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Amélioration de
productivité de
l’unité poutrelle
Sous l’encadrement de :
Réalisé par :
M.Mustapha SIMMOU
Hind HACHIMI
Sommaire :
Chapitre 1 : Présentation de l’organisme d’acceuil
Introduction
I. Présentation de l’organisme d’acceuil
I.1. Présentation du secteur d’activité
I.2. Présentation du groupe Ménara Préfa
I.2.1. Aperçue historique
I.2.2. Poles d’activité
I.3. Présentation du Ménara Préfa
I.3.1. Succurale Béni Mellal
I.3.1.1. Produits de Ménara Préfa Béni Mellal
I.3.1.2. Description de l’usine Ménara Préfa Béni Mellal
II. Procédé de fabrication des poutrelles
II.1. Description de la poutrelle en béton
II.1.1. Caractéristiques de poutrelles en béton
II.1.2. Domaines d’emploi
II.1.3. Types de poutrelles fabriquées par Ménara Préfa
II.1.4. Désignation des poutrelles
II.1.5. Composition des poutrelles
II.1.5.1. Roles des différrentes composantes
II.2. Fabrication des poutrelles en béton
II.2.1. Réception de l’ordre de fabrication des poutrelles
II.2.2. Réception et stockage de la matière première
II.2.3. Préparation des pistes
II.2.4. Mise en tension des armatures
II.2.5. Préparation du béton
II.2.6. Coulage du béton
II.2.7. Controle en cours de fabrication
II.2.8. Traitement thermique
II.2.9. Débachage de la piste
II.2.10. Dégagement
II.2.11. Controle
II.2.12. Stockage des poutrelles
II.3. Récapitulatif du procédé de fabrication
Conclusion
Chapitre 2 : Etat de l’art
Introduction
I. Cadrage et identification du projet
I.1. Problématique
I.2. Identification du projet
I.2.1. Cahier de charge
I.2.2. Analyse fonctionnelle
I.2.2.1. Schéma du besoin : bete à cornes
I.2.2.2. Diagramme Pieuve
I.2.3. Analyse SMART
II. Choix de l’approche adaptée
II.1. Démarche suivie
II.2. Méthodes retenues
II.2.1. Six sigma
II.2.2. Lean thinking
II.2.3. Total Quality Management
II.2.4. Business Process Re-engineering
II.2.5. Agile manufacturing
II.3. Comparaison des méthodes
II.3.1. Lean VS Agile manufacturing
II.3.2. Six Sigma VS Total quality management
II.3.3. Business Process Re-engineering VS Total quality management
II.3.4. Lean VS Six sigma
II.3.5. Lean six sigma
II.3.6. Méthodologie DMAIC
III. Planification du projet
III.1. Planification structurelle
III.2. Planification organisationnelle
III.3. Planification opérationnelle
Conclusion
Chapitre 3 : Application de la démarche Lean Six sigma
Itroduction
I. Phase de « Définir »
I.1. Identification du problème
I.2. Diagramme SIPOC
II. Phase « Mesurer »
II.1. Collecte des données
II.1.1. Mesure de temps d’arret
II.1.2. Lien entre temps d’arret et quantité produite
II.1.3. Visualisation des données
II.2. Test de normalité
II.3.Transformation de Johnson
II.4. Carte de controle
Chapitre 1
Présentation de
l’organisme d’acceuil
Introduction
Ménara Préfa, filiale de Ménara Holding, compte principalement trois
domaines d’activités à savoir d’une part la production de préfabriqués en béton
notamment les pavés, les dalles, les bordures de trottoirs et les agglos ; d’autre part la
réalisation de planchers précontraints notamment par la production d’hourdis et de
poutrelles précontraintes ; et enfin la production de béton prêt à l’emploi selon le
besoin. Ainsi, à travers ses trois grandes familles de produit et par son engagement,
ses installations industrielles et le sérieux de ses équipes, Ménara Préfa se positionne
en tant que leader sur le marché du BTP.
Par ailleurs, la filiale participe activement à la vie économique des régions où
elle intervient. Ménara Préfa bénéficie ainsi d’une renommée qu’elle doit à son
expertise. En effet, la filiale offre à ses clients professionnels et particuliers bien plus
que des produits : Un accompagnement. Dotée d’une grande capacité de production et
d’un savoir-faire certain, Ménara Préfa illustre parfaitement l’esprit Ménara Holding.
Le présent chpitre a pour objectif la définition du périmètre de stage dont
l’objet est l’amélioration de prodictivité de l’unité poutrelle, ainsi la suivante section
décrit de manière exhaustive les activtés réalisée au sein de l’unité poutrelle.
Exemples :
311N : Est une poutrelle précontrainte normale (N), de hauteur 11 cm, contenant 3 fils
513S : Est une poutrelle précontrainte parasismique (S), de hauteur 13 cm, contenant
5fils.
II.1.5. Composition de la poutrelle
Chaque poutrelle de béton précontraint se compose essentiellement des torons
et du béton contenant du ciment, agrégat, eau, sable.
II.1.5.1. Roles des différentes composantes de poutrelles
Granulats : Les granulats entrant dans la fabrication des bétons sont soit des
granulats de rivières soit des granulats de concassage, soigneusement lavés ou
dépossiérés si nécessaire, classés et dosés selon une granularité permettant
d’obtenir des bétons de résistance et de compacité optimales. Ces granulats vont
former une disposition plus ou moins ordonnée qui va conférer au béton sa
résistance.
Sable : Il permet de remplir les trous qui subsistent entre les gros granulats.
Ciment : Est liant hydraulique, la réaction chimique entre la poudre du ciment et
l’eau produit un minéral artificiel insoluble. Plus les grains de ciment sont fins,
plus cette réaction d’hydratation s’opére rapidement. Il est fabriqué à partir d’un
mélange de chaux et l’argile.
Eau : C’est elle qui va hydrater le ciment et rendre le mélange malléable. Après
introduction de l’eau et le malaxage, la pate composée d’un mélange des fins
(grains les plus fins), de ciment et d’eau, enveloppe les grains, formant un
enrobage collant.
Adjuvant : (additifs) sont incorporés au béton en faible quantité (moins de 10
kg/m3). Il existe plusieurs types d’adjuvants, dans l’unité de fabrication de
poutrelle on s’interesse par les réducteurs de l’eau , cet adjuvant a pour role de
minimiser la quantité de l’eau de mélange pour obtenir un produit de bonne
résistance.
II.2. Fabrication des potrelles en béton
II.2.1. Reception de l’ordre de fabrication des poutrelles
Qui est une fiche livrée de l’administration, service d’ordonnancement,
contenant une table récapitulant la date du jour ,le type des poutrelles à fabriquées,
destinées au stock ou à la vente immédiate, et les informations techniques de
fabrication : Longueur de poutre (2.4; 3; 3.1; 3.3; 1.9; .....) , Qualité commandée (nbre
de poutrelle), Nombre de paquet (lots), Total en Métres.......
Figure 1.3 : Ordre de fabrication Poutrelle
Plannification
Non
Controle résistance
Oui
Détention de la poutrelle
Stockage
Conclusion
Ce capitre a pour objectif la définition du périmétre de stage, dont il présente le
groupe Ménara, site Ménara Préfa Béni Mellal comme organisme d’acceuil, ensuite il
décrit de manière globale les différentes opération réalisées afin de fabriquer les
poutrelles à béton.
Chapitre 2
Etat de l’art
Introduction :
La gestion préalable du projet consiste à prévoir et à coordonner toutes les
tâches effectuées, du lancement à la finalisation. Il s’agit d’une étape de direction car
elle nous permet de cadrer le projet, l’identifier et le planifier en se basant sur des
livrables spécifiques.
Pour ce qui concerne les approches à suivre afin d’assurer l’efficacité du
changement, il est essentiel de souligner le fait que, actuellement, il y a plus d’une
cinquantaine des méthodes qui sont liées à l’amélioration des processus. Cette grande
quantité des méthodologies disponibles peut arriver à confondre les entreprises ou
organisations au moment de choisir la plus appropriée car elles partagent nombreuses
caractéristiques et outils mais leur efficacité n’est pas la même. Celle-ci dépend
exclusivement des processus propres de chaque industrie mais aussi de chaque
entreprise. (Rashid, O. and Ahmad, M., 2013)
Néanmoins, ce chapitre inclut une synthèse des phases, forces et faiblesses des
méthodes d’amélioration plus utilisées actuellement. Le but de cette comparaison est
d’arriver à bien comprendre les méthodologies pour proposer une démarche qui pisse
être adaptée à notre cas.
Unité poutrelle
Temps d’arrets
Service
production
FP
FC1
Client FC2
Unité
FC3
poutrelle
Opérateur
FC4
Environnement FC6
FC5
Sécurité
Energie
problèmes
5. Sustain (soutenir) : vérifier systématiquement et rigoureusement l’état
actuel
II.2.3.Total Quality Management
Le TQM est une démarche de la gestion de la qualité et il est considéré comme
le pionnier et responsable de l’apparition des notions comme la gestion de la qualité et
l’amélioration continue. En autres mots, comme le père des autres méthodologies
d’amélioration des processus qui sont utilisées actuellement (Gershon, M., 2010). En
outre, il est le résultat d’une synthèse des différentes approches proposées pendant les
années 50s et 60s par les gurus de la qualité comme : Deming, Juran, Ishikawa,
Feigenbaum, Taguchi et Crosby. (Slack, N. et al., 2004)
Pour ce qui concerne la méthode, elle vise à augmenter la satisfaction des clients en se
focalisant sur leurs besoins mais, surtout, sur la réduction de la variabilité de qualité
des produits sortants. Afin d’atteindre des bons résultats, le TQM utilise la statistique
pour mesurer, analyser et connaitre, de façon détaillée, la performance et le
fonctionnement des processus de travail. Finalement, cette démarche est structurée
selon les principes de la Roue de Deming ; c’est-à-dire, par le cycle d’étapes : Plan,
Do, Check et Act (Buavaraporn, N., 2010)
II.2.4.Business Process Re-engineering
Le Business Process Re-engineering est une démarche de réorganisation et
reconception de la stratégie de l’entreprise et, aussi, une des premières évolutions du
TQM. Le BPR essaie de répondre aux changements et besoins de l’environnement
concurrentiel actuel en se focalisant sur l’amélioration de la qualité, sur les besoins
insatisfaits de la base des clients et, aussi, sur la notion d’innovation. Malgré le
manque d’outils propres, la principale caractéristique de cette méthode est le concept
de radical redesign afin d’assurer des revenus dès le court terme. (Radnor, Z., 2010)
II.2.5.Agile manufacturing
Comme il est signalé dans la section précédente, les méthodes Agiles sont
considérées comme une évolution du Lean pour répondre rapidement aux nouveaux
besoins du marché (Mason-Jones, R. et al., 2010). Ces deux approches partagent
beaucoup de concepts comme : la discipline du Takt Time (rythme de production juste
égale aux quantités vendues), la rigueur des standards de travail et l’innovation du
Kaizen. Néanmoins, le but principal de l’Agile Manufacturing n’est pas d’améliorer la
performance des processus de fabrication d’un produit ou service offert mais de les
adapter aux changements de l’environnement pour élargir la base de clientèle.
Finalement, il est nécessaire de souligner l’importance des formations pour
développer les compétences appropriées des gens qui font le travail à valeur ajoutée à
répondre aux changements. (Beuvallet, G. et al., 2012)
A mode de résumé de cette section, la table 2.3 est proposée pour synthétiser
et rendre plus visible la différentiation des cinq approches selon les objectifs,
principes et outils utilisés.
Six sigma Lean thinking TQM BPR Agile
manufacturing
Selon cette revue sur la méthode DMAIC nous pouvons supposer qu’elle :
Est comme toutes les méthodes de résolution de problèmes, soumise au
compromis de pouvoir / généralité, ce qui a d'abord abouti à une évolution vers
plus de généralité (au-delà de la réduction de fabrication et de variation) et plus
tard à un grand nombre d’adaptations,
S'applique à une large gamme de problèmes,
Aide à structurer des systèmes de problèmes plus complexes et à découvrir le
véritable problème et une approche appropriée sur la base des données,
Décrit des processus de résolution de problèmes assez étendus, dans lesquels un
problème est d'abord compris en termes de symptômes (étape Mesure), puis,
après diagnostic, en termes de causes (Analyse). La conception des recours est
inférieure à la moitié de la procédure,
N'est pas un modèle approprié pour des processus de résolution de problèmes
moins étendus, tels que des projets connus et des problèmes de conception,
Propose de fortes méthodes pour tester des causes conjecturées, mais un soutien
méthodologique limité pour l'identification des causes,
Application de la
démarche Lean
six sigmas
Suivant un cycle DMAIC
Introduction :
La méthode DMAIC est bien connue des professionnels de l’excellence
opérationnelle et de l’amélioration continue. C’est avant tout une démarche de bon
sens à appliquer au quotidien en mode projet si l’on souhaite trouver une solution
durable et définitive à ses problèmes quels qu’ils soient : réduire les irritants, éliminer
les non-conformités, améliorer l’expérience client, etc.
I. Phase de « Définir »
Tout projet DMAIC démarre avec la rédaction d’un mandat de projet, appelé
aussi « charte de projet » qui recense les différents éléments : la problématique
soulevée, les personnes ou les clients concernés, les indicateurs clés et les objectifs à
atteindre, le périmètre, le planning et l’équipe, sans oublier les gains attendus du
projet. On peut d’ailleurs utiliser la méthode QQOQCP pour apporter des éléments de
réponse.
I.1. Identification du problème
La phase d’identification, illustre brièvement le cas qui avait été pris du temps
d’arrêt dans lunité poutrelle de l’usine qui par conséquent diminue le taux de la
production.
Le but de la charte du projet est d'instaurer un projet Six Sigma en définissant
sa portée et ses variables de projet. L'équipe de la charte a pour intérêt la minimisation
du temps d’arrêt globale. Dans cette phase nous avons utilisé l’outil QQOQCP comme
l’un des outils d’identification. Cette démarche est détaillée dans le tableau ci-
dessous :
Donnée d’entrée Minimisation du temps d’arret
Qui ? Service production
Quoi ? Réduction du temps d’arret
Où ? Unité poutrelle
Quand ? Durant la période de stage
Comment ? Par la remise à niveau de la ligne et la mise en
place d’un plan d’action
Pourquoi ? Pour améliorer le taux de productivité de l’unité
Donnée de sortie Mettre en place un plan d’action bien défini
Dans les deux cas, le résultat est le même : l’installation est à l’arrêt, et la
production aussi. On comprend mieux que cet ICP n’ait pas la cote... Il s’agit pourtant
d’un indicateur indispensable, qui apporte de précieux renseignements sur les mesures
à adopter dans le cadre d’une amélioration de productivité.
La figure ci-dessus montre que les données sont non normales puisque Valeur
de P <0.005.
Puisque le premier test montre que les données sont non normales, il sera
nécessaire d’appliquer une transformation de johnson pour se rapprocher de la loi
normale
Ligne centrale : c’est le Percentile attendu de la loi, en fonction des estimations des
paramètres par le maximum de vraisemblance.
Bornes de confiance qui est une ligne courbe placée à gauche indique les bornes
inférieures des intervalles de confiance pour les percentiles. Une ligne courbe placée à
droite indique les bornes supérieures des intervalles de confiance pour les percentiles.
Les droites de Henry permettent d'évaluer dans quelle mesure les données
initiales et transformées suivent la loi normale.