Filière: FC
Mathieu KODIO
Portugal 90 80
2. AVANTAGES COMPARATIFS:
David Ricardo (1772-1823) est un économiste classique anglais.
Il remet en cause la théorie de Smith en se basant sur les coûts relatifs : un
pays a intérêt à produire et à exporter la production pour laquelle il est
relativement le plus avantagé ou le moins désavantagé. Ricardo montre que
l’échange réciproque dépend de la différence de coût entre les pays.
La théorie des avantages comparatifs démontre l'action bénéfique de la
division internationale du travail. Le gain qui résulte du commerce
international est maximum lorsque chaque pays se spécialise dans la
production pour laquelle ses coûts sont les plus bas ¬ comparaison des coûts
absolus.
L’avantage comparatif est la faculté pour un pays de produire un bien dont le
coût de production, comparativement aux autres biens, est moins élevé qu’à
l’étranger.
il n'est pas nécessaire qu'un pays bénéficie d'un avantage absolu pour
pouvoir exporter un bien avec profit. L'avantage relatif suffit. Chaque
pays gagne à se spécialiser dans le domaine le plus avantageux ou le
moins désavantageux = théorie de l'avantage comparatif.
Heures de travail nécessaires à la production d’une unité
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• Le Canada et le Costa Rica fabriquent chacun des téléviseurs et des
layettes. L'état des techniques fait que la main d'oeuvre utilisée en
heures de travail s'établit de la façon suivante :
1. Qui détient un avantage absolu, pour quel produits ? Que devraient échanger ces deux pays selon la loi des
avantages absolus ?
2. Quels sont les avantages comparatifs des deux pays ? Ont ils intérêt à échanger entre eux ?
1. On peut voir ici que le Canada détient un avantage absolu pour la production
de téléviseurs et de layettes. En effet, l'état des techniques permet la
fabrication d'un téléviseur en 2 heures de travail et celle d'un lot de layette en
seulement trois heures, alors que les mêmes production réclament
respectivement huit et cinq heures au Costa Rica. Selon Smith on pourrait
alors dire que les Canadiens devraient produire eux-mêmes leurs téléviseurs et
leurs layettes, alors que les Costa Ricains devraient se chercher d'autres
domaines de production où ils pourraient dégager des avantages absolus, si
cela leur est possible.
2. L'étude des coûts relatifs nous permet de constater que ceux ci sont
différents au Canada et au Costa Rica, ce sera en réalité la plupart du temps le
cas. Le rapport de coût concernant la fabrication d'un téléviseur favorise le
Canada puisque celui-ci n'y est que de 0,67 alors qu'il est de 1,6 au Costa Rica
(ce qui signifie qu'au Canada un téléviseur coûterait moins cher qu'un lot de
layette, contrairement au Costa Rica). Le Canada dispose donc d'un avantage
comparatif pour la fabrication de téléviseurs.
• Les pays spécialisés dans l’agriculture (surtout les PED) sont dépendants des
autres pays pour les activités manufacturières, car d’autres pays ne sont pas
spécialisés. Ainsi la France, pays industrialisé, est également une grande
puissance agricole.
Une critique contemporaine
• abandonner une production afin de se spécialiser est un mauvais calcul, car
les avantages comparatifs évoluent avec le temps. Le problème de la
dépendance suite à la spécialisation se pose également, spécifiquement dans
les secteurs stratégiques (alimentation…).
• - Le libre-échange avec les pays à bas salaires entraîne des problèmes
de compétitivité dans certains secteurs. Pour essayer de rester
Autres critiques
• - Il n’y a pas d’indicateur permettant de mesurer les avantages
comparatifs. Ricardo comparait les coûts des produits en termes de
quantité de travail nécessaire pour les fabriquer. Aujourd'hui, on ne
peut plus raisonner ainsi. On recherche ce qui fonde les différences de
coût,
• - Même s’il est légitimité d‘ignorer les droits de douane, il n’est pas
légitime d’ignorer les coûts de transport.
• - De même ces deux théories ignore les besoins réel de chaque pays
ainsi la contrainte en main d’ouvre outre le souci de maitriser le
chômage.
• elle ne prend pas en compte les rapports de force entre partenaires,
• celui qui perd une production n'en retrouve pas nécessairement une autre
suffisante pour la remplacer,
• les gains pour un pays peuvent disparaître à terme en cas de déclin d'un
secteur d'activité où il avait initialement un avantage comparatif,
• Selon le théorème établi par Eli Heckscher (1879-1952, économiste suédois), Bertil Ohlin
(1899-1979, économiste suédois), Paul Anthony Samuelson (1915-2009, économiste
américain) et Wolfgang Stolper (1912-2002, économiste américain d'origine
autrichienne), appelé aussi le théorème HOS ou Allocation optimale des ressources par
l'échange, chaque pays ou entreprise doit se spécialiser dans les productions pour
lesquelles il possède les meilleures dotations en facteurs.
• La théorie de la proportion des facteurs : Selon le
théorème d'Heckscher-Ohlin-Samuelson chaque pays
produit et exporte le bien pour lequel son facteur de
production est le plus abondant relativement. En effet, plus
le facteur de production est abondant, plus son prix relatif
est bas. Le produit qui nécessite ce facteur de production
est donc relativement peu coûteux. Autrement dit, un pays
se spécialise dans les biens "à forte intensité de capital", s'il
a plus de capital, ou dans les biens "à forte intensité de
main-d'œuvre", s'il a plus de travail.
• Pour Hecksher (1919) ce qui détermine la différence des coûts, c'est le prix
des facteurs de production. Dans les pays richement dotés en travail, le
niveau des salaires est bas d'où utilisation de main-d'oeuvre abondante (Ex :
Asie du Sud Est). C’est l’inverse dans les pays ou les salaires sont élevés. .
L'inégale dotation en facteur de production explique ainsi les différences de
coûts.
• Pour Ohlin (1934), il faut définir une loi de proportion des facteurs: c'est
la combinaison de facteurs (rappel : capital et travail) dont dispose un pays
et qui procure un maximum d'avantages ou un minimum de désavantages qui
doit déterminer la spécialisation.
•
• Ainsi, chaque pays importe des biens qui incorporent de façon intensive
les facteurs qui sont rares sur son territoire et exporte les biens qui
incorporent de facteurs abondants sur son territoire.
• Illustration du modèle HOS
L’illustration la plus courante du modèle HOS compare la
situation de l’Australie et celle de l’Angleterre en fonction de
l’abondance des terres et de la main-d’œuvre. L’Australie est
un pays qui dispose en abondance de terres. En revanche, la
main- d’œuvre est plus rare.
Ce pays doit se spécialiser dans une activité qui peut utiliser
ces terres et qui demande moins de main-d’œuvre, comme
l’élevage ou l’agriculture. L’Angleterre est un pays dans lequel
la main-d’œuvre est abondante alors que l’espace cultivable
est plus rare. Ce pays doit se spécialiser dans l’industrie qui
utilise beau- coup de travail mais peu de terres.
Ce théorème peut être illustré, par exemple, par les situations de la Chine, disposant d'une très forte main
d'oeuvre et spécialisée dans la production de biens manufacturés et celle de l'Allemagne disposant d'une main
d'oeuvre qualifiée et de capitaux, spécialisée dans la production de machines-outils.
Limites
• Si ce modèle occupe une place centrale dans la littérature, c'est avant tout à cause des intuitions qu'il
souligne, et de la richesse des résultats qu'il propose. Cependant, il est contestable sur plusieurs points :
• La plupart de ses prédictions sont infirmées par les flux du commerce international :
• Alors que les États-Unis ont un taux de capital par tête parmi les plus élevés, ils exportent des produits
relativement intensifs en travail (paradoxe de Leontief);
• L'égalisation des prix relatifs n'est que rarement observée, même au sein d'une union monétaire
comme la zone euro. Cette observation amène à étudier les conséquences de différences de demande
entre les pays.
• Dans ce modèle, la mobilité du capital conduit à une situation dégénérée : après un équilibrage des
dotations relatives, les pays se retrouvent en autarcie.
4. LES NOUVELLES THEORIES
• A. RENDEMENTS D’ECHELLE
• A partir des années 1970-1980, le modèle HOS est vivement critiqué, car il ne correspond
pas à ce que l’on constate dans le commerce international. Les échanges ne semblent pas
s’effectuer uniquement sur la base de dotation en facteurs de production.
• Des économistes comme Paul Krugman observent que le commerce se fait principalement
entre pays similaires et sur des produits similaires. Par exemple, l’Europe vend des Airbus
aux Etats-Unis mais achète des Boeings, ce qui est en contradiction avec les prédictions du
modèle HOS. De la critique du modèle HOS est née la nouvelle théorie du commerce
international, qui introduit des explications fondées sur la concurrence imparfaite.
• Cette approche montre notamment l’importance des rendements d’échelle croissants,
c’est-à-dire que, plus un pays fabrique d’un produit, plus il devient productif dans ce
domaine car il développe un savoir-faire et des économies d’échelle. Cette approche
explique la concentration géographique des activités (le cinéma à Hollywood,
l’aéronautique à Toulouse, l’automobile en Allemagne, la finance à Londres…).
• Si cette approche reste favorable à l’ouverture au commerce, elle montre l’utilité qu’il peut
y avoir pour l’Etat à mener une politique industrielle. En effet, en aidant temporairement
un secteur, l’Etat peut l’aider à gagner une taille critique qui lui permettra ensuite de
bénéficier de rendements d’échelle et d’être compétitif sur le marché mondial.
b. Les avantages technologiques Le courant néo-technologique s’intéresse au
coût et à la facilité d’accès à la technologie dans le cadre de marchés
oligopolistiques. À la fin des années 1950, Porter souligne qu’une économie
nationale dotée d’un taux d’investissement élevé est en mesure de mettre
en œuvre de nouveaux procédés de fabrication qui conduisent à des
situations de monopole. Ces écarts technologiques constituent de
véritables barrières à l’entrée pour les concurrents.
L’analyse néo technologique peut justifier une intervention des pouvoirs
publics en faveur de la Recherche/Développement dans la mesure où celle-
ci conduit les firmes à disposer, pour une durée certes limitée, d’un
avantage absolu. La recherche/développement a une influence décisive sur
les flux commerciaux. P. Krugman relève que «dans beaucoup d’industries,
l’avantage compétitif ne semble être déterminé ni par les caractéristiques
nationales ni par les avantages statiques de production sur grande échelle,
mais plutôt par les connaissances engendrées par les firmes au travers de la
Recherche/développement et l’expérience».
C. Théorie du cycle de vie international des produits Vernon a montré le
caractère éphémère de cet avantage. Quand le produit banalisé est parvenu
dans sa phase de maturité, il devient intensif en travail peu qualifié. Dans ces
nouvelles conditions, le prix des facteurs retrouve son importance.
Leçon : les personnes qui vont dans la même direction et partagent un esprit
d’équipe peuvent se rendre plus rapidement et plus facilement à destination,
puisqu’elles se déplacent en s’appuyant sur leur poussée mutuelle.
• Fait N° 2 : quand une oie sort de la formation, elle ressent soudainement la
résistance qu’il y a à voler seule. Elle revient vite dans la formation pour profiter de
la force ascendante produite par l’oiseau qui la précède.
Leçon : si nous avons autant de bon sens qu’une oie, nous resterons en formation
avec ceux qui vont dans la même direction que nous.
• Fait N° 3 : quand l’oie de tête est fatiguée, elle fait une rotation vers l’arrière et une
autre oie prend sa place.
Leçon : ça vaut la peine d’assumer les tâches difficiles à tour de rôle et de partager
le leadership. Comme les oies, les gens dépendent mutuellement des compétences
et aptitudes qu’ils possèdent, comme du mélange unique de dons, de talents et de
ressources qui sont propres à chacun.
• Fait N° 4 : les oies de derrière cacardent (klaxonnent) pour encourager celles
de devant à maintenir leur vitesse.
Leçon : veillons à ce que nos propres « coups de klaxon » soient réellement
encourageants. Dans les groupes où l’on s’encourage mutuellement, la
productivité est toujours beaucoup plus importante. Le pouvoir que nous
donnent les encouragements (s’en tenir à ses valeurs fondamentales et à ce
que dit son cœur, et encourager les valeurs et la fidélité au cœur des autres),
voilà la qualité de « klaxon » que nous devons viser.
• Fait N° 5 : quand une oie est malade, blessée ou touchée par des balles de
fusil, deux autres oies sortent de la formation et la suivent jusqu’à terre,
pour l’aider et la protéger. Elles restent avec l’oie blessée jusqu’à ce qu’elle
soit capable de voler . Ensuite, elles repartent pour rejoindre leur groupe.
Leçon : si nous avons autant de bon sens qu’une oie, nous ne nous
abandonnerons pas les uns les autres quand cela va mal. « Aimer et être
aimé, c’est sentir le soleil des deux cotés ».
• Et voici ladite théorie : La théorie du vol d’oies sauvages est un modèle de
développement économique décrit par l’économiste japonais Kaname
Akamatsu1 en 1937. Elle fut complétée par Shinohara en 1982. Dans ce
modèle d’industrialisation, on observe qu’un pays initie le processus
d’industrialisation sur un produit à faible technicité, il en devient exportateur,
puis l’abandonne pour un produit à plus haute valeur ajoutée. Cet « abandon
» permet à un autre pays d’entamer son propre processus d’industrialisation.
La balance des paiements est un état statistique qui retrace sous une forme
comptable l'ensemble des flux d'actifs réels, financiers et monétaires entres les
résidents d'une économie et les non-résidents au cours d'une période
déterminée.
Les flux économiques et financiers à l'origine de ces opérations sont répartis en
distinguant le compte des transactions courantes (échanges de biens, de
services, de revenus et de transferts courants), le compte de capital (transferts
en capital) et le compte financier (investissements directs ou de portefeuille).
• Un poste résiduel (les erreurs et omissions nettes) sert à compenser les faiblesses
de la collecte statistique.
2. UNE BALANCE DES PAIEMENTS, POURQUOI ?
Utilité: Les données recensées dans la balance des paiements fournissent des éléments
d’information pour les différents acteurs économiques.
Instrument primordial d'analyse des relations financières et non financières d’une
économie vis-à-vis de l’extérieur
– pour quantifier les échanges de biens et services ainsi que les opérations de répartition
(revenus, transferts) de la collectivité avec ses différents partenaires globalement et
bilatéralement et pour mesurer son degré d'ouverture,
– pour comparer la présence de la collectivité sur les marchés extérieurs en concurrence
avec les autres économies (compétitivité),
– pour suivre l’évolution des investissements directs (attractivité) et de portefeuille de la
collectivité vers ou en provenance de l’extérieur,
– pour mesurer l’activité des banques résidentes avec l’extérieur.
• Indicateur capital porté à la connaissance des pouvoirs publics
• – pour mesurer l’équilibre entre l’épargne et l’investissement à travers le
solde du compte de transactions courantes et du compte de capital,
• – pour suivre l’impact éventuel de l’extérieur sur la création monétaire.
La Balance des Capitaux permet de mesurer l’équilibre entre les fuites de capitaux à
l’étranger et les rentrées de capitaux étrangers sur le sol national.
La Balance des Paiements globale permet, au final de faire ressortir
l’équilibre financier (c’est-à-dire l’équilibre entre les créances et les dettes) d’un pays. Si le
solde est négatif on dit que la position monétaire du pays est déficitaire — si, au contraire,
ce solde est positif on dit que la position monétaire du pays est excédentaire.
LES INSTITUTIONS
• Fond Monétaire International, Le FMI est une organisation regroupant 184 pays. Il a pour
mission de promouvoir la coopération monétaire internationale, de garantir la stabilité
financière, de faciliter les échanges internationaux, de contribuer à un niveau élevé
d’emploi et à la stabilité économique et de faire reculer la pauvreté.
• Le FMI occupe une position centrale dans le système monétaire international. C’est-à-dire
dans le système des paiements internationaux et des taux de change entre les monnaies
nationales qui permet les transactions internationales.
• L’institution a pour but de prévenir les crises systémiques en encourageant les pays à
adopter des politiques économiques saines; comme son nom l’indique, elle est en même
temps un fonds auquel les États membres qui ont des besoins de financement temporaires
peuvent faire appel pour remédier à leurs problèmes de balance des paiements.
Principales missions du FMI
• Le FMI exerce une mission de surveillance. Il évalue les politiques
économiques des pays membres et les conseille en matière monétaire,
financière et budgétaire. Le FMI publie régulièrement des rapports (études,
statistiques) sur les tendances économiques mondiales et régionales.
• Le FMI fournit une aide financière en accordant des prêts aux pays en
difficulté qui en font la demande. En contrepartie, le pays emprunteur doit
d'engager à réaliser un programme économique appuyé par le FMI.
• Le FMI offre aux pays membres une assistance technique et des formations
dans divers domaines : politique fiscale, politique monétaire et de change,
gestion des dépenses
• GATT : (General Agreement on Tariffs and Trade) : L'accord général sur les
tarifs douaniers et le commerce signé en 1947 a pour objectif le
développement du libre échange.
•
Cet accord repose sur quatre principes fondamentaux :
• La non-discrimination
• L'abandon progressif des droits de douane.
• L'abolition des restrictions quantitatives.
• L'interdiction du dumping et des subventions à l'exportation
• L'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) est la seule organisation qui
fixe les règles régissant le commerce international et veille à leur application.
Elle réunit les ministres du Commerce des pays membres au moins tous les 2
ans.
Principale mission de l'OMC
• La mission principale de l'OMC est d'aider les producteurs de marchandises
et de services, les exportateurs et les importateurs, à mener librement leurs
activités commerciales.
• Pour mener à bien cette mission, des accords commerciaux (les Accords de
l'OMC) sont négociés et signés par les pays membres de l'OMC, c'est-à-dire la
majeure partie des puissances commerciales du monde. Ces accords portent
sur les marchandises, les services et la propriété intellectuelle. Ils peuvent
prévoir des mesures spéciales pour les pays en développement.
• Si un pays membre de l'OMC estime qu'une règle commerciale fixée par
l'OMC n'a pas été respectée par un autre pays, l'OMC peut être saisie pour
régler le litige commercial.
• L’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économique)
regroupe les gouvernements de 35 pays attachés aux principes de la
démocratie et de l’économie de marché en vue de:
• Soutenir une croissance économique durable
• Développer l’emploi
• Élever le niveau de vie
• Maintenir la stabilité financière
• Aider les autres pays à développer leur économie
• Contribuer à la croissance du commerce mondial
L’OCDE partage aussi son expertise et échange des idées avec plus de 70 pays
non membres, allant du Brésil, de la Chine et de la Russie aux pays les moins
avancés d’Afrique
• Créée en 1964, la CNUCED (Conférence des Nations Unies sur le Commerce
et le Développement) vise à intégrer les pays en développement dans
l´économie mondiale de façon à favoriser leur essor. Elle est devenue
progressivement une institution compétente, fondée sur le savoir, dont les
travaux visent à orienter le débat et la réflexion actuels sur la politique
générale du développement, en s´attachant tout particulièrement à faire en
sorte que les politiques nationales et l´action internationale concourent
ensemble à faire naître le développement durable.
L’OMD :
• Elabore des instruments internationaux visant l’harmonisation et l’application
uniforme des régimes douaniers et les procédures douanières simplifiées ;
• Développe la coopération entre les états membres, entre ceux-ci et les
organisations internationales en vue de réprimer les infractions douanières et
les autres infractions commises à l’échelle internationale ;
• Encourage la communication entre les membres, entre ceux-ci et les
organisations internationales ;
• Favorise l’éthique douanière, la transparence et l’amélioration des méthodes
de travail.
• Principal cadre de réflexion et d’échange de vue sur toutes les questions
douanières, l’OMD représente les intérêts de 161 nations membres
appartenant à toutes les régions géographiques du monde et présentant tous
les stades de développement socio-économique. Elle met à leur disposition
des conventions et d’autres instruments internationaux, des services
d’assistance technique et de formation