INTRO
La poésie est difficile à cerner. Où commence-t-elle, où s’arrête-t-elle ? Certaines
règles permettent pourtant de l’identifier, qui passent par un travail sur les sonorités,
sur la rime ainsi que sur le rythme.
LES SONORITÉS
- L’allitération : répétition de sons consonantiques identiques ou semblables
(t/d, f/v, p/b). Ex. : «Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur nos têtes ?»
(Racine)
- L’assonance : répétition de sons vocaliques identiques ou comparables. Ex.
: «Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue» (Racine). –
- L’harmonie imitative : certaines sonorités d’un mot important du texte se
retrouvent distribuées dans d’autres mots du poème, ou certains sons
suggèrent une sensation par imitation.
LA RIME
La rime est le retour de mêmes sons à la fin de deux ou plusieurs vers.
- Qualité : la rime peut être pauvre (une seule sonorité commune satin/enfin),
suffisante (deux sons communs justement /régiment), riche (trois sons
communs études/solitudes).
- Genre : la rime est féminine (le mot se termine par un e final) ou masculine
(sans e final). Rimes féminines et masculines alternent. –
- Disposition : on distingue les rimes plates ou suivies (deux par deux, aa, bb,
cc…), les rimes croisées (abab, cdcd…), les rimes embrassées (abba).
- La strophe : La strophe regroupe des vers (d’un à douze) de mètres
identiques (isométrique) ou de mètres différents (hétérométrique).
LE RYTHME
Le rythme contribue avec les sonorités à la musique du poème. Ce sont les accents,
les pauses, les coupes et les mesures qui le créent.