A0)
La droite ne passe pas par les séismes de petites magnitudes. En réalité, il y’a tellement de
séismes de petites magnitudes qu’on ne peut pas tous les répertorier donc les valeurs
données sont légèrement faussées, on ne les prend pas en compte dans la régression
linéaire.
La loi de Gutenberg-Richter donne: 𝑙𝑜𝑔(𝑁) = 𝐵 − 𝐴 × 𝑀
La régression linéaire donne 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏
Par analogie on a :
- 𝑦 = 𝑙𝑜𝑔(𝑁)
- 𝑎 =− 𝐴
- 𝑏=𝐵
- 𝑥=𝑀
Détermination du coefficient directeur de la régression linéaire (a): On choisit deux points
𝑦2−𝑦1 𝑙𝑜𝑔(100)−𝑙𝑜𝑔(1)
stratégiques. 𝑎 = 𝑥2−𝑥1
= 3−4,8
=− 1, 1
Détermination de l’ordonnée à l’origine de la régression linéaire (b):
Pour trouver b, on peut regarder graphiquement, et si on poursuit l’axe des ordonnées, la
droite couperait l’axe en 𝑁 ≃ 100 000 ce qui donnerait 𝑏 = 𝑙𝑜𝑔(100 000) = 5
Pour vérifier cette approximation, nous allons remplacer dans la droite de la régression
linéaire des valeurs de points. Prenons le point situé à M=4 et N=9:
𝑙𝑜𝑔(9) =− 1, 1 × 4 + 𝑏 ⇔ 𝑏 = 5, 35
Le résultat trouvé est plutôt proche de celui trouvé par approximation graphique.
A1)
Sur le graphique de la figure 1, nous avons le nombre de séismes par magnitude entre 1980
et 2004, soit pour une période de 24 ans.
Il y’a 350 séismes ≥ 2,5 pour une période de 24 ans. Grâce au produit en croix, on trouve
environ 14,58 séismes par an, ou 145,83 séismes pour 10 ans
A2)
Il y’a environ 2,5 séismes de magnitude ≥ 4, 5 en 24 ans. Donc la période de retour d’un
séisme est 1 × 24/2, 5 = 9,6 ans
A3)
2 séismes ≥ 6, 7 pour une période de 33 000 ans équivaut à 0,0015 séismes pour une
période de 24 ans