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PLAN
Chapitre introductif: Objectifs, méthodes et démarche de l’analyse
financière
Chapitre 1 : L’analyse de la structure et de l'équilibre financier (l’approche
fonctionnelle et financière)
Chapitre 2 : L’analyse de l’activité et appréciation des performances de
l’entreprise
Chapitre 3 : L’analyse statique: Méthode des ratios
Chapitre 4 : L’analyse dynamique par les flux: Le tableau de financement
OBJECTIFS, MÉTHODES ET DÉMARCHE DE
L’ANALYSE FINANCIÈRE Chapitre 1
I-DÉFINITION DE L’ANALYSE FINANCIÈRE
- A l’instar du médecin face à son malade, l’analyse financière doit porter un diagnostic
financier sur la santé financière de l’entreprise. Ce diagnostic consiste à étudier la
situation financière de l’entreprise dans le but de mettre en évidence ses points forts et
ses points faibles.
- L’analyse financière a pour objet de collecter et d’interpréter des informations
permettant de porter un jugement sur la situation économique et financière de
l’entreprise et son évolution.
- Elle consiste en « un ensemble de concepts, des méthodes et d’instruments qui
permettent de traiter des informations comptables et d’autres informations de gestion
afin de porter une appréciation sur les risques présents, passés et futurs découlant de la
situation financière et des performances d’une entreprise ».
- En tant qu’outil de la gestion financière, l’analyse financière est fondée sur une
vision purement technique basée sur l’analyse et l’interprétation des résultats portant
sur la lecture des documents comptables et financiers. Elle fournit toutes les
informations nécessaires pour préserver l’équilibre financier de l’entreprise tant à
long qu’à court terme et prendre les décisions qui influencent les valeurs de l’actif et
du passif, les résultats et la valeur de l’entreprise.
Diagnostic financier
Niveau 1 : Appréciation des forces et des faiblesses tenant :
à la situation financière de l’entreprise ;
Analyse Financière à l’activité de l’entreprise ;
aux performances de l’entreprise
GESTION FINANCIERE
Décisions financières à court terme :
Financement des déficits à CT, placement des excédents à CT, gestion des
besoins de financement liés à l’exploitation BFR, élaboration du budget de
trésorerie
Niveau 2 :
Décisions financières à moyen et long terme :
Prise de décisions Projets d’investissement, stratégie de financement, plan de financement
financières
Décisions de couverture et maitrise des risques :
Risques spécifiques (lies à l’activité, l’exploitation, et les choix de financement) et
risques environnementaux (de taux, de change, de conjoncture, concurrentiel,
politique….)
Analyse des écarts (Contrôle financier et budgétaire)
Niveau 3 :
Audit financier
Contrôle
II-OBJECTIFS ET MÉTHODES D’ANALYSE FINANCIÈRE :
1- Objectifs de l’analyse financière :
Les objectifs varient en fonction des différents utilisateurs. On distingue entre
l’analyse financière interne et externe.
- L’analyse financière interne : Elle vise surtout la politique financière de
l’entreprise en ce qui concerne le choix des investissements et les moyens de
financement, la gestion de trésorerie, la relation avec les bailleurs de fonds…
Elle contribue d’une manière efficace au suivi de la gestion en termes
d’équilibre financier, de liquidité, de rentabilité, …..
- L’analyse financière externe : elle vise la santé financière de l’entreprise
appréciée par les divers partenaires de cette dernière :
Pour l’actionnaire, l’analyse financière mesure comment l’entreprise est
capable de créer de la valeur ; elle débouche normalement sur une analyse de
la valeur de l’action et finalement sur une recommandation d’achat ou de vente
de cette action.
Pour le prêteur, l’analyse financière mesure la solvabilité et la liquidité de
l’entreprise, c’est-à dire sa capacité à faire face à ses engagements et à
rembourser ses dettes en temps voulu.
Pour L’Etat : il est intéressé par la situation financière avant l’octroi des
subventions et des aides diverses.
2- Méthodes d’analyse financière:
L'analyse -Se fonde sur une étude des bilans d'une entreprise -L’analyse
financière donnée afin de vérifier l'adéquation et le respect des tendance
statique règles d'équilibre entre les ressources d'une part et
les emplois d'autre part.
Les -Se fonde sur le passé, -L’analyse
méthodes L'analyse -Se fonde sur l'étude des CPC, des états de solde de comparative
classiques financière gestion et de tableaux de flux afin de diagnostiquer la
dynamique (ou vulnérabilité de l'entreprise;
contemporaine) -Elle apporte des éléments de réponse sur la viabilité -L'analyse
future de l'entreprise. normative
Méthodes Types d’analyse Principes
1-Définition :
L’approche fonctionnelle considère l’entreprise comme un portefeuille d’emplois et de
ressources, le classement des différents postes est alors effectué selon leurs fonctions qui
correspondent aux trois cycles fondamentaux (Investissement, Financement, Exploitation). C’est
l’optique privilégiée par le P.C.M.
Dans cette optique, le bilan fonctionnel, également appelé bilan économique, est centrée sur le
fonctionnement de l’entreprise; il permet de dégager les grandes masses en mettant en
évidence leurs rôles, leurs fonctions et leurs dimensions économiques.
Présentation simplifiée d’un bilan fonctionnel
Emplois Ressources
Actif Passif
Actif immobilisé Financement permanent
(Emplois stables) (Ressources durables)
Actif d’exploitation Passif d’exploitation
circulant : hors exploitation circulant : hors exploitation
Trésorerie – Actif Trésorerie – Passif
- Les emplois stables : Ce sont les biens destinés à rester durablement dans l’entreprise
(Immobilisation en non valeurs, incorporelles, corporelles et financières) ;
- Les ressources durables : Ce sont les fonds propres et les dettes financières destinées à
assurer une stabilité des financements ;
- L’actif circulant d’exploitation (stocks, créances,….) et le passif circulant d’exploitation
(Dettes sociales, dettes fiscales, dettes commerciales, ….) constituent respectivement les emplois
et les ressources générés par le cycle d’exploitation selon la nature de l’activité de l’entreprise ;
- L’actif et le passif hors exploitation sont les emplois et les ressources générés par les
activités exceptionnelles non liées à l’exploitation ;
- Trésorerie actif ou passif correspondent à des disponibilités ou à des crédits de trésorerie.
2- Principaux reclassements et retraitements :
Le bilan fonctionnel n’est autre que le bilan comptable retenu par le PCM et ne
nécessite pratiquement aucun retraitement ou reclassement.
Cependant, pour certains auteurs, l’élaboration d’un bilan fonctionnel
reproduisant l’image fidèle de l’entreprise nécessite des reclassements
fonctionnels, elle impose aussi des retraitements économiques visant à obtenir
une description réelle du patrimoine de l’entreprise.
A- Au niveau de l’actif :
- Actif immobilisé :
Au total de l’actif immobilisé en valeur brute :
- Retrancher la valeur d’entrée des primes de remboursement des obligations ;
- Ajouter la valeur d’origine des immobilisations en crédit-bail ;
- Corriger les écarts de conversion actif (éléments durables) ;
- Actif circulant HT :
Au total de l’actif circulant HT en valeur brute :
- Classer les éléments de l’actif circulant d’exploitation ;
- Classer les éléments de l’actif circulant hors exploitation ;
- Corriger les écarts de conversion actif (éléments circulants) ;
B- Au niveau du passif :
- Financement permanent :
Au total des capitaux propres :
- Ajouter le total des amortissements et des provisions ;
- Ajouter l’amortissement des immobilisations en crédit-bail ;
Au total des dettes de financement :
- Retrancher la valeur brute des primes de remboursement des obligations ;
- Ajouter la valeur nette comptable des immobilisations en crédit-bail ;
- Corriger les écarts de conversion passif (éléments durables) ;
- Passif circulant HT :
Au total du passif circulant HT :
- Classer les éléments du passif circulant d’exploitation ;
- Classer les éléments du passif circulant hors exploitation ;
- Corriger les écarts de conversion passif (éléments circulants) ;
Indicateurs de l’équilibre financier :
L’équilibre financier de l’entreprise est apprécié par l’étude de la relation entre le fonds
de roulement, le besoin de financement et la trésorerie nette.
- Le fonds de roulement fonctionnel (FRF):
C’est le fonds de roulement du bilan fonctionnel, appelé aussi fonds de roulement net
global. Le FRF est la différence entre le financement permanent et l’actif immobilisé.
FRF = Financement permanent – Actif Immobilisé
= Ressources durables – Emplois stables
Composante généralement mineure du BFG, le BFGHE peut être très variable d'un exercice
à l'autre.
- La trésorerie Nette (TN) :
Ce critère traduit la liquidité disponible dans l’entreprise. Elle représente la
différence entre la trésorerie-actif (banques, caisse…) et trésorerie-passif (concours
bancaires à très court terme…) :
La trésorerie nette peut également être calculée par la différence entre le FR et BFG,
c'est-à-dire comme conséquence de l’équilibre financier global :
Trésorerie Nette = FRF – BFG
Une trésorerie nette positive constitue un emploi, et négative présente une ressource.
Exemple d’application 1 : Soit le bilan fonctionnel suivant :
Plusieurs situations peuvent se présenter selon que le BFG est positif ou négatif.
Cette situation est favorable, le FRF couvre largement le BFG et dégage même
des liquidités qui sont placées en trésorerie-Actif. Mais elle peut traduire un
C’est une situation de déséquilibre car l’entreprise doit recourir à des crédit à cout
terme pour financer une partie de son BFG, c’est le cas de plusieurs PME qui
financent leurs besoins d’exploitation par des concours bancaires à court terme faute
Cette situation déséquilibrée est extrêmement dangereuse car l’entreprise doit recourir
à des crédits à cout terme pour financer non seulement le BFG mais aussi une partie
de l’actif immobilisé.
B- Besoin de Financement Global Négatif
- Cas 1 : FRF > 0, BFG < 0 et Tr N > 0
Certes cette situation est favorable, car les ressources de financement
dégagées du cycle d’exploitation, ainsi que les excédents du financement
permanent (le FRF) permettent de dégager une trésorerie positive.
Cependant, cette situation est un signe de mauvaise gestion des ressources
d’exploitation. Dans ce cas, l’entreprise doit revoir :
- Soit les types et objet des crédits demandés (LT ou CT, de financement
ou d’exploitation…).
- Les délais fournisseurs ;
- Procéder, les cas échéant, à des remboursements anticipés.
- Cas 2 : FRF < 0, BFG < 0 et Tr N > 0
Cette situation est déséquilibrée car les ressources de financement du cycle
d’exploitation couvrent la trésorerie nette et une partie de l’actif immobilisé.
Un renforcement du financement permanent et à envisager.
- Cas 3 : FRF < 0, BFG < 0 et Tr N < 0
Cette situation est totalement déséquilibrée dans la mesure où le
financement permanent ne couvre qu’une partie de l’actif immobilisé
(FDR<0), cette insuffisance étant compensée par le passif circulant et par la
trésorerie-Passif : absence total d’équilibre financier.
II- L’APPROCHE FINANCIÈRE OU PATRIMONIALE:
ANALYSE DU BILAN FINANCIER OU DE LIQUIDITÉ
1-Définitions et principes :
- L’approche financière ou patrimoniale de l’entreprise repose sur l’étude de sa
solvabilité, c'est-à-dire sa capacité à couvrir ses dettes exigibles à l’aide de ses
actifs liquides. L’analyse de la structure financière est ainsi appelée analyse liquidité
exigible.
- Le bilan liquidité ou financier vise essentiellement à établir l’inventaire de l’actif et
du passif de l’entreprise en vue de dégager la valeur de son patrimoine, il permet
en reclassant les postes du bilan selon leur liquidité à l'actif et selon leur exigibilité
au passif, de porter un jugement sur la solvabilité de l'entreprise étudiée.
L'objectif du bilan financier est de faire apparaître le patrimoine réel de
l'entreprise et d'évaluer le risque de non liquidité de celle-ci.
Dans ce cadre, les trois critères d’évaluation du bilan financier sont :
- La liquidité : est l’aptitude de l’entreprise à transformer plus ou moins
rapidement ses actifs en trésorerie c'est-à-dire la vitesse de
transformation d’un bien en monnaie.
- L’exigibilité : exprime la capacité de l’entreprise à respecter les dates
d’échéance de règlement de ses dettes.
- La solvabilité : exprime la capacité de l’entreprise à régler l’ensemble
de ses dettes.
Le bilan financier est établi à partir du montant net du bilan comptable, il
se présente comme suit :
Les dettes à court terme (DCT) comprennent les dettes à moins d’un an dont les
concours bancaires ou la trésorerie passif.
Le bilan est donc restructuré en fonction du critère d’exigibilité croissante au
passif et en fonction du critère de liquidité croissante à l’actif. Le critère de
distinction entre le haut et le bas du bilan est l’échéance à un an.
L’approche par l’élaboration d’un bilan liquidité ou patrimoniale est une vision
externe qui présente un intérêt particulier pour deux catégorie de partenaires :
- Les actionnaires cherchant toujours à connaître la valeur de leur l’entreprise ;
- Les créanciers pour lesquels le patrimoine représente la dernière garantie de
leurs droits.
C’est dans cette optique que les postes du bilan sont pris en considération à leur
valeur nette.
2- Le passage du bilan comptable au bilan financier :
Le bilan comptable présente une situation patrimoniale qui ne correspond que
partiellement à la réalité économique de l’entreprise :
- il contient des actifs fictifs (immobilisation en non-valeurs) qui n’ont aucune
valeur réelle :
- l’amortissement calculé ne reflète souvent pas la dépréciation réelle des
immobilisations corporelles ;
- le bilan comptable ne renseigne pas sur l’échéance des créances et des
dettes ;
- l’application du principe du coût historique et de celui de prudence fait que des
immobilisations continuent à figurer au bilan pour leur valeur réelle sans tenir
compte des plus-values potentielles qu’elles peuvent receler.
L’analyste financier est amené à effectuer des retraitements et des
reclassements sur le bilan comptable pour aboutir à un bilan financier.
A. Les corrections de l’actif :
*Les reclassements de l'actif :
- Le stock outil : il correspond au stock minimum nécessaire que l’entreprise
constitue pour faire face à ses besoins d’exploitation et éviter ainsi le risque de
rupture de stock.
Exemple: dans le secteur pétrolier, les pouvoirs publics imposent aux
entreprises de distribution de constituer des stocks stratégiques.
Le stock outil étant destiné à rester en permanence dans l’entreprise, il perd
son caractère de liquidité. Aussi, certains auteurs préconisent d’en retrancher
le montant de l’actif circulant et de le rajouter à l’actif immobilisé.
- Les actifs à plus ou moins un an : les actifs seront reclassés selon
leur échéance réelle. Pour les créances, l’analyste se reportera aux
informations contenues dans l’ETIC afin de procéder aux reclassements
nécessaires.
Les actifs à moins d’un an seront éliminés de l’actif immobilisé et
intégrés à l’actif circulant. C’est le cas par exemple des prêts
immobilisés pour la partie à échéance à moins d’un an.
- Les titres et valeurs de placement : Si les T.V.P. son aisément
négociables et donc totalement liquides, il convient de les assimiler à
la trésorerie-actif. Idem pour les effets escomptables.
* Les retraitements des actifs fictifs :
L’actif net réel est l’expression de ce qui reste pour les actionnaires,
c'est-à-dire la différence entre l’actif total et l’ensemble des dettes.
Un actif net réel positif signifie pour les créanciers que les actifs
permettent d’assurer la couverture de tous les engagements de
l’entreprise.
b- La liquidité:
La liquidité est la capacité de l’entreprise à faire face à ses dettes à
moins d’un an (DCT) à l’aide de son actif circulant à moins d’un an.
La liquidité est mesurée par le fonds de roulement liquidité (FRL) ou
financier (FRF) qui est égale à la différence entre l’actif circulant à
moins d’un an et le passif circulant (DCT)
Le FRL correspond à l’excédent des actifs à moins d’un an sur les passifs
à moins d’un an. Il constitue un indicateur de solvabilité et de risque
d’illiquidité à court terme de l’entreprise.
Le fonds de roulement liquidité ou financier peut également être calculé
par le haut du bilan.
FRL = (CP+DMLT) – VI
BFR= (VE+VR) - DCT
TN = FRL – BFR
L’analyste financier peut aussi calculer le fonds de roulement propre (FRP)
qui est égal à la différence entre les capitaux propres (CP) et les valeurs
immobilisées (VI) ou encore la différence entre le FRL et les dettes à moyen
et long terme (DMLT)
FRP= CP – VI
FRP = FRL - DMLT
FRP = AC – PC - DMLT
FRL=10 900
BFR= (VE+VR) – DCT= (60 000+64 000+)- 133 100= -9 100
TN = FRL – BFR= 10 900-(-9 100)= 20 000
Donc, l’entreprise dispose d’un équilibre financier car les emplois stables (VI) sont
financés totalement par les ressources durables. La marge de sécurité (FRL) ajouté aux
ressources de financement permet de dégager des liquidités.
C’est une situation favorable, mais l’entreprise doit investir cet excèdent de trésorerie
pour éviter le sous-emploi des capitaux.
L’ANALYSE DE L’ACTIVITÉ ET
APPRÉCIATION DES PERFORMANCES DE Chapitre 2
L’ENTREPRISE
Une analyse statique basé sur des indicateurs bilanciels ne permet ni de situer
l’entreprise dans son secteur, ni de dégager ses perspectives. D’où le recours à
l’étude fine de l’activité pour comprendre le processus selon lequel se
déterminent les niveaux de performance commerciale, économique, financière
et stratégique.
L’analyse de l’activité et l’appréciation des performances de l’entreprise porte
sur l’examen du CPC et l’état des soldes de gestion.
I- LE COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES (CPC)
1/ Présentation et interprétation du CPC
A- Définitions :
- Le CPC est un état de synthèse qui décrit en termes des produits et
charges les composantes du résultat final de l’exercice comptable.
- Le C.P.C met en évidence la formation du résultat par le classement
des comptes de gestion (les charges et les produits) selon les critères
d’exploitation, financier, courant et non courant. Chaque critère
renvoie à un niveau de rentabilité déterminé.
B- Présentation du CPC :
Le CPC permet de décomposer le résultat net de l’exercice en trois niveaux :
Le résultat d’exploitation qui est défini par la différence entre les produits
d’exploitation et les charges d’exploitation ;
Le résultat financier, c'est la différence entre les produits financiers et les
charges financières. Le résultat d’exploitation plus le résultat financier donne
le résultat courant, c'est-à-dire qui découle de l’activité normale et courante de
l’entreprise ;
Le résultat non courant qui est déterminé par les produits non courants et les
charges non courantes.
A l’instar du bilan, le CPC est établi en postes, c'est-à-dire que les
comptes principaux des charges et produits sont regroupés en postes
correspondants.
Le résultat net dégagé au niveau du CPC est reporté au passif du
Bilan et plus précisément dans le poste « 119- Résultat net de
l’exercice ».
2/ Structure du CPC
Le CPC est établi à partir des comptes de gestion regroupés dans les classes 6,
7 et 8 :
niveaux du CPC, plus une quatrième rubrique relative aux impôts sur les
résultats.
Il est à noter que le résultat net de l’exercice est déterminé en cascade, c'est-à-
dire selon une succession de trois niveaux de résultats.
II- L’ÉTAT DES SOLDES DE GESTION (E.S.G) :
EBE ou IBE
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Produits encaissables Charges décaissables
• Autres charges d’exploitation
CAF •Autres produits d’exploitation • Dotation d’exploitations(3)
• Reprise d’exploitation et transferts de charges (1) • Charges financières(3)
• Produits financiers(1) • Charges non courantes (3) (4)
• Produits non courants (1) (2) • Impôts sur les résultats
A l’exclusion