Vous êtes sur la page 1sur 29

Réf.

: R533 V3

Matériel électrique en
Date de publication :
10 juin 2001
atmosphère explosible.
Sécurité intrinsèque

Cet article est issu de : Mesures - Analyses | Mesures et tests électroniques

par Jean¤François MOREL

Pour toute question :


Service Relation clientèle
Techniques de l’Ingénieur
Immeuble Pleyad 1 Document téléchargé le : 19/06/2020
39, boulevard Ornano
93288 Saint-Denis Cedex Pour le compte : 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION //
105.157.254.253
Par mail :
infos.clients@teching.com
Par téléphone :
00 33 (0)1 53 35 20 20 © Techniques de l'Ingénieur | tous droits réservés
Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

Matériel électrique en atmosphère


explosible. Sécurité intrinsèque
Parution : juin 2001 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

par Jean-François MOREL


Ingénieur de l’École Supérieure d’Électricité
Chef du service Développements et Études appliqués au Laboratoire Central
des Industries Électriques (LCIE)

1. Généralités................................................................................................. R 533 - 2
1.1 État de la réglementation............................................................................ — 2
1.2 Procédés assurant la sécurité ..................................................................... — 3
1.3 Définition de la sécurité intrinsèque (SI) ................................................... — 3
2. Règles générales de la SI....................................................................... — 3
2.1 Classement des matériels ........................................................................... — 3
2.2 Règles relatives à l’inflammation par étincelles ....................................... — 4
2.3 Règles relatives à la séparation des parties conductrices........................ — 6
2.4 Règles relatives aux échauffements .......................................................... — 7
3. Conception des circuits de SI. Choix des composants ................ — 7
3.1 Composants dont dépend la sécurité ........................................................ — 8
3.2 Diviseur de tension résistif ......................................................................... — 8
3.3 Matériel associé de SI. Alimentation stabilisée ........................................ — 10
3.4 Convertisseur électropneumatique............................................................ — 13
3.5 Transmetteur 4-20 mA................................................................................. — 13
3.6 Contraintes dues au respect des exigences de la compatibilité
électromagnétique....................................................................................... — 13
3.7 Matériels alimentés par piles ou batteries ................................................ — 14
4. Conception des circuits. Cartes imprimées ..................................... — 14
4.1 Mise en application des règles relatives aux séparations........................ — 14
4.2 Pistes de circuit imprimé............................................................................. — 15
5. Enveloppe. Liaisons externes ............................................................... — 15
5.1 Méthodes de séparation ............................................................................. — 15
5.2 Distances dans l’air...................................................................................... — 16
5.3 Prises de courant et borniers...................................................................... — 16
5.4 Enveloppes en matière plastique ............................................................... — 16
6. Systèmes de sécurité intrinsèque ....................................................... — 17
6.1 Généralités ................................................................................................... — 17
6.2 Exemple de définition et d’examen d’un système.................................... — 17
6.3 Câbles utilisables dans les systèmes de SI ............................................... — 18
7. Installations ............................................................................................... — 19
7.1 Câblage en zone non dangereuse .............................................................. — 21
7.2 Chemins de câbles....................................................................................... — 21
7.3 Boîtiers de raccordement............................................................................ — 21
7.4 Mise à la terre des écrans et des armures................................................. — 21
8. Annexe. Marquage des matériels ........................................................ — 22
Pour en savoir plus........................................................................................... Doc. R 533

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Mesures et Contrôle R 533 − 1

tiwekacontentpdf_r533 v3 Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253
Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

MATÉRIEL ÉLECTRIQUE EN ATMOSPHÈRE EXPLOSIBLE. SÉCURITÉ INTRINSÈQUE ___________________________________________________________________

D ans de nombreuses installations industrielles, les substances mises en


œuvre sont des substances inflammables, qui peuvent se présenter sous
forme de gaz, vapeurs, brouillards ou poussières. En mélange avec l’air, ces
substances forment une atmosphère explosible, dans laquelle doivent pouvoir
fonctionner des matériels, en particulier des matériels électriques.
Pour assurer la sécurité des personnes et des installations, il est nécessaire
que ces matériels répondent à des règles strictes et éprouvées, afin de réduire
le plus possible les risques d’explosion. Il existe ainsi un ensemble de textes
réglementaires et normatifs relatifs à la construction et à l’utilisation des
Parution : juin 2001 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

matériels électriques pour atmosphères explosibles.


En Europe, les textes réglementaires de base sont les Directives de la
Communauté européenne, qui sont transcrites en droit national sous forme de
décrets et d’arrêtés. Les textes normatifs émanent des organismes européens
CENELEC et CEN. Ces normes sont reprises à l’identique dans les normes
nationales.
Aux États-Unis et au Canada, les textes réglementaires ont pour équivalent
les Codes qui définissent des règles d’installation du matériel électrique, les
normes sont publiées par divers organismes semi-publics ou privés et validées
par des organismes publics.
Les textes normatifs prévoient différentes manières d’assurer la sécurité,
appelées « modes de protection », dont l’objectif principal est soit d’empêcher
qu’une inflammation et une explosion se propagent, soit que la probabilité que
ces phénomènes se produisent soit négligeable (de l’ordre de 1 · 10 –3).
Le mode de protection « sécurité intrinsèque » (S I) est celui dans lequel on
réalise cette très faible probabilité d’inflammation.
Le présent article comprend une partie consacrée à la réglementation, pré-
sentée avant les parties techniques, afin de bien préciser les bases des règles
techniques. Ces parties techniques expliquent ce qu’est un matériel de SI,
comment le concevoir, comment le réaliser, et comment il doit être installé et
utilisé.

1. Généralités La directive 94/9 CE (cf. textes réglementaires), qui couvre le


domaine des appareils et des systèmes de protection destinés à
être utilisés en atmosphères explosibles et non plus seulement
celui des matériels électriques, emploie une terminologie diffé-
1.1 État de la réglementation rente.
Au sens de la directive, la terminologie est la suivante.
■ Début 2001, et jusqu’en 2003, la mise sur le marché de matériels ● Le terme « groupe » est utilisé dans un sens similaire à celui de
électriques destinés à être utilisés en atmosphères explosibles est la norme EN 50014 (§ 2.1) le groupe I est celui des appareils destinés
réglementée par deux types de textes européens de base : aux mines grisouteuses, le groupe II est celui des appareils destinés
à être utilisés dans les autres lieux susceptibles d’être mis en danger
— les directives antérieures à 1994 ; par des atmosphères explosives.
— la directive 94/9 CE.
Le groupe II n’est pas subdivisé comme le fait la norme
Les directives antérieures à 1994 imposent la conformité aux EN 50014.
normes de construction, alors que la directive 94/9 CE définit des ● Le terme « catégorie » n’est plus spécifique du mode de
exigences essentielles de sécurité (EES) que le matériel doit satis- protection « sécurité intrinsèque ». Il définit toujours un niveau de
faire. Cela a pour conséquence que la satisfaction des règles des protection. Trois catégories sont spécifiées :
normes n’est plus que la présomption de satisfaction aux EES ;
autrement dit, un matériel peut ne pas satisfaire à toutes les règles — La catégorie 1 correspond à des appareils assurant le niveau
des normes et cependant être autorisé à être mis sur le marché. de protection requis, même dans le cas d’un dérangement rare de
l’appareil, et sont caractérisés par des moyens de protection :
En ce qui concerne les règles d’installation, il existe une norme • soit, en cas de défaillance d’un des moyens, un second moyen
européenne EN 50154 et la norme CEI 60079-14. Ces textes font indépendant qui assure le niveau de protection requis,
appel à la notion de zone, découlant elle-même de la fréquence • soit, dans le cas d’apparition de deux défauts indépendants l’un
probable d’apparition d’une atmosphère explosible à l’emplace- de l’autre, ils assurent le niveau de protection requis.
ment et au voisinage du matériel (cf. CEI 60079-10).
Pour le mode ou moyen de protection « sécurité intrinsèque »,
■ La terminologie adoptée au long de l’article est celle des normes cette catégorie 1 correspond à la catégorie « ia » de la norme
EN 50014 et EN 50020. EN 50020.

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
R 533 − 2 © Techniques de l’Ingénieur, traité Mesures et Contrôle

tiwekacontentpdf_r533 v3 Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253
Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

___________________________________________________________________ MATÉRIEL ÉLECTRIQUE EN ATMOSPHÈRE EXPLOSIBLE. SÉCURITÉ INTRINSÈQUE

— La catégorie 2 correspond à des appareils dont les moyens de dangereuse, c’est-à-dire là où peut apparaître l’atmosphère explo-
protection assurent le niveau de protection requis, même dans le sible, du matériel dont la fonction principale est de limiter l’énergie
cas de dérangement fréquent ou des défauts de fonctionnement dont apportée dans la zone dangereuse. Ce matériel ne peut être placé
il faut habituellement tenir compte. en zone dangereuse.
Cette catégorie correspond à la catégorie « ib » de la norme Le matériel placé en zone dangereuse est dit de sécurité intrin-
EN 50020. sèque alors que celui placé hors zone est dit matériel associé de SI.
— La catégorie 3 comprend les appareils assurant le niveau de
protection requis lors d’un fonctionnement normal. Le matériel associé de SI, qui agit comme interface entre une
partie de l’installation où l’énergie disponible n’est pas limitée et la
La norme EN 50020 ne traite pas de ce type d’appareils ; la partie où elle doit l’être, doit pouvoir limiter l’énergie disponible
norme applicable est EN 50021 (mode de protection « n »).
Parution : juin 2001 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

aux bornes de chaque liaison avec le matériel de SI ; c’est pour-


Nota : cette catégorie 3 correspond à la dénomination « Non-Incendive » des normes quoi, dans l’analyse d’un tel matériel, on considère une liaison
du Canada et des États-Unis.
assurant fonctionnellement une entrée de signaux comme une sor-
tie d’énergie.
On a ainsi les définitions suivantes, extraites de la norme
1.2 Procédés assurant la sécurité EN 50020 (1994).
■ Du point de vue physique, l’inflammation d’une atmosphère
est due à l’apparition d’un échauffement local amenant une énergie Circuit de sécurité intrinsèque : circuit dans lequel aucune
telle que s’amorce et se propage la réaction de combustion. étincelle ni aucun effet thermique, produit dans les conditions
Pour des raisons pratiques, on distingue deux sources d’inflam- prescrites par la présente norme, qui incluent le fonctionnement
mation primaires, les étincelles (ou arcs) et les échauffements : normal et les conditions spécifiées de défaut, n’est capable de
— pour la première, on caractérise la source d’inflammation par provoquer l’inflammation d’une atmosphère explosive donnée.
les paramètres de la source électrique fournissant l’énergie à Une atmosphère explosive gazeuse est un mélange avec l’air,
l’étincelle ; dans les conditions atmosphériques, de substances inflam-
— pour la seconde, on caractérise la source d’inflammation par mables sous forme de gaz, vapeurs ou brouillards, dans lequel,
la température des surfaces en contact avec l’atmosphère. après inflammation, la combustion se propage à l’ensemble du
mélange non brûlé.
Un matériel peut être à l’origine d’un risque parce que son
fonctionnement implique qu’il stocke de l’énergie (parce qu’il Une atmosphère explosible est une atmosphère susceptible
contient des inductances ou des capacités), ou qu’il émet de l’éner- de devenir explosive : le danger existe à l’état potentiel.
gie sous forme de lumière ou de rayonnement électromagnétique. Matériel électrique de sécurité intrinsèque : matériel élec-
Dans le premier cas d’émission, la source d’inflammation sera une trique dans lequel tous les circuits sont des circuits de sécurité
éventuelle poussière échauffée par le flux lumineux ; dans le intrinsèque.
second cas, elle sera une éventuelle étincelle due à l’interruption Matériel électrique associé : matériel électrique qui contient à
d’un courant induit dans une structure métallique formant une la fois des circuits de sécurité intrinsèque et des circuits non de
boucle. sécurité intrinsèque, et qui est réalisé de sorte que les circuits
Les étincelles mécaniques, produites par exemple lors du frot- non de sécurité intrinsèque ne peuvent affecter les circuits de
tement de deux pièces métalliques l’une contre l’autre, qui sont sécurité intrinsèque.
des particules incandescentes, peuvent elles aussi être des sources
d’inflammation.
Lorsqu’il est nécessaire de placer du matériel associé de SI en
■ Les divers modes de protection font appel à quatre principes zone dangereuse, il faut le placer dans une enveloppe protégée par
généraux. un autre mode de protection, par exemple une enveloppe anti-
1) Arrêt de la propagation de l’inflammation déflagrante ou surpressée.
Ce sont les modes enveloppe antidéflagrante (noté « d »),
immersion dans l’huile (noté « o »), remplissage pulvérulent (noté
« q ») ; on empêche que l’inflammation d’un volume défini d’atmo-
sphère se propage en plaçant sur le chemin de la flamme des 2. Règles générales de la SI
obstacles qui refroidissent les gaz de combustion.
2) Pas d’atmosphère explosible
C’est le mode surpression interne (noté « p ») ; l’intérieur du 2.1 Classement des matériels
matériel est balayé par un gaz neutre ou de l’air, de sorte que
l’atmosphère explosible extérieure au matériel ne peut y pénétrer. ■ Selon les règles générales, de la norme EN 50014 (1992), les
3) Pas de source d’inflammation matériels pour atmosphères explosibles sont répertoriés selon :
C’est le mode sécurité augmentée (noté « e ») ; on évite toute — le mode de protection ;
possibilité d’arc, d’étincelle ou d’échauffement. — le groupe d’industries : groupe I pour les mines grisouteuses ;
groupe II pour les industries de surface ;
4) Limitation de l’énergie
— la subdivision du groupe II, qui caractérise le niveau de danger
C’est le mode sécurité intrinsèque. dû à l’atmosphère ; pour les matériels de sécurité intrinsèque, cette
subdivision a pour base le courant minimal d’inflammation (CMI),
défini comme le plus petit courant qui, lorsqu’il circule dans un circuit
1.3 Définition de la sécurité donné, provoque l’inflammation de l’atmosphère baignant les élec-
trodes d’un appareil normalisé, dit éclateur (cf. § 2.2).
intrinsèque (SI)
Le tableau 1 donne les mélanges de référence correspondant à
Le principe de la SI étant la limitation de l’énergie apportée à la cette subdivision.
source potentielle d’inflammation, on est amené, pour des raisons — la classe de température, code qui indique la température
pratiques, à distinguer le matériel destiné à être placé en zone maximale de la surface du matériel en contact avec l’atmosphère.

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Mesures et Contrôle R 533 − 3

tiwekacontentpdf_r533 v3 Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253
Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

MATÉRIEL ÉLECTRIQUE EN ATMOSPHÈRE EXPLOSIBLE. SÉCURITÉ INTRINSÈQUE ___________________________________________________________________

(0) (0)

Tableau 1 – Mélanges de référence correspondant Tableau 2 – Courant de court-circuit admissible


à la subdivision du groupe II en fonction de la tension à vide et du groupe de gaz
CMI Énergie minimale Groupe IIC Groupe IIB Groupe IIA
Groupe Mélange de référence
(mA) (µJ) Tension
k=1 k = 1,5 k=1 k = 1,5 k=1 k = 1,5
I (8,3 ± 0,3) % 110 280
de méthane dans l’air Courant Courant Courant Courant Courant Courant
IIA (5,25 ± 0,25) % 100 240
(V) (mA) (mA) (mA) (mA) (mA) (mA)
Parution : juin 2001 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

de propane dans l’air


12 5 000 3 333,33
IIB (7,8 ± 0,5) % 65 70 13 3 020 2 013,33
d’éthylène dans l’air 14 1 800 1 200,00 4 330 2 886,67
IIC (21,0 ± 2) % 30 17
15 1 350 900,00 3 290 2 193,33 4 730 3 153,33
d’hydrogène dans l’air 16 1 030 686,67 2 550 1 700,00 3 630 2 420,00
17 800 533,33 2 000 1 333,33 2 830 1 886,67
18 660 440,00 1 660 1 106,67 2 240 1 493,33
19 551 367,33 1 392 928,00 1 842 1 228,00
■ Pour le matériel de SI et le matériel associé, on ajoute un indicateur 20 464 309,33 1 177 784,67 1 572 1 048,00
qui est la catégorie, repérée par le code « ia » ou « ib ». La catégorie 21 394 262,67 1 004 669,33 1 353 902,00
correspond en fait à des exigences de construction plus ou moins 22 337 224,67 863 575,33 1 172 781,33
sévères selon la fréquence d’existence de l’atmosphère explosible : 23 290 193,33 747 498,00 1 022 681,33
— un matériel de catégorie « ia » pourra être installé dans une 24 261 174,00 650 433,33 896 597,33
zone où l’atmosphère explosible peut être présente en permanence 25 237 158,00 589 392,67 790 526,67
ou très souvent (dite zone 0) ; 26 215 143,33 536 357,33 700 466,67
— un matériel de catégorie « ib » ne pourra être utilisé dans les 27 194 129,33 489 326,00 644 429,33
zones où l’atmosphère explosible n’apparaît que par suite d’un 28 180 120,00 448 298,67 594 396,00
incident (zone 1 ou zone 2). 29 165 110,00 411 274,00 554 369,33
30 152 101,33 379 252,67 510 340,00
La définition exacte des zones est donnée dans la CEI 60079-10.
31 140 93,33 350 233,33 475 316,67
32 132 88,00 324 216,00 442 294,67
33 124 82,67 301 200,67 414 276,00
2.2 Règles relatives à l’inflammation 34 117 78,00 280 186,67 389 259,33
35 111 74,00 266 177,33 368 245,33
par étincelles 36 105 70,00 253 168,67 348 232,00
37 99,4 66,27 241 160,67 330 220,00
On a vu (§ 1.3) que le matériel de SI ne devait pas pouvoir 38 94,4 62,93 229 152,67 314 209,33
enflammer l’atmosphère le baignant si une ou des étincelles se 39 89,7 59,80 219 146,00 298 198,67
produisent. Pour s’en assurer, il existe un appareil normalisé, dit 40 85,4 56,93 209 139,33 284 189,33
éclateur, qui permet de créer des étincelles dans une cloche rem- 41 81,4 54,27 200 133,33 271 180,67
plie d’un mélange d’un gaz inflammable et d’air. La norme 42 77,7 51,80 192 128,00 259 172,67
EN 50020 définit quatre mélanges représentatifs des différents 43 74,3 49,53 184 122,67 247 164,67
groupes et subdivisions vus au paragraphe 2.1. 44 71 47,33 176 117,33 237 158,00
45 68 45,33 169 112,67 227 151,33
■ Le principe d’utilisation est le suivant : on alimente le matériel
en essai à sa tension maximale ; on réalise les défauts non pris en Nota : les valeurs données dans les colonnes « coefficient de sécurité k = 1 » sont les
valeurs au seuil d’inflammation.
compte, et on branche l’éclateur là où pourraient se produire des
Les valeurs données dans les colonnes « coefficient de sécurité k = 1,5 » sont les
étincelles suite soit à un mauvais contact, soit à la rupture d’un valeurs de la colonne précédente divisées par 1,5.
composant, soit à la mise en court-circuit fugitif d’une séparation
isolante entre deux conducteurs sous tension.
Si le mélange d’essai n’est pas enflammé après qu’un nombre
donné d’étincelles ait été produit, le circuit est considéré comme Les courbes (figures 1, 2 et 3) donnent les valeurs correspon-
étant de SI. dant à k = 1,5.

■ Lorsque l’on conçoit un matériel, on peut prévoir si un essai à ● Pour le groupe I, on se reportera à la norme EN 50020, qui ne
l’éclateur donnera un résultat positif, car il existe des courbes ou donne pas les valeurs sous forme de tableaux mais sous forme de
tableaux, établis à partir d’essais sur des circuits simples, donnant courbes correspondant aux seuils d’inflammation.
pour des sources linéaires :
— en fonction de la tension à vide de la source, le courant de
court-circuit au seuil d’inflammation ; Ces courbes et tableaux sont valables pour des sources à
— en fonction de la tension à vide de la source, la capacité que caractéristique U = f ( I) linéaires (figure 4a ).
l’on peut alimenter au seuil d’inflammation ; Pour des sources à caractéristique non linéaire, par exemple
— en fonction du courant la traversant, l’inductance que l’on peut celle de la figure 4b, les valeurs sont nettement différentes :
alimenter au seuil d’inflammation. — source linéaire : tension à vide Uv = 15 V, courant de court-
● Pour les atmosphères du groupe II, les tableaux 2, 3 et 4
circuit, pour le mélange du groupe de gaz IIC, Icc = 1,35 A ;
donnent les valeurs correspondant à l’inflammation (coefficient de — source à caractéristique rectangulaire, Uv = 15 V, courant
sécurité k = 1) et les valeurs maximales admissibles pour obtenir un de court-circuit, pour le mélange du groupe de gaz IIC,
coefficient de sécurité k = 1,5. Icc = 217 mA pour une charge résistive.

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
R 533 − 4 © Techniques de l’Ingénieur, traité Mesures et Contrôle

tiwekacontentpdf_r533 v3 Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253
Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

___________________________________________________________________ MATÉRIEL ÉLECTRIQUE EN ATMOSPHÈRE EXPLOSIBLE. SÉCURITÉ INTRINSÈQUE

(0)

Tableau 3 – Capacité admissible en fonction de la tension Tableau 4 – Courant admissible en fonction de l’inductance
à vide et du groupe de gaz et du groupe de gaz
Groupe IIC Groupe IIB Groupe IIA Induc- Groupe IIC Groupe IIB Groupe IIA
Tension
k=1 k = 1,5 k=1 k = 1,5 k=1 k = 1,5 tance k=1 k = 1,5 k=1 k = 1,5 k=1 k = 1,5
Capacité Capacité Capacité Capacité Capacité Capacité Courant Courant Courant Courant Courant Courant
(V) (nF) (nF) (nF) (nF) (nF) (nF) (mH) (mA) (mA) (mA) (mA) (mA) (mA)
6 600 000,00 40 000,00 500 12,5 8,33 24 16,00 36 24,00
Parution : juin 2001 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

8 69 000,00 8 400,00 100 000 450 13 8,67 25 16,67 38 25,33


10 20 000,00 3 000,00 450 000 20 200 100 000 400 14 9,33 27 18,00 40 26,67
12 8 400,00 1 410,00 100 000 9 000 36 000 350 15 10,00 29 19,33 43 28,67
14 4 000,00 730,00 30 000 4 600 330 000 17 000
300 16 10,67 32 21,33 46 30,67
16 2 260,00 460,00 15 800 2 750 70 000 11 000
250 17,5 11,67 35 23,33 51 34,00
18 1 410,00 309,00 9 000 1 780 36 000 7 600
200 20 13,33 39 26,00 58 38,67
20 900,00 220,00 5 600 1 410 20 000 5 500
22 630,00 165,00 3 900 1 140 15 000 4 200
150 23 15,33 46 30,67 66 44,00
24 460,00 125,00 2 750 930 11 000 3 350 100 29 19,33 58 38,67 80 53,33
26 350,00 99,00 2 050 770 8 500 2 600 75 33 22,00 66 44,00 94 62,67
28 272,00 83,00 1 650 650 6 600 2 150 50 40 26,67 80 53,33 115 76,67
30 220,00 66,00 1 410 560 5 500 1 820 25 58 38,67 115 76,67 165 110,00
32 180,00 56,00 1 230 475 4 600 1 560 20 64 42,67 130 86,67 185 123,33
34 150,00 48,00 1 070 406 3 850 1 370 15 76 50,67 150 100,00 210 140,00
36 125,00 42,00 930 370 3 350 1 200 10 92 61,33 190 126,67 260 173,33
38 100,00 34,60 820 336 2 850 1 060
8 105 70,00 210 140,00 290 193,33
40 94,00 32,50 730 305 2 400 940
5 130 86,67 260 173,33 370 246,67
42 83,00 29,70 650 275 2 150 850
2 200 133,33 420 280,00 580 386,67
44 72,00 27,10 590 250 1 920 770
46 62,30 24,70 530 230 1 720 690 1 250 166,67 580 386,67 800 533,33
48 56,00 22,30 475 210 1 560 620 0,5 280 186,67 700 466,67 920 613,33
50 50,00 20,00 425 193 1 430 570 0,2 280 186,67 700 466,67 940 626,67
52 46,00 18,30 400 181 1 310 524 Nota : les valeurs données dans les colonnes « coefficient de sécurité k = 1 » sont les
54 42,00 16,80 375 170 1 200 479 valeurs au seuil d’inflammation.
Les valeurs données dans les colonnes « coefficient de sécurité k = 1,5 » sont les
Nota : les valeurs données dans les colonnes « coefficient de sécurité k = 1 » sont les
valeurs de la colonne précédente divisées par 1,5.
valeurs au seuil d’inflammation.
Les valeurs données dans les colonnes « coefficient de sécurité k = 1,5 » sont les
valeurs au seuil d’inflammation pour une tension 1,5 fois la tension appliquée.

5
Capacité (nF) 10

4
Courant (A) 10

4
10

3
10
3
10

2
10 2
10

10
10 1 10 100
10 100
Tension (V)
Tension (V)

Figure 1 – Courant de court-circuit maximal admissible Figure 2 – Capacité maximale admissible en fonction de la tension
en fonction de la tension pour le groupe IIC pour le groupe IIC

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Mesures et Contrôle R 533 − 5

tiwekacontentpdf_r533 v3 Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253
Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

MATÉRIEL ÉLECTRIQUE EN ATMOSPHÈRE EXPLOSIBLE. SÉCURITÉ INTRINSÈQUE ___________________________________________________________________

teurs, une distance à partir de laquelle on peut considérer la sépa-


3 ration comme infaillible, c’est-à-dire telle que l’on ne peut y
10 appliquer un défaut.
Inductance (mH) On considère comme parties conductrices non isolées les
éléments de la liste non limitative suivante :
— borniers de raccordement internes ;
2 — connecteurs internes ;
10
— conducteurs de circuits imprimés ;
— socles de fusibles.
Parution : juin 2001 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

■ Séparation des parties conductrices

10 Elle doit être en accord avec ce qui suit si le présent mode de


protection dépend de la séparation. Il s’agit des parties conduc-
trices entre :
— soit des circuits de sécurité intrinsèque et des circuits non de
sécurité intrinsèque ;
— soit différents circuits de sécurité intrinsèque ;
1
0,1 1 10 100 1 000 — soit un circuit et des parties métalliques isolées ou mises à la
Courant (mA) terre.
Les distances de séparation doivent être mesurées ou évaluées
Figure 3 – Inductance maximale admissible en fonction du courant en tenant compte de tout déplacement possible des conducteurs
pour le groupe IIC ou des parties conductrices. Les tolérances de fabrication ne doi-
vent pas réduire ces distances de plus de 10 % sans dépasser
1 mm.
Si les valeurs du tableau 5 sont respectées, aucun défaut n’est à
considérer.
U U
Si les distances mesurées ne sont pas inférieures au tiers des
Uv valeurs du tableau, on doit considérer qu’un défaut est possible et
Uv l’inclure dans le décompte des défauts caractérisant la catégorie
(2 défauts pour « ia », 1 défaut pour « ib »).
Si les distances sont inférieures au tiers des valeurs du tableau,
on doit considérer les deux parties comme réunies, et cela n’est
pas un défaut à prendre en compte pour caractériser la catégorie.

Icc I Icc I ■ Indice de résistance au cheminement

a caractéristique linéaire b caractéristique non linéaire Lorsque les matières isolantes, telles que support de base pour
circuit imprimé, vernis isolants, produit d’enrobage, matières plas-
tiques, etc., doivent assurer un isolement entre circuits, il ne faut
Figure 4 – Caractéristiques des sources pas qu’elles puissent perdre ces propriétés isolantes sous l’effet de
poussières et d’humidité qui conduiraient à des cheminements
superficiels ; c’est pourquoi le tableau 5 spécifie des valeurs
d’indice de résistance au cheminement (IRC).
2.3 Règles relatives à la séparation
des parties conductrices ■ Encapsulage
Les applications de l’encapsulage d’un circuit par une résine ont
On a vu au paragraphe 2.2 qu’il fallait considérer la possibilité principalement pour objet de :
d’étincelles entre deux parties sous tension. — diminuer les lignes de fuite ;
Il existe un ensemble de règles, résumées dans le tableau 5, — rendre inaccessibles certains points du circuit ;
définissant, en fonction de la tension existant entre deux conduc- — permettre une meilleure répartition des températures.

Tableau 5 – Distances dans l’air, lignes de fuites et distances de séparation


1 Tension (valeur de crête) ..................................... (V) 10 30 60 90 190 375 550 750 1 000 1 300 1 575
2 Ligne de fuite dans l’air.................................... (mm) 1,5 2 3 4 8 10 15 18 25 36 40
3 Ligne de fuite, sous revêtement...................... (mm) 0,5 0,7 1 1,3 2,6 3,3 5 6 8,3 12 13,3
Indice de résistance au « ia »............................... 90 90 90 90 175 175 275 275 275 275 275
4
cheminement (IRC) « ib »............................... 90 90 90 90 175 175 175 175 175 175 175
5 Distance dans l’air ............................................ (mm) 1,5 2 3 4 5 6 7 8 10 14 16
6 Distance de séparation au travers d’un
encapsulage ...................................................... (mm) 0,5 0,7 1 1,3 1,7 2 2,4 2,7 3,3 4,6 5,3
Distance de séparation au travers
7 d’une isolation solide ....................................... (mm) 0,5 0,5 0,5 0,7 0,8 1 1,2 1,4 1,7 2,3 2,7
Nota : sauf pour les distances de séparation, aucune valeur n’est actuellement proposée pour les tensions égales ou supérieures à 3,3 kV.

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
R 533 − 6 © Techniques de l’Ingénieur, traité Mesures et Contrôle

tiwekacontentpdf_r533 v3 Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253
Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

___________________________________________________________________ MATÉRIEL ÉLECTRIQUE EN ATMOSPHÈRE EXPLOSIBLE. SÉCURITÉ INTRINSÈQUE

(0)

Tableau 6 – Bases de classement en classe T4 ou groupe I en fonction de la taille du composant


et de la température de surface
Surface totale sans les conducteurs de sortie Exigences
< 20 mm2 Température de surface < 275 ° C
> 20 mm 2 Puissance dissipée < 1,3 W (1)
> 20 mm 2 et < 10 cm 2 Température de surface < 200 ° C
Parution : juin 2001 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

(1) Réduit à 1,2 W pour une température ambiante de 60 oC ou à 1,0 W pour une température ambiante de 80 oC.

● Le compound servant à l’encapsulage doit répondre aux pres- composant sera inférieure à la température d’auto-inflammation de
criptions suivantes : l’atmosphère baignant le matériel.
a) Il doit avoir une température d’emploi, spécifiée par le fabri- Cette indication est définie, selon la température de surface
cant du compound d’encapsulage ou du matériel, qui soit au maximale, comme suit :
moins égale à la température maximale atteinte par tout T6 pour 85 oC
composant lorsque l’encapsulage est réalisé. T5 pour 100 oC
Cependant, des températures plus élevées que la température T4 pour 135 oC
assignée pour le compound d’encapsulage sont permises à T3 pour 200 oC
condition qu’elles ne provoquent aucun dommage au matériau En général, la classe de température du matériel de SI ne
d’encapsulage qui mette en cause le présent mode de protection. dépasse pas T4.
b) Il doit présenter sur sa surface libre une valeur d’IRC au moins L’expérimentation a montré que des composants de petite taille
égale à celle spécifiée dans le tableau 5 si des parties conductrices pouvaient atteindre des températures supérieures à celles définis-
nues émergent du compound d’encapsulage. sant les classes, sans enflammer. Compte tenu de ce fait, il existe
Seul un matériau dur, par exemple de la résine époxyde, peut une règle spécifique : les petits composants, par exemple les
avoir sa surface libre exposée et non protégée, formant ainsi partie transistors ou les résistances dont la température dépasse la valeur
de l’enveloppe. permise par le classement en température, sont acceptables à
condition qu’ils répondent à l’une des prescriptions suivantes :
c) Il doit être adhérent à toutes les parties conductrices,
composants et supports de base, sauf s’ils sont complètement pris a) Lorsque essayés selon la méthode décrite dans la norme
dans l’encapsulage. EN 50020, les petits composants ne doivent pas enflammer le
mélange inflammable et aucune déformation ou détérioration due
d) Il doit être défini par un nom générique et sa désignation de
à la température élevée ne doit mettre en cause le présent mode
type, donnés par le fabricant du compound d’encapsulage.
de protection.
● Pour les matériels de sécurité intrinsèque, tous les circuits
b) Pour un classement en T4 et le groupe I, les petits
reliés aux parties conductrices encapsulées et/ou composants et/ou composants doivent être conformes au tableau 6.
parties nues dépassant de l’encapsulage doivent être de sécurité
Nota : l’emploi de la puissance dissipée dans le composant comme critère de classement
intrinsèque. Des conditions de défaut à l’intérieur de l’encapsulage en température T4 n’est valable que pour les surfaces de composant supérieures à 20 mm2.
doivent être considérées, mais non la possibilité d’inflammation par Lorsque la surface dépasse 10 cm2 (cf. tableau 6), la limitation de puissance entraîne une
étincelle. limitation de température à une valeur inférieure à 200 oC pour une température ambiante
inférieure à 80 oC.
c) Pour un classement en T5, la température de surface d’un
Si les circuits reliés aux parties conductrices encapsulés et/ou composant dont la surface est inférieure à 10 cm2 (en excluant les
composants et/ou parties nues dépassant de l’encapsulage ne conducteurs de sortie) ne doit pas dépasser 150 oC.
sont pas de sécurité intrinsèque, ils doivent être protégés par un
autre moyen approprié, donné dans la norme EN 50014.
Le matériel associé de SI n’est pas classé en température
puisqu’il n’est pas en contact avec l’atmosphère inflammable.
● La distance minimale de séparation entre les parties conduc-
trices encapsulées et les composants et la surface libre de l’encap-
sulage doit être au moins égale à la moitié des valeurs de la ligne de
fuite sous revêtement (ligne 6 du tableau 5) avec une distance mini-
male de 1 mm. 3. Conception
Lorsque l’encapsulage est en contact direct avec une enveloppe
en matériau isolant répondant aux prescriptions de distance de des circuits de SI.
séparation au travers d’une isolation solide (ligne 7 du tableau 5),
aucune autre séparation n’est requise.
Choix des composants
On peut considérer deux phases dans la conception d’un maté-
2.4 Règles relatives aux échauffements riel de SI :
— la phase fonctionnelle, où l’on définit le schéma et les
On a vu (§ 1.2) qu’un composant chaud pouvait être source composants et la carte imprimée (§ 4) de façon à obtenir un ensemble
d’inflammation. C’est pourquoi le matériel de SI doit porter une qui assure la fonction recherchée ;
indication dite classe de température (§ 2.1), qui permet à son — la phase de sécurité où l’on examine le schéma précédent et
utilisateur de s’assurer que la température de surface d’un où l’on détermine les parties qui doivent assurer la SI.

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Mesures et Contrôle R 533 − 7

tiwekacontentpdf_r533 v3 Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253
Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

MATÉRIEL ÉLECTRIQUE EN ATMOSPHÈRE EXPLOSIBLE. SÉCURITÉ INTRINSÈQUE ___________________________________________________________________

■ Lors de la première phase, il faut déjà avoir défini pour quel


groupe le matériel doit être conçu. En effet, si l’on admet, pour le C
moment, que le matériel se présente vis-à-vis de son alimentation A
comme une charge résistive, il faut qu’il puisse fonctionner R1
correctement en étant alimenté par une source répondant aux carac- Vers la zone
U R2 R3 R4
téristiques données ou déduites : dangereuse
— pour le groupe II, de la figure 1 ou du tableau 2 ; D
B
— pour le groupe I des figures A.1, A.2, A.4 de EN 50020.
a montage de base
Exemple : un matériel demandant un courant de 50 mA sous une
Parution : juin 2001 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

A
tension de 20 V (résistance interne R i = 400 Ω) pourra être alimenté R1
par une source linéaire délivrant 30 V à vide et ayant un courant de Court-circuit
court-circuit de 250 mA, donc pourra être déclaré comme utilisable Vers la zone
U R2 R3 R4
dans les atmosphères du groupe IIB. dangereuse
Un tel matériel ne pourra pas être alimenté par une source de SI pour

+
le groupe IIC, parce qu’une telle source, de 30 V de tension à vide, doit B
avoir (cf. figure 1 et tableau 2), avec un coefficient de sécurité k = 1,5 b court-circuit aux bornes de R1
un courant de court-circuit inférieur à 100 mA, soit une résistance C
interne R i = 300 Ω, ce qui ne permet de délivrer que 42 mA. A
R1

■ Pour la phase de conception de sécurité, on applique les règles Vers la zone


U R2 R3 R4
de façon à limiter l’énergie emmagasinée dans les inductances ou dangereuse
les capacités ; en pratique, cela conduit à limiter le courant dans les Court-circuit
D
inductances par des résistances en série et à limiter la tension aux B
bornes des condensateurs par l’emploi de diodes Zener. c court-circuit aux bornes de CD
C
A
R1
3.1 Composants dont dépend la sécurité U R2 , R3 ou R4
Vers la zone
dangereuse

■ Les composants dont dépend la sécurité sont en général ceux D


B
permettant de limiter, en un endroit d’un circuit, la tension et le
courant. d une seule résistance R2 , R3 ou R4 en fonction ;
la sécurité doit être assurée
● La limitation de tension est faite par des diodes Zener ou par des
transistors commandés par des diodes Zener.
● La limitation en courant est faite par des résistances ou par des
Figure 5 – Diviseur de tension résistif :
transistors montés en série. configuration du circuit étudié

Il convient de noter qu’un fusible n’est pas considéré comme


pouvant limiter le courant pour ce qui est des possibilités
d’inflammation par étincelle : en effet, un fusible n’agit pas 3.2 Diviseur de tension résistif
instantanément ; pendant le temps nécessaire à la fusion, qui
dépend du courant, ce dernier n’est limité que par l’impédance
interne de la source. Par contre, un fusible peut être utilisé pour Cet exemple d’application est un cas d’école ; il est présenté ici
protéger un autre composant d’un échauffement excessif ; on pour permettre la clarification de la notion de défaut pris en
considère qu’un fusible de courant assigné I n laissera passer indé- compte et de composant assurant la sécurité et de composant
finiment un courant égal à 1,7 I n , et que, au-delà, il coupera le infaillible.
circuit.

■ La règle définissant un composant assurant la sécurité est la 3.2.1 Circuit étudié


suivante : en fonctionnement normal et après application des
conditions de défaut, tous les composants restants dont dépend le Soit le montage de la figure 5a.
présent mode de protection, sauf les dispositifs tels que transfor- Une source AB, non de sécurité intrinsèque (SI), est suivie d’un
mateurs, coupe-circuits à fusibles et protections thermiques, relais limiteur de tension à résistance ; les points C et D sont connectés
et contacts, ne doivent pas travailler à plus des deux tiers de la à une ligne alimentant un matériel placé en zone dangereuse.
valeur maximale de leurs courant, tension ou puissance par rap-
port à leurs caractéristiques assignées, aux conditions de montage Les dispositions à prendre pour que ce dispositif soit sûr du
et à la gamme de température spécifiée. Ces valeurs maximales point de vue de la SI en fonctionnement normal sont, mis à part
assignées doivent être les caractéristiques assignées commerciales les dispositions relatives aux séparations, que l’on examinera au
normales spécifiées par le fabricant du composant. paragraphe 4.1, celles qui permettent, par le choix des valeurs de
résistances que le courant de court-circuit U/R1 soit adapté à la ten-
Réciproque : un composant devant assurer la sécurité et ne UR eq
travaillant pas aux deux tiers de ses caractéristiques assignées ne sion de sortie U S = ------------------------ (où Req est la résistance équivalente
pourra pas faire l’objet d’un défaut pris en compte. R 1 + R eq
à R 2 , R3 et R4 en parallèle) de sorte que ce circuit satisfasse au
Commentaire : dans un matériel de SI, seuls certains compo-
tableau 2 (ou figure 1).
sants, de par leur fonction et emplacement, vont assurer la sécu-
rité. Ils devront alors satisfaire à la règle. Les autres peuvent être On veut que ce circuit soit de la catégorie « ia » (§ 2.1)
choisis uniquement avec des critères de fonctionnalité. (figure 6).

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
R 533 − 8 © Techniques de l’Ingénieur, traité Mesures et Contrôle

tiwekacontentpdf_r533 v3 Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253
Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

___________________________________________________________________ MATÉRIEL ÉLECTRIQUE EN ATMOSPHÈRE EXPLOSIBLE. SÉCURITÉ INTRINSÈQUE

A C
R1 A C
R1
U R2 R3 R4
U R2 R3

B D
a fonctionnement normal : coefficient de sécurité k >
> 1,5 B D
a fonctionnement normal : k >
> 1,5
Parution : juin 2001 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

A C
R1 A C
R1
U R2 R3
U R2

B D
b avec un défaut : k >
> 1,5 B D
b avec un défaut : k >
> 1,5
A C
R1
Figure 7 – Diviseur de tension résistif : étude en catégorie « ib »
U R2

B D qu’il en soit ainsi, ces trois résistances, prises une par une, doivent
c avec deux défauts : k >
>1 travailler aux deux tiers de leur puissance nominale dans le cas le
plus défavorable, à savoir lorsque C et D sont en l’air.
Figure 6 – Diviseur de tension résistif : étude en catégorie « ia » Chacune de ces trois résistances n’a pas besoin d’être infaillible.

Si les composants ne satisfont pas à la règle du paragraphe 3.1, 3.2.3 Signification du coefficient de sécurité
R1 peut être considérée en court-circuit et R 2 , R 3 , R 4 coupées
(figure 5b ). Ces défauts ne peuvent être pris en compte, et la Admettons R 2 = R 3 = R 4 , telles que, en fonctionnement normal ;
source U se trouve reliée directement au matériel en zone VC – VD = 20 V
dangereuse : la sécurité n’est pas assurée .
Il faut donc que R 1 travaille aux deux tiers de sa puissance le courant de court-circuit étant :
nominale lorsque C et D sont en court-circuit (figure 5c ). Dans ce I cc = 100 mA
cas, sa mise en court-circuit pourra être un défaut pris en compte.
En fait, pour assurer la sécurité, il faut ne pas pouvoir mettre la La source ainsi constituée est de SI pour le groupe IIC.
résistance R1 en défaut (figure 5b ) ; c’est pour de tels cas qu’a été Avec un défaut pris en compte sur R 2 (coupure), VC – VD > 20 V,
introduite la notion de composant infaillible, qui, pour les résis- et pour que l’exigence k = 1,5 soit satisfaite (figure 6b ), il faut que :
tances, se traduit par la règle du paragraphe 3.2.2.
V C – V D < 30 V
Avec deux défauts pris en compte (coupure de R2 et de R3), il
3.2.2 Résistances de limitation de courant faut que V C – V D < 37 V pour que k = 1 et que la SI soit assurée
(figure 6c ).
Les résistances de limitation de courant doivent être de l’un des
types suivants :
Si on avait voulu qu’un tel diviseur soit seulement de la
a) type à couche ; catégorie « ib » (figure 7), deux résistances R2 et R3 auraient
b) type bobiné comportant une protection destinée à éviter le suffi, et l’analyse aurait été conduite comme précédemment.
déroulement du fil en cas de coupure ;
c) résistances déposées comme celles utilisées dans les circuits
hybrides ou similaires couvertes par un revêtement enrobant et
adhérent ou encapsulées, de sorte que les exigences du tableau 5 3.2.4 Définition des paramètres de sécurité
(ligne 7) soient satisfaites.
Le matériel doit porter un marquage montrant qu’il est certifié
de SI, pour un groupe et une catégorie, et donnant les principales
indications nécessaires à un utilisateur pour une mise en œuvre
Une résistance infaillible de limitation de courant doit correcte.
être considérée comme se mettant en défaut seulement en
circuit ouvert, ce qui doit être considéré comme un défaut pris ■ Ces indications sont les paramètres électriques de sécurité, qui
en compte. sont ici :
— la tension d’alimentation maximale de la source U, notée Um ;
— la tension à vide à la sortie du diviseur, à savoir VC – VD , dans
Considérer un défaut par ouverture sur R 1 ne met pas en cause le cas de deux défauts ; on rappelle que cette tension prend des
la SI, puisque cela interrompt la liaison avec la source U. valeurs différentes selon que l’on considère le fonctionnement
Pour que la division de tension ait lieu, il faut (catégorie « ia ») normal, avec un défaut pris en compte, ou avec deux défauts pris
que l’une au moins des résistances R2 , R3 , R 4 puisse être en compte ;
considérée en service avec deux défauts (figures 5d et 6c ). Pour — le courant de court-circuit.

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Mesures et Contrôle R 533 − 9

tiwekacontentpdf_r533 v3 Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253
Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

MATÉRIEL ÉLECTRIQUE EN ATMOSPHÈRE EXPLOSIBLE. SÉCURITÉ INTRINSÈQUE ___________________________________________________________________

■ Ces indications, absolument nécessaires, seront complétées par


les valeurs de :
Transformateur Vcc = 16 V VZ = 10 V VZ = 5 V
— L 0 inductance maximale, que l’on pourra brancher entre C et (Tr) 1 2
D sans compromettre la SI ; Fusible
(Fu) A
— C 0 la capacité maximale, que l’on pourra brancher entre C et
R1 = 40 Ω R2 = 40 Ω R3 = 80 Ω
D sans compromettre la SI.
230 V
Il est à noter que ces valeurs sont indépendantes : L 0 est donné Z1 Z2
50 Hz
pour une charge de capacité nulle branchée entre C et D ; de même C =100 µF
C 0 est donné pour une charge d’inductance nulle branchée entre C
B
Parution : juin 2001 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

et D.

Figure 8 – Alimentation d’un matériel associé : schéma de principe


3.3 Matériel associé de S I.
Alimentation stabilisée

3.3.1 Bases de départ Primaire

La figure 8 représente une alimentation constituant un matériel


associé de SI (donc non placé en zone dangereuse, § 1.3). Les sor-
ties A et B seront reliées à un matériel de SI, non défini, placé en
zone dangereuse, par l’intermédiaire d’une ligne non définie. On Secondaire
veut que cette alimentation soit :
— utilisable pour les industries de surface, donc soit du groupe II ; a construction de type 1a
— utilisable dans des atmosphères très inflammables, c’est-à-dire
pour la subdivision C représentées par l’hydrogène ; Primaire Secondaire
— utilisable en zone 0, d’où catégorie « ia » ou catégorie 1 selon
la directive 94/ 9CE (§ 1.1).
La partie non de SI de ce matériel sera reliée au réseau 50 Hz,
230 V.

3.3.2 Transformateur de réseau b construction de type 1b

Ce composant (figure 9) assure la séparation galvanique entre le


réseau et la zone dangereuse : il doit être infaillible. Il doit être réa-
lisé selon un des quatre types définis dans la norme EN 50020, et
de sorte que les distances de séparation entre parties sous tension
soient conformes au tableau 5 (lignes 2, 5, 6 et 7).
On doit pouvoir mettre à la terre le circuit magnétique.
Alimenté sous 230 V + 10 %, il fournit une tension de 12 V en Secondaire
valeur efficace ; on obtient une tension Vcc de 16 V en sortie du Primaire Isolation renforcée
pont redresseur (figure 8). c construction de type 2a
Il doit être protégé par un fusible (et deux fusibles dans le cas
d’une construction de type 2b).
Il devra subir un essai diélectrique et un essai d’échauffement :
— pour le premier, la tension appliquée sera de 2 Un + 1 000 V Écran
(Un étant la tension assignée), avec une valeur minimale de tension
efficace de 1 500 V entre le primaire et le secondaire ;
— pour le second, le secondaire sera mis en court-circuit et le
courant au primaire ajusté à 1,7 fois le courant assigné du fusible ; Secondaire Primaire
la température maximale obtenue en fin d’épreuve ne doit pas d construction de type 2b
dépasser la température de fonctionnement correspondant à la
classe d’isolation.
L'expérience montre que les types de construction les plus souhaitables
Lorsque la puissance du transformateur dépasse quelques volt- sont 1b , 2b , 1a
ampères, il est recommandé d’ajouter un dispositif thermique de
coupure qui ouvre le circuit pour une température inférieure à la
classe d’isolation. Ce dispositif peut être à réarmement auto- Figure 9 – Transformateur de réseau
matique.

3.3.3 Défauts possibles ■ Court-circuit des résistances


Ces résistances limitent le courant de court-circuit en sortie et
■ Coupure de R 1, R 2 , ou/et R 3 limitent les courants traversant les diodes Zener Z1 et Z2 (figure 8),
La coupure de ces résistances (figure 8) ne compromet pas donc la puissance dissipée dans chaque diode. Ces résistances doi-
la SI : la tension de sortie disparaît. vent être infaillibles (§ 3.2.2).

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
R 533 − 10 © Techniques de l’Ingénieur, traité Mesures et Contrôle

tiwekacontentpdf_r533 v3 Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253
Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

___________________________________________________________________ MATÉRIEL ÉLECTRIQUE EN ATMOSPHÈRE EXPLOSIBLE. SÉCURITÉ INTRINSÈQUE

● Courant dans Z1 et Z2 :
R1 R2 R3 R1 R2 R3
I(Z1) = I(R1) – I(R2) = 0,025 A
I(Z2) = I(R2) = 0,125 A

U Z1 Z2 U Z1 Z2 ● Puissance dissipée par R 1 et R 2 :

P (R1) = 40 (0,15)2 = 0,9 W


P (R2) = 40 (0,125)2 = 0,625 W
a pas de défaut, b pas de défaut,
fonctionnement à vide fonctionnement en court-circuit
Parution : juin 2001 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

● Puissance dissipée dans Z1 et Z 2 :


R1 R2 R3 R1 R2 R3
P (Z1) = 10 × 0,025 = 0,25 W
P (Z2) = 5 × 0,125 = 0,625 W

U Z2 U Z2 ■ Fonctionnement en court-circuit (figure 10b)


S’il n’y avait pas les diodes, le courant de court-circuit serait :
16
b un défaut, c un défaut, I cc = ------------ = 0,1 A
160
fonctionnement à vide fonctionnement en court-circuit
Cela conduirait à 8 V aux bornes de l’emplacement de Z2 et à
R1 R2 R3 R1 R2 R3
12 V aux bornes de l’emplacement de Z1 . Les diodes sont actives
même lors du court-circuit de la sortie.
● Courant dans R3
U Z1 U Z1
5
I ( R 3 ) = I cc = --------- = 0,062 5 A
80
e un défaut, f un défaut, ● Puissance dissipée dans R3
fonctionnement à vide fonctionnement en court-circuit
5×5
R1 R2 R3 R1 R2 R3 P ( R 3 ) = --------------- = 0,625 W
40

● Le courant traversant R2 ne varie pas ; le courant dans Z2 est


alors de 0,062 5 A.
U U
● Puissance dissipée dans Z1 et Z2 :
P (Z1) = 10 × 0,025 = 0,25 W
g deux défauts, h deux défauts, P (Z2) = 5 × 0,062 5 = 0,313 W
fonctionnement à vide fonctionnement en court-circuit

3.3.4.2 Un défaut : Z1 ouverte


Figure 10 – Alimentation d’un matériel associé : analyse des défauts
■ Fonctionnement à vide (figure 10c)
■ Court-circuit des diodes ● Courant dans Z2 :
Un tel défaut ne compromet pas la SI, puisque la tension de sor- 16 – 5
tie disparaît. I ( Z 2 ) = I ( R 1 ) = I ( R 2 ) = ----------------- = 0,137 5 A
80
■ Ouverture des diodes ● Puissance dissipée dans Z2 :
Ces composants étant montés en parallèle (ou shunt), même P (Z2) = 5 × 0,137 5 = 0,688 W
s’ils travaillent aux deux tiers de leurs caractéristiques assignées,
ils doivent être considérés comme pouvant se mettre en défaut. Ce ● Puissance dissipée par R1 et R2 :
défaut est un défaut pris en compte.
P (R1) = P (R2) = 40 (0,137 5)2 = 0,757 W

3.3.4 Analyse des défauts ■ Fonctionnement en court-circuit (figure 10d)


● Dans ces conditions, le courant dans R3 est le même que dans
Cette analyse va permettre de dimensionner convenablement les
le paragraphe 3.3.4.1 (figure 10b ) :
résistances et les diodes (cf. figure 8).
I (R3) = 0,062 5 A
3.3.4.1 Pas de défaut
● Puissance dissipée dans R3 :
■ Fonctionnement à vide (figure 10a)
P (R3) = 80 (0,062 5)2 = 0,313 W
C’est dans ce cas que les diodes sont le plus sollicitées.
● Courant dans R1 et R2 : ● Courant dans Z2 :
16 – 10 I (Z2) = 0,137 5 – 0,062 5 = 0,075 A
I ( R 1 ) = --------------------- = 0,15 A
40
● Puissance dissipée dans Z2 :
10 – 5
I ( R 2 ) = ------------------ = 0,125 A P (Z2) = 5 × 0,075 = 0,375 W
40

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Mesures et Contrôle R 533 − 11

tiwekacontentpdf_r533 v3 Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253
Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

MATÉRIEL ÉLECTRIQUE EN ATMOSPHÈRE EXPLOSIBLE. SÉCURITÉ INTRINSÈQUE ___________________________________________________________________

3.3.4.3 Un défaut, Z2 ouverte


Tableau 7 – Alimentation d’un matériel associé de SI.
■ Fonctionnement à vide (figure 10e) Résumé de l’analyse des défauts
● Courant dans R1 et Z1 :
Puissance P (W)
6
I ( R 1 ) = I ( Z 1 ) = -------- = 0,15 A
40 Conditions P (R1) P (R2) P (R3) P (Z1) P (Z2)
● Puissance dissipée par R1 :
Sans défaut, à vide 0,9 0,625 0 0,25 0,625
P (R1) = 40 (0,15)2 = 0,9 W Sans défaut, en court-circuit 0,9 0,625 0,625 0,25 0,313
Parution : juin 2001 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

● Puissance dans Z1 : Un défaut : Z1 ouverte,


0,757 0,757 0 0 0,688
à vide
P (Z1) = 10 × 0,15 = 1,5 W
Un défaut : Z1 ouverte, 0,757 0,757 0,313 0 0,375
■ Fonctionnement en court-circuit (figure 10f) en court-circuit
● Courant Un défaut ; Z2 ouverte, 0,9 0 0 1,5 0
10 à vide
I cc = ----------- = 0,083 3 A
120 Un défaut ; Z2 ouverte, 0,9 0,278 0,555 0,67 0
● Puissance dissipée par R2 et R3 : en court-circuit
Deux défauts, à vide 0 0 0 0 0
P (R2) = 40 (0,083 3)2 = 0,278 W
Deux défauts, 4 4 8 0 0
P (R3) = 80 (0,083 3)2 = 0,555 W en court-circuit
● Courant dans Z1 :
I (Z1) = 0,15 – 0,083 3 = 0,067 A Le courant d’inflammation pour une tension de 5 V est supérieur
à 5 A.
● Puissance dans Z1 :
Le coefficient de sécurité obtenu est supérieur à 1,5.
P (Z1) = 10 × 0,067 = 0,67 W ●En présence de 1 défaut :
— Z1 ouverte : la tension de sortie à vide est toujours de 5 V
3.3.4.4 Deux défauts : Z1 et Z2 ouvertes imposée par Z2 . Le courant de court-circuit est toujours de 62,5 mA.
Les conditions sont celles des figures 10g (fonctionnement à — Z2 ouverte : la tension de sortie à vide est alors de 10 V, imposée
vide) et 10h (fonctionnement en court-circuit). par Z1 . Le courant de court-circuit est de 83,3 mA.
Pour ces deux derniers cas, le coefficient de sécurité de 1,5 est
■ À vide, aucune puissance n’est dissipée dans les résistances. assuré.
■ En court-circuit ● En présence de deux défauts, Z1 et Z2 coupées, la tension à vide

● Courant Icc = 0,1 A


est de 16 V et le courant de court-circuit de 100 mA.
● Puissance dans les résistances : Le courant d’inflammation est, pour 16 V, de 1,03 A.
Le coefficient de sécurité de 1,5 est assuré, alors que la valeur
P (R1) = P (R2) = 4 W
k = 1 est acceptable.
P (R3) = 8 W

3.3.4.5 Résumé et conclusions Cette alimentation est donc de SI pour le groupe IIC, la
catégorie « ia ».
On peut résumer ces résultats dans le tableau 7.
■ L’analyse du tableau 7 montre que les conditions les plus
contraignantes pour les résistances sont celles résultant du 3.3.5 Analyse complémentaire
court-circuit de la sortie avec deux défauts pris en compte :
— R1 et R2 doivent avoir une puissance assignée d’au moins Le dimensionnement des diodes Zener effectué dans le
4 × 1,5 = 6 W ; paragraphe 3.3.4 n’est pas complet dans la mesure où l’on n’a pas
— R3 doit avoir une puissance assignée d’au moins 8 × 1,5 = 12 W. pris en compte l’influence de la température ambiante de fonction-
La puissance assignée des diodes devra être d’au moins (un nement sur la puissance assignée des diodes. En général la puis-
défaut, fonctionnement à vide) : sance annoncée par le constructeur correspond à une plage de
température ambiante allant de 0 oC à 50 ou 75 oC, pour un mon-
— pour Z1 : 1,5 × 1,5 = 2,25 W ; tage avec un radiateur infini. Pour les températures supérieures, la
— pour Z2 : 0,69 × 1,5 = 1,04 W. puissance assignée diminue pour être nulle à 175 oC.
■ Si les puissances assignées des composants sont celles pré- Pour un montage sur circuit imprimé, la plage est réduite, par
cédemment définies, on peut appliquer deux défauts pris en compte exemple de 0 oC à 50 oC et la valeur de puissance peut être divisée
à cette alimentation. par 2 ou 2,5.
Il faut, de plus, vérifier que dans les trois cas de fonctionnement
possibles, à savoir, sans défaut, avec 1 défaut et avec 2 défauts, les
valeurs de tension à vide et de courant de court-circuit sont 3.3.6 Paramètres électriques de l’alimentation
compatibles avec les valeurs maximales données par la courbe de
la figure 1 ou le tableau 2, en prenant en compte le coefficient de Selon la même méthode que celle employée pour le diviseur de
sécurité k . tension étudié au paragraphe 3.2, les paramètres qui doivent être
● En fonctionnement normal : la tension de sortie à vide est de marqués sur le matériel sont :
5 V et le courant de court-circuit de 62,5 mA. — la tension à vide : U0 = 16 V (deux défauts sont pris en compte) ;

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
R 533 − 12 © Techniques de l’Ingénieur, traité Mesures et Contrôle

tiwekacontentpdf_r533 v3 Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253
Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

___________________________________________________________________ MATÉRIEL ÉLECTRIQUE EN ATMOSPHÈRE EXPLOSIBLE. SÉCURITÉ INTRINSÈQUE

— le courant de court-circuit : I0 = 100 mA ;


— la capacité maximale : C0 = 460 nF (cf. tableau 2, k = 1,5) ;
Vers la commande en courant
— l’inductance maximale : L0 = 4 mH (cf. tableau 3, k = 1,5).
Bobine mobile Pivot

3.4 Convertisseur électropneumatique


N
Un convertisseur électropneumatique (figure 11) est un matériel
qui permet de commander un débit d’air à partir d’un dispositif
électrodynamique. Le plus souvent, le courant de commande est Circuit pneumatique
Parution : juin 2001 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

compris entre 4 et 20 mA et alimente un bobinage. Du point de vue


de la SI, ce sont les caractéristiques de ce bobinage qui sont S
importantes. En général, l’inductance est de forte valeur et, pour
pouvoir limiter l’énergie dissipée dans l’étincelle lors d’un essai à
l’éclateur, on place une diode D en parallèle avec le bobinage
(figure 12). Figure 11 – Convertisseur électropneumatique : coupe
L’efficacité de cette diode est d’autant plus grande que le coeffi-
cient de surtension de l’inductance est élevé. Pour des bobinages
de faible résistance, le courant provoquant l’inflammation d’un
mélange donné peut être multiplié par quatre. +
Exemple : on prend : Ri
— inductance mesurée à 1 000 Hz : Li = 10 mH ; D
— résistance mesurée en courant continu : Ri = 50 Ω . Li

Des essais à l’éclateur, avec un mélange air-hydrogène --


(groupe IIC), montrent que le courant d’inflammation sans diode Ri , Li résistance et inductance du bobinage
est de 90 mA alors qu’il est de 140 mA avec diode.
Les règles de la SI imposent que les diodes en parallèle sur un Figure 12 – Convertisseur électropneumatique : schéma électrique
composant soient doublées et fixées dans des conditions spéci-
fiées.
On suppose qu’il n’est pas possible de doubler la diode ; le
matériel est donc considéré comme n’ayant pas de diode et ses
D1, D2 , D3
paramètres électriques sont :
B1
Ri = 50 Ω et Li = 10 mH R3
B3 T1
Ce convertisseur étant un matériel de SI doit être classé en tem- CI1
pérature. Un essai effectué en l’alimentant sous 20 V montre que
son échauffement, dans une ambiance à 20 oC, est de 25 oC. La R1
température ambiante de référence normalisée étant de 40 oC, la C
température maximale de surface sera de 65 oC, conduisant à un B4
classement codé T6.
R2
B2
3.5 Transmetteur 4-20 mA
Soit un transmetteur de température dont le schéma simplifié Figure 13 – Transmetteur : schéma simplifié
est donné en figure 13. Ce matériel est alimenté par les bornes B1
et B2, sous une tension maximale de 30 V. Les bornes B3 et B4 sont
destinées à recevoir un thermocouple. En ce qui concerne le classement en température de ce trans-
Le circuit intégré CI1 contient des condensateurs dont la valeur metteur, on considère que le composant s’échauffant le plus est le
totale des capacités est C . transistor T1, qui aura à dissiper, si R1 et R2 ne sont pas infaillibles,
Si l’on admet que la valeur de C est supérieure à 66 nF, ce circuit la puissance maximale que peut fournir le matériel associé. Pour
ne peut être de SI (avec k = 1,5) pour le groupe IIC (cf. tableau 3). des sources linéaires de tension comprise entre 30 et 25 V, utilisa-
Il est possible de résoudre ce problème en enrobant complètement bles dans les atmosphères du groupe IIC, cette puissance est infé-
le transmetteur, de façon à ce que les seuls points accessibles rieure à 1,2 W.
soient les bornes B1, B2, B3, B4. Dans ces conditions, les exigences L’enrobage du circuit peut être une circonstance favorisant la
à satisfaire sont que les courants de décharge de C par la mise en répartition de température de sorte que la température de surface
court-circuit des bornes B3 et B4 ou B1 et B2 soient inférieurs à de l’enrobage peut être inférieure à celle du transistor.
100 mA (cf. tableau 2).
Il faut donc que R 3 soit une résistance infaillible d’au moins
300 Ω , et que les diodes D1, D2, D3 travaillent à moins des deux 3.6 Contraintes dues au respect
tiers de leurs caractéristiques assignées. des exigences de la compatibilité
Le transmetteur devra être alimenté par un matériel associé électromagnétique
délivrant au maximum une tension de 30 V ; il peut aussi être
alimenté, par exemple, par une source délivrant 25 V et dont le Les règles de la compatibilité électromagnétique demandent
courant de court-circuit est 158 mA (cf. tableau 1). Le courant assi- qu’un matériel ne soit pas perturbé par des signaux parasites lui
gné des diodes devra donc être supérieur ou égal à 158 × 1,5 mA arrivant par ses liaisons ou par rayonnement et qu’il ne puisse per-
pour qu’elles puissent être des composants assurant la sécurité. turber d’autres matériels.

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Mesures et Contrôle R 533 − 13

tiwekacontentpdf_r533 v3 Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253
Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

MATÉRIEL ÉLECTRIQUE EN ATMOSPHÈRE EXPLOSIBLE. SÉCURITÉ INTRINSÈQUE ___________________________________________________________________

4.1 Mise en application des règles


relatives aux séparations
B1
Matériel
de L’exemple traité sera celui d’une carte d’alimentation comportant
SI deux circuits selon le schéma de la figure 8. La figure 15 montre
B2
une réalisation possible sur carte imprimée simple face enfichable,
Filtre
de mode avec sorties sur connecteur.
commun
Vu le dessin de la carte on a à vérifier :
Parution : juin 2001 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

Figure 14 – Filtre de mode commun — que les règles de séparation sont satisfaites pour chaque
alimentation ;
— qu’elles le sont aussi pour ce qui est des circuits de chaque
Cela conduit à placer des filtres aux entrées et sorties des maté- alimentation en regard l’un de l’autre.
riels et à répartir, dans les circuits, des condensateurs de filtrage de
forte capacité.
Si les valeurs d’inductance et de capacité des filtres sont en
général assez faibles pour ne pas rendre difficile le respect des
règles de la SI, la nécessité de fortes valeurs de capacité de filtrage
peut poser des problèmes, qui ne sont solubles que cas par cas.
On notera que l’inductance apportée par un filtre de mode A B
commun (figure 14) est, du point de vue de la SI, négligeable du 16 V 16 V
fait de la compensation du flux dans le noyau magnétique.

3.7 Matériels alimentés R1 R1


C C
par piles ou batteries
Z1 Z1
8V 8V
■ Les principales conséquences des règles pour ce qui est de
l’alimentation d’un matériel de SI par des piles ou des accumulateurs
portent, d’une part, sur le courant de court-circuit, et, d’autre part, sur R2 R2
l’échauffement. d3
Z2 Z2
● De nombreux types de piles ou d’accumulateurs ont en effet 4V 4V
des courants de court-circuit très importants, pouvant dépasser
5 A. Il est alors indispensable de limiter le courant en insérant une
R3 R3
résistance infaillible immédiatement en sortie des piles ou accumu-
lateurs.
● En ce qui concerne l’échauffement, il faut prendre en compte
Tr Tr
que la norme EN 50020 (§ 10.9.3) demande qu’il soit mesuré en
Noyau Noyau
court-circuit direct, c’est-à-dire sans tenir compte d’un éventuel dis-
positif de limitation de courant. Il est alors possible d’observer des d6
échauffements de l’ordre de 110 oC. d1 d3
d5
■ Lorsqu’un appareil contient une pile destinée à maintenir un d6
circuit sous tension en cas d’interruption de l’alimentation générale, Fu1
il est nécessaire de la protéger contre la possibilité d’un courant Fu2
d7 d2 d4
inverse par une diode qui doit satisfaire aux exigences relatives à un
composant assurant la sécurité.
non SI SI SI non SI
■ Pour les appareils alimentés par accumulateurs, on doit prévoir,
entre les bornes de liaison au chargeur et les accumulateurs, un
circuit tel que tout défaut dans le chargeur ne puisse surcharger les
composants assurant la sécurité.

4. Conception des circuits.


Cartes imprimées A,B
Fu1 , Fu2
dispositifs identiques
fusibles
non SI circuits non de sécurité intrinsèque
Nous avons dans le paragraphe 3 examiné du point de vue de la SI circuits de sécurité intrinsèque
sécurité les schémas des matériels et fait le choix des composants. Tr transformateurs d'alimentation
Les règles de la SI, résumées dans le tableau 5, définissent des
exigences pour ce qui est des conditions de montage des compo-
sants sur les circuits imprimés et pour ce qui est des dispositifs de Figure 15 – Réalisation pratique de l’alimentation stabilisée
connexion. de la figure 8

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
R 533 − 14 © Techniques de l’Ingénieur, traité Mesures et Contrôle

tiwekacontentpdf_r533 v3 Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253
Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

___________________________________________________________________ MATÉRIEL ÉLECTRIQUE EN ATMOSPHÈRE EXPLOSIBLE. SÉCURITÉ INTRINSÈQUE

(0)

Séparations entre circuit non de SI et circuit de SI


pour une alimentation Tableau 8 – Classement en température des circuits
imprimés (groupes I et II)
Le circuit de SI est en fait le circuit R1 , R2 , R3 et Z1 et Z2 . Le cir-
cuit allant de l’entrée du transformateur à R1 n’est pas de SI. Largeur maximale Courant maximal admissible
de piste T1 à T4 et groupe I T5 T6
La tension à considérer est la valeur de crête de la somme des
tensions des circuits non de SI et SI, à savoir ici : (mm) (A) (A) (A)
0,15 1,2 1,0 0,9
( 2 × 230 ) + 5 V = 330 V
0,2 1,8 1,45 1,3
Parution : juin 2001 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

■ En se reportant au tableau 5, colonne 375 V, on voit que la


0,3 2,8 2,25 1,95
distance d 1 (de ligne de fuite dans l’air) doit être égale ou
supérieure à 10 mm (ligne 5). Si le circuit imprimé est recouvert de 0,4 3,6 2,9 2,5
deux couches de vernis (ligne 3 du tableau 5), il est possible de ne
0,5 4,4 3,5 3,0
séparer les conducteurs que de 3,3 mm.
0,7 5,7 4,6 4,1
■ La distance d 2 doit être de 10 mm et ne peut être réduite car on
ne peut vernir les plages de contact. 1,0 7,5 6,05 5,4

■ À l’intérieur du transformateur, la séparation entre primaire et 1,5 9,8 8,1 6,9


secondaire doit aussi satisfaire aux règles du tableau 5 : dans le cas 2,0 12,0 9,7 8,4
du type de construction 1a ou 2a (figures 9a et 9c ), où un isolant
sépare les deux enroulements, il est nécessaire que son épaisseur 2,5 13,5 11,5 9,6
soit au moins de 1 mm et que les lignes de fuite soient au moins 3,0 16,1 13,1 11,5
égales à 3,3 mm.
4,0 19,5 16,1 14,3
■ Pour ce qui est du fusible, il faut que la séparation des parties 5,0 22,7 18,9 16,6
conductrices du support de fusible, notée d 5 , soit égale ou
supérieure à 10 mm pour que l’on ne puisse considérer le fusible 6,0 25,8 21,8 18,9
comme pouvant être mis en court-circuit après qu’il ait fonctionné.
■ En ce qui concerne la séparation du conducteur de mise à la terre
du noyau des autres conducteurs, il faut que cette séparation soit
— pour des pistes passant sous des composants dissipant
infaillible, donc supérieure ou égale à 10 mm (3,3 mm dans le cas de
0,25 W ou plus, soit en fonctionnement normal soit dans les
vernis) pour d 6 . Au niveau des pistes de connexion, une distance
conditions de défaut, il faut diviser le courant maximal spécifié par
d 7 de 10 mm est impérative.
1,5 ;
■ Les dernières séparations à considérer sont celles relatives aux — aux sorties des composants dissipant 0,25 W ou plus, soit en
deux parties SI des deux alimentations. Pour chaque partie, il faut fonctionnement normal soit dans les conditions de défaut, et sur
que chaque séparation entre les pastilles de soudage des résistances 1,00 mm le long de la piste, il faut soit multiplier la largeur de piste
R1 , R2 , R3 soit infaillible, de sorte que l’on ne puisse prendre en par 3, soit diviser le courant maximal spécifié par 2. Si la piste
compte un court-circuit de résistance. Pour la tension de 16 V, on passe sous le composant, il faut appliquer en plus le facteur spéci-
applique les valeurs de la colonne 2 du tableau 5, soit une ligne de fié dans la note précédente.
fuite d’au moins 2 mm.
Entre les deux alimentations, on considère une tension de 16 V ;
cela entraîne une séparation d’au moins 2 mm pour d 4 et d 3
(ligne 5), cette dernière pouvant être réduite à 0,7 mm en cas de
vernis (ligne 6). 5. Enveloppe.
Liaisons externes
4.2 Pistes de circuit imprimé
Le circuit imprimé doit être placé dans une enveloppe présentant
Dans le matériel de SI, qui doit être classé en température, on au moins un degré de protection IP 20 (déterminé selon EN 60529).
doit tenir compte de l’échauffement possible des pistes de circuit La figure 16 montre une disposition possible, qui doit, en plus
imprimé. Le tableau 8, extrait de la norme EN 50020 donne les de satisfaire les prescriptions du tableau 5, répondre aux règles
indications nécessaires. suivantes : les bornes de raccordement des circuits de sécurité
On notera dans ce tableau que : intrinsèque doivent être séparées des bornes de raccordement des
— les valeurs données pour le courant maximal admissible sont circuits non de sécurité intrinsèque par une ou plusieurs des
des valeurs efficaces en courant alternatif ou continu ; méthodes décrites dans ce paragraphe 5.
— ce tableau s’applique aux cartes imprimées de 1,6 mm d’épais-
seur ou plus, simple face cuivre de 35 µm d’épaisseur ;
— pour les cartes d’épaisseur comprise entre 0,5 mm et 1,6 mm,
il faut diviser le courant maximal spécifié par 1,2 ; 5.1 Méthodes de séparation
— pour les cartes à double face, il faut diviser le courant maximal
spécifié par 2 ; Ces méthodes de séparation doivent aussi être appliquées lors-
— pour les cartes multicouches, pour la couche considérée, il faut que la sécurité intrinsèque peut être compromise par le câblage
diviser le courant maximal spécifié par 2 ; externe qui, se déconnectant du bornier de raccordement, peut
— pour une épaisseur de cuivre de 18 µm, il faut diviser le courant venir en contact avec des conducteurs ou des composants.
maximal spécifié par 1,5 ;
Nota : les bornes de raccordement pour la connexion de circuits externes à des matériels
— pour une épaisseur de cuivre de 70 µm, il faut multiplier le à sécurité intrinsèque et des matériels associés devraient être implantées de manière que
courant maximal spécifié par 1,3 ; les composants ne soient pas endommagés au moment de la réalisation des connexions.

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Mesures et Contrôle R 533 − 15

tiwekacontentpdf_r533 v3 Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253
Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

MATÉRIEL ÉLECTRIQUE EN ATMOSPHÈRE EXPLOSIBLE. SÉCURITÉ INTRINSÈQUE ___________________________________________________________________

5.2 Distances dans l’air

Les distances dans l’air entre les parties conductrices nues des
éléments de raccordement de différents circuits de sécurité intrin-
sèque doivent être égales ou supérieures aux valeurs du tableau 5.
De plus, les distances entre éléments de raccordement doivent
être telles que les distances entre les parties conductrices nues des
conducteurs externes connectés soient au moins de 6 mm. Tout
mouvement possible des parties métalliques non fixées rigidement
Parution : juin 2001 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

sera pris en considération.


La distance dans l’air minimale entre les parties conductrices
nues de conducteurs externes reliés aux bornes et des parties
conductrices métalliques reliées à la terre ou autres doit être de
3 mm à moins que la possibilité de connexion ait été prise en
compte lors de l’analyse de la sécurité.
Circuit imprimé

5.3 Prises de courant et borniers


Cloison Encoche dans
d2 le circuit imprimé
■ Les prises de courant utilisées pour la liaison de circuits de
sécurité intrinsèque externes doivent être différentes et non inter-
Connecteur changeables avec celles employées pour les circuits non de sécurité
interne intrinsèque.
Lorsqu’un matériel de sécurité intrinsèque, ou un matériel asso-
d4 d1 d3 Bornier cié, est équipé de plus d’une prise de courant pour des connexions
externes et que la permutation pourrait affecter le mode de pro-
tection, soit de telles prises de courant doivent être équipées (par
non SI SI SI non SI Orifices exemple, détrompeur) pour que la permutation ne soit pas possi-
ble, soit les fiches et embases se correspondant doivent être iden-
non SI circuits non de sécurité intrinsèque tifiées (par exemple, par marquage ou code de couleur) pour
SI circuits de sécurité intrinsèque rendre la permutation visible.

■ Les liaisons vers l’extérieur sont prévues par des borniers à vis ;
les passages des câbles sont prévus par des orifices (figure 16). On
Figure 16 – Disposition du circuit imprimé dans son enveloppe
admet que les liaisons entre ces borniers et le connecteur interne
sont effectuées par des conducteurs isolés bien séparés.
Sur les borniers tels que prévus (cf. figure 16), la distance d1
a) Lorsque la séparation est assurée par l’éloignement, la dis- entre un circuit de SI et un circuit non de SI doit être d’au moins
tance entre deux bornes doit être d’au moins 50 mm. Des précau- 50 mm ; cela n’étant pas possible, on peut placer une cloison iso-
tions doivent être prises dans la disposition des bornes et dans la lante passant dans une encoche pratiquée dans la carte imprimée,
méthode de câblage utilisée de telle manière qu’aucun contact de telle sorte que d2 entre bornes soit d’au moins 50 mm.
entre circuits ne puisse avoir lieu si un fil se déconnecte. La distance d3 entre les bornes des circuits de Si doit permettre
une distance dans l’air d’au moins 6 mm entre les parties nues des
b) Lorsque la séparation est obtenue en plaçant les bornes des conducteurs raccordés aux bornes ; cela conduit en fait à avoir
circuits de sécurité intrinsèque et non de sécurité intrinsèque dans 6 mm entre bornes.
des enveloppes séparées ou par l’utilisation entre bornes soit
d’une cloison isolante soit d’une cloison métallique reliée à la La distance d4 doit être d’au moins 10 mm.
terre avec un couvercle commun, les dispositions suivantes Enfin, toutes les parties métalliques des circuits de SI doivent
s’appliquent : être à au moins 3 mm des parties métalliques mises à la terre.

■ Les cloisons utilisées pour séparer les bornes doivent être pro-
longées jusqu’à moins de 1,5 mm des parois de l’enveloppe ou bien
assurer une distance minimale de 50 mm entre bornes, la mesure 5.4 Enveloppes en matière plastique
étant effectuée dans toutes les directions autour de la cloison.
Il est possible d’employer une enveloppe en matière plastique
■ Les cloisons métalliques doivent être mises à la terre et être suf- aussi bien pour protéger un matériel associé qu’un matériel de SI :
fisamment solides et rigides pour ne pas pouvoir être détériorées
durant le câblage sur site. De telles cloisons doivent avoir une épais- — dans le premier cas, l’enveloppe n’est pas soumise à exigences
seur d’au moins 0,45 mm. De plus, les cloisons métalliques doivent particulières ;
pouvoir écouler suffisamment de courant pour éviter de se percer par — dans le second cas, sont à satisfaire des exigences découlant
échauffement ou de couper la liaison à la terre dans les conditions de la possibilité de génération de charges électrostatiques sur la sur-
de défaut. face isolante.
En effet, principalement pour le matériel portable, l’enveloppe
■ Les cloisons non métalliques doivent avoir une épaisseur suffi- peut être soumise à des frottements avec d’autres matériaux iso-
sante et être maintenues de façon à ne pas pouvoir se déformer au lants, tels que des tissus de vêtements. Cela génère des charges
point de ne plus assurer leur fonction. électrostatiques réparties à la surface de l’enveloppe. Si l’on appro-

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
R 533 − 16 © Techniques de l’Ingénieur, traité Mesures et Contrôle

tiwekacontentpdf_r533 v3 Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253
Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

___________________________________________________________________ MATÉRIEL ÉLECTRIQUE EN ATMOSPHÈRE EXPLOSIBLE. SÉCURITÉ INTRINSÈQUE

che un conducteur relié à la terre, et un opérateur peut-être


considéré comme un conducteur relié à la terre, il est possible que Tableau 9 – Constitution des catégories de systèmes
se produise une étincelle ayant l’énergie suffisante pour enflam-
mer l’éventuelle atmosphère dangereuse. Classement Classement Catégorie
Compte tenu du grand nombre de paramètres intervenant dans du 1er matériel du 2nd matériel de système obtenue
la génération des charges électrostatiques, il convient soit d’utiliser ia
une matière plastique rendue conductrice par adjonction de char- ia ia ou ib
ges, soit de procéder à des essais permettant la mesure de l’éner- ou système non sûr
gie de l’étincelle.
ia ib ib
Parution : juin 2001 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

ou système non sûr

ib ia ib
ou système non sûr
6. Systèmes de sécurité ib ib ib
ou système non sûr
intrinsèque
6.2 Exemple de définition
6.1 Généralités et d’examen d’un système
On envisage un système (figure 17) constitué par l’alimentation
6.1.1 Définition étudiée au paragraphe 3.3 et d’un convertisseur, étudié au
paragraphe 3.4.
Un système de SI est un ensemble de matériels électriques On connaît les paramètres électriques ; on admet que le choix du
définis dans un document descriptif système, dans lequel les cir- câble de liaison n’est pas fait.
cuits d’interconnexion ou parties de tels circuits destinés à être uti-
lisés en atmosphères explosibles sont des circuits de SI. ■ Comparaison des paramètres
● Le système le plus simple comprend un matériel associé de SI Pour la source, les paramètres, pour le groupe IIC, sont (§ 3.3.6) :
placé en zone non dangereuse, relié par un câble, comprenant deux U0 = 16 V
conducteurs, à un matériel de SI placé en zone dangereuse.
Les deux matériels peuvent être déjà certifiés individuellement. I0 = 100 mA
Dans ce cas, le caractère de SI dépend de l’adéquation des para-
L0 = 4 mH
mètres électriques des matériels et de ceux du câble les reliant.
Si l’un des matériels, ou les deux, n’est pas certifié, il faudra Pour le convertisseur relié à cette source (§ 3.4) :
examiner en détail le matériel non certifié. Li = 10 mH
● Le choix des matériels qu’il est possible d’associer pour
constituer une boucle de mesure ou de régulation est guidé par les Ri = 50 Ω
valeurs des paramètres électriques données dans les documents
La valeur de l’inductance du convertisseur étant supérieure à
(certificats) attestant de la conformité aux normes ou à la directive
celle admissible par la source avec deux défauts, les matériels
94/9CE.
paraissent ne pas pouvoir être associés.
En poursuivant l’examen, on voit que le courant dans la boucle
sera, compte tenu de la résistance interne de la source, obtenue
Il convient de remarquer qu’un matériel peut être considéré, à
par U0 / I0 = 160 Ω, mais en ne tenant pas compte de la résistance
des bornes données, comme récepteur du point de vue
de la ligne :
fonctionnel, alors qu’il sera considéré comme générateur du
point de vue de la SI : ses paramètres seront ceux d’un généra- 16
I boucle = ----------------------------- = 76 mA
teur. ( 160 + 50 )
■ Seule la normalisation européenne comporte une norme
spécifique pour les systèmes. La normalisation internationale
englobe les systèmes et les normalisations canadiennes ou
américaines renvoient de fait aux codes d’installation.
Transformateur
■ On trouve dans la directive 94/9/CE le terme « systèmes de (Tr)
protection ». Ce terme ne correspond pas aux systèmes de SI, Vcc R1 R2 R3
Fusible
car la définition qui en est donnée mentionne « les dispositifs... (Fu)
dont la fonction est d’arrêter immédiatement les explosions D Ri
naissantes... » 230 V
Z1 Z2
50 Hz Li

6.1.2 Catégories de systèmes


Câble et
Alimentation en zone non dangereuse convertisseur
Un système est considéré dans son ensemble, c’est-à-dire en zone
dangereuse
comme un matériel unique. Par conséquent, il doit être classé soit
en catégorie « ia », soit en catégorie « ib ». Le tableau 9 indique
comment on déduit la catégorie d’un système à partir de celles des Figure 17 – Schéma de la boucle constituée d’une alimentation
matériels le composant. et d’un convertisseur

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Mesures et Contrôle R 533 − 17

tiwekacontentpdf_r533 v3 Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253
Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

MATÉRIEL ÉLECTRIQUE EN ATMOSPHÈRE EXPLOSIBLE. SÉCURITÉ INTRINSÈQUE ___________________________________________________________________

Le courant maximal admissible par le convertisseur n’est pas Pour l’exemple traité (groupe IIB), en admettant pour la source
indiqué dans le marquage ; on peut le déduire à partir de l’induc- une inductance interne nulle, on a :
tance donnée et du tableau 3, en prenant le coefficient de sécurité
k = 1,5. Pour 10 mH, ce courant est de 60 mA. L0
- = 355 µ H/ Ω
-------
L’association telle que considérée n’est pas utilisable pour le R0
groupe IIC.
La boucle réelle comporte la source d’alimentation et un bobi-
● Par contre, le courant admissible pour le groupe IIB étant de nage de résistance 50 Ω, d’inductance 10 mH et un câble non
120 mA, l’association est valable pour le groupe IIB. défini.
■ Inductance de la ligne Pour étudier la boucle, on regroupe les paramètres de la source
Parution : juin 2001 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

La valeur maximale admissible d’inductance pour le groupe IIB, et du bobinage pour obtenir une boucle équivalente dans laquelle
compte tenu du courant dans la boucle de 76 mA est donnée par la source de tension U 0 = 16 V, ayant une résistance interne
le tableau 3 à 23 mH. R is = (160 + 50) Ω et une inductance interne L i = 10 mH, débite
dans un câble non défini, mis en court-circuit à son extrémité non
On peut donc ajouter une inductance de 13 mH à celle du reliée à la source.
convertisseur ; la ligne peut donc apporter cette inductance. En
admettant une inductance linéique moyenne de 3 mH/km on pour- Dans ces conditions, le calcul de L0 /R0 par la formule prenant en
rait utiliser une ligne de 4,5 km. compte les inductances des matériels de la boucle donne :
Il faut aussi considérer le cas où le convertisseur est déconnecté L0
et la ligne mise en court-circuit. Dans ce cas, toujours en ne tenant - = 413 µ H/ Ω
-------
R0
pas compte de la résistance de la ligne, l’inductance admissible est
de 13 mH. On voit que dans le cas traité ici, la longueur de ligne
On voit ainsi que, pour cet exemple, le cas le plus défavorable
admissible reste la même que lorsque le convertisseur est
est celui où le câble est accidentellement déconnecté du convertis-
connecté.
seur et mis en court-circuit. Il faut choisir un câble dont le rapport
■ Rapport L0 / R0 < c /rc est inférieur à 355 µH/Ω.
● La norme EN 50020 (dans son paragraphe 6.3.3) introduit la
■ Capacité maximale
notion de valeur maximale du rapport L0 /R0 , paramètre que le
certificat § 6.1.1 relatif à une alimentation peut donner. En fait, si < c /rc est inférieur à L0 /R0 , c’est la capacité du câble qui
va limiter la longueur de la ligne.
L’utilité de cette grandeur vient du fait que l’on peut montrer que
si le rapport , c /r c de l’inductance linéique d’un câble à sa résis- Pour une capacité linéique de 160 nF/km et C0 = 2 750 nF pour le
tance linéique est inférieur à une certaine valeur, fonction des para- groupe IIB (cf. tableau 3), la longueur de ligne sera limitée à 17 km.
mètres de la source linéaire incluse dans une boucle, quelle que
soit la longueur de câble connecté, la boucle sera toujours de SI.
Le maximum du rapport de l’inductance externe à la résis- 6.3 Câbles utilisables
tance externe (L0 /R0) qui peut être branché à une source limitée
par résistance doit être calculé par la formule suivante, qui tient dans les systèmes de SI
compte d’un coefficient de sécurité de 1,5 sur le courant et ne doit
pas être utilisée lorsque la capacité Ci aux bornes de sortie de la
source dépasse 1 % de C0 (capacité maximale de l’alimentation) : 6.3.1 Généralités

2 2 1/2 ■ Dans tous les modes de protection autres que la SI, toute
L0 [ 8 eR is + ( 64 e 2 R is – 72 U 0 e L is ) ] détérioration mécanique d’un câble peut entraîner une rupture ou
- H /Ω
- = ------------------------------------------------------------------------------------------------
-------
R0 4,5 U
2 un court-circuit entre conducteurs. Comme l’énergie transmise n’est
0 pas limitée, si le défaut a lieu en zone dangereuse, l’inflammation de
où e est l’énergie minimale d’inflammation dans l’éclateur, l’atmosphère explosible est à redouter.
et a pour valeur : ■ En revanche, dans un système de SI, un défaut sur une paire de
— pour les matériels du groupe I : 525 µJ conducteurs ne peut entraîner l’apparition d’une étincelle dange-
— pour les matériels du groupe IIA : 320 µJ reuse.
— pour les matériels du groupe IIB : 160 µJ
— pour les matériels du groupe IIC : 40 µJ, Il est même possible d’utiliser des câbles multiconducteurs. On
doit alors choisir un type de câble et vérifier que, selon les défauts
Ris (Ω) est la résistance de sortie minimale de la source de à prendre en compte, le système, dans son ensemble et non plus
puissance, boucle par boucle, est de SI. Le tableau 10 est un guide de choix.
U (V) est la tension maximale en circuit ouvert, Ce tableau mentionne quatre types de câbles, repérés A, B, C
Lis (H) est l’inductance interne maximale présente aux bornes et D. Ces repères ne correspondent pas à des types de câbles tels
de la source. que définis dans les normes relatives aux câbles, mais à des con-
ditions définies dans la première colonne du tableau.
Si Lis = 0, on a :
Il faut bien remarquer qu’il ne peut exister de câble spécifique à
L0 32 e R is la SI : ce qui fait que le circuit d’une boucle est de SI, c’est l’ensem-
- = ---------------------
------- 2 H/Ω ble des composants inclus dans les matériels ; le câble ne peut
R0 9U0 qu’assurer une liaison et perturber la SI de par son inductance et
sa capacité.
Lorsqu’un coefficient de sécurité de 1 est prescrit, on doit multi-
plier la valeur de L0 /R0 par 2,25. Pour des câbles multiconducteurs, comme précisé dans le
tableau 10, la SI d’un ensemble de boucles peut être perturbée par
Nota : 1. L’utilisation normale du rapport L0 /R0 est relative aux paramètres répartis, par des défauts entre conducteurs, qui peuvent, en mettant en série ou
exemple des câbles. Son emploi pour des inductances et résistances localisées
nécessite des précautions particulières. en parallèle les générateurs inclus dans le système, augmenter la
2. Le calcul de L0 /R0 pour des sources à caractéristique non linéaire nécessite tension ou le courant, de façon à ce qu’ils dépassent les limites
des considérations spéciales. permettant que les circuits soient de SI.

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
R 533 − 18 © Techniques de l’Ingénieur, traité Mesures et Contrôle

tiwekacontentpdf_r533 v3 Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253
Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

___________________________________________________________________ MATÉRIEL ÉLECTRIQUE EN ATMOSPHÈRE EXPLOSIBLE. SÉCURITÉ INTRINSÈQUE

(0)

Tableau 10 – Conditions que doivent remplir les câbles multiconducteurs


Condition Câble de type A Câble de type B Câble de type C Câble de type D

● Le câble ne doit contenir que des circuits de sécurité intrin-


sèque.
● Il est possible d’utiliser un câble multiconducteur renfermant
des circuits de sécurité intrinsèque et des circuits non de sécu- exigée exigée exigée exigée
rité intrinsèque. Dans ce cas, lorsque les circuits non de sécurité
Parution : juin 2001 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

intrinsèque sont sous tension, la sécurité intrinsèque n’est pas


exigée pour ces circuits.

L’épaisseur de l’isolant d’un conducteur individuel doit être


appropriée au diamètre du conducteur et à la nature de l’isolant.
exigée exigée exigée non exigée
Par exemple, pour le polyéthylène, on admettra une épaisseur
d’isolant égale ou supérieure à 0,2 mm.

Écran par paire individuelle.


Taux de recouvrement : 60 % en surface (pour la mise à la terre, exigée non exigée non exigée non exigée
se reporter aux règles d’installation).

Essai diélectrique sur un conducteur individuel (en valeur


efficace) : 2 U du circuit de sécurité intrinsèque (minimum 500 V). exigée exigée exigée non exigée
Dans tous les cas, un certificat du fabricant est nécessaire.

Essai diélectrique sur le câble terminé (en valeur efficace) :


500 U entre l’écran, ou l’armure, et l’ensemble des conducteurs ; exigée exigée exigée non exigée
1 000 U entre la moitié des conducteurs réunis entre eux et l’autre
moitié des conducteurs réunis entre eux.

Le câble est fixe,


protège des On peut
Aucun défaut détériorations. envisager :
à considérer. Nombre illimité
Défauts à considérer Ucrête = 60 V 2 courts-circuits de défauts à
Ce câble peut maximum. + considérer.
être mobile. 4 ouvertures
Aucun défaut de circuit.
à considérer.

6.3.2 Application Cas 2. On réalise un câblage tel que schématisé sur la


figure 18, avec un câble de type D (tableau 10). Tous les types de
Reprenons le système alimentation et convertisseur de la défauts doivent être envisagés. Parmi ceux-ci, considérons la mise
figure 17. en série de deux alimentations.
Cas 1. Un câble comportant une paire simple est utilisé pour On a alors :
chaque liaison ; aucun mélange des circuits n’est possible et tout — tension maximale : Umax = 16 + 16 = 32 V ;
type de câble convient.
16 + 16
— courant maximal : I max = ---------------------------- = 0,1 A .
160 + 160
Le tableau 2 montre que, pour 32 V, le courant circulant dans la
boucle par suite d’un défaut (groupe IIB, k = 1,5) doit être inférieur
Zone non dangereuse Zone dangereuse à 216 mA.
Dans cet exemple, la sécurité est assurée même avec ce type de
Alimentation
1 Capteur câble.
Boîtes de 1
raccordement Dans la pratique, on utilise des câbles comportant un grand
nombre de paires, et on préfère utiliser des câbles de type A ou B,
ce qui rend les boucles indépendantes et facilite grandement
l’analyse des systèmes.

Alimentation
2 Câble Capteur
multiconducteur 2
7. Installations
Figure 18 – Câble de liaison dans le système Le tableau 11 donne les principales caractéristiques pour les
alimentation - convertisseur installations.

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Mesures et Contrôle R 533 − 19

tiwekacontentpdf_r533 v3 Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253
Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

MATÉRIEL ÉLECTRIQUE EN ATMOSPHÈRE EXPLOSIBLE. SÉCURITÉ INTRINSÈQUE ___________________________________________________________________

Tableau 11 – Liaison multiple de sécurité intrinsèque. Câbles multiconducteurs : caractéristiques

Zone dangereuse Zone non dangereuse

Capteur SI Matériel associé SI


Parution : juin 2001 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

Capteur SI Matériel associé SI

Capteur SI Câble Matériel associé SI


multiconducteur
Paires individuelles Paires individuelles

Type de câble à utiliser Le câble multiconducteur doit être du type A, B, C ou D (cf. tableau 10).

a) Le tableau 9 donne toutes les indications concernant les limitations d’emploi des câbles.
L’utilisateur peut choisir, en fonction du site, le câble convenant le mieux. Il doit prendre en considéra-
tion les données suivantes.

Conditions mécaniques Type de câble à choisir

Le câble est fixe A, B, C, D


Limitations d’emploi
Le câble est mobile A, C, D

Le câble peut admettre des dommages A, C, D

Le câble ne peut admettre des dommages A, B, C, D

b) Des dispositions doivent être prises pour qu’aucun couplage direct ou par inductionne puisse avoir
lieu.

L’analyse du système a défini, à partir des paramètres électriques, les défauts possibles et les coeffi-
cients de sécurité obtenus.
Défauts à envisager Remarque très importante : l’examen du tableau 9 montre que seuls les câbles des types A et B n’envi-
sagent aucun défaut entre conducteurs. Les lettres représentant ces câbles ont été écrites en caractères
gras, qui signifie que, pour ces types de câbles, aucun défaut n’est à envisager.

Type du câble Cheminement du câble

A Aucune imposition
Cheminement du câble
multiconducteur B Goulotte, conduit. Fixation sur une paroi

C Aucune imposition

D Aucune imposition

Boîtier de raccordement Ceux-ci peuvent être placés en zone dangereuse ou non dangereuse.

a ) Les distances dans l’air d entre les parties nues sous tension et la masse du boîtier doivent être
égales ou supérieures à 3 mm (cf. § 6.3.1 de la norme EN 50020).

d' b ) La distance entre les parties nues d’un circuit et les parties nues d’un autre circuit d ′ doit être égale
ou supérieure à 6 mm (cf. § 6.3.1 de la norme EN 50020).
d
c ) L’isolation entre les parties nues sous tension doit pouvoir supporter une épreuve sous 500 V (valeur
efficace) (cf. § 6.4.12) de la norme EN 50020).

Les éléments de raccordement doivent être marqués clairement et en conformité avec les indications
Marquage des éléments portées dans le certificat du système.
de raccordement
Lorsqu’une couleur d’identification est utilisée, ce doit être le bleu clair (cf. § 2.2 de la norme EN 50020).

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
R 533 − 20 © Techniques de l’Ingénieur, traité Mesures et Contrôle

tiwekacontentpdf_r533 v3 Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253
Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

___________________________________________________________________ MATÉRIEL ÉLECTRIQUE EN ATMOSPHÈRE EXPLOSIBLE. SÉCURITÉ INTRINSÈQUE

7.1 Câblage en zone non dangereuse


Les matériels doivent comporter une enveloppe assurant un
degré de protection d’au moins IP 20. Il est cependant possible 1 Matériel NSI
qu’un matériel soit disponible sans cette enveloppe et doive alors
être placé, par exemple, dans une armoire ou un coffret assurant 2

cette protection. 3

Il est possible de placer à l’intérieur d’une armoire des matériels 4


associés de SI et des matériels non de SI, à condition qu’une sépa-
5
Parution : juin 2001 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

ration efficace soit réalisée.


6
Pour les matériels eux-mêmes, les distances de séparation
seront conformes à celles données dans le paragraphe 4.1 et dans
le tableau 4 et aux prescriptions complémentaires pour les
borniers (§ 5.3), conduisant à des séparations d’au moins 50 mm. B
E
Pour les câbles, on séparera ceux des liaisons de SI de ceux des Alimentation
A NSI C
liaisons non de SI :
— soit en utilisant des goulottes séparées ; si ces goulottes sont
métalliques, elles doivent être reliées à la terre ;
— soit en séparant les torons avec respect des distances impo- D
sées. 1à6 barrières Zener
Les figures 19 et 20 donnent des exemples de principe. A alimentation réseau ; aucune exigence pour les câbles
B câblage des barrières coté NSI ; aucune exigence
C câblage vers les circuits d'utilisation ; aucune contrainte pour
7.2 Chemins de câbles le bornier ; aucune contrainte pour les câbles
D mise à la terre des barrières Zener des goulottes de l'armoire
(si elles sont métalliques)
Les chemins de câbles peuvent être métalliques ou en matière
E vers les capteurs SI
plastique. S’ils sont métalliques, ils doivent être réunis à la terre.
NSI circuits non de sécurité intrinsèque
Bien qu’il ne soit pas spécifiquement interdit de faire passer SI circuits de sécurité intrinsèque
dans le même chemin des câbles abritant des circuits de SI et des
câbles abritant des circuits de puissance, cette pratique est à
déconseiller fortement, ne serait-ce qu’en raison des perturbations Figure 20 – Câblage en armoire de matériels non de sécurité
que pourraient alors recueillir les circuits de SI. intrinsèque et séparation des circuits de sécurité intrinsèque
par barrières Zener

7.3 Boîtiers de raccordement


Ils peuvent être métalliques (reliés à la terre) ou en matière
SI SI SI SI SI plastique. Dans ce dernier cas, du fait des possibilités d’interven-
NSI NSI NSI NSI NSI Goulotte SI tion, ils doivent être prévus pour ne pas accumuler de charges
électrostatiques. Il existe peu de boîtiers certifiés selon le mode de
protection « i » ; on peut utiliser des boîtiers certifiés selon le mode
de protection « e », sécurité augmentée, plus courants et sur les-
quels des essais ont montré que des charges électrostatiques ne
SI SI SI SI SI
NSI NSI NSI NSI NSI
Goulotte NSI pouvaient pas s’accumuler.

A
Réseau
7.4 Mise à la terre des écrans
Alimentation
générale et des armures
NSI
B
■ Les écrans des câbles doivent être mis à la terre en un seul
point, qui est en général à l’extrémité de la boucle en zone non
C
dangereuse. Cela permet d’éviter la possibilité que l’écran
conduise un courant pouvant dépasser celui correspondant au
seuil d’inflammation au cas où il y aurait une différence de poten-
A alimentation réseau ; aucune exigence pour les câbles tiel entre les points de mise à la terre à chaque extrémité de la
B vers les circuits d'utilisation NSI. Aucune contrainte pour boucle.
le bornier ; aucune exigence pour les câbles
C mise à la terre des goulottes et de l'armoire ■ L’armure doit normalement être reliée au système équipotentiel
NSI circuits non de sécurité intrinsèque de terre à chaque extrémité.
SI circuits de sécurité intrinsèque
■ Lorsqu’il y a des boîtes de jonction, il faut assurer la conti-
nuité électrique de l’armure. Il doit y avoir au moins une mise à la
Figure 19 – Câblage en armoire de matériels à isolation galvanique terre dans la zone dangereuse.

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Mesures et Contrôle R 533 − 21

tiwekacontentpdf_r533 v3 Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253
Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

MATÉRIEL ÉLECTRIQUE EN ATMOSPHÈRE EXPLOSIBLE. SÉCURITÉ INTRINSÈQUE ___________________________________________________________________

8. Annexe. — la désignation de la série ou du type ;


— le numéro de série s’il existe ;
Marquage des matériels — l’année de construction ;
— le marquage spécifique de protection contre les explo-
sions **** suivi par le symbole du groupe d’appareils et la catégorie.
Les normes EN 50014 et 50020, ainsi que la directive 94/9/CE, Pour le groupe II, la lettre « G » (matériel destiné aux atmo-
contiennent des exigences relatives au marquage que les matériels sphères explosibles gazeuses) ou la lettre « D » (matériel destiné
doivent porter. Ces exigences ne sont pas identiques et conduisent aux atmosphères explosibles dues à la présence de poussières).
à un marquage en deux parties que l’on peut combiner.
Si nécessaire, on ajoute toutes les indications indispensables à la
■ Les normes requièrent un marquage comprenant : sécurité d’emploi.
Parution : juin 2001 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

— le nom du constructeur ou sa marque commerciale déposée ; ■ Cela conduit, par exemple, aux marquages suivants :
— la désignation du type donné par le constructeur ;
● Pour un matériel de sécurité intrinsèque prévu pour le groupe II
— le symbole EEx (attestant de la conformité aux normes
(directive); IIC (norme), la catégorie 1 (directive), ia (norme), ayant un
européennes) ;
classement en température T6 et les paramètres indiqués :
— le symbole de chaque mode de protection utilisé ;
— le symbole du groupe et la subdivision ; <Constructeur> <Adresse>
— le symbole de la classe de température ; <Type>
— un numéro de fabrication ; EEx ia IIC T6 **** II 1 G
— le nom ou le sigle de la station d’essais qui a délivré le document <Station d’essai> <No de document>
attestant de la conformité aux normes et la référence de ce <Année> <No de série>
document ; U i = nn V, I i = mm mA, P i = vv mW L i = ll mH, C i = cc nF
— éventuellement le symbole « X » si des conditions spéciales ● Pour un matériel associé de sécurité intrinsèque :
pour une utilisation sûre ont été incluses dans ce document. <Constructeur><Adresse>
Pour le matériel associé de sécurité intrinsèque (qui ne peut être <Type>
utilisé en zone dangereuse), les symboles « EEx ia » ou « EEx ib » EEx [ia] IIC **** II (1) G
(ou « ia » ou « ib » si EEx est déjà marqué), doivent être placés <Station d’essai> <No de document>
entre des crochets carrés. <Année> <No de série>
U 0 = nn V, I 0 = mm mA, P 0 = vv mW L 0 = ll mH, C 0 = cc nF
Dans la mesure du possible, tous les paramètres utiles doivent
être ajoutés. On notera la présence de « ia » entre crochets carrés et de « 1 »
entre parenthèses spécifiant qu’il s’agit d’un matériel associé, et
■ La directive exige que le marquage comprenne : l’absence de classement en température puisque l’échauffement
— le nom du fabricant ainsi que son adresse ; de composants du matériel n’a aucune influence sur l’atmosphère
— le marquage CE ; non explosible dans laquelle le matériel doit être installé.

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
R 533 − 22 © Techniques de l’Ingénieur, traité Mesures et Contrôle

tiwekacontentpdf_r533 v3 Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253
Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

P
O
U
Matériel électrique en atmosphère R
explosible. Sécurité intrinsèque
E
N
Parution : juin 2001 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

par Jean-François MOREL


Ingénieur de l’École Supérieure d’Électricité
Chef du service Développements et Études appliqués au Laboratoire Central
S
des Industries Électriques (LCIE)
A
Bibliographie V
BABIARZ (P.S.). – Understanding and applying
intrinsic safety. Proceedings Sensors Expo, Bos-
ton, 1995. Helmers Publishing Peterborough,
based upon fiber optic link to work under
intrinsic safety conditions. Proceedings of
the 1999 16 th IEEE Instrumentation and
HOHENSTEIN (D.). – Enhancing your process using
intrinsic safety technologies. ISA EXPO/2000
Technical Conference New Orleans, LA (USA),
O
NH, USA, 1995.
PEREZ (M.A.), CAMPO (J.C.), BLANCO (C.J.) et
Measurement Technology Conference IMTC/
99 – Measurements for the new Millenium,
2000.
I
ALVAREZ (J.C.). – New sensors network 1999.
R
Textes réglementaires
■ Réglementation sur la construction des matériels
Directives en vigueur
relative au matériel électrique utilisable en atmosphère explosible mettant en
œuvre certains modes de protection. P
Directive 94/9/CE du 23 mars 1994 concernant le rapprochement des
législations des États membres pour les appareils et les systèmes de
protection destinés à être utilisés en atmosphères explosibles.
Journal officiel des Communautés européennes du 2 octobre 1990.
Directive 94/26/CE de la Commission du 15 juin 1994 portant adaptation au
progrès technique de la directive 79/196/CEE du Conseil concernant le rappro-
L
Journal officiel des Communautés européennes du 19 avril 1994.
Cette directive a été transposée en droit français par le décret no 96-1010 du
chement des législations des États membres relatives au matériel électrique
utilisable en atmosphère explosible mettant en œuvre certains modes de
protection.
U
19 novembre 1996 relatif aux appareils et aux systèmes de protection destinés
à être utilisés en atmosphère explosible.
Journal officiel des Communautés européennes du 24 juin 1994.
Directive 97/53 CE du 11 septembre 1997 portant adaptation au progrès
S
J.O. du 24 novembre 1996. technique de la directive 79/196/CE du Conseil concernant le rapprochement
Anciennes directives des législations des États membres relatives au matériel électrique utilisable
en atmosphère explosible mettant en œuvre certains modes de protection.
Industries de surface
Journal officiel des Communautés européennes du 20 septembre 1997.
Directive 76/117/CEE du 18 décembre 1975 du Conseil des Communautés
européennes concernant le rapprochement des législations des États Cette directive limite au 30 juin 2003 la libre circulation des matériels
membres, relatives au matériel électrique utilisable en atmosphère explosible. électriques certifiés conformes aux normes harmonisées si ce certificat a été
délivré avant le 30 septembre 1998.
Journal officiel des Communautés européennes du 30 janvier 1976.
Mines grisouteuses
Directive 79/196/CEE du 6 février 1979 du Conseil des Communautés euro-
Directive 82/130/CEE du Conseil du 15 février 1982 concernant le rappro-
péennes concernant le rapprochement des législations des États membres,
chement des législations des États membres relatives au matériel électrique
relatives au matériel électrique utilisable en atmosphère explosible mettant
utilisable en atmosphère explosible des mines grisouteuses.
en œuvre certains modes de protection.
Journal officiel des Communautés européennes du 2 mars 1982.
Journal officiel des Communautés européennes du 20 février 1979.
Directive 88/35/CEE de la Commission du 2 décembre 1987 portant adap-
Directive 84/47/CEE du 16 janvier 1984 de la Commission portant adapta- tation au progrès technique de la directive 82/130/CEE du Conseil concernant
tion au progrès technique de la directive 79/196/CEE du Conseil concernant le rapprochement des législations des États membres relatives au matériel
le rapprochement de la législation des États membres relative au matériel électrique utilisable en atmosphère explosible des mines grisouteuses.
électrique utilisable en atmosphère explosible mettant en œuvre certains
modes de protection. Journal officiel des Communautés européennes du 26 janvier 1988.

Journal officiel des Communautés européennes du 2 février 1984. Directive 91/269/CEE de la Commission du 30 avril 1991 portant adaptation
au progrès technique de la directive 82/130/CEE du Conseil concernant le
Directive 88/571/CEE du 10 novembre 1988 de la Commission portant rapprochement des législations des États membres relatives au matériel
adaptation au progrès technique de la directive 79/196/CEE du Conseil électrique utilisable en atmosphère explosible des mines grisouteuses.
concernant le rapprochement de la législation des États membres relative au
Journal officiel des Communautés européennes du 9 mai 1991.
matériel électrique utilisable en atmosphère explosible mettant en œuvre
certains modes de protection. Directive 94/44CE de la Commission du 19 septembre 1994 portant
adaptation au progrès technique de la directive 82/130/CEE du Conseil
Journal officiel des Communautés européennes du 17 novembre 1988.
concernant le rapprochement des législations des États membres relatives au
Directive 90/487/CEE du 17 septembre 1990 du Conseil modifiant la directive matériel électrique utilisable en atmosphère explosible des mines grisou-
79/196/CEE concernant le rapprochement de la législation des États membres teuses.

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie


est strictement interdite. − © Techniques de l’Ingénieur, traité Mesures et Contrôle Doc. R 533 − 1

tiwekacontentpdf_r533 v3 Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253
Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

P MATÉRIEL ÉLECTRIQUE EN ATMOSPHÈRE EXPLOSIBLE. SÉCURITÉ INTRINSÈQUE ___________________________________________________________________


O
U Journal officiel des Communautés européennes du 23 septembre 1994. ■ Documents de l’INRS

R Directive 1999/92/CE du 16 décembre 1999 concernant les prescriptions


minimales visant à améliorer la protection en matière de sécurité et de santé
Protection des travailleurs dans les établissements qui mettent en œuvre
des courants électriques.
des travailleurs susceptibles d’être exposés au risque d’atmosphères explo- Édition INRS ED 723.
sives (quinzième directive particulière au sens de l’article 16, paragraphe 1, Les installations et équipements électriques dans les zones à risques
de la directive 89/391/CE). d’explosion.

E Journal officiel des Communautés européennes du 28 janvier 2000. Édition INRS ED 748.

N
Parution : juin 2001 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

Normalisation
■ Normes européennes EN

S Les normes françaises NF sont les versions françaises des normes européennes
(0)

A NF C 23-514
Matériel électrique pour atmosphères explosibles

Matériel électrique pour atmosphères explosibles – Règles générales.

V (NF EN 50014)
NF C 23-514 éd. 3
04-93
Remplace NF C 23-514 de mai 1992 et Add. 2, 3, 4 et 5.

Matériel électrique pour atmosphères explosibles – Règles générales (3e édition).


O (NF EN 50014E3)
NF C 23-515
03-99

05-95 Matériel électrique pour atmosphères explosibles – Immersion dans l’huile « o ».

I (NF EN 50015)
NF C 23-515 éd. 3
03-99 Matériel électrique pour atmosphères explosibles. Immersion dans l’huile « O ».
(NF EN 50015E3)
R NF C 23-516
(NF EN 50016)
05-98
Matériel électrique pour atmosphères explosibles – Surpression interne « p ».
Remplace la NF C 23-516 de 1982.
NF C 23-517
05-95 Matériel électrique pour atmosphères explosibles – Remplissage pulvérulent <q>.
(NF EN 50017)

P NF C 23-517 éd. 3
(NF EN 50017E3)
03-99 Matériel électrique pour atmosphères explosibles. Remplissage pulvérulent « q ».

L NF C 23-518
(NF EN 50018)
04-96
Matériel électrique pour atmosphères explosibles – Enveloppe antidéflagrante d.
Remplace NF C 23-518 de mai 1992 + adds 2 et 3.

U NF C 23-519
(NF EN 50019)
05-82
Matériel électrique pour atmosphères explosibles : Sécurité augmentée e.
~ CEI 60079-7.
S NF C 23-519 Additif 2
(NF EN 50019)
01-84 Additif à la norme NF C 23-519 de mai 1982.

NF C 23-519 Additif 3
07-86 Additif à la norme NF C 23-519 de mai 1982.
(NF EN 50019)
NF C 23-519 Additif 4
01-93 Additif à la norme NF C 23-519 de mai 1982.
(NF EN 50019)
NF C 23-519 Additif 5
01-93 Additif à la norme NF C 23-519 de mai 1982.
(NF EN 50019)
NF C 23-519 éd. 2
01-96 Matériel électrique pour atmosphères explosibles – Sécurité augmentée ((e)).
(NF EN 50019 éd. 2)
NF C 23-520 éd. 2
04-95 Matériel électrique pour atmosphères explosibles – Sécurité intrinsèque i.
(NF EN 50020 éd. 2)
NF C 23-528
12-87 Matériel électrique pour atmosphères explosibles – Encapsulage m.
(NF EN 50028)
NF C 23-533
01-93 Matériel électrique pour atmosphères explosibles – Lampes-chapeau pour les mines grisouteuses.
(NF EN 50033)
NF C 23-539
10-81 Matériel électrique pour atmosphères explosibles : Systèmes électriques de sécurité intrinsèque.
(NF EN 50039)
NF C 23-579-10 Matériel électrique pour atmosphères explosibles gazeuses – Partie : Classement des régions dangereuses
07-87
(NF EN 60079-10) (CEI 60079-10 de 1995).
NF C 23-579-14 Matériel électrique pour atmosphères explosibles gazeuses – Partie 14 : Installations électriques dans les
09-99
(NF EN 60079-14) emplacements dangereux (autres que les mines) (CEI 60079-14 de 1996).
NF C 23-579-17 Matériel électrique pour atmosphères explosibles gazeuses – Partie 17 : Inspection et entretien des installa-
06-99
(NF EN 60079-17) tions électriques dans les emplacements dangereux (autres que les mines) (CEI 60079-17 de 1996).
NF C 23-584 Exigences spéciales pour la construction, l’essai et le marquage des matériels électriques des appareils du
06-00
(NF EN 50284) groupe II, catégorie 1 G.

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie


Doc. R 533 − 2 est strictement interdite. − © Techniques de l’Ingénieur, traité Mesures et Contrôle

tiwekacontentpdf_r533 v3 Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253
Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

___________________________________________________________________ MATÉRIEL ÉLECTRIQUE EN ATMOSPHÈRE EXPLOSIBLE. SÉCURITÉ INTRINSÈQUE


P
O
■ Publications de la Commission électrotechnique Internationale CEI préparées par le Comité d’étude no 31
U
R
(0)

60079 Matériel électrique pour atmosphères explosives gazeuses

60079-0 1983 Partie zéro : Règles générales.


Modification no 1 (1987).
Amendement no 2 (1991). E
Note : cette publication remplace les CEI 79-8 et 79-9.
N
Parution : juin 2001 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

60079-1 1990 Première partie : Construction, vérification et essai des enveloppes antidéflagrantes de matériel électrique.
Amendement no 1 (1993).
60079-1A 1975 Premier complément : Annexe D : Méthode d’essai pour la détermination de l’interstice expérimental maximal de sécurité.
60079-2
60079-3
1985
1990
Deuxième partie : Matériel électrique à mode de protection « p ».
Troisième partie : Éclateur pour circuits de sécurité intrinsèque. S
60079-4 1975 Quatrième partie : Méthode d’essai pour la détermination de la température d’inflammation.
Amendement 1 (1995). A
60079-4A 1970 Premier complément.
Note : ce complément s’applique également à la deuxième édition de 1975. V
60079-5
60079-6
1997
1995
Partie 5 : Remplissage pulvérulent « q ».
Partie 6 : Immersion dans l’huile « o ».
O
60079-7 1990 Septième partie : Sécurité augmentée « c ».
Amendement no 1 (1991).
I
60079-10 1995
Amendement no 2 (1993).
Partie 10 : Classement des régions dangereuses.
R
60079-11 1991 Onzième partie : Sécurité intrinsèque « i ».
60079-12 1978 Douzième partie : Classement des mélanges de gaz ou de vapeurs et d’air suivant leur interstice expérimental maximal de

60079-13 1982
sécurité et leur courant minimal d’inflammation.
Treizième partie : Construction et exploitation de salles ou bâtiments protégés par surpression interne. P
60079-14
60079-15
1996
1987
Partie 14 : Installations électriques dans les emplacements dangereux (autres que les mines).
Quinzième partie : Matériel électrique avec mode de protection « n ». L
60079-16
60079-17
1990
1996
Seizième partie : Ventilation artificielle pour la protection des bâtiments pour analyseur(s).
Partie 17 : Inspection et entretien des installations électriques dans les emplacements dangereux (autres que les mines). U
60079-18
60079-19
1992
1993
Dix-huitième partie : Encapsulage « m ».
Partie 19 : Réparation et révision du matériel utilisé en atmosphères explosives (autre que celui utilisé dans les mines ou
pour la fabrication des explosifs).
S
60079-20 1996 Partie 20 : Données pour gaz et vapeurs inflammables, en relation avec l’utilisation des matériels électriques.

61241 Matériels électriques destinés à être utilisés en présence de poussière combustible.

61241-1-1 1993 Partie 1 : Matériels électriques protégés par enveloppes – Section 1 : Spécification pour les matériels.
61241-1-2 1993 Partie 1 : Matériels électriques protégés par enveloppes – Section 2 : Sélection, installation et entretien du matériel.
61241-2-1 1994 Partie 2 : Méthodes d’essai – Section 1 : Méthodes de détermination de la température minimale d’inflammation de la
poussière.
61241-2-2 1993 Partie 2 : Méthodes d’essai – Section 2 : Méthode de détermination de la résistivité électrique des couches de poussière.
61241-2-3 1994 Partie 2 : Méthodes d’essais – Section 3 : Méthode de détermination de l’énergie minimale d’inflammation des mélanges
air/poussière.
61241-3 1997 Partie 3 : Classification des emplacements où des poussières combustibles sont ou peuvent être présentes.

■ Normes Canadiennes
La liste ci-dessous rassemble les principales normes spécifiques et les adaptations des normes CEI repérées CAN/CSA – E79...
(0)

o
C22.2 N 25-1966 (R1992) Enclosures for Use in Class II, Groups E, F and G Hazardous Locations.
C22.2 No 30-M1986 (R1992) Explosion-Proof Enclosures for Use in Class I, Hazardous Locations.
C22.2 No 152-M1984 (R1989) Combustible Gas Detection Instruments.
CAN/CSA-C22.2 No 157-92 Intrinsically Safe and Non-Incendive Equipment for Use in Hazardous Locations.
C22.2 No 213-M1987 (R1992) Non-Incendive Electrical Equipment for Use in Class I, Division 2 Hazardous Locations.
CAN/CSA-E79-0-95 Electrical Apparatus for Explosive Gas Atmospheres – Part 0 : General Requirements.

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie


est strictement interdite. − © Techniques de l’Ingénieur, traité Mesures et Contrôle Doc. R 533 − 3

tiwekacontentpdf_r533 v3 Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253
Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

P MATÉRIEL ÉLECTRIQUE EN ATMOSPHÈRE EXPLOSIBLE. SÉCURITÉ INTRINSÈQUE ___________________________________________________________________


O
U
CAN/CSA-E79-1-95 Electrical Apparatus for Explosive Gas Atmospheres – Part 1 : Construction and Verification Test of Flameproof Enclosures
R CAN/CSA-E79-1A-95
of Electrical Apparatus.
First Supplement to CAN/CSA-E79-1-95 : Appendix D : Method of Test for Ascertainment of Maximum Experimental Safe Gap.
CAN/CSA-E79-2-95 Electrical Apparatus for Explosive Gas Atmospheres – Part 2 : Electrical Apparatus – Type of Protection « p ».
CAN/CSA-E79-5-95 Electrical Apparatus for Explosive Gas Atmospheres – Part 5 : Sand-Filled Apparatus.

E CAN/CSA-E79-5A-95
CAN/CSA-E79-6-95
First Supplement to CAN/CSA-E79-95.
Electrical Apparatus for Explosive Gas Atmospheres – Part 6 : Oil-Immersed Apparatus.

N CAN/CSA-E79-7-95 Electrical Apparatus for Explosive Gas Atmospheres – Part 7 : Increased Safety « e ».
Parution : juin 2001 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253

CAN/CSA-E79-11-95 Electrical Apparatus for Explosive Gas Atmospheres – Part 11 : Intrinsic Safety « i ».
CAN/CSA-E79-14-95 Electrical Apparatus for Explosive Gas Atmospheres – Part 14 : Electrical Installations in Explosive Gas Atmospheres
(Other Than Mines).

S CAN/CSA-E79-15-95
CAN/CSA-E79-18-95
Electrical Apparatus for Explosive Gas Atmospheres – Part 15 : electrical Apparatus with Type of Protection « n ».
Electrical Apparatus for Explosive Gas Atmospheres – Part 18 : Encapsulation « m ».

A
■ Normes américaines
V Depuis 1996, le « National Electrical Code » (NEC) des États-Unis reconnaît
UL 913 Intrinsically Safe Apparatus and Associated Apparatus for Use in
Class I, II and III, Division 1, Hazardous (Classified) Locations. 1988.
UL 1604 Electrical Equipment for Use in Class I and II, Division 2, and
le classement des zones à danger d’explosion selon le principe défini par la
O norme CEI 60079-10, à savoir les zones 0, 1, 2.
class III.
ANSI/ISA 1995 Wiring practices for hazardous (classified locations) loca-
Les matériels reconnus conformes aux normes CEI adaptées pour les USA tions instrumentation Part 1 : Intrinsic safety.
I peuvent être installés à condition que la définition des zones ait été faite selon
les règles du NEC article 505.
Factory Mutual Research Class Number 3610 (october 1999) Intrinsically
Safe Apparatus and Associated Apparatus for Use in Class I, II & III, Division 1,

R ANSI/UL 2279-1997 Electrical Equipment for Use in Class I, Zone 0, 1 and 2


Hazardous (Classified) Locations.
and Class I, Zone 0 & 1 Hazardous (Classified) Locations.
Factory Mutual Research Class Number 3611 (october 1999) Non-Incendive
Electrical Equipment for Use in Class I and II, Division 2, and Class III,
Cette norme contient les ajustements américains aux normes CEI. Divisions 1 and 2, Hazardous (Classified) Locations.

P
L
U
S

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie


Doc. R 533 − 4 est strictement interdite. − © Techniques de l’Ingénieur, traité Mesures et Contrôle

tiwekacontentpdf_r533 v3 Ce document a ete delivre pour le compte de 7200047303 - one ctre sciences et tech electr // nc DOCUMENTATION ET INFORMATION // 105.157.254.253
GAGNEZ DU TEMPS ET SÉCURISEZ VOS PROJETS
EN UTILISANT UNE SOURCE ACTUALISÉE ET FIABLE

Techniques de l’Ingénieur propose la plus importante


collection documentaire technique et scientifique
en français !
Grâce à vos droits d’accès, retrouvez l’ensemble
des articles et fiches pratiques de votre offre,
leurs compléments et mises à jour,
et bénéficiez des services inclus.

   
RÉDIGÉE ET VALIDÉE MISE À JOUR 100 % COMPATIBLE SERVICES INCLUS
PAR DES EXPERTS PERMANENTE SUR TOUS SUPPORTS DANS CHAQUE OFFRE
NUMÉRIQUES

 + de 350 000 utilisateurs


 + de 10 000 articles de référence
 + de 80 offres
 15 domaines d’expertise
Automatique - Robotique Innovation
Biomédical - Pharma Matériaux
Construction et travaux publics Mécanique
Électronique - Photonique Mesures - Analyses
Énergies Procédés chimie - Bio - Agro
Environnement - Sécurité Sciences fondamentales
Génie industriel Technologies de l’information
Ingénierie des transports

Pour des offres toujours plus adaptées à votre métier,


découvrez les offres dédiées à votre secteur d’activité

Depuis plus de 70 ans, Techniques de l’Ingénieur est la source


d’informations de référence des bureaux d’études,
de la R&D et de l’innovation.

www.techniques-ingenieur.fr
CONTACT : Tél. : + 33 (0)1 53 35 20 20 - Fax : +33 (0)1 53 26 79 18 - E-mail : infos.clients@teching.com
LES AVANTAGES ET SERVICES
compris dans les offres Techniques de l’Ingénieur

  
ACCÈS

Accès illimité Téléchargement des articles Consultation sur tous


aux articles en HTML au format PDF les supports numériques
Enrichis et mis à jour pendant Pour un usage en toute liberté Des contenus optimisés
toute la durée de la souscription pour ordinateurs, tablettes et mobiles

 
SERVICES ET OUTILS PRATIQUES

Questions aux experts* Articles Découverte Dictionnaire technique multilingue


Les meilleurs experts techniques La possibilité de consulter des articles 45 000 termes en français, anglais,
et scientifiques vous répondent en dehors de votre offre espagnol et allemand

 
Archives Impression à la demande Alertes actualisations
Technologies anciennes et versions Commandez les éditions papier Recevez par email toutes les nouveautés
antérieures des articles de vos ressources documentaires de vos ressources documentaires

*Questions aux experts est un service réservé aux entreprises, non proposé dans les offres écoles, universités ou pour tout autre organisme de formation.

ILS NOUS FONT CONFIANCE

www.techniques-ingenieur.fr
CONTACT : Tél. : + 33 (0)1 53 35 20 20 - Fax : +33 (0)1 53 26 79 18 - E-mail : infos.clients@teching.com

Vous aimerez peut-être aussi