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COURS

ASSAINISSEMENT : TRAITEMENT DES EAUX USEES

CHAPITRE I : INTRODUCTION GENERALE

I- TYPOLOGIES DES EAUX USEES/ COMPOSITION DES EAUX USEES RESUDIAIRES

1. Origine des eaux usées


a. Les eaux résiduaires urbaines
b. Les eaux pluviales
c. Les eaux usées agricoles
2. Les quantités d’eau à traiter

II- LES OUVRAGES DE COLLECTE ET D’EVACUATION

1. Les systèmes de collecte


2. Les modes d’assainissement

III- EPURATION DES EAUX USEEES : DEFINITIONS

1. Caractéristiques des eaux usées par temps sec.

a. Les paramètres physico-chimiques

b. Les paramètres de pollution carbonée

c. Les paramètres de pollution azotée

d. Les paramètres de pollution phosphorée

e. Paramètres microbiologiques

f. Autres pollutions

2. Caractéristiques des eaux par temps de pluies

a. Processus de pollution

b. Notion de débit

c. Notion de charges

d. Notion de rendement

3. Les normes de rejets

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CHAPITRE I : INTRODUCTION GENERALE

I- TYPOLOGIES DES EAUX USEES/ COMPOSITION DES EAUX USEES RESUDIAIRES


1- Origine des eaux usées

L’assainissement prend en compte la collecte, le transport le traitement et l’évacuation des effluents urbains.

Les effluents urbains se composent de :

- Les eaux usées (ou eaux résiduaires)


- Les eaux pluviales (excédant en temps de pluies)
- Les eaux parasites (eaux souterraines s’introduisant dans le réseau rendu non étanche)
a. Les eaux usées (ou eaux résiduaires urbaines)
Elles se composent principalement des eaux usées domestiques (eaux vannes et eaux grises),
auxquelles s’ajoutent les eaux usées industrielles.
Les eaux vannes représentent 30% des eaux usées domestiques, elles contiennent essentiellement les
excréta et les urines. Elles sont donc très chargées en MES, pollutions organiques, minérales et en
micro-organismes dont certains sont pathogènes.
Les 70% restants constituent les eaux grises (eau de douche, laverie, cuisine…) qui sont vecteurs
souvent de substances telles que des désinfectants, des solvants, des détergents qui peuvent provoquer
une inhibition du processus biologiques d’épuration des eaux.
Les matières organiques et minérales se retrouvent à l’état soluble, particulaire ou colloïdal.
Les caractéristiques des eaux usées domestiques dépendant du niveau de développement de la
communauté, de ses habitudes alimentaires…

Les caractéristiques des eaux résiduaires industrielles (ERI) varient en fonction de l’activité menée.
On peut trouver des similitudes par groupes d’activités :
Aussi, la nécessité d’un traitement spécifique s’impose avant le rejet de certaines eaux usées
industrielles dans le réseau collectif d’assainissement ou dans le milieu hydraulique superficiel eu égard
aux normes de rejet définies. Cela nécessite également de la part des traiteurs d’eaux, la connaissance
des procédés et l’organisation des circuits de fabrication pour faire un choix judicieux du procédé à
mettre en œuvre.
Dans une unité industrielle, certaines eaux (prétraitement des eaux usées toxiques, ou acide, eaux
sanitaires….) peuvent être traitées avant rejet dans le réseau collectif d’assainissement, tandis que
d’autres sont recyclées (eau de refroidissement) ou stockées dans des bassins (ex : eaux de lavage) pour
être dirigées à dédits réguliers vers la station de traitement.
- C’est ainsi que les effluent d’industries agroalimentaires sont de typologie domestique donc
biodégradable avec des charges organiques importantes.
- Les effluents d’industries chimiques ont des caractéristiques très variées compte tenu de la diversité des
activités. La pétrochimie présentera « des eaux de gisement »
Sous forme d’émulsion avec le pétrole, l’industrie textile, des pH s’éloignant de la neutralité, la
présence de colorant, des températures élevées ; l’industrie du cuir (tannerie) présentera des eaux soient
alcalines soient acides, la présence de Cr, d’odeur très forte…

b. Les eaux pluviales


Leurs débits dépend de :
- La pluviosité (hauteur d’eau de pluie tombée, sa durée, sa répartition dans le temps et dans l’espace)
- La pente et l’étendu du bassin versant
- Le coefficient d’imperméabilisation du sol
Des modèles permettent de calculer les débits par bassin versant en intégrant ces paramètres.
L’eau de pluies se charge de pollution en dissolvant les matières en suspension et les gaz de
l’atmosphère (NOx SO2).
Le SMOG (venant de smoke and fog ie fumée et brouillard), brume brunâtre et épaisse constituée d’un
mélange de polluants, qui réduit la visibilité.
C’est ainsi qu’on a des pluies acides par dissolution du dioxyde de soufre libéré dans l’atmosphère par
les activités anthropiques (moteurs et réacteurs industriels).
D’autres polluants sont transportés par les eaux de ruissellement. Il s’agit par exemple des déchets
solides, de métaux lourds, d’hydrocarbure….
On assiste ainsi à une pollution des eaux de surface (lacs rivières, mers) et des eaux souterraines.

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De part le caractère aléatoire et l’importance des polluants, les eaux pluviales ont une composition
différente de celle des eaux usées domestiques. Elles demandent donc des procédés de traitement
différents.
Les eaux usées domestiques sont de typologie biologique par conséquent biodégradables.
DCO/DBO5 < 2 : l’effluent est facilement biodégradable ;
2 < DCO/DBO5 < 3 : l’effluent est biodégradable avec des souches sélectionnées ;
DCO/DBO5 > 3 : l’effluent n’est pas biodégradable.
Le rapport DCO/DBO5 peut être supérieur à 5, pour les eaux pluviales. Elles ne sont pas
biodégradables.

c. Eaux usées agricoles :


Du fait de l’agriculture périurbaine et du maraîchage dans la plupart des villes africaines, avec
utilisation importantes d’intrants agricoles (engrais et pesticides), il y’a production de plus en plus
importantes quantités d’eaux usées agricoles drainées dans le réseau d’eau pluviales et avec le
ruissellement.

2. Les quantités d’eau à traiter

a- Les débits

Les volumes d’eaux rejetées par jour, dépendent de la taille de l’agglomération, des habitudes de vie, du
développement des secteurs d’activités (secteurs secondaires et tertiaires). Ils sont fonction également des
régions du globe et de leur niveau de développement.

Remarque : Le mode de tarification peut aussi influencer la consommation d’eau et partant le volume des
rejets.Ex : 150 L/hab/j en France, plus de 400 L/hab/j aux USA, 40L/hab/j dans les pays en développement.

Le dimensionnement des stations de traitement d’épuration est fonction des charges de pollution mais également
des charges hydrauliques. Au niveau d’une station de traitement, le nombre de pointes de débits est dépendant
des habitudes, de la taille de l’agglomération et de la longueur du réseau, mais également de la présence de
postes de relèvement.

Deux pointes pour une agglomération ou la journée continue est d’usage le matin et la nuit. La longueur du
réseau avant la station, détermine le moment de la pointe.

On observe une variation hebdomadaire (Volumes faibles en weekend) des débits et une variation saisonnières.
Le débit moyen diurne Qm en temps sec est compris entre Qj/14 et Qj/18. Qj étant le débit journalier.

II LES OUVRAGES DE COLLECTE ET D’EVACUATION

1. Les systèmes de collecte.

Bref rappel historique :

Au 19ème siècle un mouvement hygiéniste a été à l’origine des premiers réseaux d’égouts en Europe. Le souci
principal était d’éviter les épidémies. Les eaux usées et les eaux pluviales étaient évacuées par le même réseau
(tout à l’égout). C’est la naissance du système unitaire.

A l’exutoire, il a fallu traiter ces eaux usées. Cependant avec les débits importants générés par les eaux pluviales,
il y’a un renchérissement des coûts des ouvrages d’évacuation et de traitement. C’est alors qu’est née l’idée d’un
système séparatif, avec un 1er réseau pour acheminer les eaux usées vers une station de traitement tandis qu’un
second réseau drainait les eaux pluviales (qui ne nécessitent pas un traitement) vers un exutoire naturel, avec au
besoin d’ouvrages pour réguler les flux hydrauliques.

Le 20ème siècle, verra la remise en cause des rejets des eaux pluviales sans traitement. La qualité du milieu
récepteur s’est fortement dégradée du fait des rejets en temps de pluies. En effet dans une approche
environnementaliste de l’assainissement, la dépollution des eaux pluviales, le perfectionnement des ouvrages et
des technologies alternatives à tout à l’égout ont vu le jour.

Il existe donc deux principaux systèmes de collecte : L e système unitaire et le système séparatif.
A ces deux systèmes on peut ajouter un troisième qui est le système pseudoséparatif.

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Dans un système pseudoséparatif, les eaux issues des toits et des cours intérieures sont acheminées par le réseau
d’eaux usées tandis que les eaux de ruissellement des rues sont drainées dans le réseau d’eau pluviale.
Des déversoirs d’orage permettent de juguler les flux importants en temps de pluies et éviter le débordement
des réseaux unitaires. Ils permettent un rejet direct d’une partie du débit dans le milieu récepteur (rivière,
mer…) sans traitement.
Deux inconvénients majeurs sont à relevés au niveau des réseaux unitaires : il s’agit de la pollution du milieu
récepteur par les rejets directs et l’insuffisance d’auto curage des canalisations par temps sec.
Un réseau d’assainissement doit être étanche afin d’éviter la pollution de la nappe par de fuites et l’intrusion
d’eaux parasites dans les ouvrages de collecte et de transport.
Le transport des eaux se fait de façon gravitaire essentiellement. Cependant la topographie de certains terrains
traversés peut nécessiter la réalisation d’un poste de relèvement (pompe) pour vaincre le dénivelé.

Remarque : Au BF c’est le Ministère en charge des Infrastructures, qui assure la maîtrise d’ouvrage s’agissant
du drainage des eaux pluviales dans le cadre de la stratégie nationale de l’assainissement.

L’évacuation des eaux pluviales se fait généralement par caniveaux à ciel ouvert ou fermés vers des exutoires
naturels. Le système est de type séparatif.

2. Les modes d’assainissement

L’assainissement collectif met en œuvre un réseau de canalisation collectif, avec une station d’épuration qui
reçoit les eaux pour un traitement adéquat avant rejet dans le milieu récepteur ou pour une réutilisation en aval
de la station.

L’assainissement non collectif ou autonome.

Il concerne des habitations individuelles ou un groupe d’habitations proches, dont les eaux usées ne sont pas
acheminées dans le réseau de canalisations collectives. Un dispositif permet l’épuration et l’évacuation des eaux
traitées par le sol ou par un exutoire naturel.

Les matières de vidange issues des ouvrages d’assainissement autonome ont des caractéristiques très variables
selon leur origine et les habitudes alimentaires des populations. En effet, elles peuvent provenir de fosses
étanches avec usage de très peu d’eau (concentrées) avec une DCO pouvant atteindre 30g/L, ou de système
équipé de chasse d’eau (plus diluées) avec une DCO inférieure à 5 g/L. La fréquence de vidange en dépend, mais
elle est aussi tributaire de la capacité de la fosse (fosse septique, fosse toutes eaux).

Elles sont collectées, transportées par camion et traiter soit en assainissement collectif par ajout aux eaux usées
provenant du réseau collectif, soit en assainissement non collectif par un dispositif adéquat. Dans tous les cas
elles doivent être envoyées vers un site de traitement.

Remarque : C’est l’ONEA qui s’occupe de l’assainissement autonome en zones urbaines à travers les plans
d’ouvrage d’assainissement autonome. Les types de latrines dont il fait la promotion sont :

les latrines VIP (à fosse ventilées) à double fosse ;


les latrines à chasse d’eau manuelle ;
les fosses septiques ;
les douches et lavoirs ;
les puisards

b- Notion de débit

La pollution se caractérise par des concentrations mais aussi par le volume quelle représente. En assainissement
étant donné l’arrivée continue ou (semi continue) d’eau, on travail sur des débits.

Unité: m3/h pour les calculs de charge et de dimensionnement d’ouvrages.

L/s pour les calculs de dimensionnement d’équipements électromécaniques.

La production d’eaux usées d’une population, suit sa consommation d’eau. Cette dernière dépendant de la taille
de l’agglomération, du niveau de développement et des activités menées.

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Les flux hydrauliques d’eaux usées peuvent être mesurés en faisant le rapport entre la quantité d’eaux usées
reçues à la station épuration par le nombre d’habitants connectés au réseau.

Lorsqu’on évalue la quantité d’eau consommée par jour et par habitant correspondant au rapport du volume
d’eau distribuée (donné par les relevés des compteurs d’abonnés) par le nombre de population desservi, cela ne
correspond pas aux volumes rejetés ; les pertes vont de 20 à 50 %.

Le taux de restitution : c’est le rapport entre les eaux usées rejetées effectivement dans les collecteurs et la
consommation d’eau de la population

Les débits de pointe correspondent aux périodes de fortes charges hydrauliques. Le nombre, les heures de pics
varient avec le rythme d’activités de la population et de la taille du réseau d’assainissement. Plus il est long plus
les eaux usées mettent du temps à parvenir à la station. En outre plus il y’a des stations de relèvement plus le
nombre de pics est importants.

On détermine un coefficient de pointe CH du débit maximum QH max dans l’heure la plus chargée sur le débit
moyen journalier QM.

CH = QH max ⁄ QM

CH = 1,5 + b ⁄ (QM) 1/2

Avec b variant entre 1 et 2,5

Le coefficient de pointe est plus élevé en tête de réseau qu’à l’exutoire.

Ce coefficient peut connaitre une importante variation dans certaines circonstances : La période de la toilette du
matin dans de grands hôtels (7 à 8 heures), le weekend dans les zones habitées et l’été dans les zones
touristiques. Dans ces cas il faut considérer le rapport entre le débit moyen de la période de forts débits et le
débit moyen du reste du temps.

Le débit minimal : c’est celui qui permet aux canalisations de s’auto-curer. La vitesse d’écoulement des eaux
(ou vitesse d’entrainement des dépôts) est de 0 ,7 m/s avec un seuil inférieur de 0,5 m/s.

Le débit de pointe d’avenir : Il prend en compte le taux de croissance de la population et l’évolution spatiale de
l’agglomération (donnée par le schéma Directeur d’Aménagement Urbain SDAU) pour le dimensionnement des
ouvrages de collecte et de traitement.

Les charges hydrauliques : L’évaluation des flux polluants qui intègre la qualité mais aussi la quantité des eaux
usées dépend de plusieurs critères : Le niveau socio-économique et le confort sanitaire des populations,
l’importance et la nature des activités commerciales et industrielles dans l’agglomération, le mode d’occupation
du sol, la taille de la collectivité.

La topographie du site et le climat ont également un impact non négligeable sur les caractéristiques des effluents
à traiter. La charge hydraulique d’une station est le débit qu’elle peut recevoir (charge de temps sec; charge de
temps de pluie….). Les pertes de charges hydrauliques peuvent être dues à une restriction de la section de
passage ce qui entraîne une mise en charge en amont dans le circuit hydraulique.

c- Notion de charges polluantes

La charge polluante est la quantité de pollution passée dans un ouvrage pendant un temps donné.

Charge = Débit (m3/h) * Concentration (kg/m3).

Pour le dimensionnement de la station, la connaissance des flux de pollutions en DBO5 est fondamentale.

Les mesures effectuées, permettent de déterminer les débits et concentrations.

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Pour un réseau unitaire il est recommandé d’effectuer des mesures comportant deux évènements pluvieux, afin
de connaitre les débits moyens, les débits de pointe et de temps de pluies. Il faut noter que la prise en compte des
eaux pluviales occasionne des surdimensionnements d’ouvrages. Aussi les déversoirs d’orage et les bassins
d’orage constituent une solution pour gérer les surcharges hydrauliques.

d- Notion de rendement

Chaque organe ou partie d’un procédé à une fonction optimale définit par son rendement. Le rendement d’un
organe ou d’un ouvrage est le rapport entre la pollution éliminée et la pollution reçue par celui-ci.

R (exprimé en %)=100*(charge entrée – charge sortie) /charge entrée

3- Les normes de rejets :

La norme définit les paramètres et les concentrations limites admises par la réglementation.
Les normes de rejet sont variables en fonction de la spécificité des eaux usées et des objectifs de qualité assignés
au milieu récepteur. Elles doivent tenir compte également des limites de la technologie mise en œuvre pour
épurer les eaux.
Les paramètres à considérer sont plus nombreux pour les eaux résiduaires industrielles que pour les eaux usées
domestiques, et sont spécifiques à l’activité menée.
• Ils peuvent être différents pour une même unité industrielle d’un bassin à l’autre si des
processus différents sont mis en œuvre.
Pour les eaux usées domestiques : DCO, DBO5 NK, NT, NO3, PT, pH, CF….
Pour des eaux usées industrielles (ex : industrie de fabrique de peinture) : hydrocarbure, métaux lourds, pH,
conductivité, DCO peuvent être prépondérants.
Pour une tannerie : il fait usage de chaux et de sulfures (trempage et pelage). Le tannage proprement dit utilise
soient des tanins végétaux ou des sels de chrome qui se retrouvent dans les rejets. C’est un exemple type
d’industries présentant des charges organiques et minérales importantes, mais également des charges
hydrauliques non négligeables. Cela exige des prétraitements spécifiques dans l’optique de respecter les valeurs
limites de déversement dans le réseau d’égout pour un traitement ultérieur.
• Ces paramètres sont de sévérités différentes en fonction de la législation du pays, eu égard aux
conditions socio-économiques, sanitaires et environnementales.
• Ces normes tenant compte de la sensibilité des méthodes de dosage, appareils de mesure et des
techniques de traitement mises en œuvre.
Les effluents industriels traités et conformes aux normes sont rejetés soit directement dans le milieu naturel
(rivière, mer…), ou dirigés à travers le réseau d’égouts urbain vers une station de traitement.
En général, les procédés mis en œuvre dans les stations de traitement d’eaux usées sont biologiques. Les eaux
usées industrielles peuvent y être traitées avec les eaux usées domestiques à condition que leurs caractéristiques
physico- chimiques n’entravent pas (inhibent pas) l’activité biologique de micro-organismes épurateurs.
En d’autres termes, cela ne doit pas perturber le bon fonctionnement de la station.

Extrait des normes de rejets aux Burkina Faso

NORMES DE REJETS DES EAUX USEES DANS LE MILIEU NATUREL

Paramètres Valeurs Nouvelles Valeurs Observations


Limites (mg (Mg/L)
/L)

Azote de Kjeldahl Rendement ≥ 30


%

MES 200 60 mg/L 150mg/L pour les eaux épurées issues du


lagunage

DBO5 50 40 (≤10mg /L Sur eau filtrée pour les eaux issues du


OMS) lagunage

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DCO 150 150 Sur eaux filtrée pour les rejets provenant du
lagunage.Ce paramètre n’est pas applicable
pour les ERI et les eaux domestiques
contenant plus de 25% d’ERI

Nitrates 50 Non repris

Nitrites Non repris

Phosphates 5 0,8 (P-PO4)

Phosphore total 0,8 Rendement ≥


30%

Sulfates 600 Non repris

Sulfures 0,2 2,0

Salmonelles /100ml aucune Aucune

S F/ 100ml 10000 2000 0, selon les normes de l’OMS

C F / 100 ml 2000 2000

Température 18 - 40 18 – 40

pH 6,5 – 10,5 6,5 – 9,0

chrome III ≤ 2mg/L

chrome VI (soumis à ≤ 0,5 mg/L


autorisation)

chrome total (soumis à ≤ 5mg/L


autorisation)

NORMES DE DEVERSEMENT DES EAUX USEES DANS LE RESEAU D’ASSAINISSEMENT


COLLECTIF

Parametres Valeurs Limites Nouvelles valeurs observations


(mg /L) (mg/L)

Azote de Kjeldahl Non repris Convention de déversement ONEA/


INDUSTRIELS

MES 100 1000

DBO5 800 800 Convention de déversement ONEA/


INDUSTRIELS

DCO 2000 2000 Convention de déversement ONEA/


INDUSTRIELS

Nitrates +Nitrites 90 100 Convention de déversement ONEA/

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INDUSTRIELS

Azote total (N) 10 150 mg/L Convention de déversement ONEA/


INDUSTRIELS

Phosphates Convention de déversement ONEA/


INDUSTRIELS

Phosphore total 50 50 Convention de déversement ONEA/


INDUSTRIELS

Sulfates 600 600

Sulfures 3 10

Salmonelles /100ml 105 - 108 Non repris

S F/ 100ml 100 Non repris

C F / 100 ml

Température 18 - 40 18 - 40

pH 6,4 - 10,5 6,5 - 10,5

Chrome VI 0,5 mg/L.

Chrome total 5 mg/L.

III ELEMENTS COMPOSANT UN RESEAU D’ASSAINISSEMENT DES EAUX USEES

Un réseau d’évacuation des eaux usées comporte un ensemble de canalisations et d’ouvrages assurant :

• la collecte des eaux usées,

• le transport des effluents,

• l’admission,

• le relevage des eaux usées au niveau des stations de pompage,

• la régulation des débits,

• le rejet dans le milieu naturel,

• les mesures diverses.

Les ouvrages sont classés en deux catégories : les ouvrages principaux, les ouvrages secondaires ou annexes.

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