109-Câbles Aériens Isolés

Réf.
: D4446 V1
Câbles aériens isolés

Date de publication :
10 août 2007
Cet article est issu de : Énergies | Réseaux électriques et applications
par Claude PIRIOU, Christophe TOURCHER
Résumé l’origine, les réseaux aériens basse tension (BT), ou ouvrages de première
catégorie, étaient réalisés en conducteurs nus en cuivre. En 1955, EDF a commencé à
utiliser des conducteurs isolés et aujourd’hui, les réseaux aériens BT en conducteurs
isolés sont maintenant d’un emploi général en France. Les qualités requises pour ces
conducteurs isolés sont liés à la fiabilité et aux contraintes d’entretien, à la durée de vie et
à des contraintes de sécurité.
Abstract At their origin low-voltage aerial networks used to consist of bare copper
conductors. In 1955, EDF started using insulated conductors and today, low-voltage
insulated aerial conductors are used in France. The qualities required from these
insulated conductors are linked to reliability and maintenance constraints as well as to
life-span and safety constraints.
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Câbles aériens isolés

par Claude PIRIOU
Ingénieur de l’École Nationale Supérieure des Arts et Métiers (ENSAM)
et Christophe TOURCHER
Parution : août 2007 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 41.250.58.103
Ingénieur
Reprise du texte rédigé par Jacques FERRAN
1. Matériels..................................................................................................... D 4 446 — 2
1.1 Premiers choix techniques et investigations ............................................. — 2
1.2 Procédures d’agrément et domaine d’emploi........................................... — 4
2. Réalisation des réseaux.......................................................................... — 4
2.1 Types de réseaux ......................................................................................... — 4
2.2 Matériels de connexion............................................................................... — 4
2.3 Matériels de soutien et d’ancrage .............................................................. — 6
2.4 Réalisation des différents modes de construction.................................... — 6
3. Réalisation des branchements ............................................................. — 10
3.1 Types de branchements .............................................................................. — 10
3.2 Matériels de connexion............................................................................... — 10
3.3 Matériels de suspension et d’ancrage ....................................................... — 11
3.4 Réalisation des différents modes de construction.................................... — 11
4. Propriétés et avantages des réseaux basse tension
en conducteurs isolés............................................................................. — 12
5. Conclusion ................................................................................................. — 12
Pour en savoir plus ........................................................................................... Doc. D 4 446
l’origine, les réseaux aériens basse tension (BT), ou ouvrages de première

A catégorie, étaient réalisés en conducteurs nus en cuivre installés soit sur
des supports en zones rurales ou urbaines, soit sur des ferrures (potelets,
consoles) fixées sur les façades ou les toitures en zone urbaine. Les conducteurs
étaient isolés de leurs supports au moyen d’isolateurs.
C’est en 1955 qu’Électricité de France (EDF), pour remplacer les anciens
réseaux en cuivre nu posés sur façades qui devenaient vétustes ou insuffisants,
a décidé d’utiliser les torsades aériennes en conducteurs isolés, d’où leur pre-
mière dénomination de réseaux façades. Ces premières torsades, compte tenu
des matériaux disponibles à l’époque, avaient des âmes conductrices en cuivre,
isolées au caoutchouc synthétique et protégées des intempéries atmosphéri-
ques par une gaine en polychloroprène (Néoprène).
Ce mode de réalisation a paru immédiatement intéressant et des recherches
furent entreprises conjointement par la direction de la Distribution et la direction
des Études et Recherches d’EDF, les câbliers, la société Aluminium Pechiney et le
Syndicat des industries du matériel électrique pour améliorer cette technique et
en étendre son application en zone rurale. Les réseaux aériens BT en conduc-
teurs isolés sont maintenant d’un emploi général en France où l’on n’installe
plus de conducteurs nus.
Toutefois, depuis quelques années la volonté d’EDF d’enfouir davantage de
réseau a conduit à une diminution de la technique aérienne (notamment des
réseaux nus) au profit des réseaux souterrains (particulièrement dans les zones
agglomérées).
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie

est strictement interdite. — © Editions T.I. D 4 446 − 1
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CÂBLES AÉRIENS ISOLÉS ________________________________________________________________________________________________________________
Compte tenu de l’expérience acquise sur les réseaux en conducteurs nus, les
qualités requises par l’exploitant étaient les suivantes :
— un maximum de fiabilité du matériel pour assurer une qualité de service
aussi bonne que possible ;
— un entretien le plus réduit possible ;
— un matériel facile à mettre en œuvre ;
— une durée de vie analogue à celle des lignes en conducteurs nus ;
— un coût global au plus égal à celui de la ligne en conducteurs nus à capacité
de transport égale ;
— une amélioration de la sécurité tant pour le personnel intervenant que pour
les tiers ;
— une facilité d’intervention en exploitation et notamment en travail sous
tension.
Cette technique a aussi été développée pour les réseaux aériens moyenne
tension (HTA), ou ouvrages de deuxième catégorie, mais ces derniers sont d’un
usage exceptionnel (60 à 80 km par an) et ne sont donc pas traités dans le
présent dossier.
1. Matériels Afin d’assurer une meilleure tenue au glissement dans les pinces
d’ancrage, un séparateur en papier a été rendu obligatoire, dans un
premier temps, entre l’âme du neutre porteur et sa gaine isolante,
puis à partir de 2004 ce séparateur a été abandonné avec l’arrivée
des gaines en polyéthylène réticulé chimiquement par silane.
1.1 Premiers choix techniques
et investigations
1.1.2 Conducteurs de phase
1.1.1 Isolants
À l’origine, les conducteurs étaient en cuivre mais, dès 1961, l’alu-
L’apparition en France, en 1962, des premiers isolants de synthèse minium s’est imposé, compte tenu de son prix et de ses qualités.
permit de mettre au point des matériaux assurant simultanément la Une première sélection de sections a été opérée :
fonction d’isolant et de protection à savoir :
— le polychlorure de vinyle (PVC) ; — 25, 35, 50, 70 et, depuis 1990, 150 mm2 pour les réseaux ;
— le polyéthylène chlorosulfoné (Hypalon) ; — 16 et 25 mm2 pour les branchements et l’éclairage public.
— le polyéthylène réticulé (PR).
Si l’Hypalon fut très rapidement abandonné (coût élevé, perfor- Par la suite, les sections 25 et 50 mm2 ont été abandonnées pour
mances médiocres), les deux autres matériaux ont fait l’objet d’un les réseaux par EDF (tableau 1), ainsi que le 16 mm2 pour les
très grand nombre d’essais en laboratoires (EDF, câbliers) pour branchements.
déterminer leur tenue :
— aux rayonnements ultraviolets ;
— aux agents chimiques (acide, brouillard salin, ozone, etc.) ; 1.1.3 Conducteur neutre porteur
— à l’abrasion et aux chocs mécaniques ;
— au vieillissement dans le temps ;
— aux contraintes électriques et mécaniques pour des tempéra- Avec les conducteurs de phase en cuivre, le neutre était torsadé
tures variant de − 30 à + 120 ˚C. avec eux. Si la tenue mécanique était insuffisante, la torsade était
suspendue à un porteur en acier soit nu, soit isolé. Avec la géné-
ralisation de l’aluminium, on utilisa pour les câbles de réseau un
Tous ces essais de qualification des isolants sont indiqués neutre faisant office de porteur en aluminium-acier nu ou isolé.
dans la norme NF C 33-209. Mais, en raison de sa raideur qui ne facilitait pas la confection de
courbes pour les réseaux en façades et compte tenu des difficultés
rencontrées au niveau des pinces d’ancrage et des manchons de
L’utilisation en réseau et les essais de laboratoire ont conduit en jonction pour intéresser les brins de l’âme d’acier aux efforts
1977 à abandonner le PVC car, ses caractéristiques s’altérant à basse mécaniques, il a été décidé d’utiliser pour ce neutre porteur un
ou haute température, il pose des problèmes de tenue des conduc- alliage d’aluminium (AGS/L) dit Almélec (alliage d’aluminium,
teurs dans les pinces d’ancrage (§ 1.1.6) et de mise en œuvre des magnésium, silicium, et fer, de contrainte à la rupture de 324 MPa).
connecteurs de dérivation avec perforation d’isolant (§ 1.1.5). Afin de standardiser les fabrications et de permettre de réduire le
En définitive, seule la gaine isolante en PR a été retenue et, pour nombre des accessoires tout en les adaptant au mieux à leur fonc-
garantir sa conservation dans le temps, on a été conduit à imposer tion, une section unique de 54,6 mm2 avait été retenue, section uti-
un pourcentage minimal de noir de carbone dans cette gaine (10 % lisée par ailleurs sur les réseaux nus moyenne tension et basse
en masse environ). tension.

D 4 446 − 2 est strictement interdite. — © Editions T.I.
_______________________________________________________________________________________________________________ CÂBLES AÉRIENS ISOLÉS
(0)
Tableau 1 – Caractéristiques des conducteurs (1)

Désignation Âme conductrice Gaine isolante Conducteur
Résistance Diamètre des âmes Force à la Épaisseur Diamètre extérieur

Section Nombre
Nature linéique rupture moyenne
nominale de brins minimal maximal minimal maximal
maximale à 20 ˚C minimale (valeur prescrite)
(mm2) (Ω/km) (mm) (mm) (daN) (mm) (mm) (mm)

25 7 1,20 5,8 6,3 300 1,4 8,6 9,4
Phase ou neutre 35 7 0,868 6,8 7,3 (2) 1,6 10,0 10,9

non porteur 70 12 0,443 9,7 10,2 (2) 1,8 13,3 14,2
150 19 0,206 13,9 15,0 (2) 1,7 17,3 18,6
54,6 7 0,63 9,2 9,6 1 660 1,6 12,3 13,0
Neutre porteur
70 7 0,50 10,0 10,2 2 000 1,5 12,9 13,6
Pilote 1,5 1 12,1 ............... 1,5 ....................... 1,2 3,7 4,2
(1) D’après la norme NF C 33-209 citée en documentation.
(2) Les conducteurs de phase du faisceau de réseau ne participent pas à la tenue mécanique de la torsade.
L’apparition de conducteurs de phase de section 150 mm2, l’aug- Les caractéristiques principales des faisceaux et des conducteurs
mentation des charges et le développement des branchements sont données dans les tableaux 1 et 2.
monophasés 90 A ont conduit à retenir, en plus, une nouvelle sec- (0)
tion de 70 mm2 (tableau 1).

Le porteur est toujours isolé car, bien qu’il soit mis à la terre au Tableau 2 – Caractéristiques des faisceaux
départ du poste et périodiquement sur le réseau, la législation fran-
çaise (UTE C 11-001 Arrêté interministériel du 17 mai 2001) le consi- Sections de faisceaux Sections de faisceaux
dère comme un conducteur actif étant donné qu’il participe à la avec neutre porteur (1) sans neutre porteur (2)
transmission de l’énergie. (mm2) (mm2)
1 × 54,6 + 3 × 35 + K × 16 2 × 25 + K′ × 1 ,5
1.1.4 Faisceaux ou torsades 1 × 54,6 + 3 × 70 + K × 16 4 × 25 + K′ × 1 ,5
1 × 70 + 3 × 150 + K × 16
Le faisceau de réseau, destiné aux lignes aériennes BT en câble
isolé torsadé, se compose d’un conducteur neutre central faisant (1) K représente le nombre de conducteurs destinés aux circuits d’éclairage
office de porteur autour duquel sont torsadés les trois conducteurs public ; il peut être nul ou égal à 1, 2 ou 3.
de phase et, le cas échéant, le ou les conducteurs d’éclairage public (2) K ′ représente le nombre de fils pilotes : il peut être nul ou égal à 2.
(figure 1). Ce porteur supporte seul les efforts mécaniques au
niveau des ancrages et des suspensions.
Le faisceau de branchement, sans porteur, se compose de deux 1.1.5 Accessoires de connexion
ou quatre conducteurs isolés identiques torsadés entre eux et parti-
cipent tous à l’effort mécanique. À ce faisceau peuvent être associés
deux fils pilotes en cuivre de section 1,5 mm2. Un groupe de travail d’utilisateurs et de constructeurs a étudié en
détail les besoins spécifiques de ces réseaux en matière d’accessoi-
res de connexion. En effet, à l’origine de l’emploi des réseaux torsa-
Gaine isolante Neutre porteur dés, on a installé un très grand nombre d’accessoires en coffrets
en almélec pour résoudre les problèmes divers de connexions électriques :
remontées aérosouterraines (§ 2.4.2.3), frontières de zone d’action
de postes, origine des dérivations, regroupement des branche-
ments, etc. Tous ces accessoires se sont avérés générateurs
d’incidents dus principalement aux échauffements, aux desserrages
et aux oxydations des contacts. Ils ont peu à peu été déposés,
améliorant ainsi l’esthétique de ces réseaux en même temps que
leur fiabilité.
Les premiers accessoires de connexion sont maintenant rem-
placés par :
— un matériel de connexion (§ 2.2.1 et 3.2.1) préisolé non
démontable et mis en œuvre par rétreint hexagonal au moyen d’un
outillage léger et polyvalent ;
— un matériel de dérivation (§ 2.2.2 et 3.2.2) préisolé démonta-
ble, mis en œuvre par serrage mécanique, avec perforation d’isolant
Éclairage public Phase
au moins sur le câble principal, et facilitant le travail sous tension ;
en aluminium en aluminium — un matériel de répartition sous forme de coffret (§ 3.2.2),
permettant de diminuer le nombre de connecteurs de branchement
Figure 1 – Exemple de faisceau de réseau sur le réseau.

1.1.6 Accessoires mécaniques assurée dans quelques cas exceptionnels motivés par exemple par
certains types de télécommande centralisée pour les installations
Les accessoires mécaniques (§ 2.3) suivants ont été développés : d’éclairage public.
— ensembles de soutien, maintenant tout le faisceau pour les
réseaux posés ou tendus sur façade et appelés dans ce cas berceaux
ou maintenant le porteur pour les réseaux tendus sur supports et
désignés dans ce cas ensembles de suspension. Depuis la tempête 2. Réalisation des réseaux
qui a sévi en France en décembre 1999, les ensembles de suspen-
sion sont calibrés en limite de rupture pour assurer un rôle de
fusible mécanique ;
— ensembles d’ancrage, simples ou doubles, fixant le porteur 2.1 Types de réseaux
pour les réseaux tendus sur façades ou sur supports.

Conçus pour satisfaire aux exigences de l’UTE C 11-001 (arrêté
interministériel du 17 mai 2001), ces accessoires mécaniques Les réseaux aériens BT en conducteurs isolés torsadés peuvent
comportent une partie isolante (tenue 6 000 V durant une minute à être :
50 Hz) en contact direct avec la gaine isolante des conducteurs. — soit posés ou tendus sur les façades des immeubles ;
Assurant ainsi une double isolation du neutre porteur, leurs parties
— soit tendus sur des supports.
métalliques n’ont donc pas à être reliées à la terre. Ces accessoires
sont interchangeables au niveau de leur fixation. Ils ont été conçus
sous forme d’ensembles normalisés pour :
— réduire les stocks en magasins ;
2.1.1 Réseaux sur les façades des immeubles
— éviter des assemblages inadaptés pouvant être sensibles à la
corrosion électrolytique ou à une usure par abrasion ; Le choix entre les modes de construction posés ou tendus se fait
— n’avoir qu’un seul fournisseur comme interlocuteur en cas en fonction de la solidité et de la régularité des façades. Lorsque
d’avarie. l’intérêt esthétique du site est reconnu, le réseau est du type posé ou
tendu et son tracé est choisi de manière à obtenir une dissimulation
presque totale, en passant sous les avancées des toits, le long des
corniches et, d’une manière générale, en utilisant tous les éléments
1.2 Procédures d’agrément et domaine architecturaux ou fonctionnels existant sur les façades.
d’emploi
2.1.2 Réseaux tendus sur des supports
1.2.1 Procédures d’agrément
Ce mode de construction est utilisé pour les lignes d’écart en zone
La procédure d’agrément des câbles torsadés et de leurs acces- rurale et pour les lignes en agglomération lorsque les façades ne
soires comporte deux parties : sont pas accessibles depuis la voie publique. Il est à noter toutefois
— les essais de qualification des matériels proposés par les que les lotissements de maisons individuelles sont généralement
constructeurs qui permettent de vérifier leur conformité aux normes réalisés par les promoteurs en réseaux souterrains.
de référence ;
— la mise en place d’une procédure d’assurance de la qualité
entre le client et le fournisseur, destinée à s’assurer que ce dernier
sait fabriquer en série le matériel qualifié et que la qualité du produit 2.2 Matériels de connexion
livré reste conforme dans le temps ; elle n’exclut pas la reprise de
tout ou d’une partie des essais de qualification, ni la modification
éventuelle par les constructeurs du matériel qualifié après l’accord 2.2.1 Manchons et cosses à rétreindre
de l’utilisateur.
Définis par la norme française NF C 33-021, ils comportent
(figure 2) :
1.2.2 Domaine d’emploi
— les manchons de jonction sans traction mécanique, pour les
Les réseaux aériens BT en conducteurs isolés torsadés sont utili- raccordements avec les câbles souterrains, et avec traction
sés pour la desserte des zones rurales et des zones semi-urbaines mécanique réduite, pour le raccordement des conducteurs de phase
ou urbaines tant que la densité de consommation n’atteint pas une (figure 2 a) ;
valeur suffisante pour justifier un réseau en câbles souterrains. — les manchons de jonction avec pleine traction mécanique,
pour le raccordement des neutres porteurs (figure 2 b) ;
Selon la section du conducteur de phase, ces réseaux permettent
une charge de 100 kVA (pour une section de 70 mm2) ou 160 kVA — les cosses d’extrémité à plages en cuivre ou en aluminium,
(pour une section de 150 mm2) par départ. pour le raccordement aux bornes d’appareillages (figure 2 c).
Leurs structures sont les suivantes : Tous ces matériels sont préisolés, leur enveloppe assurant éga-
— une structure radiale ou à boucle ouverte pour une section uni- lement l’étanchéité et la tenue aux agents extérieurs. Le raccorde-
forme de 70 ou 150 mm2 ; ment des âmes est obtenu par rétreint hexagonal, directement sur
— une structure avec dérivation en antenne de section 35 ou l’isolant du matériel, au moyen de presses manuelles mécaniques
70 mm2, la section de 35 mm2 n’étant utilisée que pour des anten- ou hydrauliques (figure 3), équipées de matrices définies par la cote
nes non évolutives (dont la charge n’augmente pas) de faible « a » sur plat de l’hexagone et par la largeur « b » de l’empreinte.
longueur (environ 50 m).
Les extrémités du réseau et les frontières des zones d’action des Remarque : pour les manchons de jonctions de raccordements
postes sont isolées en bout mort à l’aide de capuchons isolants avec des câbles souterrains, les fûts côté souterrain sont secto-
thermorétractables. Seule la continuité du neutre porteur est raux et évitent ainsi la mise au rond préalable des conducteurs.

— les connecteurs de mesure et de mise en court-circuit préiso-

lés sur les réseaux torsadés (figure 4 c) permettant :
150 4 3 2 1 1 2 3 4 150
• la mise en court-circuit et éventuellement à la terre de tous les
conducteurs de réseau lors d’une intervention,
• les mesures de tension.
a manchon de jonction pour conducteurs de phase La partie fixe de ces derniers comporte une fiche mâle à ergots
destinée à recevoir une douille embrochable isolée, verrouillée par
un système à baïonnette, et dont la protection est assurée par un
70 N 6 5 4 3 2 1 1 2 3 4 5 6 70 N gousset isolant rempli de graisse neutre et muni d’un bouchon
amovible ; la fiche mâle comporte, en outre, un trou de 4 mm de dia-
mètre destiné aux mesures de tension.

b manchon de jonction pour neutres porteurs
Vis de serrage
à tête fusible
150 3 2 1
c cosse d’extrémité Corps

isolant
Les numéros de 1 à 6 indiquent l’ordre des opérations de rétreint,
70 et 150 indiquent la section des conducteurs Câble isolé
N indique neutre porteur (serrage avec Câble dérivé
perforation isolé (serrage
d’isolant) après dénudage)
Figure 2 – Exemples de matériel à rétreindre
a dérivation sur réseaux torsadés (serrage séparé)
Vis de serrage
à tête fusible
Corps
isolant
a presse manuelle hydraulique Conducteur nu
Câble dérivé
isolé (serrage
après dénudage)
b dérivation sur réseaux nus (serrage séparé)
a
Vis de serrage
à tête fusible
b
Corps isolant
a cote sur plat de lÕhexagone
b Capot d’étanchéité
largeur de lÕempreinte Câble isolé (serrage
avec perforation
b matrice rtreindre d’isolant)
Gousset
Figure 3 – Exemples de presse hydraulique et de matrice à rétreindre
Gousset
2.2.2 Connecteurs à serrage mécanique Ergot

Bouchon Fiche mâle
Définis par la norme française NF C 33-020, ils comportent
(figure 4) :
— les connecteurs de dérivation sur les réseaux torsadés Bouchon
(figure 4 a) ;
c mesure et court-circuit
— les connecteurs de dérivation de réseaux torsadés sur les
réseaux en conducteurs nus en cuivre, en aluminium ou en alliage
d’aluminium (figure 4 b) ; Figure 4 – Exemples de connecteurs de réseaux à serrage mécanique

Tous ces matériels sont préisolés et les connecteurs correspon-

dant aux figures 4 a et 4 c se raccordent sur la torsade principale
par perforation d’isolant. Pour des raisons de sécurité des person-
nes, ils ne comportent aucune pièce métallique au potentiel qui soit
accessible lors de la mise en œuvre, ou après la pose, ce qui n’était Collier souple
pas le cas des anciens connecteurs de dérivation logés dans des
goussets remplis de graisse dont l’emploi a été abandonné. Leur
préisolation fait partie intégrante du connecteur et assure l’étan-
chéité et la tenue aux agents extérieurs.
Les connecteurs de dérivation de réseau sont à serrage séparé du
câble principal et du câble dérivé avec dénudage du conducteur sur
Vis de fixation Cheville
ce dernier (figure 4 a et 4 b) : cette solution permet le démontage et

le remontage du câble dérivé sans retirer le connecteur du câble
principal.
Berceau en
matriau isolant
a rseaux poss ou tendus sur faades
2.3 Matériels de soutien et d’ancrage
2.3.1 Matériels de soutien
Définis par la norme française NF C 33-040 amendement no 1, ils

comportent (figure 5) :
— pour les réseaux posés sur façades (figure 5 a), deux modèles
de berceaux en matière isolante assurant le maintien global du
Liaison mobile
réseau à 1 ou 6 cm d’éloignement par rapport au mur ; Console
— pour les réseaux tendus sur façades (figure 5 a), un berceau
également en matière isolante assurant le maintien global du fais-
ceau à 10 cm d’éloignement par rapport au mur ;
— pour les réseaux tendus sur supports (figure 5 b), un ensem-
ble de suspension fusible dont la rupture est calibrée pour intervenir
à partir d’un effort appliqué de 6 500 N. Cet ensemble assure un
éloignement par rapport au support de 14 cm et se compose :
Pince de suspension
• d’une console, en matriau isolant
• d’une liaison assurant la mobilité longitudinale et transversale
indispensable pour la tenue du matériel aux sollicitations b rseaux tendus sur supports
mécaniques,
• d’une pince de suspension, entièrement en matériau isolant,
Figure 5 – Exemples de matériels de soutien
ne prenant que le neutre porteur, et pouvant recevoir les porteurs
de section 54,6 ou 70 mm2.
égale à 1 500 daN (normalement applicable à la section 54,6 mm2)

2.3.2 Matériels d’ancrage et une autre pince sans glissement du neutre porteur de section
avant l’application d’une force de traction égale à 1 950 daN (norma-
Définis par la norme française NF C 33-041, ils comportent lement applicable à la section 70 mm2).
(figure 6) : Chaque type de pince peut néanmoins recevoir indifféremment
— pour les réseaux tendus sur façade, un modèle d’ensemble les porteurs de sections 54,6 et 70 mm2.
d’ancrage simple (figure 6 b) à 10 cm d’éloignement par rapport au
mur constitué d’une console bipode et d’une pince d’ancrage et un
modèle d’ensemble d’ancrage double (figure 6 a) à 10 cm d’éloi-
gnement par rapport au mur constitué d’une console tripode et de 2.4 Réalisation des différents modes
deux pinces d’ancrage ; de construction
— pour les réseaux tendus sur supports (figure 6 c), un modèle
d’ensemble d’ancrage simple à 10 cm d’éloignement par rapport au
support comportant une console et une pince d’ancrage ; cet
Ces réseaux doivent être conformes aux dispositions de
ensemble peut se transformer en un ensemble d’ancrage double
l’UTE C 11-001 (arrêté interministériel du 17 mai 2001).
par l’adjonction d’une seconde pince identique à la première.
Le maintien du neutre porteur dans les pinces d’ancrage
s’effectue par coincement conique à l’aide de fourrures en matière 2.4.1 Réseaux sur façades
isolante.
Deux types de pinces ont été retenus en fonction de la tenue
2.4.1.1 Réglementation technique
mécanique imposée par le mode de construction des réseaux :
— pour les réseaux tendus sur façades, une pince sans glisse- Les réseaux sur façades doivent être placés par rapport aux
ment du neutre porteur avant l’application d’une force de traction ouvertures (portes et fenêtres) conformément aux croquis de la
égale à 600 daN ; figure 7. Si ces distances ne peuvent pas être respectées, une pro-
— pour les réseaux tendus sur supports, une pince sans glisse- tection mécanique supplémentaire (fourreau en matière isolante)
ment du neutre porteur avant l’application d’une force de traction doit être prévue.

Trou de Trou de
fixation fixation
Trou de
Console fixation
tripode
Console bipode
Fourrure
isolante
Pince
dÕancrage
Pince dÕancrage
b rseaux tendus sur faades, ancrage simple
Fourrure
Console isolante
Pince dÕancrage
Pince
dÕancrage
a rseaux tendus sur faades, ancrage double c rseaux tendus sur supports, ancrage simple
Figure 6 – Exemples de matériels d’ancrage
horizontaux. Les changements de niveau d’un alignement à l’autre

0,2 m sont en général réalisés verticalement au droit des limites d’immeu-
bles ou le long des tuyaux de descente des eaux pluviales.
Les traversées entre deux façades sont toujours traitées horizon-
talement.
2.4.1.2 Réseaux posés sur façades

Le réseau est fixé aux façades à l’aide de berceaux ayant une
avancée de 1 ou 6 cm (§ 2.3.1) et disposés tous les 0,50 m environ.
Si la configuration de la façade entraîne une avancée plus grande, il
1m 1m sera fait usage du berceau pour réseaux tendus sur façades (§ 2.3.1)
ayant une avancée de 10 cm. Aux angles, deux berceaux sont fixés
de part et d’autre et la courbure du faisceau est réalisée à la main
a porte avec balcon afin d’éviter le contact avec l’angle de la maçonnerie.
Aucun scellement ne doit être disposé à moins de 0,25 m d’un
0,5 m 0,5 m 0,5 m angle saillant de maçonnerie ou du faîte d’un mur.
Dans le cas particulier de réseau site (§ 2.1.1), les ensembles de
0,2 m 0,2 m suspension ont toujours une avancée de 1 cm afin de faciliter la dis-
m 1,0 ed sulp ed eilliaS
simulation du réseau.
tnemitb ud
2.4.1.3 Réseaux tendus sur façades

La force maximale de traction admissible sur le conducteur neutre
porteur est limitée volontairement à 300 daN et les portées à envi-
ron 5 m, cela afin de réduire les contraintes dans les façades et de
0,5 m 0,5 m limiter les flèches disgracieuses.
Aux arrêts et ancrages, le faisceau est maintenu par son
b fentre sans balcon c fentre sans balcon conducteur neutre au moyen d’ensembles d’ancrage simples ou
et saillie de btiment doubles (§ 2.3.2).
Aucun dispositif d’ancrage ne doit être disposé à moins de 0,50 m
Figure 7 – Distances imposées des réseaux par rapport
d’un angle saillant de maçonnerie ou du faîte d’un mur.
aux ouvertures des façades
Entre deux ancrages, le faisceau est maintenu aux façades par des
berceaux.
Selon la solidité et la régularité des façades, les réseaux peuvent
être soit posés soit tendus, mais, le plus souvent, ils sont constitués Les changements de direction sont traités (figure 8) :
d’éléments successivement posés et tendus en fonction des difficultés — soit en ancrage double ;
rencontrées ou des facilités offertes par les caractéristiques des — soit en réalisant un tronçon en technique de réseau posé, entre
façades. Le tracé est constitué d’une succession d’alignements deux ancrages simples.

— 6 m aux traversées ou au surplomb de voies ouvertes à la cir-

culation publique dans leurs parties normalement utilisées pour la
circulation et l’arrêt d’urgence des véhicules ;
— h + 1 m à la traversée ou au surplomb des itinéraires routiers
désignés pour être adaptés aux transports de grande hauteur, ainsi
qu’aux accès aux bâtiments industriels ou agricoles où sont effecti-
vement utilisés des engins de manutention mobiles de grande hau-
teur et, exceptionnellement, au-dessus des terrains agricoles en
certains points obligatoires de passage spécialement prévus pour le
franchissement par du matériel de grande hauteur qui ne peut être
replié lors de ce franchissement. h est la hauteur du chargement
admis pour l’itinéraire ou la hauteur de l’engin de manutention ;

— 3 m au-dessus de la couche de neige dans les zones où la
couche de neige atteint habituellement des hauteurs supérieures à
a dans un plan vertical avec un ancrage double 3 mètres, sans pour autant rendre impossible la circulation des
personnes et, notamment, des skieurs.
La distance de base au voisinage des bâtiments et des arbres est
nulle, mais il y a lieu de considérer les risques éventuels d’usure ou
de détérioration de l’isolant par abrasion et de s’en prémunir par
une distance suffisante.
Les distances minimales à respecter au voisinage d’autres ouvra-
ges électriques en conducteurs nus, aux températures et aux pres-
sions du vent imposées, sont celles des lignes à basse tension en
conducteurs nus.
2.4.2.2 Dispositions constructives générales
b dans un plan horizontal avec tronçon, réalisé en technique Les supports utilisés sont généralement des supports en béton ou
de réseau posé, entre deux ancrages simples en bois. Ils sont répartis le plus régulièrement possible de manière à
obtenir des portées sensiblement identiques afin d’éviter des efforts
Collier souple longitudinaux trop importants. La longueur des portées ne doit nor-
Berceau de fixation malement pas excéder 80 m. La hauteur des poteaux est choisie
aussi faible que possible dans un but économique et esthétique.
Ensemble d’ancrage
Dans la majorité des cas, les poteaux de 8 ou 9 m sont suffisants.
Figure 8 – Exemples de changement de direction des réseaux tendus En alignement et aux angles inférieurs à 50 gr pour les angles sor-
sur façades tants (support placé à l’extérieur de l’angle formé par le câble) et
30 gr pour les angles rentrants (support placé à l’intérieur de l’angle
2.4.1.4 Réseaux tendus entre façades formé par le câble), le faisceau est suspendu par son neutre porteur
à l’aide d’un ensemble de suspension fusible. Ce matériel a été
Le faisceau est maintenu de part et d’autre par son neutre porteur conçu pour être l’élément fusible du réseau aérien BT. Sous l’action
au moyen des ensembles d’ancrage. d’une surcharge mécanique inhabituelle liée à des conditions clima-
La traversée doit être traitée horizontalement. Un retrait arrière de tiques exceptionnelles ou à des agressions extérieures telles que
0,50 à 1 m par rapport à l’alignement des façades est souhaitable chutes de branches ou d’arbres, une partie (liaison mobile ou pince)
pour l’aspect esthétique. de l’ensemble de suspension se rompt, entraînant la chute du câble
torsadé au sol et permettant, d’une part, de conserver la continuité
de l’alimentation électrique, et d’autre part, de préserver dans la
2.4.2 Réseaux sur supports majorité des cas les poteaux d’arrêt et d’alignement. Cette fusibilité
apparaît pour un effort supérieur à 6 500 N. À 0,20 m de part et
d’autre de la pince de suspension utilisée en angle, il y a lieu de pré-
2.4.2.1 Réglementation technique voir un lien maintenant les conducteurs de phase sur le conducteur
L’usage des réseaux en conducteurs isolés est obligatoire dans les neutre afin d’éviter leur détoronnage dans le temps. Aux arrêts et
cas suivants : aux angles supérieurs à 50 gr pour les angles sortants et à 30 gr
pour les angles rentrants, le faisceau est maintenu par son neutre
— le surplomb d’un établissement d’enseignement, d’une instal- porteur à l’aide des ensembles d’ancrage. Un lien de maintien des
lation d’équipements sportifs ou d’une installation de plein air ; conducteurs de phase sur le conducteur neutre doit également être
— le croisement des téléphériques à voyageurs et des téléskis ; installé à 0,20 m de l’extrémité de la pince d’ancrage sur le réseau.
— les zones forestières particulièrement exposées aux risques
d’incendie.
2.4.2.3 Dispositions constructives particulières
En ce qui les concerne, la distance minimale à respecter entre les
conducteurs et le sol ou une installation quelconque est égale à la ■ Pour les transformateurs HTA/BT sur support (figure 9), les con-
distance de base, la distance de tension étant nulle (cf. UTE C 11- ducteurs isolés du réseau BT sont toujours ancrés sur ce support à
001, arrêté interministériel du 17 mai 2001). une distance verticale au moins égale à 0,90 m au-dessous de
La distance de base au-dessus du sol à respecter à la température l’accrochage du transformateur.
de 40 ˚C sans vent est : Les liaisons transformateur-disjoncteur et disjoncteur-réseau BT
— 5 m en terrain normal, c’est-à-dire dans le cas général, et 4 m sont réalisées avec des faisceaux de sections de phase 70 ou
au-dessus des passages non publics entre façades, si ces passages 150 mm2 (tableau 2) selon la puissance du transformateur (100 ou
ne sont pas empruntés par des véhicules de hauteur supérieure ; 160 kVA).

Parafoudre HTA Cble torsad

Connecteur
de branchement
Transformateur HTA/BT
Connecteurs
de mise en
court-circuit
Disjoncteur BT
a départ d’un réseau BT
Jonction arosouterraine
Connecteur
de branchement
m2
Connecteur
de dérivation Gaine de protection mcanique
réseau (diamtre de 90 mm et longueur hors sol
suprieure 2000 mm)
Transformateur
HTA/BT
Connecteurs a dpart dans une direction

de mise en
court-circuit
b réseau BT en passage
Figure 9 – Dispositions constructives pour les transformateurs sur Connecteur de

supports drivation rseau
La liaison disjoncteur-réseau BT forme une boucle sous le coffret

du disjoncteur afin de permettre des mesures éventuelles de
courant.
Sur le premier support d’un départ BT (figure 9 a) ou sur au
moins un des supports situés de part et d’autre du poste sur poteau
si le réseau est en passage (figure 9 b), il est installé à demeure des
connecteurs de mesure et de mise en court-circuit (§ 2.2.2) pour per- b dpart dans deux directions
mettre la mise en court-circuit et éventuellement la mise à la terre
des conducteurs lors d’une intervention sur le transformateur ou
sur le réseau BT. Figure 10 – Liaisons aérosouterraines
■ Les liaisons aérosouterraines, généralement réalisées sur les

supports, sont effectuées sous la gaine de protection mécanique
exigée par l’UTE C 11-001 (arrêté interministériel du 17 mai 2001) sur Remarques
une hauteur minimale de 2 m au-dessus du sol et 0,50 m au-des- Sur les âmes en alliage d’aluminium (neutre porteur), le
sous (figure 10 a). Les câbles souterrains raccordés aux câbles raccordement par poinçonnage est interdit car il entraîne la
aériens torsadés sont du type défini par la norme NF C 33-210 à détérioration du raccord.
âmes câblées en aluminium et de composition :
Dans le cas d’un départ dans deux directions (figure 10 b), le
— 3 × 95 mm2 + 1 × 50 mm2 ; faisceau raccordé au câble souterrain est celui qui dessert les
— 3 × 150 mm2 + 1 × 70 mm2 ; abonnés demandant la plus grande continuité de service ou la
— 3 × 240 mm2 + 1 × 95 mm2. puissance maximale.
Si, compte tenu de la longueur insuffisante du faisceau aérien, la
liaison ne peut s’effectuer sous la gaine de protection, il est préco-
2.4.2.4 Calcul mécanique
nisé d’installer un tronçon de câble aérien entre le réseau et le câble
souterrain. Le calcul mécanique des réseaux sur supports s’apparente à celui
Quelles que soient les sections, il est impératif d’utiliser des fusi- des lignes suspendues en conducteurs nus. Cependant, pour le cal-
bles de protection du départ calibrés à 200 A en raison de la tenue cul des supports, en aucun cas il n’est tenu compte des surcharges
limitée au court-circuit des réseaux aériens en conducteurs isolés dues au givre ou à la neige collante. Les incidents généralisés surve-
torsadés. Les manchons de jonction prévus pour ces liaisons nus en France ces dernières années ont confirmé la fiabilité des
doivent être mis en œuvre uniquement par rétreint (§ 2.2.1). réseaux en conducteurs isolés.

Nota : le calcul mécanique des réseaux doit suivre les pres-

criptions de la norme NF C 11-201 qui impose l’utilisation d’un
logiciel informatique agréé. Le logiciel CAMELIA répond aux CE : Capuchon d´étanchéité
critères de l’UTE (cf. [Doc. D 4 446]). du câble dérivé
2.4.3 Mise à la terre du neutre V : Vis de serrage du câble dérivé

N : Conducteur nu (perforation d´isolant)
Les transformateurs HTA/BT ont toujours leur point neutre BT

accessible et relié à un conducteur neutre (réseau à quatre conduc-
teurs) qui est obligatoirement relié à la terre dans les réseaux BT de

distribution publique. Cette mise à la terre est effectuée, à l’aide d’un A : Anneau de mise en place
connecteur de branchement, sur le premier support de chacun des sous tension à distance
départs aériens BT après le poste HTA/BT (figure 9), aux extrémités
de réseau, à chaque étoilement et à proximité des nœuds impor-
tants de raccordement de clients.
Figure 12 – Exemple de connecteur à anneau pour les branchements
sur les conducteurs nus
3. Réalisation
Vis tte fusible
des branchements
3.1 Types de branchements

Capot dÕtanchit
Cble isol
Le branchement aérien BT est la dérivation raccordant un abonné
au réseau BT soit en conducteurs nus, soit en conducteurs isolés
torsadés. Depuis 1972, le branchement se présente sous la forme Corps isolant
d’un faisceau sans porteur à 2 ou 4 conducteurs isolés (§ 1.1.4).
Selon le type de réseau dont il est issu, réalisé sur façades ou sur
Figure 13 – Exemple de connecteur à perforation d’isolant pour
supports, le branchement est soit posé, soit tendu.
les branchements sur les conducteurs isolés
Le branchement posé est fixé à la façade à l’aide de colliers sou-
ples en matière isolante disposés à raison d’environ trois par mètre.
Tous ces matériels sont préisolés, leur enveloppe assurant éga-
Le branchement tendu est amarré sur la façade et sur le support lement l’étanchéité et la tenue aux agents extérieurs. Leur raccorde-
au moyen de pinces d’ancrage en matière isolante. ment est obtenu par rétreint hexagonal, directement sur l’isolant du
matériel, au moyen de presses manuelles mécaniques ou hydrauli-
ques, comme pour le matériel de réseau (§ 2.2.1).
3.2 Matériels de connexion

3.2.2 Connecteurs et coffret à serrage mécanique
3.2.1 Matériel à rétreindre
Il existe deux types de connecteurs de branchement, un embout de
Défini par la norme française NF C 33-021, il s’agit de manchons connexion en charge et un coffret de regroupement de branchements.
de jonction (figure 11) utilisés pour :
■ Le connecteur de dérivation de branchement sur conducteurs nu
— les branchements aériens basse tension en conducteurs (figure 12) est muni à sa partie inférieure d’un anneau permettant sa
isolés ; mise en place sous tension et à distance. Il est défini par la spécifi-
— les branchements aérosouterrains basse tension. cation technique EDF HN 33-S-60.
■ Le connecteur de dérivation de branchement sur réseau torsadé

(figure 13) est à simple dérivation. Comme pour le matériel de
réseau (§ 2.2.2), il est préisolé et à perforation d’isolant. Pour les
mêmes raisons de sécurité, il ne comporte aucune pièce métallique
Bague Bague au potentiel accessible ni au moment de la mise en œuvre, ni après
dÕtanchit dÕtanchit la pose. Sa préisolation fait partie intégrante du connecteur et
assure l’étanchéité et la tenue aux agents extérieurs.
MJPB manchon de jonction pour branchement
MJPBAS manchon de jonction pour branchement arosouterrain L’utilisation d’une seule vis à tête fusible assure un serrage simul-
tané du câble principal et du câble de branchement avec perforation
La section est identifie par un code couleur des bagues dÕtanchit d’isolant sur les deux câbles. Le démontage du câble dérivé de bran-
situes chaque extremit
chement nécessite de déposer le connecteur et son remontage d’uti-
liser un connecteur neuf.
Figure 11 – Exemple de manchon préisolé MJPB ou MJPBAS
à rétreindre pour les branchements Ce connecteur est décrit dans la norme française NF C 33-020.

Vis à rupture fusible

(serrage après dénudage)
Fouet en câble isolé

25 mm2 aluminium
a ECCB : embout de connexion en charge pour branchement
Vis à rupture fusible Vis à rupture fusible Figure 16 – Exemples de colliers de serrage pour les branchements
(serrage après dénudage) à perforation d’isolant
(indémontable)
Dispositif
b MDB : manchon démontable pour branchement dÕaccrochage
Figure 14 – Exemples d’embouts pour branchements en conducteurs
isolés Fourrure
isolante
Coffret de regroupement Figure 17 – Exemple de pince d’ancrage pour les branchements
de branchements ariens
Les pinces d’ancrage (figure 17) définies par la norme française
NF C 33-042, sont en matière isolante. Elles assurent un maintien
Cble de des phases et du neutre sans glissement avant l’application d’une
rseau force de traction égale à 200 daN. Le même matériel doit permettre
torsad l’ancrage de tous les faisceaux de branchement quels que soient le
nombre (2 ou 4 conducteurs) et la section des conducteurs. Comme
Cble de branchement pour le réseau (§ 2.3.2), le maintien des conducteurs se fait par une
isol (3 triphass ou fourrure isolante assurant une double isolation. Ces pièces peuvent
6 monophass) être mises en œuvre sous tension et à distance.
Figure 15 – Schéma de principe d’un coffret de regroupement

de branchements aériens
3.4 Réalisation des différents modes
■ L’embout de connexion en charge de branchement ECCB de construction
(figure 14) placé entre le connecteur de dérivation de branchement et
le client permet, lors d’une intervention sur un branchement en ser-
vice, de réaliser un raccordement en charge jusqu’à 90 A. Il comporte Comme pour les réseaux BT en conducteurs isolés, les branche-
un morceau de conducteur isolé de 25 mm2 (fouet) directement rac- ments doivent être conformes aux dispositions de l’UTE C 11-001
cordable au connecteur de branchement. Le raccordement du câble de (arrêté interministériel du 17 mai 2001).
branchement alimentant le client sur l’embout de connexion en charge
se fait après avoir dénudé le câble de branchement.
L’embout de connexion en charge est définit dans la spécification 3.4.1 Branchements posés sur façades
technique EDF HN 33-S-81.
■ Le coffret de regroupement de branchements aériens CRBA Les distances à respecter sont les mêmes que pour le réseau (§
(figure 15) permet soit de raccorder un nombre important de bran- 2.4.1.1). La fixation du câble à la façade est réalisée par des colliers
chements évitant ainsi la mise en œuvre d’une multitude de connec- et bracelets isolants souples.
teurs de branchement, donc en améliorant l’esthétique globale du
réseau, soit de raccorder et déposer de façon régulière des branche-
ments destinés à alimenter des marchés, foires ou fêtes foraines. Le 3.4.2 Branchements tendus
coffret est dimensionné pour recevoir tous les types de câbles de
réseau aérien isolé (§ 1.1.4) et pour connecter jusqu’à 6 branche-
ments monophasés 90 A ou 3 branchements triphasés 60 A ou une Compte tenu de la résistance mécanique des conducteurs, plus
combinaison de ces configurations. faible que celle du réseau, la longueur maximale de la portée
aérienne doit être limitée à 30 m. Au-delà, il faut prévoir un support
Le coffret de regroupement de branchement aérien est défini dans intermédiaire, la longueur totale du branchement ne pouvant excé-
la spécification technique EDF HN 62-S-33. der 60 m. Pour des distances supérieures, il est nécessaire de réa-
liser une extension du réseau basse tension en amont du
branchement proprement dit.
3.3 Matériels de suspension et d’ancrage Les distances à respecter (sol, bâtiments, arbres, autres ouvrages,
etc.) sont les mêmes que pour le réseau (§ 2.4.1.1 et § 2.4.2.1).
Les colliers souples de serrage (figure 16), définis par la spécifica- Les pinces d’ancrage sont fixées à la façade au moyen de ferrures
tion technique EDF HN 33-S-62 en matière isolante ou en métal queues de cochon, de dispositifs de mise en tension, de renvois
plastifié, assurent le maintien global du faisceau. Ils se fixent sur les d’angle, ou accrochées si nécessaire à une console pour renvoi
façades à l’aide de chevilles ou de vis. d’angle.

Les pinces d’ancrage sont fixées aux matériels, aux supports eux- — une cohabitation plus aisée sur les supports communs avec les
mêmes ou aux potelets par des étaux d’ancrage ou des ferrures lignes de télécommunication (écartement entre les deux réseaux de
queues de cochon. 0,5 m au lieu de 1 m) ;
— en agglomération, la suppression des supports qui encom-
brent les trottoirs, des consoles et potelets qui enlaidissent et dété-
3.4.3 Branchements aérosouterrains riorent les façades, des nappes de fils nus devant les fenêtres, la
possibilité de dissimuler entièrement le réseau si le site le justifie ;
— l’utilisation de supports de hauteur réduite du fait que la
Pour des raisons d’esthétiques, les branchements aérosou-
réglementation autorise une hauteur de 5 m au-dessus du sol contre
terrains se développent de plus en plus dans les zones alimentées
6 m pour les conducteurs nus.
par des réseaux aériens en conducteurs isolés. Comme pour le
réseau (§ 2.4.2.3), le raccordement de ces branchements s’effec- ■ La construction des réseaux mixtes HTA/BT est simplifiée.
tuent sous la gaine de protection mécanique et uniquement avec

du câble comportant quatre conducteurs. ■ La sécurité est accrue car :
Les câbles souterrains de branchement sont du type défini par la — le risque d’électrocution des tiers est pratiquement nul ;
norme NF C 33-210 à âmes massives en aluminium isolées au — il y a suppression des risques d’incendie en cas de chute des
polyéthylène réticulé et de compositions 4 × 35 mm2 aluminium ou conducteurs dans les zones boisées dénommées zones rouges (par
défini dans la spécification technique EDF HM-27/03/139 et de exemple zone méditerranéenne) ;
composition 3 × 35 mm2 aluminium + 1 ×21 mm2 cuivre (ce dernier — en zones sujettes au givre ou à la neige collante, il y a diminu-
câble est à neutre périphérique). tion de la surcharge (un manchon sur la torsade au lieu de plusieurs
sur chaque fil nu) qui se forme plus lentement car l’accrétion est
Pour la liaison entre les câbles aérien et souterrain, on utilise des plus difficile sur des conducteurs isolés que sur les conducteurs nus
manchons de jonction aérosouterraine qui doivent être mis en et elle est gênée par les mouvements relatifs des conducteurs isolés
œuvre uniquement par rétreint (§ 3.2.1). les uns par rapport aux autres dans la torsade ;
— lors de travaux en hauteur en zone urbaine, les réseaux torsa-
dés étant généralement installés plus bas que les réseaux en con-
ducteurs nus, les conséquences de chutes éventuelles sont
4. Propriétés et avantages diminuées ; de plus, les manutentions de ferrures, lourdes et
encombrantes (potelets, consoles) ou de supports et les opérations
des réseaux basse tension de percement ou de scellement sont supprimées ; le déroulage est
plus rapide et plus facile puisqu’on ne déroule qu’une torsade non
en conducteurs isolés tendue au lieu de plusieurs conducteurs nus tendus ; les risques
sont donc réduits, car les durées d’intervention sont plus courtes et
les efforts physiques à fournir sont moindres et à des hauteurs plus
Les réseaux BT en conducteurs isolés présentent de nombreux faibles ;
avantages par rapport aux lignes en conducteurs nus. — la circulation en zone urbaine est améliorée : en effet, les con-
ducteurs nus sur ferrures étant situés à au moins 1 m des façades, le
■ Les chutes de tension sont réduites du fait de la faible valeur de trottoir devient zone de travail interdite aux piétons et l’emploi éven-
la réactance linéique (0,1 Ω/km au lieu de 0,35 Ω/km). tuel d’élévateurs cause un empiétement sur le domaine routier,
créant ainsi une entrave à la circulation des véhicules.
■ La qualité de service est améliorée, car :
— les âmes isolées sont soustraites aux contacts accidentels des
corps étrangers ;
— l’intervention en exploitation, notamment en travail sous ten-
sion, est facilitée ;
5. Conclusion
— en cas de rupture de supports ou du dispositif fusible des sus-
pensions, il y a maintien en fonctionnement temporaire du réseau. Depuis l’origine, la construction des réseaux aériens BT en câble
torsadé isolé a sans cesse confirmé les avantages de cette technique
■ La construction est simplifiée du fait que la réglementation en terme de comportement et fiabilité du matériel, de bilan écono-
n’impose pas de distances minimales horizontales aux obstacles mique global, de sécurité et d’intégration des ouvrages dans l’envi-
(notamment les bâtiments et les arbres), ce qui se traduit par : ronnement, conduisant à sa généralisation progressive et à
— en zones boisées, la réduction de la largeur d’élagage au strict l’abandon de la construction des réseaux aériens BT en conducteurs
minimum nécessaire au passage des véhicules utilisés pour la cons- nus au milieu des années 1980.
truction et l’exploitation ; La mise en œuvre de la technique étant depuis lors bien maîtrisée,
— la facilité de construction d’un nouveau réseau indépendant de y compris pour les raccordements en travaux sous tension, les amé-
l’ancien ; liorations récentes ont porté sur les matériaux et les matériels, tels
— la facilité et l’économie dans le raccordement des que l’évolution des polyéthylènes utilisés pour l’isolement des con-
branchements ; ducteurs, l’ajout d’une fonction fusible pour l’ensemble de suspen-
— la réduction des distances de garde (à respecter) par rapport sion, l’amélioration des connecteurs de réseau et de branchement
aux immeubles et aux autres lignes aériennes (électricité, vis-à-vis de l’aspect travaux sous tension et les développements
télécommunication, vidéo, etc.), d’où une latitude accrue dans le d’embout de connexion en charge et de coffret de regroupement de
choix des tracés ; branchement.

P
O
U
Câbles aériens isolés R
E
par Claude PIRIOU N
Ingénieur de l’École Nationale Supérieure des Arts et Métiers (ENSAM)

et Christophe TOURCHER
Ingénieur
S
Références bibliographiques
A
[1] Guide technique de la distribution d’Électri- [2] Guide technique de la distribution d’Électri- V
cité de France. Chapitre B 33. cité de France. Chapitre B 41.
O
Fournisseurs I
Une liste de fournisseurs de câbles et d’accessoires est disponible sur le site internet http://camae.edfdistribution.fr
R
Normalisation
Association Française de Normalisation AFNOR. Union
Technique de l’Électricité UTE
aériens en conducteurs isolés torsadés, de tension
assignée 0,6/1 kV. P
NF C 11-201/A1 Réseaux de distribution publique d’énergie
UTE C 11-001
(annexes I à IV 7-80).
Conditions techniques auxquelles doivent satis-
NF C 33-042 Câbles isolés et leurs accessoires pour réseaux
d’énergie – Matériels d’ancrage pour branche-
ments aériens et aérosouterrains en conducteurs
L
faire les distributions d’énergie électrique – Arrêté
technique du 17 mai 2001 illustré. NF C 33-209 (2ème tirage) Câbles isolés ou protégés pour réseaux d’énergie.
Câbles isolés assemblés en faisceau pour réseaux
isolés, de tension assignée 0,6/1 kV.
U
d’énergie – Connecteurs de dérivation à perfora-
tion d’isolant pour réseaux et branchements NF C 33-210
aériens, de tension nominale 0,6/1 kV.
Câbles isolés ou protégés pour réseaux d’énergie.
S
aériens en conducteurs isolés torsadés, de tension Câbles rigides isolés au polyéthylène réticulé sous
assignée 0,6/1 kV. gaine de protection en polychlorure de vinyle. Série
NF C 33-021 Câbles isolés et leurs accessoires pour réseaux H1-XDV-A.
d’énergie – Matériels de raccordement préisolés à Spécifications techniques EDF
rétreindre pour réseaux et branchements aériens
HN 33-S-60 Connecteurs à anneau pour branchements en con-
en conducteurs isolés torsadés, de tension assi-
ducteurs ou câbles isolés sur réseaux aériens
gnée 0,6/1 kV.
basse tension en conducteurs nus.
HN 33-S-62 Systèmes de fixation de conducteurs isolés pour
d’énergie – Jonctions pour liaisons aérosouterraines
réseaux et branchements aériens et aérosoute-
entre conducteurs isolés pour torsades aériennes et
rrains, de tension 0,6/1 kV.
câbles souterrains, de tension assignée 0,6/1 kV.
HN 33-S-81 Embout de connexion en charge de branchement
NF C 33-040/A1 Câbles isolés et leurs accessoires pour réseaux
de tension assignée 0,6/1 kV pour réseaux aériens
d’énergie – Matériels de soutien pour réseaux
en conducteurs isolés torsadés.
aériens en conducteurs isolés torsadés, de tension
assignée 0,6/1 kV. HN 62-S-33 Coffret de Regroupement de Branchements Aériens.
NF C 33-041 Câbles isolés et leurs accessoires pour réseaux HM-27/03/139 Câble de branchement avec conducteur concentri-
d’énergie – Matériels d’ancrage pour réseaux que – Projet de spécification.
Réglementation
Arrêté interministériel du 17 mai 2001. Conditions techniques auxquelles doivent satisfaire les distributions d’énergie électrique.
Logiciel
CAMELIA logiciel de calcul mécanique des lignes aériennes http://www.logiciel-camelia.fr

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109-Câbles Aériens Isolés

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Câbles aériens isolés

Cet article est issu de : Énergies | Réseaux électriques et applications

par Claude PIRIOU, Christophe TOURCHER

Pour toute question :

Câbles aériens isolés

Reprise du texte rédigé par Jacques FERRAN

l’origine, les réseaux aériens basse tension (BT), ou ouvrages de première

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CÂBLES AÉRIENS ISOLÉS ________________________________________________________________________________________________________________

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Tableau 1 – Caractéristiques des conducteurs (1)

Résistance Diamètre des âmes Force à la Épaisseur Diamètre extérieur

(mm2) (Ω/km) (mm) (mm) (daN) (mm) (mm) (mm)

Phase ou neutre 35 7 0,868 6,8 7,3 (2) 1,6 10,0 10,9

tion de 70 mm2 (tableau 1).

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pour les réseaux tendus sur façades ou sur supports.

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— les connecteurs de mesure et de mise en court-circuit préiso-

mètre destiné aux mesures de tension.

c cosse d’extrémité Corps

a dérivation sur réseaux torsadés (serrage séparé)

b dérivation sur réseaux nus (serrage séparé)

a cote sur plat de lÕhexagone

2.2.2 Connecteurs à serrage mécanique Ergot

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Tous ces matériels sont préisolés et les connecteurs correspon-

ce dernier (figure 4 a et 4 b) : cette solution permet le démontage et

2.3.1 Matériels de soutien

Définis par la norme française NF C 33-040 amendement no 1, ils

égale à 1 500 daN (normalement applicable à la section 54,6 mm2)

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b rseaux tendus sur faades, ancrage simple

Figure 6 – Exemples de matériels d’ancrage

horizontaux. Les changements de niveau d’un alignement à l’autre

2.4.1.2 Réseaux posés sur façades

2.4.1.3 Réseaux tendus sur façades

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— 6 m aux traversées ou au surplomb de voies ouvertes à la cir-

admis pour l’itinéraire ou la hauteur de l’engin de manutention ;

2.4.2.2 Dispositions constructives générales

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Parafoudre HTA Cble torsad

a départ d’un réseau BT

Connecteurs a dpart dans une direction

Figure 9 – Dispositions constructives pour les transformateurs sur Connecteur de

La liaison disjoncteur-réseau BT forme une boucle sous le coffret

■ Les liaisons aérosouterraines, généralement réalisées sur les

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Nota : le calcul mécanique des réseaux doit suivre les pres-

2.4.3 Mise à la terre du neutre V : Vis de serrage du câble dérivé

Les transformateurs HTA/BT ont toujours leur point neutre BT

teurs) qui est obligatoirement relié à la terre dans les réseaux BT de

3.1 Types de branchements

3.2 Matériels de connexion

b rseaux tendus sur faades, ancrage simple

Parafoudre HTA Cble torsad

Connecteurs a dpart dans une direction