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République Algérienne démocratique et populaire

Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche


scientifique Université Mohamed El Bachir El Ibrahim

Faculté des sciences et de la Technologie

Département d’Electronique
Télécommunication

Etude d’un réseau 3G

Réalisé par :
SAHRAOUI ABDELALIM (GR 2)
ZITOUNI YAZID (GR 2)
Introduction

Les réseaux cellulaires analogiques ont été communément appelés « systèmes de première génération
». Quand aux réseaux numériques utilisés à l’heure actuelle, comme le GSM, ils sont regroupés sous
l’appellation de « systèmes de deuxième génération ».Ces systèmes ont permis aux communications
vocales de s’affranchir de la traditionnelle paire de cuivre et de gérer efficacement la mobilité de leurs
utilisateurs.

Nous pouvons distinguer deux autres types de générations au sein même de la seconde : la 2.5 et la 2.75, les
systèmes dits de « troisième génération » ont été conçue pour les communications multimédia. Avec ces
nouveaux systèmes, le UMTS en particulier, est aujourd’hui à la tète des systèmes cellulaires numériques, très
répandu dans le monde, il offre un très grand nombre de services, et permet l’échange d’information entre deux
ou plusieurs usagers. Ce qui suit, correspond aux caractéristiques de la technologie UMTS.

1- Réseaux de 3ème Génération

En juin 1998, seize propositions avaient été soumises au cadre de l’UMT2000, de douze
organismes de normalisation différents, ces propositions incluant des propositions pour des réseaux de
communications terrestres et d’autres composés de constellation de satellites.
A l’issu d’une phase de négociations, deux familles de technologies ont finalement émergées
de l’ensemble des propositions concernant les réseaux terrestres conduisant à la création de deux
regroupements de constructeurs et d’opérateurs réseau :
 Le 3GPP (3rd Generation Partnership Project), à l’origine de L’UMTS.
 Le 3GPP2 qui est à l’origine de CDMA2000.

2- Caractéristiques d’un système 3G

2.1 Architecture du réseau

Un réseau de téléphonie mobile de 3 ème génération comprend deux parties principales : le réseau cœur et le
réseau d’accès radio.

2.1.1 Le réseau cœur (CN : Core Network)


Le réseau cœur a pour rôle la commutation des appels et le routage des paquets à l’intérieur du
réseau et l’interconnexion avec les autres réseaux en vue de gérer les services souscrits par un
abonné.

Son architecture de base est très semblable à celle du GSM phase 2+ permettant de réduire le coût
d’investissement initial (figure. 2) Il est composé de :
Figure 1: Réseau cœur
2.1.2 Domaine à commutation de circuit (CS domaine)

Il comprend les mêmes éléments que le sous système NSS du GSM. Il dessert les services temps réel
(téléphonie et visiophonie) et de messages SMS et fax.

-MSC (Mobile Switching Center)

-GMSC (Gateway MSC)

-VLR (Visitor Location Register)

Domaine de commutation de paquet (PS domain) :

-SGSN (Serving GPRS Support Node)

-GGSN (Gateway GPRS Support Node)

2.2 Le réseau d’accès UTRAN (UMTS Terrestrial Radio Access Network)

Le réseau d’accès UTRAN est doté de plusieurs fonctionnalités. Sa fonction principale est de transférer les
données générées par l’usager. Il est une passerelle entre l’équipement usager et le réseau cœur via les
interfaces Uu et Iu.

Cependant, il est chargé d’autres fonctions :

-Accès au réseau -Sécurité et confidentialité des informations de l’utilisateur -Synchronisation -Gestion


de la mobilité (estimation de la position géographique) -Gestion des ressources radio
Figure 2: Réseau d’accès UTRAN

2.2.1 Nouveautés par rapport au BSS


-Quatre nouvelles interfaces ouvertes (normalisées).

-Utilisation du CDMA comme méthode d’accès.

-Gestion des données des services PS et CS par la même pile de protocoles de l’interface radio.
-Utilisation d’ATM comme protocole de transport, permettant des débits variables et des délais de
transmission respectés. A partir de la release 5 c’est IP qui remplacera ATM.

- Support du soft-handover (dans la macrodiversité), ceci est l’impact majeur du design de


l’UTRAN.

- Gestion de la mobilité indépendamment du réseau cœur.

Lorsque ceci est possible, une interopérabilité avec le réseau d’accès GSM peut exister.

2.2.1.1 Le Node B

C’est le nœud d’accès à l’UTRAN. Il assure la transmission/réception radio. La zone qu’il gère est
appelée cellule.

nous pouvons trouver deux type de node b :

Figure 3: Types d’antennes du Node B


Figure 4: Représentation des roles du RCN

Interfaces et protocoles dans l’UTRAN :


Interfaces Extrémités Fonction Protocole

Uu UE-Node B Interface radio, permet l’accès et la communication RRC


avec le réseau

Iu-CS RNC-MSC Services en mode circuit RANAP

Iu-PS RNC-SGSN Services en mode paquet RANAP

Iur RNC-RNC Macrodiversité et soft handover RNSAP

Iub Node B-RNC Allocation de support à l’UE vers le RNC NBAP

Tableau 1: Interfaces et protocoles de l'UTRAN

3.1 Interface radio UMTS

3.1.1 Les modes d’accès duplex


La norme UMTS présente deux techniques de multiplexage sur l’interface radio : le TDD (Time Division
Duplex) et le FDD (Frequency Division Duplex).
3.1.2 Le mode TDD
Dans le mode TDD le transfert de données depuis le mobile vers la station de base (Uplink)

s’effectue à la même fréquence qu’en sens inverse (Downlink) avec une largeur de canal de 5 MHz. Les
séquences Uplink et Downlink sont séparées dans le temps.
3.1.3 Le mode FDD
Dans le mode FDD : les liaisons montantes UL (uplink) et descendantes DL (downlink) s’effectuent en
même temps, mais sur des fréquences différentes. Il est utilisé dans les micros et les macros cellules. La
séparation entre porteuses est également de 5 MHz utilisant la modulation

4 Les techniques d’accès multiples


4.1 Le partage en fréquence
Le partage en fréquence est également appelé FDMA (Frequency Division Multiple Access).
Le principe du FDMA est de réserver à chaque usager une portion du spectre disponible, qui sera
utilisée pendant toute la durée de la communication. La technique FDMA est la technique la plus
ancienne.

Figure 5 : Représentation temps – fréquence du FDMA

4.2 Le partage en temps :


Le partage en temps ou TDMA (Time Division Multiple Access) est une alternative de

FDMA. Les usagers d’un système TDMA utilisent tous la même bande de fréquence. Le partage de la
ressource est effectué au travers de l’allocation d’un intervalle de temps propre à chaque usager.

Figure 6 : Répartition temps-fréquance du TDMA


4.3 Le partage en code

Le partage en code appelé AMRC ou CDMA. Ce partage est radicalement différent des deux partages
précédents (TDMA, FDMA). Les usagers d’un système CDMA utilisent tous la même bande de fréquence au
même instant. La séparation entre les différents usagers étant assurée par un code propre à chacun.

Figure 7 : l’accès CDMA

5 les systèmes CDMA

5.1 Définition
Le CDMA est l’acronyme de Code Division Multiple Acces ou AMRC (Acces multiple a repartition par les
codes). Utilise dans les systemes de communication de 2ieme generation en Amerique du nord sous la
norme IS-95.
5.2 Principe

Dans un système CDMA, Chaque utilisateur est reconnu grâce à un code qui lui est propre.
Ce code, qui a un débit plus élevé que la donnée, a la propriété d’étaler le spectre de la donnée
transmise

5.3 Les différents modes de CDMA

Il en existe deux :

• Le CDMA synchrone (S-CDMA).

• Le CDMA asynchrone (A-CDMA).

6 Les systèmes DS-CDMA

6.1 principe

Les signaux provenant de M utilisateurs sont transmis autour de f 0. Cela revient à avoir à
l’émission l’empilement des M spectres des signaux émis autour de f0. En réception, seul le signal
utile U est désétalé, les M-1 signaux restants sont à nouveau étalés par la séquence pseudo aléatoire de
l’utilisateur U.

Figure 8: principe DS -CDMA

7 Les contraintes de la technique CDMA


• Autobrouillage - Problème de proximité (near/far problem)

8 WCDMA dans l’UMTS

Les systèmes cellulaires reposent sur l’accès multiple : TDMA, FDMA, CDMA ou sur une
combinaison de deux de ces techniques, le facteur le plus important dans toutes ces techniques est le
nombre d’utilisateurs et le service supporté pour des conditions de propagation données. Le CDMA est
la technique la plus proche pour réaliser ces deux points. Dans l’UMTS, vu la diversité des services on a
préféré utiliser le WCDMA avec ses deux variantes UTRA/FDD et UTRA/TDD.
8.1 Pourquoi le WCDMA ?

- Transmission efficace en mode paquet.


- Compatibilité avec les systèmes 2G et possibilité d’intégrer de nouvelles technologies.

- Gain de traitement plus élevé.

- Possibilité de transmettre des services à haut débit.

- Meilleure performance pour détecter les trajets multiples.

- Support des deux modes FDD et TDD

9 L’étalement du spectre
L’étalement de spectre est la technique qui permet de transmettre un signal sur une largeur de bande plus
grande que celle qui est strictement nécessaire. Le facteur le plus important dans l’étalement est le gain de
traitement débit). Dans le système CDMA le signal de données sera élargi en spectre pour être transmis, deux
techniques différentes sont utilisées pour élargir ou moduler le signal
-La séquence directe DS DS-CDMA : qui est utilisé en UMTS et consiste à multiplier les symboles
d’information par une séquence pseudo aléatoire de bits de durée plus petite appelés chips, de telle sorte
qu’un symbole informationnel soit représenté par M chips (M étant la longueur de la séquence).

Le saut de fréquence FH DMA : dans ce cas la fréquence est changée M fois pendant la durée d’un symbole.

Le signal étalé peut se trouver noyé dans l’interférence au point qu’il donne illusion d’en faire
partie, d’où l’impossibilité de le détecter sans connaître le code d’étalement dans le cas du DS- CDMA.
[10]

Figure 9: Etalement du spectre dans le WCDMA

9.1 Utilisation du DS-CDMA dans l’étalement du spectre


Le CDMA à séquence directe est la technique la plus répandue dans les systèmes de
radiocommunication mobile, dans laquelle le signal est directement modulé par une séquence appelée
séquence d’étalement ou code de canalisation, les composants de cette séquence sont les chips et ont un
débit fixe égale à 3.84 Mcps (dans l’UMTS). L’amplitude des chips prend les valeurs (+1) et (-1). Ainsi
un service à haut débit nécessitera moins de chips pour coder un symbole d’information qu’un service à
faible débit.

La réception, le signal est transformé en bande de base, puis multiplié par le même code utilisé en
émission ce qui a pour effet d’enlever la contribution du code et de ne garder que le message
d’information [18]
Figure 10: Etalement du spectre avec DS-CDMA

10 Principe de l’étalement de spectre


Le Principe général de l’étalement de spectre consiste à multiplier, à l’émission, le signal
d’information par des séquences pseudo-aléatoires (codes PN) qui constitue sa clé de codage. À la réception
le récepteur doit générer la même séquence de code que celle utilisée à l’émission pour désétaler le signal,
afin de récupérer l’information émise. [15]

10.1 techniques d’étalement de spectre


Il existe plusieurs méthodes d’étalement de spectre :

 Etalement par séquence directe (DSSS)

 Etalement par saut de fréquence (FHSS)

 Etalement par saut d’intervalle de temps (THSS)


Les deux principales techniques utilisées sont le saut de fréquence (Frequency Hopping Spread
Spectrum), et la séquence directe (Direct Sequence Spread Spectrum).[15]
11 Mécanismes du réseau d’accès radio

11.1 Handover
Le handover (HO) est un mécanisme de transfert automatique intercellulaire qui assure la continuité de service
aux mobiles. Il permet d’éviter les coupures de communication en bordure de cellule et réduit significativement
l’interférence créée dans le réseau.

11.2 Les causes du Handover

Le déclenchement du HO s’appuie essentiellement sur:


a) La qualité du signal
b) La mobilité de l’utilisateur
c) Changement de service
11.3 Les types de Handover
Dans le contexte du WCDMA trois types de handover sont définies : le softer handover, le soft handover et
le hard handover.
11.4 Le softer/soft handover
Le softer handover se passe quand un mobile se trouve dans une zone de couverture commune à deux secteurs
adjacents d’un même Node B. Quant au soft handover, c’est une transition entre deux cellules de deux stations
de bases différentes.
Le mécanisme de soft/softer handover consiste à établir un lien avec la cellule cible et en suite de couper le
lien de la cellule d’origine, ce qui permet de réduire d’une manière considérable le taux de coupure de
communication lors des transitions entre les cellules .
11.5 Le hard handover
Il existe deux types de hard handover :

a) Le Hard Handover inter-fréquences qui permet à un terminal mobile de passer d'un spectre de
fréquence à un autre au sein de même réseau.
b) Le Hard Handover inter-systèmes qui permet au terminal mobile de passer d'un système à un autre
comme d’un mode FDD à un mode TDD ou pour passer à un système 2G

Figure 11: Le principe du soft/softer handover

La simulation de la cdma
Conclusion :

Depuis leur création, les téléphones mobiles sont devenus indispensables à notre
quotidien. Actuellement, c’est la 3G qui domine le marché. Le téléphone portable est devenu
un objet de consommation courante dont on ne saurait plus se passer.
Ici , Nous avons également fourni des informations générales et une vue élargie sur les
généralités des réseaux 3G .Nous avons également abordé un ensemble de concepts
nécessaires pour comprendre les mécanismes de fonctionnement du réseau 3G avec une petite
expansion dans l’étalement de spectre et CDMA

Références :

- Mémoire de projet fin d’étude ( simulation sur matlab d’un système de communication par
séquence directe DS-CDMA) .
- Projet fin de cycle ( étude théorique d’un réseau 3G)
- ANZO, L. MUNTER, M. CHOI, B. J. KELLER T. "OFDM and MC-CDMA For Broadband Multi-
User Communications, WLANs and Broadcasting " IEEE Communications Society, Sponsor, WILEY,
2003.
- GLISIC & VUCETIC "Spread-spectrum CDMA systems for wireless communications"

Artech House Publishers 1997.

- Li Ping, K. Y. Wu, Lihai Liu and W. K. Leung,"A simple unified approch to Nearly optimal
multiuser detection and space-time coding, Information Theory Workshop," ITW'2002, Inde, 20-
25 October 2002.
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