COMPARES
PLAN
Prises de notes
I / L’Etat
II / La vie politique
I / De la liberté
II / Le clivage gauche-droite
➢ Le Totalitarisme
➢ Le Fascisme
➢ Mouvement de collectivisation
Le libéralisme est une matrice des valeurs, des principes et des institutions. Il sépare
les pouvoirs, les instances, les sphères, les individus afin de rendre possible les
régimes politiques modernes.
Il fournit les concepts et les institutions pour un vivre ensemble pacifié.
II/ La Révolution Française
Seule l’existence d’un ordre politique permet à
chaque individu et à chaque groupe d’accepter
les partenaires qu’il n’a pas choisis
I/ De la liberté
Le mot « liberté » a pris une importance sans précédent durant le XVIII siècle.
Il semble que la considération selon laquelle un bon régime devait assurer la liberté,
qui s’est popularisé durant ce siècle remonte à Thomas Hobbes qui a essayé de
répondre à la question : Quelle forme donner à l’Etat pour préserver le maximum la
liberté individuelle ?
L’apport de la révolution est cette notion de « liberté »
● Les individus produisent la société car ils sont capables de se déterminer (de faire
des choix et les assumer)
● Le but de la révolution est de garantir la liberté individuelle contre l’arbitraire
● La révolution voulait promouvoir la liberté individuelle et elle s’est transformée en
despotisme
● Les luttes politiques du XVIII siècle ont porté sur les libertés (les franchises, les
privilèges des communes, les universités, les communautés …). Libertés comme pure
absence de contrainte et libertés comme activité positive.
Gauche Droite
Progressiste Concervatrice
On observe également :
Ils sont issus des mouvements de libéralisation qui datent du début des XIII et XIV
siècles Anglais.
5 éléments caractérisant les régimes occidentaux :
✓ Le droit de consentir à l’impôt et plus largement à l’obligation civique
✓ La séparation des pouvoirs
✓ Les mécanismes du contrôle
✓ L’Etat de droit fondé sur une hiérarchie des normes où le respect des
procédures garantie les droits de chacun.
✓ La distinction entre la sphère privée et publique
Deux principes des régimes occidentaux :
• Les droits des justiciables doivent être garantis
• Toutes les normes ne se valent pas (l’existence d’une hiérarchie des normes)
Ces régimes ne sont pas perçus par leurs citoyens comme devant changer. Leur
constitution garantie des droits pour le plus grand nombre et œuvre pour des
changements possibles pacifiquement.
➢ Le Totalitarisme
Une idéologie officielle intéressant tous les aspects de la vie et à laquelle tout le
monde doit adhérer.
Un parti unique de masse.
Monopole des moyens de combats armés aux mains des cadres des partis.
Monopole des moyens de communication de masse.
Contrôle centralisé de l’économie et monopole des moyens de production.
Un pouvoir policier pour combattre l’ennemie à l’intérieur.
➢ Le fascisme
Quelques termes qui définissent le fascisme :
• Nationalisme
• Militarisme
• Politique Nataliste
• Volonté de former la jeunesse
• Parti unique
• Admiration vouée au chef
➢ Le mouvement de collectivisation
Le mouvement de « collectivisation » est suivi d’une terreur de masse entre 1929 et
1934, d’arrestations et répartition « rationnelle » des détenus, et la purge du parti
concerne plus d’un million de personnes.
En décembre 1934, une loi est adopté « elle prévoit des procédures accélérées et une
exécution immédiate des peines dans les affaires politiques. Elle permet d’étendre à
toute la population soviétique, la notion de crime politique notamment par
l’adoption d’un principe de responsabilité collective. La non dénonciation d’un délit
commis ou prévisible est assimilée au délit lui-même. On étend les responsabilités
pénales aux enfants de plus de 12 ans (...) nul n’est plus à l’abri de la purge en URSS
qu’il soit ennemi du peuple ou tout simplement parent ou relation d’un ennemi du
peuple.
Nulle solidarité sociale ou familiale ne peut résister à la responsabilité collective. »
Ces dispositions légales brisent désormais les derniers liens qui unissaient entre eux
des hommes que la mobilité sociale avait déjà arrachés à leur solidarité et protection
traditionnelle. On y substitut donc la légalité socialiste.
Les années 1930s représente une période de la légalisation de la terreur. Les procès
staliniens représentent une illustration très particulière. Ce sont des « procès-
spectacles» ou « procès-démonstration »
Il s’agit d’avouer avoir commis des fautes, de bénéficier de complicité et d’engager
ainsi une responsabilité collective. L’accusé participe activement à sa condamnation,
l’individu doit adhérer aux valeurs collectives. La terreur multiforme qui s’exerce sur
toute l'URSS durant le règne de Staline combine des mesures d’urgence et un
légalisme croissant, Staline associe droit et terreur. Ces deux aspects liés du
totalitarisme stalinien assurent la stabilité du système, ainsi aucun groupe, pas
même la police n’échappe de la terreur. La terreur rempli plusieurs fonctions, elle
atomise la société, coupe les individus de tous repères et brise toute la possibilité de
résistance.
Légitimation
- Ce qui rend un régime politique acceptable
- Un processus qui aboutit à l’acquisition de la légitimité durable et à la
propagation dans la société d’un sentiment ou d’une image bénéfique, valorisée
et conforme aux croyances dominantes de la relation du pouvoir. Elle concerne 4
niveaux :
➢ Le droit des uns à contraindre les autres
➢ La légitimation d’une spécialisation du travail politique
➢ La forme prise par la relation gouvernant - gouverné
➢ La légitimité du groupe ou de l’individu qui exerce le pouvoir
Démocratie
. L’exercice du pouvoir à la base d’un contrat.
. Un système qui fait attendre gagner les élections afin d’arriver aux pouvoirs
et l’exercer
. Elle date de la Révolution Française, notamment à travers deux éléments
l’égalité devant la loi et la liberté.
Libéralisme
Séparation des pouvoirs, des instances, des sphères
➢ Instances : Chacun son domaine. Chaque domaine fonctionne selon ses
propres règles.
Modernité
Exercice de la liberté et la continuité de chercher la liberté
Patrimonialisme
Notion forgée par Max Weber, renvoie aux systèmes politiques traditionnels
dans lesquels le gouvernant s’approprie les biens et les personnes constituant
l’administration et les considère comme des biens personnels