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UMP/ENSA 1ière année STPI 2022/2023

Mécanique du point TD N°6

I. Une bille masse m=15,0g est en chute libre sans vitesse initiale. Elle a été lâchée d'un balcon au 6ème étage
situé à une hauteur h=18,0m.
a) Représenter les forces s'exerçant sur la bille.
b) Déterminer le travail du poids de la bille au cours de la chute.
c) Déterminer l'énergie cinétique de la bille lorsqu'elle arrive au sol.
d) En déduire la vitesse de son centre d'inertie.

II. Un pendule est constitué par un solide de masse 𝑚 = 200𝑔, suspendu à un fil inextensible. Le fil de masse
négligeable et de longueur 𝑙 = 0,90𝑚 est fixé en un point O.
Le fil restant constamment tendu, on lance le pendule à partir de la position d'équilibre en lui communiquant
une vitesse initiale V = 2,0 m.s-1.
Déterminer l'angle  existant entre le fil et la verticale lorsque le solide atteint son altitude maximale.
Donnée : Intensité de la pesanteur : g = 9,8Nkg-1.

III. On laisse tomber une balle de 500 g d’une hauteur de 60 cm au-dessus du sommet d’un ressort dont la
constante de raideur (constante de rappel) K=120N/m. En utilisant le théorème de l'énergie mécanique,
calculer la compression maximale du ressort.

IV. On lance un projectile avec un canon à ressort tel qu’illustré ci-dessous. Le ressort a une constante de raideur
2000N/m et est initialement comprimé de 50cm. Le canon est incliné de 45° par rapport à l’horizontale et le
projectile considéré comme point matériel a une masse de 0,50kg. Lorsque le projectile se déplace dans le
canon, ce dernier subit une force de frottement de 5N.
a) Calculer la portée du projectile (distance parcourue horizontalement pendant le vol).
b) Calculer la hauteur maximale qu’atteindra le projectile.

1
Corrigé

I. On étudie le système {bille} dans le référentiel terrestre (galiléen par approximation). Le système {bille} est
soumis à une force de la part du milieu extérieur :
Le mouvement de la balle est rectiligne uniformément accéléré suivant l’axe Z.

Bilan des forces : 𝑃⃗ = 𝑚𝑔 = −𝑚𝑔𝑘⃗

On utilise le théorème de l’énergie cinétique de la balle : 𝐸𝑐 = 𝑊(𝑃⃗)

1 1 1 1
𝐸𝑐 = 𝑚𝑧̇𝑓2 − 𝑚𝑧̇𝑖2 = 𝑚𝑧̇𝑓2 = 𝑚𝑣𝑓2
2 2 2 2

Le travail du poids de la bille au cours de la chute s'écrit :


Le travail élémentaire : 𝛿𝑊(𝑃⃗) = 𝑃⃗. 𝑑𝑧 𝑘⃗ = −𝑚𝑔𝑑𝑧
Le travail entre l’état initial et l’état final :
0
𝑊(𝑃⃗) = − ∫ 𝑚𝑔𝑑𝑧 = −𝑚𝑔(0 − ℎ) = 𝑚𝑔ℎ

Le théorème de l’énergie cinétique :

𝐸𝑐 = 𝑊(𝑃⃗)
1
𝑚𝑣 2 = 𝑚𝑔ℎ
2 𝑓
𝑣𝑓 = √2𝑔ℎ

A.N : 𝑣𝑓 = √2.9,8.18 = 18,78 ≈ 18,8 𝑚/𝑠

II. Lorsqu'il est en mouvement, le pendule est soumis à 2 forces :


- Le poids : 𝑃⃗
- La tension du fil : 𝑇 ⃗
On choisit un référentiel terrestre galiléen. Soient E la position d'équilibre du
pendule repérée par l’angle  = 0 et A sa position correspondant à l'altitude
maximale atteinte par la masse m repérée par l’angle 𝑚𝑎𝑥 .
On utilise la base polaire comme base d’étude (𝑒𝑟 , 𝑒𝛼 )
𝑃⃗ = 𝑚𝑔 𝑐𝑜𝑠𝛼 𝑒𝑟 − 𝑚𝑔 𝑠𝑖𝑛𝛼 𝑒𝛼
𝑇⃗ = −𝑇 𝑒𝑟
Le vecteur position est ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 = 𝑙𝑒𝑟
Le vecteur déplacement est 𝑑𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑙𝑑𝛼 𝑒𝛼

Les travaux des forces 𝑃⃗ 𝑒𝑡 𝑇


⃗ :

Le travail élémentaire du poids 𝑃⃗ est :


⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = (𝑚𝑔 𝑐𝑜𝑠𝛼 𝑒𝑟 − 𝑚𝑔 𝑠𝑖𝑛𝛼 𝑒𝛼 ). 𝑙𝑑𝛼 𝑒𝛼 = −𝑚𝑔𝑙 𝑠𝑖𝑛𝛼 𝑑𝛼
𝑑𝑊(𝑃⃗) = 𝑃⃗. 𝑑𝑂𝑀

Le travail entre l’état initial et l’état final est :


𝑚𝑎𝑥

𝑊(𝑃⃗) = − ∫ 𝑚𝑔𝑙 𝑠𝑖𝑛𝛼 𝑑𝛼 = 𝑚𝑔𝑙 [𝑐𝑜𝑠𝛼]0 𝑚𝑎𝑥 = 𝑚𝑔𝑙(𝑐𝑜𝑠𝑚𝑎𝑥 − 𝑐𝑜𝑠0)
0

𝑊(𝑃⃗) = 𝑚𝑔𝑙 (𝑐𝑜𝑠𝑚𝑎𝑥 − 1)

⃗ est :
Le travail élémentaire de la tension 𝑇 ⃗)=𝑇
𝑑𝑊(𝑇 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = −𝑇 𝑒𝑟 . 𝑙𝑑𝛼 𝑒𝛼 = 0
⃗ . 𝑑𝑂𝑀

⃗)=0
𝑊(𝑇
2
⃗ ) = 𝑚𝑔𝑙 (𝑐𝑜𝑠𝑚𝑎𝑥 − 1)
Finalement : ∑𝑖 𝑊𝑖 = 𝑊(𝑃⃗) + 𝑊(𝑇

Le théorème de l’énergie cinétique est 𝐸𝑐 = ∑𝑖 𝑊𝑖


1 1
𝐸𝑐 , entre la position d’équilibre et la position correspondant à l'altitude maximale atteinte : 𝐸𝑐 = 2 𝑚𝑣𝑓2 − 2 𝑚𝑣02

1
Comme 𝑣𝑓 = 0 ( au point A), 𝐸𝑐 = − 𝑚𝑣02
2

1
𝐸𝑐 = ∑𝑖 𝑊𝑖  − 2 𝑚𝑣02 = 𝑚𝑔𝑙 (𝑐𝑜𝑠𝑚𝑎𝑥 − 1)

1 𝑣02
𝑐𝑜𝑠𝑚𝑎𝑥 = 1 −
2 𝑔𝑙

A.N : 𝑚 = 200𝑔, 𝑙 = 0,90𝑚 𝑣0 = 2,0 𝑚. 𝑠 − 1, g = 9,8Nkg-1.

1 (2)2
𝑐𝑜𝑠𝑚𝑎𝑥 = 1 − 2 9,8.0,90
= 0,773 et 𝑚𝑎𝑥 = 39,35°

III. Le référentiel est supposé galiléen.


Pour un état intermédiaire le système (balle en
mouvement) est soumis à deux forces :
⃗⃗⃗ = 𝑚𝑔 = −𝑚𝑔⃗⃗⃗𝑘
Le poids : 𝑃
𝑇 = −𝐾(𝑙 − 𝑙0 ) 𝑘⃗
La tension du ressort : ⃗⃗⃗
Comme 𝑙 − 𝑧 = 𝑙0 , 𝑙 = 𝑧 + 𝑙0
⃗⃗⃗ = −𝐾 𝑧 𝑘⃗
D’où 𝑇
On appliquer le théorème de l’énergie mécanique car les
forces qui s’exercent sur la balle sont conservatives et
donc : 𝐸𝑚 𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 = Emp + Emr = 0
Avec Emp = EcB + Epp (la variation de l’énergie mécanique de la balle)
et Emr = Ecr + Epr (la variation de l’énergie mécanique pour le ressort)
La variation de l’énergie cinétique de la balle est :  𝐸𝑐 𝐵 = 0 , car la vitesse de la balle est nulle dans les deux états
1 1
initial et final.  𝐸𝑐 𝐵 = 2 𝑚𝑣𝑓2 − 2 𝑚𝑣𝑖2 = 0 , ( 𝑣𝑖 = 𝑣𝑓)
La variation de l’énergie cinétique du ressort :  𝐸𝑐 𝑟 = 0 , car la vitesse du ressort est nulle dans les deux états
1 1
initial et final.  𝐸𝑐 𝑟 = 2 𝑚𝑧̇𝑓2 − 2 𝑚𝑧̇𝑖2 = 0 , ( 𝑧̇𝑖 = 𝑧̇𝑓 ).
On prend comme origine des potentiels z = 0
Energie potentille du poids (Terre + Balle) : Epp(0) = 0
Energie potentielle due à la tension du ressort : EPr (0) = 0
Détermination des énergies potentielles
• Poids 𝑃 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐸𝑝𝑝 (𝑀)
⃗⃗⃗ = −𝑔𝑟𝑎𝑑 car le poids dérive d’une énergie potentielle

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐸𝑝𝑝 (𝑀) = − 𝜕𝐸𝑝𝑝 (𝑀) 𝑖 − 𝜕𝐸𝑝𝑝 (𝑀) 𝑗 − 𝜕𝐸𝑝𝑝 (𝑀) 𝑘⃗ = −𝑚𝑔 = −𝑚𝑔𝑘⃗
⃗⃗⃗ = −𝑔𝑟𝑎𝑑
𝑃 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
𝜕𝐸𝑝𝑝 (𝑀) 𝜕𝐸𝑝𝑝 (𝑀)
𝜕𝑥
= 0 et 𝜕𝑦
= 0 , 𝐸𝑝𝑝 (𝑀) ne dépend ni de 𝑥 ni de 𝑦. 𝐸𝑝𝑝 (𝑀) = 𝐸𝑝𝑝 (𝑧)
𝜕𝐸𝑝𝑝 (𝑀) 𝑑𝐸𝑝𝑝 (𝑧)
− 𝜕𝑧
𝑘⃗ = −𝑚𝑔𝑘⃗ , ou encore 𝑑𝑧
= 𝑚𝑔  𝐸𝑝𝑝 (𝑧) = 𝑚𝑔𝑧 + 𝐶𝑡𝑒

Comme 𝐸𝑝𝑝 (0) = 𝑚𝑔(0) + 𝐶𝑡𝑒 = 0  𝐶𝑡𝑒 = 0


3
Donc : 𝐸𝑝𝑝 (𝑧) = 𝑚𝑔𝑧
La variation de l’énergie potentielle entre l’état initial et l’état final : 𝐸𝑝𝑝 (𝑧) = 𝑚𝑔𝑧𝑓 − 𝑚𝑔𝑧𝑖
• Tension du ressort
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐸𝑝𝑟 (𝑀) = − 𝜕𝐸𝑝𝑟 (𝑀) 𝑖 − 𝜕𝐸𝑝𝑟 (𝑀) 𝑗 − 𝜕𝐸𝑝𝑟 (𝑀) 𝑘⃗
𝑇 = −𝐾 𝑧 𝑘⃗ = −𝑔𝑟𝑎𝑑
⃗⃗⃗
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
𝜕𝐸𝑝𝑟 (𝑀) 𝜕𝐸𝑝𝑟 (𝑀)
𝜕𝑥
= 0 et 𝜕𝑦
= 0 , 𝐸𝑝𝑟 (𝑀) ne dépend ni de 𝑥 ni de 𝑦. 𝐸𝑝𝑟 (𝑀) = 𝐸𝑝𝑟 (𝑧)
𝑑𝐸𝑝𝑟 (𝑧) 𝑑𝐸𝑝𝑟 (𝑧) 1
𝑇 = −𝐾 𝑧 𝑘⃗ = − 𝑑𝑧
⃗⃗⃗ 𝑘⃗  𝑑𝑧
= 𝐾𝑧 et 𝐸𝑝𝑟 (𝑧) = 2 𝐾𝑧 2 + 𝐶𝑡𝑒
1
Comme 𝐸𝑝𝑟 (0) = 2 𝐾(0)² + 𝐶𝑡𝑒 = 0  𝐶𝑡𝑒 = 0
1
Donc : 𝐸𝑝𝑟 (𝑧) = 2 𝐾𝑧 2
1
La variation de l’énergie potentielle entre l’état initial et l’état final : 𝐸𝑝𝑟 (𝑧) = 2 𝐾𝑧𝑓 2
Le théorème de l’énergie mécanique (système balle + ressort) : 𝐸𝑚 𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 = 0
𝐸𝑚 𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 =  𝐸𝑚𝐵 (𝑧) +  𝐸𝑚𝑟 (𝑧) = 0
Pour la balle (Poids)  𝐸𝑚𝐵 (𝑧) =  𝐸𝑐 𝐵 +  𝐸𝑝𝑝 = 𝑚𝑔𝑧𝑓 − 𝑚𝑔𝑧𝑖
 𝐸𝑚𝐵 (𝑧) = 𝑚𝑔𝑧𝑓 − 𝑚𝑔𝑧𝑖
1
Pour le ressort :  𝐸𝑚 𝑟 (𝑧) =  𝐸𝑐𝑟 +  𝐸𝑝𝑟 = + 2 𝐾𝑧 2𝑓
1 2
 𝐸𝑚 𝑟 (𝑧) = 𝐾𝑧 𝑓
2
𝐸𝑚 𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 =  𝐸𝑚𝐵 (𝑧) +  𝐸𝑚𝑟 (𝑧) = 0
1
Finalement : 𝐸𝑚 𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 = 𝑚𝑔𝑧𝑓 − 𝑚𝑔𝑧𝑖 + 2 𝐾𝑧 2𝑓 = 0
1 2
𝐾𝑧 𝑓 + 𝑚𝑔𝑧𝑓 − 𝑚𝑔𝑧𝑖 = 0
2
Pour calculer la compression du ressort 𝑧𝑓 , il faut résoudre l’équation du second degré (2 solutions) :
1 2
𝐾𝑧 𝑓 + 𝑚𝑔𝑧𝑓 − 𝑚𝑔𝑧𝑖 = 0
2
A.N : m = 500 g = 0,5 kg , 𝑧𝑖 = 0,60 𝑚 , K=120 N/m , g = 9,81 m/s²
60 𝑧 2𝑓 + 4,905 𝑧𝑓 − 2,943 = 0
 = (4,905)2 + 4(60 )(2,943) = 730,37
𝑧𝑓 )1 = − 0,266𝑚 = −26,6 𝑐𝑚
𝑧𝑓 )2 = 0,184𝑚 = 18,4 𝑐𝑚
Le ressort est comprimé 𝑧𝑓  0 la solution est :
𝑧𝑓 )1 = − 0,266𝑚 = −26,6 𝑐𝑚
La compression maximale du ressort est de 26,6 𝑐𝑚.

IV. Après la sortie du canon, le projectile est soumis uniquement à son poids.
Problème de projectile classique. (On ne connait pas la vitesse de lancement ⃗⃗⃗ 𝑉0 qu’il faut trouver en appliquant le
théorème de l’énergie mécanique)
Il faut donc calculer la vitesse initiale ⃗⃗⃗
𝑉0 à la sortie du canon (au point C).

Au cours de son mouvement dans le canon, le projectile est soumis à trois forces :
Le poids : 𝑃⃗ = 𝑚𝑔 = −𝑚𝑔𝑗
⃗ = −𝐾 (𝑙 − 𝑙0 )𝑢
La force de rappel : 𝑇 ⃗ , ⃗ vecteur unitaire faisant 45° avec l’horizontale.
𝑢
La force de frottement : 𝐹 = −𝑓𝑢⃗
4
Le théorème de l’énergie cinétique 𝐸𝑐 = ∑ 𝑊𝑖 (𝐹𝑒𝑥𝑡 𝑖 )

𝑊(𝑃⃗) = 𝑚𝑔. 𝑑𝑂𝑀


⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = −𝑚𝑔𝑗 . (𝑑𝑥 𝑖 + 𝑑𝑦 𝑗 ) = −𝑚𝑔 𝑑𝑦′
𝑦𝑐 ′
𝑊𝑖 (𝑃⃗) = −𝑚𝑔 ∫ 𝑑𝑦 ′ = −𝑚𝑔( 𝑦 ′ 𝑐 − 𝑦𝑖 ′ )
𝑦𝑖 ′

𝑊(𝑃⃗) = −𝑚𝑔( 𝑦 ′ 𝑐 − 𝑦𝑖 ′ )
Avec : 𝑦 ′ 𝑐 = 0,8 . 𝑠𝑖𝑛45°
𝑦𝑖 ′ = 0,3 . 𝑠𝑖𝑛45°
𝑊(𝑃⃗) = −0,5 9,81(0,8 𝑠𝑖𝑛45° − 0,3 sin 45°) =
√2
𝑊(𝑃⃗) = −0,5 . 9,81 . sin 45° (0,8 − 0,3) = −0,5 . 9,81. . 0,5 = −1,733 𝐽
2
𝑊(𝐹 ) = −𝑓 𝑢⃗. 𝑑𝑙
𝑙 𝑙
𝑊(𝐹 ) = −𝑓 ∫𝑙 0 𝑢
⃗ . 𝑑𝑙 = −𝑓 ∫𝑙 0 𝑑𝑙 , 𝑑𝑙 = 𝑑𝑙 𝑢
⃗ et 𝑓 = 𝐶𝑡𝑒 = 5𝑁

𝑊(𝐹 ) = −𝑓 (𝑙0 − 𝑙)
𝑊(𝐹 ) = −5 (0,8 − 0,3) = −2,5 𝐽

𝑊(𝑇⃗) = 𝑇⃗. 𝑑𝑙 = −𝐾(𝑙 − 𝑙0 ) 𝑢⃗. 𝑑𝑙


Avec 𝑑𝑙 = 𝑑𝑙 𝑢

𝑊(𝑇⃗) = 𝑇⃗. 𝑑𝑙 = −𝐾(𝑙 − 𝑙0 ) 𝑢⃗. 𝑑𝑙 𝑢⃗
𝑊(𝑇⃗) = −𝐾(𝑙 − 𝑙0 ) 𝑑𝑙
𝑊(𝑇⃗) = −𝐾(𝑙 − 𝑙0 ) 𝑑𝑙
𝑙0
𝐾
⃗ ) = ∫ −𝐾(𝑙 − 𝑙0 ) 𝑑𝑙 = −
𝑊(𝑇 [(𝑙 − 𝑙0 )²]𝑙𝑙0
𝑙 2
𝐾 𝐾
⃗)=−
𝑊(𝑇 ((𝑙0 − 𝑙0 )2 − (𝑙 − 𝑙0 )2 ) = (𝑙 − 𝑙0 )2
2 2
𝐾
𝑊(𝑇⃗ ) = (𝑙 − 𝑙0 )2
2

5
𝐾 2000
⃗)=
𝑊(𝑇 (0,3 − 0,8)2 = 0,52 = 250 𝐽
2 2

∑ 𝑊𝑖 (𝐹𝑒𝑥𝑡 𝑖 ) = −1,733 − 2,5 + 250 = 245,767 𝐽

1 1
Le théorème de l’énergie cinétique : 𝐸𝑐 = 2 𝑚𝑣𝑐2 − 2 𝑚𝑣𝑖2 = ∑ 𝑊𝑖 (𝐹𝑒𝑥𝑡 𝑖 )

1
Ou 2
𝑚𝑣𝑐2 = ∑ 𝑊𝑖 (𝐹𝑒𝑥𝑡 𝑖 ) car 𝑣𝑖 = 0

1
𝑚𝑣𝑐2 = 245,767
2

2.245,767
𝑣𝐶 = √ 0,5

𝑣𝐶 = 31,35 𝑚/𝑠

Finalement : 𝑉0 = 𝑣𝐶 = 31,35 𝑚/𝑠

Au bout du canon (au point C) :

⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑥0 = 𝑥𝑐 = 0
𝑂𝐶 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀𝑜 |
𝑦0 = 𝑦𝑐 ′ = 0,8 𝑠𝑖𝑛45° = 0,565
𝑥̇ = 𝑉0 𝑐𝑜𝑠45° = 22,17 𝑚/𝑠
𝑉0 | 0
⃗⃗⃗
𝑦̇ 0 = 𝑉0 𝑠𝑖𝑛45° = 22,17 𝑚/𝑠
𝑥̈
𝑎|
𝑦̈

Le projectile est en mouvement dans l’air.


D’après le P.F.D : ∑ 𝐹𝑒𝑥𝑡 𝑖 = 𝑃⃗ = 𝑚 𝑎

𝑃⃗ = 𝑚 𝑔 = −𝑚𝑔 𝑗 = 𝑚 𝑎 = 𝑚(𝑥̈ 𝑖 + 𝑦̈ 𝑗 )
𝑥̈ = 0
𝑎|
𝑦̈ = −𝑔 = −9,81

⃗ | 𝑥̇ = 𝑥̇ 0 = 22,17
𝑉
𝑦̇ (𝑡) = −𝑔𝑡 + 𝑦̇ 0 = −9,81𝑡 + 22,17

6
𝑥(𝑡) = 𝑥̇ 0 𝑡 = 22,17 𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 | 1
𝑦(𝑡) = − 𝑔𝑡 2 + 𝑦̇ 0 𝑡 + 𝑦0 = −4,9 𝑡 2 + 22,17𝑡 + 0,565
2

La portée Xmax est atteinte à l’instant tP quand ∶ 𝑦′(𝑡𝑝 ) = 0  −4,9 𝑡𝑝 2 + 22,17 𝑡𝑝 + 0,565 = 0

Après résolution de l’équation du second degré :

𝑡𝑝 = −0,024  0 , solution exclue

𝑡𝑝 = 4,549 = 4,55 𝑠

D’où 𝑋𝑚𝑎𝑥 = 𝑥(𝑡𝑝 ) = 𝑥̇ 0 𝑡𝑝 = 22,17 . 4,55 = 100,87 ≈ 100,9 𝑚

a) La hauteur maximale Ymax est atteinte (à l’instant tM) par le projectile quand 𝑦̇ (𝑡𝑀 ) = 0

𝑦(̇𝑡𝑀 ) = −9,81𝑡𝑀 + 22,17 = 0


22,17
𝑡𝑀 = = 2,259 ≈ 2,26 𝑠
9,81

𝑌𝑀𝑎𝑥 = 𝑦(𝑡𝑀 ) = −4,9 𝑡 2 𝑀 + 22,17𝑡𝑀 + 0,565

𝑌𝑚𝑎𝑥 = −4,9 (2,26)2 + 22,17(2,26) + 0,565 = 25,6 𝑚

Remarque

On peut calculer cette valeur ( 𝑌𝑚𝑎𝑥 ) :

𝑦̇ 2 − 𝑦̇ 02 = 2𝑦̈ (𝑌𝑚𝑎𝑥 − 𝑦0 )

Où 𝑦̇ = 𝑣 = 0 ( 𝑎𝑢 𝑠𝑜𝑚𝑚𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑏𝑒)

𝑦̇𝑜 = 𝑣0 = 22,17𝑚/𝑠

𝑦0 = 0,565

𝑦̈ = 𝑎 = −𝑔 = − 9.81
22,17²
−22,17² = −2. 9,81 (𝑌𝑚𝑎𝑥 − 0,565)  𝑌𝑚𝑎𝑥 = 2.9,81
+ 0,565 = 25,6 𝑚

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