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Les différentes familles de

matériaux

Alliages
non-ferreux

Alliages Alliages
d’Aluminium de titane
Alliages
de Cuivre
sommaire
 Introduction et définitions

 Les différentes familles d’aciers

 Les traitements thermiques des aciers dans la


masse
 Les traitements de surface des aciers

 Influence des éléments d’addition

 Les aciers à outils

 Les aciers inoxydables


Diagramme Fer-Carbone
Généralités
Aciers
Différentes familles
Aciers d’usage général
Acier ordinaire
Composition :

 Teneur maximale de 0,25 % en masse de C


 Présence de différents éléments d’additions (faible quantité)

Propriétés :

 Bonne soudabilité
 Insensibles aux traitements thermiques
 Amélioration des propriétés par écrouissage
 Limites d’élasticité intéressantes

Utilisation : Exemple :
EN S235 : acier de construction
 Aciers de construction d’usage général Re = 235 MPa
 Aciers de décolletage à bas carbone EN E335 : acier de construction
 ... mécanique
Re = 335 MPa
Aciers d’usage général
Aciers au carbone ordinaire non alliés
Aciers pour cémentation : (< 0,2 % C)
traitements superficiels d’enrichissement
en carbone, d’où une couche trempable et
durcissante
Aciers pour traitements thermiques de
trempe et de revenu pour des teneurs en
carbone moyennes de 0,25 à 0,6 %
Aciers à teneurs élevées en carbone
ils sont réservés pour des usages exigeant
des hautes résistances, grande dureté,
tenue à l’usure
Aciers microalliés à haute limite d'élasticité
teneurs moyennes en carbone, Exemple :
faibles additions (moins de 0,1 %) et des EN C25E (ancien XC25) : acier non
traitements très contrôlés allié ayant 0,25% de C avec une
Aciers à très haute résistance à très bas indication supplémentaire définie
carbone valeurs élevées de Re et de Rm, dans le fascicule FDR 10260 (info
traitement thermique)
une bonne ductilité (A > 13 %) et une
résilience élevée
Les aciers faiblement alliés

 Dans cette famille, la règle est qu’aucun


élément n’atteigne 5 %

 L’apport des éléments d’alliage va permettre


d’augmenter la résistance mécanique et
d’augmenter la profondeur de trempe
 Selon le choix des éléments d’alliage, on
favorise :
- La limite d’élasticité (Si pour les
ressorts)
- La résistance à l’usure (Mn et Si)
- La résistance aux chocs (Ni-Cr, Ni-Cr-
Mo)
Exemple :
 Relativement accessibles par leur prix
EN 36CrNiMo16 : acier allié à
 Matériaux de choix pour la construction 0,36% en masse de C, 4% de
mécanique chrome et contenant du nickel et
du molybdène.
Les aciers alliés
 Les teneurs en éléments d’alliage peuvent
dépasser 5 %

 Les performances et les prix sont plus


élevés
 On distingue les groupes suivants :
 Aciers à outils alliés
 Aciers maraging ou (martensite-aging)
 Aciers inoxydables
 Aciers réfractaires
 Aciers au manganèse

Eléments Multiplicateur Exemple :


Cr, Co, Mn, Ni, Si,W 4 EN 2 Ni18Co8Mo5TiAl :
acier allié à 0,02% en masse de C,
Al, Be, Cu, Mo, Nb, Pb, Ta, Ti, V, Zr 10 4,5% en masse de Nickel,
N, P, S 100 2% en masse de Cobalt,
0,5% en masse de Molybdène
B 1000 et contenant du titane et de l’aluminium.
Les aciers alliés
Aciers à outils alliés

Les aciers à outils alliés :

 Pour le travail à froid

 Pour le travail à chaud

 Les aciers rapides (pour usinage, formage, filage à froid) :


- Dureté à l’ambiante supérieure à 60 HRc
- Maintien d’une dureté et d’une ténacité élevées à chaud  addition
importante d’éléments carburigènes (W, Mo, V) associés au chrome (qui
améliore la trempabilité) et au cobalt
- Élaboration et traitements thermomécaniques complexes
- Résistance au frottement, à l’usure, et à la fatigue est améliorée par des
traitements superficiels
Les aciers alliés
aciers inoxydables

résistance à la corrosion aux températures basses et moyennes dans les milieux


plus ou moins agressifs.

 Ils représentent une production annuelle d’environ 1,2 millions de tonnes en


France, soit un doublement en 15 ans.

 L’élément d’alliage pilote est le chrome, dont la teneur doit toujours être > à 12 %
formation d’un film de passivation en surface

 Les aciers inoxydables se classent en divers sous-groupes selon la microstructure :


- Inox ferritiques
- Inox martensitiques
- Inox austénitiques
- Inox austénoferritique
Les aciers alliés
aciers inoxydables
 Les aciers inoxydables se classent en divers sous-groupes selon la microstructure :

Inox ferritiques : - Avec très peu de carbone


- Un peu de Mn (éviter la formation de martensite par trempe)
- Structure cubique centrée  faible durcissement par écrouissage

Inox martensitiques : - Trempabilité excellente à l’air


- Excellente résistance au revenu jusqu’à 350°C
- T > 350°C : durcissement secondaire (dû au chrome)
 perte de ténacité et de ductilité jusqu’à 550°C
- T > 550°C : température de début du survieillissement

Inox austénitiques : - Traitement de trempe sévère  austénite métastable à T


ambiante
- Ecrouissable

Inox austénoferritique : - Moins de fragilité que les ferritiques


- Limite d'élasticité plus élevée que les austénitiques
- Susceptibles de durcissement structural
Les aciers alliés
aciers réfractaires et aciers au manganèse

Les aciers réfractaires

- Aciers inoxydables résistant à l’oxydation à chaud (T 800 à 1000°C)


- Résistance au fluage acceptable à ces température
- Élément d’addition principal est le chrome

Les aciers au manganèse

Le prototype est l’acier Hadfield, avec 12 % Mn,


1 % C et
0,5 % Si
- Structure austénitique métastable
- Durcissement superficiel exceptionnel par choc (transformation de l’austénite en
martensite comme pour les aciers inox austénitiques)
- Ténacité remarquable
- Difficulté d’usinage est contournée par des procédés de moulage, pour obtenir
des pièces résistant à l’usure

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