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Ecole Supérieure de Technologie 2eme GIM

cours de Métrologie

B.HERROU
Chapitre 1

La métrologie généralités
La métrologie
Il faut tout mesurer et rendre mesurable ce qui ne l’est pas
encore Galilée

Si vous pouvez mesurer ce dont vous parlez, et l'exprimer par


un nombre, alors vous connaissez quelque chose de votre sujet.
Si vous ne le pouvez, votre connaissance est d'une bien pauvre
espèce et bien incertaine.
Lord Kelvin

Une mesure exacte vaut l'avis d'un millier d'experts.


Rear Admiral Grace Murray Hopper

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La métrologie
La société s'appuie sur une infrastructure complexe de services, de produits,
de flux et de réseaux.

La métrologie constitue une partie de cette infrastructure.

Les mesures ne peuvent être fiables que si elles se situent dans une
définition
et un contrôle des règles communes et acceptées.

La métrologie, science de la mesure associée à l’évaluation de son incertitude


a été conçue comme une sorte de langage universel.

La métrologie, science transversale, est nécessaire à toutes les autres


sciences.

Objectif:

Maitriser la mesure revient à :


1- maitriser les appareils de mesure,
2- maitriser les montages métrologiques.
La métrologie

Le génie industriel a pour objet la mise en


œuvre de tous les moyens permettant
l’obtention de produits dans un domaine
industriel donné.
Le génie mécanique a donc pour but la
conception, la production et le contrôle
de produits et de biens d’équipements.
La métrologie étant la discipline qui consiste à
mesurer des grandeurs physiques

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La métrologie
• Mesurer une grandeur c’est comparer cette grandeur avec une
autre arbitrairement choisie comme étalon.
• Tout produit quel qu’il soit est constitué par l’assemblage d’un
certain nombre d’objets élémentaires que l’on appelle
couramment pièce (vis, bille, carter, pignon…). Chacune de ces
pièces est conçue de façon a remplir une fonction dans des
domaines extrêmement variés.

-mécanique: transmission d’efforts, résistance aux contrainte…


-physique: conductivité thermique ou électrique, masse…

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La métrologie

-chimie: concentration, éléments d’alliage,


comportement vis-à-vis e l’environnement…
-production: cotes de fabrication, contraintes
de fabrications…
-l’économie: cout, disponibilité des matières…
-l’esthétique: l’aspect…
-l’usage: facilité d’utilisation…

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La métrologie

• Afin d’obtenir un objet capable de remplir au


mieux ces différentes fonctions, le concepteur va
pouvoir agir dans deux domaines principaux:
-les matériaux: en quoi sera réalisé le
produit (métal, céramique, polymère,
matériau composite…)?
-la géométrie: quelles sont les formes et
les dimensions à donner à cet objet.

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Remarque

□ la métrologie n’est pas une fin en soi

questions fondamentales

□ que veut-on savoir, connaître ?


□ pourquoi ? quels usages ?
□ avec quelle incertitude ?

données ≠ informations
► il faut une méthode métrologique consistante

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regle

fondamentale

douter et verifier

considérer que les résultats sont faux jusqu’à ce


qu’on ait assez d’éléments et de raisons objectives
pour les estimer fiables (corrects, représentatifs,
non biaisés, etc.)

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Métrologie : ensemble des techniques et savoir-faire qui
permettent d’effectuer des mesures et d’avoir une
confiance suffisante dans leurs résultats.
La mesure est nécessaire à toute connaissance, à toute
prise de décision et à toute action :
• Recherche
• Activité commerciale
• Développement économique et compétitivité
• Information du citoyen (analyse médicale, pollution,..)

La métrologie est une discipline essentielle.

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Conversion dans le système métrique

Paume 34 lignes 7,64 cm


Palme 55 12,63
Empan 89 20
Pied 144 32,36
Coudée 233 52,36

Rapports entre les différentes mesures

Palme/Paume 1,65
Empan/ Palme 1,58
Pied/ empan 1,618

Coudée/ Pied 1,618

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métrologie
objectif

But : établir un système clair, facile à mettre en œuvre pour améliorer la


qualité des données analytiques.

Concept de base : traçabilité, étalonnage, validation des mesures mais aussi :


Prise en compte des besoin des utilisateurs.

Mise en place d’un système organisé garantissant :


-L’information est exprimée dans unité SI
-Les résultats sont comparables dans le temps et entre laboratoires
-Les données sont fournies avec intervalles de confiance ou incertitudes

Il reste des ambiguïtés sur la traçabilité

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METROLOGIE, PRINCIPES
FONCTION

C’est une action qui permet de déterminer à chaque phase de la


réalisation si les caractéristiques d’un produit sont conformes au cahier
des charges (dessin de fabrication…).

On peut :

 MESURER −des cotes


 CONTRÔLER −des positions angulaires
 COMPARER −des formes

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Traçabilité

Propriété d’un résultat d’un mesurage ou d’un étalon tel qu’il


puisse être relié à des références déterminées par l’intermédiaire
d’une chaîne ininterrompue de comparaisons ayant toutes des
incertitudes déterminées.

Traçabilité des étalons, de l’équipement de mesure, du processus de


mesure, de l’échantillon =traçabilité du résultat

Evolution des mentalités

Justesse → Traçabilité
Précision → Incertitude
Méthodes normalisées → Méthodes traçables
Accent sur la méthode→ Accent sur la qualité des résultats
Peu d’intérêt pour la qualité→ Système de qualité
Peu d’attention pour les autres laboratoires→ Comparaisons et
harmonisation

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Quelques termes de métrologie

- Grandeur (mesurable) : définie comme attribut d'un phénomène, d'un corps


ou d'une substance, qui est susceptible d'être distinguée qualitativement et
déterminée quantitativement

- Unité de mesure : c'est une grandeur particulière, définie et adoptée par


convention, à laquelle on compare les autres grandeurs de même nature pour les
exprimer quantitativement (valeur) par rapport à cette grandeur.

- Mesurage : c'est l'ensemble des opérations ayant pour but de déterminer


une valeur d'une grandeur.

- Mesurande : grandeur particulière soumise à mesurage .

- Incertitude de mesure : c'est un paramètre, associé au résultat d'un mesurage,


qui caractérise la dispersion des valeurs qui pourraient raisonnablement être
attribuées au mesurande.

- Etalon de mesure : en métrologie, un étalon est un dispositif auquel on doit


se fier pour contrôler l'exactitude des résultats fournis par un appareil de mesure.
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Définitions

1. Métrologie ou Mesure
Opération permettant de définir la valeur d'une grandeur avec une précision
plus ou moins grande, compte tenu des moyens de mesure utilisés et des
conditions de mesure.
• Ex: On utilise un micromètre ou une machine à mesurer qui crée une
information du type "la dimension vaut 50.021"
• 1.1.2. Contrôle
Opération permettant de définir si la grandeur réelle de l'élément à vérifier
est conforme à la valeur exigée.
• Ex: On utilise un calibre "Rentre ou ne rentre pas" qui crée une des
informations ci-dessous:
a) la valeur est plus petite que le mini
b) la valeur est dans l'intervalle de tolérance
c) la valeur est plus grande que le maxi
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définitions

• 1.1.3. Etalon
Instrument permettant de définir, matérialiser,
conserver ou reproduire l'unité de mesure d'une
grandeur pour la transmettre par comparaison à
d'autres instruments de mesure.
• 1.1.4. Capteur
Elément de l'appareil de mesure assurant la prise
d'information relative à la grandeur à mesurer.

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Propriétés générales des instruments de
mesure
• D'une façon générale la métrologie a pour but de définir la VALEUR de
GRANDEURS PHYSIQUES avec un degré d'incertitude aussi faible que
nécessaire .
• Un instrument de mesure permet d'établir une relation entre la valeur du
mesurande M ( grandeur faisant l'objet de la mesure ) et la valeur lue L
du résultat de la mesure .
• La qualité des appareils de mesure peut être caractérisée par:
- la fidélité
- la justesse
- la sensibilité
- la précision
On peut en donner les définitions suivantes :

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Propriétés générales des
instruments de mesure
• 1.2.1. La Fidélité
Elle caractérise la dispersion des mesures Li d'une
même grandeur
On en définit l'écart type s :
• L'étendue de la dispersion dans laquelle se
trouve 99,8% des observations est : D = 6,18
s

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Propriétés générales des
instruments de mesure
• 1.2.2. La Justesse
Un appareil est réputé juste quand la moyenne L d'un
grand nombre de mesures Li est confondue avec la
valeur M du mesurande , quelle que soit la dispersion .
1.2.3. La Sensibilité
C'est le rapport S entre le déplacement D d de l'indicateur de
l'instrument de mesure correspondant à une variation DM de la
grandeur mesurée .
Dans le cas des instruments de mesure des longueurs, D d (
grandeur de sortie ) et DM (grandeur d'entrée) s'expriment dans
la même unité ; on utilise parfois le terme de POUVOIR
D'AMPLIFICATION au lieu de sensibilité .
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exemple
On a mesuré 5 fois successives et à l’aide d’un
pied à coulisse le diamètre d’un arbre fabriqué
par un tour qui a une valeur de diamètre vraie
égale à 20 mm. Les mesures sont regroupées
dans l e tableau suivant:
mesure X1 X2 X3 X4 X5
diamètre 20,04 20,02 19,96 20 19,98

1- calculer la moyenne et l’écart type de


la distribution
2- préciser si l’appareil de mesure est juste ou pas.

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exemple

On a mesuré et à l’aide d’un pied à coulisse la


longueur de deux pièces prismatiques. Les
mesures sont regroupées dans l e tableau
suivant : Pièce 1 Pièce 2
Longueur 30 30,4
vraie
indicateur 30 30,2
1- calculer la sensibilité de l’appareil de mesure.
2-A quoi correspond la variation d’une graduation
de l’appareil de mesure?

B.HERRO 2
Propriétés générales des
instruments de mesure

1.2.4. La Précision
C'est l'erreur absolue que l'on peut avoir en effectuant une
mesure. La précision est la qualité globale de l'instrument du
point de vue des erreurs. Plus la précision est petite , plus les
indications sont proches de la valeur vraie. La précision englobe
donc les différentes erreurs définies ci-dessus.

B.HERRO 2
Propriétés générales des
instruments de mesure
 Justesse et fidélité :

ni juste ni fidèle fidèle mais pas juste

juste mais pas fidèle juste et fidèle

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management qualité

Qualité = ensemble des propriétés et caractéristiques d’un produit ou


service qui lui confère l’aptitude à satisfaire les besoins explicites ou
implicites d’un client (AFNOR NF X50-109)

Contrôle de qualité = techniques opérationnelles et activités mises en œuvre


pour répondre aux besoin de qualité

management de qualité = Actions planifiées et systématiques pour s’assurer


qu’un produit ou un service satisfera à des conditions données de qualité.

Le « client » définit ses besoins

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Chaînes de qualité

Méthodes d’analyse
Conservation Étalonnage Validation

Échantillons

Analyse
Traitement Mesures Résultats s des
donnée

Prélèvement Perte d’informations Précisions

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Système de qualité

Englobe tous les aspect liés à la qualité des mesure


Description des procédures analytiques = long terme

Premier principe de management qualité :


Écrire ce que l’on fait et faire ce qui est écrit Lombard 1999

ISO 9000 concernent l’industrie et peu les analyses liées à l’environnement

ISO 14000 concernent les systèmes de gestion de l’environnement

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I.2 Métrologie

I.2.1 Définition
La métrologie au sens étymologique du terme se traduit par Science de la mesure.
Dans le langage courant des « métrologues », on entend souvent dire mesurer
c'est comparer !

Les résultats des mesures servent à prendre des décisions :


- Acceptation d'un produit ( mesure des caractéristiques, des performances,
conformité à une exigence ),
- Réglage d'un instrument de mesure, validation d'un procédé,
- Réglage d'un paramètre dans le cadre d'un contrôle d'un procédé de fabrication,
- Validation d'une hypothèse,
- Définition des conditions de sécurité d'un produit ou d'un système.

Un résultat de mesure est écrit sous la forme :


X = {X} [X]
Où X est le nom de la grandeur physique, [X] représente l'unité et{X}est la
valeur numérique de la grandeur exprimée dans l'unité choisie.

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chaine d’acquisition

plateau
mesure
mesurande  capteur 
conditionnement

mesurage

la chaine d'acquisition d'une information est l'ensemble des structures qui permettent donner d'
de

mesurande: la grandeur objet de la « mesure ». elle est caractérisée par sa valeur «


instantanée » qu'on appelle parfois intensité et son évolution dans le temps (=
succession de valeurs instantanées).

mesurage: action d'évaluer une grandeur après son rapport avec une grandeur
de même espèce prise comme unité et comme référence
mesure: valeur numérique représentant au mieux le mesurande
b.herrou 31
Les grandeurs et unités de base dans le système international (SI) sont donnés par les
tableaux suivants :
Tableau 1 : Grandeurs et unités de base

Grandeur Symbole Unité Symbole Appareil de mesure

Tension U Volt V Voltmètre


Intensité I Ampère A Ampèremètre

Puissance P Watt W Wattmètre


Résistance R Ohm W Ohmmètre
Capacité C Farad F Capacimètre

Inductance L Henry H Henry mètre

Période T Seconde S Période mètre

Fréquence F Hertz Hz Fréquencemètre

Température T Degrés celsius °C Therme mètre

Pression P Pascal Pa (ou bar) Baromètre

Chaleur Q Calorie Cal Calorimètre


Eclairement E Luxe Lux Luxmètre

Intensité lumineuse I Candela Cd Candela mètre

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Les différentes unités
Tableau 2 : Multiples et sous multiples des unités

Préfixe Symbole Multiplication


yotta Y 1024
zetta Z 1021
Exa E 1018
Péta P 1015
Téra T 1012
Giga G 109
méga M 106
Kilo K 103
Hecto h 102
déca da 101
déci d 10-1
centi c 10-2
milli m 10-3
micro m 10-6
nano n 10-9
pico p 10-12
femto f 10-15
atto a 10-18
zepto z 10-21
yocto y 10-24

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Tableau 4: Equivalence des unités anglo-saxonnes
Grandeurs Unités françaises Unités anglo-saxonnes

Longueur 1 mm 0.0394 pouce


25.4 mm 1 pouce

Volume 1 dm3 0.264 gallon


3.79 dm3 1 gallon

Pression 1 g/cm² 0.0142 p.s.i


70.3 g/cm² 1 p.s.i
1 Pa 1.45*10-4 p.s.i
6889 Pa 1 p.s.i
1 bar 14.5 p.s.i
0.0689 bar 1 p.s.i

Température Température Celsius tc Température Fahrenheit


tc = ( tf – 32) / 1.8 tf tf = 1.8tc + 32

Chaleur 1 Kj 0.948 BTU


1.0548 Kj 1 BTU
1 KWh 1.341 HPH
0.7457 KWh 1 HPH

Puissance 1 KW 1.341 HP
0.7457 KW 1 HP
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Tableau 3 : Equivalences des unités traditionnelles et les unités légales
Grandeurs Unités traditionnelles Unités légales

Force 1 Kgf 9.8 N


0.102 Kgf 1N
Pression 1 Kgf/m² 9.8 Pa
0.102 Kgf/m² 1 Pa
1 Kgf/cm² 0.98 bar = 9860 Pa
1.02 Kgf/cm² 1 bar
1 mCE 0.098 bar = 9806 Pa
1 mmCE 0.098 mbar = 9.8 Pa
10.2 mCE 1 bar
10.2 mmCE 1 mbar

Energie 1 Kgm 9.8 j


0.102 Kgm 1j
1 Kcal 4.1855 Kj
0.2389 Kcal 1 Kj
1 Kcal 1.163 Wh
0.860 Kcal 1 Wh
860 Kcal 1 KWh

Puissance 1 Kgm/s 9.8 W


0.102 Kgm/s 1W
1 Kcal/h 1.163 W
0.860 Kcal/h 1W
B.H86E0RK 1 KW
3
RcaOl/Uh

3
Chapitre 2

incertitude de mesure

B.HERRO 3
 Le calcul d’erreur ou calcul d’incertitudes
Est un ensemble de techniques permettant d'estimer l'erreur faite sur un résultat
numérique, à partir des incertitudes ou des erreurs faites sur les mesures qui ont conduit à ce
résultat. Ceci permet donc d'estimer la propagation des erreurs.L'erreur de mesure détermine la
sensibilité (Capacité à sélectionner les bons " candidats ") et la sélectivité (capacité à éliminer
les mauvais " candidats ") d'une méthode,

 Erreur de mesure
Il faut considérer trois sources d'erreur:

la précision de la mesure Δ1, ou l'incertitude

la dispersion statistique Δ2.

l'erreur systématique Δ3 .

L’erreur totale étant: Δ = Δ1 + Δ2 + Δ3

B.HERROU 37
Le concept d’incertitude
Dans le passé le concept d'incertitude se confondait avec celui de précision.
Maintenant ce dernier terme est à proscrire. Dans la pratique, on effectuait des calculs d'erreurs
maximales qui se combinaient linéairement dans une logique de prudence afin d'encadrer la
valeur vraie. De nos jours, on tente plutôt de caractériser la dispersion des valeurs avec une
méthode universelle reconnue au niveau international. Cette information est essentielle aux
utilisateurs du résultat pour estimer sa fiabilité et donc caractériser la qualité d'un mesurage,
définition
l’incertitude est une indication quantitative de la qualité d’un résultat de mesure,
Sans connaissance de la valeur de l’incertitude les résultats de mesure ne peuvent
plus être comparés correctement soit entre eux, soit par rapport à des valeurs de référence
spécifiées dans une norme ou une spécification.

B.HERRO 3
[…] dans le domaine de l’étude,
qui tient à commencer
avec des certitudes
finira dans le
doute,
mais qui saura se contenter
de commencer par des doutes
finira par des certitudes.
Francis BACON (1561-1626)
Du progrès et de la promotion des savoirs
(1605)

B.HERRO 3
1- LES TOLERANCES

L’imprécision inévitable des


procédés d’élaboration fait
qu’une pièce ne peut être
réalisée de façon
rigoureusement conforme aux
dimensions fixées au préalable.

Il a donc fallu tolérer que la


dimension effectivement
réalisée soit comprise entre
deux dimensions limites,
compatibles avec un
fonctionnement correct de la
pièce. La différence entre ces
deux dimensions constitue la
TOLERANCE.

B.HERRO 4
1- LES TOLERANCES

LE SYSTEME I.S.O.
Ce système définit un ensemble
de tolérances à appliquer aux
dimensions des pièces lisses. Pour
simplifier, on ne traitera explicitement
que des pièces cylindriques à section
circulaire. Mais ce qui est dit sur ces
pièces s’applique intégralement à
toutes les surfaces.
En particulier, les termes
ALESAGE et ARBRE désignent
également l’espace contenant ou
l’espace contenu compris entre deux
faces parallèles d’une pièce
quelconque : largeur de rainure,
épaisseur d’une clavette, etc…
On affecte à la pièce une DIMENSION NOMINALE choisie autant que
possible dans les dimensions linéaires nominales, et l’on définit chacune des
deux dimensions limites par son ECART par rapport à cette dimension
nominale.
B.HERRO 4
1- LES TOLERANCES

LE SYSTEME I.S.O. (suite)


Cet écart s’obtient en valeur
absolue et en signe en retranchant
la dimension nominale de la
dimension limite considérée.
Pour chaque dimension
nominale, il est prévu toute une
gamme de tolérances. La valeur
de ces tolérances est symbolisée
par un numéro dit « qualité ».
Il existe 18 qualités : 01 – 0
– 1– 2– …… - 15 – 16
correspondant chacune à des
tolérances fondamentales : IT
01 – IT 0 – IT 1 – IT 2 - …… -
IT 15 – IT 16, fonction de la
dimension nominale.

B.HERRO 4
1- LES TOLERANCES

LE SYSTEME I.S.O. (suite)

La position de ces tolérances


par rapport à la ligne d’écart nul ou
ligne « zéro » est symbolisée par
une ou deux lettres (de A à Z pour
les alésages et de a à z pour les
arbres).

La figure ci-contre schématise


les différentes positions possibles
pour une même tolérance.

B.HERRO 4
2- LES AJUSTEMENTS

Un ajustement est constitué par


l’assemblage de deux pièces de
même dimension nominale. Il est Ø 12 H7 g6
désigné par cette dimension
nominale suivie des symboles
correspondant à chaque pièce, en
commençant par l’alésage. Dimension nominale
Alésage : tolérance
Arbre :et écart
tolérance et écart

Dimension alésage :Ø 12 H7
La position relative des tolérances détermine :
Dimension arbre : Ø 12 g6
• soit un ajustement avec un jeu
• soit un ajustement incertain (jeu ou serrage)
• soit un ajustement avec serrage

B.HERRO 4
2- LES AJUSTEMENTS

LE SYSTEME DE L’ARBRE NORMAL

Dans ce système, la position pour les tolérances de


tous les arbres est donnée par la lettre h (écart supérieur
nul).L’ajustement désiré est obtenu en faisant varier pour
l’alésage la position de la tolérance.

L’emploi de ce système est réservé à des applications


bien définies : emploi d’arbre en acier étiré, logement des
roulements, etc…

B.HERRO 4
2- LES AJUSTEMENTS

Dans ce système, la position pour les tolérances de tous les


alésages est donnée par la lettre H (écart inférieur nul).
L’ajustement désiré est obtenu en faisant varier pour
l’arbre la position de la tolérance.

C’est ce système que l’on doit toujours employer


de préférence.

B.HERRO 4
PRINCIPAUX 2- LES AJUSTEMENTS
AJUSTEMENTS

On détermine les jeux ou serrages limites compatibles avec un


fonctionnement correct.
On choisit dans le tableau l’ajustement ISO le plus proche possible des
valeurs déterminées (utiliser de préférence les ajustements en gris).
B.HERRO 4
3- ALÉSAGE - TOLERANCES FONDAMENTALES

ALÉSAGE
(suite voir
diapos suivante)

B.HERRO 4
3- ALÉSAGE - TOLERANCES FONDAMENTALES

ALÉSAGE
(début voir
diapos précéd.)

B.HERRO 4
4- ARBRE - TOLERANCES FONDAMENTALES

ARBRE
(suite voir
diapos suivante)

B.HERRO 5
4- ARBRE - TOLERANCES FONDAMENTALES

ARBRE
(début voir
diapos précéd.)

B.HERRO 5
exercice

Calculer les jeux de l’ajustement : Ø12H7g6

B.HERRO 5
I.6 Erreurs de mesures

I.6.1 Généralité

Quelque soit le soin apportée à la mise en œuvre de la mesure, à


la précision de l'appareil, le respect des règles de manipulation, il
reste toujours une incertitude (erreur) sur la mesure.

Faire tendre cette incertitude vers une valeur de plus en


plus faible.
Toute mesure pour être complete, elle doit comporter non
seulement la valeur mesurée, mais également les limites de
l'erreur possible sur la valeur donnée

B.HERRO 5
Incertitude de mesure

• Soit la mesure d’une grandeur réelle R, le


résultat brut de cette mesure M (la valeur
fournie par l’appareillage utilisé) sera toujours
entachée d’une erreur e.
• Il suffit de demander à n personnes de mesurer
de façon totalement indépendante une
grandeur réelle R. on constaterait qu’on
obtiendrait n résultats Mi différents.
• Cette constatation mène à dire qu’on a commis
n erreurs en effectuant la mesure
B.HERRO 5
La métrologie

• Les raisons de ces erreurs proviennent de:


l’imperfection des processus mis en œuvre pour
réaliser cette mesure.
Mesure M1 Erreur e1

Mesure M2 Erreur e2

Mesure Erreur e3
M3

B.HERRO 5
Grandeur réelle à mesure R

B.HERRO 5
Erreur de mesure

• Pour chaque mesure : R=Mi-ei


R est rigoureusement inaccessible.
Mais les résultats des différentes mesures peuvent
nous permettre d’estimer une valeur d’étendue
2U
D’ou on
trouve: M-U<
R< M+U

B.HERRO 5
L’origine de l’incertitude de mesure

• L’incertitude de mesure est due à:


-l’environnement dans lequel la mesure a été effectuée
(température ambiante, température des objets à
mesurer, pression atmosphérique, vibrations, champs
électromagnétiques …
La réduction se fait par filtrage.
-le soin apporté par l’operateur
Réductions de l’incertitude par une bonne formation de
l’opérateur et par le respect des procédures de
mesure.
B.HERRO 5
L’origine de l’incertitude de mesure

-les performances de l’appareillage utilisé


L’incertitude sur une mesure dépend des moyens
matériels utilisés pour réaliser cette mesure.
Par exemple ca ne sera pas la même chose si on
mesure les diamètre d’un arbre par un réglet, un pied
à coulisse ou un micromètre.

B.HERRO 5
exercice

1-Comparer les mesures de diamètre d’un arbre


par un réglet, un pied à coulisse ou un
micromètre.
2-Conclure.

B.HERRO 6
I.6.2 Incertitudes de mesure

Il y a deux types d’incertitude:

-Incertitude absolue (DX)


-Incertitude relative

B.HERRO 6
I.6.2 Incertitudes de mesure

I.6.2.1 Incertitude absolue (DX)

L'erreur absolue est la différence entre la valeur mesurée Xm et


sa valeur exacte Xe. En effet, l'incertitude DX a une limite
supérieure raisonnable de l'erreur telle que l'on puisse affirmer.
Xe - DX < Xm < Xe + DX

En l'absence d'indication explicite, l'incertitude absolue d'un


résultat est égale à une demi unité du dernier chiffre exprimé.

B.HERRO 6
I.6.2.2 Incertitude relative
Elle représente le rapport de l'erreur absolue à
la valeur réelle de la grandeur X, elle est égale
à:
DXr=DX / Xm.

Si DX / Xm =0.02 , on dira que la précision est


de 2%.

Remarque
L’incertitude relative sert pour faire le choix de
l’appareil de mesure mesurande
B
q.HuERiROeUst
convenable à la 62
les erreurs de mesure
Dans la pratique un système de mesure va toujours être utilisé dans un
environnement évolutif dans lequel certains paramètres plus ou moins
maîtrisés vont jouer le rôle de grandeurs d'influence et perturber la
mesure.
La valeur exacte des mesurandes n'est connue que dans le cas des
grandeurs étalons : leur valeur est fixée par convention. Dans tous les
autres cas, l'expérimentateur dispose d'un résultat (la mesure) exprimé en
unité de mesurande fourni par la chaîne complète qui est censé représenter
la valeur du mesurande. La différence entre la valeur réelle et la mesure est
appelée erreur de mesure.
L'erreur de mesure n'est jamais connue exactement sinon on pourrait
corriger la mesure de son erreur pour retrouver la valeur réelle. En
revanche, on peut dans la plupart des cas évaluer l'ordre de grandeur de
l'erreur.
Le but est bien entendu de les réduire au minimum.
B.HERRO 6
les erreurs de mesure

Erreurs systématiques
Ce sont des erreurs constantes (ou à variations lentes). Pour une mesurande donnée,
elles introduisent systématiquement le même décalage. Leur origine provient
généralement d'un dispositif inadapté ou mal réglé ou mal utilisé. Le plus souvent, un
examen attentif de la chaîne de mesure permet de les réduire. On les met en
évidence en effectuant deux séries de mesurages du même mesurande avec deux
dispositifs différents faisant si possible appel à des méthodes différentes.
Les principales origines de ces erreurs sont :
- Mauvaise référence
- Erreurs sur les caractéristiques
- Mauvaises conditions d'emploi
- Exploitation incorrecte des données
La réduction des erreurs systématiques passe souvent par la vérification et
l’étalonnage du système de mesure. La connaissance d'une erreur systématique
permet de la réduire immédiatement en post-traitement.
B.HERRO 6
Erreurs systématiques

• mesurons la mesure d’une résistance éléctrique en


configurant notre instrument en ohmmètre « 2 fils »,
ce qui correspond à une mesure habituelle de la
valeur d’une résistance.
• Les fils de liaison de l’instrument à la résistance ont une
résistance Rf.
• Dans ces conditions, l’instrument ne mesure pas R mais
R + Rf. Chaque mesure mi est systématiquement plus
grande que la valeur de R (nous avons utilisé des fils de
2 m de long et de faible section).

B.HERRO 6
les erreurs de mesure

Erreurs accidentelles ou aléatoires ou fortuites


Contrairement aux erreurs systématiques, on ne peut pas connaître leur
valeur ni même leur signe même si leur origine est connue.
- Dues aux caractéristiques intrinsèques (mobilité, erreur de lecture,
hystérésis…)
- Utilisateur
- Conditions d’environnement : vent, température…
Il est souvent assez difficile d'évaluer les valeurs des erreurs aléatoires ou
même leur ordre de grandeur. Souvent on fait appel à une approche
statistique.

B.HERRO 6
erreur aléatoire
• Les N mesures sont effectuées dans les conditions de
répétabilité pour une mesurande :
- Le même opérateur, ou le même programme, effectue les
N mesures, avec le même instrument, exactement dans
les mêmes conditions.

Le meilleur estimateur de la valeur du mesurande est la valeur


moyenne <m> des N mesures. Mais une mesure mi parmi
les N est en général différente de <m>.
La différence ERa = mi - <m> est appelée erreur aléatoire.

B.HERRO 6
Grandeur d’influence

• Une grandeur d’influence est une grandeur qui n’est pas le mesurande
mais qui a un effet sur la valeur mesurée.
• Exemple :
La conductivité d’une solution dépend de sa concentration et de sa
température. Si l’on établit la fonction concentration = f(conductivité) à une
température T0, en mesurant la valeur de la conductivité, on pourra prévoir
la valeur de la concentration. Si la température varie de 2 °C autour de T0,
la valeur de la concentration varie peu, mais celle de la conductivité varie
beaucoup, ainsi que le résultat de mesure. La température est une
grandeur d’influence.

B.HERRO 6
Erreur de mesure
- On présente un mesurande M de valeur vraie Mvrai à l’entrée
d’un système de mesure et l’on recherche la valeur Mvrai du
mesurande.
- Le système de mesure contient tout ce qui est nécessaire pour
obtenir une valeur mesurée m du mesurande M, c'est-à-dire
un nombre et une unité. Valeur mesurée: m
Valeur vraie du mesurande M : Mvrai
Erreur ER = m - Mvrai
-Il y a toujours une erreur ER = m – Mvrai et, la valeur Mvrai
étant inconnue, la valeur de cette erreur est toujours
inconnue.
Il est donc impossible d’obtenir la valeur Mvrai à partir de la valeur
m.
B.HERRO 6
2- Erreur aléatoire et erreur systématique :

- Pour distinguer ces erreurs il faut considérer que le même opérateur effectue, dans
les mêmes conditions, N mesures du même mesurande (conditions de répétabilité).

- Une erreur systématique est une erreur qui prend la même valeur (inconnue)
lors de chaque mesure.
Exemples :
Erreur de position d’une lentille sur son support,
erreur due à la résistance des fils de liaison lors de la mesure d’une résistance,…..

-Une erreur aléatoire est une erreur qui prend une valeur différente lors de
chaque mesure.
Exemples :
Erreur de mise au point lors de la formation d’une image,
erreur de lecture de la position d’un index devant une échelle graduée, …

B.HERRO 7
3- Incertitude de mesure
• La valeur de l’erreur ER est toujours inconnue, mais nous
disposons d’outils permettant d’évaluer à quel intervalle (ERmin
; ERmax) appartient cette valeur, avec un niveau de confiance
de 95 %.
- Il y a 95 chances sur 100 pour que la valeur de l’erreur ER
appartienne à l’intervalle de confiance (ERmin ;
ERmax).
- La valeur ΔM de l’incertitude de la mesure est, par
définition, égale à la moitié de l’intervalle de confiance.
- Il y a donc 95 chances sur 100 pour que la valeur vraie du
mesurande appartienne à l’intervalle (m - Δ M ; m + Δ
M).
- Le résultat de mesure est M = m ± Δ M avec P = 95 %.
B.HERRO 7
Incertitude de mesure

• Le résultat de mesure n’est jamais un


nombre : c’est toujours un intervalle de
confiance associé à un niveau de confiance.
• Le résultat de mesure M est constitué de la
valeur mesurée m, de l’incertitude de mesure
ΔM et d’une unité
Soit : M=m±∆m l’unité de mesure

B.HERRO 7
Evaluation de l’incertitude de
mesure
• Pour évaluer la valeur ΔM de l’incertitude de mesure, il faut évaluer
l’intervalle des valeurs probables de l’erreur ER avec un niveau de confiance
de 95 %.
- La valeur de l’erreur ER est toujours inconnue, mais les statistiques nous
permettent d’évaluer l’intervalle de confiance de la valeur ER avec
un niveau de confiance P = 95 %.
• Mesure directe : on dit qu’une mesure est directe lorsque le
système de mesure fournit directement la valeur mesurée
(thermomètre, multimètre).
• Mesure indirecte : on dit qu’une mesure est indirecte si la valeur
mesurée doit être calculée à partir de la valeur de plusieurs
grandeurs (mesure de la valeur d’une surface à partir de deux mesures de
longueur, par exemple).

B.HERRO 7
Exercice mesure indirecte

1- Avec quelle type de mesure peut on mesurer


l’entraxe de deux alésages d’une pièce
2-Calculer la mesure de l’entraxe de
deux alésages de diamètres 20 d’une
pièce prismatique
Ø1
Ø2

L’entraxe L

B.HERRO 7
Repérage des différentes sources d’erreur
• Lors d’une mesure directe, en général, plusieurs sources d’erreur ER1,
ER2, …interviennent et
m = Mvrai + ER1 + ER2+…. = Mvrai +
ERm avec ERm = ER1 + ER2 +…..
• Exemples :
-Erreur de lecture,
-erreur de quantification,
-erreur de linéarité,
-erreur d’étalonnage, etc….
• Avant d’évaluer l’incertitude de mesure, il faut repérer les
différentes sources d’erreur ER1, ER2, …...

B.HERRO 7
Evaluation de l’incertitude de mesure si les
variables aléatoires ne sont pas indépendantes
méthode differentielle
- Considérons un résultat de mesure m = f(x, y, z,..)
Par définition, la différentielle dm de la fonction m est :
dm = (Ԃm/ Ԃ x)dx + (Ԃ m/ Ԃ y)dy + (Ԃ m/ Ԃ z)dz +…
Les termes Ԃ m/ Ԃ i sont les dérivées partielles de la fonction dérivable m (x,
y, z, ..).
• Tous les termes de la forme (Ԃ m/ Ԃ i)di ont la même unité que
le mesurande M.
- En première approximation (au premier ordre) les différentielles dx, dy, dz et
dm peuvent être interprétées comme des petites variations Ԃ x, Ԃ y, Ԃ
z,.., Ԃ m autour des valeurs x, y, z et m. Cette relation permet donc de
composer de petites variations de x, y ou z et d’obtenir la variation
correspondante Δm du résultat de mesure m.

B.HERRO 7
Evaluation de l’incertitude élargie
associée à chaque type d’erreur
- On associe à chaque erreur une variable aléatoire ɛx définie par son type
de fonction de distribution, sa demi largeur a et son écart-type σ :
cela signifie que l’on dispose d’informations sur les erreurs ERi et
que l’on sait les traduire sous une forme statistique.
• Pour une fonction de distribution normale, de demi largeur a, l’écart-type
σ = 0,33 x a.
• Pour une fonction de distribution rectangulaire, de demi largeur
a, l’écart-type σ = 0,58 x a.
• Erreurs indépendantes :
Les variables aléatoires associées à chaque erreur sont indépendantes s’il
n’y a aucune relation entre les valeurs de ces grandeurs : ce qui est
très souvent le cas. Nous dirons alors que les erreurs sont
indépendantes : la valeur de l’erreur ER1 ne dépend pas de la valeur
de l’erreur ER2.

B.HERRO 7
Composition des incertitudes :
théorème des variances
• Si les variables aléatoires sont indépendantes, le théorème des
variances permet d’évaluer simplement la valeur de l’incertitude ΔM
de la mesure, avec un niveau de confiance P supérieur ou égal à 95 %.
1- Mesure directe : forme simple du théorème des variances
• On rencontre souvent des cas où l’erreur ERm = ER1 + ER2 + … :
l’évaluation de l’incertitude élargie liée à l’erreur ERm est alors simple.
• Le théorème des variances fait intervenir l’écart-type σx des fonctions
de distribution attachées à chaque type d’erreur ERx (incertitude type)
et conduit à l’écart type de la fonction de distribution liée à l’erreur
ERm = ∑ ERx.
• Nous utilisons directement les incertitudes élargies U(X) = k . σ x = 2 . σ x
(facteur d’élargissement k = 2 à 3) et le théorème des variances nous
donne alors directement l’incertitude élargie U(m) = Δ M
correspondant à l’erreur ERm, avec un niveau de confiance de 95 %.
On obtient donc directement la valeur ΔM de l’incertitude de mesure.
• Si ERm = ER1 + ER2+... alors UB(.mHE)R²R=OU(U(m)ER1)² +
(U(m)ER2)² + …7.=8 ΔM² avec P >= 95%
exercice
On désire déterminer l’incertitude absolue d’un système
de mesurage. Pour cela on effectué 6 mesures de la
mesurande . Les résultats sont regroupés en mm
dans le tableau suivant:
N 1 2 3 4 5 6
mesur
e
mesure 50 50,02 50,04 49,98 49,96 50,02

1- calculer la moyenne et l’écart type de la


distribution. 2-calculer l’incertitude absolue de mesure
.
3-calculer l’incertitude relative.
4-calculer l’incertitude élargie sachant que le coefficient
d’élargissement est égalB.HERROU
à2 79
Mesures indirectes : cas simples
• On rencontre souvent :
- Des cas du type m = x.y../z.. (chimie). Les valeurs des grandeurs x, y, z,..
sont incertaines et l’on a évalué les incertitudes élargies U(x), U(y), U(z).
Dans ces conditions, si les erreurs sont indépendantes, le théorème des variances
conduit à :
(U(m)/m)² = (U(x)/x)² + (U(y)/y)² + (U(z)/z)² + .. et ΔM = U(m)
Cette expression se généralise à toute expression du type m = (produit(xi)) /
(produit (yi)).
- Des cas du type m = x + y + z +….
Dans ces conditions, si les erreurs sont indépendantes, le théorème des variances
conduit à :
U(m)² = U(x)² + U(y)² + U(z)²+…..
- Des cas du type m = a . x + b, a et b étant des valeurs constantes, sans
incertitude. Dans ces conditions, le théorème des variances conduit à : U(m) = a.
U(x).

B.HERRO 8
Mesures indirectes : cas général
méthode du théorème de la variance

• Si l’expression de m(x, y, z,…) a une forme


quelconque, alors il faut alors utiliser la forme
générale du théorème des variances lorsque les
erreurs sont indépendantes :
σm² = ((Ԃm/ Ԃ x) × σ x)² + ((Ԃ m/ Ԃ y) ×σ y)²
+ ((Ԃ m/ Ԃ z) × σ z)² + ….
• Soit, en utilisant directement les
incertitudes élargies :
• U(m)² = ((Ԃ m/ Ԃ x) ×U(x))² + ((Ԃ m/ Ԃ y)
×U(y))² + ((Ԃ m/ Ԃ z) ×U(z))² + ….
B.HERRO 8
Notation

- Chaque fois qu’il nous faut composer des


incertitudes, nous utilisons les incertitudes
élargies U(x) = 2 σx. nous donnons le
résultat sous la forme ΔX = U(x).
- Les incertitudes données par les constructeurs
sont notées Δ X.
- Le résultat de mesure est donné sous la forme
X95% = X ± (U(x) ou Δ X)
- La valeur mesurée d’un mesurande M est notée,
selon les cas, m ou M.
B.HERRO 8
Evaluations d’incertitudes élargies

• Instrument de mesure analogique


(instrument « à aiguille », lecture sur un réglet
ou un rapporteur d’angle) :
Incertitude élargie liée à l’erreur de lecture :
U(X)lect = 0,58 x (valeur d’une graduation).

B.HERRO 8
Instrument de mesure numérique
-Pour une valeur mesurée X, on donne le résultat de mesure
sous la forme X ± précision, soit X ± ΔX.
-Si l’on doit composer cette incertitude, on prend comme
incertitude élargie :
U(M)const = 1,16 x précision = 1,16 x Δ X
On utilise les mêmes règles chaque fois que l’on utilise une
incertitude Δ X fournie par un constructeur, sans indication
sur le niveau de confiance.

B.HERRO 8
exercice
On mesure à l’aide d’un ampèremètre analogique
l’intensité de courant traversant un circuit RLC. La
graduation de l’appareil vaut 5 mA.
D’un autre coté on a utilisé un pied à coulisse numérique
pour mesurer le diamètre de conducteur en cuivre. Le
constructeur a préconisé une précision de 0,01 mm.
1- calculer l’incertitude élargie de l’ampèrmètre;
2- comment on détermine la résistance de la
résistance 3-calculer l’incertitude de la résistance
4- calculer l’incertitude élargie de pied à coulisse

B.HERRO 8
Représentation d’un élément géométrique
réel
Un élément géométrique réel est représenté par:
-l’ensemble des points mesurés sur l’élément.
-un élément géométrique théorique associé au
nuage des points suivant le critère des moindres
carrés et a la demande (option) tangent du coté
libre de la matière

B.HERRO 8
Méthodes des moindres carrés
Soit un ensemble de points Mi. L’élément associé par le critère des
moindres carrés est tel que la somme des carrés des distances des
points mesurés à l’élément est minimale :
∑(di)² est minimale
͓͓͓ di
͓͓͓͓͓
͓͓͓ ͓
͓

L’élément associé passe au mieux sur le maximum de points. Il est dans


le nuage des points.
L’élément retenu pourra être un élément tangent extérieur matière et
parallèle à l’élément des moindres carrés

B.HERRO 8
Evaluation des composantes de l’incertitude
• Pour évaluer la valeur numérique des incertitudes associées à chacune des
composantes de l’incertitude, deux méthodes peuvent être employées :
. Méthode de type A
Elle se fonde sur l’application de la statistique. Elle est principalement utilisée pour
quantifier les incertitudes de répétabilité de mesurage. Elle consiste à réaliser n
mesurages et à calculer un écart-type expérimental :
U1=k.√(∑(xi-x)²/N-1)

• Méthode de type B
Elles sont plus difficiles à quantifier puisqu’elles sont intimement liées à la maîtrise du
processus de mesure et à l’expérience de l’opérateur. Ces incertitudes peuvent être
déterminées à partir :
-des documentations constructeur,
-des résultats d’étalonnage,
-des facteurs d’influence ( température, hygrométrie(humidité), pression, etc )
-de la quantification q des instruments utilisés ( quantification = différence
d’indication qui correspond au changement d’une unité du chiffre le moins
significatif de l’instrument ). Pour un pied à coulisse au 1/50è de mm on a : q =
B.HERRO 8
0,02 mm

B.HERRO 8
Conclusion
• Le système de mesure contient tout ce qui est nécessaire pour obtenir une
mesure mi de la valeur du mesurande M (un nombre et une unité).
• On présente le mesurande Mvrai à l’entrée du processus de mesure et l’on
réalise N mesures mi dans les conditions de répétabilité.
• Si le mesurage était parfait, toutes les mesures auraient la même valeur mi
= Mvrai.
• Un mesurage n’est jamais parfait et il y a toujours une erreur de mesure
ER = (mi – Mvrai) dont on ne peut connaître que l’intervalle
d’incertitude.
• Tous les résultats sont dispersés autour de la valeur moyenne <m> des
N mesures : chaque valeur mesurée mi est affectée par une erreur
aléatoire ERa = (mi - <m>).
• Souvent, tous les résultats sont « décalés » de la même quantité ERS
= (<m> - Mvrai), erreur systématique du mesurage.
• Dans tous les cas l’erreur de mesure ER = ERS + ERa.
B.HERRO 9
conclusion
• Il y a toujours une erreur ER = (mi – Mvrai). Une valeur mi
peut être égale à la valeur Mvrai, mais nous n’en saurons
jamais rien, parce que tout ce que l’on peut connaître c’est un
encadrement des valeurs « probables » de l’erreur ER.
• Si l’on écrit que Mvrai = mi - ER, on tente d’obtenir la valeur
de la grandeur d’entrée à partir de la valeur mi obtenue à la
sortie. La valeur de l’erreur ER étant toujours inconnue, il est
impossible d’obtenir la valeur Mvrai recherchée. Nous pouvons
dire que le concept d’incertitude de mesure permet d’apporter
une réponse à la question « Quelle est la valeur de Mvrai ? ».

B.HERRO 9
Chapitre 3

Analyse du dessin de définition


Les tolérances dimensionnelles et géométriques
I – Le dessin de définition

Il précise complètement sans ambiguïté les exigences auxquelles le produit doit


satisfaire .

B.HERRO 9
ii – la cotation fonctionnelle
Elle précise les états limites de matière admissible et , éventuellement des
prescriptions de correction géométrique et d’état micro-géométrique des
surfaces.

Les cotes fonctionnelles satisfont directement les conditions d’aptitude à


l’emploi, et, dans le cas de pièces d’un assemblage assurent notamment leur
interchangeabilité.

Cette cotation contribue à la diminution des coûts de production en


donnant les plus larges tolérances possibles à l’exécution .

B.HERRO 9
2-1- Cotes uni-limites
Connaissance de la valeur minimale ou maximale de la cote
fonctionnelle

Ex : cotation de la profondeur d’un trou taraudé

25 Max
B.HERROU

20 min

94
2-2- Conditions implicites
Ceci concerne particulièrement la géométrie des pièces. Certaines
tolérances géométriques ne sont pas indiquées sur le dessin alors
qu’elles sont évidentes

Ex : concentricité du lamage avec le trou correspondant.

B.HERRO 95
2- 3- Formes admises

Cette indication présente l’avantage de ne pas imposer directement


un moyen d’usinage particulier.

2- 4- Cotes sans indication de tolérance

La tolérance peut être reportées dans un nota (NF E 02-350)

Ex : Tolérances générales : ISO 2768 mK

B.HERRO 96
III – Les tolérances géométriques

La norme E 04-552 fixe les définitions géométriques nécessaires pour assurer les
conditions correctes de fonctionnement et d’aptitude à l’emploi du produit

B.HERRO 97
3-1- Les tolérances de forme

a - Rectitude d’une ligne ou d’un axe

Symbole Indication sur le dessin Zone de tolérance

0,2
0,2

Une ligne quelconque de la surface supérieure, parallèle au plan de projection


dans lequel l’indication est donnée, doit être contenue entre deux droites
parallèles distantes de 0,2 . Leur longueur est celle de l’élément spécifié

B.HERRO 98
3-1- Les tolérances de forme

b - Circularité d’un disque, d’un cône, d’un cylindre…

Symbole Indication sur le dessin Zone de tolérance

0,2 0,2

Le pourtour de chaque section droite du cylindre doit être compris entre


deux cercles concentriques distants de 0,2

B.HERRO 99
3-1- Les tolérances de forme

c - Planéité d’une surface

Symbole Indication sur le dessin Zone de tolérance

0,2 0,2

La zone de tolérance est limitée par deux plans parallèles distants de 0,2 dont
l’étendue est celle de l’élément spécifié.
Tous les points de la surface spécifiée doivent se trouver dans la zone de
tolérance.

B.HERRO 10
3-1- Les tolérances de forme

d - Cylindricité

Symbole Indication sur le dessin Zone de tolérance

0,2
0,2

La zone de tolérance est limitée par deux cylindres coaxiaux distants de 0,2
dont la longueur est celle de l’élément spécifié.
Tous les points de la surface spécifiée doivent se trouver dans la zone de
tolérance.

B.HERRO 10
exercice
On désire évaluer le défaut de cylindricité d’une pièce cylindrique
usinée sur un tour et finit sur une rectifieuse. On a pris 5
mesures consécutives de différents diamètres tout au long de
la longueur de la pièce qui vaut 100 mm. Les mesures sont
regroupés dans le tableau ci-dessous:
N mesure 1 2 3 4 5
diamètre 20,02 20,04 19,98 19,96 20
1-calculer le diamètre moyen
2-réaliser par la méthode des moindres carrés l’enveloppe de la
pièce
3-évaluer le défaut de cylindricité de cylindre par:
-un schéma
-calcul

B.HERRO 10
3-1- Les tolérances de forme

e – Tolérance de forme d’une ligne quelconque

Symbole Indication sur le dessin Zone de tolérance

0,2

La zone de tolérance est limitée par deux lignes enveloppes des cercles de
diamètre t (0,2) dont les centres sont situés sur une ligne ayant la forme
géométrique spécifiée.
Le profil spécifié doit être compris dans la zone de tolérance.

B.HERRO 10
3-1- Les tolérances de forme

f – Tolérance de forme d’une surface quelconque

Symbole Indication sur le dessin Zone de tolérance

0,2

t
La zone de tolérance est limitée par deux surfaces enveloppes des sphères de
diamètre t (0,2) dont les centres sont situés sur une surface ayant la forme
géométrique spécifiée.
La surface spécifiée doit être comprise dans la zone de tolérance.
B.HERRO 10
3-2- Les tolérances d’orientation

a – Parallélisme

Symbole Indication sur le dessin Zone de tolérance


0,1
0,1 A

A
Référence A

L’axe du trou doit se trouver dans la zone de tolérance limitée par deux plans
parallèles distants de 0,1 dont l’étendue est celle de l’élément spécifié. et
parallèles au plan de référence A

B.HERRO 10
3-2- Les tolérances d’orientation

b - Perpendicularité

Symbole Indication sur le dessin Zone de tolérance

0,1 A

0,1

A Référence A

Tous les points de la surface spécifiée doivent se trouver dans la zone de


tolérance limitée par deux plans parallèles distants de 0,1 dont les étendues sont
celles de l’élément spécifié et perpendiculaires au plan de référence A .

B.HERRO 10
3-2- Les tolérances d’orientation

c – Inclinaison

Symbole Indication sur le dessin Zone de tolérance

0,1
75° A Référence A

75°
0,1 A

Tous les points de la surface spécifiée doivent se trouver dans la zone de


tolérance limitée par deux plans parallèles distants de 0,1 dont les étendues sont
celles de l’élément spécifié et inclinés de 75° par rapport au plan de référence A
.
B.HERRO 10
3-3- Les tolérances de position

c – Coaxialité

Symbole Indication sur le dessin Zone de tolérance

A 0,1 A 0,1

L’axe du cylindre dont la cote est reliée au cadre de tolérance doit être
compris dans un cylindre de diamètre 0,1 coaxial à l’axe de référence A dont
la longueur est celle de l’élément spécifié.

B.HERRO 10
3-3- Les tolérances de position

d – Symétrie

Symbole Indication sur le dessin Zone de tolérance

0,1
A 0,1 A

Le plan médian de la rainure doit être compris entre deux plans


parallèles distants de 0,1 dont l’étendue est celle de l’élément spécifié et
disposés symétriquement par rapport au plan médian de référence.

B.HERRO 10
3-4- Les battements

a – Battement simple radial d’un élément sur l’axe de révolution

Symbole Indication sur le dessin Zone de tolérance

0,1 A
0,1 plan de mesurage
A

Le battement simple radial ne doit pas dépasser 0,1 dans chaque plan de
mesurage pendant une révolution complète autour de l’axe de référence A.

B.HERRO 11
3-4- Les battements

b – Battement simple axial d’un élément sur l’axe de révolution

Symbole Indication sur le dessin Zone de tolérance

A Cylindre de Mesurage

0,1
0,1 A

Le battement simple axial ne doit pas dépasser 0,1 dans chaque cylindre de
mesurage pendant une révolution complète autour de l’axe de référence A.

B.HERRO 11
3-4- Les battements

c – Battement simple oblique d’un élément sur l’axe de révolution

Symbole Indication sur le dessin Zone de tolérance

A 0,1 A

Le battement simple oblique dans la direction de la flèche ne doit pas


dépasser 0,1 dans chaque cône de mesurage pendant une révolution
complète autour de l’axe de référence A.

B.HERRO 11
3-4- Les battements

d – Battement total radial d’un élément sur l’axe de révolution


Symbole Zone de tolérance
Indication sur le dessin
0,1 A
axe de référence
A
0,1

La surface de l’élément tolérancé doit être compris entres deux cylindres


coaxiaux, distants de 0,1 dont la longueur est celle de l’élément spécifié et dont
les axes coïncident avec l’axe de référence A

B.HERRO 11
3-4- Les battements

e – Battement total axial d’un élément sur l’axe de révolution

Symbole Indication sur le dessin Zone de tolérance

0,1 A
axe de référence A

0,1

La surface de l’élément tolérancé doit être compris entres deux plans distants
de 0,1 perpendiculaires à l’axe de référence A et dont l’étendue est celle de
l’élément spécifié.
Ceci est équivalent à une perpendicularité.

B.HERRO 11
chapitre 4

les appareils de mesure

B.HERRO 11
METROLOGIE

La science de mesure et de contrôle

* Etendue de mesurage
La qualité d’un instrument de * Sensibilité
mesure * Classe de précision

Deux classes d’instruments: - les instruments de mesure directe


- les instruments de mesure indirecte
Instruments de mesure directe
Pied à coulisse

Becs de mesure intérieure Perche pour mesure de


vernier profondeur

Vis de blocage Règle graduée Réglette

Becs de mesure extérieure


Lecture de mesure sur le pied à
coulisse
• La mesure sur un pied à coulisse est composée
de deux parties:
-la partie entière correspond à la graduation de
la règle qui est juste avant le 0 du vernier
-la valeur décimale correspond à la graduation du
vernier qui coïncide avec n’importe quelle
graduation du réglet

118
Manipulations
Colonnes de Jauges de profondeur
mesure

Rapporteurs
Exemple
Micromètre- palmer

Jauge micrométrique de profondeur


Manipulations
Lecture de mesure sur le micrometre
• La mesure sur un micromètre est composée d’une partie entière et une
partie décimale:
-la partie entière correspond à la graduation de la règle qui est juste avant
le tambour;
-la valeur décimale correspond à la graduation du tambour qui coïncide avec le
trait du réglet

Remarque
Les graduations qui sont en bas du trait du micrometre sont les graduations de
0,5 de la graduation d’en haut
-Si je ne voit pas la graduation d’en bas, je lis directement la mesure comme
indiqué ci-dessus;
-Si je voit la graduation d’en bas, je lis la mesure comme indiqué ci-dessus et
j’ajoute à la mesure 0,5.

B.HERROU 123
Exemple
Comparateur à cadran

Manipulations
exercice

On désire évaluer le défaut de planéité d’une pièce


prismatique.
1- avec quel appareil de mesure peut-on le faire?
2- donner une procédure de mesure de défaut
de
planéité de cette pièce prismatique
B.HERROU 126
Machine de mesure tridimensionnelle (MMT)
Instruments utilisés pour la mesure indirecte

Cales étalons cylindre étalon

Barre et plateau sinus Marbre


Les vés

piges
Glossaire

Un moyen (ou instrument) de mesure est un outil qui permet


de vérifier une spécification par prélèvement d’une
dimension sur une pièce.

Un moyen (ou instrument) de contrôle est un outil qui


permet de vérifier une spécification sans prélèvement
d’une dimension. On vérifie si la spécification est, ou pas,
respectée.

B.HERRO 13
Les Règles
1234567891011121314151617181920
Le réglet :
mm

Ruban flexible et souple d'acier de 0,2 à 2 m de longueur. On trouve


aussi des mètres-ruban.
Précision : 1 mm, voire 0,5 mm.
Les règles :

Barreau rigide (le plus souvent métallique) de 0,2 m pour une utilisation
manuelle à 0,50 m sur support pour une utilisation sur marbre, jusqu'à 2
ou 3 m lorsqu'elles sont fixées sur une machine pour une mesure de
déplacement.
Précision : 1 mm, voire 0,5 mm.

B.HERRO 13
Instruments de contrôle
Cales étalons Equerres étalons Jauges

Rapporteur d’angle Calibre à limites


Comparateurs

Manipulation :Contrôle de parallélisme


II. Le pied à coulisse

B.HERROU 134
Caractéristiques du pied à coulisse :

Un pied à coulisse est constitué d'une règle graduée en


mm possédant un bec à une extrémité, d'un coulisseau
portant une graduation de vernier et possédant aussi un
bec.
Quand le pied à coulisse est fermé, la graduation 0 du
vernier doit coïncider avec le 0 de la règle.
Un pied à coulisse est caractérisé par:
- son type de vernier (1/50, 1/20),
- sa capacité maximale,
- ses types de becs.
Précision: de 0,05 à 0,02 mm.

B.HERROU
bec fixe bec mobile 135
Utilisation du pied à coulisse

- utilisation pour dimensions extérieures


La pièce est légèrement serrée entre les becs du pied à coulisse
par une petite pression à la partie basse, à droite du coulisseau
appliquée par le pouce.

- utilisation pour dimension intérieure

- utilisation pour une profondeur

B.HERROU 136
A - Définition
Le calibre à coulisse est un appareil de mesure utilisé
pour la mécanique de précision.

Il est composé de :

1 – d’un bec fixe prolongé par une règle gradué


en millimètres.

2 – d’un bec mobile munie d’un vernier.

3 – d’un système de blocage par vis et plaquette de


pression.
B - Caractéristiques

Le calibre à coulisse permet une mesure dont la précision


varie avec le type de vernier utilisé.
Le vernier peut être au 1/10 , au 1/20 ou au

1/50. Il permet donc d’apprécier des mesures

au:

1/10 de mm (0.1mm)
1/20 de mm (0.05mm)
1/50 de mm (0.02mm)
C - Constitutions

BEC

VIS DE BLOCAGE
REGLE
VERNIER

BEC FIXE
POUSSOIR
JAUGE DE
BEC MOBILE PROFONDEUR
Un calibre à coulisse est caractérisé par:

la longueur de sa règle
la précision de son vernier
la forme de ses becs
ses accessoires
sa matière

Différentes utilisations du calibre à coulisse:


règle

0 1 2 3 4 5 6

Exemple : on lit 6,76 mm


0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

vernier

Pour la lecture, il suffit d'ajouter à la lecture faite face au zéro du


vernier, le nombre de dixièmes de mm indiqué par le numéro de la graduation du
vernier en coïncidence avec un quelconque trait de la règle.

B.HERROU 141
D – Lecture du VERNIER

1-1 VERNIER AU 1/10


1-1-1 Le zéro du vernier est en face d’une graduation de
la règle.

0 1 2

0 10

Lire sur la règle le nombre de mm correspondant à cette


graduation
Réponse: 9mm
1-1-2 Le zéro du vernier n’est pas en face
d’une graduation de la règle.

Lire sur la règle le nombre entier de mm avant le zéro du vernier.


Repérer la graduation du vernier qui est le mieux alignée à une
graduation quelconque de la règle.
La graduation du vernier indique les dixièmes de mm.

Réponse: 9mm + 0.7mm = 9.7mm


1-1 VERNIER AU 1/50

0 1 2 3 4 5 6

0123456789 10

a) Lire sur la règle le nombre entier de mm avant le zéro du vernier.


b) Repérer la graduation du vernier qui est le mieux alignée à une
graduation quelconque de la règle.
c) Lire sur le vernier, le chiffre situé avant les graduations
alignées. Ce chiffre indique le nombre de 1/10 de millimètres.
d) Compter le nombre de divisions après le chiffre et le multiplier par
2. L'on obtient les 1/100 de mm correspondant à la cote mesurée.

Réponse: 6mm + 0.5mm + 0.08mm = 6.58mm


E – Méthode pour effectuer une mesure
 Vérifier l’absence de déformations dues à des chocs.
 Le nettoyer si nécessaire, notamment l’intérieur des becs.
 Les deux becs étant en contact, vérifier que les 0 sont alignés et que le 10
du vernier est aligné avec le 49 de la règle ( vernier au 1/50 ).
 Amener les becs du pied à coulisse en contact avec la pièce à mesurer.
 Serrer modérément en vérifiant que les becs sont bien en appui.
 Immobiliser le bec mobile à l’aide de la vis de blocage (serrage modéré).
 Lire sur la règle : le nombre de mm ENTIERS situés à GAUCHE du zéro du
vernier (côte nominale).
 Rechercher sur le VERNIER la GRADUATION qui est dans le
PROLONGEMENT d’une graduation de la RÈGLE.
 COMPTER le nombre de graduations situées entre le zéro du vernier
et la graduation trouvée.
 Le nombre de graduations trouvées multiplié par 0,02 nous donne
la fraction de mm correspondant à la côte mesurée.
 Donner la valeur de la côte en mm.

Maintenant que vous connaissez tout sur le pied ou le


calibre à coulisse, je vous propose pendant les séances
d’atelier de vous entraîner avec vos camarades , de
mesurer des pièces identiques et de comparer vos résultats
Pied à coulisse

• L’instrument de mesure de précision le plus


répandu en industrie.
• À tort appelé vernier : c’est le nom de l’échelle
graduée inscrite sur le coulisseau qui sert à lire
le nombre de millièmes de pouce ou de
centièmes de millimètre.

B.HERRO 14
Trois principaux types

• Pied à coulisse à échelle vernier

B.HERRO 14
Trois principaux types

• Pied à coulisse à cadran

B.HERRO 14
Trois principaux types

• Pied à coulisse à affichage numérique

B.HERRO 15
Composants d’un pied à coulisse
SURFACES BISEAUTÉES POUR MESURES INTÉRIEURES
VIS DE BLOCAGE
MISE EN MARCHE ET SÉLECTION MÉTRIQUE/IMPÉRIAL
COULISSEAU
RÈGLE

JAUGE DE PROFONDEUR

GALET D’ENTRAÎNEMENT
FONCTION REMISE À ZÉRO
FERMETURE
BEC DE MESURE MOBILE (pour mesure
extérieure) BEC DE MESURE FIXE (pour mesure
B.HERRO 15
extérieure)

B.HERRO 15
Sélection des unités

• S’effectue au moyen d’un bouton et la conversion se fait


automatiquement.
in = inches = pouces

Affichage en millimètres Affichage en pouces

B.HERRO 15
Graduations de la règle

• À titre indicatif seulement.


• Lecture donnée par le bord du boîtier du coulisseau.

B.HERRO 15
Quatre façons de mesurer

Becs pour mesure extérieure Becs pour mesure intérieure

Jauge de profondeur Surfaces de mesure d’épaulement

B.HERRO 15
Vérification de l’état de l’instrument

• Jeu entre les pièces mobiles;


• Usure des surfaces d’appui pour la prise de mesures.
VÉRIFICATION DES BECS EXTÉRIEURS

• Fermeture juste
(absence de
jeu);
• Absence de dommages;
• Absence de saletés et de
liquides.

B.HERRO 15
Vérification des becs intérieurs

• Absence de jeu et
d’usure;
• Absence de dommages;
• Bouts terminent pointus.

B.HERRO 15
Réglage du jeu du coulisseau

• Ajuster le serrage avec les vis de réglage.

B.HERRO 15
Étalonnage ou mise à zéro

• En mode absolu.
• Fermer complètement le pied à coulisse.
• Doit afficher la dimension 0.

Habituellement, une
pression prolongée
sur le bouton Zero ou
Origin ramènera
l’instrument à son
zéro.

B.HERRO 15
Utilisation du mode incrémental

• Zéro fait n’importe où.


• Sert de comparatif
avec une longueur
étalon.
• Presser le bouton
Zero
momentanément.

B.HERRO 16
Façons de mesurer
• Diamètre • Dimension • Profondeur
extérieur intérieure

B.HERRO 16
Façons de mesurer
• Profondeur avec
• Épaulement • Dimension extérieure
rayon qui
entre plats
interfère

B.HERRO 16
III. micromètre extérieur

B.HERRO 16
Caractéristiques du micromètre

Un micromètre est constitué d'un corps en U possédant une touche fixe et une touche
mobile actionnée par un tambour.
Le déplacement est assuré par une vis micrométrique.

touche mobile
vernier mobile
touche fixe ligne de foi

0 1 2 10
3
0

40

douille
limiteur de couple
règle graduée en mm

dimensions mesurables
extrèmes etrier

Précision: 0,01 mm à 0,001 mm.


B.HERROU 163
Utilisation du micromètre
Un micromètre est caractérisé par:
- l'étendue de l'échelle (30 mm par exemple)
- la précision (généralement 0,01 mm)
- le pas de la vis micrométrique (0,5 mm ou 1 mm).
Pour éviter les déformations des pièces mesurées ou des touches, on utilise un limiteur de
couple qui assure une pression constante lors des mesures.

Lecture du vernier

B.HERRO 16
Composants de base

TOUCHES

TÊTE MICROMÉTRIQUE

CORPS EN COL-DE-CYGNE

B.HERRO 16
Composants de la tête micrométrique
MÉCANISME DE
CONTRÔLE DE
BAGUE DE TAMBOUR GRADUÉ PRESSION À
BLOCAGE ROCHET
(PEUT
ÊTRE
UNE VIS)

ÉCROU DE RÉGLAGE DU JEU

MANCHON GRADUÉ

B.HERRO 16
Mécanisme de contrôle de la pression

• Mécanisme à rochet :
– Encombrant;
– Fiable;
– Populaire;
– Bruyant.

B.HERRO 16
Mécanisme de contrôle de la pression

• Mécanisme à friction :
– compact;
– Sensible aux saletés;
– Silencieux.

B.HERRO 16
Micromètre en pouce

• Tige filetée avec pas de 0,025 pouce (= 40 filets / pouce)


• Petite division du manchon = 0,025 pouce
• Petite division du tambour = 0,001 pouce

B.HERRO 16
Lecture des graduations en pouce
• Nombre entier de
pouces selon la plage
du micromètre.
• Centaines de millièmes
selon le chiffre du
manchon.
• Compter le nombre de
divisions x 0,025 po.
• Nombre de millièmes du
tambour pointé par la
ligne-repère.

B.HERRO 17
Lecture du vernier du micromètre
Le nombre entier de mm se lit directement sur la graduation de la douille, les
décimales, dixièmes et centièmes de millimètres se lisent sur le tambour en vis-à-vis
de la ligne de foi.

0 1 10
2 3
Exemple : vis pas de 1 0
On lis ici 13.52 mm
40

Un tour de tambour correspond à un déplacement de 0,5 mm. Deux tours de


tambours sont nécessaires pour passer d'une graduation de l'échelle supérieure à une
autre (séparée de 1 mm). Les traits de l'échelle inférieure indiquent le dépassement
de la cote en mm de 0,50 mm plus la lecture du tambour.

B.HERRO 17
Micromètre en millimètres

• Tige filetée avec pas de 0,5 millimètre


• Petite division du manchon = 0,5 mm
• Petite division du tambour = 0,01 mm

B.HERRO 17
Lecture des graduations en mm
• Nombre entier de mm sur
les graduations du manchon
au- dessus de la ligne-
repère.

• Vérifier le bord du tambour


pour savoir si l’on est entre 0
et 0,5 ou entre 0,5 et 1,0
mm.

• Additionner le nombre de
centièmes de millimètre
pointé par la ligne-repère
sur le tambour.
B.HERRO 17
Exercice 5.2

B.HERRO 17
Vérification de l’étalonnage
Nettoyage des touches

Micromètre 0 – 1 po ou 0 – 25 mm : contact des touches

Micromètre plus gros : avec cale-étalon

B.HERRO 17
Correction de l’étalonnage

• À l’aide d’une clé à ergot fournie.


• Bloquer le tambour et tourner le manchon.

B.HERRO 17
Maintien du micromètre

Petit micromètre Grand micromètre

B.HERRO 17
Méthode de prise de mesure (1 de 2)

• Nettoyer les touches du micromètre et les surfaces à


mesurer.
• Dévisser la tige du micromètre pour permettre à
la partie de la pièce à mesurer de se glisser entre
les touches sans coincer.
• Effectuer la prise de mesure en mettant la
pression avec le mécanisme à rochet ou à
friction.
• En mettant la pression, s’assurer d’un bon contact des
touches en balançant le micromètre autour de l’appui
représenté par la touche fixe. (Surtout pour les grands
micromètres.)
B.HERRO 17
Méthode de prise de mesure (2 de 2)

• Effectuer la lecture en place. Éviter de barrer la tige


puis d’enlever le micromètre de la pièce pour le lire.
• Dans le cas de petits micromètres avec de petites
pièces, il est préférable de tenir le micromètre
d’une main et la pièce de l’autre.
• Pour les grands micromètres, attention à la chaleur
produite par vos mains. Cette chaleur peut provoquer
la dilatation du métal constituant le corps du
micromètre et ainsi causer des lectures erronées.

B.HERRO 17
Précautions

• Éviter les chocs sur les touches.


• Toujours s’assurer de la validité de l’étalonnage.
• Idéalement, utiliser l’instrument lorsqu’il est à la
même température que la pièce à contrôler.
• Ne pas tenir trop longtemps le micromètre par le
corps non isolé des transferts de chaleur corporelle.
• Éviter les déversements de lubrifiants de coupe et
autres liquides sur le micromètre.
• Pour le micromètre 0 - 1 po ou 0 - 25 mm., ne pas
le ranger en appuyant les deux touches l’une
contre l’autre (à zéro).
B.HERRO 18
Alésomètre Utilisation

Un alésomètre est est un appareil de mesure d’alésage. Il est caractérisé par:


- l'étendue de l'échelle (30 mm par exemple)
- la précision (généralement 0,01 mm)
- le pas de la vis micrométrique (0,5 mm ou 1 mm).

Pour éviter les déformations des pièces mesurées ou des touches, on utilise un
limiteur de couple qui assure une pression constante lors des mesures.

Caractéristiques :
Le tambour commande la sortie de 3 touches à 120° et permet la mesure
d'alésages.
Utilisation :
- Lecture
- Etalonnage 181
B.HERROU
Lecture du vernier de l’alésomètre
Le nombre entier de mm se lit directement sur la graduation de la douille, les
décimales, dixièmes et centièmes de millimètres se lisent sur le tambour en vis-à-vis
de la ligne de foi.

0 1 10
2 3
Exemple : vis pas de 1
On lis ici 13.52 mm 0

40

Un tour de tambour correspond à un déplacement de 0,5 mm. Deux tours de


tambours sont nécessaires pour passer d'une graduation de l'échelle supérieure à une
autre (séparée de 1 mm). Les traits de l'échelle inférieure indiquent le dépassement
de la cote en mm de 0,50 mm plus la lecture du tambour.

B.HERROU 182
Etalonnage de l ’alésomètre

On règle l ’alésomètre au diamètre correspondant à celui de la bague étalon

B.HERRO 183
La colonne de mesure

Cet instrument de mesure est


destiné à l’utilisation sur des marbres
de contrôle. Il mesure des longueurs
(extérieures ou intérieures), des
hauteurs et des profondeurs.

B.HERRO 184
La jauge de profondeur
Le bec mobile sert de semelle d'appui et la règle vient se loger dans le logement à
mesurer.
La lecture du vernier : similaire au pied à coulisse

B.HERRO 18
La jauge micrométrique de profondeur

Précision : 0.01 mm
Même lecture que pour un micromètre.

B.HERRO 18
IV. Le comparateur

B.HERRO 18
Comparateur (appareil de mesure)

Le comparateur est un appareil de mesure de longueur. Il


n'indique pas une mesure absolue mais une mesure relative
par rapport à un point de référence.

B.HERRO 18
METROLOGIE, comparateur
Les instruments à lecture cylindrique

 Le comparateur Réglage d’un outil de toupie,


à pont (type prise de cote en dessous ou au
Hebor) dessus de l’arête tranchante
selon la position d’appui.

Il se fixe sur un support


magnétique, comme son nom
 Le comparateur l’indique il compare la
à touche position entre deux points
(écart de cote).

B.HERROU
B.HERRO 189
1
Caractéristiques du comparateur
La mesure par comparaison ne sert pas à chiffrer
directement une dimension mais à la comparer à une grandeur
de référence (une pile de cales-étalons par exemple).
Un dispositif permet de totaliser le nombre de tours de
cadran de l'aiguille.
Course: la course du palpeur est généralement assez faible:
3,5 à 10 mm.
Précision: 0,01 mm à 0,001 mm.
Palpeur: la touche du palpeur est facilement démontable pour
en adopter la forme à l'utilisation.

B.HERROU 190
Utilisation du comparateur

Le comparateur est un instrument fragile, il s’utilise avec précautions. Lors du


passage des cales étalon à la pièce, il faut toujours soulever la tige par le bouton de
relevage.
Pour une bonne utilisation, on s’assurera que la tige de palpeur est
bien perpendiculaire à la surface de palpage.

Mesure

B.HER RO 191
Comparateur mécanique à cadran à tige rentrante radiale

Description Les éléments d'un comparateur à cadran

Le comparateur est constitué d'un cadran gradué avec une aiguille pivotant en son centre. Autour du cadran une lunette
comportant un ou plusieurs index peut pivoter manuellement. L'index permet à l'utilisateur de matérialiser le point zéro.
Le comparateur dit à course normale comporte un totaliseur qui indique le nombre de tours effectués par l'aiguille. Par
exemple, pour un comparateur ayant une course de 10 millimètres, chaque tour d'aiguille représente 1 millimètre. Si le
palpeur se déplace d'un millimètre, l'index du totaliseur marquera un.
Le palpeur est constitué de deux parties : la tige et la touche (on trouve aussi le terme "le toucheau"). La touche est vissée au
bout de la tige. Il est possible d'utiliser diverses formes de touche et ainsi adapter la forme de l'extrémité à la pièce à mesurer.

B.HERRO 19
Principe

Le comparateur est constitué d'une tige mobile en translation. Le


déplacement de cette dernière est transmis à un dispositif
mécanique transformant la translation de la tige en rotation de
l'aiguille. L'angle total de rotation est proportionnel au
déplacement en translation de la tige.

Pour effectuer une mesure on fait un point zéro à l'aide par


exemple d'une cale étalon. Le corps du comparateur étant fixe
l'on place la pièce à mesurer sous le comparateur qui indique
alors la différence entre le point de référence et la dimension de
la pièce mesurée.

B.HERRO 19
Utilisation du comparateur à index

B.HERRO 19
Principe de mesure avec un comparateur à cadran. Le point zéro est
effectué à l'aide d'une cale étalon

B.HERRO 19
Mesure d'un écart de circularité exemple

Le cas décrit est le cas simple d'une ovalisation.


Pour mesurer une ovalisation sur une section d'une
pièce circulaire, le comparateur est placé sur le plus
petit rayon de la pièce dont on veut mesurer
l'ovalisation. Il est fixe. Ce point constituant le zéro.
En faisant pivoter la pièce sur son axe, l'aiguille
passera par un maximum. Le comparateur permet
de trouver la valeur de l'ovalisation ainsi que la
position de ce maximum.

B.HERRO 19
Mesure d'un écart de circularité exemple
Cette méthode pouvant être utilisée pour mesurer d'une
manière générale un écart de circularité. Elle est appelée la
mesure des écarts de circularité par la méthode de variation du
rayon.
La même méthode permet de mesurer un faux-rond, pour
éviter de chercher le point zéro on peut sur un tour complet
prendre la moitié de la différence entre la plus grande et la plus
petite valeur indiquée par le comparateur, qui traite aussi le cas
d'un ovale décentré ou inégal.
Le comparateur sert aussi à déterminer précisément un point
haut ou un point bas d'une pièce en mouvement, par exemple
pour le calage d'allumage ou d'injection d'un moteur, en
suivant le déplacement du piston dans le cylindre, d'une came
ou d'un doigt sur une pompe d'injection. Les valeurs de calage
B.HERRO 19
peuvent être données en mm par rapport à ce point haut ou
bas.

B.HERRO 19
Le cas décrit est le cas simple d'une
ovalisation.

Pour mesurer une ovalisation sur une


section d'une pièce circulaire, le
comparateur est placé sur le plus petit
rayon de la pièce dont on veut mesurer
l'ovalisation. Il est fixe. Ce point
constituant le zéro.
En faisant pivoter la pièce sur son axe,
l'aiguille passera par un maximum. Le
comparateur permet de trouver la valeur
de l'ovalisation ainsi que la position de ce
maximum.

B.HERRO 19
exercice

• Déterminer le défaut de circularité d’une


pièce cylindrique à l’aide d’un comparateur.
• Donner un schémas.

B.HERRO 20
Mesure d'un écart de parallélisme exemple

Pour mesurer un écart de parallélisme, la surface de référence de la pièce


est posée sur une surface plane (par exemple un marbre). Le comparateur
est monté de manière fixe sur une potence dont le socle est également sur
la surface plane. Le comparateur est posé à un point du plan dont il faut
mesurer la parallélisme par rapport à la surface de référence. Pour effectuer
la mesure, il faut faire avancer le comparateur sur son socle en laissant la
pièce immobile ou la pièce en laissant le comparateur immobile.

comparateur immobile.

Principe de mesure d'un écart de


rectitude avec un comparateur à cadran

B.HERRO 20
Utilisation d’un moyen de contrôle :
Exemple d'utilisation d'un moyen contrôle:vérification d'un alésage de Ø 25 H7 à
l'aide d'un tampon lisse de contrôle de type "entre / entre pas"

le coté le coté
résultat du
pièce N° "entre" du "n'entre illustration
contrôle
tampon pas" du
entre tampon
entre
spécification
1 oui non
respectée

trou trop
2 oui oui
grand

3 non non trou trop petit

B.HERRO 20
Calibre à mâchoire

S ’utilise pour des épaisseurs, des diamètres

B.HERRO 20
Tampon fileté

S ’utilise pour le contrôle des taraudages. En fait


il permet de contrôler les pièces taraudées

B.HERRO 203
Tampon lisse
S’utilise pour le contrôle des alésages.

B.HERROU 204
Bagues filetées

S ’utilise pour des filetages extérieurs. En


effet il permet de contrôler les filetages
extérieurs

B.HERRO 205
Chapitre 5

métrologie tridimensionnelle

B.HERRO 20
Définitions

1. Métrologie ou Mesure
Opération permettant de définir la valeur d'une grandeur avec une précision
plus ou moins grande, compte tenu des moyens de mesure utilisés et des
conditions de mesure.
• Ex: On utilise un micromètre ou une machine à mesurer qui crée une
information du type "la dimension vaut 50.021"
• 1.1.2. Contrôle
Opération permettant de définir si la grandeur réelle de l'élément à vérifier
est conforme à la valeur exigée.
• Ex: On utilise un calibre "Rentre ou ne rentre pas" qui crée une des
informations ci-dessous:
a) la valeur est plus petite que le mini
b) la valeur est dans l'intervalle de tolérance
c) la valeur est plus grande que le maxi
B.HERRO 20
définitions

• 1.1.3. Etalon
Instrument permettant de définir, matérialiser,
conserver ou reproduire l'unité de mesure d'une
grandeur pour la transmettre par comparaison à
d'autres instruments de mesure.
• 1.1.4. Capteur
Elément de l'appareil de mesure assurant la prise
d'information relative à la grandeur à mesurer.

B.HERRO 20
Propriétés générales des instruments de
mesure
• D'une façon générale la métrologie a pour but de définir la VALEUR de
GRANDEURS PHYSIQUES avec un degré d'incertitude aussi faible que
nécessaire .
• Un instrument de mesure permet d'établir une relation entre la valeur du
mesurande M ( grandeur faisant l'objet de la mesure ) et la valeur lue L
du résultat de la mesure .
• La qualité des appareils de mesure peut être caractérisée par:
- la fidélité
- la justesse
- la sensibilité
- la précision
On peut en donner les définitions suivantes :

B.HERRO 20
Propriétés générales des instruments de
mesure
• 1.2.1. La Fidélité
Elle caractérise la dispersion des mesures Li d'une
même grandeur
On en définit l'écart type s :
• L'étendue de la dispersion dans laquelle se
trouve 99,8% des observations est : D = 6,18
s

B.HERRO 21
Propriétés générales des instruments de
mesure
• 1.2.2. La Justesse
• Un appareil est réputé juste quand la moyenne L
d'un grand nombre de mesures Li est confondue
avec la valeur M du mesurande , quelle que soit la
dispersion .

B.HERRO 21
Erreurs de mesure

• 1.2.5.1. Erreur systématique


C'est une erreur qui reste constante pour des mesures
effectuées dans des conditions identiques.
• 1.2.5.2. Erreur de zéro
C'est l'erreur qui caractérise l'écart de l'indication de
l'instrument de mesure, pour la valeur zéro de la
grandeur mesurée.
• 1.2.5.3. Erreur de lecture
C'est l'erreur résultant d'une lecture inexacte de
l'indication de l'instrument de mesure faite
par l’operateur
B.HERRO 21
Erreur de mesure

1.2.5.4. Erreur due à une évolution de la température


Ce type d'erreur est fréquent et il faut y penser constamment. On
retiendra la relation qui lie la variation dimensionnelle à
l'élévation de la température.
• Longueur initiale à température t0 = L0
• Longueur à la température t1 = L1
• Coefficient de dilatation linéaire du matériau = a en mm/mm.°C
• Exemple
Un solide de 1 mm de long s’allonge de a mm lors d’une élévation
de température de 1°C
Pour l’acier : a = 12 . 10-6
mm/mm.°C
B.HERRO 21
L1 = L0 ( 1 + a ( t1 - t0 ))

B.HERRO 21
Les Machines à mesurer tridimensionnelles,
généralités

• Les moyens de mesure classiques sont aujourd'hui complétés


par les techniques de mesure tridimensionnelles qui permettent
d'accéder à la géométrie des pièces complexes avec une
grande précision et une grande rapidité.
• 2.2. Constitution d'une MMT
• Une MMT est constituée de 4 sous-ensembles distincts :
- La structure de déplacement
- Le système de palpage
- Le système électronique
- Le système informatique et le pupitre de commande

B.HERRO 21
B.HERRO 21
Les Machines à mesurer tridimensionnelles
• 2.2.1. La structure de déplacement
Elle comprend 3 guidages en translation orthogonaux deux à deux notés X , Y
et Z. Ces guidages,sans jeu ni frottements, permettent d'atteindre tous les
points d'un volume parallépipédique.
• 2.2.2. Le système de palpage
Son rôle est de détecter le contact entre le stylet et la pièce et, à cet
instant, d'envoyer une impulsion au système électronique pour qu'il lise
les coordonnées du point de contact sur les systèmes de mesure.
• 2.2.3. Le système électronique
Il a plusieurs fonctions essentielles :
- Recevoir les impulsions de contact en provenance de la tête de palpage
- Envoyer les ordres de lecture sur les 3 systèmes de mesure au moment du
contact
- Recevoir du système informatique les ordres de mouvement pour la
commande des moteurs d'axes (Machines à CN)
- Gérer les sécurités telles que pression d'air mini sur les patins
aérostatiques, fins de courses deBs.H
216
mERoRuOvUements etc.
Les Machines à mesurer
tridimensionnelles
• 2.2.4. Le système informatique et le pupitre
de commande
Il permet:
- Acquisition et mise en mémoire des gammes de
contrôle des pièces
- Exécution des gammes de contrôle
- Traitement des informations et édition des résultats
- Logiciel conversationnel permettant l'utilisation de
la machine

B.HERRO 21
Les types de
Machines à mesurer tridimensionnelles

• 2.3.1. Morphologie
• Il en existe de différents types qui sont
fonction de la morphologie des pièces à
mesurer, des précisions à atteindre, de la
facilité d'utilisation etc .

B.HERRO 21
B.HERROU 219
Différents types de commandes
2.3.2.1. Machines Manuelles
C'est l'opérateur qui déplace le palpeur
- Pas de sauvegarde du programme
- La présence de l'opérateur est nécessaire pour chaque palpage
- Incertitudes de mesurage importantes
- Machines de petites dimensions
• 2.3.2.2. Machines Motorisées
L'opérateur commande les déplacements par l'intermédiaire de
manettes de pilotage, mais la vitesse de déplacement est
asservie en mode palpage.
- Plus faible influence de l'opérateur
- Pas de limites en dimensions
B.HERRO 22
Différents types de commandes

2.3.2.3. Machines à Commande Numérique


Les axes de déplacement sont asservis en vitesse et position.
La pièce est modélisée par des éléments géométriques calculés
à partir des points palpés.
- L'écriture d'une gamme C.N. nécessite la définition d'un repère
associé à la pièce
- L'exécution d'une gamme ne nécessite plus la présence d'un
opérateur
- La précision de palpage ne dépend plus de l'opérateur
- Le choix de la position des points palpés sur la surface n'est
fait qu'une seule fois lors de l'apprentissage ou à l’aide d’un
logiciel de FAO.

B.HERRO 22
2.4. Mode de fonctionnement de la
MMT TRI-MESURES
• 2.4.1. Introduction
Une MMT matérialise un repère orthonormé à 3 dimensions (O, x , y , z )
Pour chaque point palpé, on recueille les coordonnées du centre du palpeur :
• La pièce à mesurer est ensuite modélisée à l'aide des éléments
géométriques définis par le préparateur ( points, droites, plans,
cercles, cylindres, cônes et sphères ). A partir du nuage de points
palpés, un traitement suivant la règle des moindres carrés permet de
définir quantitativement les éléments géométriques .
• Pour définir un élément géométrique sur la machine TRI-MESURES , le
logiciel METROMEC demande de palper le nombre de points minimum+1,
soit par exemple 4 points à palper pour définir un plan. Si l'on s'en tenait
au nombre minimum de points (3) , le calcul d'optimisation suivant la
méthode des moindres carrés, ainsi que le calcul du défaut de forme serait
impossible.

B.HERRO 22
Méthode de mesure
• Le contrat à remplir par les ateliers de fabrication est l'obtention d'un
produit conforme au dessin de définition. C'est donc à partir de celui-ci que
l'on définira les cotes fonctionnelles devant être mesurées.
A partir de là, des travaux, d'une part d'aspect pratique, d'autre part d'aspect
théorique peuvent être conduits parallèlement.
• 2.4.2.1. Aspect pratique
a) Position de la pièce dans le repère machine :
Il sera nécessaire de définir une seule position possible pour la pièce , à
quelques dixièmes de mm près, si l'on veut la mesurer en automatique en
exécutant une gamme de mesure. Cette position sera définie dans le repère
machine.

b) Définition du système de palpage :


Il est nécessaire de définir tous les systèmes de palpage ( Angles A et B de la
tête motorisée, longueur des stylets et des rallonges ) qui sont nécessaires à
la mesure d'une pièce et de les étalonner sur la sphère étalon.
B.HERRO 22
Méthode de mesure
• 2.4.2.2. Aspect théorique
Le préparateur devra définir à partir du plan les
éléments géométriques qui seront définis lors des
palpages .
D'autre part , la définition des repères de dégauchissage
est nécessaire pour une expression correcte des
résultats de mesure. Ensuite, seulement on pourra
créer la gamme de palpage de la pièce, puis la
gamme de vérification des cotes fonctionnelles qui
conduira à l'édition du procès verbal de contrôle.

B.HERRO 22
composition d’un système d’etalonnage

B.HERROU 225
Le système de palpage
• 3.1. Généralités
Le palpeur dont nous disposons est un palpeur dynamique
à déclenchement. Il est construit sur le principe de la
liaison isostatique de Boys.

Principe d'un palpeur dynamique à


Schématisation de la Liaison de Boys
déclencheme

B.HERRO 22
Le système de palpage
• Le schéma du système d’etalonnage montre la morphologie du système
d’étalonnage qui comprend :
- la tête motorisée RENISHAW PH9 ; elle permet de déplacer tous les éléments
qui lui sont rapportés suivant 2 axes perpendiculaires
• Axe horizontal 0 < A < +105°
• Axe vertical -180 <B < +180°
- éventuellement une grande rallonge l=100 mm maxi
- le palpeur à déclenchement RENISHAW TP2-5 sens de palpage permettant
l'utilisation de stylets montés en étoile.
- éventuellement les rallonges puis les stylets.
• L'intérêt d'une tête motorisée réside dans le fait qu'elle permet
l'accès à 5 faces d'un cube posé sur le marbre.

B.HERRO 22
Principe de fonctionnement
• Les 6 points de contact sont montés en série électriquement et traversés en
permanence par un courant faible. Lorsque la bille vient au contact de la
pièce, le solide touche+tripode passe d'une situation isostatique à une
situation hyperstatique . Un des 6 points tend à décoller et la résistance
électrique du palpeur varie alors fortement. A partir de cette variation
importante et brutale de la résistance, une électronique de traitement
génère un signal de commutation qui permettra d'actionner la lecture des
règles de mesure des axes X,Y et Z.
• Pour assurer un bon contact sur les points d'appuis et pour éviter que le
palpeur ne déclenche sous l'effet des accélérations nécessaires pour
déplacer la MMT, un ressort tarable exerce un effort réglable au centre de
l'étoile. Le ressort va provoquer un retard au déclenchement qui varie
avec la géométrie des touches et le tarage.
• Néanmoins la remise en position de l'étoile après un mouvement est
meilleure que 0,1 micron.

B.HERRO 22
Etalonnage des palpeurs

• 3.3.1. Procédure d'étalonnage d'un palpeur simple


Si la mesure complète d'une pièce nécessite l'utilisation
de plusieurs stylets pour accéder à toutes les
surfaces, il faut être capable de corriger le rayon de
la bille de chaque palpeur.
• Pour être capable d'exprimer des relations
géométriques entre les surfaces mesurées avec
différents palpeurs, ces surfaces doivent être
exprimées dans le même repère, celui de la sphère
étalon.

B.HERRO 22
Etalonnage d'un système en étoile

Si, pour pouvoir accéder à toutes les


surfaces d'une pièce, on doit utiliser
plusieurs billes, il faudra pratiquer une
opération d'étalonnage qui consiste à
mesurer préalablement la même sphère
de référence avec toutes les billes. Cette
opération permet de déterminer les
coordonnées ( Xb,Yb,Zb ) de chacune
des billes dans le repère de la machine.

B.HERRO 23
Etalonnage des palpeurs
• Pour diminuer l'influence de la flexion du stylet et d
du retard au déclenchement du palpeur, on e
détermine le diamètre fictif de la bille dbdu stylet 1,
en mesurant en 5 points une sphère étalon dont le 9
diamètre De est connu par rattachement à la 8
chaine d'étalonnage. 6
• On peut prendre De = 24,995mm m
Le diamètre mesuré en 5 points passant par les 5 m
centres bille vaut Dm.
• A cause du retard au déclenchement, le système
calcule un diamètre fictif de la bille ϕb = f( De,
Dm, Da )
Da étant l’angle du stylet par rapport à la verticale
• Le diamètre calculé de la bille ϕb sera alors
plus petit que son diamètre réel d.
• Ex : Si d=2mm avec une
rallongeB.dHeER1R0OUmm on trouve ϕb voisin
231
Chapitre 6

Métrologie
Répétabilité, reproductibilité
et fidélité d’une analyse
Répétabilité, reproductibilité et fidélité d’une analyse

 Caractérisation d’une méthode d’analyse :


Pour être accréditée, une méthode de dosage doit être
validée. Cette validation passe par l’étude de :
• sa spécificité, sa sélectivité
• sa répétabilité, sa reproductibilité
• sa justesse
• sa linéarité
• sa limite de détection, sa limite de quantification
• sa robustesse

B.HERRO 23
Répétabilité, reproductibilité et fidélité d’une
analyse

 Répétabilité et reproductibilité :

Répétabilité des résultats de mesurage :


Etroitesse de l’accord entre les résultats de mesurages
successifs du même mesurande, mesurages effectués dans la
totalité des mêmes conditions de mesure.

Reproductibilité des résultats de mesurage :


Etroitesse de l’accord entre les résultats de mesurages
successifs du même mesurande, mesurages effectués en
faisant varier certaines conditions de mesure.

B.HERRO 23
Répétabilité, reproductibilité et fidélité d’une
analyse

 Incertitudes de mesure – Les outils :

• méthode Monte-Carlo (facteurs d’influence)

• métrologie : méthode GUM (calcul cumulé des incertitudes)

• CHIMIE : méthode ISO 5725 (calcul global des incertitudes)

B.HERRO 23
Répétabilité, reproductibilité et fidélité d’une
analyse

 Justesse et fidélité :

ni juste ni fidèle fidèle mais pas juste

juste mais pas fidèle B.HERROU juste et fidèle 236


Répétabilité, reproductibilité et fidélité d’une
analyse

 Fidélité d’une méthode :

• Limite de répétabilité r : écart maximum au niveau de


confiance 95% entre 2 résultats obtenus sur un même
échantillon pour une même méthode, un même analyste,
un même appareil.
• Limite de reproductibilité R : écart maximum au niveau de
confiance 95% entre 2 résultats obtenus sur un même
échantillon, pour une même méthode, par 2 analystes ou
2 laboratoires différents, sur des appareils différents.

B.HERROU 237
Répétabilité, reproductibilité et fidélité d’une
analyse

 Etude statistique
:
Xi=  + Li + i Variances :
On a donc s2 R = s2 L + s2 r
mesure

reproductibilité répétabilité
concentration
vraie inter-laboratoires

biais (erreur systématique) du laboratoire … ou de la méthode

erreur aléaBt.o
HiEreRROU 238
2. Etalonnage des appareils de mesure

B.HERROU 239
ETALONNAGE / VERIFICATION

moyen de mesure à étalonner


Etalon ou à vérifier

comparaison

mesure
et tolérances
résultat de mesure: grandeur, unité, incertitude, erreur.

confrontation résultats / tolérances


certificat d'étalonnage
Corrections,
non conformitéconformité
traitement des résultats brut : calcul d'incertitude

prise de décision : Remise en service


réforme
déclassement
réparation
ajustage

constat de vérification
B.HERROU 240
définitions

étalonnage (vim)
opération qui, dans des conditions spécifiées, établit en une première étape
une relation entre les valeurs et les incertitudes de mesures associées qui sont
fournies par des étalons et des indications correspondantes avec des
incertitudes associées, puis utilise en une seconde étape cette information
pour établir une relation permettant d’ obtenir un résultat de mesure à partir
d’une indication.
vérification (vim)
fourniture de preuves tangibles qu’une entité donnée satisfait à des
exigences spécifiées.

calibrage
positionnement matériel de chaque repère (éventuellement de certains repères
principaux seulement) d’un instrument de mesure en fonction de la valeur
correspondante du mesurande.

b.herr 24
définitions

confirmation metrologique (nf en iso 10012)

ensemble d’opérations nécessaires pour assurer qu’un équipement de mesure répond aux
exigences correspondant à l’utilisation prévue.

note 1 : la confirmation métrologique comprend généralement l’étalonnage et la vérification, tout


réglage nécessaire ou la réparation et le réétalonnage, la comparaison avec les exigences métrologiques
pour l’utilisation prévue de l’équipement de mesure, ainsi que tout verrouillage et étiquetage requis.
note 2 : la confirmation métrologique n’est considérée achevée qu’à partir du moment ou l’aptitude de
l’équipement de mesure pour l’utilisation prévue est démontrée et documentée.
note 3 : les exigences pour l’utilisation attendue comprennent des considérations telles que l’étendue
de mesure, la résolution et les erreurs maximales tolérées.
note 4 : normalement les exigences métrologiques sont distinctes des exigences pour le produit et ne
sont pas spécifiées dans le cadre de ces dernières.

b.herr 24
définitions (suite)

erreurs maximales tolérées (vim 5.21)


limites d'erreurs tolérées.
erreur de justesse (vim 5.25)
erreur systématique d'indication d'un instrument de mesure

justesse (vim 5.26)


aptitude d'un instrument de mesure à donner des indications exemptes
d'erreur systématique.
fidélité (vim 5.27)
aptitude d'un instrument de mesure à donner des indications très voisines
lors de l'application répétée du même mesurande dans les mêmes conditions
de mesure.

b.herr 24
définitions (suite)

classe d'exactitude (vim 5.19)


classe d'instruments de mesure qui satisfont à certaines exigences
métrologiques destinées à conserver les erreurs dans des limites spécifiées.

correction (vim 3.15)


valeur ajoutée algébriquement au résultat brut d'un mesurage pour
compenser une erreur systématique.

ajustage (vim 4.30)


opération destinée à amener un instrument de mesure à un état de
fonctionnement convenant à son utilisation.
réglage (vim 4.31)
ajustage utilisant uniquement les moyens mis à la disposition de
l'utilisateur.
traçabilité (vim 6.10)
propriété du résultat d'un mesurage ou d'un étalon tel qu'il puisse être relié
à des références déterminées, généralement des étalons nationaux ou
internationaux, par l'intermédiaire d'une chaîne ininterrompue de
comparaisons ayant toutes des incertitudes déterminées.
b.herr 24
DÉFINITIONS

ÉTALON DE RÉFÉRENCE (VIM 6.6)


Etalon, en général de la plus haute qualité métrologique disponible en un
lieu donné, ou dans une organisation donnée, dont dérivent les mesurages
qui y sont faits.
ÉTALON DE TRAVAIL (VIM 6.7)
Etalon qui est utilisé couramment pour étalonner ou contrôler des mesures
matérialisées, des appareils de mesure ou des matériaux de référence.

DÉRIVE (VIM 5.16)


Variation lente d'une caractéristique métrologique d'un instrument de mesure.

INCERTITUDE DE MESURE (VIM 3.09)


Paramètre, associé au résultat d'un mesurage, qui caractérise la dispersion
des valeurs qui pourraient raisonnablement être attribuées au mesurande.

B.HERRO 24
LA METROLOGIE PRATIQUE DANS LES LABORATOIRES D’ESSAIS
OU
D’ANALYSES

LA METROLOGIE PRATIQUE

Le
ETALONNAGE EXTERNE

DE L'ETALON ou DE L'INSTRUMENT DE MESURE

SOUS TRAITE A UN LABORATOIRE ACCREDITE COFRAC/ETALONNAGE

 CERTIFICAT
AVEC LOGO COFRAC/ETALONNAGE RIFICATION
D'ETALONNAGE - CONSTAT DE VE
CHOIX D'UN SOUS-TRAITANT D'ETALONNAGE

. LABORATOIRE ACCREDITE

. POINTS D'ETALONNAGE (entre 0,1 et 0,25)

. INCERTITUDE D'ETALONNAGE < ERREUR MAXIMALE TOLEREE

B.HERRO 24

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