Mamadou SALL-Thèse de Doctorat en Sciences et Technologie, Energies Renouvelables ED2DS-THIES Page | 113
Chapitre 4 : Détermination de paramètres électriques macroscopiques
En appliquant la loi des nœuds au circuit électrique équivalent de la photopile fonctionnant en
court-circuit, nous obtenons l’expression de la résistance shunt par l’équation :
Vph(Sf ,ω, λ)
Rsh( Sf ,ω,λ)=
Jphcc ( ω,λ ) −Jph(Sf ,ω, λ)
(4.4)
La figure 4.13 présente les effets du champ magnétique sur la variation de la résistance shunt
de la photopile à jonction verticale série en fonction de la vitesse de recombinaison à la
jonction.
Mamadou SALL-Thèse de Doctorat en Sciences et Technologie, Energies Renouvelables ED2DS-THIES Page | 114
Chapitre 4 : Détermination de paramètres électriques macroscopiques
Une augmentation de la résistance shunt avec l’intensité du champ magnétique est constatée,
à la figure 4.13. En effet, lorsque le champ magnétique augmente, la mobilité des porteurs
minoritaires de charge diminue. Ce phénomène réduit la production de photocourant. De ce
fait, une réduction des courants de fuites est constatée. Par conséquent, la résistance shunt
augmente.
Une augmentation de la résistance shunt avec la vitesse de recombinaison à la jonction est,
aussi, constatée sur cette figure 4.13. En effet, la vitesse de recombinaison à la jonction
caractérise le flux de porteurs minoritaires de charge à travers la jonction et le courant
disponible pour la charge externe. L’augmentation de cette dernière favorise l’activité des
porteurs minoritaires et accentue, ainsi, les courants de fuites au sein de la photopile ; d’où
cette augmentation de la résistance shunt avec la vitesse de recombinaison à la jonction.
ω(rad.s-1) 102 103 104 2.104 3.104 4.104 5.104 6.104 7.104 8.104 9.104 105
Hop (cm) 0.0117 0.0117 0.0116 0.0114 0.0111 0.0106 0.0102 0.0096 0.0091 0.0086 0.0081 0.0077
Rsh(Ω/cm ) 2
934.1 934.1 941.9 966.4 1007 1061 1132 1214 1311 1419 1537 1668
La figure 4.14 montre que la résistance shunt augmente lorsque la vitesse de recombinaison à
la jonction. En effet, la vitesse de recombinaison à la jonction caractérise le flux de porteurs
minoritaires de charge à travers la jonction et le courant disponible pour la charge externe.
L’augmentation de cette dernière favorise l’activité des porteurs minoritaires et accentue,
ainsi, les courants de fuites au sein de la photopile; d’où cette augmentation de la résistance
shunt avec la vitesse de recombinaison à la jonction. En outre, est remarquée une
augmentation de la résistance shunt avec la profondeur de la base. Cette augmentation de la
profondeur traduit une diminution du taux de génération de paires électron-trou d’après la loi
de Beer-Lambert et une probabilité de présence de défauts dans matériau semiconducteur.
ω(rad.s-1) 102 103 104 2.104 3.104 4.104 5.104 6.104 7.104 8.104 9.104 105
Hop (cm) 0.0086 0.0086 0.0084 0.0079 0.0073 0.0065 0.0056 0.0048 0.004 0.0033 0.0026 0.002
Rsh(106 Ω/cm2) 5.422 5.422 5.38 5.267 5.094 4.864 4.617 4.347 4.082 3.824 3.581 3.35
Mamadou SALL-Thèse de Doctorat en Sciences et Technologie, Energies Renouvelables ED2DS-THIES Page | 116
Chapitre 4 : Détermination de paramètres électriques macroscopiques
4.4. Capacité
4.4.1. Expression
dQ
C=
dV ph (4.7)
Mamadou SALL-Thèse de Doctorat en Sciences et Technologie, Energies Renouvelables ED2DS-THIES Page | 117
Chapitre 4 : Détermination de paramètres électriques macroscopiques
( )
n q . n2i δ(0 , ω , λ )
q i2
C= +δ ( 0 , ω, λ ) = +q
V T Nb Nb. V T VT
(4.9)
Cette figure 4.21 montre que la capacité diminue avec la vitesse de recombinaison à la
jonction, déterminant le mode de fonctionnement de la photopile et présente deux paliers :
- l’un avec les faibles valeurs de la vitesse de recombinaison à la jonction (Sf < 10 2 cm.s-1)
correspondant au mode de fonctionnement circuit ouvert de la photopile. La capacité est
maximale et constante. Ceci est dû au stockage des porteurs de charge minoritaires en excès
dans la base près de la jonction émetteur-base qui augmente, ainsi, de la capacité:
rétrécissement de la zone de charge d’espace (ZCE) ;
Mamadou SALL-Thèse de Doctorat en Sciences et Technologie, Energies Renouvelables ED2DS-THIES Page | 118
Chapitre 4 : Détermination de paramètres électriques macroscopiques
- l’autre palier, avec les grandes valeurs de la vitesse de recombinaison (Sf > 105 cm.s-1),
correspond au mode de fonctionnement en court-circuit de la photopile. La capacité y est
faible car un grand nombre de porteurs de charge minoritaires en excès dans la base de la
photopile ont traversé la jonction émetteur-base pour participer au photocourant diminuant
donc leur densité au voisinage de la jonction: élargissement de la zone de charge d’espace
(ZCE).
La capacité de circuit ouvert augmente avec l’intensité du champ magnétique appliquée. Cet
accroissement est lié à l’augmentation de la densité des porteurs minoritaires en excès dans la
base.
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Chapitre 4 : Détermination de paramètres électriques macroscopiques
δ ( 0 , ω , λ)
C=Co+q⋅
VT
(4.13)
q⋅n 2
i
Co=
Nb. V T
Avec
(4.14)
C=Co⋅exp
( )
V ph
VT
(4.15)
V ph
ln C−ln Co=
VT
(4.16)
1
ln C= ⋅V +ln Co
V T ph
(4.17)
Ainsi, le logarithme de la capacité en fonction de la phototension est une droite de pente 1/V T
dont l’ordonnée à l’origine correspond à la valeur ln(C 0) permettant la détermination de la
capacité sous obscurité (Co) de la photopile.
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Chapitre 4 : Détermination de paramètres électriques macroscopiques
D’après ces valeurs du tableau 4.10, le constat est que le champ magnétique n’a pas
d’influence sur la capacité sous obscurité de la photopile à jonction verticale série [14].
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Chapitre 4 : Détermination de paramètres électriques macroscopiques
−10 2
Co=5 . 1⋅10 F /cm (4.19)[19]
4.5. Conclusion
Dans ce chapitre, une étude des paramètres électriques macroscopiques de la photopile
bifaciale éclairée par la face arrière, en régime fréquentiel a été présentée. L’étude montre que
la capacité de la photopile augmente avec la fréquence, en circuit ouvert. En fonction de la
vitesse de recombinaison à la jonction, nous avons constaté une décroissance de la capacité de
diffusion. Cette étude montre que la capacité sous obscurité, déterminée à partir du logarithme
népérien de la capacité de diffusion en fonction de la phototension aux bornes de la photopile,
est indépendante de la fréquence.
En ce qui concerne la résistance série de la photopile, elle augmente. Cela reflète un
accroissement de la résistivité du matériau semiconducteur constituant la cellule
photovoltaïque.
Quant à la résistance shunt, elle diminue en fonction de la fréquence.
Mamadou SALL-Thèse de Doctorat en Sciences et Technologie, Energies Renouvelables ED2DS-THIES Page | 122
Chapitre 4 : Détermination de paramètres électriques macroscopiques
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Chapitre 4 : Détermination de paramètres électriques macroscopiques
Conclusion générale
Dans ce travail, une étude théorique d'une photopile bifaciale au silicium monocristallin en
régime statique, sous éclairement monochromatique par la face arrière est présentée.
Après avoir rappelé un certain nombre de techniques de caractérisation des photopiles sous
différents régimes, une étude théorique sur la densité des porteurs minoritaires de charge en
excès dans la base de la photopile est faite en résolvant l’équation de continuité régissant les
phénomènes de génération, de diffusion et de recombinaison.
La variation de la densité des porteurs minoritaires, en fonction de l’épaisseur de la base pour
différentes valeurs de la fréquence est étudiée. Ainsi, l’augmentation de ce dernier engendre
une augmentation de la densité des porteurs minoritaires en excès dans la base à la jonction en
circuit ouvert et en volume en court-circuit.
L’expression de la densité des porteurs minoritaires en excès dans la base a permis la
détermination de paramètres électriques phénoménologiques. L’application de la loi de Fick a
donné l’expression de la densité de photocourant. Il ressort de cette étude que le photocourant
est presque nul pour les faibles valeurs de la vitesse de recombinaison à la jonction ; et est
maximale, correspondant au photocourant de court-circuit, pour les grandes valeurs de la
vitesse de recombinaison à la face jonction.
Une technique d’optimisation de l’épaisseur de la base de la photopile, à partir de
l’intersection des courbes de vitesses de recombinaison à la face arrière obtenues en dérivant
par rapport à la vitesse de recombinaison à la jonction la densité de photocourant, est faite.
Cette optimisation permet de réduire les pertes de porteurs photogénérés dans la base sans
altérer le rendement de la photopile et le coût de fabrication de cellules solaires
photovoltaïques.
Après cela, à partir de la relation de Boltzmann, nous avons établi l’expression de la
phototension. L’étude nous a montré que la phototension est maximale pour les faibles
valeurs de la vitesse de recombinaison à la jonction et est presque nulle pour les grandes
valeurs de cette dernière.
L’expression de la puissance électrique est déterminée à partir du circuit électrique équivalent
de la photopile. L’étude a montré que le point de puissance maximale décroît avec la
fréquence. Après avoir déterminé la puissance, le facteur de forme dépendant de la puissance
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Chapitre 4 : Détermination de paramètres électriques macroscopiques
maximale et du photocourant de court-circuit et de la phototension de circuit ouvert est
déterminé.
La dernière partie de cette étude porte sur la détermination des paramètres électriques
macroscopiques comme la résistance série, la résistance shunt et la capacité de la photopile.
A partir du photocourant et de la phototension, la caractéristique courant-tension (I-V) a été
tracée. Deux situations de fonctionnement caractéristiques sont distinguées sur cette
caractéristique I-V. En situation de circuit ouvert, elle présente une droite oblique permettant
de modéliser la photopile comme une source de tension idéale. Cependant, la photopile réelle
n’étant pas idéale, elle présente donc des fuites de tension, faibles pour photopile de qualité,
caractérisées par la présence d’une résistance montée en série dans le circuit électrique
équivalent. L’application de la loi des mailles nous a permis d’établir l’expression de la
résistance série de la photopile. L’étude nous a montré que la résistivité du matériau
semiconducteur constituant la photopile augmente avec la fréquence.
L’expression de la résistance shunt, en considérant la caractéristique I-V en situation de court-
circuit où la phototension est faible, est établie. Dans ce cas, la photopile est une source de
courant débitant un courant constant quelle que soit la valeur de la tension. Et comme la
photopile n’est pas idéale, elle présente alors des fuites de courant caractérisant la présence
d’une résistance de charge appelée résistance de fuite ou résistance shunt. L’étude nous a
montré que la présence de la fréquence et l’épaisseur optimum augmente la résistance shunt.
Enfin, l’expression de la capacité de la photopile est établie. La capacité est maximale en
situation de circuit ouvert et presque nulle en situation de court-circuit. L’influence de la
fréquence et de l’épaisseur optimum sur la capacité est plus remarquée en situation de circuit
ouvert. Le logarithme népérien de la capacité est une fonction linéaire de la phototension aux
bornes de la photopile donnant la valeur de la capacité sous obscurité. L’étude a montré que la
fréquence et l’épaisseur optimum n’influe pas sur la valeur de la capacité sous obscurité.
Comme perspective, ce travail pourrait être conduit sur une photopile en :
Régime statique sous éclairement polychromatique G (ai, bi, z) ;
Régime dynamique :
Fréquentiel sous éclairement polychromatique
Transitoire sous éclairement constant ou pulsé, monochromatique ou
multispectral ;
En trois dimensions.
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UNIVERSITE IBA DER THIAM DE THIES
Résumé
Une étude théorique d'une photopile bifaciale éclairé par la face arrière, en régime fréquentiel et sous
éclairement monochromatique est présentée. Une étude bibliographique est menée pour la compréhension des
résultats présentés dans ce travail. Des travaux effectués par divers chercheurs sur différentes photopiles
soumises à différents paramètres physiques extérieurs sont rappelés.
L’expression de la densité des porteurs minoritaires de charge en excès dans la base de la photopile est
déterminée en résolvant l’équation de continuité traduisant les phénomènes de génération, de diffusion et de
recombinaison au sein de la photopile sous éclairement monochromatique, en régime fréquentiel. L’étude a
permis de déterminer quelques grandeurs électriques de la photopile : la densité de photocourant, la
phototension, la caractéristique courant-tension. L’expression des vitesses de recombinaison à la face arrière est
déterminée en dérivant l’expression de la densité de photocourant pour les grandes valeurs de la vitesse de
recombinaison à la jonction. En appliquant la technique de l’intersection des courbes de vitesses de
recombinaison à la face arrière, l’épaisseur optimum pour une fréquence donnée est déterminée. Cette
optimisation a pour intérêt d’avoir de photopiles à haut rendement et à bon prix. Ensuite, les effets de la
fréquence et de l’épaisseur optimum sur la puissance maximale et le rendement de la photopile pour des faibles
et grandes coefficients d’absorption sont étudiés.
Enfin, les paramètres électriques macroscopiques sont étudiés sous l’influence de la fréquence et de l’épaisseur
optimum pour des faibles et grandes coefficients d’absorption.
Mots clés : Photopile bifaciale au silicium, , vitesse de recombinaison, épaisseur optimum, coefficient
d’absorption, régime fréquentiel.