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L’Atlas Saharien

L’atlas saharien, limité de la plateforme saharienne par l’accident sud-atlasique et des hauts plateaux par
l’accident nord-atlasique. C’est une chaîne de montagne intracontinentale, orienté NE-SW et subdivisé en 4
chaînons ; de l’ouest à l’est on a les Monts Ksour, Djebel Ammour, Ouled Naïl, Aurès et Nememcha ; il est
formé par une série sédimentaire méso-cénozoïque au dessus d’un socle primaire qui n’affleure que dans les haut
plateaux. La série de l’atlas saharien s’est déposé dans un bassin sédimentaire intracontinentale dont le
fondement à débuté au Trias et c’est achevé au Lutétien (Eocène moyen).

 Le Trias : il apparait le plus souvent en position anormal et remonté par des diapirs, le trias en place in
situ uniquement grâce au forage.
 Le Jurassique : on retrouve la série complète uniquement dans la partie occidentale de l’atlas saharien ;
ailleurs à l’est on le retrouve uniquement dans un seul endroit qui est Djebel Lazrag.
o Lias : après le trias supérieur lagunaire, le caractère marin s’accentue et dépôt de faciès
calcaro-dolomitique qui évolue vers les marnes du lias supérieur. Le lias apparait dans l’atlas
saharien occidental et les hauts atlas marocain, sont des épaisseurs qui varient entre 1000-1200
mètres.
o Dogger : là, la sédimentation carbonatée continue et un épisode détritique apparait dans la
partie sud des hauts plateaux occidentale (Djebel Ammour). Cette fracturation détritique
témoigne de la propagation du delta du Ksour qui vient du sud-ouest.
o Malm : l’extension des faciès gréseux vers le nord montre que la régression amorcée à la fin
du Dogger s’accentue. Durant cette période se pose les domaines marins au nord et deltaïque
au sud. Le malm est décrit dans les Monts Ksour comme étant une série deltaïque complète.
 Le Crétacé : affleure dans l’ensemble de l’atlas saharien.
o Néocomien-Barrémien : cette période est caractérisée par une régression maximum au
Barrémien. Ce sont des alternances des grès, des argiles et des grès carbonatés.
o Aptien : alternance de marnes et calcaires à la base (calcaire à Orbitolines) avec une barre
calcaire repère ; à l’aptien supérieur, y’a les marnes à gypse.
o Albien : on distingue deux faciès distincts, à la base des grès (grès de Louiza) et au sommet
y’a les argiles versicolores et les calcaires à stombes.
o Cénomano-Turonien : la transgression au cénomanien et au turonien avec des niveaux de
silex associé aux carbonates, on trouve une faune abondante.
o Sénonien : il s’agit d’une sédimentation marno-calcaire à lumachelle.
 Le Cénozoïque : seuls les Aurès montrent une sédimentation marines qui va jusqu’au Lutétien ; le reste
de l’atlas est formé par des dépôts continentaux (grès, conglomérats,…), discordants sur tout les
terrains.

Tectonique de l’atlas saharien :


L’atlas saharien a subis au cours du temps une intense activité tectonique qui se manifeste par des plis et des
failles. L’atlas saharien est orienté NE-SW, les plis qui le forment sont de même orientation et sont compatibles
avec une contrainte NW-SE à l’origine de fonctionnement dextre des deux grands accidents (ASA, ANA). Cette
tectonique (transpressive) dextre est d’âge fin Lutétien. Après la phase atlasique, la phase alpine (âge Miocène
inférieur) a comprimé selon une direction nord-sud avec un réseau conjugué de failles nord-est senestre et nord-
ouest dextre.

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