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FICHE-OUTIL ORTHOGRAPHE

Comment conjuguer les temps du passé de l’indicatif


et du conditionnel

L’essentiel pour conjuguer à l’imparfait

terminaisons :
radical de la première personne +
imparfait = -ais, -ais, ait,
du pluriel du présent +
-ions, -iez, -aient

L’essentiel pour conjuguer au passé simple

= premier -a-
passé simple radical + -i, -s, -/,
groupe
-^mes, -^tes,-èrent

deuxième -i-
groupe

- s, - s, -t,
-^mes, -^tes, - rent
-i-

troisième -u-
groupe
verbes « tenir » et
-in- « venir » et leurs
composés

Astuce pour connaître le radical et


la voyelle de liaison du passé
simple (pour de nombreux verbes
du 3e groupe)
Très souvent, le radical du PS
ressemble à celui du participe passé
du verbe.

PC : j’ai pu - PS : je pus


PC : j’ai voulu – PS : il voulut
PC : j’ai dormi – PS : nous dormîmes
PC : je suis assis – PS : ils s’assirent
L’essentiel pour conjuguer au passé composé
auxiliaire « avoir » ou « être » au présent + participe passé du verbe
ex : J’ai vu – je suis tombée

L’essentiel pour conjuguer au plus-que-parfait


auxiliaire « avoir » ou « être » à l’imparfait + participe passé du verbe
ex : J’avais vu – j’étais tombée

L’essentiel pour conjuguer au passé antérieur


auxiliaire « avoir » ou « être » au passé simple + participe passé du verbe
ex : J’eus vu – je fus tombée

L’essentiel pour conjuguer au futur antérieur


auxiliaire « avoir » ou « être » au futur + participe passé du verbe
ex : J’aurai vu – je serai tombée

L’essentiel pour conjuguer au conditionnel présent


radical du futur + terminaisons de l’imparfait
bondir : je bondirai (futur) – je bondirais (conditionnel)

[rappel de la conjugaison du futur :


- infinitif + terminaison (majorité des verbes des 1er et 2e groupes)
- Pour certains verbes du 3e groupe, le radical peut être l’infinitif. (ex : je dormirai)
- Pour les verbes dont l'infinitif se termine par "-re" : infinitif moins la lettre "e"  ( ex : attendre, nous
attendrons)
- Pour les autres verbes, il faut retenir le radical !
pouvoir au futur : tu pourras – au conditionnel : vous pourriez
courir au futur : elle courra – au conditionnel : elles courraient

L’essentiel pour conjuguer au conditionnel passé


auxiliaire "avoir" ou "être" au conditionnel présent + participe passé du verbe
ex : j’aurais vu – je serais tombée
SÉQUENCE UNE

Séance 7 : Projettons-nous dans le passé

supports : fiche-outil conjugaison + fiche-outil grammaire «conjuguer les temps du passé »


objectifs : savoir repérer un temps du passé, le conjuguer et s’en servir

Le récit est le plus souvent rédigé au passé, sauf lorsque le narrateur a choisi de le
rendre dynamique en utilisant un présent de narration. Les temps les plus courants sont
alors l’imparfait et le passé simple. Mais on trouve également des temps composés
(comme le plus-que- parfait, le futur antérieur, le passé antérieur) et le conditionnel.

A. L’imparfait
1. Conjugue les verbes à l’imparfait de l’indicatif.
je mangeais nous voulions nous nous correspondions
vous preniez ils servaient tu t’asseyais
elle arrivait j’apprenais il pouvait
tu finissais vous alliez elles s’apercevaient
2. Réécris ce texte à la 3e personne du singulier et à l’imparfait.
Il était maintenant onze heures du soir. Lucas revenait du poste de
radio, et lui annonçait, pour minuit, l’avion de Dakar. Tout allait bien
à bord.[…] Devant une glace ébréchée, il se rasait attentivement.
De temps à autre, la serviette éponge autour du cou, il allait jusqu’à
la porte et regardait le sable nu ; il faisait beau, mais le vent
tombait. Il revenait au miroir. Il songeait. Un vent, établi pour des
mois, s’il tombait, dérangeait parfois tout le ciel.
Antoine de Saint-Exupéry, Terre des hommes, 1939

B. Passé simple 
1. Conjugue les verbes entre parenthèses au passé simple :
a. En un an, Rémi grandit de 10 cm et prit 5 kg. b. Les spectateurs
virent le champion et l’applaudirent. c. Tu compris que tu avais
perdu et tu te mis à soupirer. d. Je partis en Angleterre en août. e.
Il fit un régime et perdit ses rondeurs. f. Léa ne sut jamais la
raison de mon départ. g. Les voyageurs voulurent changer le jour
de leur départ mais ils purent modifier uniquement l’heure. h. Je
fus étonnée de sa réponse.
2. Réécris les phrases en mettant au pluriel le groupe en gras.
Les collectionneurs vendirent des tableaux aux enchères.
Nous dûmes affronter le vent.
Vous devîntes rouges et ne dîtes plus rien.

3. Réécris les phrases en mettant au singulier les groupes en gras.


Mon voisin fut ravi de son voyage et me le raconta.
Je retins la leçon et ne recommençai plus jamais.

C. Passé composé 
1. Conjugue les verbes entre parenthèses au passé composé.
a. Ils (sourire) en l’entendant chanter. → ont souri
b. Mes amies et moi (penser) à toi. → = nous avons pensé
c .Elle (partir) très en colère. → elle est partie (accord avec le
sujet)
d. Tu (relever) tes cheveux en queue de cheval. → tu as relevé
e. J’(avoir) très peur. → j’ai eu
f. Nous (venir) dès que nous (recevoir) son coup de téléphone. →
nous sommes venu(e)s - nous avons reçu

D. Plus-que-parfait 
1. Conjugue les verbes entre parenthèses.
je (manger) : j’avais mangé nous (vouloir) : nous avions voulu
vous (prendre) : vous aviez pris ils (servir) : ils avaient servi
elle (arriver) : elle était arrivée j’(apprendre) : j’avais appris
tu (finir) : tu avais fini vous (aller) : vous étiez allé(e)s

2. Conjugue les verbes entre parenthèses au plus-que-parfait.


a. Pourquoi vous (ne pas écrire) les devoirs pour aujourd’hui sur
votre agenda ? vous n’aviez pas écrit
b. Si nous (savoir) avions su, nous ne serions pas venus.
c. Elle (être) avait été bien fatiguée après sa grippe.
d. Les Romains (conquérir) avaient conquis la Grèce.
e. Qui (retenir) avait retenu ce qu’elle (dire) avait dit ?

3. Récris le texte suivant au plus-que-parfait. Le narrateur est


un homme.
Jusqu’à l’aube le loup avait veillé sur mon sommeil. Lorsque,
caressé par les premiers rayons de lumière froide, j’avais ouvert
mes yeux, m’étais étiré et avais commencé à me mettre debout, il
s’était écarté doucement et était allé à l’autre bout de la cage,
gagner un repos mérité. Je n’étais pas sorti tout de suite.
Christian Bobin, La folle allure, 1995
E. Passé antérieur
Conjugue les verbes entre parenthèses au passé antérieur.
a. Lorsqu’ils (apprendre) eurent appris la nouvelle, ils sautèrent de
joie.
b. Jules César revint en Italie une fois qu’il (vaincre) eut vaincu
la Gaule.
c. A peine (partir) fut-elle partie que le téléphone sonna.
d. Il éclata de rire quand il (ouvrir) eut ouvert le four : le gâteau
était brûlé !
e. Il alla à la soirée déguisée une fois qu’il (trouver) eut trouvé une
tenue.

F. Futur antérieur
Conjugue les verbes entre parenthèses au futur antérieur.
a. Raphaël (mal interpréter) aura mal interprété ce que j’ai dit.
b. La tempête (déraciner) aura déraciné les arbres.
c. Quand vous (se laver) vous serez lavés, vous regarderez un
film.
d. Nous viendrons dès que nous (avoir) aurons eu son coup de
téléphone.
e. (Revoir, tu) Auras-tu revu tous les verbes irréguliers anglais
pour demain ?

G. Conditionnel présent
Conjugue les verbes entre parenthèses au présent du
conditionnel.
a. En cas de pluie, je m’(ennuyer) ennuierais dans cette maison
isolée.
b. Elle (appeler) appellerait la terre entière à son secours !
c. Même s’ils tombaient de sommeil, ils (continuer) continueraient
à jouer.
d. Par goût de l’aventure, il (se jeter) se jetterait dans le premier
avion venu.
e. Vous (envoyer) un camembert bien fait dans un colis ? Vous
n’(oser) pas ! enverriez - oseriez
f. Vous ne (penser) tout de même pas que je (payer) le double du
prix de l’an dernier pour la même location ! penseriez - paierais
g. Que (faire)-vous à ma place ? feriez
h. Tu (pouvoir) au moins t’excuser. pourrais
i. (Savoir)-vous où se trouve le bureau de la gestion ? Sauriez
j. Nous (vouloir) prendre notre revanche. voudrions

Un « e » devant deux consonnes doubles prend le son « è ».

H. Récapitulatif
Identifie les infinitif, les modes et les temps employés.
a. je courais : courir – indicatif - imparfait
b. nous courrions : courir – indicatif ou conditionnel - présent
c. vous aviez couru : indicatif - plus-que-parfait
d. ils eurent couru : indicatif – passé antérieur
e. j’aurai couru : indicatif – futur antérieur

f. tu auras su : savoir – indicatif – futur antérieur


g. il fut tombé : tomber – indicatif - passé antérieur
h. elles avaient pleuré : pleurer – indicatif - plus-que-parfait
i. nous songions : songer – indicatif - imparfait
j. vous refîtes : refaire – indicatif – passé simple
FICHE-OUTIL GRAMMAIRE

Les emplois des temps du passé

A. L’imparfait et le passé simple

L’imparfait le passé simple

Il s’emploie pour exprimer : Il s’emploie pour exprimer :

des actions répétées ou habituelles des actions uniques, des faits ponctuels,
Le capitaine réunissait la troupe tous les matins. inhabituels
Ce jour-là, le plus jeune se mit à courir.

une action de second plan


Ils dormaient quand le tonnerre éclata.
des actions importantes, de premier plan
une description, un commentaire Ils marchaient quand le bus arriva.
dans un récit
La brume enveloppait le paysage. Les oiseaux
se taisaient.

des actions passées en cours de des actions achevées, limitées dans le temps.
déroulement, inachevées Il dansa trois heures sans s’arrêter.
Il avançait lentement (= il était en train d’avancer).

actions simultanées actions successives


(qui se déroulent en même temps) Elle déjeuna et prépara sa réunion.
Elle déjeunait et préparait sa réunion. [Elle fit l’un puis l’autre]
B. Les valeurs des temps composés de l’indicatif

Les quatre temps composés de l’indicatif expriment l’antériorité :

le passé composé par rapport à un verbe au présent le passé antérieur par rapport au passé simple
Quand il a dîné, il sort. Quand il eut dîné, il sortit.

le plus-que-parfait par rapport à un verbe à l’imparfait


ou au passé simple le futur antérieur par rapport à un verbe
Quand il avait dîné, il sortait. Il sortit car il avait terminé au futur simple
son dîner. Quand il aura dîné, il sortira.

Les temps composés de l’indicatif présentent les actions comme étant


achevées au moment envisagé ; on parle d’un aspect accompli.
Dans un mois, tu auras passé ton examen.

Le passé composé remplace le passé simple dans un récit de niveau de


langage courant (à l’oral, dans la presse…)
La neige a perturbé la circulation.

Le futur antérieur peut exprimer une supposition.


Il est en difficulté : il n’aura pas suffisamment mesuré les risques.
SÉQUENCE UNE

Séance 7 (suite) : J’emploie les temps du passé

supports : fiche-outil grammaire « l’emploi des temps du passé » + photocopie


objectifs : reconnaître les temps du passé, pouvoir différencier leurs emplois, pouvoir employer les
bons temps dans une phrase

A) l’imparfait et le passé simple

1. Souligne les verbes conjugués à l’imparfait. Trouve quel est leur emploi.
a. La villa blanche, avec porche en marbre, possédait plus de vingt pièces. Un
grand jardin l’encerclait. Une tonnelle de roses était maintenue en état par un
jardinier. description
b. Assad quitta son Liban natal car la famine s’y annonçait. action secondaire
c. L’âne trottait aux cotés d’Assad, secouait joyeusement sa queue pour chasser
les mouches, hochait la tête avec allégresse pour faire tinter la masse de ses
colliers. actions simultanées, en cours de déroulement (= était en train de
trotter, de secouer...)
d. Dès que les échanges se prolongeaient, l’âne brayait, frappait le sol de ses
sabots, soulevant des vagues de poussière, et son maître le calmait avec des
morceaux de sucre. D’après Andrée Chedid, « L’Ancêtre sur son âne », Nouvelles, 1978
actions répétitives

2. Souligne les verbes au passé simple. Indique la valeur de ces passé


simples.
a. Notre mère découvrit deux dents d’or ce que, dans notre candeur, nous prîmes
immédiatement pour un sourire à notre adresse. Enthousiasmés, nous nous
précipitâmes, dans ses jambes, à la portière. Actions successives
b. La nuit tombait. Madame mère passa rapidement la main devant ses yeux de
gauche à droite, ce qui signifiait : « Allumez la lampe ! » action de premier plan,
unique, ponctuelle
c. En trois mois, le tour de vis fut donné, progressivement, au fur et à mesure des
inspirations maternelles. D’après Hervé Bazin, Vipère au poing, 1948
action achevée, limitée dans le temps
3. a. Souligne le verbe conjugué à l’imparfait et indique sa valeur.
b. Entoure les verbes au passé simple et indique leur valeur.
Actions successives
Le vieux coupa une branche, en fendit une extrémité pour faire une fourche et la
plongea à plusieurs reprises dans l’eau gargouillante. Puis il la retira, la nettoya
précautionneusement avec sa machette et fit tomber sur le sol un scorpion adulte.
L’insecte était couvert de vase. description
D’après Luis Sepulveda, Le Vieux qui lisait des romans d’amour, 1992
4. Complète le texte en employant des verbes à l’imparfait ou au passé
simple.
fait unique, ponctuel
Tout d’un coup, cette pensée entra en lui à la façon d’une balle :
« Demain, à cette heure-ci, je serai peut-être mort », et son cœur
se remit à battre furieusement. Il se retourna vers sa couche et il se
vit distinctement étendu sur le dos dans ces mêmes draps qu’il
venait de quitter. Il avait ce visage creux qu’ont les morts et cette
blancheur des mains qui ne remueront plus. Alors il eut peur de son
lit, et afin de ne plus le voir, il ouvrit la fenêtre pour regarder dehors.
description
action de second plan
Guy de Maupassant, Bel-Ami, 1885

B) les temps composés de l’indicatif

1. Souligne dans chaque phrase le(s) verbe(s) employé(s) à un temps


composé de l’indicatif et précise le temps de ce(s) verbe(s).
a. Roméo a écouté l’alouette qui annonce les premières lueurs de
l’aube. passé composé

b. A peine Juliette eut-elle bu la liqueur de Frère Laurent que son


corps se raidit comme celui d’une morte. passé antérieur

c. Roméo voulait revoir Juliette, c’est pourquoi il avait prudemment


escaladé le mur du jardin et s’était doucement approché des
fenêtres de la jeune fille. plus-que-parfait

d. Dès que Juliette aura tout à fait compris que son amant est mort,
elle se poignardera. futur antérieur

2. Complète ces phrases en complétant la phrase avec une proposition


comportant un verbe conjugué au temps composé qui convient.
a. Le capitaine compta les blessés quand il fut entré sur le champ
de bataille. quand les canons eurent fini de
tirer
passé simple
pas d’accord du participe passé avec le sujet quand on a l’auxiliaire
« avoir »

b. Les soldats livrèrent les renseignements qu’ils eurent trouvé en


espionnant l’ennemi.
c. Un jeune soldat lit une lettre qu’il a récupérée la veille.
présent Accord avec le COD car il est
placé avant le participe

d. Les jours de permission seront d’autant plus réparateurs que les


souffrances auront été importantes.

3. a. Souligne les verbes conjugués au futur antérieur.


b. Précise la valeur de chacun : l’accompli ou la supposition.
1. D’ici deux jours, les bergers auront tondu les moutons. accompli

2. Un veau s’est échappé : le fermier aura oublié de fermer la


barrière. supposition

3. La vente ne s’est pas faite ; les acheteurs auront cru que le


vendeur n’était pas honnête.

4. Sous peu, les bêtes auront repris le chemin des alpages.


SÉQUENCE UNE
Séance 7 (ter) : Exercice récapitulatif

Cet extrait du chapitre 16 du Passeur de Lois Lowry a été transposé au présent.


Scanne le QR code et, sans regarder ton livre, complète l'exercice pour retrouver les
temps du passé correspondants.

— Gabriel ? murmure cette nuit-là Jonas à l’enfant.


Le berceau se trouve de nouveau dans sa chambre. Après que Gabriel a dormi quatre
nuits d’affilée dans la chambre de Jonas, ses parents ont décrété que l’expérience est
une réussite et Jonas un héros. Gabriel grandit vite, il marche à quatre pattes
maintenant, se traîne partout et se met debout. Il peut retourner au Centre nourricier, a
dit Papa d’un air heureux, maintenant qu’il dort ; il pourra recevoir officiellement son nom
et être attribué à sa famille en décembre, qui n’est plus que dans deux mois.
Mais quand on l’emmène, il s’arrête de nouveau de dormir et se remet à pleurer la nuit.
Il est donc revenu dans la chambre de Jonas. Ils lui accorderont encore un peu de
temps, ont-ils décidé. Puisque Gabriel a l’air de se plaire dans la chambre de Jonas, il y
dormira encore un peu jusqu’à ce qu’il acquière pleinement l’habitude de faire des nuits
complètes. Les nourriciers sont très optimistes à son sujet.
Jonas ne reçoit pas de réponse. Gabriel dort profondément.
— Les choses pourraient changer, Gaby, poursuit Jonas. Les choses pourraient être
différentes. Je ne sais pas comment, mais il doit bien y avoir un moyen pour que les
choses soient différentes. Il pourrait y avoir des couleurs. Et des grands-parents, ajoute-t-
il en fixant dans le noir le plafond de sa chambre à coucher. Et les souvenirs seraient à
tout le monde. Tu sais ce que c’est, les souvenirs, murmure-t-il en se tournant vers le
berceau.
La respiration de Gabriel est calme et régulière. Jonas aime l’avoir là, bien qu’il se sente
un peu coupable à cause du secret. Toutes les nuits il transmet des souvenirs à Gabriel :
des souvenirs de promenades en bateau et de pique-niques au soleil, de pluies chaudes
contre les carreaux de la fenêtre et de danse pieds nus dans une prairie mouillée de
rosée.
— Gaby ?
L’enfant remue légèrement dans son sommeil. Jonas se penche sur lui.
— Il pourrait y avoir de l’amour, murmure Jonas.
Le lendemain, pour la première fois, Jonas ne prend pas sa pilule. Quelque chose en lui,
quelque chose qui a éclos par l’entremise des souvenirs lui dit de s’en débarrasser.

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