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République Tunisienne

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique


Université Centrale Tunis
Ecole Paramédicale

Projet Professionnel
« Technique Infirmière »

Thème 

Les Escarres De Décubitus

Effectuées par :
CHAKRAOUI Asma SELMI Hadil
BEN HAMED Hanin DENDANI Rania
FERJANI Chaima

Sous La Direction De :


Mr. AYARI Chokri

Année universitaire 2022/2023


Remerciements

Remerciements spéciaux à mon relecteur et correcteur Mr. Chokri AYARI qui a contribué,

grâce à ses conseils et recommandations, à l’élaboration et au bon déroulé de notre projet.


Table des matières
Liste des figures et des tableaux

Introduction Générale

Chapitre I : Les Escarres

I – Définitions

1.1- Les escarres

1.1.1- Les escarres aigues

1.1.2- Les escarres pronostiques

1.1.3- Les escarres iatrogènes

II- Les facteurs de risques des escarres de décubitus

2.1- Les facteurs explicatifs

2.1.1- Les facteurs extrinsèques

2.1.2- Les facteurs intrinsèques

2.2- Echelles de cotations

2.2.1- Echelle de Braden

2.2.2- Echelle de Norton

2.2.3- Echelle de Waterlow

III- Le mécanisme des escarres de décubitus

Les stades des escarres

3.1- Stade I- L’érythème

3.2- Stade II- La phlyctène

3.3- Stade III- La nécrose

3.4- Stade IV- L’ulcération

3.5- Stade V- Escarre étendue

Chapitre II : Le traitement et les mesures générales de prévention des escarres de


décubitus

I –Les principes généraux du traitement des escarres de décubitus

II – Les mesures de prévention spécifiques aux différents stades


4.1- Les soins d’hygiène

4.2- L’effleurage

4.3- L’installation du patient

4.4- Les supports

Conclusion
Liste des figures et des tableaux

Figure 1 : Les facteurs extrinsèques des escarres de décubitus

Figure 2 : Evaluation de la plaie et de sa profondeur à l’aide d’une pince jetable

Figure 3 : Evaluation de la plaie et de sa profondeur manuellement

Figure 4 : L’érythème

Figure 5 : Le phlyctène

Figure 6 : La nécrose

Figure 7 : L’ulcération

Figure 8 : La réfection du lit

Figure 9 : L’effleurage

Figure 10 : L’angle maximum du lit

Figure 11 : La position assise exacte du lit

Figure 12 : Les types du support

Tableau 1 : L’échelle de l’évaluation de Braden

Tableau 2 : L’évaluation des facteurs de risque des escarres avec l’échelle de Norton

Tableau 3 : L’évaluation de l’échelle de Waterlow


Introduction générale

Le corps humain, par sa constitution anatomique, présente plusieurs saillies osseuses. Par contact

avec un plan dur, ces saillies osseuses peuvent être le siège des escarres qui sont des lésions

d’origine ischémiques touchant le plus souvent les patients confrontés à des facteurs particuliers.

Les escarres sont des complications de décubitus. Elles sont considérées comme un échec

médical dont le traitement exige de très grands investissements en actes médicaux répétés. Elles

étant considérées de manière officieuse comme gage d’une mauvaise qualité des soins.

Les facteurs de risque d'escarres sont multiples, et les patients admis dans un service de soins

intensifs sont d'autant plus concernées, car ce sont les services qui enregistrent la prévalence le

plus haute. Donc, il est mieux de connaitre les principaux stades de l’escarre dans le but

d’assurer une prévention plus rigoureuse.

Le succès du traitement de l’escarre est conditionné par une prise en charge pluridisciplinaire, il

est à la fois local et général, prenant en compte le patient et la plaie.

Dans le cadre d’une prévention primaire et secondaire, plusieurs mesures peuvent être mises en

place pour réduire leur incidence.

Le présent travail est une étude qui consiste à connaitre bien les différents types des escarres,

leurs facteurs de risque, leurs principaux stades ainsi leurs mesures thérapeutiques avec les

moyens de prévention. Ce projet est constitué de deux parties :

La première partie sera consacrée à l’étude des escarres aves leurs causes et leurs différents

stades et la deuxième partie sera dédiée aux mesures thérapeutiques et aux moyens de

prévention des escarres.

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Chapitre I

Les Escarres De Décubitus

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I – Définitions

1.1- Les escarres

L’escarre est définie comme une destruction localisée de la peau plus au moins étendue et
profonde, c’est une nécrose ischémique des tissus qui sont compris entre le plan. Cette lésion
peut s’étendre à la graisse sous-cutanée et aux structures sous-jacentes et l’os.

En fin une définition élargie de l’escarre permet de distinguer :

1.1.1- Les escarres accidentelles

Ce type d’escarre liée à un trouble temporaire de la mobilité, exemple : fracture.

1.1.2- Les escarres plurifactorielles

Ce type d’escarre concerne le sujet confiné au lit et/ou au fauteuil, poly-pathologique, en


réanimation, en gériatrie ou en soins palliatifs, où prédominent les facteurs intrinsèques : les
localisations peuvent être multiples, le pronostic vital peut être en jeu, l’indication chirurgicale
est rare, le traitement est surtout médical.

1.1.3- Les escarres iatrogènes

C’est les résultats de la pose du certains appareils plâtrés ou de tubulures ou sondes à


demeure ou de cathéter. Elles peuvent résulter aussi de la pose de certaines contentions ou
autres matériels dans un but thérapeutique.

II- Les facteurs de risques des escarres de décubitus

2.1- Les facteurs explicatifs

Selon L’ANAES « Agence Nationale D’Accréditation et D’Evaluation en Santé » en 1998, les


facteurs les plus recherchés sont les suivants.

2.1.1- Les facteurs extrinsèques

Ce sont des facteurs qui sont en relation avec l’environnement extérieur du patient, et qui
représentent des conditions particulières qui favorisent l’apparition des escarres. On cite :

 La pression, facteur essentiel de la constitution de l’escarre, c’est la pression


exagérée ou prolongée sur des tissus mous, qui se situent entre l’os et le support, ce
qui entraine une chute rapide du débit sanguin au niveau des régions soumises à cette

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pression qui induit les troubles de nutrition des tissus appelés troubles trophiques. La
pression intervient dans la survenue d’escarres par son intensité, sa répétition et sa
durée.

 Le frottement, c’est l’un des facteurs favorisant les escarres, le frottement contenu
entre les tissus cutanés et le plan de support, contribue à la constitution des escarres
d’autant plus que la pression exercée sur la peau est plus ischémies quand un
frottement l’accompagne.

 La macération de la peau, dans des conditions défaillantes telle que l’humidité


ambiante est les résultats d’un trouble des échanges gazeux comme ischémie.

Le schéma suivant représente les facteurs extrinsèques des escarres de décubitus (Figure 1).

Figure 1 : Les facteurs extrinsèques des escarres de décubitus

2.1.2- Les facteurs intrinsèques

Ces facteurs sont en relation avec le malade lui-même. Ce sont des pathologies que le patient
possède avec son hospitalisation ou qu’il a eu à la suite de son séjour à l’hôpital. Ces facteurs
souvent être détectés rapidement chez ce patient pour une meilleure surveillance et une
prévention adéquate. Ce sont alors :

 Neurologique

A la suite d’une atteinte neurologique, le malade perd sa croissance, qui induit la


disparition des mouvements automatiques de sauvegarde de la peau, et constituer un
facteur important de risque.

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 La perte de motricité est recentrée des lésions ostéo-articulaires ou des paralysies.
Outre les lésions nerveuses, on a une perte de mobilité lors d’un traitement imposant
l’alitement prolongé.

 La perte de sensibilité a pour conséquence la perte du système d’alarme face à une


ischémie débutante. Cette perte de sensibilité se rencontre en cas :

o Des lésions de la moelle épinière

o L’anesthésie ou le coma d’intervention chirurgicale d’une durée égale ou


supérieur à 3H

 Vasculaires

Les facteurs sont les suivants :

 Soit anatomiques rencontrés dans les artériopathies qui entrainent une ischémie.

 Soit fonctionnelle réalisant une insuffisance qualitative d’apport de sang ou


d’oxygène. Ces facteurs vasculaires sont le résultat d’une hospitalisation ou un
alitement prolongé.

On les rencontre lors de :

 Diabète

 Affection cardio-respiratoire

 Défaillance circulatoire artérielle ou veineuse

 Trophiques

L’obésité est considérée comme un facteur de risque important par la surcharge qu’elle
entraine, cependant les sujets maigres sont bien plus exposés au risque des escarres que
les obèses. Ces troubles trophiques sont en relation avec l’état nutritionnel du sujet.

En plus des facteurs neurologiques, vasculaires et trophiques, plusieurs éléments entrent


en jeu dans la survenue des escarres :

 L’incontinence urinaire ou fécale entrainent une macération par frottement contre le


lit provoquant un risque d’érosion cutanée.
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 Traumatisme au niveau des tissus cutanés : œdème ou hématome.

 L’état cutané : peau en mauvais état, tissus desséché, déshydratée, mal vascularisée.

 Pose d’un cathéter de perfusion en association avec un défaut de surveillance de


l’infirmier et de passage de soluté hypertonique dans la peau.

2.2- Echelles de cotations

Il est important de prévenir les escarres et ceci se fait selon le niveau de risque que présente le
patient, pour ce faire, de nombreux moyens sont disponibles pour évaluer le risque d’avoir une
escarre :

2.2.1- Echelle de Braden

L’échelle de Braden a été inventée par l’infirmière américaine Barbara Braden en 1984.
C’est l’échelle recommandée par l’HAS (Haute Autorité de la Santé). L'objectif de l’échelle de
Braden est de détecter le plus tôt possible les patients susceptibles de développer des escarres
grâce à un instrument de mesure. Le questionnaire est assez proche de celui de l’échelle de
Norton. L’échelle évalue 6 aspects et le score varie de 6 à 23.
Le tableau suivant représente l’échelle de l’évaluation de Braden (Tableau 1).

Tableau 1 : L’échelle de l’évaluation de Braden

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Score Total :
- ≥ 18 : risque faible
- entre 13 et 17 : risque modéré
- entre 8 et 12 : risque élevé
- ≤ 7 : risque très élevé. 
2.2.2- Echelle de Norton

L’échelle de Norton est une vieille grille créée en 1962 par Mrs Nora NORTON,
infirmière en Grande-Bretagne. Elle est simple mais ne prend pas en compte le statut nutritionnel
du patient, validée pour des patients de plus de 65 ans. Il se concentre sur 5 sujets : la condition
physique, la condition mentale, la mobilité, l'incontinence et l’activité du patient.
Le tableau suivant représente l’évaluation des facteurs de risque d’escarre avec l’échelle
de Norton (Tableau 2).

Tableau 2 : L’évaluation des facteurs de risque des escarres avec l’échelle de Norton

2.2.3- Echelle de Waterlow

L’échelle de Waterlow est une grille créée en 1985 par Mrs WATERLOW en Grande-
Bretagne. Elle est plutôt complexe et est destinée à la pratique pluridisciplinaire hospitalière et
aux services de chirurgie. Le questionnaire est pointu et fourni. Il demande entre autres la masse
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corporelle, l’aspect visuel de la peau, la mobilité, l’appétit, la malnutrition des tissus, la
déficience neurologique, l’appétit.
Le tableau suivant représente l’évaluation de l’échelle de Waterlow (Tableau3).

Tableau 3 : L’évaluation de l’échelle de Waterlow

L’analyse par un outil d’évaluation doit être complétée par un jugement clinique.

La fréquence d’évaluation est effectuée systématiquement pour tout patient hospitalisé dans les
24h, réévaluation une fois par semaine et à chaque modification de son état.

Evaluation clinique :

Le traitement des escarres va dépendre du stade mais également de la profondeur, de l’exsudat,


de la localisation et de l’état général du patient (curatif, palliatif…). Il est donc impératif
d’évaluer la plaie correctement pour vérifier la présence de fistulisations, de décollements des
berges, d’éventuels contacts osseux ou tendineux.
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Les deux schémas suivants représentent l’évaluation de la plaie et sa profondeur.

Figure 2 : Evaluation de la plaie et de


sa profondeur à l’aide d’une pince
jetable.

Figure 3 : Evaluation de la plaie et de


sa profondeur manuellement

III- Le mécanisme des escarres de décubitus

Les stades des escarres de décubitus

Une classification concernant le mécanisme de survenue a été répartie en cinq stades

3.1- Stade I- L’érythème

C’est une plaque superficielle rouge qui


correspond à l’atteinte de l’épiderme et du derme
superficiel. Ce stade est le premier signe clinique
de l’escarre.
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L’érythème évolue vers de graves complications d’où la nécessité de la détecter et la traiter à
temps en surveillant strictement tous les points d’appui du corps du patient.

Figure 4 : L’érythème

3.2- Stade II- La phlyctène

C’est un soulèvement bulleux du derme, associé à


un décollement épidermique, elle peut être
transparente (séreuse) ou noirâtre quand la durée de
pression est trop longue. Ce stade est souvent
témoin de lésions plus profondes.

La désépidermisation : C’est un aspect de brûlure


superficielle de l’épiderme qui apparait à la suite de
la rupture de la phlyctène. C’est une lésion
douloureuse concernant toutes les topographies. Figure 5 : La phlyctène

3.3- Stade III- La nécrose

C’est la destruction, ou la mort de tous les tissus


sous-jacents jusqu’à l’atteinte de l’hypoderme. La
nécrose se traduit par une plaque noiratre, sèche et
d’odeur fétide.

Figure 6  : La nécrose

3.4- Stade IV- L’ulcération

Elle représente une exécration vaste et profonde,


jusqu’à l’atteinte de tous les tissus mous, avec
perte de substance cutanéo-graisseuse. La
plaque périphérique est dur, décollée, le fond de
l’ulcère est nécrosé, fétide. Ce stade est souvent
caractérisé par la présence de primeroses noires
limitées.

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Figure 7 : L’ulcération

3.5- Stade V- L’Escarre étendue

Elle représente une évolution rapide de l’escarre vers une lésion plus étendue jusqu’à, dans
certains cas, l’atteinte de l’os.

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Chapitre II :
Le traitement et les mesures générales
de prévention des escarres de
décubitus

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I –Les principes généraux du traitement des escarres de décubitus

Les escarres de décubitus sont considérées comme l’une des plaies cutanées les plus difficiles à soigner.
Souvent sont des sources de douleurs pour les patients, de plus la prise en charge et le traitement des
escarres peuvent également être coûteux et nécessitent un suivi régulier pour éviter les récidives.

Stade I : Des mesures préventives

La prise en charge d’une escarre décelée au premier stade de son développement consiste en
l’application de mesures préventives visant à:  
  
 Réduire les zones de pression 
 Inspecter régulièrement la peau 
  
→ pour détecter rapidement les signes d’amélioration ou d’aggravation. 
Stade II et Stade III : Des soins locaux  
Le traitement pour soigner les escarres de stade II et III se fait par des soins locaux.  
Il s’agit de :

 Une plaie doit être nettoyée avec du sérum physiologique en tamponnant délicatement pour
éviter des lésions supplémentaires aux alentours de l’escarre. L’utilisation des antiseptiques reste
exceptionnelle sur ce type de plaie.
 Des tissus nécrosés doivent être élevées. Pour cela, il est recommandé d’utiliser une
pommade à base de trypsine, une enzyme protéolytique qui va favoriser le décollement
des nécroses sans fragiliser davantage les tissus lésés. 
 La cavité laissée par l’élimination de la peau nécrosée doit être comblée. Il est nécessaire
de maintenir un milieu humide pour favoriser une bonne cicatrisation de l’escarre 
  
Stade IV : L’intervention chirurgicale

Chez certains patients, notamment les personnes âgées, l’escarre peut atteindre le stade IV et ne
pas parvenir à cicatriser. Dans ce cas, une intervention chirurgicale est nécessaire.  
Elle consiste à : 
 Exciser autour de l’escarre pour retirer les tissus nécrosés  
 Prélever sur le corps du patient un lambeau de muscle et de peau qui servira à combler la
cavité provoquée par l’escarre. 
→ Cette intervention implique ensuite un suivi et des soins réguliers pour réduire les risques
de récidive. 

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Complications des escarres

Les complications des escarres altèrent la santé des patients. Leur coût humain et financier est
élevé pour les établissements et le système de soins. Les plus nombreuses sont les complications
loco-régionales, et en premier lieu les infections (gangrène de Fournier). La dénutrition, les
rétractions et les douleurs peuvent également constituer des obstacles à la cicatrisation ou des
éléments aggravant l’état de santé général du malade.

II – Les mesures thérapeutiques spécifiques aux différents stades


4.1- Les soins d’hygiène

Les changes réguliers pour éviter les irritations, la macération, il est nécessaire de respecter les
étapes suivants :

 Maintenir un état cutané propre et sec

 Nettoyer la peau au savon doux

 Rincer à l’eau tiède et bien sécher

 L’emploi d’émollients (type crème Protact, Comveen) est recommandé

La réfection du lit

 Les draps doivent être propres et quotidiennement aérés

 Veiller à ce qu’ils ne présentent pas de plis, de miettes de pain ou d’objets

 Les draps ne doivent pas être trop tendus afin de limiter « l’effet hamac »

Le schéma suivant représente la réfection du lit (Figure 8).

Figure 8 : La réfection du lit


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4.2- L’effleurage
L’effleurage accélère la circulation cutanée, donc il est nécessaire de respecter les étapes
suivantes :
 Les doigts se déplacent sur la peau sans appuyer.
 L’effleurage permet une inspection pluriquotidienne des zones à risque.
 Ne pas faire de massages ou de pétrissages qui peuvent aggraver les lésions de
cisaillement.

Le schéma suivant représente la méthode de l’effleurage (Figure 9).

Figure 9 : L’effleurage

4.3- L’installation du patient


 Position au lit
Décubitus latéral
En cas d’alitement, le protocole de
changement de position toutes les 2h
permet une alternance des appuis
entre le décubitus dorsal, décubitus
semi latéral oblique droit et gauche.

Attention : le décubitus latéral


strict ne doit pas être utilisé car il
met en danger la région du
trochanter.
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La position assise au lit

Il faut que l’angle du lit soit au maximum à 30° car un angle plus fort comme 60° va provoquer
un danger et peut créer un cisaillement au niveau du sacrum.

Figure 11 : La position assise exacte au lit

Figure 10 : L’angle maximum du lit

 Position assise
L’assise au fauteuil doit être de qualité :

 Le rachis en rectitude (pour ne pas


augmenter les pressions au niveau du
sacrum et coccyx).
 Les cuisses doivent être horizontales
(pour ne pas augmenter la pression au
niveau des ischions).
 Les pieds installés sur les repose pieds.

4.4- Les supports


Les supports ont pour objectifs de :
 Réduire les pressions au niveau des points d’appui par une répartition du poids sur une
surface aussi étendue que possible
 Diminuer les effets de cisaillement
 Contrôler l’humidité donc la macération

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 Faciliter le nursing
 Être confortable pour le patient
 Permettre un entretien facile

Le schéma suivant représente les types du support (Figure 12).

Figure 12 : Les types du support

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Conclusion générale

Les escarres sont des plaies chroniques difficile à traiter, invalidante, qui représentent un
problème majeur de santé publique. Elles sont responsable d’une consommation accrue de
soins, de moyens (humains et financiers), d’un allongement de la durée d’hospitalisation et
d’une altération de la qualité de vie. Pour le malade et son entourage, cette plaie est souvent
symbole d’une dégradation de soi ou d’une mort qui approche.

Les escarres sont bien plus que des plaies. Au vu de l’état de nos connaissances actuelles et
des moyens de prévention disponibles, il ne devrait plus y en avoir ou pratiquement plus.
Cela passe par une meilleure formation et/ou implication des professionnels de santé.

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