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Puis il entendit à son tour des bruits de pas dans le couloir. Plusieurs pas.

Le couloir s’éclairait peu à peu d’une lumière jaunâtre. Pris de peur, Yaldrine
replia le parchemin et le rangea dans sa tunique maculée du sang du pauvre
Thaheran.
Il se mit à presser le pas, se dirigeant vers la fenêtre qui était à l’extrémité du
couloir.
Aussitôt, les battants de cette fenêtre se refermèrent violemment.
Sept autres mages en tunique noire et capuchés surgirent derrière le vieillard.
Ces derniers tenaient chacun au niveau de leur visage une lampe à huile. C’étaient
des membres de l’ordre des inconnus, ordre secret qu’on croyait disparu depuis près
d’un siècle.
- Tu es cerné Yaldrine. C’est devant le grand conseil que tu répondras de tes
actes, tonna le mage du milieu.
Yaldrine, serein, se retourna. Et dit :
- Je vous ai cru morts mes chers frères.
- Herquan teras ! dirent les mages à l’unisson tout en baissant simultanément leurs
lampes à huile vers leur poitrine.
Les bras de Yaldrine se joignirent derrière son dos. Ses pieds se lièrent eux
aussi. Une lueur verdâtre recouvrait le mage assassin de la tête aux pieds.
- Vous êtes la honte de notre père, lâcha le mage avant de se paralyser
complètement sous l’action du sort de magie secondaire des mages capuchés.

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