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Filière Licence "Sciences de la Vie"

Département de Biologie
Semestre 6-SVI

Projet Tutoré : 128

Intitulé:

Etude de la variation morpho-géométrique des barbeaux de


l’Oued N’Fis bassin de Tensift
Réalisé par :
ELLAOUAH Mohamed (Option : PhyA )
ADERDOULE Souad ( Option : PhyA)

Sous la direction scientifique de :


Pr .GHAMIZI Mohamed

Soutenu le 14/07/2021 devant la commission d’examen

Année universitaire : 2020 –2021


Ce travail est réalisé au Centre de recherche du Méseum d’Histoire Naturelle de Marrakech avec
professeur Ghamizi Mohamed (encadrant), Benaissa Hassan et Rassam Hanan (coencadrants).

Remerciement
C’est avec un réel plaisir que nous expriment ici notre reconnaissance à tous ceux qui ont contribué
de près ou de loin à l’élaboration de ce travail.
Nous tenons à exprimer notre gratitude et nos remerciements aux membres de jury, veuillez trouver
dans ce travail notre sincère respect et notre profond reconnaissance.
Nous voudrons remercier du fond du cœur toutes celles et ceux qui ont bien voulu apporter leur
contribution à la réalisation de ce travail et particulièrement :
Notre encadrant professeur Mohamed Ghamizi pour sa réactivité, sa grande disponibilité, ses
conseils concernant l’orientation de notre mémoire et aussi son soutien tout au long de notre projet.
Les coencaderants Hassan Benaissa et Hanan Rassam pour son aide et pour ses informations les
très utiles concernant notre sujet.
Nos professeurs du département de la biologie de la Faculté des sciences Semlalia de Marrakech,
qui nous ont apportés du soutien durant nos études et envers tous nos amis qui ont, d’une manière
ou d’une autre, contribué à la réalisation de ce travail.

I
Nous remercions chaleureusement nos parents et nos proches pour leur aide, leur patience tout au
long de notre cursus et de la réalisation de notre mémoire.

Résumé
Le sous bassins du N’Fis qui considéré l’un des principaux affluents du bassin de Tensift,
caractérisé par l’existence de 7 espèces reparties en 4 familles, cette ichtyofaune dominé par la
famille Cyprinidae, genre Luciobarbus et Carasobarbus.

Pour étudier l’aspect morpho-géometrique des éspèces des barbeaux d’Oued N’Fis , une analyse des
échantillons déposés au Meséum d’Histoire Naturelle de Marrakech (durant la périodes entre 2016
et 2021) et une sortie en terrain ( à l’aide de pêche électrique) ont été effectué durant notre période
d’étude . Plusieurs variables morphométriques et des lundmark géométriques ont été choisi pour
discriminer entre les espèces de barbeau. La discrimination a été confirmée par des analyses
statistiques (analyse de composante principal).

L’inventaire piscicole au niveau de l’aval d’Oued N’Fis , a donné l’existence seulement de deux
espèces (Lusiobarbus kssibi et Carasobarbus fritshii) avec la prédominance de Carasobarbus
fritshii. Les variables morpho-géométriques ont défferencié les espèces de barbeaux et les variables

discriminantes ont été présenté selon les deux composantes principales.

Mots clés : sous bassin du N’Fis, Lusiobarbus, Carasobarbus, morphométrie, morpho-géométrie.

Abstract
The sub-bassin of N’Fis is considered one of the tributaries of the Tensift bassin, characterized
by the existence of 7 species of fish diveded into 4 families, this ichtyofauna is dominated by the
family Cyprinidae, genus Luciobarbus and Carasobarbus .

II
The study the morpho-geometric aspect of the barbel species of Oued N’Fis, an analysis of
samples deposited at the Meseum of Natural History of Merrakech (during the period between
2016 and 2020) and a feild trip (using electric fishing) were carried out during our study period .
severa morphometric variables and geometric lundmarks were chosen to discriminate betwen the
barbel confirmed by statistical analysis (princial compenent analysis).
The piscicultural inventory at the level of the downstream of Oued N’Fis, gave the existence of
only two species (Lusiobarbus ksibi and Carasobarbus fritshii) with a prevalence of
Carasobarbus fritshii. Morpho-geometric variables differentiated the species of barbel and the
discriminant variables were presented according the two principal components.
Key word: Oued N’Fis, Luciobarbus, Carasobarbus, morphometry, morpho-geometry.

Sommaire
Introduction général ............................................................................................................................ 1
I - Synthèse bibliographique des barbeaux du
Maroc .............................................................................. 3
1- Systématique des barbeaux ................................................................................................................ 3
2- Répartition des barbeaux au Maroc ................................................................................................... 3
3- Croissance .......................................................................................................................................... 4
4- Régime alimentaire ............................................................................................................................ 5
5- Reproduction ..................................................................................................................................... 5
6- Milieu d’étude ................................................................................................................................... 6 a
- Contexte morpho-géologique : ...................................................................................................... 7 b -
Contexte climatique : ..................................................................................................................... 8
II - Matériels et Méthodes .........................................................................................................................
9
1- Zone d’etude ...................................................................................................................................... 9
2- Technique de pêche ........................................................................................................................... 9
3- Matériels biologiques étudies .......................................................................................................... 10
4- La morphométrie ............................................................................................................................. 10
5- La morpho-géométrie ...................................................................................................................... 12
III - Résultats .............................................................................................................................................
15
1- Evaluation de la qualité d’eau ......................................................................................................... 15
2- L’inventaire des poissons de l’oued N’Fis ...................................................................................... 15
3- Analyse morphométrique ................................................................................................................ 16 a
- Caractéristiques morphométriques .............................................................................................. 16 b -

III
Test statistique ............................................................................................................................. 17 c -
Analyse de composante principale .................................................................................................. 17
4- Morpho-géométrie des poissons ...................................................................................................... 19
IV - Discussion ...........................................................................................................................................
20
Conclusion .......................................................................................................................................... 21
Références bibliographiques ............................................................................................................. 23

Liste des figures


Figure 1 : Carte géographique de la répartition des barbeaux au Maroc (construit d’après les
données de Matthew Ford et al, 2020)
Figure 2 : Mensurations réalisées sur l’écaille (Bouhbouh ,2002)
Figure 3 : Localisation géographique du sous-bassin du N’fis (d’après Aresmouk, 2005)

Figure 4 : Zone d’étude en aval de l’Oued N’Fis


Figure 5 : Liste des poissons étudies A : Carassobarus fritshii B : Luciobabus Magniatlantis C
:Luciobarbus Ksibi
Figure 6 : Matériels de pêche électrique
Figure 7 : Capture des poisons par pèche électrique
Figure 8 : Variables choisies dans les analyses morphométriques et statistiques
Figure 9 : Les différents endroits utilisés pour décrire la forme géométrique des poissons

Figure 10 : Conservation des spécimens au Muséum d’Histoire Naturelle de Marrakech


Figure 11: Analyse de composante principale

Figure 12: Valeurs des coefficients des variables morphométriques dans l’analyse de composante
principale 1
Figure 13: Valeurs des coefficients des variables morphométriques dans l’analyse de composante
principale 2
Figure 14 : La morpho-géométrie des espèces des barbeaux récoltés

Liste des tableaux


Tableau 1 : Variables mesurées et dénombrées sur les barbeaux

Tableau 2 : Les mesures des paramètres physico-chimiques de l’eau

IV
Tableau 3 : Les caractéristiques morphométriques des barbeaux de l’oued N’Fis

Tableau 4 : Analyse d’ANOVA sur les variables morphométriques mesurées

V
Introduction général
A l’instar de beaucoup de pays arabes, le Maroc est considéré comme l'un des pays les plus originaux
par sa grande diversité géologique, climatique et écologique. Plusieurs facteurs se conjuguent pour offrir
cette diversité. La position géographique du pays, qui l'expose aux influences méditerranéennes au nord
et atlantiques à l'ouest, et la diversité de son relief expliquent la relative abondance des précipitations.
Malgré cette richesse en eau, le Maroc possède une faune piscicole continentale relativement pauvre par
rapport à celle de l'Europe et de l'Afrique sub-saharienne, avec des affinités plus importantes avec
l'ichtyofaune européenne qu'avec l'ichtyofaune tropicale.

Les études sur l’ichtyofaune des eaux continentales de l’Afrique du Nord en général et de Maroc en
particulier n’ont pas connu un grand essor en comparaison avec celle dédiée aux poissons marins. Les
études moléculaires et taxinomiques récentes ont mis en évidence la richesse de la diversité des espèces
de poissons d'eau douce au Maroc, ce qui a permis d'améliorer la compréhension de la présence et de la
distribution de l’ichtyofaune marocaine. Actuellement, le statut taxonomique de la plupart des espèces
de poissons inventoriées dans les différents bassins hydrauliques a été identifié et validé. En général,
l’ichtyofaune des eaux continentales du Maroc est caractérisé par un taux d’endémisme élevé par rapport
aux d’autres pays du Nord d’Afrique. Les espèces des Cyprinidae et Salmonidae sont les familles
caractérisant les cours d’eaux marocaine.

Au sein de la famille des Cyprinidae, les espèces de barbeaux constituent la majeure partie de
l'ichtyofaune marocaine avec un taux d'endémisme réparti sur chaque bassin hydraulique. Le sousbassin
du N'Fis (bassin du Tensift) abrite trois espèces endémiques de barbeaux (Luciobarbus magniatlantis,
Luciobarbus ksibi et Carasobarbus fritschi). Bien que fortement menacées par les effets de changement
climatique, secheresse, fragmentation des habitats…, les études limitées sur les barbeaux d'eau douce au
Maroc sont principalement concentrées sur la résolution de problèmes taxonomiques et moléculaires.
Encore moins d'études Sont axées sur l'écologie et la conservation de ces espèces, où les données bio-
écologiques de base, telles que la densité, la reproduction, le cycle de reproduction et la morphométrie
sont manquantes

Le but de cette étude est axé sur 2 objectifs principaux ; l’élaboration d’une base de données
morphogéométriques des spécimens récoltés et connaitre le(s) variable(s) morphométrique(s) capable de
discriminer entre les espèces.

Ce mémoire est subdivisé en 3 chapitres : Le premier chapitre présente une synthèse des données
bibliographiques relatives aux barbeaux des eaux continentales du Maroc, Le deuxième chapitre

1
présente une description du milieu d’étude et la méthodologie appliquée pour étudier cette ichtyofaune.
Dans la troisième partie, les résultats obtenus au terme de ce travail sont présentés et discutés. Enfin,
nous terminons avec une conclusion générale sur les résultats et les faits les plus significatifs obtenus au
terme de ce travail ainsi que les applications potentielles et les perspectives de recherche relatives au
sujet traité.

1
I - Synthèse bibliographique des barbeaux du Maroc

Les barbeaux sont des poissons appartient à la famille des cyprinidés. cette dernier compte plus de
2000 espèces avec approximativement 340 genres (RAFAIL & DOADRIO, 1998) répartis en majorité
en Asie, en Europe et en Afrique.

1 - Systématique des barbeaux

Embranchement Cordés : présence d’une corde


Sous embranchement Poissons : respiration branchiale, déplacement par les nageoires, tête
pointu.

Super classe Ostéichtyens : poisson osseux, présence d’un opercule couvant les
branchies.

Sous classe Actinoptérygiens : les nageoires paires soutenues par les rayons osseux,
les branchies sont cachées par opercule ossifié.

Super ordre Téléostéens : les nageoires homocerque, écailles élasmoides, dulcicoles.


Ordre Cypriniformes : une seule nageoire dorsale, bouche munie de barbillons
labiaux.

Famille Cyprinidae
Genre : Luciobarbus, Carasobarbus
Espèces Carasobarbus fritschii (GÜNTHER, 1874)
Luciobarbus magniatlantis (PELLEGRIN, 1919)
Luciobarbus ksibi (BOULENGER, 1905)

2 - Répartition des barbeaux au Maroc

La répartition des barbeaux au Maroc caractérisé par un taux d’endémisme très élevé pour chaque bassin
hydraulique, lié aux conditions climatique, géologiques du milieu et leur richesse en nutriments
(MATTHEW FORD et al, 2020).

1
Figure 1 : carte géographique de la répartition des barbeaux au Maroc (construit d’après les données
de Matthew Ford et al, 2020)

3 - Croissance

L'étude de la croissance est d'une importance majeure. Elle permet de donner une idée sur l'intégration
de l'espèce dans son environnement. Elle représente également une base indispensable pour la
compréhension de la dynamique des populations (BENABID, 1990).

Chez le barbeau de l'oued N'Fis, la formation des anneaux de croissance est cyclique. Elle se produit en
décembre. Trois stades de croissance ont été identifiés. Il s'agit des stades juvéniles, adultes et séniles
(BENABID ,1990).

La vitesse de croissance en taille est plus importante chez les juvéniles, et décroît avec l'âge pour devenir très
faible chez les séniles. Par ailleurs, la vitesse de croissance en masse est faible chez les juvéniles, et devient de
plus en plus importante avec l'âge (BENABID, 1990).
Concernant la croissance des deux sexes, il a été remarqué que les femelles ont une croissance plus
importante que les mâles, que ce soit en taille ou en masse (BENABID, 1990) .

1
Figure 2 : mensurations réalisées sur l’écaille (Bouhbouh ,2002)

4 - Régime alimentaire

Le régime alimentaire du barbeau est très largement diversifié selon la taille et l'âge du poisson. Il est
micro-zoo-benthophage lorsqu'il est juvénile et benthophage lorsqu'il est adulte avec une activité diurne
(KRAEIM, 1996).

Le régime alimentaire du barbeau est basé surtout sur les larves de diptères, les éphéméroptères, les
gammares et les végétaux, l'activité alimentaire de ces derniers est conditionnée par la période de
reproduction, elle devient plus intense chez les jeunes que chez les adultes (CHERGHOU ET AL.,
2002).

Cette dernière est également réduite en hiver, en raison des basses températures et de la rareté de la
faune benthique (ZOUAKH, 1995). Pendant la période hivernale, ce type de poisson se regroupe dans
les bas-fonds des rivières et des lacs jusqu'à ce que les conditions redeviennent favorables. Le barbeau
utilise ses barbillons pour rechercher des larves d'insectes et des vers. Ses dents pharyngées puissantes
lui permettent de goûter également les écrevisses et les crevettes d'eau douce (HADOU-SANOUN
GHANIA,2013).

5 - Reproduction

La première démarche dans le domaine de l'exploitation de la reproduction des poissons a débuté au VIe
siècle, elle consistait à récupérer des poissons alevinés dans des milieux naturels. Néanmoins, la mise en

1
place de la reproduction artificielle n'a réellement commencé qu'en 1956, où les recherches sur la
reproduction et la biologie des gamètes ont été initiées (BELLIARD et al., 1995).

Maintenant, les techniques de biotechnologie animale appliquées à la reproduction ont suffisamment


évolué pour que presque toutes les espèces puissent être reproduites artificiellement. Cela est rendu
possible par une meilleure maîtrise des divers aspects liés aux sperme, aux ovocytes, aux techniques
d'insémination et à l'utilisation de traitements hormonaux.

La reproduction du barbeau se fait dans des zones de bas-fonds (< 30 cm) avec un courant relativement
rapide (25 – 75cm/sec) et un substrat constitué d'un mélange de graviers gros et fins (2-5 cm de
diamètre). Le choix de la zone de reproduction est en fonction de la faisabilité pour les géniteurs et de la
survie de la progéniture (œufs, larve) (BARAS, 1992).

Au Maroc, la période de frai du barbeau est observée lors du mois d'avril à une température de 14 -16 °C
(BOUHBOUH, 2002).

6- Milieu d’étude

Le sous bassin du N’fis s’étend sur une superficie de 2855 km 2 (AGIRE). Avec une altitude de 3500 m
au plateau de Tichka qui considère sa source, il déverse sur une distance de 150 km pour rencontre avec
le bassin de Tensift, Il a été harmonié dans sa partie inférieur par la construction du barrage Lalla
Takerkoust (PASCON ,1977). Il est délimité au Sud par les montagnes de haut Atlas, à l’Est par sous-

bassin Rherhaya, à l’Ouest par le sous-bassin Assif Al Mal et par Tensift au nord (AGIRE).

1
Figure 3 : Localisation géographique du sous-bassin du N’Fis (d’après Aresmouk, 2005)

a - Contexte morpho-géologique :

Relief :
La plaine du Haouz appartient à une gouttière synclinale qui s'est largement individualisée lors des
paroxysmes orogéniques éogène et néogène de l'Atlas.

Une sédimentation d'origine continentale s'y déroule avec une alternance de dépôts de conglomérats, de
grès et de marnes, se finalisant par une phase lacustre au Plio-Villafranchien. L'histoire
géomorphologique du quaternaire se confond avec l'établis du réseau hydrographique.

Les oueds atlasiques à la sortie de la chaîne voisine avaient tendance à se répartir sur des limons et des
galets et ils étaient reliés avec plus ou moins de difficulté aux artères principales en raison de la faiblesse
des écoulements et de l'absence d'une pente très forte.

Le Tensift du Haouz, présente un oued dont le thalweg a incisé le matériel détritique déposé dans les
bassins. La plaine du Haouz offre une grande diversité locale dans la structure et les aspects du relief.
Elle est déterminée par une pente régulière en général. Néanmoins, des bourrelets locaux interrompent à
la fois les glacis et les cônes alluviaux de piémont à l'ouest et au centre de la plaine.

Ces reliefs sont des éléments du socle hercynien, qui se situent notamment près de Chichaoua et dans la
périphérie de Marrakech (roche de Gueliz).

A l'est, la tendance synclinale est plus affirmée et se manifeste par la plongée rapide des alluvions
grossières du quaternaire ancien sous le manteau relativement plat des sédiments récents. (SIRTOU,
1995).

Géologie :
L'oued N'Fis correspond à une partie de la plaine du Haouz où se sont déposés des sédiments du
Néogène et du Quaternaire continental, déposés sur un socle primaire nivelé au cours de la période
secondaire (ROZAKI, 2001). Cette plaine est caractérisée par une topographie plate et de type
monotone. Elle est composée de dépôts d'alluvions néogènes à quaternaires caillouteux, limoneux ou
sableux (Riad, 2003). Sur la rive droite du N'fis, on peut observer les caractères suivants
(SOULAIMANI, 1991) :

1
- L’affleurement de l’Eocène.
- En aval pendage immédiat du contact avec les marnes rouges et vertes du sénonien surmontant
la barre turonienne (calcaires dolomitique Karstifiés, 40 m d’épaisseur pendage de 40° vers le
NW).

Les affleurements se composent de 3 formations.

- Formation calcaire perméable du crétacé, d’Eocène et du Jurassique.

- Une formation marno-gréseuse souvent salifère du crétacé Jurassique permo-trias souvent très
peu perméable.

- Une formation métamorphique ou éruptive du primaire précambrien imperméable.

b - Contexte climatique :

Le bassin de N’fis présente un climat semi-aride à subhumide caractérisé par une pluviométrie à fort
variation spatiotemporelle. L’apport de la pluie apparait clairement sur le bassin de N’fis. On peut dire
qu’il a son écoulement principalement issu des eaux pluviales (HANICH et AL, 2006). La région de
Haouz se caractérise en effet (ABHT) :

- Une pluviosité faible et irrégulière (255 mm/an).

- Des températures moyennes mensuelles variant entre 17°C et 20°C. Les mois plus chauds sont
généralement juillet et Aout (25°C à 29°C sur L’Atlas et la plaine du Haouz et 19°C à 24°C
dans les zones côtières), le mois le plus froid est janvier (12°C sur la plaine du Haouz et 13°C
dans les zones côtières).

- Une hydrométrie faible, mais une évaporation forte 2300mm/ an mesurée à l’évaporomètre de
Piche sur 20ans.

II - Matériels et Méthodes
1 - Zone d’étude

La station choisie en aval du lac de barrage lala takarkoust, au voisinage du village Imarine, elle se
représente sous forme de flaques d’eau séparées par des endroits d’écoulement peu profonds. La

1
profondeur au niveau des flaques varie de un à deux mètres. Le substrat est formé par des galets, du
sable et de la vase.

Figure 4 : Zone d’étude en aval de l’Oued N’Fis

2 - Technique de pêche

La collecte des poissions a été réalisé par la technique de pêche électrique (fig 5), cette dernière se
base sur le passage d’une courant électrique continue dans l’eau, grâce à deux électrodes connectées à un
générateur. Le groupe de pêche est composée de deux personnes pour se protéger de risque
d’électrocution, ils habillent des cuissardes et des gants de caoutchouc.

Le matériel de pêche électrique est composé de deux électrodes, la première Électrode est tirée
dans l’eau, la deuxième électrode est attachée à la manche équipé d’un anneau en métal (figure 5).
Quand on plonge l’anode dans l’eau, cela influence sur le mouvement des poissons afin qu’ils nageant

vers l’anode, où ils peuvent être attrapés.

Conservation des espèces

Les espèces capturées ont été placées dans des solutions alcooliques absolues et la mesure et la
conservation des espèces ont été effectuées au Muséum d'Histoire Naturelle de Marrakech

(Figure 10).

1
3 - Matériels biologiques étudies

Nous avons pris la mensurations de 34 spécimens de l’espèce Luciobabus Ksibi, 48 spécimens de


carasubarbus fritshii et 9 spécimens de Luciobarbus Magniatlantis ,les mésures été effectuées dans
le Mésium d’Histoire Naturelle de Marrakech .

4 - La morphométrie

La morphométrie est une partie de la biométrie qui a pour but d'étudier la variation de la géométrie
des formes biologiques et ses covariances avec d'autres variables ou facteurs biologiques. La
morphométrie est un outil de biologie comparative, c'est pourquoi elle permet de comparer la
forme de différents spécimens (METAIRIE, 2014).

L'étude des caractères morphométriques chez les poissons est importante car ces caractères peuvent
être utilisés pour la différenciation taxonomique (AZIZ et al, 2013).

La morphométrie est utilisée dans de plusieurs domaines dont la paléanthologie, l'archéologie et la


zoologie.

En morphométrie, deux appareils de mesure sont généralement utilisés (FINK, 1990 ; MACLEOD,
1980) : le pied à coulisse et l'image numérique.

- L'utilisation du pied à coulisse implique une manipulation précise afin de diminuer le risque
d'erreur. Ce risque augmente lorsque la structure squelettique à mesurer est recouverte par la peau
(diamètre orbital), ou si les animaux sont de petite taille ou mal fixés (corps tordu).
- Les images numériques ont connu un développement important. La technique consiste à prendre
des images numériques de spécimens qui, affichées sur un ordinateur, vont permettre de mesurer
des distances ou d'enregistrer les coordonnées de points. Cette technique permet de mesurer de
nombreux spécimens rapidement et de minimiser la manipulation des poissons. Elle est également
susceptible d'erreurs dues à des problèmes de contraste et de mise au point qui peut affecter les
échantillons mesurés.

Choix des variables morphométriques

Les variables morphométriques utilisées doivent permettre de décrire la forme du poisson de manière
pertinente. Les variables les plus fréquemment utilisées sont les distances entre deux points
remarquables homologues, c'est-à-dire qui sont présents dans tous les échantillons étudiés.

1
Tableau 1 : Variables mesurées et dénombrées sur les barbeaux

Codes Variables morphométriques


V1 Ls Longueur standard
V2 Ltête Longueur de la tête
V3 Lo Diamètre de l’œil
V4 Lpro Longueur pré-orbitale
V5 Lposo Longueur post-orbitale
V6 Lprd Longueur pré-dorsale
V7 Lprp Longueur pré-pectorale
V8 Lprv Longueur pré-ventrale
V9 Lpra Longueur pré-anale
V 10 Lpdcd Longueur du pédoncule dorsale
V 11 Lpdca Longueur du pédoncule ventrale
V 12 Lnd Longueur de la nageoire dorsale
V 13 Lnp Longueur de la nageoire pectorale
V 14 Lnv Longueur de la nageoire ventrale
V 15 Lna Longueur de la nageoire anale
V 16 Lnc Longueur de la nageoire caudale
V 17 Hmax Hauteur maximale du corps
V 18 Hmin Hauteur minimale du corps
Méthodologie

dans notre étude nous avons retenu 18 caractères et donc 18 variables statistiques a utilisés dans le test
de Fisher (Anova un seule facteur ) et l’analyse de la composante principale , ce dernier permet de
mettre en évidence la ou les dimensions selon lesquels les groupes se distinguent le mieux ,par
établissement des combinaisons linéaire discriminantes de plusieurs observations qui rendent compte le
mieux de la dispersion de ces observations entre plusieurs classes , espèces taxonomiques ou plusieurs
populations . Les mesures ont été effectuer par logiciel TpsDig, l’analyse par l’utilisation du logiciel
PASS, les mesures des paramètres physico-chimiques se fait par la sonde multimétrique.

5 - La morpho-géométrie

La morphométrie géométrique, contrairement peut-être à ce que le terme morphométrie peut évoquer,


est une discipline de recherche biologique résolument moderne.

1
Depuis une quinzaine d'années, en collaboration avec l'IRD, de nombreux centres de recherche dans le
monde ont été initiés à cette approche, appliquée en particulier aux insectes d'importance médicale,
agronomique ou vétérinaire. L'approche s'est révélée efficace sur divers continents, en Afrique, dans
l'étude de la structure des peuplements des vecteurs de la maladie du sommeil ou du paludisme ; en
Amérique latine, dans l'étude des ré infestations à domicile par les vecteurs de la maladie de Chagas et
en Asie, dans la distinction des espèces proches des vecteurs d'arboviroses et de filarioses, ou des
insectes ravageurs.

Figure 5 : liste des poissons étudies A : Carassobarus fritshii B : Luciobabus Magniatlantis


C :Luciobarbus Ksibi

1
Figure 6 : Matériels de pêche électrique

Figure 7 : Capture des poisons par pèche électrique

Figure 8 : Variables choisies dans les analyses morphométriques et statistiques

Figure 9 : Les différents endroits utilisés pour décrire la forme géométrique des poissons.

1
Figure 10 : la conservation des spécimens au Muséum d’Histoire Naturelle de Marrakech.
III - Résultats

1 - Evaluation de la qualité d’eau

Concernant les données des eaux de surface traitées dans le cadre de cette étude, on a effectué le
traitement pour une seule point au sous bassin de N’fis. Au total, 5 paramètres physico-chimiques ont
été traités. Les résultats obtenus sont résumés dans le tableau ci-dessous :

Tableau 2 : Les mesures des paramètres physico-chimiques de l’eau

Température (°C) 20
pH 7.19

Conductivité (μs/cm) 2074

O2 dissous (mg /l) 9.36


O2 dissous (%) 110.4
Salinité (mg/l) 1036

1
Les eaux de la station étudié en aval du sous bassin du n’fis montrant une conductivité importante
(˃1000µS/cm) un pH neutre (7.19), une température moyenne (20 °C). Ces valeurs montrant que la
qualité de l’eau sur le plan physico-chimique est globalement bonne dans cette station.

2 - L’inventaire des poissons de l’oued N’Fis

La présente partie du mémoire est une caractérisation à la mise à jour des connaissances de la
diversité des poissons d’eau douce dans Oued N’Fis. L’étude de la collection du Muséum d’Histoire
Naturelle de Marrakech (entre 2016 et 2021) et l’échantillonnage du terrain ont donné l’existence de 7
espèces réparties en 4 familles. Parmi ces espèces, 4 sont autochtones (Luciobarbus ksibi, Luciobarbus
magniatlantis, Carasobarbus fritschii et Anguilla anguilla) et 3 sont des espèces introduites (Gambusia
holbrooki, Cyprinus carpio et Lepomis gibbosus). L’ichtyofaune est caractérisée par la prédominance
des Cyprinidae avec 4 espèces, suivis par les Poeciliidae, Centrarchidae, et Anguillidae avec une seule

espèce par famille.

En terrain, l’inventaire piscicole au niveau de l’aval d’Oued N’Fis a donné l’existence seulement de 2
espèces autochtones (L. ksibi et C. fritschii). C. fritschii était l’espèce la plus abondante (61.11%) suivis
par L. ksibi (38.89%). Leur densité était 0.14 ind.m2 pour C. fritschii et 0.09 ind.m2 pour L. ksibi.

3 - Analyse morphométrique

a - Caractéristiques morphométriques

Les caractéristiques morphométriques des barbeaux d’Oued N’Fis sont présentées dans le tableau
suivant :

Tableau 3 : Les caractéristiques morphométriques des barbeaux de l’oued N’Fis


Variable L. ksibi L. magniatlantis C. fritschii
s
Moyenn Ecarttyp min ma Moyenn Ecarttype min max Moyenn Ecarttype min ma
e e x e e x
V1 8,8941 2,8923 4,37 17 13,6 6,6324 5,03 26,11 12,67 5,6977 5,04 26

V2 2,1485 0,5749 1,31 3,46 2,7233 1,3625 0,81 5,54 2,5456 1,207 0,94 5,6

V3 0,4703 0,0972 0,36 0,7 0,4767 0,1974 0,21 0,86 0,5846 0,1677 0,32 1

V4 0,5965 0,1829 0,29 1,01 1,0189 0,5594 0,12 1,94 0,7458 0,532 0,11 2,2

V5 1,1226 0,3822 0,67 2,27 1,2333 0,7079 0,43 2,75 1,2604 0,5966 0,45 2,6

1
V6 4,7424 1,4823 2,95 9,1 6,8933 3,343 2,58 12,99 6,1313 2,616 2,47 11,9
V7 2,1271 0,6275 1,27 3,7 2,8833 1,3449 0,92 5,66 2,6154 1,2353 1,03 6
V8 4,8882 1,7062 3,07 9,51 6,7744 3,3568 2,64 13,07 6,185 2,6553 2,45 12,1
V9 6,9126 2,1474 4,47 13,1 10,247 5,1992 3,72 20,4 9,5898 4,2868 3,75 19,5
V10 2,0882 0,7128 1,09 3,88 3,7422 1,9399 1,3 7,04 3,9271 2,3391 1,33 9,9
V11 0,7718 0,4716 0,23 1,99 1,5322 0,7992 0,52 2,69 1,6469 1,107 0,27 5
V12 1,7174 0,6038 0,52 3,4 2,4556 1,1428 1,01 4,98 2,3392 0,873 1,24 5,44
V13 0,4294 0,1869 0,15 1,03 0,7967 0,5548 0,18 1,92 0,5638 0,2493 0,17 1,12
V14 0,6979 0,2826 0,2 1,31 1,7378 0,9627 0,23 3,31 0,9973 0,6586 0,23 2,44
V15 1,0479 0,3085 0,62 1,9 1,5333 0,7838 0,35 3,05 1,3013 0,6994 0,35 3,36
V16 2,1847 0,5986 1,26 3,85 3,1533 1,5275 1,33 5,97 2,9075 0,9999 1,34 5,3
V17 2,3721 0,7317 1,38 4,3 3,2244 1,4197 1,15 5,74 3,3908 1,4557 1,32 7
V18 1,1224 0,3492 0,63 2 1,7144 0,8255 0,6 3,27 1,5148 0,6553 0,69 3

b - Test statistique

Pour savoir l’existence d’une différence entre les espèces en se basant sur les variables morphométriques
mesurées, un test ANOVA a été analysé. Les résultats du test ont montré des différences significatives
(p < 0.05) entre les espèces (voir tableau 4).

Tableau 4: Analyse de ANOVA sur les variables morphométriques mesurées


L. ksibi C. fritschii L.
magniatlantis
L. ksibi 5.90E-08 0.003
C. fritschii 5.90E-08 1.32E-06
L. magniatlantis 0.003 1.32E-06

c - Analyse de composante principale

Dans notre étude, les variables morphométriques ont projeté sur les deux grandes composantes parmi les
trois obtenu. Un nuage de point (voir figure 11) montre la dispersion des individus des espèces récoltées
en fonction des variables mesurées. Trois groupes (espèces) sont bien isolés les uns des autres.

1
Figure 11: Analyse de composante principale

Selon la composante 1 (qui renferme plus de 95% des données), L. magniatlantis est caractérisé sur les
autres espèces, par une corrélation positive avec les variables V6 et V8 (voir figure 11). Tandis que C.
fritschii est caractérisé par rapport aux autres espèces par une corrélation positive avec les variables V1
et V9 (voir figure 12). Par contre L. ksibi est caractérisé par une corrélation négative avec les variables
des deux espèces. Les résultats de la composante 2 (figure 13) sont < à 5% et qui montré une corrélation
positive de L. magniatlantis avec les variables V6 et V14, et négativement avec V10 et V11
(positivement avec C. fritschii).

1
Figure 12: Valeurs des coefficients des variables morphométriques dans l’analyse de composante
principale 1

Figure 13: Valeurs des coefficients des variables morphométriques dans l’analyse de composante
principale 2

1
4 - Morpho-géométrie des poissons

Trois formes ont été fournie par l’analyse morpho géométrique (figure 14 ) , une forme bien distinctes
que les deux autres formes , il s’agit de l’espèce Carasobarbus fritshii du genre Carasobarbus , les
deux autres espèces appartient au genre Luciobarbus .

Les différenciations se manifestent dans la forme de corps, la forme de la tête, la position de l’œil, la
position de la nageoire dorsale par rapport à la tête … etc.

Figure 14 : la morpho-géométrie des espèces des barbeaux récoltés

IV - Discussion

La présente étude biométrique, par le biais de l'utilisation du test Anova, de l'analyse en composantes
principales et de l'analyse morpho-géométrique, permet de délimiter le nombre de caractères étudies , en
mettant en évidence ceux qui permettant de différencier le plus les trois espèces , ces caractères sont
essentiellement la longueur de nageoire ventrale, longueur pré-dorsale, longueur pré-ventrale, longueur
standard, longueur de nageoire caudale, hauteur maximale du corps, longueur pré-anale, longueur

1
prépectorale, et permet aussi de classer les différentes selon les deux composantes canoniques ou les
variables sont les plus extraites et de comparer les affinités et les différences inter et intra-groupes.

L’analyse morphométrique

L’analyse de la composante principale montre existence de différenciations entre les trois espèces :

-Luciobarbus ksibi : caractérise par une corrélation négative avec les variables des deux espèces, avec
des écailles avec des striés longitudinales au nombre de 41 à 46, corps brunâtres au-dessus de la ligne
latéral, blanc au-dessous ; les nageoires sont blanches, la nageoire dorsale porte 3 rayons épineux et 7-8
mous. Le dernier rayons épineux et forte et ossifiés de 1/2 à 3/5 de sa hauteur . La nageoire anale porte 3
rayons épineux et 5 mous.

- Luciobarbus magniatlantis : caractérisé par une corrélation positive avec la longueur pré-dorsal et la
longueur pré-ventral et une corrélation négative avec longueur du pédoncule dorsal et la longueur du
pédoncule ventral, avec une bouche inférieure et étroite, des lèvres développés, l’inférieur non étendue
au-dessous du menton, deux barbillons épais de chaque côté. Les écailles aux nombres de 47-52 en ligne
longitudinale ,5-6 entre la ligne latéral et la ligne ventrale. La coloration est brune violacé et sur les
côtes, jaune ou orangée ou dessous.

-Carasobarbus fritshii : se distingue par corrélation positive avec la longueur standard et la longueur
pré-anale , une corps argenté ,en arrière plus sombre ; des écailles à striés longitudinales au nombre de
28-33 , l’épine de la dorsale est très faible, les mesures standard de l’espèce se concordent avec les
résultats des travaux Benabid (1990) sur la bio-écologie du Carasobarbus fritshii dans l’Oued N’Fis,
travaux de Bouhbouh (2002) sur la bio-écologie de Carasobarbus fritshii dans le réservoir d’Allah Fassi
et Benaissa (2016) sur les poissons d’eau douce de l’Oued l’Abid.

L’analyse morpho-géométrique

Au niveau morpho-géométrique, une banque d'images de référence a été élaborée pour permettre de
faciliter l'identification de ces espèces. Les résultats obtenus similaires à celui obtenu par Benaissa
(2016), la coordination entre les variables morphométriques et les variables morpho-géométriques
peuvent résoudre le problème d'identification du genre Barbus à l'échelle nationale.

Conclusion
La présente étude représente une participation à l'identification des espèces de barbeaux de l'oued N'Fis,
l'essentiel de nos résultats se résume de la manière suivante.

1
La synthèse bibliographique nous a permis de comprendre la bio-écologie

L'utilisation de l'analyse en composantes principales pour l'étude de la biométrie des espèces collectées
où chaque espèce est représentée par 18 caractères morphométriques nous a permis de mettre en
évidence l'existence de trois espèces bien différenciées appartenant à deux genres différents.

Sur le plan morpho-géométrique, une banque d'images de référence a été préparée pour rendre plus
facile l'identification de ces espèces.

Le statut taxonomique des barbeaux appartient à la famille Cyprinidae pose encore beaucoup de
problèmes, le taux d'hybridation très élevé qui augmente les difficultés de différencier ces espèces, et
devant ces problèmes taxonomiques concernant les barbeaux marocains, ce travail ne représente qu'une
petite contribution à la connaissance systématique de ces espèces, nous pensons que de futures études
écologiques et génétiques pourront répondre à ce problème.

1
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