Vous êtes sur la page 1sur 118

SEMESTRE 4

LICENCE

MANAGEMENT DE
L’INNOVATION
Pr. H. BENNANI
ANNEE UNIVERSITAIRE 2021- 2022
PLAN DU COURS

•RAPPEL : Les notions de base du management


I

•Les notions de base: innovation, management de l’innovation


II

• Les modèles du processus d’innovation


III

•Innovation et invention
VI

•Innovation et créativité
V

•Innovation et entrepreneuriat
VI
RAPPEL :
CONCEPTS DE BASE
MANAGEMENT
Management ?
Le management ou la gestion est l'ensemble des techniques d'organisation de ressources qui
sont mises en œuvre pour l'administration d'une entité, dont l'art de diriger des hommes, afin
d'obtenir une performance satisfaisante.
Techniques d'organisation et de gestion des entreprises.
C’est la mise en œuvre des moyens humains et matériels d'une entreprise pour atteindre ses
objectifs.

Le management est un métier qui consiste à conduire, dans un contexte donné, un groupe de
personnes ayant à atteindre en commun des objectifs fixés
management « action de conduire, de diriger des équipes pour atteindre les obj fixés
Le management est un processus qui consiste à définir des objectifs et coordonner les
efforts des membres d'un groupe pour pouvoir atteindre ces objectifs.

Le management est un processus qui peut être décrit au moyen de 3 verbes :

Diriger consiste à fixer des objectifs et choisir les voies pour les atteindre

Mobiliser consiste à mettre en œuvre des ressources humaines, financières et


matérielles de manière optimale

consiste à vérifier si les objectifs ont été atteints et décider, si


Contrôler nécessaire, de prendre des mesures correctives appropriées
Le métier de Manager

Au sein de toute organisation, les gestionnaires ou managers ont la tâche


fondamentale de créer et de maintenir un environnement dans lequel des individus
qui travaillent ensemble peuvent accomplir des missions et réaliser des objectifs
préétablis.
Les rôles du Manager

En 2006 Henry Mintzberg, célèbre professeur en


management de l’Université Mac Gill de Montréal, publie
son best-seller : « Le manager au quotidien : les 10 rôles
du cadre ».

Dans son ouvrage, il a identifié dix rôles, classés en trois


catégories : rôles interpersonnels, informationnel et
décisionnels.
INTERPERSONNELS

INFORMATIONNELS DÉCISIONNELS
Rôles
interpersonnels

Le manager doit être un agent de liaison entre les membres de son équipe et les autres services de
l’entreprise ou les contacts extérieurs. Il joue aussi un rôle symbolique de leader, représentant son
équipe, accueillant les nouvelles recrues ou encourageant le personnel ;
Cadre Symbole : c’est soigner son image en interne comme en externe pour être en cohérence avec son
statut, et particulièrement sa réputation. Le manager doit inspirer le respect attendu.
Leader: Le manager est la personne qui guide toutes les activités des subordonnées et les motive.
Agent de liaison: Le manager crée et entretient des contacts aussi bien avec son environnement interne
qu'externe, pour le meilleur fonctionnement de l'entreprise.
Rôles
informationnels

Par le biais d’annonces ou de réunions régulières, le manager sélectionne et transmet les informations
pertinentes à ses collaborateurs. Il est également le porte-parole qui informe l’extérieur de la bonne
marche de l’équipe. Le processus d'information est l'une des clés de la profession du manager.
Observateur actif : Le manager rassemble le plus grand nombre d'informations collectées de l'extérieur
ou par ses subordonnées ou membres de l’organisation.
Diffuseur d’information: Le manager diffuse et transmet les informations collectées de l'extérieur ou par
ses subordonnées aux membres de l'organisation. C’est maîtriser les outils de partage d’information,
savoir communiquer à l’écrit.
Porte-parole (spokesman): Le manager transmet l'information sur le plan de l'organisation à l'extérieur,
au conseil d'administration et autre.
Rôles
décisionnels

Le manager a la responsabilité de répartir ses ressources au mieux des intérêts de son


organisation. Il doit donc planifier, décider et ajuster sans cesse ses actions et celles de ses
collaborateurs. Son rôle est également d’améliorer en continu leur action et de réguler
d’éventuels conflits internes ou externes ;
Le manager joue le rôle principal dans l'élaboration de son système de prise de décisions.
Les styles de management

Un style ou type de management fait référence à la manière dont un manager agit pour atteindre
ses objectifs. Le style de management englobe la manière dont un manager prépare, organise,
prend des décisions, délègue son autorité et supervise ses employés.

Il varie considérablement selon l’organisation, le manager et le personnel.


• Un bon manager est quelqu’un qui peut adapter son style en fonction de l’évolution des
circonstances tout en restant concentré sur la réalisation efficace des objectifs.

• On parle alors de management situationnel, soit la nécessité de s’adapter à la situation de


l’entreprise. Le manager doit être capable de passer d’un style de management à un autre en
cas de besoin.
Le psychologue américain Rensis Likert avait défini 4 grands styles de management au début
des années 60.

Nos comportements, nos pensées et nos actions correspondent à des catégories de


management:
LE MANAGEMENT DIRECTIF AUTORITAIRE

• Le management directif donne tout le pouvoir au manager. Il dirige


strictement ses collaborateurs, en ordonnant des actions et en se
focalisant sur les résultats.

• La réaction est centrée sur les résultats et peu ou pas du tout sur le
relationnel.
LE MANAGEMENT DIRECTIF

• Donne beaucoup d'instructions, peu d'explications ;


• Communique plutôt par écrit sous forme de procédures, check-list, plannings, etc ;
• A l'oral il sera bref et n'a pas tendance à s'étendre ;
• Impose ses solutions, ordonne les actions ;
• Sa relation avec l'équipe est distante.
LE MANAGEMENTPERSUASIF
•Le management persuasif est un style, alliant une implication du
manager dans la prise de décision en conservant un côté humain
important. Les collaborateurs sont impliqués dans la vie de
l’entreprise et leurs avis sont pris en considération, bien que le
manager soit l’unique décisionnaire.

•C’est un management moins autoritaire que le management


directif, mais qui reste relativement fermé et cadré.
LE MANAGEMENT PERSUASIF

• Apporte des arguments, justifie ses positions, ses demandes ;


• Répond aux objections ; suscite les questions ;
• Expose ses idées, ses valeurs, ses convictions ;
• Son mode de communication est différent suivant chaque individu et il préférera
proposer un entretien plutôt qu'une réunion dès qu'il le peut ;
• Sa relation avec l'équipe s'effectue sur un plan hiérarchique.
LE MANAGEMENT DIRECTIF PARTICIPATIF

• Le management participatif est sûrement le style de management le


plus en vogue en ce moment, car il est très ouvert et humain. Les
salariés sont fortement impliqués dans la vie de l’entreprise et dans la
prise de décision.

• Le management est horizontal, avec une hiérarchie faible. L’écoute, le


soutien et l’accompagnement sont des valeurs phares pour le manager
participatif.
LE MANAGEMENT PARTICIPATIF

• Se tient dans le conseil, dans le soutien et l'accompagnement ;


• Aime passer du temps sur l'analyse des problèmes, les améliorations possibles ;
• Il se place d'abord en position d'écoute avant de donner son avis ;
• Comme le persuasif, il préférera l'entretien individuel à la réunion ;
• Sa relation avec l'équipe s'effectue sur un pied d'égalité et non dans un rapport
hiérarchique.
LE MANAGEMENT DELEGATIF CONSULTATIF

• Le management délégatif offre beaucoup d’autonomie et de


responsabilités aux salariés, consultés pour des avis et des prises de
décision. Ils sont très impliqués dans la vie de l’entreprise, tout en ayant
des objectifs à tenir. Le manager favorise la prise d’initiatives et délègue
lorsqu’il en a besoin pour maximiser l’efficacité et la productivité.

• En pratique, le style de management délégatif indique les missions et


résultats à obtenir tout en laissant la liberté aux collaborateurs quant à la
mise en œuvre de leur plans d’actions et méthodes d’exécution.
LE MANAGEMENT DÉLÉGATIF

• Responsabilise sur les missions, les objectifs, les projets ;


• Favorise la prise d'initiative ;
• Contrôle, mais à distance et à moyen terme ;
• Relationnel rare, mais de bonne qualité avec ses collaborateurs. Il aide de façon
indirecte par ses contacts, ses appuis, son réseau ;
• Fait confiance.
SYNTHÈSE

Style – Style - Style – Style -


Directif Persuasif Participatif Délégatif

• « Je » • « Je » • « Nous » • « Vous »
décide décide en décidons décidez
expliquant ensemble
mes choix
Exemples de mises en
situation
Exemple N°1 :
Vous travaillez avec un cadre senior, à la tête d’une équipe de 6 collaborateurs. Il rencontre
actuellement des problèmes pour recruter un nouveau collaborateur, d’autant que ses
précédents recrutements se sont soldés par un départ avant la fin de la période d’essai.
→ Manager directif : vous lui rappelez la démarche de recrutement et d’intégration à suivre
afin qu’il ne répète pas les mêmes erreurs. Vous fixez les orientations.
→ Manager persuasif : vous lui rappelez les raisons du départ des précédents salariés et
vous lui expliquez la nécessité de réussir le prochain recrutement.
→ Manager participatif : vous lui demandez si quelque chose le préoccupe et s’il connaît les
raisons du départ des précédents collaborateurs. Vous l’interrogez également sur la façon
dont il compte mener le recrutement à venir, afin de trouver des solutions ensemble.
→ Manager délégatif : vous le laissez gérer le recrutement seul mais en lui suggérant d’être
présent lors des entretiens de recrutement, en tant qu’observateur. Vous lui faites confiance
mais êtes prêt à l’épauler en cas de besoin.
Exemple N°2 :
Un de vos collaborateurs, pressenti pour devenir chef d’équipe, s’est une nouvelle fois
disputé avec un collègue. Bien qu’il ait de bonnes raisons, il n’aurait pas dû réagir
aussi négativement. Cette situation s’est déjà produite par le passé et, malgré une
discussion, il n’a pas changé de comportement.

→ Manager directif
→ Manager persuasif
→ Manager participatif
→ Manager délégatif
→ Manager directif : vous lui dites que ce comportement est inadmissible et qu’il doit
changer au plus vite, en le menaçant d’une sanction.
→ Manager persuasif : vous lui expliquez qu’une amélioration de comportement
l’aidera à accéder plus rapidement au poste de chef d’équipe.
→ Manager participatif : vous discutez des raisons de son comportement pour le
comprendre et, avec bienveillance, vous lui expliquez que cela risque de mettre en péril
sa nomination. Vous réfléchissez à des solutions à mettre en œuvre pour qu’il améliore
son comportement.
→ Manager délégatif : vous lui faites confiance et lui laissez encore un peu de temps
pour changer de comportement, car il a déjà commencé à évoluer. Vous gardez tout de
même un œil sur lui pour éviter que la situation ne dégénère.
CONCEPTS DE BASE
INNOVATION

Qu’est ce que c’est que l’innovation?


Quels sont les différents types d’innovation ?
Quels sont les 3 piliers fondateurs de l’innovation ?
Quelles sont les origines du mot innovation ?

■ Innovation vient du mot latin « innovare » qui signifie revenir à, renouveler. Innovare
quand à lui est composé du verbe « novare » de la racine « novus », qui veut dire
changer, nouveau, et aussi du préfixe in-, qui indique un mouvement vers l’intérieur.

■ Jusqu’au XII e siècle le mot désignait ce qui était jeune. Puis vers le XVI e siècle le
terme dérive vers ce qui est singulier, inattendu, surprenant.

■ C’est à cette même période que le mot innover signifie faire preuve d’inventivité,
créer des choses nouvelles, sens qu’il a encore aujourd’hui.
Existe-t-il une définition officielle de
l’innovation ?

■ Pas véritablement si ce n’est celle du manuel d’Oslo de l’Organisation de


coopération et de développement économique (OCDE) qui propose la définition
suivante :
Selon le Manuel d’Oslo

• « Une innovation est la mise au point d’un produit ou d’un service


plus performant, pour fournir une nouveauté ou une amélioration au
consommateur ».
• « Une innovation technologique de produit consiste en la mise au
point/commercialisation d’un produit plus performant dans le but de
fournir au consommateur des services objectivement nouveaux ou
améliorés.

• Par innovation technologique de procédé, on entend la mise au


point/adoption de méthodes de production ou de distribution
nouvelles ou notablement améliorées. Elle peut faire intervenir des
changements affectant – séparément ou simultanément – les
matériels, les ressources humaines ou les méthodes de travail ».
3 contextes d’utilisation du terme
« lnnovation »
A la suite de Daltman, Duncan et Holbek (1973), Barreyre (1980) repère trois contextes
d’utilisation du terme innovation, qui correspondent a trois sens possibles :

processus adoption
global d’une nouveauté
similaire à nouveauté par elle-même
l’invention ; une société;
Dans le premier sens, l’innovation est un processus créatif
Processus
global qui combine deux ou plusieurs éléments ou concepts de

similaire à manière à donner une configuration nouvelle.


l’invention Ce processus couvre des actions allant de l’émergence
d’une nouvelle idée à la mise en œuvre et à l’utilisation
d’une solution ayant une valeur économique et sociale.

Les appareils numériques (télévision, camera,


Smartphone, tablette, etc.) rentrent dans ce cadre
■ Dans le second sens, le mot innovation décrit le
processus par lequel un objet nouveau devient une partie
Adoption
intégrante de la culture et des comportements de
d’une
nouveauté par l’individu ou du groupe qui l’adopte.

une société
■ La téléphonie mobile et la messagerie Internet en sont
des exemples : ce ne sont pas seulement des moyens
techniques nouveaux de communication qui sont venus
s’ajouter à ceux déjà existants (téléphone fixe, courrier,
fax) : ils permettent d’établir un lien à distance en temps
réel, transformant les usages et les interactions
humaines.
■ Dans le troisième sens, le terme innovation désigne l’objet
Nouveauté qui a été inventé et qui est considéré comme nouveau,
elle-même quelles que puissent être les modalités de son adoption.
Quels sont les différents types d’innovation ?
Selon :

L’impact de
l’innovation Le degré de
sur le nouveauté
marché

La stratégie
Selon l’impact de l’innovation sur le marché́

D’après Professeur Dominique Millet, il existe 4 typologies d’innovations :

Les innovations Les innovations


incrémentales de synthèse

Les innovations Les innovations


architecturales de rupture
Une innovation incrémentale

■ Une innovation incrémentale appelée également « amélioration produit », est issue


généralement d’une amélioration de la performance du produit (ou service). C’est
souvent le résultat issu d’une démarche d’amélioration continue telle que peut
apporter la qualité́ dans une entreprise.
■ Cela consiste donc à améliorer l’existant.
■ L’innovation incrémentale ne nécessite pas de changements fondamentaux au sein
de l’entreprise et cela ne créera pas de changement brutal auprès des utilisateurs
(auprès du marché́).
■ L’innovation incrémentale consiste à améliorer un produit ou un service déjà
présent sur un marché́ mature en optimisant ses performances ou son utilisation.
Les modifications se font graduellement et résultent généralement d'une innovation
technologique.
Une innovation de synthèse

■ Nous parlons d’innovation de synthèse lorsque l’on assemble plusieurs produits (de
fonctions différentes) pour n’en faire qu’un.
Par exemple, lorsque vous assemblez un téléphone fixe et un fax vous obtenez un
téléphone/fax. Dans le même secteur, les imprimantes, scanner, télécopieur sont le mix
de trois produits.
■ Ces innovations de synthèse peuvent également s’opérer en mixant des produits et
des services.
Par exemple, Michelin propose la vente d’un pneu (le produit) associé à un service de
dépannage (un service). Vous n’achetez plus un simple produit mais ce que l’on appelle en
conception une solution.
Une innovation de rupture

■ Introduit par Clayton Christensen, sous le terme anglophone de « Disruptive Innovation ».


■ Pour faire simple, une innovation de rupture consiste à présenter un produit ou un service
avec de nouvelles caractéristiques.
■ Autrement dit, une innovation de rupture vient rendre accessible au client une solution qui
semblait hors de portée. Elle crée une nouvelle catégorie de produits qui n’existait pas
auparavant.
■ Consiste à proposer un produit ou un service déjà existant à un coût inférieur et bénéficiant
d’une utilisation simplifiée
■ Un exemple qui illustre à la perfection ce type d’innovation est le passage du téléphone fixe
au téléphone portable. En effet, le téléphone portable a totalement révolutionné la façon
d’appeler et n’a pas juste apporté de petites améliorations au téléphone fixe. C’est donc un
exemple parfait d’innovation de rupture.
Une innovation architecturale

■ En science de la conception, on dit qu’un produit est considéré comme un ensemble


de parties fonctionnelles. Ces parties fonctionnelles sont composées d’éléments
techniques appelés « sous-systèmes ». Tous ces sous-systèmes sont reliés les uns
aux autres.
■ Réaliser une innovation architecturale consiste à modifier l’ordre, la règle
d’assemblage de ces « sous-systèmes techniques ». Cela modifie donc les liens, les
interfaces entre ces parties techniques.

■ L’innovation architecturale change les usages et la conception générale du système


mais n’apporte pas d’importantes modifications du coeur de la technologie.
Selon le degré de nouveauté

Une autre façon de classer l’innovation proposée par Genrich Saulovich Altshuller,
scientifique russe et créateur de la Théorie TRIZ ou Théorie de résolution de problèmes
Inventifs.

Selon Altshuller, l’innovation peut être cataloguée en cinq classes (ou niveaux), selon le
type de solution trouvée lors de la résolution d’un problème d’innovation, ainsi : Le
degré de nouveauté.
Niveau 1 : Solution apparente ou conventionnelle, c’est la solution trouvée par des
méthodes bien connues dans un domaine donné.

Niveau 2
: Des petites inventions à l’intérieur d’un paradigme, l’amélioration d'un
système existant, habituellement avec un certain compromis.
Niveau 3
: L’invention substantielle à l’intérieur d’une technologie, l’amélioration
essentielle du système existant.
Niveau 4
: L’invention en dehors d’une technologie, la solution a été trouvée dans la
science, mais hors de la technologie, en conséquence une nouvelle conception d’un
système est née.
Niveau 5
: La découverte, ce type de solution arrive lorsqu’un nouveau phénomène
est découvert et appliqué pendant la résolution d’un problème.
■ Ce classement repose sur une vaste analyse de brevets. D’après Altshuller, les
innovations appartenant aux niveaux 1, 2 et 3 (qui représentent respectivement 32,
45, et 18% des brevets analysés), sont habituellement transférables d’un domaine
à un autre. Cela indique qu’une grande partie des problèmes rencontrés dans une
discipline donnée, ont déjà̀ été résolus dans un autre champ de la science.

■ Par conséquent, la réutilisation de la connaissance synthétisée à partir de ces cinq


niveaux, peut s’avérer très utile pour essayer d’améliorer le degré de nouveauté
d’un projet d’innovation. En effet, les efforts créatifs durant la phase de conception
peuvent être dirigés vers des solutions qui n’ont pas été envisagées jusqu’à
présent.
Selon la stratégie

■ La classification exposée, permet de cibler les efforts pour la mise en œuvre du


processus d’innovation, néanmoins, vers quelle direction vont-t-ils se focaliser ?

■ Il existe six champs de base pour le développement d’une stratégie dans


l’innovation : le client, la concurrence, la technologie et le partenariat.
■ Mais il est peu probable que la mise en place d’une stratégie pure, apporte un
avantage concurrentiel durable, étant donné la rapidité de changement du marché
et des exigences du client. Ce qui attirera et développera les ressources d'une
entreprise aujourd'hui, sera l’adoption d’une stratégie où se mélangent différentes
stratégies pures, en restant rapidement adaptables au changement continue du
marché
•dans cette stratégie, les entreprises
L’innovation centrent leurs efforts en fonction des
besoins de leurs clients, ainsi, ce type
focalisée sur d’innovation dépendra entièrement du
type de client choisi.
le client

• la stratégie consiste à suivre soigneusement


Centrée sur chaque mouvement du principal concurrent et
de répondre le plus rapidement possible. Le

la but est d’être le deuxième plus rapide.


L’innovation incrémentale est la caractéristique
principale de cette catégorie.
concurrence
•ici, il y a un très fort investissement dans
Focalisée sur la R&D (Recherche et Développement).
Les entreprises qui appartiennent à cet
la technologie ensemble cherchent à développer des
innovations radicales

•cette catégorie est divisée en deux


Centrée sur le sections: les partenaires externes et
internes. Le dénominateur commun est
partenariat le partage de responsabilité́ dans le
processus d’innovation
Peut-on innover uniquement sur des produits ?

Selon Millet et CRITMECA, l’innovation n’est pas nécessairement appliquée à un


produit. En effet, l’innovation peut concerner :

— un produit, on parlera d’un produit innovant


— un procédé, on parlera souvent d’innovation technologique
— une organisation, on parlera d’innovation organisationnelle
L’innovation est-elle une nécessité sociale ?
■ Aujourd’hui, le consommateur a besoin de se sentir exister face à la mondialisation
grandissante. Cela peut se traduire de différentes manières comme par des
phénomènes de mode et de communautarisme.
■ Parmi les évolutions sociologiques observées, on peut remarquer que le
consommateur exige de plus en plus de produits capables de satisfaire ses attentes
objectives et subjectives. Il désire se sentir unique et devient un « consom’acteur ».
■ Cette évolution sociologique a pour conséquence d’engendrer chez lui un besoin
constant de nouveautés (produits, services...) répondant à ses attentes. Le
consommateur a donc besoin d’innovations en permanence pour satisfaire ses
attentes et ses besoins.

■ L’innovation est donc une nécessité sociale et, en ce sens, on peut l’apparenter à la
notion de « progrès ».
L’innovation est-elle une nécessité économique ?

■ Le marché, point de rencontre entre le produit et le consommateur, est un facteur


déterminant dans la caractérisation de la notion d’innovation.
■ Le produit, bien matériel ou immatériel (service) ou combinaison des deux, proposé par
une entreprise, a pour objet la satisfaction d’un ou de plusieurs besoin(s) individuel(s) ou
collectif(s). Destiné à être vendu, il doit être une réponse adaptée à la demande de
l’utilisateur.
■ Or, aujourd’hui, les attentes spécifiques des consommateurs ont conduit à une inflation
quantitative de l’offre de produits et services. Pour répondre au marché et générer une
plus grande variété́ de produits sans augmenter les coûts, les entreprises ont mis en
œuvre, dans de nombreux domaines, le concept de gamme de produits.
CRÉATIVITÉ ET INNOVATION:
DEUX NOTIONS
COMPLÉMENTAIRES
Qu’est ce que la créativité ?
Créativité VS Innovation
Les techniques de collecte des idées
Les techniques de stimulation de créativité
Créativité : Innovation :
c’est le c’est le
processus processus
qui permet à qui permet
un individu de
ou un groupe transformer
d’avoir/de une idée en
générer des réalité
idées
Etre créatif c’est
Innover c’est
changer la
changer les
manière de voir
choses,
les choses

Innover c’est comme un restaurateur qui veut changer sa carte ou un éditeur de livre
qui traduit tout en portugais on sent qu’il y a du changement mais fondamentalement
c’est la même chose, le restaurateur reste dans la restauration, l’éditeur avec les
bouquins, c’est la continuité
Innovation Créativité
consiste à consiste à penser
introduire du neuf à un système
dans le système neuf
La créativité relève de la
réflexion

L’innovation relève de
l’action
– Créativité = Faculté à imaginer/ PRODUIRE des idées originales/ nouvelles, des
alternatives et des solutions à un problème.

– Innovation = Capacité à CONVERTIR ces idées créatives en applications, de leurs


donner du sens et de la valeur dans un contexte concret.

– La créativité et l’innovation sont deux concepts liés mais différents.


- On peut être très créatif (avoir énormément d’idées, inventer des choses) et peu
innovant (incapable de choisir les meilleures idées et de les appliquer efficacement).
Qu'est-ce que la créativité ?
La créativité est une démarche intellectuelle afin de produire de nouvelles idées ou améliorer
les concepts existants.

Traditionnellement, on parle de créativité dans le domaine artistique


La créativité peut s’appliquer à différents domaines :

- les sciences (exemple : les nouveaux médicaments),


- l’architecture,
- la musique (exemple : la techtonique),
- le marketing (exemple : la conception de nouveaux emballages), …
Les techniques pour booster la créativité

Etre curieux

Se faire confiance

Prendre des risques et ne pas craindre l’échec

Inspirez-vous de votre environnement


S’exercer
Les freins à la créativité
TECHNIQUES

DE COLLECTE DES IDEES


Brain
Storming

Brain La pire idée


Writting possible
BRAINSTORMING
Qu’est ce qu’un brainstorming ?

Il s'agit d'un néologisme créé à partir des termes anglais


"brain" (cerveau) et "storm" (tempête). On pourra aussi
appeler cette technique "remue-méninges".

Le brainstorming, littéralement tempête de cerveaux ou


remue-méninges, est une méthode participative de
résolution de problèmes s'appuyant sur la créativité
spontanée des participants.
.

Le brainstorming est une technique favorisant la


créativité et l’échange d’idées d'un groupe, afin de
résoudre un problème
Un peu d’histoire

Cet outil a été inventé en 1940 par Alex Osborn, un


publicitaire américain. Il s'appuie sur la capacité
créative d'un groupe à trouver des idées nouvelles
en dehors de toute influence de normes ou d'idées
préconçues, pour résoudre un problème .

L'application principale est la résolution de


problème : trouver des pistes de solution. C'est une
méthode créative qui permet véritablement , à ce
titre, d'innover en trouvant des réponses
inimaginables.
POURQUOI UTILISER LE BRAINSTORMING ?

Générer un maximum d'idées sur un sujet


donné en groupe pluridisciplinaire

Élargir la perception d'un sujet au-delà des


idées préconçues

Trouver la meilleure idée pour un sujet


particulier
Solliciter la pensée créative des
participants
QUAND UTILISER LE BRAINSTORMING ?

D'une façon générale, il peut s'utiliser dans n'importe quelle


démarche de progrès. Lorsque le demandeur de brainstorming
veut élargir sa perception d'un sujet et être sûr de ne pas passer à
côté d'une bonne idée.

Dans le cadre de la résolution de problème, il est utilisé


pour identifier les problèmes, rechercher de causes possibles en
formulant des hypothèses et imaginer des solutions.

Dans le cadre d'action marketing, il pourra être utilisé pour trouver


de nouveau concepts et de nouveaux produits, correspondant aux
tendances du marché.
COMMENT ORGANISER UN BRAINSTORMING ?
PHASE 1 : PRÉPARER

Cette phase est primordiale pour garantir la réussite du


brainstorming. Pour la phase de préparation, utilisez la
check-list ci-dessous.
PHASE 2 : ANIMER

Il est important de rappeler les règles aux participants. En


effet, un brainstorming peut rapidement se transformer en
simple séance de travail.
PHASE 3 : CAPITALISER ET VALORISER
Les règles à suivre
Pour profiter pleinement des retombées de cette session, les participants doivent avoir
la certitude qu’ils ne seront pas jugés par le groupe. Il est donc important que chacun
respecte les règles à suivre

Ne pas hésiter à Apporter sa Ne pas


reprendre l’idée des participation critiquer
autres pour
structurer la sienne

Participer avec un
Encourager des esprit ouvert,
Ne pas
phrases rester bienveillant
prononcer des
commençant et tolérant
mots comme :
par ; oui et …
oui, mais…
Comment améliorer son expression orale ?
Outils de brainstorming en ligne
Voici quelques outils de brainstorming gratuits en ligne :

■ LucidSpark : est un outil de collaboration en ligne qui reproduit fidèlement l’expérience


du brainstorming réel. Grâce à lui, vous pouvez créer des Post-its, les éditer, les annoter
et les déplacer facilement. Vous avez même une fonctionnalité compte à rebours pour
l’étape d’idéation dont je vous parlerai dans la partie suivante. C’est l’outil idéal pour
faire des brainstorming à distance.
■ Milanote : permet de créer des tableaux facilement pour organiser toutes vos idées.
Vous pouvez ajouter des Post-its, des to-do, des vidéos, des fichiers PDF… et
interconnecter tous ces éléments entre eux.

Vidéo Tutorial Milanote


https://www.youtube.com/watch?v=y4Aj3gPXNs4&ab_channel=Milanote
■ Comment améliorer la newsletter ?
■ Avoir un bon site web ?
■ Comment recruter les meilleurs talents ?
■ Comment réussir son évènement ?
■ Comment éviter le turn-over au sein de l’entreprise ?
■ Comment se remettre après un scandale ?
■ Comment améliorer les ventes ?
BRAINWRITING
Le brainwriting est un outil de créativité dérivé du
brainstorming dont la mise en œuvre se fait uniquement
par écrit.

À partir d'une première idée émise par écrit par un


participant et transmise à un autre participant, chacun
rebondit, toujours par écrit, sur l'idée précédemment
émise jusqu'à épuisement des idées.

Les idées sont ensuite listées à tous les participants.


Brainstorming & Brainwriting ?

■ Le brainwriting est un dérivé du brainstorming.

■ Cette méthode doit être mise en œuvre à l’écrit. C’est donc une séance de réflexion
silencieuse, durant laquelle chaque participant peut librement s’exprimer.

■ Dans les deux cas, l’objectif est de répondre à une problématique précise tout
en stimulant la créativité des participants.
Les méthodes de brainwriting
La méthode 6-3-5

Cette méthode est la façon la plus courante de faire du brainwriting. On


parle de méthode 6-3-5 car 6 personnes vont noter 3 idées par tranche
de 5 minutes.

Pour l’utiliser, il faut disposer d’un groupe de 6 personnes, qu’on installe


autour d’une table.
Comment ça marche ?

■ Chaque personne dispose d’une feuille blanche sur laquelle est inscrit le
problème à traiter. Cette feuille comporte également un tableau avec 6 lignes
numérotées et 3 colonnes (Idée 1, Idée 2, Idée 3).
■ Pendant la première période de 5 minutes, chaque participant devra noter une
idée pour répondre au problème dans chacune des cases de la première ligne.
Cette idée prendra la forme d’une phrase complète et concise. A la fin de ces 5
minutes, chaque personne passe sa feuille à son voisin de droite. On ajoute alors
3 idées sur la deuxième ligne de la feuille que l’on vient de recevoir.
■ On continue ainsi jusqu’à ce que tous les tableaux soient complétés. À la fin de la
séance, on obtient donc 108 idées sur 6 feuilles, qu’il faudra ensuite trier.
■ Pour résumer : six personnes inscrivent trois idées sur une durée de cinq minutes.
Répétée 6 fois l'opération permet d'obtenir 108 idées.
Variations possibles:

On peut évidemment pratiquer cette méthode à 4 ou à 5, quitte à augmenter le nombre


d’idées à produire par personne. Voici quelques exemple de variations pour vous donner
un aperçu du total d’idées récoltées selon la configuration choisie :

■ 6 personnes, 3 idées et 5 minutes par tour. On obtient 18 idées par feuille soit 108
idées en 30 minutes (version classique)
■ 5 personnes, 4 idées et 5 minutes par tour. On obtient 20 idées par feuille soit 100
idées en 25 minutes
■ 4 personnes, 5 idées et 6 minutes par tour. On obtient 20 idées par feuille soit 100
idées en 24 minutes.
LA PIRE IDÉE POSSIBLE
Méthode qui consiste à rechercher toutes les idées contribuant à
l’échec d’un projet. L’objectif n’est pas de réfléchir aux raisons du
succès (objet de la majorité des techniques de créativité́) mais de se
focaliser à contrario sur les éléments qui pourraient l’amener au
désastre.
Appelé également l’exercice du scénario catastrophe ou anti-
problème. Sorte de brainstorming inversé, cette technique de
créativité invite les participants à exprimer volontairement « la pire
idée possible » sur un sujet.

Cette méthode permettra d’identifier et d’éliminer par la suite les


pires idées et les remplacer par des idées intéressantes.
Comment l'utiliser ? Étapes
■ Identifiez le problème. Exemple : Comment améliorer la satisfaction de nos clients ?
■ Retournez-le pour trouver une formulation négative et notez-le dans le centre de votre
carte. Exemple : Comment rendre nos clients mécontents ?
■ Trouvez des idées négatives et notez-les. Exemple : Ne pas proposer de parking,
rallonger les queues aux caisses.
■ Regroupez les idées négatives par catégories.
■ Pour chaque idée négative, trouvez une idée positive. Exemple : Proposer des places de
parking à proximité des entrées, diminuer les queues aux caisses.
■ Évaluez les solutions possibles.
Méthodologie et conseil

Pour encore mieux identifier les idées négatives et positives, vous pouvez

utiliser un code couleur

Vert pour les idées positives

Rouge pour les idées négatives


Pour trouver des idées négatives, posez-vous les
questions suivantes :

Quels obstacles pourrions-nous rencontrer ?

Qu'est-ce qui pourrait arriver de pire ?

Si ce jour, nous n'avions aucune chance, qu'arriverait-il ?

Si quelqu'un sabotait le projet, que ferait-il ?


Comment décrocher
rapidement un emploi ?
TECHNIQUES DE
STIMULATION DE LA
CRÉATIVITÉ
Les six
chapeaux
de réflexion

Focus
SCAMPER
Group

Sketch
Storm
LES SIX
CHAPEAUX
DE
REFLEXION
 La technique est basée sur 6 modes de pensée différents représentés par des
chapeaux.

• Selon E. de Bono, le plus grand obstacle à la réflexion est la confusion. Nous


mélangeons dans notre réflexion émotions, informations, enthousiasme, logique,
critique et créativité. Edward de Bono vous propose donc de ne faire qu’une chose à la
fois, en portant successivement 6 chapeaux de couleurs différentes qui correspondent
à une façon spécifique de penser.

• Le principe est donc de faire réfléchir les utilisateurs par phase en fonction du
chapeau “porté”.

• L’intérêt est de challenger ses pensées, de se forcer à sortir de son schéma de pensée
habituelle, qui est propre à chacun. Lorsque les utilisateurs portent un chapeau
différent, cela a aussi l’avantage de créer du débat et de confronter des idées.
■ Le chapeau blanc représente la neutralité: le penseur énonce des faits, des chiffres,
des informations brutes. Vous vous contentez de faits et de données chiffrées.

■ Le chapeau rouge représente la critique émotionnelle : le penseur exprime des


idées chargées de sentiments, ses pressentiments, ses intuitions. Il agit en partant
des émotions, de sentiments, d’intuitions, etc.

■ Le chapeau noir représente la pensée négative, la critique : il souligne les dangers,


les risques liés à une idée. C'est le « tout va mal se passer » !

■ Le chapeau jaune est son contraire, il représente la critique positive. L’objectif est
de faire des commentaires constructifs, positifs. On est dans une démarche
optimiste. Le penseur fait des commentaires positifs
■ Le chapeau vert représente la créativité. L’objectif est de trouver de nouvelles idées,
des solutions de rechange, de sortir des sentiers battus. Vous recherchez de
nouvelles idées et solutions, vous n’hésitez pas à prendre des libertés.

■ Le chapeau bleu représente l’organisation. C’est l’animateur de la réunion qui


canalise les idées et favorise les échanges entre les chapeaux. Il synthétise,
reformule et rassemble les idées avec discipline. Si vous êtes en groupe, ceci est en
fait votre chapeau en tant qu’animateur de la séance.

L’idée est, pour chaque participant, d’alterner entre les différents chapeaux afin de
penser différemment, générant ainsi plus d’idées neuves.
SCAMPER
–La méthode S.C.A.M.P.E.R. permet de manipuler un problème, un concept, une
solution.
En anglais, scamper veut dire trébucher mais il s'agit ici d'un acronyme de 7
manipulations.
– Technique de développement de la créativité “par concassage”. Elle consiste à
examiner une idée (concept, produit, projet, problème…) sous plusieurs angles (à
“concasser” l’idée) grâce aux opérateurs SCAMPER afin de trouver d’autres idées.
Les opérateurs SCAMPER
Les opérateurs SCAMPER
■ Substituer un élément.
Par exemple : qu’est-ce qui pourrait remplacer le journal interne ? Si je mets un journal
en place, quel outil existant peut-il remplacer ?

■ Combiner deux concepts.


Par exemple : pourrions-nous fusionner les informations disponibles dans le journal
interne et celles envoyées par mail aux salariés ?

■ Adapter son concept dans un autre contexte.


Par exemple : y a-t-il eu quelque chose de semblable dans le passé ? Que pourrais-je
copier ?
■ Magnifier, grandir, grossir, agrandir ou étendre.
Par exemple : que peut-on ajouter ? Des articles supplémentaires ?

■ Modifier des éléments (forme, signification, couleur).


Par exemple : peut-on changer le titre ? La ligne éditoriale ? Passer à une version en
ligne ?

■ Produire, trouver un autre usage.


Par exemple : peut-on utiliser le journal interne diffusé au siège également auprès de la
force de vente ? Peut-on employer une partie du contenu et le recycler à destination de
nos clients ou de nos fournisseurs ?
■ Éliminer ou épurer pour éliminer l’inutile.
Par exemple : a-t-on besoin d’autant de pages ? tous les types de sujets abordés sont-
ils pertinents ?

■ Réorganiser, utiliser d’autres dispositions.


Par exemple : D’autres rubriques ? Un ordre différent ?

■ Renverser (inverser) le négatif et le positif, tromper les attentes ?


Par exemple : Mettre le haut en bas? Changer les séquences ?
■ (Renverser = si on cherchait à faire le contraire/ à l’envers, comment ferait-on ?
Exemple : on va se demander si on peut changer les attentes des clients, inverser le
positif et le négatif, mettre le haut en bas …).
■ Avec cette méthode, on peut ainsi prendre une idée et la transformer pour en
trouver d’autres.
FOCUS GROUP
■ Le focus group consiste à réunir non pas des membres de l’entreprise, mais des
consommateurs et des utilisateurs de vos produits afin d’avoir directement des
retours et des idées d’amélioration de leur part.
■ Dirigé par un ou plusieurs animateurs, le focus group est composé de 5 à 10
personnes auxquelles un certain nombre de questions vont être posées.
■ Attention : il ne s’agit pas d’un interrogatoire, l’objectif est de mettre en place un
véritable dialogue, fluide et franc, tout en suivant un « guide » prévu à l’avance.
■ L’objectif c’est qu’ils testent votre produit afin de vous proposer directement des
idées d’amélioration.
■ Le panel peut se composer de cinq à dix personnes de préférence. Vous élaborez au
préalable le plan à suivre et les questions à poser. Assurez-vous que la séance soit
un échange fluide et franc. En vue de revenir sur chaque détail, vous pourrez
enregistrer et filmer toute la séance.
SKETCH STORM
■ En anglais, « sketch » signifie littéralement « croquis ».
■ Vous l’aurez deviné, cette méthode créative repose sur le dessin. Mais rassurez-
vous, il n’y a pas besoin d’être un artiste pour l’utiliser : les croquis doivent au
contraire être aussi simples et basiques que possible.
■ L’intérêt, c’est que les représentations visuelles ont le pouvoir de stimuler
l’imagination encore un peu plus que les paroles (parlées ou écrites).
■ Qui plus est, un dessin peut vous permettre d’exprimer un concept sur lequel vous
n’arrivez pas à mettre de mots.
■ Plutôt que d’utiliser des mots pour exprimer une idée, on utilise des dessins. Vous
n’avez nullement besoin d’être un dessinateur professionnel pour vous servir de
cette technique de créativité. L’objectif de ces représentations n’étant pas d’illustrer
les idées sous forme de dessins méritant une récompense. Au contraire, les croquis
réalisés doivent être aussi simples et basiques dans la mesure du possible.
■ L’intérêt de cette technique c’est de pouvoir stimuler l’imagination. Pour faire ainsi
ressortir toutes les idées ou solutions qu’on n’arrive pas à exprimer par des mots
sous forme de représentations visuelles. De plus, les visuels permettent de susciter
de nouvelles idées et d’offrir d’autres possibilités.

■ Il s’agit d’un exercice qui consiste à exprimer les idées et les solutions potentielles
sous forme de diagrammes et d’esquisses plutôt que simplement par des mots.
■ Les visuels stimulent les nouvelles idées et permettent d’élargir le champ de
réflexion.

Vous aimerez peut-être aussi