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SIVOM DU BRIANCONNAIS

BRGM
L'f NtltlPIISI AU SIIVICI Df U TIIII
( Hautes Alpes )

Avec la participation de
SOGELERG. Sud est

Etude du traitement des déchets


des 13 communes par incinération

AVANT PROJET SOMMAIRE

CIRON P., GAUTHIE Ch.*


et DAMOIMT B.**

Août 1992
R 35625

DOCUMENT NON PUBLIC

* BRGM BRGM - PROVENCE - ALPES - CÔTE D'AZUR


MorKlIle ! 1 1 7, av>nu* d* Luminy - 1 3009 Moricill*, Fionc*
** SOGELERG Tél.: (33) 91.41.24.4i - TtUcap!*ur : (33) 91.41.15.10 - TiU« ; BRGM 401 S8S F

Sophia Antipolit 1 06565 Volbenno codoK. Fronco


ï
lil: (33) 93.65.42.62 - TiUcopieur : (33) 93.65.35.06
Etude du traitement des déchets des 13 communes par incinération
Avant projet sommaire

NOTICE

N" pages

I. INTRODUCTION,

1.1. Rappel sur études antérieures 2


L2. Mission actuelle 3

II. RAPPEL DES DONNEES DE BASE 4

11.1. Etat actuel (1990) du traitement des déchets 5


11. 1.1. Aspect démographique 5
11. 1.2. Les sous produits du traitement 6
II. 1.2.1. L'incinération 6
II. 1.2.2 Les sous produits 7
II. 1.2.3, Les déchets non incinérés - Les dépôts 7

11.2. Perspectives à l'horizon 2000 8

11. 3. Filières de traitement - Variantes étudiées 9

III. INCINERATION 12

IILl. Le(s) nouveau(x) four(s) 13


IILl.l. Généralités 13
III.1.2. Le lit fluidisé - Principe 14
III. 1.3. L'incinérateur 16
III. 1.4. Composition des fumées 16

111.2. Traitement des fumées 18


111.2.1. Principe 18
111. 2. 2. Le raccordement au four actuel 20

111. 3. Autres dispositifs d'accompagnement 22


111.3.1. Bâtiment 22
111. 3.2. Fossé et distribution intérieure 23
111.3.3. Pont roulant 23
111.3.4. Citerne fuel 23
m.3.5. Electricité 24

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111.3.6. Bâtiment annexe 24


111.3.7, Aménagement extérieur 24
111.4. Les accès 25
111.4.1. Variantes étudiées 25
111.4.2. Comparaison des variantes d'accès 28

111.5. Coûts d'investissement 30


111.5.1. Variantes comparées 30
111.5.2. Variante 1 (2 T/h + ancien four raccordé) 30
111.5.3. Variante 2 33
111.5.4. Démolition des installations existantes 33
111.5.5. Synthèse des coûts d'investissement 33

111.6. Coûts de fonctionnement 34

111.7. Option récupération 35


111. 7.1,Principes généraux d'équipement énergétique 35
111.7.2. Evaluation financière de la récupération 36

111. 8. Comparaison des variantes 38


111.8.1. Rappel descriptif 38
111. 8.2. Critères environnementaux 39
111. 8. 3. Critères technologiques 40
111. 8. 4. Critères financiers 41
IIL8.5. Synthèse 41

IV. DECHETS HOSPITALIERS 43

IV.l. Données debase 44

IV.2. Solutions envisageables 44


IV.2.1. Traitement sur place 44
IV.2.2. Stérilisation 45
IV.2.3. Emballage incinerables 45

IV.3. Coût des solutions 46


IV. 3.1. Traitement surplace 46
IV.3.2. Stérilisation 46
IV.3.3. Fûts incinerables 46

IV.4. Solution préconisée 46

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V. DECHETTERIE ET COLLECTE SELECTIVE 47

V.l. Déchetterie 48
V.1.1. Principe 48
V.1.2. Organisation et dimensionnement 49
V.l. 3. Sites envisageables - Population raccordable 52
V.I.4. Coûts d'investissement et coûts de fonctionnement 55
V.I.4.1. Coûts d'investissement 55
V.1.4.2. Coût de fonctionnement et d'exploitation 57
V.1.4.3. Marché de la récupération 57
V.1.4.4. Retours financiers 59
V.1.5. Bilan financier - Choix proposé 61

V.2. Collecte sélective 62


V.2.1. Les matériaux récupérables - Les matériaux récupérés 62
V.2. 2. Les modes de collecte 64
V.2. 3. Evaluation des coûts et bilan financier 64

V.3. Récapitulatif 68

VI. LES DECHETS RESULTANTS 69


VI. 1. Législation 70

VI.2. Nature des produits 71


VI.2.1. Mâchefers 71
VI.2.2. Cendres volantes 72

VI. 3. Recherche d'un site de stockage 73


VI. 3.1. Les tonnages 73
VI.3.2. Sites prospectés 74

VII. PLANNING GLOBAL DE L'OPERATION 79

VIII. COUTS 85

VIII. 1. Hypothèses retenues 86


VIII.2. Evaluation des coûts 86

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LISTE DES nCURES ET PLANCHES HORS TEXTE

Figure 1 - Incinération - Schéma du procédé ROWITEC


Figure 2 - Les accès - Schéma de principe
Figure 3 - Déchetterie - Schéma de principe
Figure 4 - Déchetterie - Recherche de site
Figures 5 et 6 - Sites potentiels de dépôts
Figure 7 - Plannings - Usine d'incinération
Figure 8 - Déchetterie
Figure 9 Site de dépôt

Planche 1 - Incinération : plan d'implantation 1/500


Planche 2 - Incinération : plan de masse
Planche 3 - Incinération : vue en plan et coupes

LISTE DES ANNEXES

Annexe 1 - Le lit fluidisé rotatif


Annexe 2 - Réglementation - Traitement fumées
Annexe 3 - Mesures de gaz et de poussières sur le four actuel

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I - INTRODUCTION

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1.1. RAPPEL SUR ETUDES ANTERIEURES

En 1989 et 1990, le BRGM a réalisé, pour le compte de la commune de BRIANCON


(05) dans un premier temps, du Syndicat Intercommunal dans un deuxième temps, des études
en vue de l'élimination des déchets inertes et scories d'incinération. En effet, pour faire
face au délicat problème :

* du stockage des cendres et mâchefers en bordure de la Durance et de la RN 94 ;

* du stockage des inertes ménagers artisanaux et industriels sur le site de


FONTCHRISTIANE, proche de la saturation, une large réflexion a été engagée
afin :

. de réaliser un diagnostic de la situation actuelle (volumes, tonnages,


collecte, variations saisonnières, .,.),

. d'examiner les diverses solutions pour leur traitement et leur élimination,

. de rechercher des sites de dépôt favorables en termes d'environnement,

technique et réglementaire.

Cette analyse a permis de sélectionner plusieurs sites et d'effectuer une comparaison


multicritères entre eux.

Par délibération du 29 juin 1990, le Conseil syndical a confié au BRGM/PACA une étude
plus large, sur l'ensemble de la chaîne collecte, transport et traitement des déchets pour les
13 communes du Syndicat.

"Collecte et traitement des déchets des 13 communes du SIVOM - Etude des solutions
envisageables"

Les points suivants ont été étudiés :

* analyse de l'état initial en terme de population, tonnages, variations saisonnières,


collecte, transport, traitement et sous-produits ;
* perspectives à l'horizon 2000, évolution des populations et des tonnages ;

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* descriptif des filières de traitement envisageables ; incinération, décharge, mise


en balle, compostage, méthanisation, etc. ;

* élaboration des variantes ;

* comparaison multicritère technico-économique et proposition de 3 variantes


envisageables.

Cette étude a fait l'objet d'un rapport publié en mars 1991 (R 32477 PAC 4S 91), dont les
conclusions sont résumées au chapitre suivant.

1.2. MISSION ACTUELLE

Sur la base des résultats précédents, le SIVOM du Briançonnais a demandé, en mars 1992,
au BRGM de poursuivre sa réflexion et de réaliser un AVANT-PROJET SOMMAIRE
concernant :

a) la réalisation d'une unité d'incinération sur le site actuel, d'une capacité à


terme de 2 x 2 T/h, soit un four de 2 T/h en 1995 et un four supplémentaire de
même capacité à l'horizon 2000 ;

b) la définition des modalités de traitement des déchets médicaux et/ou


hospitaliers ;

c) la réalisation d'une déchetterie sélective.

L'analyse de ces divers points constitue le présent rapport.

Pour la conduite de cette étude, le BRGM s'est entouré de l'appui technique du bureau
d'ingénierie générale SOGELERG-Sud-Est, qui a étudié notamment l'aspect process et a
évalué le coût des aménagements et de leur fonctionnement.

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II - RAPPEL DES DONNEES DE BASE

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Cette partie résume les résultats et conclusions de l'étude de mars 1991 (R 32477 PAC 4S
91) concemant la collecte et le traitement des déchets des 13 communes du SIVOM.

Les données chiffrées dans les tableaux ci-après sont celles qui étaient disponibles en 1990 et
qui ont été vérifiées et validées à cette époque.

11.1. ETAT ACTUEL (1990) DU TRAITEMENT DES DECHETS

11.1.1 - ASPECT DEMOGRAPHIQUE

Les chiffres figurés dans le tableau ci-dessous résultent des données INSEE du dernier
recensement et concernent les populations résidentes.

POPULATION ACCROISSEMENT ANNUEL


MOYEN
%
(1990) (1975 - 1989)
BRIANCON 11520 2.3
MONTGENEVRE 560 1.1
NEVACHE 220 2
VAL DES PRES 476 2.7
CERVIERES 121 1.9
VILLAR ST PANCRACE 1300 2.1
PUY ST ANDRE 300 6.5
PUY ST PIERRE 100 -

LE MONETIER 995 < 1

LA SALLE 1001 < 1

ST CHAFFREY 1432 < 1

LA GRAVE 480 < 1

VILLAR D'ARENE 180 < 1

La plupart des communes du SIVOM subissent d'importantes variations saisonnières liées aux
activités sportives hivernales (12, 01, 02, 03) et la fréquentation estivale en forte progression
(07, 08) qui se traduisent par des tonnages de déchets affectés de fortes variations (du simple
au double entre mai et août par exemple).

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11.1.2 - LES SOUS PRODUITS DU TRAITEMENT

n.1.2.1 - L'INCINERATION

En 1989, les communes de Briançon, Puy St. André, Puy St. Pierre, St. Chaffrey, la Salle,
Val des Prés, la Grave et Villar d'Arène faisaient incinérer leurs déchets dans l'unité de
Briançon. A contrario, le Monetier, Villar St. Pancrace, Cervières, Montgenèvre et Névache
utilisaient leur propre système de traitement, le plus souvent une décharge.

1989 1er semestre 1990 %


Tonnage incinéré (T) 8000 4250 + 5,6

Les déchets sont incinérés dans un four TRIGA type C à autocombustion, de capacité
normale, 2 T/heure, datant de 1978.

L'analyse de l'état actuel du four et de son fonctionnement met en évidence les points
suivants :

Four de conception ancienne ; vétusté générale des installations ;

Fosse mal conçue, avec plan incliné de déversement non utilisé ;

Fosse sous dimensionnée, entraînant la nécessité de stocker des déchets bruts sur
l'aire de réception, en période estivale notamment (07, 08, 09) ;

^ Four de capacité insuffisante : l'augmentation des populations et des tonnages a


entraîné un effet de saturation depuis quelques années, ce qui impose un
fonctionnement continu du four ; les arrêts pour entretien ou réparation sont plus
nombreux et plus pénalisants (problème de stockage) ;

Pas de traitement des fumées et rejets gazeux ; les filtres à manche sont
insuffisants et les rejets de poussières sont 15 fois supérieurs aux normes 1991. Il
n'existe pas de données concernant les rejets en HCl, SO2, NO2 et métaux
lourds.

Un suivi des rejets de CO, CO2, O2 est effectué.

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II. 1 .2.2- LES SOUS PRODUITS

Le fonctionnement de l'incinérateur est à l'origine de la production de 2500 t/an de cendres et


mâchefers stockés à proximité du four en bordure de la Durance, sur un site qui peut être
affecté par les crues de la rivière. A noter également que ce site :

n'est pas conforme à la législation en vigueur concernant le stockage des sous


produits toxiques d'incinérateur ;

est proche de la saturation (1993) pour un fonctionnement contractuel de 20 h/j


du four

II. 1.2.3 - LES DECHETS NON INCINERES - LES DEPOTS

Le tableau ci-dessous présente les divers dépôts d'ordures des communes concernées (à noter
que pour la plus grande part d'entre elles, les ordures ménagères sont aujourd'hui
incinérées).

DECHARGE SURFACE SITUATION


MONETIER-LES-BAINS 0,5 ha Rive droite de la Guisane
VILLAR ST PANCRACE 0,5 ha Bordure de la voie ferrée
SNCF
CERVIERES 0,2 ha Rive droite de la
Cerveyrette
NEVACHE 0,3 ha Rive gauche de la Claree
MONTGENEVRE 0,2 ha Thalweg-bordure RN 94

- boues d'épuration : 2200 m^/an en dépôt sur le site de Fontchristiane ;

- inertes, encombrants : 1000 m-'/an en dépôt sur le site de Fontchristiane ;

- verre : collecte sélective avec conteneurs pour toutes les communes et regroupement général
sur le site de l'incinérateur.

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II. 2. PERSPECTIVES A L'HORIZON 2000

A partir des données 1990, une évaluation des populations et tonnages à l'horizon 2000 pour
chacune des communes du SIVOM a été effectuée sur la base :

* d'une augmentation régulière de population de 3% par an ;

* d'une augmentation de la production individuelle de déchet portant le ratio à 1,2


kg/hab/jour pour l'an 2000 (estimation ANRED).

Les résultats font état de 19000 T/an d'ordures ménagères, dont 50% proviennent de
l'agglomération de Briançon-Villar St Pancrace, qui se répartissent comme suit :

J F M A M J J A S O N D
Tonnage 42 70 65 53 33 3S 70 76 40 32 32 46
journalier

En ce qui conceme les autres déchets, les évaluations effectuées ont abouti aux valeurs
suivantes :

boues d'épuration 2500 T/an


inertes combustibles 1000 T/an
verre 300 T/an
montres et "vides" ménagers 1000 m3/an

Boues et inertes combustibles ajoutées aux odeurs proprement dites amènent les besoins de
traitement à 22.500 T/an à incinérer.

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II. 3. FILIERES DE TRAITEMENT - VARIANTES ETUDIEES

Les filières suivantes ont été envisagées et étudiées du double point de vue technique et
économique :

* décharge contrôlée (compactée ou non)

* mise en balle

* incinération

* méthanisation

Pour la première, une recherche de site a été effectuée. Compte-tenu des volumes
nécessaires peu compatibles avec les faibles disponibilités foncières sur l'aire du SIVOM, les
qualités paysagères et environnementales du milieu et le contexte réglementaire, cette filière
n'a pas été retenue en première approche.

Pour la seconde, seule les zones artisanales de Briançon et Villar St Pancrace sont
susceptibles de proposer des surfaces suffisantes (8 hectares sur 5 m d'épaisseur pour un
dépôt de 20 ans).

En ce qui concerne l'incinération, il s'agissait de dimensionner une unité permettant de


traiter 22.500 T/an de déchets (dont 2500 T de boues d'épuration) et de rechercher un site
permettant le stockage des sous produits, ainsi que des déchets industriels banals non
incinerables, des monstres ménagers, des déchets verts, couvrant une surface de 2,3 ha sur 5
m de hauteur environ ; ce site doit répondre aux sujétions fixées par la réglementation,
notamment en ce qui concerne les sous produits toxiques d'incinération.

Compte-tenu des variations saisonnières (1,7 T/h en période basse à 3,8 T/h en période de
forte population) il a été envisagé :

* soit la mise en place d'un four de 2 T/h en 1995, puis d'un deuxième four de
même capacité à l'horizon 2000, le four actuel permettant d'"écréter" les charges
estivales entre 1995 et 2000, soit environ 150 j/an ;

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* la mise en place d'une unité de 4 T/h constituée de 2 fours de 2 T/h et la mise


hors service de l'existant ;

Dans les 2 cas, il s'agissait de mettre en oeuvre des matériels conformes à la législation en ce
qui concerne les rejets gazeux (circulaire du 26/01/91).

En ce qui conceme le compost et la méthanisation, les études de marché menées concernant


le compost agricole et le digestat de méthanisation, n'ont pas donné de résultats favorables.
Ces filières n'ont donc pas été retenues.

Les variantes qui ont été proposées au SIVOM (type et lieu) sont résumées dans le tableau ci-
après.

VAR Dépôt Effet sur réseau


Type Site Situation de collecte
1* Incinération Stand de tir Le Plagnol - Zone Maintien des
industrielle circuits de collecte
2** Incinération m m

3 Terre Rouge m
Allongement de 13
km(sauf Cervières)
4 m
Zone industrielle - Zone industrielle - Modification des
Villar Villar circuits
m m m
5 Le Plagnol - Zxme
industrielle
6 m
Le Plagnol Zone industrielle - m

Villar
7 Mise en balles 2^ne industrielle - Zone industrielle - m

Villar Villar

* la variante 1 correspond à la mise en place d'un four de 2 T/h avec utilisation du four
actuel pour absorber les excédents, pendant 5 ans. A cette échéance, ce dernier sera remplacé
par un four neuf.

**
la variante 2 correspond à la mise en place de 2 fours de 2 T/h immédiatement.

Parmi ces solutions il est rapidement apparu, tant pour des raisons techniques,
qu'économiques et qu'environnementales de restreindre le choix aux variantes 1, 5 et 7 et in
fine le maître d'ouvrage a retenu les options suivantes qui font l'objet du présent APS.

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* filière incinération : réalisation progressive (2 T/h en 1995 et 4 T/h en 2000)


d'une unité d'incinération, sur le site actuel, et permettant de traiter 22.500
T/an de déchets ménagers, boues d'épuration , déchets industriels banals
(d.i.b.) et comparaison avec une solution variante consistant dès 1995 à réaliser
2 fours neufs de 2 T/h ;

* création d'une déchetterie sélective ;

* élimination des déchets médicaux et hospitaliers conformément à la législation.

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III - INCINERATION

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III. 1. LE(S) NOUVEAU(X) FOUR{S)

III. 1.1. Généralités

L'installation proposée est une usine d'incinération brûlant des ordures ménagères. Elle est
composée d'une ligne puis deux lignes de 2 t/h de déchets chacune. Le coeur de l'installation
est constitué par le lit fluidité ROWITEC.

L'unité proposée comprendra :

le système d'alimentation et de préparation des déchets,

le four ROWITEC,

les équipements d'extraction des solides

le système de contrôle commande.

Ce procédé a été développé par la société EBARA de Tokyo. L'exclusivité de sa fabrication


et de son exploitation en Europe a été confiée à la société ABT, Cette technique a été
éprouvée avec succès depuis plus de vingt ans au Japon où plus de 50 usines existent ou sont
en cours de constmction.

Parmi les avantages principaux du lit fluidisé rotatif par rapport au four à grille, nous
pouvons citer la possibilité de brûler des boues sans préparation et en quantité, une
consommation réduite de produit de traitement des fumées et surtout une grande souplesse de
fonctionnement en cas d'intermittence de fonctionnement, ce qui est le cas sur le site en
fonction de la fréquentation touristique.

L'annexe n°l décrit dans le détail les caractéristiques techniques du lit fluidisé et le compare
à celles d'un four à grille.

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III. 1.2. Le lit fluidité rotatif (ROWITEC) - Principe

La technique des lits fluidisés est connue depuis les années 20. Les premières applications ont
été:

le "craking" catalytique,

les procédés de séchage pour l'agro-alimentaire.

La technique de combustion en lit fluidisé est appame dans les années 50 et a d'abord
concerné le grillage de minerais, les boues urbaines puis le charbon. Les applications pour la
combustion d'ordures ménagères et de déchets industriels ne datent que d'une vingtaine
d'année.

Dans les systèmes à lit fluidisé, l'air de combustion est soufflé vers le haut à travers la
couche de solides constituant le lit jusqu'au soulèvement des particules et la création d'une
masse en suspension "fluidisée".

L'air, lors de son ascension à travers le lit, forme des bulles de taille croissante qui brassent
les solides et provoquent un mélange rapide de toutes les particules. La masse de solides en
suspension, composée à 99% par du sable et à 1% par le combustible, a un comportement
assimilable à celui d'un liquide en ebullition. Les fortes turbulences qui agitent le sable sont
proportionnelles à la quantité d'air insufflée sous le lit.

Le ballast du lit fluidisé, après avoir été porté à la température d'ignition des combustibles,
fournit toutes les qualités d'une bonne combustion qui peuvent se résumer par la "règle des 3

O Température uniforme

Grâce à l'agitation du lit, l'inertie thermique


et la grande surface de contact des particules, la
distribution thermique est assurée parfaitement et homogénéise la température du lit.

O Turbulence

Les combustibles injectés dans le lit fluidisé sont mélangés vigoureusement, augmentant ainsi
leur réactivité pendant la phase de combustion.

O Temps de résidence

Le temps de résidence du combustible couplé avec la surface importante de contact avec le


sable du lit fluidisé permet une combustion complète.

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SCHEMA DU PROCESS ROWITEC

1. Foyer à lit fluidisé 4. Traitement fumées 7. Silos à cendres 10. Déchets


2. Chaudière 5. Filtre 8. Air primaire 11. Cheminée
3. Cyclone 6. Silo à sable 9. Air secondaire 12. Recyclage fumées

BRGM
R35625

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FIG 1
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Avant projet sommaire

111. 1.3. L'INCINERATEUR

Chaque foyer est composé des 5 éléments principaux :

- la sole de fluidisation avec les buses et l'alimentation en air primaire,

- la chambre de combustion primaire contenant le lit,

- la zone de mélange de section en plan restreinte recevant le by-pass d'air primaire, les
alimentations en combustibles, calcaire et ballast et les injections d'air secondaire,

- la chambre de post-combustion recevant les fumées recyclées et permettant de garantir un


temps de séjour suffisant à 850° C,

- la chambre de mélange cylindrique en sortie du four qui homogénéise les fumées avant
l'entrée de la chaudière de récupération.

111. 1.4. COMPOSITION DES FUMEES

NO2

Le contrôle fin de la température du lit à 700° C et l'étagement de l'air (air primaire/air


secondaire) permettent d'obtenir un taux d'émission de NO2 très bas (inférieur à celui
préconisé par la réglementation allemande TA Luft, qui est, dans ce domaine, la plus
contraignante d'Europe, soit 200 mg/Nm^ à 11% d'02).

La température élevée de la zone primaire de combustion des fours à grille entraîne des
émissions de NO2 thermiques importantes ; grâce au brassage rapide du lit rotatif, une
température de 700° C est suffisante pour garantir une bonne combustion.

SO2

L'adjonction d'un agent désulfiirant (calcaire ou dolomie) dans le lit permet de capter le
soufre du combustible.

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La teneur en SO2 dans les ftimées est diminuée de 70 à 80%, ce qui permet de simplifier le
traitement des fumées en aval du four.

En cas d'absence d'agent désulfurant, le fonctionnement à faible excès d'air (environ 70%)
limite de même la teneur en SO3.

HCl, CI2

La combustion effective des composés organiques chlorés nécessite un dégagement de chaleur


intense avec un excès d'air peu élevé.

Le lit fluidisé, par son brassage intense et la création d'une zone de combustion réductrice,
possède ces deux caractéristiques. Ceci permet de réduire la teneur en composés chlorés dans
les mâchefers.

L'adjonction d'un agent déchlomrant (calcaire ou dolomie) permet de capter environ 50% du
chlore dans le four, et donc de simplifier le traitement des fumées en aval.

Métaux lourds

En plus des matières organiques et des hydrocarbures qui peuvent être apportés par les
déchets industriels banals, certains matériaux contenant du sodium, du potassium, du
phosphore, du magnésium et du plomb sont susceptibles de causer de sérieux problèmes aux
équipements lors de la combustion à haute température.

Par le contrôle e la température du lit en-dessous de la température de vaporisation des


composants "indésirables", la majorité des métaux lourds reste sous forme particulaire et est
aisément captée lors de la filtration des fumées.

CO

Les fortes turbulences des gaz dans la chambre de post-combustion et dans la chambre de
turbulence, le contrôle de l'étagement de l'air et la préparation simplifiée du combustible
solide permettent de réduire les émissions de CO.

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 17


Etude du traitement des déchets des 13 communes par incinération
Avant projet sommaire

DIOXINE

Une charge calorifique importante, une teneur élevée en cendres volantes dans les fumées, un
faible excès d'air et le contrôle des émissions de CO permettent de garantir de faibles
émissions de dioxines, La présence d'un filtre à manches dans le circuit de traitement des
fumées est un autre élément positif.

Les valeurs obtenues avec le lit rotatif sont jusqu'à dix fois inférieures à celles émises par un
four à grille.

Eaux usées

Absence de rejets d'eaux usées par recyclage des eaux de drainage de la fosse de réception
des déchets et, éventuellement, des eaux de traitement des fumées de type humide.

Cette injection d'eau dans le foyer sert à contrôler la température en cas de variation
importante de la qualité du combustible.

Nous pouvons noter l'absence d'eaux usées de refroidissement des mâchefers, ceux-ci étant
secs.

III.2. TRAITEMENT DES FUMEES

III. 2.1. Principe

Associé à l'incinérateur décrit dans le paragraphe ci-avant, il sera installé un système complet
de traitement des fumées.

A la sortie de l'incinérateur les fumées auront les caractéristiques suivantes

- analyse des fumées en pourcentage volume :

CO2 = 8,61 - H2O = 15,75 - O2 = 7,85 - N2 = 67,79

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 18


Etude du traitement des déchets des 13 communes par incinération
Avant projet sommaire

Les polluants en tenant compte d'une injection de calcaire dans le lit fluidisé seront en
proportion suivante :

HCl (mg/Nm3) 775

SO2 (mg/Nm3) 260

Poussières (g/Nm^) 5

Les fumées prises en charge à la sortie de l'incinérateur sont refroidies dans un échangeur
air/fiimées GENEVET à tubes plats horizontaux jusqu'à environ 130°C. L'air réchauffé est
partiellement recyclé et mélangé à l'air frais pour éviter tout risque de condensation sur les
tubes. L'extérieur des tubes en contact avec les fumées est nettoyé grâce à un dispositif à
chaînes.

Les fumées refroidies sont introduites dans un réacteur conditionneur de particules muni à sa
base d'un tambour rotatif perforé chargé en billes céramiques, puis filtrées dans un filtre à
manches plates horizontales GENEVET à décolmatage par contre courant basse pression. De
la chaux éteinte stockée dans un silo est injectée en amont du réacteur.

Les fumées épurées sont évacuées vers la cheminée par un ventilateur centrifuge.

Les produits de réaction avec les polluants sont récupérés avec les poussières de combustion
et évacuées dans un big-bag.

Un by-pass muni d'un dépoussiéreur mécanique multi-cellulaire est utilisé lors des phases de
démarrage et d'arrêt.

Un circuit de réchauffage permet de maintenir le filtre à manches à température lors d'arrêts


prolongés par exemple lors des arrêts hebdomadaires.

A la sortie du traitement de fumées, l'installation telle que décrite ci-avant doit permettre
d'atteindre les résultats suivants :

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 19


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NORMES AU 25.01.1991 VALEURS COURAMMENT


OBTENUES AVEC
DEPOUSSIERAGE
GENEVET
Poussières 100 < 10
H.C.L. 100 < 15
SO2 300 < 150
Métaux lourds
totaux 5 < 1
Hg -1- cd 1 < 0,1

(Valeurs données à 9% CO2 en mg/Nm^)

Il est à signaler que les normes européennes ne sont pas encore connues à ce jour, mais que
les directives européennes du 8 juin 1989 ont les mêmes valeurs pour un débit de 2 T/h
d'ordures ménagères que les normes françaises du 25 janvier 1991.

III. 2.2. Le raccordement au four actuel

Il s'agit de la solution de base du projet (variante la dans la suite du texte). La mise à niveau
des rejets gazeux de l'ancien four se fait par raccordement au système de traitement du
nouveau four.

a) Constat de l'existant - Analyse des dégagements gazeux

Les rejets actuels sont traités par un filtre à manche qui fonctionne manuellement. Des
mesures concemant la nature, volume et vitesse des gaz, ainsi que la concentration en
poussières ont été réalisées conformément aux normes de référence en vigueur.

Les résultats sont exprimés dans le tableau ci-dessous.

Descripteur étudié Résultat des mesures Normes 25.01.91


Vitesse des gaz 14 m/s

Débit des gaz 25.250 Nm^/h

Concentration en poussières 3,498 g/Nm3 0,100 g/Nm3


(7% de CO2)

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 20


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Avant projet sommaire

Le détail des mesures efi'ectuées, ainsi que les méthodologies de calcul sont figurés en annexe
3.

Le débit de poussière apparaît donc 30 fois supérieur à la valeur fixée par les mesures
nouvelles. Cette constatation implique des interventions sur le four ancien et des adaptations
sur le nouveau four par rapport à des dispositions classiques.

b) Intervention à réaliser - Matériel mis en place

Il s'agit donc de réaliser le branchement du rejet gazeux sur la cheminée du nouveau four
avec mise en place d'un système d'automatisation de marche de l'ancien four, permettant un
contrôle rigoureux des températures d'émission.

Interventions sur l'ancien four

Démontage

Sur l'ancien four, les éléments suivants seront à démonter et évacuer

- conduite de liaison four-filtre


- filtre cyclone
- ventilateur de tirage
- cheminée

Montage

Appareillage de motorisation des ventelles entrée d'air (en fonction de la charge d'ordures
traitées) :

- refroidisseur de fumées (T° max 130° C)


- ventilateur relai pour propulser les gaz jusqu'à la nouvelle unité.

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 21


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Interventions sur le nouveau four

Par rapport à un système de traitement "classique", le raccordement des émissions gazeuses


de l'ancien four, nécessitera les interventions suivantes (réalisées lors de la constmction du
four et non en second-oeuvre) :

- réalisation d'une cheminée à 2 conduites dans un même fût (diamètre total 3,5 m),

- mise en place dans chacune d'un ventilateur de triage centrifuge,

- mise en place d'un groupe de traitement des fumées de capacité nominale 18.000 m^/h
(soit 4 T/h).

Appareillage de liaison

Mise en place d'une tubulure acier avec calorifuge (<j) extérieur 1500 - 1200 nominal)..

III.3. AUTRES DISPOSITIFS (voir planches 2 et 3)

III.3.1. BATIMENT

Le bâtiment servant à abriter l'ensemble four et traitement de fumées est prévu à ossature
métallique avec bardage double peau extérieur. L'éclairage du bâtiment se fera par translucide
en polycarbonate double, la couverture étant réalisée en système multi-couches.

Le fait que les portes d'entrée et portes soient réalisées en double peau, contribuera à
l'atténuation du bmit vers l'extérieur.

Dans ce stade APS, la présentation architecturale du bâtiment n'est pas figée et elle pourra
également évoluer dans la phase définitive du projet.

Le bâtiment tel qu'il est dimensionné actuellement, pourra recevoir une deuxième unité de
traitement dans un avenir plus ou moins éloigné. Il est à noter que dans les estimations de
prix, il a été tenu compte de cette extension deuxième tranche.

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 22


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III.3.2. FOSSE ET DISTRIBUTION INTERIEURE

La fosse de réception des ordures ménagères sera dimensionnée pour recevoir environ une
semaine de déchets pendant la période la plus haute. En partant d'une densité de 0,35 et d'un
tonnage journalier de 76 T au mois d'août, la fosse aura donc un volume de 1.500 m^.

Ce dimensionnement permettra en cas d'incident dans l'usine de pouvoir attendre une


réparation.

Le principe de disposition de la fosse dans l'axe central du bâtiment permet de dégager un


espace de circulation linéaire des camions à l'intérieur du bâtiment avec entrée et sortie de
part et d'autre. Ce schéma de principe pourra être revu en phase d'étude approfondie en
fonction de la disposition exacte du bâtiment sur le terrain et des formes définitives qu'on
pourrait lui donner pour optimiser son intégration paysagère ou foncière (voir planche 2).

.3.3. PONT ROULANT

En partie haute du bâtiment, il sera installé deux chemins de roulement s'appuyant sur la
stmcture métallique du bâtiment et qui recevront deux ponts roulants, un à chaque extrémité,
dont un en secours.

Les ponts auront une charge de 4 tonnes avec une griffe de prise en charge des ordures.

III.3.4. CITERNE FUEL

Pour l'alimentation du brûleur de démarrage et du brûleur de post-combustion qui pourra


maintenir une température de 850° C pendant 5 secondes, on installera sur le site une cuve
fuel. Cette cuve sera installée dans un bac de rétention étanche ou enterrée ; dans le deuxième
cas elle sera double peau avec système de contrôle d'étanchéité.

La cuve jusqu'aux brûleurs sera munie de tous les organes de remplissage et d'alimentation.

Depuis la citerne fuel, une conduite en acier galvanisé ou cuivre cheminera dans l'usine.

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 23


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III.3.5. ELECTRICITE

A l'intérieur de l'usine il sera prévu un réseau d'éclairage, un réseau poste de commande.


L'éclairage extérieur sera réparti sur l'ensemble du terrain autour de l'usine et de manière à
baliser les endroits de passage.

111,3,6, BATIMENT ANNEXE

Afin de regrouper les locaux de contrôle, de supervision, administratifs et les communs pour
l'usine, il est prévu la constmction d'un bâtiment juxtaposé à l'usine.

Ce bâtiment en constmction traditionnelle s'intégrera le mieux possible à la nouvelle usine.


Dans ce bâtiment annexe on retrouvera également le local pour le pesage des camions.

Dans l'estimation du prix du bâtiment est inclus l'ensemble pesage avec connexion jusqu'à
l'intérieur.

Ce bâtiment répondra à toutes les nouvelles normes en matière de constmction nouvelle.

III.3.7. AMENAGEMENT EXTERIEUR

Tout le périmètre de l'usine sera clôturé par une clôture grillagée. L'environnement proche
sera particulièrement soigné avec plantation d'arbres et de massifs floraux. Une part
importante sera laissée pour l'engazonnement de la périphérie de l'usine et des bordures
seront installées pour éviter tout dommage dû aux véhicules.

L'aspect extérieur de l'usine d'incinération sera étudié de manière très détaillée au plan
architecturale, car c'est un critère très important d'intégration dans le milieu naturel.

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 24


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III.4. LES ACCES

III.4.1. VARIANTES ETUDIEES

Plusieurs possibilités d'accès ont été étudiées combinant la réalisation de la voirie existante et
la création de voies nouvelles.

L'ensemble des variantes est présenté sur la figure 2 ci-après.

1ère famille de variantes

Il s'agit ici de la réutilisation de la voirie existante ; chemin d'accès actuel et chemin du stand
de fir :

var II : accès -f sortie par chemin actuel


var 12 : accès par chemin actuel
sortie par chemin du stand de tir.

2ème famille de variantes

Il s'agit de la création d'un chemin d'accès au site depuis Briançon de 4 m sur 1 10 m environ
en rive droite du Ruisseau de MalleFosse par aménagement modéré de la berge actuelle ; cet
aménagement est accompagné par la création d'une voie de dégagement sur la RN 94,
permettant la traversée de cette dernière avec plus de sécurité. De plus, compte-tenu du tracé
des voies en place, ce chemin ne pourra pas être utilisé en sortie pour des raisons de visibilité
et de dégagement sur la RN 94 (dans la suite du texte, ce chemin sera nommé "chemin de
Mallefosse").

var m : accès par le chamin de Mallefosse


sortie par la voie actuelle

var 112 : accès par le chemin de Mallefosse


sortie par le chemin du stand de tir

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 25


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3 ème famille de variantes

Il s'agit de la création d'un chemin de 4 m de large sur 2(X) m de longueur environ à l'Est du
misseau de Mallefosse, qui se détache de la RN 94 au niveau de l'aire de pesage des douanes,
franchit le misseau par un gué bétonné (2 buses (J) 500) et rejoint l'accès actuel au niveau du
portail d'entrée de l'usine (dans la suite du texte, ce chemin sera nommé "chemin du
pesage").

var IIII : accès et sortie par le chemin du pesage

var III2 : accès par le chemin du pesage


sortie par le chemin actuel

var III3 : accès par le chemin du pesage


sortie par le chemin du stand de tir

Remarques

a) dans les cas de la création du chemin de Mallefosse et du chemin du pesage, une


voie de 4 m sera suffisante. En effet, en période de forte charge (juillet, août, mars), le trafic
journalier n'excède pas une quinzaine de poids lourds. A la lumière de l'existant, si l'on
considère que ce trafic se fait sur la période 8h - 12h, il s'agira d'une fréquence de 4 à 5
poids lourds à l'heure, ce qui est compatible avec une voie unique, pourvue éventuellement
d'un système de feux.

b) une autre sortie du site pourrait être envisagée en arrière du stand de tir, au pied de
la colline et déboucher vers Briançon dans le secteur de l'ancienne carrière. Elle est évoquée
pour mémoire car elle semble a priori contraignante aux plans technique et économique.

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 26


LES ACCES

SCHEMA DE PRINCIPE

1/2000

FIG 2

BRGM R35625
Etude du traitement des déchets des 13 communes par incinération -
Avant projet sommaire

III.4.2. COMPARAISON DES VARIANTES D'ACCES

Le tableau ci-dessous présente une analyse comparative de l'ensemble des variantes.

AMENAGEMENT IMPACT SUR LE IMPACT SUR LE ESTIMATIONS DES


BATI MILIEU NATUREL COUTS
F(HT)
Il Rifection revêtement 2HI¿I0m 90.000
(1000 m^
12 Rifection revêtement
(1000 m^) 90.000
3HI ¿10 m
Aminagement chemin 2 HI = 10 m 110.000
stand de tir :
1 HI " 40 m
revêtement, emprise 200.000

(1200 m^)
m Création voie 120 ml, 200.000
confortement de berge 2HI¿ 10 m
.y
du Mollefosse 800 m boisement
1HI° lOm
Réfection revêtue voire 90.000
actuelle (1000 m^)
290.000
n2 Création voirie 120 ml, 200.000
confortement de berge 2HI¿10m
du Mollefosse
800 m^ boisement
Aménagement chemin 2 HI 40 m 110.000
stand de tir :
revêtement, emprise
(1200 m^) 320.000
nn Création voirie 200 ml 2500 m^ boisanait 400.000
Gué bétonné 10 ml, 2 classé
buses 0 500 400.000
ni2 Création voirie 200 ml 400.000
Gué bétonné 10 ml, 2 2 HI ¿10 m
buses 0 500 2500 m^ boisemeot
1 HI 10 m cla.s.<ié
Réfection revêtement 90.000
(lOOOm^) 490.000
m 3 Création boirie 200 ml 400.000
Gué bétonné 10 ml, 2 2 HI ¿10 m
buses 0 500
2500 m^ boLsetueat
classé
Aménagement chemin 1 HI 40 m 110.000
stand de tir :
revêtement, emprise
1200m2 510.000

* HI =
HI r= Habitation individuelle

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 28


Etude du traitement des déchets des 13 communes par incinération -
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Les idées forces qui en résultent sont les suivantes

4 Dans le cas de la 3ème famille de variantes IIII semble préférable à III2 et III3. En effet,
pour un impact sur le milieu naturel identique, et un prix légèrement inférieur, aucun
bâtiment d'habitation ne se trouve à courte distance du tracé. Ce choix est de nature à
améliorer de façon significative la situation vis-à-vis des riverains actuels ;

4 Dans le cas de la 2ème famille de variantes, et compte-tenu d'une utilisation du chemin


de Mallefosse uniquement en accès, le choix s'effectuera sur les modalités de sortie.

La variante III réduit sensiblement la nuisance sur le chemin actuel puiqu'elle diminue la
fréquentation de moitié sur celui-ci et ne l'empmnte plus qu'à vide et surtout en descente.

La variante 112 réduit en quasi-totalité les nuisances sur le tracé actuel, mais développe une
nuisance nouvelle pour 3 bâtis proches du chemin du stand de tir.

Par contre, les différences de coût ne sont pas significatives.

Dans le cas de la première famille. Il perpétue la situation en l'état ; 12 réduit de moitié


le trafic sur l'accès actuel et reporte l'autre moitié sur le chemin du stand de tir ce qui
affecte trois habitations supplémentaires. Les différences de coût sont importantes au
détriment de la variante 12.

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 29


Etude du traitement des déchets des 13 communes par incinération -
Avant projet sommaire

III. 5. COUTS D'INVESTISSEMENT

III.5.1. VARIANTES COMPAREES

Variante 1

Il s'agit de mettre en place en 1995 une usine dimensionnée pour 2 fours de 2 T/h, soit un
four en 1995 et un deuxième four à l'horizon 2000.

Dans cette période intermédiaire l'ancien four est utilisé sur une période de 4 mois environ
pour éviter les surcharges saisonnières. Ce dernier n'étant pas aux normes doit faire l'objet
d'une mise en conformité partielle (traitement des fumées).

La variante la concerne la solution consistant à raccorder l'ancien four à la nouvelle


cheminée.

La variante Ib concerne la solution consistant à traiter de manière autonome les fumées de


l'incinérateur actuel.

Variante 2

Il s'agit de mettre en place dès 1995, deux unités de 2 T/h chacune.

III. 5. 2. VARIANTE 1 (2 T/h + ancien four raccordé)

Le coût d'objectif global de la nouvelle usine comportant le four de 2 T/h serait de 28 MF


HT (28 millions de francs) pour la 1ère phase se décomposant de la manière suivante :

installation du four 10,5 MF


traitement des fumées 4,5 MF
bâtiment 6 MF
électricité I MF
ponts roulants 0,35 MF
fosse 0,65 MF

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 30


Etude du traitement des déchets des 13 communes par incinération
Avant projet sommaire

bâtiment annexe 1 MF
routes 0,2 à 0,5 MF
clôture et aménagement extérieur 0,6 MF
citerne fuel 0,5 MF
cheminée 0,4 MF
études techniques et architecturales 2,1 MF

Variante la (ancien four raccordé)

Le raccordement de la cheminée actuelle à celle du futur four (1ère phase), les augmentations
de gabarit nécessaires concemant le traitement des fumées de cette dernière, ainsi que les
interventions à réaliser sur l'ancien four (ventilation, régulation des débits, ,..) tels qu'il est
précisé dans le § III.2.2, induisent un investissement de 11,5 MF non récupérable en 2ème
phase se répartissant comme suit :

- mise au gabarit 18.(XX) m'/h du système de 9 MF


traitement des fumées (filtres)

- tuyauterie d'amenée - Ventilation 0,5 MF

- augmentation de gabarit de la cheminée ((J) 3,5 m) 0,5 MF

- incidences sur bâtiment de la nouvelle usine 0,3 MF

- interventions sur le bâtiment et matériel de l'ancien four 0,5 MF


(génie civil, démontage, automatisation, ventilation)

- incidence études et maîtrise d'oeuvre 0,8 MF

Total: 11,6 MF

Le coût de l'installation du 1er four doit par contre être diminué de 4,5 MF de traitement de
fumée (et de son pourcentage d'honoraires) soit de 4,9 MF ; il est donc ramené à 23,1 MF.

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 31


Etude du traitement des déchets des 13 communes par incinération
Avant projet sommaire

Le coût de l'installation du deuxième four peut être estimé à :

- installation du four 10,5 MF

- adaptation et raccordement au traitement de fumée 0,5 MF


(conduite et ventilation)

- adaptation du conduit cheminée 0,2 MF

- études techniques 0,9 MF

Total 12,1 MF

Le coût global de cette solution ressort ainsi à :

Total

Phase I 23,1 + 11,8 = 34,9

Phase 2 12,1 12,1

Total 4TmF HT (prix 92)

* Variante Ib (2 T/h + ancien four mis aux normes)

La réhabilitation du four ancien, amenée aux normes des fumées peut être évaluée à 10 MF.
Sur cette somme seulement environ 5 MF HT seront récupérables car ils correspondent au
matériel de traitement des fumées qui pourra ête utilisé pour le deuxième four, à hauteur de 4
MF environ (compte tenu des adaptations indispensables) et de 1 MF pour le matériel
susceptible d'être revendu.

Le coût de base de réalisation de la seconde unité de 2 T/h en 2ème phase peut être estimé à :

- installation du four 10,5 MF


- traitement des fumées 4,5 MF
- doublement de la cheminée 0,4 MF
- études techniques 1,2 MF

soit : 16,6 MF HT

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 32


Etude du traitement des déchets des 13 communes par Incinération -
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III.5.3. VARIANTE 2 (2 fols 2 T/h)

Il s'agit de la mise en place immédiate de deux unités de 2 T/.h chacune.

Le coût d'objectif global d'une telle usine serait de l'ordre de 44,6 MF se décomposant de la
manière suivante :

installation du four 10,5 x 2 = 21


traitement des fumées 4,5 x 2 = 9
bâtiment 6
électricité 1

pont roulant 0,35


fosse 0,65
bâtiment annexe 1

routes 0,4
clôture et aménagements extérieurs 0,6
citerne fuel 0,5
cheminée 0,4 x 2 = 0,8
études techniques et architecturales 3,3

Il s'agit ici d'un investissement global à réaliser dès 1995.

III. 5.4. DEMOLITION DES INSTALLATIONS EXISTANTES

A ces investissements, il convient d'ajouter le montant de la démolition de l'unité actuelle


estimé à 0,5 MF environ. Ce coût est à prendre en compte en 1995 pour la variante 2 et à
l'horizon 2000 pour les variantes la et Ib.

III. 5.5. SYNTHESE COUTS INVESTISSEMENTS

En définitive les coûts d'investissement comparés des variantes ressortent donc ainsi:

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 33


Etude du traitement des déchets des 13 communes par Incinération
Avant projet sommaire

Phase 1 Phase 2 TOTAL


Variante la 34,9 12,6 47,5
Variante Ib 38 12,1 50,1
Variante 2 45,1 45,1

Prix HT en MF 1992

III.6. COUTS DE FONCTIONNEMENT

Pour donner un coût de fonctionnement ou d'exploitation d'une usine telle que celle-ci, nous
avons pris différents composants regroupés dans le tableau ci-après.

FRAIS FIXES INDEPENDANTS DU TONNAGE

MF/HT 92
Personnel 6 personnes à une moyenne de 200.000,00 F/an 1,2

EDF
Assurance 6%° de l'invesfissement soit 45* MF x 0,006 0,27

Divers Contrôles qualité - Nettoyage 0,10

Total frais fixes 'ûs'i

FRAIS PROPORTIONNELS AU TONNAGE

Eau 0,5 m3/T ; 12 F/T soit 20.000** x 0,5 x 12 0,12

Chaux 25 kg/T ; 600 F/T soit 20.000 x 0,025 x 600 0,30

Traitement d'eau 3 F/T ; soit 20.000 x 3 0,06

Entretien courant 13 F/T ; soit 20.000 x 13 0,26

Total frais proportionnels Ô/74


Total frais fonctionnement annuels 2,55
* pour une hypothèse moyenne, poste peu sensible selon variante

*" 20.000 T/an : poids moyen entre les besoins à couvrir à l'horizon 95 et ceux estimés en croissance à
l'horizon 2000.

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 34


Etude du traitement des déchets des 13 communes par Incinération
Avant projet sommaire

III.7. OPTION RECUPERATION

III.7.1. PRINCIPES GENERAUX D'EQUIPEMENT ENERGETIQUE

L'opportunité de la récupération d'énergie pour l 'autosuffisance électrique de l'usine et la


revente à la régie locale a été analysée.

Les caractéristiques du four sont les mêmes que décrites ci-avant mais en aval de ce four, il
faut adjoindre une chaudière pour production de vapeur. Cette chaudière ainsi, que les
éléments de contrôle pourront avoir les caractéristiques suivantes :

- chaudière à tubes d'eau de type "ERK" auto supportante ou équivalent.

- chaudière munie d'un ballon pour la séparation eau-vapeur, et de tous ses accessoires :
soupapes de sûreté, events, etc..

- chaudière à deux passages verticaux

- vanne d'injection entre les deux éléments du surchauffeur, de manière à maintenir constante
la valeur de la température sortie du surchauffeur.

Contrôle commande

système de contrôle central automatique permettant l'interface avec l'opérateur,


l'enregistrement et l'archivage des données de l'installation ;

système de commande à deux niveaux :

contrôle de process des équipements de l'installation,

conduite, interface opérateur, enregistrement, archivage et surveillance des données.

Câblage des instmments

- câblage des instmments par des paires de conducteurs de cuivre torsadés avec gaines
individuelles isolées en polythene et avec couche supérieure PVC/SWA/PVC.

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 35


Etude du traitement des déchets des 13 communes par Incinération -
Avant projet sommaire

Contrôle local

- contrôle local des débits, des pressions, des températures, des niveaux, de la position et
l'analyse des gaz et tout autre paramètre nécessaire à l'obtention du niveau d'automatisation
souhaité et à la sécurité de l'installation.

Turbo-alternateur

En sortie de chaudière, vapeur produite récupérée sur un ensemble turbo-altemateur pour


produire de l'électricité. La puissance du groupe turbo-alternateur serait d'environ 500 W en
fonction du tonnazge horaire d'ordure à incinérer et d'un PCI moyen d'environ 1800 kcal/kg.

III.7.2. EVALUATION FINANCIERE DE LA RECUPERATION

L'équipement d'un process de récupération énergétique a des incidences financières sur


l'investissement de base du fait d'un accroissement de la taille du bâtiment, de la chaudière,
des installations électriques mais également des frais de fonctionnement .

Pour calculer le temps de retour d'une installation de récupération d'énergie sous forme
électrique, il nous a fallu dans un premier temps, comme dans la version de base, établir une
estimation de budget.

Celle-ci se décompose de la manière suivante (pour 2 T/h) :

- installation du four -f- chaudière production de vapeur 17 MF

- traitement de fumées 3 MF*

- bâtiment 7 MF

-électricité 1,5 MF

- turbo alternateur 6 MF

- pont roulant 0,35 MF

- fosse 0,65 MF

*** au lieu de 4,5 MF en solution de base du fait qu'on économise ici l'installation d'un système de

refroidissement des fumées.

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 36


Etude du traitement des déchets des 13 communes par Incinération -
Avant projet sommaire

- bâtiment annexe 1 MF

- routes 0,4 MF

- clôtures et aménagement extérieur 0,6 MF

- citerne fiiel 0,5 MF

- cheminée 0,4 MF

- études techniques et architecturales 3.09 MF


41,5 MF

Sans récupération d'énergie, les coûts d'investissement (four 2 T/h) ont été évalués à 28 MF
et donc le surcoût pour récupération d'énergie s'élèverait à 13,5 MF.

Dans le tableau ci-après nous avons fait ressortir en fonction des heures de fonctionnement de
l'usine et d'une récupération possible pour la revente d'électricité de 350 KW, les sommes
que cette récupération apporte en tenant compte d'un tarif à 4 prix donné par Energie
Développement Services du Briançonnais.

MOIS H/J HP* HPH* HCH* HPE* HCE*


Janvier 21 14 372 155
Février 24 10 348 232
Mars 24 372 248
Avril 24 480 240
Mai 16 496 0
Juin 19 480 150
Juillet 24 496 248
Août 24 496 248
Septembre 20 480 120
Octobre 16 496 0
Novembre 16 360 240
Décembre 23 104 372 248
TARIF 0,5301 0,3052 0,1620 0,1107
TOTAL 397,7 KF 120 KF 194,1 KF 39 KF

* HP = heure pleine - HC = heure creuse - H = hiver - E = été

Soit une revente bmte de 750 KF à laquelle il faut retrancher 100 KF pour l'entretien annuel,
soit une revente nette de 650 KF.

Le coût de l'électricité de secours pendant l'arrêt de l'usine a été estimé à 15 KF.

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 37


Etude du traitement des déchets des 13 communes par incinération
Avant projet sommaire

Sans récupération d'énergie, l'électricité consommée ainsi que l'incidence tarifaire donnerait
un coût annuel de 242 KF.

Avec ces trois chiffres, nous pouvons faire ressortir le gain annuel de cette récupération, soit:

50 + 242 - 15 = 877 KF

L'amortissement moyen serait donc de :

13.5 = 15,41 ans


0,877

Il faut modérer encore ce temps de retour car nous n'avons pas tenu compte des arrêts de
turbine pour gros entretien et d'arrêt d'usine à raison d'une semaine tous les trois mois
environ. Il est donc plus pmdent d'escompter sur un temps de retour d'amortissement de
l'ordre de 17 ans, qui ne parait pas suffisamment attractif pour que nous puissions conseiller
une telle option de récupération d'énergie.

III.8. COMPARAISON DES VARIANTES

III.8.1. RAPPEL DESCRIPTIF

Variante la

1995 - Mise en place d'un four de 2 T/h


Raccordement de la cheminée actuelle sur cheminée nouvelle

2000- Mise en place d'un deuxième four (2 T/h)

La première phase de cette variante impose la mise en place de l'unité nouvelle à proximité
immédiate de l'unité actuelle (voir plan d'implantation - Solution de base).

Variante h

1995 - Mise en place d'un four de 2 T/h


Mise aux normes "fumées" de l'ancien four

2000 -Mise en place d'un deuxième four de 2 T/h (avec récupération partielle du'
système de traitement des fumées installé sur l'ancienne usine).

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 38


Etude du traitement des déchets des 13 communes par incinération
Avant projet sommaire

Cette variante permet d'envisager des implantations différentes :

(1) à proximité de l'ancien four (sol de base)


(2) au niveau du stand de tir
(3) à l'extérieur du domaine acquis par le syndicat, à proximité du site (parcelles
13/14) sous réserve d'en acquérir la propriété foncière.

Variante 2

1995 - Mise en place de 2 fours de 2 T/h.

Cette variante permet d'envisager les mêmes implantations que précédemment (variante Ib).

Nota : au cours du déroulement de l'étude, aucune nouvelle suggestion n'a été faite par les
élus locaux pour proposer d'autre site d'incinération que celui actuellement en service sur la
commune de Briançon ; ceci confirme l'option de base et la variante 1 retenues. La variante 2
ayant été prise en compte en cours d'étude pour "éloigner" l'unité des habitations proches.

III.8.2. CRITERES ENVIRONNEMENTAUX

VARIANTE SITE AVANTAGES INCONVENIENTS


la - Effet "d'antériorité" de - 7 bâtis à moins de 200 m
l'incinération (2/100 m, 3/90 m, 2/80 m)
- Maîtrise foncière
Ib 1 - Effet "d'antériorité" de - 7 bâtis à moins de 200 m
l'incinération (2/100 m, 3/90 m, 2/80 m)
- Maîtrise foncière

2 - Effet "d'antériorité de - 7 bâtis à moins de 200 m


l'incinération (6/100 m, 1/80 m)
- Maîtrise foncière - Impact paysager nouveau mais
- Valorisation du site du stand modéré
de tir
3 - 1 seul bâti à moins de 200 m - Répartition de la nuisance en 2
points bien séparés
- Impact paysager nouveau, site
de boisement classé

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 39


Etude du traitement des déchets des 13 communes par incinération
Avant projet sommaire

2 1 - Effet "d'antériorité" de - 7 bâtis à moins de 200 m


l'incinération (2/100 m, 3/90 m, 2/80 m)
- Maîtrise foncière

2 - Effet "d'antériorité" de 7 bâtis à moins de 200 m (6/100


l'incinération m, 1/80 m)
- Maîtrise foncière - Impact paysager nouveau mais
modéré
3 - 1 seul bâti à moins de 200 m
- Répartition de la nuisance en 2
points bien séparés
- Consommation d'espace boisé
classé

III.8.3. CRITERES TECHNOLOGIQUES

VARIANTE SITE AVANTAGES INCONVENIENTS


la - Gestion facilitée (en terme de - Système de traitement des
personnel) du fait du fumées de 4T/h, mal adapté aux
rapprochement des 2 unités besoins. Dispositifs complexes
- Gestion des déchets "au four et gestion délicate.
pour le four" aisée (stockage et - Nécessité de prévoir une
répartition). Circulation des cheminée surdimensionnée avec
poids lourds limitée. matériel non standard
- Nécessité de simultanéité des
périodes de maintenance
Ib 1/2/3 - Autonomie de fonctionnement - Nécessité de prévoir 2
- Autonomie de maintenance cheminées sur la nouvelle unité
- Système de traitement - Pour les sites 2 et 3,
récupérable pour la nouvelle circulations intemes de poids
unité lourds pour stockage et
répartition
2 1/2/3 - Autonomie de fonctionnement - Nécessité de simultanéité des
- Autonomie de maintenance des périodes de maintenance, si
fours option 1 seule cheminée
- Circulation inteme des poids
lourds limitée quel que soit le
site

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 40


Etude du traitement des déchets des 13 communes par incinération -
Avant projet sommaire

III.8.4. CRITERES FINANCIERS (hors foncier)

INVESTISSEMENT MF FONCTIONNEMENT
1995 2000 Total
Variante la 34,9 12,6 47,5 Sensiblement analogue quelle
que soit la variante :
Variante Ib 38 12,1 50,1 environ 2,5 MF/an
Variante 2 45,1 45,1 (pour 20.000 T/an)

III.8.5. SYNTHESE

L'analyse des tableaux comparatifs qui précèdent met en évidence les points suivants :

Q ASPECT ENVIRONNEMENTAL

Si l'on considère :

- que la proximité du bâti d'habitation constitue une contrainte difficile à résoudre, tant du
point de vue réglementaire que "sociologique",

- qu'a contrario, la maîtrise foncière de nouveaux terrains appartenant à O.N.F, peut être
obtenue par achat ou échange de parcelles, assez facilement,

- les variantes Ib (3) et 2(3) semblent se présenter avantageusement par rapport à toutes les
autres.

Par contre, l'antériorité de l'incinération sur place, et la maîtrise foncière militent en faveur
de la, lbi/2, 2j/2.

a ASPECT TECHNOLOGIQUE

Un ensemble de raisons d'ordre technologique tend à favoriser les variantes Ib et 2 par


rapport à la. Cette dernière imposerait :

- des contraintes de maintenance (arrêt simultané de 2 unités),

- une complexité de constmction et de gestion.

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 41


Etude du traitement des déchets dès 13 communes par Incinération
Avant projet sommaire

Du point de vue fonctionnement et maintenance les variantes Ib et 2 sont proches l'une de


l'autre.

a ASPECT COUT

En terme d'investissement global, la variante 2 est la moins onéreuse, d'autant que le coût
de la variante la pourrait s'avérer in fine un peu plus élevé qu'on ne l'a chiffré ici, compte
tenu de la complexité des systèmes envisagés qui ne sont pas classiques. En terme
d'échéancier d'investissement, elle est par contre plus pénalisante.

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 42


Etude du traitement des déchets des 13 communes par Incinération
Avant projet sommaire

IV - DECHETS HOSPITALIERS

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 43


Etude du traitement des déchets des 13 communes par Incinération -
Avant projet sommaire

IV.l. DONNEES DE BASE

(entres de produaions

Les centres de production concemés dans le SIVOM du Briançonnais sont les suivants :
le CHG de BRIANCON ainsi que les établissements de soins suivants : Rhône Azur, les
Acacias, le bois de l'Ours, les Castors, Chantaiseau, Fleurs des Neiges, Montjoy, les Neiges,
les Airelles, les Farfadets, la Grand-Maye, la Guisane, les Hirondelles, les Jeunes Pousses et
quelques centres indépendants.

Tonnage, évolution

Le tonnage global de l'année 1991 pour ces différents centres est d'environ 0,6 tonne/jour,
soit un pourcentage très faible par rapport aux déchets courants ménagers.

A l'horizon 2000 (dans un rapport de 1 à 100 environ) on peut admettre que ce pourcentage
ne changera pas de façon significative.

IV.2. SOLUTIONS ENVISAGEABLES

Pour traiter le problème des déchets hospitaliers contaminés, il existe plusieurs options

- le traitement sur place des déchets par incinération,


- la stérilisation sur place afin de rendre inertes ces déchets,
- la collecte sélective dans les emballages spéciaux incinerables.

IV.2,1. TRAITEMENT SUR PLACE

Le traitement sur place tel qu'il se fait encore actuellement, ne répond plus aux normes de
rejet et aux règles actuelles de combustion.

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 44


Etude du traitement des déchets des 13 communes par incinération
Avant projet sommaire

Il existe en outre d'autres inconvénients d'ordre pratique car il faut mobiliser le personnel sur
place pour charger l'incinérateur et enlever les résidus de combustion. Il faut, de même,
bloquer un local pour l'installation du four.

Le seul avantage réside dans le fait que les déchets contaminés ne quittent pas le site de
production et que les risques de contamination extérieurs sont de ce fait réduits.

IV.2.2. STERILISATION

La stérilisation sur place pour rendre inerte les déchets ne constitue pas une méthode de
traitement, actuellement très fiable et elle génère une exploitation contraignante.

Cette technique nécessite 4 phases distinctes :

- mise en emballage,
- chargement par collecte sélective et transport,
- déchargement et mise en place dans l'incinérateur,
- reprise et contrôle.

La manipulation des déchets est multipliée, donc les risques d'accidents augmentés. D'autre
part se pose le problème de trouver des personnes volontaires et qualifiées pour entreprendre
cette manipulation.

Cette solution nécessite une instmction des personnes rapide et peu onéreuse mais implique
une discipline spéciale à imposer aux utilisateurs. En effet, chaque centre concerné doit
utiliser les containers jetables et incinerables, les responsables de la collecte se réservant le
droit de refuser tout emballage non conforme à ceux retenus.

IV.2.3. EMBALLAGES INCINERABLES

Les avantages de cette solution sont les suivants :

- la manipulation des déchets est réduite,


- la sécurité des personnes est accme,
- le contrôle peut se faire de façon plus efficace.

Elle suppose qu'on dispose d'une unité de traitement compatible avec la neutralisation de ces
déchets, laquelle nécessite de satisfaire la règle du maintien d'une température de 850° C
pendant 2 secondes (5 secondes pour le four prévu) ; les déchets dans leur emballage
hermétique pourront donc être directement déposés dans la trémie du four, sans autre
manipulation, et incinérés.

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 45


Etude du traitement des déchets des 13 communes par Incinération -
Avant projet sommaire

IV.3. COUT DES SOLUTIONS

IV.3.1. TRAITEMENT SUR PLACE

Les coûts annoncés par les établissements utilisant cette technique (ex. Rhône-Azur) sont de
l'ordre de 1500 F/tonne. Il faut noter que l'incinération sur place, telle que pratiquée
aujourd'hui ne sera plus admise dans un proche avenir.

IV.3.2. STERILISATION

L'ensemble des opérations nécessaires (§ IV.2.2.) implique un coût de l'ordre de 1800


F/tonne, non compris le nettoyage et la désinfection des véhicules de transport.

Compte tenu des coûts d'investissement que représente un stérilisateur (1 MF pour 400 kg/j
environ), il n'est pas envisageable de doter chacun des établissements de son propre
appareillage. De fait, 2 stérilisateurs seront nécessaires à l'horizon 10 ans pour l'aire
briançonnaise. Les coûts annoncés seraient donc affectés de collecte sélective et transports
supplémentaires.

IV.3.3. FUTS INCINERABLES

Le coût d'achat et de remplissage de fûts incinerables de 60 ou IOO litres sont évalués à 700
F HT/tonne traitée, somme à laquelle il convient d'ajouter les coûts de collecte banale et
d'incinération (800 F/t environ, soit un total de 1500 F HT/t).

IV.4. SOLUTION PRECONISEE

En conséquence, en reprenant tous les arguments cités plus haut, il serait judicieux de se
retourner vers la solution fûts incinerables pour une parfaite sécurité dans le traitement de
ces déchets.

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 46


Etude du traitement des déchets des 13 communes par Incinération
Avant projet sommaire

V - DECHETTERIE et COLLECTE

SELECTIVE

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 47


Etude du traitement des déchets des 13 communes par Incinération
Avant projet sommaire

V.l. DECHETTERIE

V.1.1 -PRINCIPE

Il s'agit d'un aménagement complémentaire au projet d'incinération consistant en une "aire


aménagée, gardiennée, destinée à accueillir les déchets dont la nature et la quantité sont
fixés par l'autorité qui la gère"*.

Elle présente plusieurs avantages :

Elle permet aux particuliers d'éliminer leurs déchets non enlevés par les services de
collecte traditionnelle (ce qui n'exclut pas la collecte périodique organisée pour les
encombrants par exemple).

Elle permet aux professionnels de la récupération d'exercer leur activité, les usagers
ayant préalablement effectué un tri.

La synthèse des études statistiques menées par l'ANRED** sur ce type d'aménagement, met
en évidence les idées forces suivantes :

Dans le cadre d'un projet pluricommunal, la déchetterie doit se positionner près du


plus gros producteur de déchets, ici Briançon-Villar-St. Pancrace.

L'implantation et l'accessibilité doivent la rendre attractive. Il a été constaté que cet


aménagement perdait tout intérêt au-delà d'une distance de 15 km en plaine et
10 km en zone montagnarde. Sur ce point, on peut noter d'emblée, qu'une
déchetterie aménagée sur l'aire Briançon-Villar St. Pancrace pourra difficilement
"intéresser" les populations de la Grave, Villar d'Arène, Cervières, Montgenèvre et
Névache.

On estime actuellement à 10% maximum du tonnage, la récupération possible, dont


20% seraient valorisables (moyenne nationale, 1990), mais ces chiffres sont
susceptibles d'augmenter très sensiblement ces prochaines années du fait d'une
meilleure information et d'une plus grande mobilisation des populations.

* Définition A.N.R.E.D.
** "Déchetterie" Mémento de l'observatoire national des déchets, 1989.

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 48


Etude du traitement des déchets des 13 communes par Incinération
Avant projet sommaire

A noter enfin, que ce type d'aménagement est soumis à permis de constmire et déclaration ou
autorisation préfectorale, selon ses dimensions.

La déchetterie constitue un moyen et une réponse adaptés pour la récupération et la collecte


des déchets qui, en l'absence d'un tel centre de réception, sont destinés à "alimenter" les
dépôts sauvages. Elle ne permet pas, cependant, de traiter et d'éliminer la totalité des résidus
récupérés dont la destination pourra s'établir comme suit :

4 Valorisation

Certains objets ou matériaux peuvent faire l'objet d'un recyclage partiel par des
récupérateurs, ferrailleurs, associations, etc. C'est le cas des appareils ménagers, des
ferrailles, du mobilier, des papiers journaux, etc.

4 Elimination dans un circuit de traitement existant : incinération, décharge

Un certain nombre de déchets combustibles (sauf dimensions trop encombrantes pour


la trémie d'alimentation de l'incinérateur) peuvent être regroupés et envoyés à
l'incinérateur : c'est le cas des refus végétaux et des produits d'élagage, du petit
mobilier en bois, des cartons et journaux, des petits déchets combustibles, ...

V.1.2 - ORGANISATION ET DIMENSIONNEMENT

Le principe d'organisation couramment répandu consiste en un quai surélevé avec conteneurs


à ferraille, cartons et papiers, déchets verts, verre, monstres ménagers, etc. (voir schéma de
principe ci-après (fig. 3) et documents photographiques ci-après.

Dans le cas de l'aire briançonnaise, une surface globale de 3000 m^ serait suffisante pour
contenir le quai, les conteneurs, un abri de gardien, une cloture, une voie d'accès, etc.

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 49


DECHETTERIE
SCHEMA DE PRINCIPE

Con fcc2neurs

Clouai ^îrrrenaqe
C^jiVe bétonnée)

Pxsit,e^ <d \Sicuzcs.


SKIA. qu-=îi surélevé

f^am/r.N.j) /

R.Q\A te ci 'skocos

FIG 3
BRGM R35625
PETITS CONTENEURS
VUE GENERALE

GRANDS CONTENEURS

LOCAL TECHNIQUE EXEMPLE DE DECHETTERIE (3000m*)


Commune de St CHAMAS
Etude du traitement des déchets des 13 communes par Incinération
Avant projet sommaire

Les déchets sont répartis dans des réceptacles différents selon les modalités suivantes

DECHETS RECEPTACLE DESTINATION TONNAGES OU


VOLUMES ESTIMES
(aire briançonnaise
en T/an, 1990)
Huiles usagées citeme hermétique récupération ?

Cartons, papiers, conteneur (30 m') incinérateur 1000 T/an*


emballages récupération

Végétaux, bois, conteneur (30 m') incinérateur ?


textiles

verre conteneur (30 m') récupération


240 T/an
ferrailles conteneur (20 m') récupération
décharge ?

monstres ménagers conteneur (30 m') décharge IOOO m'/an

production de la zone industrielle

V.l. 3 - SITES ENVISAGEABLES - POPULATION RACCORDABLE

Une recherche de site a été effectuée sur l'aire briançonnaise, qui tient compte des éléments
énoncés dans le § V.l, 1, en particulier une situation proche du plus gros producteur potentiel
de déchets. Ce point restreint l'aire au territoire de Briançon ou à sa périphérie immédiate:

La recherche a pris en compte également les descripteurs suivants : disponibilité de terrains,


aspect paysager (mesures compensatoires aisées) desserte (état de la voirie, nature du réseau),
proximité du bâti d'habitation, protections réglementaires diverses;

Trois sites ont été inventoriés. Ils sont reportés sur la figure 4 ci-après.

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 52


RECHERCHE DE SITE POUR
DECHETTERIE

"^ \ \ . íí\ \ Bototos. Ma


, ^ N /i/iw-fV Chalets %V#rt

i^Nv'OrV'i

"a'foahaï)

n í ^( A¿ « ^ ^

"\,
(noche
ff 1 ZONE ARTISANALE BRIANÇON/VILLAR
,1183,)

2 LE PLAGNOL
1 3 STAND DE TIR

1/25000 FIG4
Etude du traitement des déchets des 13 communes par Incinération
Avant projet sommaire

SITE n° I
Situation Zone artisanale Briançon -Villar St Pancrace
Desserte RN94
Surface disponible > 3000 m2
Eléments favorables - disponibilité de terrains
- proximité du plus gros producteur
- accès aisé pour usagers de la zone
artisanale, pour les habitants de Briançon et
Villar, pour les habitants de la Guisane (pas
de traversée de Briançon)
Populations concernées Briançon, Villar St Pancrace, Puy St André,
Puy St Pierre, St Chaffrey, la Salle
~> 15.000 hab.
Populations non concemées La Grave, Villar d'Arène, le Monetier,
Névache, Val des Prés, Montgenèvre,
Cervières > 3.500 hab.

SITE n° Il
Situation Le Plagnol à l'Est de l'usine électrique
Desserte Chemin communal d'accès à l'usine
électrique
Surface disponible > 3000 m2
Eléments favorables - proximité du plus gros producteur

Eléments défavorables - accès délicat car traversée de Briançon


(dans tous les cas) et notamment pour les
habitants de la Guisane et de la Claree
- proximité du bâti d > 300 m
Populations concernées - Briançon - Villar St Pancrace, Puy St
André, St Chaffrey (en partie) - La Salle (en
partie)
> 13.000 hab.

Populations non concernées - la Grave - Villar d'Arène - le Monetier -


Névache - Val des Prés - Montgenèvre -
Cervières > 5.500 hab.

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 54


Etude du traitement des déchets des 13 communes par Incinération
Avant projet sommaire

SITES n° III
Situation Stand de tir
Desserte RN94
Voierie communale
Surface disponible > 3.000 m2
Eléments favorables - proximité de Briançon
- rapprochement de l'unité d'incinération
(facilité de gestion)
Eléments défavorables - proximité de bâti d < 200
- traversée de Briançon nécessaire pour
communes de la Guisane, pour les usagers de
la zone artisanale, pour Villar St Pancrace
Populations concernées - Briançon (en partie). Val des Prés, la Salle
(en partie), St Chaffrey (en partie)
> 10.000 hab max.
Populations non concernées Villar St Pancrace, Cervières, Montgenèvre,
le Monetier, Puy St André, la Grave, Villar
d'Arène ~> 8.500 hab.

V.l. 4 - COUTS D'INVESTISSEMENT ET COUTS DE FONCTIONNEMENT

V.1.4.1. COUTS D'INVESTISSEMENT

L'évaluation des coûts d'investissement relatifs à une déchetterie de 3.000 m2 avec quai de
déversement, 6 conteneurs (cartons, végétaux, ferrailles, monstres, verre, plastiques), 1 bac
étanche (huiles usagées), local technique, voirie d'accès, abords végétalisés, clôture et portail,
réseaux divers, matériels d'exploitation, est la suivante.

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 55


Etude du traitement des déchets des 13 communes par Incinération
Avant projet sommaire

POSTE COUT (HT) 1992


Foncier (3.000 m^) 30(minimum)

Etudes préalables (topographie, 250


aménagement, étude d'impact)

Voirie d'accès - Voirie intérieure 130

Génie civil (terrassement, modelé) 120

Quai surélevé (2 m) et rampe d'accès 150

Clôture - Portail 50

Conteneurs (6) - Bac étanche (1) 180

Local gardien 50

Réseaux EDF/eau potable/incendie p.m.

Espaces verts 40

Signalétique - Information 100


TOTAL 1100 KF HT 1992

Soit 65 F HT par habitant*

Ce coût concerne les sites I et II et pourrait être ramené à 800 à 9(X) KF pour le site III du
fait d'investissements déjà décomptés par ailleurs (voirie, foncier, modelé, poste de
gardiennage, ...).

moyenne nationale comprise entre 40 et 75 F HT selon les dimensions source ANRED.

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 56


Etude du traitement des déchets des 13 communes par Incinération -
Avant projet sommaire

V.1.4.2. COUT DE FONCTIONNEMENT ET D'EXPLOITATION

Les coûts de fonctionnement et d'exploitation annuels peuvent être répartis comme suit

FRAIS nXES
- Personnel 60%
- Amortissement 10%

FRAIS PROPORTIONNELS
- Entretien/Energie 10%
- Transport vers incinéra 10%
teur
- Fournitures diverses 10%

L'estimation de ces divers postes donne un coût de 600 KF/an, soit 35 F HT/hab/an.

V.1.43. MARCHE DE LA RECUPERATION

Le type de déchetterie proposé doit permettre le tri des matériaux suivants : papiers et
cartons/ferrailles/végétaux, bois et textiles/verre/monstres ménagers/huiles usagées/
plasUques, PVC ,..

MATERIAUX RETOURNANT A MATERIAUX RECUPERES


L'INCINERATEUR
Huiles usagées
Verre
Ferraille
Monstres ménagers
Cartons, papiers, textiles (tout ou partie) Cartons, papiers, textiles, plastiques (tout ou
partie)
Végétation, bois

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 57


Etude du traitement des déchets des 13 communes par Incinération -
Avant projet sommaire

Le marché de la récupération est actuellement quasi-inexistant dans le département des


Hautes-Alpes, hormis pour le verre. Cela tient au petit nombre de récupérateurs dans le
département, à l'éloignement des autres (04, 38, 13, 26) et à la production très atomisée des
déchets sur un vaste territoire.

NOMBRE DE RECUPERATEURS PAR DEPARTEMENT ORIGINE

Matériau Département Nombre Matériau Département Nombre


Ferrailles 05 2 Huiles usagées 05 0
04 1 04 0
13 > 10 38 1

13 > 10
Plastiques 05 0 Cartons 04 0
04 1 Papiers 05 0
13 > 5 13 > 10
Verre 05 0
04 1

13 > 10

L'évaluation des tonnages récupérables souffre du manque de données chiffrées sur l'aire
briançonnaise. Lesvolumes proposés ci-après résultent de la prise en compte de ratios
nationaux**

CARTONS - PAPIERS - TEXTILES

La production individuelle nationale est de 12 kg/hab/an ce qui correspond à 220 T/an pour
le SIVOM, auquel il convient d'ajouter un tonnage équivalent provenant des activités
artisanales. Si l'on pose comme hypothèse que, pour chacun, 50% est déposé en déchetterie
et 50% est évacué avec les ordures ménagères (estimation apparemment particulièrement
haute), il s'agirait donc de 220 T/an de papiers et cartons récupérables par an.

* source : Fédération Nationale des Industries et Commerces de la Récupération et du Recyclage


(statistique 1990)
ANRED 1989

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 58


Etude du traitement des déchets des 13 communes par Incinération -
Avant projet sommaire

PLASTIQUES - PVC

Production individuelle : 2 kg/hab/an soit 40 T/an pour l'ensemble du SIVOM et 100 T/an
environ pour la zone artisanale et les supermarchés. Avec l'hypothèse qu'un dépôt de 10% en
déchetterie, 15 T/an pourraient être récupérés.

VERRE

Sur l'état actuel, le verre est récupéré à partir de la fosse existante au niveau de
l'incinérateur, pour un tonnage de 240 T/an. Ce tonnage provient des bacs à verre répartis
principament sur Briançon et les communes proches ; les données statistiques montrent
qu'avec une campagne d'information auprès des gros producteurs (restaurants, cafés,
particuliers, etc.) un tonnage de 6 kg/hab/ an peut être déposé en déchetterie, soit, une
centaine de tonnes supplémentaires. Au total 350 tonnes/an pourraient être récupérables.

HUILES USAGEES/FERRAILLES/MONSTRES MENAGERS

En ce qui concerne ces 3 types de produits, l'évaluation des tonnages ou volumes


récupérables est impossible, car elle se heurte au manque de données locales ou nationales.

V.1.4.4. RETOURS HNANCIERS

Les ressources d'une déchetterie sont 2 types :

ressources directes liées à la revente des matériaux récupérés (verre, ferraille,


huiles, papiers, ...)

ressources indirectes liées à la résorbtion des décharges sauvages ou à l'allongement


de la durée de vie de l'incinérateur.

Les retours financiers d'une déchetterie sur Briançon sont difficiles à appréhender, fautes de
statistiques sur les tonnages et faute d'éléments de comparaison proches. On peut a priori les
envisager comme peu significatifs.

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 59


Etude du traitement des déchets des 13 communes par Incinération
Avant projet sommaire

A titre d'exemple, on citera le verre, pour lequel le produit de la vente (40 F/tonne en 1991
dont 20 F sont reversés pour la recherche contre le cancer) ne couvre pas les frais de collecte
de stockage.

Pour les autres produits, les seuls éléments auxquels on peut faire référence sont les
fourchettes de prix de moyenne nationale, qui s'établissent comme suit :

Ferrailles 35 à 150 F/HT la tonne

Papiers, cartons 50 à 200 F/HT la tonne

Textiles 50 à 100 F/HT la tonne

PVC 1200 F/HT la tonne

Dans le cas de Briançon et compte-tenu de son éloignement des unités de production, la partie
basse de la fourchette semble raisonnable.

Sur la base des tonnages estimés (surestimés ?) suivants

350 1 de verre
1220 1 de cartons, papier, textiles (lOOQ industries -f- 220 particuliers

1200 1 de ferraille (en estimant un tonnage papier/ferraille identique)

15 t de PVC

la recette directe peut être estimée à 130.000 F/an.

La recette indirecte qui résulte de la non collecte et du non traitement de 460 T/an de
déchets particuliers (220 de carton, 220 de ferrailles et 15 t de PVC) peut être estimée à
1 10.500 F pour la collecte et 174.800 F pour l'incinération, soit 285.000 F/an.

Ainsi, les recettes directe et indirecte cumulées couvriraient au mieux 70% des coûts de.
fonctionnement, hors investissement.

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 60


Etude du traitement des déchets des 13 communes par Incinération -
Avant projet sommaire

V.1.5 - BILAN FINANCIER - CHOIX PROPOSE

La réalisation d'une déchetterie sur l'aire briançonnaise apparaît un objectif réalisable, les
coûts annuels par habitant (amortissement et fonctionnement) restant modérés, au regard
d'avantages indirects importants.

En effet, la déchetterie :

constituera une solution pour de nombreux particuliers au problème des


monstres ménagers, ferrailles, etc.

4 concourra à la résorbtion des décharges sauvages et donc à la baisse des coûts


d'enlèvement et de nettoyage.

contribuera à une éducation des populations en constituant une première étape


à la mise en place d'une politique de collecte sélective.

réduira le tonnage entrant à l'incinérateur et donc peut induire une certaine


augmentation de sa durée de vie..

En ce qui concerne le choix d'un site, les 3 variantes proposées se révèlent proches les unes
des autres. En effet.

4 en termes d'accessibilité, les variantes I et II sont en position favorable


(notamment la variante I qui permet aux habitants de Briançon, Villar et la
Guisane d'éviter le passage centre ville).

en terme d'attractivité", les variantes I et II pourraient concerner une


population plus large que la variante III, ainsi que les activités productrices de
déchets de la zone artisanale.

4 en terme de coûts, la situation est très comparable pour les 3 variantes ; à


noter toutefois un léger avantage pour la variante III dans le cas où l'unité
d'incinération serait maintenue sur le site actuel. Les coûts de transport des
matériaux retournant à l'incinérateur seraient réduits à une simple reprise.

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 61


Etude du traitement des déchets des 13 communes par Incinération
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4 en terme de contrainte environnementale, la variante I se situe dans un


milieu d'ores et déjà artificiallsé. La variante II s'insère dans un milieu naturel
mais de façon discrète et des mesures compensatoires simples de végétalisation
sont possibles. La variante III bénéficierait d'un effet d'antériorité du four actuel,
et serait aisément compensable.

V.2. COLLECTE SELECTIVE

La collecte sélective est une opération permettant la récupération de déchets triés et


valorisables, par ramassage au "porte à porte" et/ou apport volontaire à une centre de dépôt
(déchetterie). Elle ne constitue pas une technique de traitement sensu stricto., mais plutôt un
complément à un système global de traitement.

Ainsi son intérêt ne doit pas être abordé en terme de retour financier seul, (aléa économique
du cours de la récupération), mais également en terme d'allégement de charge du système de
traitement (incinérateur) et de durée de vie.

Impliquant une active participation de la populafion, elle nécessite en conséquence une large
information initiale. L'aménagement d'une déchetterie peut constituer le premier pas vers la
collecte sélective.

V.2.1 - LES MATERIAUX RECUPERABLES - LES MATERIAUX RECUPERES

Les quantités de matériaux récupérables dépendent de plusieurs facteurs :

' les habitudes de consommation ;

' le mode de collecte (le "porte à porte" s'avère toujours plus efficace que
l'apport volontaire) ;
' la qualité de la campagne d'information.

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 62


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Le tableau ci-après qui résulte d'un ratio national de l'ANRED précise les divers matériaux
récupérables contenus dans les ordures ménagères ainsi que leur possibilité de valorisation.

MATERIAU QUANTITE* VALORISATION


RECUPERABLE /HAB
Verre 2-3 kg/mois - refonte en verrerie
- réutilisation en l'état
Plastique (PVC) 100-400 g/mois - incorporation dans
revêtement routier
- fabrication de gaines et
tubes
Papier/carton 1 kg/mois - pâte à papier
Texfile 1 kg/an - friperie
- pâte à papier

Hormis la collecte du verre, largement développée dans tous les pays, les expériences de
collecte sélective sont peu répandues dans la région méditerranéenne et alpine. On trouvera
dans le tableau ci-dessous une estimation des valeurs moyennes de matériaux récupérés**.

COLLECTE AU "PORTE A COLLECTE PAR APPORT


PORTE"
Verre 3 kg/hab/mois 1,5

Papier - Carton 1 kg/hab/mois 0,5

Plastiques - PVC 0,2 kg/hab/mois 0,1

_***
Textile 0,3 kg/hab/mois

Ces données ne sont pas forcément cohérentes. On a plutôt privilégié une hypothèse basée sur
des expériences récentes (données du second tableau).

* ratio national - source ANRED


""* Données ANRED - Expériences Dunkerque, Ecouflant, Bapaume, Lons le Saulnier, Nantes,
département de Meurthe et Moselle, etc.
*** pas de statistique connue

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 63


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V.2.2 - LES MODES DE COLLECTE

La collecte au "porte à porte", s'effectue de la même manière qu'une collecte classique, et


reprend les mêmes circuits de collecte.

Elle se fait en même temps (collecte simultanée), ou en remplacement d'une tournée


classique (collecte de subsUtution) ou en toumée spéciale (collecte par addifion) ; les
expériences réalisées à ce jour ont amené à l'abandon des 2 premiers types, car ils
s'avéraient perturbants pour la collecte "classique" et pour l'unité de traitement ; la collecte
spéciale, la plus performante, nécessite par contre des investissements supplémentaires en
matériel (camions plateaux, bennes adaptées, etc) . Les particuliers disposent de sacs (ou
bacs) plastiques de couleur différente dans lesquels ils trient leurs déchets, qui sont récupérés
par des tournées spécialisées.

La collecte par "apport volontaire" met à contribution la population qui dépose des déchets
triés en des points de collecte judicieusement répartis, à raison de 1 point/2000 hab.. En
chaque point la population dispose d'un conteneur à verre, d'un conteneur à PVC/plastiques,
d'un conteneur à papier. Les autres déchets peuvent être déposés directement en déchetterie.
Cette technique nécessite des investissements plus légers.

conteneurs de 3 à 8 m^ vidables ou transportables ;

engin d'enlèvement (PTAC à système de levée).

Ce type de collecte qui ne- perturbe pas la collecte classique, est utilisé pour la récupération
du verre depuis une décennie.

V.2.3 - EVALUATION DES COUTS ET BILAN FINANCIER

Une évaluation des coûts a été effectuée pour chacune des 2 options de collecte. On a retenu
les hypothèses suivantes :

Hypothèses d'ordre général

- population de 19.700 hab. à l'horizon 2000 pour la totalité du SIVOM, dont 14.000 pour
Briançon et Villar St. Pancrace, et 3.500 pour la Guisane ;

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 64


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- collecte de verre maintenue en l'état dans les 2 cas (300 T/an) ;


4

- calcul effectué en F HT constant.

Hypothèses collecte "porte à porte"

- récupération opUmale de 1,7 kg/hab/mois

- collecte effectuée par matériel classique (les particuliers disposent de 3 sacs de couleur
différente = papier/cartons - ferrailles - PVC).

Hypothèse collecte par apport

- récupération optimale 0,8 kg/hab/mois ;

- 1 poste de 3 conteneurs (4,5 m^) pour 2.000 hab. (1 conteneur papier, carton, 1 conteneur
ferraille, 1 conteneur PVC), soit :

24 conteneurs pour Briançon et Villar St Pancrace,


9 conteneurs pour la Guisane,
3 conteneurs pour Val des Prés/Névache,
3 conteneurs pour Montgenèvre,
3 conteneurs pour Cervières,
3 conteneurs pour la Grave-Villar d'Arène.

- collecte effectuée par poids lourd avec matériel de levage, le même engin effectuant
l'ensemble des tournées soit 24 tournées pour Briançon et Villar, 6 tournées pour la Guisane
et 5 tournées pour l'ensemble des autres communes.

Les calculs ont été effectués en utilisant la méthodologie proposée par l'ANRED* pour 2
horizons : année 0 et année 10. On considère en effet que les matériels roulants nécessaires
sont amortis au bout de 10 ans, les conteneurs (option apport) l'étant au bout de 7 ans.

* Guide pour la collecte sélective de papier, 1989

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 65


Etude du traitement des déchets des 13 communes par incinération
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Le tableau suivant présente les résultats obtenus exprimés en F HT constants pour 1 tonne.

COUTS DE COLLECTE SELECTIVE EN F HT/TONNE

COUTS F HT/T PORTE A PORTE APPORT


année 0 année 10 année 0 année 10
SIVOM 420 230 255 89
(13 communes)
BRLANÇON + VILLAR ST 354 259 207 50
PANCRACE
BRLM^CON + VILLAR + 290 215 233 63
GUISANNE
RECETTE F HT/T 110 < v < 190 110 < V < 190

Nota : tous les coûts sont calculés en F 1992 et actualisés en F 2000 (en un coefficient 1,27).

En première approche, il apparaît :

que la collecte de type "apport volontaire" s'avère moins chère que l'autre option, et
ce, aux échéances envisagées ;

que pour l'année 0 les recettes prévisibles ne couvrent pas ou couvrent difficilement
les coûts de collecte, si l'on se réfère aux fourchettes basses ou hautes (1 10 F et 140
F/t) envisagées ;

qu'à l'horizon 10, sous réserve d'une étude de marché plus fine, les coûts de
collecte sélective par apport volontaire pourraient être couverts par les prix de
revente des matériaux ;

que pour cette option il n'y a pas de différence significative entre les coûts de
collecte pour le SIVOM seul, et ceux obtenus pour Briançon et Villar, ou Briançon,
Villar et la Guisanne ;

que les incertitudes liées au marché de la récupération ne permettent pas d'assurer


une progression régulière de prix de vente des matériaux et que pour l'horizon 10, il
semble raisonnable en première approche de conserver les fourchettes hautes et
basses de l'année 0.

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 66


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Pour l'ensemble des raisons qui précèdent, le choix de la collecte sélective, par apport,
semble raisonnable.

Le tableau qui suit présente les tonnages annuels collectés pour chacune des 2 options.

PORTE A PORTE APPORT


Papier/carton 310 160
Ferraille 240 120
PVC 48 12
Total 600 T 300 T

Tonnages annuels collectés en T/an

Ainsi sur la base de ces tonnages, plus de 350 t de verre, la recette sera esUmée à

. 20.000 F/an pour le "porte à porte"


, 50.000 F/an pour 1' "apport"

En recette indirecte, les estimations font état des valeurs suivantes :

PORTE A PORTE APPORT


Collecte 114.000 72.000
Incinération 228.000 114.000
TOTAL 372.000 186.000

Les coûts n'incluent pas les coûts liés aux manipulations nécessaires sur le site de stockage
(déchetterie), en particulier pour la collecte "porte à porte".

En première analyse, les recettes globales (direct et indirect) devraient permettre de réaliser
une opération "blanche" pendant les 10 premières années (investissement compris).

Globalement, les constatations effectuées semblent privilégier le choix de l'option "apport


volontaire" :

pour des raisons de coûts ;


pour des raisons de souplesse, compte-tenu de la dispersion des communes.

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 67


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V.3. RECAPITULATIF

Les 2 options déchetterie et collecte sélective sont 2 modes qui se complètent et permettent
aux collectivités locales de répondre aux soucis de tri à des niveaux différents.

Les calculs effectués (§ V.l et V.2) sont indépendants l'un de l'autre ; il est envisageable
qu'une prise en compte globale modifie sensiblement les recettes et les tonnages par un effet
de non-cumul (ex. en ce qui concerne les papiers/cartons et le PVC, et pour les particuliers,
la collecte sélective devrait détourner un tonnage difficilement mesurable de la déchetterie).

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 68


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VI - LES DECHETS RESULTANTS

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 69


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VI. 1. LEGISLATION

La réglementation en vigueur concemant les sous-produits d'incinération est l'arrêté du 25


janvier 1991 "relafif aux installations d'incinération de résidus urbains", dont on trouvera
copie en annexe. Cet arrêté précise les types de sous-produits et modalités de stockage.

a) Types de sous-produits

2 types de sous-produits résultent de l'incinération. Il s'agit :

des mâchefers/scories ;

des résidus d'épuration des fumées comprenant :

° des cendres volantes,

° des résidus de déchloration (les 2 produits étant généralement mêlés).

b) Stockage ou usage

Les mâchefers et scories

= récupération

- matériau de voirie (sauf comblement de canalisations).

° stockage

- dans une installafion autorisée (loi du 19.07.1976),

- sur le site de production (322-B-2)

- pas en zone inondable, ni à moins de 30 m d'un cours d'eau.

Les résidus d'épuration des fumées qui sont des matériaux toxiques, du fait
de leur teneur en métaux lourds et sels (sulfates, chlomres, nitrates, ...) ne peuvent pas être
récupérés ; 2 possibilités de stockage apparaissent :

° stockage en site étanche pour le matériau bmt, c'est-à-dire en décharge


industrielle (Cj) ou en décharge spécifique,
° stockage en décharge de résidus urbains, mais dans une alvéole étanche avec
récupération des jus, pour les matériaux ayant subi un inertage.

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 70


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VI.2. NATURE DES PRODUITS

VI.2.1 - MACHEFERS

Le mâchefer est le principal sous-produit solide de la combustion des déchets urbains. Selon
la teneur en incombustible, la production de mâchefer représente 20 à 30% du tonnage traité.
Ils sont constitués d'éléments grossiers tels que débris de verre et ferrailles et d'éléments fins
responsables des fortes teneurs en eau. Le tableau ci-dessous donne une composition moyenne
des mâchefers en %,

Silice SIO2 50
Alumine AI2O3 7
13
Fer ^^203
8
Chaux CaO
1
Magnésie MgO
3
Sodium Na20
1
Potassium K2O
1
Sulfates SO3
Chlomres Cl
0,15

Métaux lourds totaux dont : 0,80


-zinc 0,20
- plomb 0,25
- cuivre 0,20
- autres métaux lourds 0,15

CONSTITUANTS METALLIQUES %
Métaux ferromagnétiques 10-15
Métaux et alliages légers 0,5-1,5
Métaux et alliages denses 0,5

CONSTITUANTS MINERAUX
Scories 75-80
Scories ferromagnétiques 5-10

ANALYSE DES MACHEFERS

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 71


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D'après la prafique, ce matériau qui se présente sous la forme d'une grave grisâtre, subit, au
contact des agents atmosphériques (précipitations, atmosphère, ,,.), une évolution physico¬
chimique. En particulier, la chaux contenue dans le mâchefer est transformée sous forme de
carbonate de calcium insoluble. Cette formation a pour effet de "durcir" le matériau et de
piéger un certain nombre d'éléments (par exemple les cations métalliques) et de faire ainsi
obstacle à la progression des lixiviats. De même, les métaux lourds présents à l'état de traces
et susceptibles d'être lixivies, peuvent être précipités à l'état de carbonates insolubles.

Enfin, on doit indiquer que des réactions d'ordre thermique se produisent au niveau des
mâchefers disposés en tas, qui empêchent l'apparition de lixiviats du fait de l'évaporafion de
l'eau interstiUelle (vapeur d'eau au-dessus du stock).

Pour conclure, des essais et tests de lixiviation sur différents types de mâchefers ont fait
ressortir que leur apport polluant éventuel se situe surtout au niveau des sols alcalins et
alcalino-terreux, dans de faibles proportions ; sous l'influence d'un compactage, ces effets
disparaissent.

VI.2.2 - CENDRES VOLANTES

Le vocable de cendres volantes regroupe l'ensemble des matériaux qui résultent du lavage des
fumées et de la déchloration ; produit à raison de 0,5% du tonnage entrant, elles ont la
particularité de contenir une importante fraction lixiviable.

De plus, toutes les analyses réalisées ont mis en évidence des concentrafions très importantes
en métaux lourds et notamment Zn, Pb, Cu, Cd, Mg et sels solubles.

Le tableau ci-après présente la composition moyenne des cendres volantes en métaux lourds*.

Elément g/kg Elément g/kg


Cl 42-59 Ni 0.2
Cd 0,4 Pb 3.9
Cu 1.5 Zn 22-26
Fe 5.0 Hg 0,0005
Mn 1,8

HUMIDITE MOYENNE : 1 - 2%

* Source les résidus d'incinération des ordures ménagères. Secrétariat d'Etat à l'Environnement,
1989)

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 72


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VI.3. RECHERCHE D'UN SITE DE STOCKAGE

VI.3.1 - LES TONNAGES

Parallèlement à la définition des caractéristiques du traitement des déchets, il convient de


rechercher un (ou plusieurs) site(s) de dépôt afin de stocker :

les sous-produits d'incinération (cf. législation § VI. 1)

les déchets non incinerables et non récupérés (monstres ménagers, ferrailles,...)

Cette recherche s'avère fondamentale à ce niveau du projet, pour suppléer aux sites
actuellement utilisés : Fontchristiane (gravats, déchets industriels banals) et le bord de
Durance (mâchefers et scories), sites qui ne sont pas conformes aux législations en vigueur et
de plus en état de saturation à court terme (6 mois au plus pour le site de dépôt des scories).

Le tableau ci-après précise les tonnages et volumes respectifs des déchets à entreposer, à
l'horizon 2000.

CATEGORIE DE DECHET PRODUCTION ANNUELLE TYPE DE STOCKAGE


m'/an NECESSAIRE
T/an
Cendres - Mâchefers 4200 mVan Décharge contrôlée autorisée
5000 T/an (loi du 19/07/1976)

Résidus de lavage des fiimées 150 mVan Décharge industrielle classe I


100 T/an Décharge spécifique classe I
Décharge autorisée avec
alvéole de classe I

Inertes, gravats, encombrants (d 0,25)


1000 mVan* Décharge contrôlée autorisée

* Hypothèse : 2000 m^/an produits dont 50% récupérés en déchetterie.

Pour une échéance de 20 ans (durée de vie d'un incinérateur) il sera donc nécessaire de
stocker :

- 1 10.000 m^ de matériaux en décharge autorisée


(85000 m^ de mâchefers et cendres, 20.000 m^ de gravats inertes)
- 3000 m^ de matériaux en décharge classe I ou en alvéole CI dans une
décharge autorisée.

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VL3.2 - SITES PROSPECTES

Il convient de noter en préalable, que compte tenu de la nature géologique des terrains de la
région, il semble peu probable qu'il existe un site dont les caractéristiques correspondent à ce
qui est requis pour une décharge de classe I (perméabilité de 10-' m/s). De fait, les matériaux
toxiques devront être déposés dans une alvéole étanche (etanchéité par de l'argile et/ou
géotextile) au sein d'un dépôt autorisé de classe II, ou évacués vers un dépôt conforme
(Bellegarde ou autre).

a) 1ère recherche (Printemps 1991)

Sur le territoire d'étude, au stade préliminaire, une recherche systématique de sites a été
effectuée prenant en compte au stade préliminaire de nombreux descripteurs (contexte
géologique, hydrogéologique, environnement, cadre réglementaire, voisinage, etc.). A cette
recherche s'est ajouté un site proposé par la commune de Cervières, le long de la RD 902.

Le schéma suivant présente les sites identifiés en 1ère approche. Cette première recherche n'a
pas permis au maître d'ouvrage de conclure pour la poursuite des invesfigations sur un site
choisi.

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 74


•:-KMÇXr®\ SITES POTENTIELS DE DEPOT
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LES BAUMETTES :'">' :

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Etude du traitement des déchets des 13 communes par Incinération
Avant projet sommaire

b) 2ème recherche (Eté 1992)

A la demande du maître d'ouvrage, une deuxième recherche entreprise, à laquelle s'est


a été
rajouté un site proposé par la commune de Villar St Pancrace, au niveau du site actuel de
dépôt d'inertes en bordure de la Durance.

Cette proposifion ne paraît a priori pas recevable compte tenu de ses descripteurs :
fonctionnement hydrogéologique, proximité de la Durance et zone inondable, insertion
visuelle, etc.

Cette recherche a conforté les résultats de la 1ère et a permis également de revoir des sites
qui avaient été sélectionnés dans les études antérieures puis abandonnés. Les pistes
actuellement identifiées sont les suivantes (voir schéma).

le Plagnol (commune de Briançon) trop petit (1,3 ha) pour un stockage global
(voir § VI. 3), mais qui pourrait accueillir le stockage de résidus de lavage de fumées,
sous
réserve de prescriptions techniques précises, liées à l'étanchéité.

4 le site du Four actuel/stand de tir (commune de Briançon), si le nouvel


incinérateur est réalisé ailleurs (dans le cas contraire, même remarque que pour le Plagnol) ou
après démolition du four ancien, mais cela impose de retenir un autre site de stockage
pendant la période intermédiaire. A noter que ce site se heurterait à un problème de voisinage
(bâti d'habitation à courte distance).

la zone de la Vachette (à l'Est de la RN 94) qui semble offrir de grandes


capacités de stockage.

la zone Haute de Villar St Pancrace au niveau de l'usine EDF, de la


Chapelle St Jean, par exemple.

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 76


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SITES oü ZONES POTENTIELS

VACHETTE ^''

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Etude du traitement des déchets des 13 communes par Incinération -
Avant projet sommaire

Il conviendra que le maître d'ouvrage s'engage sur une ou plusieurs options, ce qui
permettra:

4 d'engager les études techniques nécessaires à la caractérisation du ou des sites:


contexte géologique, perméabilité, nature et stabilité des terrains, volume
disponible ;

d'engager les démarches réglementaires (procédure d'autorisation).

Cette démarche fondamentale doit être réalisée parallèlement à celles concernant l'unité de
traitement, et celle concernant la réhabilitation du dépôt actuel. L'ensemble de ces 3
démarches constitue le Projet d'élimination des résidus.

L'ensemble de la démarche (Etudes techniques, procédés d'autorisation, maîtrise foncière)


peut être estimé à 12 mois (voir § VII), dans l'hypothèse d'un déroulement normal des
investigations et procédures, sans entraves particulières liées à des actions engagées contre le
projet (défenseurs de l'environnement ou des habitants proches des sites).

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 78


Etude du traitement des déchets des 13 communes par Incinération
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VII - PLANNING GLOBAL DE

L'OPERATION

- Incinérateur
- Déchetterie
- Dépôt des sous-produits

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 79


Etude du traitement des déchets des 13 communes par Incinération -
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Les 3 figures suivantes présentent les planning prévisionnels (procédures d'autorisation,


études et travaux) concernant :

l'unité d'incinération

la déchetterie

le site de dépôt des sous-produits

Les éléments suivants sont à noter :

concemant le planning "incinérateur" (durée totale = 2,5 à 3 ans)

- le délai incompressible de 9 mois nécessaire pour la procédure


d'autorisation implique au préalable la réalisation des études techniques (APD,
DCE);

- la durée des travaux (18 mois au maximum) serait sensiblement la même


pour une unité de 2 x 2 T/h ou une unité de 4 T/h ;

- la mise aux normes fumées (décret 25.01.91) de l'ancien four, ne pourra


être réalisée qu'au moment de la mise en service du nouveau. II n'est en effet
pas envisageable de stopper toute incinération pendant 6 mois.

concernant le planning "déchetterie" (durée totale = 1,5 à 2 ans)

- même remarque initiale que pour l'incinérateur (rappelons ici que pour
une déchetterie supérieure à 2500 m^, une demande d'autorisation est
nécessaire.

concernant le planning "site de dépôt" (délai total = 3 ans environ)

Il convient après choix de principe sur une solution, de confirmer par des
études techniques appropriées la faisabilité effective du projet. En cas de
réponse négative, la procédure de recherche est différée jusqu'à trouver un site
convenable.

La maîtrise foncière peut prendre un certain temps selon la situation juridique


du site envisagé.

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 80


Etude du traitement des déchets des 13 communes par Incinération -
Avant projet sommaire

Il est peu probable que les délais d'instmction de l'enquête publique suivant la
remise de l'étude d'impact ne soient pas prolongés par l'action prévisible
d'opposants systématiques ;

- si l'on fixe comme objectif, l'ouverture du site de dépôt en même temps que
la mise en service de l'unité, il est donc indispensable d'entreprendre les
démarches légales et études aussitôt que possible, sans être certain de pouvoir
atteindre l'objectif.

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 81


FIG. 6 - SITE DE DEPOT - PLANNING PREVISIONNEL

Octobre 1992 (?) 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3

- Approbation
Etude APS
Stratégie de poursuite ^^"

- Choix emplacement envisagé


- Etudes techniques de faisabilité *

(sondages, perméabilité,...)

Si réoonse oositive :
? ?

- Maîtrise foncière
- Investigations fines. Etude d'impact
- Procédure d'autorisation

-Provision pour recours prévisibles, ? ?


compléments de réponses...

- DCE, Marché et travaux

*Si réoonse néaative :

Délai supplémentaire de recherche


d'un nouveau site et de nouvelles
investigations (6 mois ?)

t
FIG. 7 - USINE D'INCINERATION - PLANNING PREVISIONNEL

année 1 année 2 -*-*- années

1
Octobre 1992 (?) Trimestre 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3

- Approbation
Etude APS
btrategie de poursuite

- Choix Maître d'Oeuvre et modalités


de consultation des entreprises.
- Notification de mission M.O.

- Etudes techniques spécifiques,


réalisation d'un DCE et consultation
des entreprises.
- Offre des entreprises avec variantes.
- Dépouillement des offres - choix
adaptation du marché et notification.
- Etude d'impact.
- Procédure d'autorisation.
- PEO 1ère Phase.

-TRAVAUX 1er Four 2T/h.

Selon variante < ' ? ?


-Adaptation ancien four. ^ Sous réserve procédure positive.
- Démolition. ^ Délai ;n conséq uence.
- Construction 2ème four. ^

CO
CO
FIG. 8 - DECHETTERIE - PLANNING PREVISIONNEL

année 1
année 2

Octobre 1992 (?) Trimestre 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3

Approbation
Etude APS

- Décision sur l'emplacement retenu


Maîtrise foncière.
Choix de gestion (SIVOM, commune,
concession...)

- Choix du bureau d'études et


conditions d'intervention.
Notification de mission.
- Mise au point dossier technique.
DCE et consultation entreprises
- Dépouillement des offres - choix.
- Notification.
- Etude d'impact.
- Procédure d'autorisation

TRAVAUX

Sous réserve procédure positive

oo
Etude du traitement des déchets des 13 communes par Incinération
Avant projet sommaire

Vlll - COUTS

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 85


Etude du traitement des déchets des 13 communes par Incinération
Avant projet sommaire

VIII.1. HYPOTHESES RETENUES

Une évaluation des coûts d'investissement et de fonctionnement ramenés à la tonne de déchets


a été effectuée pour les 3 variantes suivantes :

Variante la : 1er four 2 T/h avec raccordement de la cheminée du four ancien

Variante Ib : le four 2 T/h en 1995 et mise aux normes des fumées de


l'ancien four
2e four pour 2 T/h en 2005

Variante 2 : 2 x 2 T/h en 1995

Les hypothèses retenues pour ce calcul sont :

Investissement la : 34,9 MF en 1995


12,6 MF en 2005

Investissement variante (Ib) - 38 MF en 1995


12,1 MF en 2005

Investissement variante (2) - 45,1 MF en 1995

Subventions 50% par la Région et le Département

Subventions de 1 MF par 'ADEME pour le système de traitement des fiamées


1

dès 1995 dans les 3 cas

Empmnt au taux de 9% annuels sur 15 ans auprès de la BEI (Banque


européenne d'investissement).

VIII.2. EVALUATION DES COUTS

Le tableau ci-après présente une évaluation des coûts d'amorfissement et de foncfionnement


à plusieurs échéances (mise en service du 1er four, mise en service du 2ème four, 15 ans).

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 86


Etude du traitement des déchets des 13 communes par Incinération -
Avant projet sommaire

Le calcul a été effectué en utilisant la relation

i >. P/N
R
,

i
i- (- + 1)-
NY
N

dans laquelle : i = taux d'empmnt (0,09)


p = capital empmnté (en MF)
N = nombre rembrousement annuel (1)
Y = nombre d'année d'empmnt (15)

ECHEANCIER DES COUTS D'INVESTISSEMENT ET DE FONCTIONNEMENT (en F


constants HT/t)

VARIANTE 1 A

ECHEANCE INVESTISSEMENT FONCTIONNEMENT TOTAL

Fourl* Four 2 Déchetterie ToUl


Année 0 191 15 206 196 402

Année 10 105 39 7,5 152 125 277

Année 15 84 31 6 121 107 228

VARIANTE IB

ECHEANCE INVESTISSEMENT FONCTIONNEMENT TOTAL

Fourl* Four 2 Déchetterie Total


Année 0 208 15 223 198 443
(1995)

Année 10 114 76 7,5 198 123 294

Année 15 91 61 6 158 105 241

"* Four 1 entend nouveau four et adaptations de l'ancien.

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 87


Etude du traitement des déchets des 13 communes par Incinération
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VARIANTE 2

ECHEANCE INVESTISSEMENT FONCTIONNEMENT TOTAL

Fours Déchetterie Total


Année 0 249 15 264 217 528

137 7,5 143


Année 10 136 307

Année 15 110 6 116 115 251

Une estimation des coûts annuels par commune a également été faite, au prorata des
tonnages produits*.

COMMUNE VARIANTE IA VAIUANTEIB VARIANTE 2


Ann¿e 0 Année 10 Annie 15 Année 0 Année 10 Année 15 Année 0 Année 10 Année 15
Briançon 2.920 3,655 3,762 3,215 3,890 3,975 3,830 4,052 4,142
Montgenivre 0,146 0,183 0.188 0,160 0,194 0,199 0,192 0,203 0,207
N¿vache 0,053 0,067 0,068 0,058 0,070 0,072 0,070 0,074 0,075
Puy st Andró 0,071 0,088 0,091 0,078 0,094 0,096 0,093 0,098 0,100
Cervièrei 0,030 0,037 0,038 0,033 0,040 0,041 0,040 0,042 0,043
Villar St Pancrace 0,315 0,394 0,405 0,346 0,418 0,428 0,412 0,436 0,446
Val des Pris 0,115 0,144 0,148 0,127 0,153 0,157 0,151 0,160 0,163
Puy Si Pierre 0,060 0,075 0,078 0,066 0,080 0,082 0,079 0,084 0,085
Le Monetier 0,241 0,302 0,310 0,266 0,320 0,330 0,316 0,335 0,342
La Salle 0,241 0,302 0,310 0,266 0,320 0,330 0,316 0,335 0,342
St Chaffrey 0.110 0,139 0,142 0,122 0,147 0,151 0,145 0,153 0,157
La GraveA^ilIar 0,142 0,172 0,176 0,151 0,183 0,187 0,180 0,190 0,195

(en MF HT, 1992)

* on considère que le poids" de chaque commune dans le tonnage global reste le même aux trois
échéances étudiées.

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92 88


Etude du traitement des déchets des 13 communes par Incinération
Avant projet sommaire

ANNEXES

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Etude du traitement des déchets des 13 communes par Incinération
Avant projet sommaire

ANNEXE 1

Le "lit fluidisé rotatif" ou "ROWITEC"

Descriptif et comparaison avec un four à grille

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92


Etude du traitement des déchets des 13 communes par Incinération -
Avant projet sommaire

1 . DESCRIPTIF et INTERET

Une nouvelle génération de lit fluidisé, appelée "lit fluidisé rotaUr ou "ROWITEC", a été
conçue afin de permettre la combustion des déchets ménagers ou industriels.

Grâce à la création d'un mouvement rotatif au seil du lit, la combustion des résidus non
homogènes et comportant des matériaux inertes non fluidisables devient possible.

Le foyer du lit rotatif est rectangulaire et muni d'une sole inclinée. L'alimentation en air de la
sole compartimentée en 2 zones permet de contrôler la vitesse de fluidisation dans chacune
des zones correspondantes :

- la zone supérieure est fluidisée à faible vitesse (0,8 à 1 m/s),

- la zone inférieure est fluidisée à plus forte vitesse (1,5 à 2 m/s).

L'écart de densité du lit entre les deux zones crée un mouvement rotatif, de forme éllipfique.

Une conception originale de la chambre de combustion permet de diriger la circulation au


moyen d'un déflecteur en béton réfractaire qui contrôle l'expansion du lit et minimise
l'entraînement de particules vers le haut du foyer.

L'excellent brassage transversal permet d'assurer une température homogène dans l'ensemble
du lit, même avec un seul point d'introduction du combustible.

La température du lit est contrôlée finement à 700° par la répartition de l'air de combustion
dans le foyer. Cette température, bien inférieure au point de ramollissement des solides,
empêche la formation d'agglomérats, ainsi les problèmes de prise en masse rencontrés dans
les lits fluidisés denses classiques sont évités.

Grâce à l'homogénéité de température du lit, la chambre de post-combustion est plus


homogène et la création d'imbrûlés gazeux est limitée.

Une préparation réduite des déchets ramenant leur taille à 300 mm est suffisante pour éviter
la production d'imbrûlés gazeux.

Le mouvement des inertes lourds défluidisés vers les goulottes d'extraction est facilité par le
mouvement rotatif du lit et par la pente de la sole de fluidisation.

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92


Etude du traitement des déchets des 13 communes par incinération
Avant projet sommaire

Avantage

Une très bonne combusfion

taux d'imbrûlés dans les cendres du lit inférieur à 0,5% (masse),

mâchefers revalorisables sans pré-traitement.

Un lit fluidisé polyvalent :

aptitude à brûler une grande variété de combustibles.


Au cours de la vie de l'installation, c'est-à-dire pendant 20 ans, les modifications éventuelles
de la nature du combustible ne nécessiteront pas de modifications significatives des
équipements.

L'unité ROWITEC peut recevoir des combustibles tels que des pneus, des huiles usées, des
boues de traitement d'eau et des boues industrielles.

nombre réduit des points d'alimentation du combustible et simplicité de la


technologie d'injection (écoulement gravitaire),

extraction des solides défluidisés facilitée.

Réduction des éléments polluants dans les fumées, tels que SO;^, NO^, HCl, Dioxine et
métaux lourds.

Un système souple

- procédure de démarrage à froid et à chaud automatisée avant l'introduction du combustible,


le lit fluidisé est mis en circulation et réchauffé jusqu'à 700° C par un brûleur auxiliaire ; les
gradients de montée en température sont ajustés automatiquement par le système de
régulation.

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Etude du traitement des déchets des 13 communes par Incinération -
Avant projet sommaire

Une maintenance et un coût d'exploitation réduits

- une maintenance réduite qui permet de diminuer les frais de personnel. La possibilité d'arrêt
journalier permet de supprimer les équipes de nuit,

- l'absence de partie mobile dans les zones de haute température augmente la fiabilité du
système et diminue le coût de la maintenance.

Une installation disponible

- l'unité sera dimensionnée pour fonctionner 24h/jour, 7 jours par semaine avec 3 semaines
d'arrêt programmé pour entretien annuel.

Une disponibilité de 85% est garanfie et on anticipe une valeur de 94%.

- les équipements seront dimensionnés pour accepter une surcapacité de 10% pour pallier à
toutes fluctuations en quantité et qualité des déchets.

Le foyer est entièrement réfractorisé. II est équipé de différentes ouvertures :

- buses de fluidisation de l'air primaire,

- busettes d'introduction de l'air secondaire,

- busettes d'introduction des ftimées recyclées,

- 1 ouverture pour l'alimentation en ordures ménagères,

- 1 ouverture pour la recirculation du sable et l'injection de calcaire,

- 2 injections d'eau (une dans le lit, I dans la chambre de post-combustion) utilisées en cas
d'élévation rapide incontrôlée de la température du lit,

- 1 porte d'accès pour l'entretien,

- 2 brûleurs de démarrage (I dans le lit, 1 dans la chambre de post-combustion) alimentés en


diesel utilsiés au démarrage ou en soutien.

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92


Etude du traitement des déchets des 13 communes par Incinération -
Avant projet sommaire

L'alimentation des déchets est faite à l'aide d'une double vis sans fin à vitesse variable et
munie d'un système automatique d'écartement des 2 vis et d'inversement du sens de rotation
en cas de blocage.

L'extraction des mâchefers est réalisée à l'aide d'une vis à double enveloppe refroidie à l'eau
(les calories récupérées peuvent servir à réchauffer l'air secondaire).

Le matériau extrait du lit est constitué à 90% de sable et à 10% de mâchefers. Ceux-ci sont
séparés du sable à l'aide d'un tamis vibrant et le sable est recyclé au foyer par un élévateur à
godets.

Les fumées recyclées sont prises en amont du traitement des fumées et envoyées dans la
chambre de post-combusUon.

un dispositif de by-pass de l'air primaire au-dessus du lit permet un contrôle fin de la


température de ce demier.

La préparation des ordures ménagères est réalisée à l'aide d'un déchiqueteur qui réduit leur
taille à moins de 300 mm.

Les équipements de préparation des ordures ménagères ne fonctionnent que le jour ; pour
cela, la fosse est divisée en 2 zones :

une zone recevant les ordures bmtes ;

une zone stockant les ordures préparées avant envoi au four d'incinération.

2. COMPARAISON AVEC LA TECHNIQUE DU FOUR A GRILLE

Dans les tableaux ci-après, nous avons fait ressortir les avantages et inconvénients des deux
systèmes les plus couramment employés actuellement en matière de fours : le four à grille et
le four à lit fluidisé rotatif.

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92


COMPARATIF DES TECHNOLOGIES D'INCINERATION
c

Foyer
Prétraitement Alimentation
1
des déchets en déchets Vitesse de l'air Ballast Températures
3

</>
(Foyer tube)
FOUR Pas de prétraitement spécifique A l'aide d'un distributeur /répartiteur < 1 m/s Sans Grille : Hétérogène §:
à poussoir 1000 à 1 100'c dans la zone de §.
n
A combustion Iri tense
Répartition air 400*c en fin de combustion
GRILLE primaire/secondaire
70/30 Chambre de post-combustion : 900*c Co
(avec un temps de séjour supérieur à 2s)
S- 9

(Foyer non tube) §


FOUR Déchiquetage nécessaire pour A l'aide d'une double vis 1à2m/s Sable Lll fiuidisé : Homogène - 700 à 750 'c x¡
A abaisser la taille maximale des déchiqueteuse 1 mm -^
LIT FLUIDISE déchets sous 300mm 3-
ROTATIF Répartition air densité du Chambre de post-combustion : > 850*c
But : limitation des émissions de 00 Alimentation en un seul point primaire/secondaire lit: (avec un temps de séjour supérieur à 5s)
ROWITEC 50/50 1200kg/m3 o"
COMPARATIF DES TECHNOLOGIES D'INCINERATION

5"
c

Sensibilité à la qualité des déchets


Combustion Charge Equipements de
calorifique combustion Humidité élevée Humidité faible Pouvoir calorifique élevé

n
â
Grille divisée en 3 zones : 300 kg/h Ban"eaux et dispositifs de retoumemenl Connbustion difficile Combustion Apparition de points chauds
(séchage, combustion et soumis à : des hautes températures et incomplète con"ecte lors d'alimentation en paquets
FOUR refroidissement ) parm2 de l'érosJon
de la coaosion Nécessité de réduire Risques de détérioration des
A Combustion par retournement de grille le débit traité, d'accroître réfractaires, de bloquage de la
Pasdeturtiulences " Bloquages fréquents après défomiation le temps de séjour el de grille et d'adhérence sur les
GRILLE Surface de contact très faible préchauffer la grille parois §
Durée : > 1 heure Agglomération de déchets **
Co

Présence d'une chambre de Réfractaires et écrans refroidis : Réglages délicats Risques de con"osion des
post-combustion soumis à l'érosion et à la coaosion équipements

§
CO

"ÎJ
Con-ibustion dans le sable 450 kg/h Sole indinée : Insensibilité totale Con±)Ustion Pas de problèmes particuliers Q)

Extraction aisée des mâchefers complète 3-


FOUR Turbulence très importante parm2 Les turbulences et l'effet ri

A Surface de contact considérable Buses de fluidisation : Combustion complète de rotation homogénéisent


LIT FLUIDISE de sole Pas de bouchage possible grâce au transfert le lit el diffusent les plastiques
îî.
ROTATIF Durée :5à 10 minutes ' Absence d'érosion/con-osion et de thermique Important dans toute la masse de sable Q
3
pièces mobiles des particules de sable
ROWITEC Présence d'une chambre de et à l'inertie thermique
post-combustion el d'une du lit Le réactif injecté dans le foyer
chambre de turbulence Réfractaires : soumis à l'érosion limite les risques de corrosion
COMPARATIF DES TECHNOLOGIES D'INCINERATION

Résidus solides c:
Combustion de boues Eaux usées Odeurs
en mélange Mâchefers Cendres volantes

5?
Passage des boues au travers Non revalorisables Immédiatement Collectées sous la Eaux usées produites lors du Putrescibles pouvant générer
des barreaux de la grille chaudière el le filtre refroidissement des mâchefers des odeurs dans l'extracteur à S
FOUR 2 à 5 % dlmbrOlès (variable selon la mâchefers
s-
Imbrûlés importants charge du four el les déchets traités Imbrûlés > 1 % Traitement nécessaire car
A Métaux lourds, chlomres et présence de métaux lourds s s
Boues limitées à 15% du . sulfates en excès Teneur sortie foyer ;
GRILLE total Humides car extinction à l'eau 5 g/Nm3 (pour des OM) Air de combustion aspiré
(20 à 40 %) Lixiviat de fosse dans la fosse
Séchage des boues préalable Détmit par pulvérisation dans
el pulvérisation sur la grille Emanation d'odeurs importantes le foyer o
pour la combustion parle mâchefer
Fen"aille contaminée
I too
o

3
§
Pas de passage au travers de Revalorisables immédiatement Collectées sous la Pas d'eaux usées produites Pas d'odeurs en provenance
</)
la sole chaudière, le cyclone lors du refroidissement des des mâchefers ta
FOUR Imbrûlés < 0,5 % (indépendants de .. et le filtre mâchefers Q)
-\
Imbrûlés < 0,5 % la charge et des déchets traités)
A
i-
LIT FLUIDISE 1 00 % de boues possible Teneurs faibles en métaux lourds. ImbrOlés < 1 % Lixiviat de fosse Air de combustion aspiré
ROTATIF (limite = équilibre thermique) en chlorures el en sulfates Délmil par pulvérisation dans dans la fosse
Inertes el secs le foyer - Utilisé en secours
ROWITEC Alimentation séparée Teneur sortie foyer : (contrôle des températures)
Pas d'émanation d'odeurs 20 à 40 g/Nm3
Ferraille propre (pour des OM)
COMPARATIF DES TECHNOLOGIES D'INCINERATION

c
§
Emissions

Poussières HCl S02 NOx CO I


3
ft>

Captation des fines dans le Procédé de captation de type Légère captation dans le Production importante due à : Emissions élevées dues à la
filtre sec, semi-humide ou humide procédé de traitement - la température élevée combustion de qualité médiocre
FOUR <
0) 9-
(b.
-l'excès d'air élevé
=» SI
Injection de soude nécessaire - le débit d'air primaire élevé
A < 30 mg/Nm3 à la cheminée Teneur en amont du procédé : en cas de teneur élevée Teneur > 50mg/Nm3 «0

800 à 2000 mg/Nm3


GRILLE Réglementation future non Réglementation future non t/»

respectée : respectée : Co
50 < teneur < 300 mg/Nm3 teneur > 200 mg/Nm3 o
o
^3
*» 3
§
n
f/)

Q)
Captation des fines dans le Traitement en deux étapes : Captation de 70 % du soufre Production limitée grâce à : Emissions faibles dues à la
filtre dans le foyer par le calcaire - la faible température qualité de la combustion, au 3-
o
FOUR - Dans le foyer par injection - le faible excès d'air dispositif de régulation el à la 3"
ftK
A de calcaire (50 %) Pas dé consommation de - la répartition de l'air préparation des déchets s:
LIT FLUIDISE < 30 mg/Nm3 à la cheminée Dans le procédé de captation soude o"
ROTATIF sec, semi-humide ou humide 3
Réglementation future Réglementation future Teneur <50mg/Nm3
ROWITEC Consommation de chaux respectée : respectée :
réduite teneur < 50 mg/Nm3 teneur < 200 mg/Nm3
Teneur en amont du procédé :

400 à 1000mg/Nm3
COMPARATIF DES TECHNOLOGIES D'INCINERATION

c
Emissions Fonctionnement

Dioxines /Furanes Controle / commando Démarrage Dlsponlbllilô Personnel


I
n
3
Valeurs élevées car les Automatisation non complète Démarrages el arrêts longs et AjTêts acddentels dus à des 2 à 3 personnes par équipe
teneurs en imbrûlés solides générateurs de pollution défonnations ou mptures de
FOUR et gazeux importantes Ajustements manuels : ban'eaux et des bloquages
iavorisenl la génération des de la grille, à la coaoslon el Fonnation spécifique requise § §:
A éléments toxiques - débit d'alimentation Fonctionnement ot>IigaloIre l'encrassement du générateur pour la sun/eillance et le
-hauteur de couche en mode 24h/24 contrôle de la comtxjslion
GRILLE -air sous grille
1 à10ng/Nm3 (0
(selon les réglages de grille)
Co
o

'^ 3
§
tA
Valeurs faibles Automatisation totale du Arrêts et redémarrage aisés Peu d'interventions car : 2 à 3 personnes par équipe "Ù
procédé grâce à l'inertie du sable el à
FOUR Combustion de grande qualité la rapidité de la combustion - pas de pièce mobiles dans le 3-
A foyer Fonnalion peu élevée e-
LIT FLUIDISE Imbrûlés solides et gazeux , La masse de sable atténue Fonctionnement automatique
§^
ROTATIF très faibles les fluctuations et facilite le Emissions contrôlées pendant - faible encrassement el Surveillance limitée
o
contrôle les phases transitoires conDsion de la chaudière 3
ROWITEC Charge calorifique élevée
Fonctionnement discontinu
0,1 à 1 ng/Nm3 possible (16h/24)
35
cu
T3
a
COMPARATIF DES TECHNOLOGIES D'INCINERATION
o
;;
CO
33
O

Exploitation
CO
Ul
Ci Maintenance foyer Maintenance auxiliaires Consommations
Si
tn
TJ
> fft
O
CO Inspection et maintenance des Les équipements de chargement Electricité : 80 kWh / 1 de déchets
CO
NJ
équipements mobiles exposés el d'extraction des solides sont
FOUR à de hautes températures et simples et robustes Floul: 2à 3 litres /l de déchets § §:
des réfractaires (pour les démarrages froids et
t3 Q)
A chauds)
^.
GRILLE Coûts élevés La maintenance est minime Réactifs chimiques : «0
O
- chaux en grande quantité 3
- soude pour limitation du soufre 3 8
Q) 9
=> 3
'^ 3
§
(6
<A

t)
Q)
-^

Pas de parties en mouvement Les équipements de préparation, Electricité: 110 kWh/t de déchets 3-
Q.
de chargement et d'extraction sont a
FOUR simples et robustes Fioul : 1 litre / de déchets
1

A Inspection aisée des buses (pour les démarrages froids ô"


LIT FLUIDISE de fluidisation et des uniquement) 3
ROTATIF réfractaires La maintenance est peu importante Réactifs chimiques :
- chaux en plus flaible quantité
ROWITEC - pas de consommation de soude

Sable : 1 chargement complet


toutes les 10 000 heures
Etude du traitement des déchets des 13 communes par Incinération
Avant projet sommaire

ANNEXE 2

Circulaire du 25 janvier 1991 relative au traitement des fumées

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92


Déchets TEXTES
Arrêté du 25 janvier 1991

ARRÊTE DU 25 JANVIER 1991 des gaz résiduaires, sont exprimées en milli¬ Article 8
grammes par mètre cube normal sec (mg/m'),
relatif aux Instairallont d'Incinération et sont rapportées á une teneur en oxygène Déchargement des résidus urbains
de résidus urbains dans les gaz résiduaires de II p. 100, après
NOR : £NV P 91 61046 A déduction de la vapeur d'eau (gaz sec) ou á Les résidus urbains á traiter doivent être
une teneur en dioxyde de carbone dans les déchargés dès leur arrivée á l'usine sur une
(JO du 8 mars 1991)
gaz résiduaires de 9 p. 100 après déduction de aire étanche ou dans une fosse étanche
la vapeur d'eau (gaz sec). permettant la collecte des eaux d'cgouttage.
Vu les directives européennes n* 89-369
L'installation doit être équipée de telle sorte
CEE. et n" 89-429 C.E.E. des 8 juin et 20 que le stockage des déchets et l'approvision¬
juin 1989 relatives á la prévention de la nement du four d'incinération ne soient pas à
pollution atmosphérique en provenance des Article 3 l'origine de nuisances olfactives pour le voisi¬
Installations nouvelles et existantes d'inciné¬ nage. L'aire de déchargement des résidus
ration de déchets municipaux ; Capacité de l'Installation
urbains doit être conçue pour éviter tout
Vu la loi n* 76-663 du 19 juillet 1976 relative envol de papiers et poussières ou écoulement
à la législation des installations classées pour
La capacité nominale de l'installation d'inci¬ d'elTluents liquides vers l'extérieur.
la protection de l'environnement, et notam¬ nération est la somme des capacités d'inciné¬
ration des fours qui composent l'installation S'ils sont susceptibles dc ne pouvoir être
ment son article 7 ;
telles que déclarées par le constructeur et traités vingt-quatre heures au plus tard après
Vu le décret n* 77-1 1 33 du 21 septembre 1977 l'exploitant, compte tenu en particulier du leur arrivée, l'aire ou la fosse doit être close et
pris pour application de la loi n' 76-663 du 19 pouvoir calorifique des déchets, exprimée en devra être en dépression lors du fonctionne¬
juillet 1976 susvisée ; quantité de déchets incinérés par heure. ment des fours ; l'air aspiré doit servir d'air
Vu l'avis des organisations professionnelles, de combustion afín de détruire les composés
des associations représentatives des élus et odorants. Le déversement du contenu des
des collectivités locales concemées ; camions doit se faire au moyen d'un disposi¬
TITRE r'
tif qui isole le camion de l'extérieur pendant
Vu l'avis du Conseil supérieur des installa¬ le déchargement ou par tout autre moyen
tions classées en date du 26 octobre 1990, INSTALLATIONS NOUVELLES
conduisant â un résultat analogue.
Arrête : L'arrêté préfectoral peut autoriser d'autres
Article premier. - Les dispositions applica¬ dispositifs s'il est démontré qu'ils sont aussi
bles au titre de la protection de l'environne¬ Article 4 elTicaces.
ment aux installations d'incinération de rési¬
dus urbains sont defmies dans l'annexe au
Domaine d'application
présent arrêté.
Les règles du présent titre s'appliquent á Article 9
Art. 2. - La circulaire et l'instruction techni¬ toutes installations nouvelles et aux installa¬
que du 6 juin 1972 et l'arrêté du 9 juin 1986 tions existantes faisant l'otijet d'une exten¬ Conditions d'Incinération
relatif aux installations d'incinération de rési¬ sion augmentant leur capacité de traitement
dus urbains sont abrogés. ou d'une modifícation notable par renouvel¬ Les conditions d'indnération en termes de
lement des fours et qui seront autorisées á température, de temps de séjour et de taux
partir de la date de parution au Journal d'oxygène doivent être conçues de manière à
officiel dc cet arrêté. garantir l'incinération des déchets et l'oxyda¬
ANNEXE
tion des gaz de combustion.
Les Installations d'incinération Les gaz provenant de la combustion des
de résidus urbains déchets doivent être portés même dans les
Article 5
conditions les plus défavorables, après la
L'arrêté préfectoral d'autorisation précise les dernière injection d'air de combustion, d'une
façon contrôlée et homogène á une tempéra¬
Article 1" caractéristiques telles que :
ture d'au moins 850 *C pendant au moins
- l'emplacement (emprise) ; deux secondes en présence d'au moins
Domaine d'application
- puissance thermique maximale en kilo¬ 6 p. IOO d'oxygène mesuré dans les condi¬
Les présentes règles s'appliquent aux instal¬ watts ; tions réelles.
lations d'incinération des résidus urbains - capacités maximales de traitement horaire Le temps de séjour devra être vérifié lors des
relevant de la rubrique 322 B 4 de la nomen¬ et annuelle ; essais de mise en service.
clature des installations classées.
- capacités de stockage des déchets. Les gaz de combustion ne devront pas conte¬
A ce titre, elles s'appliquent á l'incinération nir en moyenne horaire plus de 100 mg/Nm'
des ordures ménagères, des déchets de de monoxyde de carbone et 90 p, 100 de
commerce et d'industrie assimilables á des toutes les mesures effectuées sur une période
ordures ménagères ct á l'incinération des Article 6 de vingt-quatre heures, plus de 150 mg/Nm'.
déchets non contaminés provenant d'établis¬ Ces moyennes sont calculées en tenant
sements sanitaires et assimilés. Implantation compte uniquement des heures de fonction¬
L'incinération des déchets contaminés, au nement effectif de l'installation, y compris les
sens de la réglementation sanitaire, dans des
L'installation est conçue de manière á s'inté¬ phases de démarrage et d'extinction des
grer au site. La mise en place de servitudes fours.
installations d'incinération de résidus
urbains, sera autorisée dans les conditions permettra dc préserver l'éloignement vis-â-
vis des habitations qui sera jugé indispensa¬ Toute installation nouvelle d'incinération de
prévues par l'arrêté ministériel du 23 août déchets urbains sera équipée de brûleurs
ble.
1989. d'appoint. Ces brûleurs doivent entrer en
L'étude d'impact, définie à l'article 3 (4*) du fonction automatiquement dés que la tempé¬
décret du 21 septembre 1977, doit préciser rature des gaz de combustion descend en
notamment la nature et l'origine des déchets dessous de 850 'C.
Article 2 indnérés, les flux de polluants et justifier leur
mode de traitement. Les brûleurs d'appoint sont aussi utilisés
Le débit volumétrique des gaz résiduaires est dans les phases de démarrage et d'extinction
exprimé en mètres cubes par heure rapportés afin d'assurer en permanence la température
á des conditions normalisées de température minimale susmentionnée pendant ces opéra¬
(273 kelvins) et de pression (101,3 kilopas- Article 7 tions et tant que des déchets sont dans la
cals) après déduction de la vapeur d'eau (gaz chambre de combustion.
secs). L'arrêté préfectoral indiquera la liste par Les programmes d'utilisation et les condi¬
Les valeurs limites d'émission Tixées dans les nature et par origine des déchets autorisés. tions de fonctionnement pour les phases de
présents titres, notamment aux articles 9, 1 1 L'exploitant verifie que les déchets réception¬ démarrage et d'extinction doivent être préci¬
ct 13 sont déterminées en masse par volume nés sont conformes à ceux autorisés. sés dans l'arrêté d'autorisation.

1868 Feuillets 80 (15 février 1991) Code Permanent Environnement et Nuisances


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TEXTES Déchets
Arrêté du 25 janvier 1991

Article 10 On déterminera ensuite S qui est égal à la plus installations de combustion et notamment
grande des trois valeurs suivantes : celui abritant l'installation étudiée, remplis¬
Conditions d'évacuation des gaz - valeur s calculée pour les oxydes de soufre ; sant simultanément les conditions suivantes :
de combustion vers l'atmosphère - elles sont situées á une distance hori¬
- valeur s calculée pour les poussières ;
zontale (exprimée en mètres) iniërieure á
A. Caractéristiques des cheminées - valeur s = 7 000 q correspondant á l'acide 10 hp + 30 de l'axe de la cheminée consi¬
chlorhydriquc, lorsque la teneur en chlore du dérée ;
10.1. Le rejet vers l'atmosphère des gaz dc combustible le justifie.
combustion est effectué de manière contrô¬ - elles ont une largeur supérieure á 2
10.4. La hauteur de la cheminée doit être mètres ;
lée, par l'intermédiaire d'une cheminée. supérieure ou égale à la valeur hp calculée par
Celle-ci a pour objet de permettre une bonne - elles sont vues de la cheminée considé¬
la formule : rée sous un angle supérieur à 15 degrés
diffusion des gaz de combustion de façon á
limiter la teneur de l'air en produits polluants hp = S'/^iRAT)-'" dans le plan horizontal ;
résultant de la combustion. où : - soit h, l'altitude (exprimée en mètres et
La forme des conduits de fumée, notamment - S est défini au point 10-3 ; prise par rapport au niveau moyen du sol á
dans leur partie la plus proche du débouché á l'endroit de la cheminée considérée) d'un
- R est le débit de gaz de combustion point d'un obstacle situé á une distance hori¬
l'atmosphère, est conçue de façon á favoriser exprimé en mètres cubes par heure et compté
au maximum l'ascension des gaz de combus¬ zontale d, (exprimée en mètres) de l'axe de la
á la température effective d'éjection des gaz
tion dans l'atmosphère. Les contours des cheminée considérée, et soit Hj défini comme
de combustion ;
conduits ne présentent notamment pas de suit:
- A T est la différence, exprimée en kelvins, - si d, est inférieur ou égal â 2 hp -t- 6,
point anguleux, et la variation de la section entre la température des gaz de combustion
des conduits au voisinage du débouché est H, = h, -f 3 ;
au débouché de la cheminée et la température - si d, est compris entre 2 hp -H 6 et 10
très continue et très lente. La partie terminale
moyenne annuelle de l'air ambiant. hp + 30;
de la cheminée peut comporter un convergent
réalisé suivant les règles de l'art lorsque la Toutefois, lorsque cette différence est infé¬
vitesse d'éjection est plus élevée que la vitesse rieure á 50 kelvins et que l'humidité des
choisie pour les gaz dans la cheminée.
10.2. La hauteur de la cheminée (différence
fumées H, exprimée en pourcentage du
volume sur gaz humide, diffère notablement " = ^/^<'''^^K'-ÏÔh7V3ô)
de 10 p. 100, A T est la différence entre la
entre l'altitude du débouché à l'air libre et température équivalente au débouché de la - soit Hp la plus grande des valeurs Hj calcu¬
l'altitude moyenne du sol à l'endroit consi¬ cheminée et la température moyenne lées pour tous les points de tous les obstacles
déré exprimée en mètres) est déterminée, annuelle de l'air ambiant, la température définis ci-dessus ;
d'une part, en fonction de la puissance ther¬ équivalente étant donnée par : - la hauteur de la cheminée doit être supé¬
mique de l'installation et du niveau des émis¬ rieure ou égale á la plus grande des valeurs
sions de polluants à l'atmosphère, d'autre H -10 Heth.
part en fonction de l'existence d'obstacles ^équivalence "" ^réelle "^
0,065
susceptibles de gêner la dispersion des gaz de
combustion. Les valeurs de A T et de R sont prises dans les
Elle est définie aux points 10.3 et 10.4. conditions correspondant aux rejets
B. Implantation et caractéristiques
polluants maximaux en marche normale.
10.3. On calcule d'abord la quantité de la section de mesure
10.5. Si une ¡nstallation est équipée de
s = kq/C pour chacun des polluants
plusieurs cheminées ou s'il existe dans son
suivants : 10.7. Afin de permettre la détermination de
voisinage d'autres rejets de polluants á l'at¬
- oxydes de soufre, exprimés en équivalent mosphère, le calcul de la hauteur de la chemi¬ la composition (concentration en poussières,
sOi: née considérée (notamment les paramètres q
HCl, métaux lourds, COj, etc.) et du débit
des gaz rejetés á l'atmosphère, une plate¬
- poussières, et R) est eiTectué comme suit :
forme de mesure fixe sera implantée sur la
- on définit ainsi la dépendance de deux cheminée ou sur le conduit en aval de l'ins¬
où: cheminées i et j : tallation de traitement des gaz.
- k est un coefficient qui vaut 340 pour les - soient q, et q^ les débits de polluants des
oxydes de soufre et 680 pour les poussières ; deux cheminées, Rj et Rj leurs débits de Les caractéristiques de cette plate-forme
gaz de combustion ; permettent de respecter les normes en
- q est le débit théorique instantané maximal vigueur, notamment en ce qui concerne les
du polluant considéré émis á la cheminée en - on calcule la valeur hp, définie au point
10.4 pour chaque cheminée : soit h, la valeur
caractéristiques des sections de mesure:
marche maximale continue, exprimé en kilo¬ emplacement (homogénéité de l'écoulement
grammes par heure ; hp calculée á partir de q, et R,, et h, celle
gazeux), équipement (brides), zone de déga¬
calculée á partir de q^ et Rj ;
- C est la concentration maximale du gement (plate-forme).
polluant considéré admissible au niveau du - on considère que les deux cheminées i et j
sont dépendantes si les trois conditions L'homogénéité de l'écoulement gazeux est
sol du fait de l'installation, exprimée en milli¬ considérée comme assurée par le respect des
grammes par mètre cube normal ; suivantes sont simultanément remplies ;
- la distance entre les deux axes des deux longueurs droites sans obstacle en amont et
- C est déterminé de la façon suivante : C cheminées est inférieure à la somme en aval. Elle est aussi considérée comme
est égal à C, - Co où C» est la moyenne h, + hj -I- 6 ; assurée lorsque des études ou des mesures
annuelle de la concentration mesurée au lieu - h, est inférieur au double de hj ; comparatives ont montré que les aménage¬
considéré et C, une valeur de référence, fixée - h est inférieur au double de h, ; ments aérodynamiques de la section de
à 0,15 pour les oxydes de soufre, et 0,15 pour - soient q et r les débits de polluants et de gaz mesure présentent une homogénéité équiva¬
les poussières. de combustion de la cheminée considérée, q,. lente.
En l'absence de mesures de la pollution. C R,, qj, Rj, qj, Rj. etc., les débits correspon¬ La norme NF X44052 décrit notamment les
peut être pris forfailairement de la manière dants des cheminées voisines dépendantes de dispositions à prendre pour la mesure du
suivante ; la cheminée considérée ; débit de gaz et de la concentration cn pous¬
- la hauteur de la cheminée considérée doit sières.
Oxydes être supérieure ou égale à la valeur hp. définie l.es autres appareils de mesure devant être
de Poussières au point 10.4. calculée á partir de mis en place pour satisfaire aux autres
soufre q + qi + 12 + qj- "<=., et R -i- R, -h R, -h contrôles prévus dans l'arrcté, et notamment
Rj.etc. aux contrôles en continu, devront être
Zone peu polluée 0.01 0.01 10.6. S'il y a dans le voisinage des obstacles implantés de manière á :
Zone moyenne¬ naturels ou artificiels de nature á perturber la
dispersion des gaz de combustion, la hauteur - ne pas empêcher la mesure périodique de la
ment urbanisée ou
de la cheminée doit être corrigée comme suit : concentration en poussières, et ne pas pertur¬
moyennement
ber l'écoulement au voisinage des points de
industrialisée 0,04 0.04 - on calcule la valeur hp définie au point 10.4 mesure de celle-ci ;
Zone très urbani¬ en tenant compte des autres rejets lorsqu'il y
sée ou très indus¬ en a, comme indiqué au point 10.5 ; - pouvoir fournir des résultats de mesure
trialisée 0.07 O.OS - on considère comme obstacle, les structu¬ non perturbés, notamment pendant toute la
res, y compris les immeubles abritant des durée des mesures manuelles périodiques de

Code Permanent Environnement et Nuisances Feuillets 80 (15 février 1991) 1869


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Déchets TEXTES
Arrêté du 25 janvier 1991

la concentration en poussières (cn particulier Xnia. - Si une même cheminée reçoit les gaz aménagée par unité, de manière á permettre
pour le calibrage des appareils à principe provenant dc plusieurs unités d'incinération la mesure séparée des effluents de chaque
optique). (fours), une section de mesure conforme aux unité d'incinération.
prescriptions de la norme NFX44052 sera

Article 1 1

Normes d'émission

Valeur d'émission en mg/Nm' rapportée aux conditions définies à l'article 2 en fonction de la capacité nominale de l'installation d'incinération.

Inf. De 1 l/h à 3 t/h


1t/h moins 3 t/h et plus

Vitesse verticale des gaz de combustion cn


> 8 m/s > 8 m/s > 12 m/s
200 IOO 30
250 IOO 50
Composés organiques exprimés en carbone
20 20 20
Métaux lourds : Pb + Cr -t- Cu + Mn 5 5
Ni + As 1 1

Cd -1- Hg (particulaircs et gazeux) 0,2 0,2


4 2
300 300

Article 12 de carbone, métaux lourds mentionnés á l'ar¬ - les mâchefers, scories récupérées en fin de
ticle 11, acide fiuorhydrique, dioxyde de combustion ;
Ixs périodes de pannes ou d'arrêts des dispo¬ soufre et composés organiques (exprimés en - les cendres volantes, fines, entraînées par
sitifs d'épuration pendant lesquelles les carbone total) doit être effectuée au moins les gaz de combustion, qui sont captées par le
teneurs en substances dépassent les valeurs une fois par an par un organisme extérieur à système de dépoussiérage ;
fixées á l'article devront être inférieures á
1 1 l'entreprise.
huit heures consécutives et leur durée cumu¬ - les résidus de la déchloruration qui
b) Installations de capacité nominale infé¬ peuvent se retrouver mélangés avec les
lée sur une année devra être inférieure á rieure à 1 t/h : cendres volantes, si un dépoussiérage préala¬
quatre-vingt-seize heures. Pendant les pério¬
Les concentrations en poussières totales, en ble ne précède pas le système de déchlorura¬
des visées ci-dessus, la teneur en poussières
des rejets ne doit en aucun cas dépasser acide chlorhydriquc. en monoxyde de carbo¬ tion.
600 mg/Nm' et toutes les autres conditions, ne, en oxygène et en composés organiques Nota. Les résidus d'épuration des fumées
notamment en matière de combustion, (exprimés en carbone total) sont mesurées au comprennent en particulier les cendres volantes et
moins une fois par an. les résidus de la déchloruration.
doivent être respectées.
3. Dans le cas de la surveillance en continu Stockage :
des poussières et de l'acide chlorhydriquc Les résidus d'épuration des fumées et les
Article 13 telle que prévue ci-dessus : mâchefers doivent être stockés séparément et
a) Aucune moyenne mobile sur sept jours déposés sur une aire ou dans un réceptacle
Autosurveillance des valeurs de concentration mesurées pour étanche permettant la collecte de l'eau
ces substances ne doit dépasser la valeur d'cgouttage et de l'eau de lavage par la pluie.
1. Combustion. limite correspondante ; Le stock de résidus d'épuration présent avant
La température des gaz, dans la zone où sont b) Aucune moyenne journalière des valeurs évacuation sera protégé de la pluie et des
respectées les conditions définies à l'article 9, envols.
de concentration mesurées pour ces substan¬
esl mesurée el enregistrée en continu. Transport :
ces ne doit dépasser dc plus de 30 p. 100 la
A la mise en service, une campagne dc mesure valeur limite correspondante. Le transport des résidus de l'incinération
complète doit être effectuée et en particulier Pour calculer les valeurs moyennes mention¬ entre le lieu de production et l'unité de
le temps de séjour à la température de 850 *C nées ci-dessus, on ne tient compte que des prétraitement ou le centre d'enfouissement
doit faire l'objet d'une vérification dans les périodes de fonctionnement effectif de l'ins¬ technique doit se faire de manière à éviter
conditions d'exploitations les plus défavora¬ tallation, y compris les phases de démarrage tout envol de matériau, notamment dans le
bles envisagées. cas de déchets pulvérulents.
et d'extinction des fours.
Le dépouillement de l'enregistrement de ces 4. Dans le cas où ne sont exigées que des Elimination :
contrôles est adressé mensuellement à l'ins¬ mesures discontinues, les valeurs limites L.ateneur maximale en imbrûlès dans les
pecteur des installations classées. d'émission sont considérées comme respec¬ mâchefers mesurée sur les produits secs ne
2. Gaz rejetès. tées si les résultats de chacune des séries de doit pas dépasser 5 p. 100.
Les mesures visées ci -dessous sont rapportées mesures, définies et déterminées selon les Les résidus d'épuration et les mâchefers sont
aux conditions définies à l'article 2. Si la normes françaises en vigueur, ne dépassent séparés et éliminés conformément aux dispo¬
connaissance de ta teneur en vapeur d'eau pas la valeur limite d'émission. sitions ci-dessous.
s'avère nécessaire pour satisfaire aux dispo¬ 5. L'arrètéd'autorisation précisera explicite¬ I. Mâchefers:
sitions de l'alinéa précédent, alors elle sera ment la périodicité des contrôles prévus ci- a) Ils peuvent faire dans certains cas l'objet
mesurée et enregistrée cn continu. Les métho¬ dessus ct les modalités de la transmission dc d'une valorisation, notamment en travaux
des utilisées seront conformes aux normes leurs résultais à l'inspection des installations publics à condition d'observer des précau¬
françaises en vigueur. classées. tions visant à protéger les nappes et points de
a) Installations de capacité nominale égale captage des eaux.
ou supérieure à I t/h : Ils ne devront pas être utilisés en zone inon¬
L.es teneurs en poussières totales, cn
Article 14
dable, ni à moins de 30 mètres d'un cours
monoxyde de carbone, en oxygène et en acide Résidus solides de l'Incinération d'eau, lis ne serviront pas pour remblayer des
chlorhydriquc sont mesurées et enregistrées tranchées (risque de corrosion et d'effet de
en continu. Définition : pile s'il y a des canalisations).
Une campagne de mesures ponctuelles cn L'incinération des ordures ménagères peut Cette valorisation est conditionnée par une
poussières, acide chlorhydriquc, monoxyde créer trois types de résidus : bonne connaissance des caractéristiques des

1870 Feuillets 80 (15 février 1991) Code Permanent Environnement et Nuisances


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TEXTES Déchets
Arrêté du 25 janvier 1991

mâchefers produits et par une vérification Article 15 de vibrations mécaniques susceptibles de


périodique de celles-ci (composition, imbrû¬ compromettre la santé ou la sécurité du voisi¬
lès, lixiviation...). Prévention des pollutions des eaux nage ou de constituer une gène pour sa tran¬
b) Sinon ils doivent être éliminés dans des quillité.
Les diverses eaux résiduaires (effluents du
installations autorisées au titre de la loi du 19 On considérera qu'il y a nuisance si l'instal¬
laveur éventuel, eaux de ruissellement souil¬
juillet 1976. lation est á l'origine d'une émergence supé¬
lées, fractions aqueuses des déchets) sont
Ils peuvent être stockés sur le site de l'usine rieure à :
collectées puis traitées.
d'incinération, à condition qu'il présente de - 5 dB (A) pour la période allant de 8 heures
Pour le cas où les eaux résiduaires sont déver¬
bonnes garanties d'étanchéité et se trouve en â vingt heures, sauf dimanches et jours fériés ;
sées dans un réseau collectif aboutissant á
dehors des zones inondables. Le site devra - 3 dB (A) pour la période allant de 20
une station d'épuration urbaine, les normes
faire l'objet d'une autorisation au titre de la heures â 8 heures, ainsi que les dimanches et
de rejet au déversement sont précisées en
rubrique n* 322-B-2 de la nomenclature. Le jours fériés.
dépôt doit présenter de bonnes garanties de
fonction de la capacité de l'installation et de
la station. Le déversement se fera dans les L'émergence est définie comme étant la diffé¬
stabilité mécanique.
conditions spécifiées par le règlement du rence entre les niveaux de bruit mesurés
Nota. Les zones inondables considérées sont service d'assainissement et par la circulaire lorsque l'installation est en fonctionnement
dermics dans les documents d'urbanisme tels que les du 24 janvier 1984 du ministère de l'environ¬
plans d'exposition aux risques d'inondation et lorsqu'elle est à l'arrêt.
(P.E.R.I.) ou les plans d'occupation des sols nement relative aux rejets d'eaux industrielles
La mesure du niveau de bruit incluant le bruit
(P.O.S.) ou par référence aux relevés de plus hautes dans un ouvrage collectif.
particulier de l'installation devra être effec¬
eaux connues. Quelles que soient les dispositions retenues tuée sur une durée représentative du fonc¬
2. Résidus de l'épuration des fumées : par l'industriel pour le traitement des eaux tionnement le plus bruyant dc cclle<i.
résiduaires, les concentrations limites avant Les niveaux de bruit seront appréciés par le
Ils ne pourront être admis que dans les seules
rejet dans le milieu naturel seront conformes niveau de pression continu équivalent L..^.
installations qui y sont explicitement autori¬
aux prescriptions suivantes :
sées par arrêté préfectoral pris au titre de la L'émergence due aux bruits générés par l'ins¬
loi du 19 juillet 1976. - pH compris entre 5,5 et 8,5 ;
tallation devra rester inférieure á la valeur
En tout état de cause, les résidus de l'épura¬ - hydrocarbures < 5 mg/litre (norme NFT fixée ci-dessus :
tion des fumées, même prétraités, ne devront 90.203) ; - en tous points de l'intérieur des locaux
en aucun cas être mélangés avec des résidus - DCO < 150 mg/litre; riverains habités par des tiers, que les fenêtres
urbains. soient ouvertes ou fermées ;
- MES < 30 mg/litre;
Ces déchets de la dépollution peuvent être, - le cas échéant, en tous points des parties
selon leur composition : - métaux lourds totaux < 15 mg/litre dont extérieures (cour, jardin, terrasse, etc.) de ces
Cr' + < 0,1 mg/l, Cd < 0,2 mg/l, Pb < mêmes locaux.
a) Stockés en site très étanche (mines de sel, 1 mg/l, Hg < 0,05 mg/l ;
par exemple) ou enfouis en décharge de Les véhicules de transport, les matériels de
déchets industriels de classe I lorsqu'ils satis¬ - phénols < 0,5 mg/l ; manutention et les engins de chantier qui
font à leurs critères d'admissibilité ; - CN libre < 0,1 mg/l ; peuvent être utilisés à l'intérieur de l'installa¬
b) Eliminés dans des décharges spécifiques - As < 0,5 mg/l ; tion doivent être conformes á la réglementa¬
aux résidus de l'incinération. L'étanchéité de tion en vigueur (les engins de chantier
- fiuorure < 15 mg/l. doivent répondre aux dispositions du décret
la décharge doit être renforcée, afin d'attein¬
dre les caractéristiques d'un site de classe ; 1
L'arrêté préfectoral d'autorisation précisera n' 69-380 du 18 avril 1969).
également la concentration en chlorures, le L'usage de tous appareils de communication
c) Prétraités avant d'être admis en décharge débit des rejets en m'/jour ou m'/heure, et les
contrôlée de déchets industriels ou de résidus par voie acoustique (sirènes, avertisseurs,
flux limites des différents polluants précités. haut-parleurs, etc.) gênants pour le voisinage
urbains, selon la qualité du traitement.
est interdit, sauf si leur emploi est exception¬
Pour pouvoir être admis en décharge de rési¬ nel et réservé à la prévention ou au signale¬
dus urbains, les déchets prétraités devront Article 16 ment d'incidents graves ou d'accidents.
satisfaire aux dispositions prévues par les
arrêtés préfectoraux d'autorisation desdites Les installations électriques, ainsi que les
décharges et en particulier stockés dans des circuits de Huide sous pression et de vapeur Article 19
alvéoles spédfiques. doivent être conformes aux textes législatifs
Dans tous les cas d'élimination en centre Mesures de sécurité
et réglementaires et aux règles de l'art et
d'enfouissement technique, un drainage des doivent être vérifiés régulièrement. Les
lixiviats correspondants sera réalisé. Au fur L'exploitant précise les dispositions qu'il
dispositions de l'arrêté ministériel du 31 mars
et à mesure de l'avancement de l'alvéole sera
prévoit en cas de panne électrique (arrêt,
1980 portant réglementation des installations
secours).
mise en place une couverture étanche des électriques des établissements réglementés au
déchets déposés. titre de la législation sur les installations
Autosurveillance : classées et susceptibles de présenter des
risques d'explosion sont applicables. Article 20
Une analyse au moins une fois par trimestre
des différents résidus de l'épuration des Incident
fumées sera effectuée sur un échantillon
composite. En particulier, un test de lixivia¬ Article 17
En cas d'incident dans le fonctionnement de
tion sera réalisé, conformément au protocole l'installation ou de dépassement des valeurs
défini par la norme X 31-210. Les analyses L'établissement doit être pourvu de moyens
limites fixées dans le présent arrêté, l'exploi¬
porteront notamment sur la fraction soluble dc secours contre l'incendie appropriés á la tant devra en informer l'inspecteur des instal¬
ct les teneurs en métaux lourds et permet¬ nature et aux quantités de produits et de lations classées dans les plus brefs délais.
tront de définir la filière d'élimination. La déchets stockés. L'arrêté précise les prescrip¬
teneur en imbrûlés dans les mâchefers sera tions en la matière. Afin de permettre, en cas
contrôlée périodiquement. dc sinistre, l'intervention rapide des secours,
une voie d'accès pompiers rendant accessi¬ Article 21
L'arrêté d'autorisation précisera explicite¬ bles des niveaux dc stockage de déchets et de
ment la périodicité des contrôles prévus ci- fond de fosse aux engins de secours devra être Démantèlement
dessus et les modalités de la transmission dc assurée.
leurs résultats à l'inspection des installations Le démantèlement fera l'objet dc prescrip¬
classées. tions spécifiques portant notamment sur
Chaque trimestre et dans la quinzaine dc l'évacuation des matières souillées.
Article 18
jours qui le suit, l'exploitant transmettra â L'exploitant devra remettre le site dc l'instal¬
l'inspecteur des installations classées les Bruit lation dans un état tel qu'il ne s'y manifeste
bordereaux donnant, par nature de déchets, aucun des dangers ou inconvénients
les quantités produites et éliminées, les coor¬ L'installation sera construite, équipée et mentionnés â l'article l"delaloidu 19 juillet
données des transporteurs et les lieux d'élimi¬ exploitée de façon que son fonctionnement 1976 (art. 34 du décret du 21 septembre
nation choisis. ne puisse être à l'origine de bruits aériens ou 1977).

Code Permanent Environnement et Nuisances Feuillets 81 (15 juin 1991) 1871


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Déchets TEXTES
Arrêté du 25 janvier 1991

TITRE II Pour les installations de capacité inférieure à contrôles doivent déterminer les Hux et les
1 t/h, les gaz de combustion ne devront pas concentrations de poussières, d'acide chlor-
INSTALLATIONS EXISTANTES contenir plus de 100 mg/Nm' de monoxyde hydrique, de dioxyde de carbone et d'autres
de carbone en moyenne journalière. polluants.
Ces moyennes sont calculées en tenant b) Pour les installations de capacité nomi¬
Article 22 compte uniquement des heures de fonction¬ nale inférieure á tonne/heure ;
1

nement effectif de l'installation, y compris les La concentration en poussières totales, en


Domaine d'application phases de démarrage et d'extinction des monoxyde de carbone et en oxygène est
fours. mesurée au moins une fois par an.
Les règles du présent titre s'appliquent à
toutes installations dont la première autori¬ 3. Dans le cas d'une surveillance en continu
sation a été délivrée avant la date de parution des poussières telle que prévue ci-dessus :
au Journal officiel du présent arrêté. Article 26 a) Aucune moyenne mobile sur sept jours
Les prescriptions des arrêtés préfectoraux des valeurs de concentration mesurée en
Normes d'émission poussières ne doit dépasser la norme d'émis¬
d'autorisation délivrés avant la date de paru¬
tion au Journal officiel du présent arrêté sion applicable á l'installation ;
seront complétées par les dispositions fixées Pour les installations de capacité nominale
inférieure à 6 tonnes de déchets par heure,
b) Aucune moyenne journalière des valeurs
ci-dessous. de concentration mesurées en poussières ne
mais égale ou supérieure á 1 tonne par heure,
la concentration en poussières à l'émission
doit dépasser de plus de 30 p. 100 la norme
A. Installations de capacité nominale est inférieure â IOO mg/Nm'.
d'émission applicable á l'installation.
supérieure ou égale Pour calculer les valeurs moyennes mention¬
à 6 tonnes de déchets par heure Pour les installations de capacité inférieure à
nées ci-dessus, on ne tient compte que des
1 t/h, la concentration en poussières à l'émis¬
périodes de fonctionnement effectif de l'ins¬
sion est inférieure á 600 mg/Nm'.
tallation, y compris les phases de démarrage
et d'extinction des fours.
Article 23
4. Dans le cas des poussières totales, quand
A compter du 1" décembre 1992, les dispo¬ Article 27 des mesures périodiques sont requises, les
sitions de l'article 14 sont applicables. valeurs de concentration mesurées conformé¬
Les périodes de pannes ou d'arrêts des dispo¬ ment aux normes d'émission applicables à
A compter du 1" décembre 1996 les disposi¬ l'installation.
tions du titre I*', à l'exception de l'article sitifs d'épuration pendant lesquelles les
10-A, sont applicables. Les prescriptions teneurs en poussières et en acide chlorhydri¬ 5. L'arrêté d'autorisation précisera explicite¬
fixées à l'article 9 sont complétées par les quc dépassent les valeiirs limites fixées dans ment la périodicité des contrôles prévus ci-
dispositions suivantes : les arrêtés préfectoraux devront être inférieu¬ dessus ct les modalités de la transmission de
res á seize heures consécutives et leur durée leurs résultats á l'inspecteur des installations
« En cas de difficultés techniques, le temps de cumulée sur une année devra être inférieure à classées.
séjour de deux secondes doit s'appliquer au deux cents heures.
plus tard à compter du moment où il est
procédé au renouvellement des fours. » La teneur en poussières des rejets pendant les
périodes mentionnées au premier alinéa ne
doit en aucun cas dépasser 600 mg/Nm' et Article 29
B. Installations de capacité nominale toutes les autres conditions, notamment en
inférieure à 6 tonnes de déchets par heure matière de combustion, doivent être respec¬ En cas de dépassement des valeurs limites
tées. fixées ci-dessus, l'exploitant en informe l'ins¬
pecteur des installations classées dans les
meilleurs délais.
Article 24
Echéancier Article 28

Les installations d'incinération existantes de Autosurvelliance


capacité nominale inférieure à 6 tonnes de
.DIRECTIVE DU CONSEIL,
déchets par heure devront respecter : 1. Combustion : N° 91/157
- à compter du 1" décembre 1992, les dispo¬ La température des gaz, dans la zone où sont DU 18 MARS 1991
sitions de l'article 14 ; respectées les conditions définies á l'article
25, est mesurée et enregistrée en continu. relative aux piles et accumulateurs
- à compter du 1" décembre 1995, les dispo¬ coptenant certaines matièf%s
sitions des articles 25, 26, 27, 28 et 29 ; Le dépouillement de l'enregistrement de ces dangereuses
- à compter du 1" décembre 2000, les dispo¬ contrôles est adressé mensuellement à l'ins¬
pecteur des installations classées. (JOCÈin'' L. 78 du 26 mare 1991)
sitions du titre I", sauf en ce qui concerne les
conditions imposées à l'article 10-A et à l'ar¬ Une campagne de mesure complète doit être
ticle 9 qui sont remplacées par celles de effectuée, et en particulier le temps de séjour Vu le traité instituant la Cominunauté écono¬
l'article 25. â la température de 850 *C. doit faire l'objet mique européenne, et notiimment son arti¬
d'une vérification dans les conditions d'ex¬ cle 100 A,
ploitation les plus défavorables envisagées. Vu la propositiomde la Commission (I),
Article 25 2. Gaz rejetés ; En coopération av^c^^e Parlement euro¬
Les mesures visées ci-dessous sont rapportées péen (2),
Conditions d'incinération
aux conditions définies á l'article 2. Si la Vu l'avis du Comité économique et social (3).
connaissance de la teneur en vapeur d'eau Considérant qu'uni dignarité entre les dispo¬
Les gaz provenant de la combustion des
s'avère nécessaire pour satisfaire aux dispo¬ sitions législativeii)u Ic^esures administra¬
déchets devront être portés, après la dernière
sitions de l'alinéa précédent, alors elle sera tives prises par \es États membres en matière
injection d'air de combustion et même dans
mesurée et enregistrée en continu. Les métho¬ d'élimination des piles ctNuccumulateurs est
les conditions les plus défavorables, à une
des utilisées seront conformes aux normes
température d'au moins 850 *C en présence susceptible d^réer des enVaves aux échan¬
françaises en vigueur : ges communautaires et dcX distorsions de
d'au moins 6 p. 100 d'oxygène, et cela
pendant une durée suffisante pennettant de a) Pour les installations de capacité nomi¬ concurrence et peut avoir, tjo ce fait, une
respecter l'ensemble des dispositions du nale égale ou supérieure à I tonne/heure ct incidence ,ûirecte sur rétablissement et le
présent titre. inférieure à 6 tonnes/heure.
Pour les installations dc capacité inférieure à La concentration cn poussières totales, cn (1) JOÇE n"C. 6 du 7-1-I9H9.
6 t/h. mais égale ou supérieure á t/h, les gaz
1 monoxyde de carbone et en oxygène sera n"C.li du 17-1-1990. p.6.
de combustion ne devront pas contenir plus mesurée et enregistrée en continu. Des (2) jpCE n" C. ISS du 26.6-I9S9. p 09 et JO
de IOO mg/Nm' de monoxyde dc carbone en contrôles pondéraux des émissions doivent n"ç/j9du28-l-l99l.
moyenne horaire. être effectués au moins une fois par an. Ces 0)/jOCE n" C 194 du JI-7.I9S9. p. 21

1872 Feuillets 81 (15 juin 1991) Code Permanent Environnement et Nuisances


Etude du traitement des déchets des 13 communes par Incinération
Avant projet sommaire

ANNEXE 3

Mesures de gaz et de poussières

sur le four existant

Rapport BRGM R 35625 PAC 48 92


RESULTAT DES MESURES

a/ Mesures de gaz

Mesures des pressions différentielles hî effectuées au tube de Pitot sur les points de
prélèvements déterininés par la norme de référence. Les valeurs de hî sont exprimées
en millimètres de colonne d'eau (mm CE).

DISTANCE DIAMETRE 1 DIAMETRE 2


POINT DE DU POINT
MESURE A LA PAROI hl hl hl hl
(en cm)
1 8 5,3 2.3 2,8 1,67

2 30 5.9 2,43 3,4 1,84

3 centre 70 4,7 2,17 - -

4 110 4,3 2,07 5,8 2,41

5 132 2,9 1.7 3,5 1,87

Calcul de la vitesse moyenne et débit correspondant, relatifs à ces points normalisés.

La vitesse des gaz est calculée selon la formule classique :

2g h 1/2
V =
a 1

E\/h1
Hm = valeur moyenne de vThl = 2,05
nombre de points

2g 1/2
Vitesse des gaz en m/s V = X Hm 14.01 m/s
al

Débit des gaz au moment de la mesure :

Q m^/h = vitesse x section x 3600 77.621 m3/h

Débit des gaz ramené aux conditions normales :

273 Pl
Q m^/h X x 25.252 Nm3/h
Tl 760
bl Concentration en poussières

Installation contrôlée : incinérateur d'ordures ménagères

DEBIT TEMPS DE
VALEURS hl K* he
D'ASPIRA¬ PRELEVE¬
VOLUME PRELEVE
POINTS TION 1/8 MENT (s)
Vm3 V.Nm3

1 5.3 9.9 52 2,669 600 1.601 0,594

2 5.9 9.9 58 2,816 600 1.690 0,627

3 centre 4,7 9.9 47 2.513 600 1,508 0,559

4 4.3 27.7 119 4,021 600 2,413 0.895

5 2.9 27,7 80 3.302 600 1,981 0,735

6 2.8 27,7 78 3.244 600 1,946 0,722

7 3.4 27.7 94 3.575 600 2,145 0,795

8 5,8 9,9 57 2,792 600 1,675 0,621

9 3.5 27,7 97 3.627 600 2,176 0,807

Volume total prélevé (Nm^) 6,355

Poids total de poussières recueillies (grammes) 9.5292

Concentration moyenne en poussières dans les gaz (g/Nm^) 1.499

Concentration ramenée à 7 % de CO2 humide (g/Nm^) 3.498

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