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Université «Abbés Laghrour» de khenchela
Faculté des sciences et de technologie
Département de Génie Mécanique
Réalisé par :
…………………………….
…………………………….
Membres de jury :
……………………………… / Prés.
……………………………… / Exam.
2019/2020
Dédicaces
…………….
Dédicaces
…………….
Remerciements
Au nom de Dieu clément et miséricorde Dieu le grand merci lui revient, pour son
aide et la volonté qu’il nous a donné pour surmonter tous les obstacles et les difficultés
durant cette année d’études et de nous avoir éclairé notre chemin afin de réaliser ce
modeste travail.
Nous tenons à remercier toutes les personnes qui nous ont permis de mener à bien
notre projet de master tant sur le plan scientifique que sur le plan personnel.
Nos remerciements s’adressent tout d’abord à notre directeur de thèse
Monsieur :Dr. GHILANI Laala pour son aide et son encadrement sans faille et qui nous
a permis de vivre une expérience très enrichissante à tous les niveaux, sans oublier ses
judicieux conseils et son soutien constant tout au long du projet, Merci pour tout Mr.
Nous remercions vivement nos enseignants de département de Génie Mécanique.
Nous tenons fortement à remercier les membres du jury qui ont accepté d’évaluer
ce travail et pour leur temps qu’ils ont consacré pour évaluer ce travail.
Nous adressons aussi toutes nos gratitudes au chef département de Génie
Mécanique : Mr……………………………….. pour son aide et ses conseils judicieux ;
Il nous est également important de remercier les différentes personnes que nous ont
pu côtoyer durant cette année passée au département de Génie Mécanique et qui ont créé
une ambiance chaleureuse et amicale.
Nos remerciements s’adressent également aux personnes chargées de
l’administration.
A tous les professeurs et cadres qui ont contribué à notre formation de prés au de
loin ; Sans oublier nos amis et collègues de la promotion 2019/2020.
………………………… / ……………………..
Table de matières
Table de matières
Introduction générale………………………………………………………………….. 1
Chapitre I : Introduction à la métrologie et caractéristiques d'un
3
instrument de mesure.
I.1. Généralités …………………………………………………………..….....………… 4
I.1.1. Mesurage………………………………………………………………………….. 4
I.1.2. Grandeur mesurable …………………………………………………………… 4
I.1.3. Méthode de mesure ……………………………………………………………. 4
I.1.4. Dimension………………………………………………………………………. 4
I.1.5. Unité de mesure………………………………………………..………………. 5
I.1.6. Mesurande………………………………………………….…………………… 5
I.1.7. Résultat de mesurage ……………………….………….……………………… 5
I.1.8. Le contrôle…………………………………..……..…………………………... 6
I.1.9. Valeur vraie ………………………………………..………………………….. 6
I.1.10. Valeur conventionnellement vraie …………………………………………… 6
I.1.11. Etalonnage …………………………………………….…………………….. 6
I.1.12. Système de mesure………………………………………………………….. 7
I.2. Différents classes de métrologie……………………………..…………………….. 7
I.2.1. Métrologie scientifique ……………………………………………………….. 7
I.2.2. Métrologie appliquée…………………………………………………………... 7
I.2.3 Métrologie légale……………………………………………..…………………. 7
I.3. Recherche des causes d’erreurs…………………………………..………………… 7
I.3.1 Incertitude de mesurage………………………………………..………………. 9
I.4.Caractéristiques d’un instrument de mesure……………………….……………….. 9
I.4.1 Etendue de Mesure (capacité)……………………………….………………. 9
I.4.2 Résolution…………………………………………………..……………….. 9
I.4.3 Sensibilité………………………………………………….………………… 10
I.4.4 Justesse…………………………………………………….……………….. 10
I.4.4.1. Erreur de justesse……………………………….………………..….. 10
I.4.5 Fidélité ………………………………………………………….……..……. 12
I.4.5 .1.Erreur systématique…………………………………………………… 13
I .4.6 Répétabilité……………………………………………………..…………. 14
I 4.7 Reproductibilité……………………………………………….……………. 14
I. 4.8 Exactitude…………………………………………………………………… 14
I.4.9 Classe de précision……………………………………………………………….. 14
I.4.10 Classification des instruments de mesure…………………….…………… 15
Introduction générale
1
Introduction générale
L
e savent D. Mendelev a écrit « La science commence la où commence la mesure » ;
cela signifie que nous n'avons pas de science sans mesure. La mesure est un
processus de connaissance qui grâce à l'expérience physique nous donne une
information quantitative (valeur) du rapport entre la grandeur mesurable et une grandeur de
même nature prise comme unité. La métrologie au sens étymologique du terme se traduit par
Science de la mesure. Dans le langage courant des « métrologues », on entend souvent dire
mesurer c'est comparer !
La métrologie qui est l’ensemble des moyens techniques utilisés pour le contrôle des
pièces mécaniques. Dans l’industrie la métrologie s’intéresse au contrôle, à la vérification et
au mesurage des pièces mécaniques. Le contrôle s’effectue sur les machines, pièces finies ou
en cours de fabrication et sur les organes mécaniques exposés aux usures ou déformations
dues au fonctionnement (frottement entre deux pièces). La vérification est le mesurage se font
aussi sur les machines outils et organes mécaniques en plus le domaine des connaissances qui
englobe l’ensemble des aspects théoriques, techniques, technologiques, de même que les
aspects de savoir-faire pratique, concernant les opérations ayant pour but de déterminer les
valeurs de diverses grandeurs associées à des caractères dimensionnels et à des caractères
géométriques appartenant à d'objets physiques. Les techniques de production, même les plus
évoluées, ne permettent pas d’obtenir des dimensions rigoureusement exactes ou des surfaces
géométriquement parfaites. Il faut tolérer des marges d’erreur compatibles avec le
fonctionnement correct des pièces. Les pièces sont donc coter suivant leurs fonctions avec des
indications de tolérances, d’état de surface, etc.
La métrologie a pour but (à l’aide de différents instruments) de mesurer, contrôler les
dimensions d’une pièce pour s’assurer que les conditions fonctionnelles (cotes du dessin de
définition) ont été respectées.
La métrologie recouvre trois principales activités :
La définition des unités de mesure, acceptées internationalement, par exemple le
mètre ;
La réalisation des unités de mesures au moyen d’expériences scientifiques, par
exemple la réalisation du mètre au moyen de sources lasers ;
L’établissement d’une chaine de traçabilité des mesurages ; La traçabilité est la
propriété du résultat d’un mesurage tel qu’il puisse être relié à des références
déterminées, généralement des étalons nationaux ou internationaux, par
1
Introduction générale
2
Chapitre I / Généralités sur la métrologie.
Chapitre I / Introduction à la
métrologie et Caractéristiques
d'un Instrument de Mesure.
3
Chapitre I / Généralités sur la métrologie.
I.1. Généralité
I.1.1. La Métrologie
I.1.3. Mesurande
La mesure est l’ensemble des opérations ayant pour objet de déterminer la valeur {X}
dans des conditions expérimentales spécifiées (appelée aussi mesurande), en la comparant
directement ou indirectement à un étalon qui est la représentation matérielle de l’unité [X]
dans laquelle sera exprimée la valeur de X.
4
Chapitre I / Généralités sur la métrologie.
Le procédé de mesure est direct lorsque le résultat de la mesure est obtenu par
comparaison à un étalon de même nature que la grandeur mesurée (Fig. 1) [1].
Le procédé de mesure est indirect quand une grandeur Y est liée à des grandeurs X1,
X2,...,Xk par une relation du type : Y = f(X1, X2,...,Xk)
(X)
Fig.I.1 Procédé de mesure
Est une grandeur de référence servant à mesurer d'autres grandeurs de même nature. Il
existe, entre autres, des unités de mesure pour la longueur, le volume, la masse, l'aire, la
capacité, la température, etc.
Masse M kilogramme kg
5
Chapitre I / Généralités sur la métrologie.
C’est une succession logique d’opérations décrites d’une manière succente permettant
de la mise en œuvre de mesurage.
Exp :
C’est le relevé à l’aide d’un capteur de l’écart entre une pièce à mesurer et un étalon
(pièce de référence).
6
Chapitre I / Généralités sur la métrologie.
I.8. Dimension
Il est limité à une simple vérification de conformité (réponse par oui ou non, pas de
mesurage)
7
Chapitre I / Généralités sur la métrologie.
Application des cartes de contrôle et analyse statistique des données en utilisant l’approche
maîtrise statistique des processus (MSP)
I.1.11. Valeur vraie
C’est la valeur qui caractérise une grandeur parfaitement définie dans les conditions
qui existent lorsque cette grandeur est considérée. Il s’agit d’une notion idéale, la valeur vraie
ne peut être connue exactement et ceci quelle que soit la précision des moyens de métrologie
utilisés.
I.1.12. Valeur conventionnellement vraie
C’est la valeur d’une grandeur que l’on substitue à la valeur vraie. La valeur
conventionnellement vraie est considérée comme suffisamment proche de la valeur vraie pour
que l’on considère que la différence (entre ces deux valeurs) n’est plus significative pour
l’utilisation que l’on veut en faire.
Exemples :
-valeur mesurée avec une très grande précision dans un laboratoire de métrologie.
-valeur indiquée sur une cale étalon.
I.1.13. Etalonnage
C’est l’ensemble des opérations établissant, dans des conditions spécifiées, la relation
entre les valeurs indiquées par un appareil de mesure ou un système de mesure, ou les valeurs
représentées par une mesure matérialisée et les valeurs connues correspondantes d’une
grandeur mesurée.
8
Chapitre I / Généralités sur la métrologie.
9
Chapitre I / Généralités sur la métrologie.
10
Chapitre I / Généralités sur la métrologie.
erreurs systématiques supposées connues ont été éliminées. Il ne reste donc que des erreurs
qu'on peut qualifier d'accidentelles, ou aléatoires, présentant une dispersion régie par les lois
du hasard, et sur lesquelles on ne fait pour le moment aucune hypothèse.
(d) Erreurs aléatoires
Elle se répartit de part et d'autre de la valeur moyenne (variance, écart- type). Les
erreurs aléatoires sont relatives à la précision (Fidélité). Elle varie toujours dans le même sens
par rapport à la moyenne, c’une erreur qui reste constante pour des mesures effectuées dans
des conditions. Ce sont des erreurs, non reproductibles, qui obeissent a des lois statistiques.
En plus, nous avons les erreurs accidentelles qui résultent d'une fausse manœuvre, d'un
mauvais emploi ou de fonctionnement de l'appareil. Elles ne sont généralement pas prises en
compte dans la détermination de la mesure.
11
Chapitre I / Généralités sur la métrologie.
I .4.2 Résolution
C’est la plus petite différence d’un dispositif afficheur qui peut être aperçue d’une
manière significatif. Pour les appareils à affichage numérique, on considère que le dernier
chiffre affiché est connu à une unité prés.
Tab.I.2 : tableau de résolution
I 4.3 Sensibilité
C’est le quotient de l’accroissement de la réponse par l’accroissement de signal
d’entrée.
12
Chapitre I / Généralités sur la métrologie.
Fig.I.7 exemple de la Sensibilité
I.4.4 Justesse
C’est l’aptitude d’un instrument de mesure à donner des indications exemptes d’erreur
systématique.
13
Chapitre I / Généralités sur la métrologie.
Fig.I.8 Erreur de justesse
Exemples :
erreur de zéro : indication de l’instrument, pour la valeur zéro de la grandeur mesurée.
défauts géométriques (forme, orientation) du palpeur
qualité des guidages : écarts géométriques de trajectoire (petites translations et
petites rotations) au cours du déplacement du capteur (élément mobile de
l’instrument).
erreur d’amplification de l’instrument (inégalité du pas de vis d’un micromètre, ou des
dentures des roues d’un comparateur...).
erreur d’affichage de l’instrument (inégalité entre les graduations...).
I.4.5. Fidélité
C’est l’aptitude d’un instrument de mesure à donner des indications très voisines lors
de l’application répétée de la même mesurande dans les mêmes conditions de mesure qui
comprennent :
Réduction en minimum de variation du à l’observateur
Même observateur
Même mode opératoire (Même instrument, même condition de mesure)
Même lieu
Répétition durant une constante période de temps
jeux (coulissement, articulations)
pression de contact plus ou moins grande entraînant des déformations
C’est la composante aléatoire de l’erreur d’un instrument de mesure (paramètre de
dispersion). Elle représente la dispersion des mesures Mi d'une même grandeur et elle est
caractérisée par son écart-type estimé :
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Chapitre I / Généralités sur la métrologie.
Fig.I.9 Erreur de fidélité
I.4.6. Répétabilité
Ecart observé lors de mesurages successifs d’une même grandeur dans des conditions
identiques (même opérateur, même lieu, mesures effectuées successivement dans une courte
période de temps, même méthode).
I.4.7. Reproductibilité
Ecart observé lors de mesurages successifs d’une même grandeur en faisant varier les
conditions (changement d’opérateur, de lieu, de temps, de méthode).
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Chapitre I / Généralités sur la métrologie.
I.4.8. Exactitude
Si l'erreur de justesse est connue, la valeur obtenue par la mesure sera corrigée de la valeur de
C’est une caractéristique des instruments de mesure qui sont soumis aux mêmes
conditions d’exactitude.
La classe s’exprime :
Soit par le pourcentage de la plus grande indication que peut fournir l’instrument.
Par exemple un micromètre 0-25 de classe 0.04 donnera une indication dont l’exactitude est
de (25 x 0.04)/100 = 0.01mm.
Soit par un repère définissant, pour une dimension nominale donnée, l’exactitude
attendue (cales étalon)..
16
Chapitre I / Généralités sur la métrologie.
Instruments de mesure
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Chapitre II / Appareillages de mesure directe.
Chapitre II
Appareillages de mesure
directe.
18
Chapitre II / Appareillages de mesure directe.
C’est une succession logique d’opérations décrites d’une manière succente permettant de la
mise en œuvre de mesurage.
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Chapitre II / Appareillages de mesure directe.
Pièce
Fig.II.2 : Etapes de mesurage directe.
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Chapitre II / Appareillages de mesure directe.
Est un outil de mesure utilisé pour les prises de mesure internes, externes et de
profondeur. Les pieds à coulisse sont disponibles en échelons métrique et impérial que l'on
appelle «vernier». Un vernier comporte deux règles graduées, l’une fixe et l’autre mobile, se
déplaçant sur la première pour la prise de mesure. Le relevé de la longueur est indiqué sur le
vernier.
Le pied à coulisse possède une règle mobile qui est parallèle à une règle fixe (fig II.4).
Ces instruments de mesure de précision servent à mesurer les diamètres extérieurs et
intérieurs, et dans bien des cas, peuvent mesurer la profondeur. Les pieds à coulisse sont
disponibles en mesures impériales et métrique
21
Chapitre II / Appareillages de mesure directe.
Le pied à coulisse permet une mesure dont la précision varie avec le type de vernier.
En mécanique, le vernier au 1/50 est le plus utilisé ( donc une graduation équivaut à 0.02mm )
Les deux becs étant en contact, vérifié que les 0 sont alignés et que le 10 du vernier est aligné
avec le 49 de la règle (vernier au 1/50)
Lire sur la règle : le nombre de mm ENTIERS situés à GAUCHE du zéro du vernier (côte
nominale)
Lire sur le vernier, le chiffre situé avant les graduations alignées. Ce chiffre indique
lenombre de 1/10 ièmede millimètre
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Chapitre II / Appareillages de mesure directe.
II.4.2.3.Mesure extérieure
On doit insérer l’objet. à mesurer dans mâchoires du pied à coulisse et fermer ces
mâchoires sur l’objet. On fixe la mesure par la molette de blocage
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Chapitre II / Appareillages de mesure directe.
II.4.2.6. Vernier
Vernier Est une réglette graduée apposée sur les pieds à coulisse et certains goniomètres
(mesure d'angle). Elle permet d'améliorer la précision de lecture analogique
Fonctionnement :
la partie fixe du pied à coulisse est graduée en millimètres (mm), de manière classique
la partie coulissante comporte un trait, appelé ici « trait principal », permettant de lire,
en coïncidence directe la valeur mesurée (précise donc au mm près) ;
la partie coulissante comporte aussi une réglette de dix autres traits, gradués de 1 à 10,
et séparés chacun de 0,9 mm (le trait 0 est le trait principal), les 10 graduations de
l'échelle mobile interceptent alors 9 graduations de l'échelle fixe ;
le trait du vernier qui est en correspondance exacte avec un des traits de la partie fixe
(quel qu'il soit) donne le chiffre des dixièmes de mm.
Exemples de verniers
Vernier précis au 1/10 mm
• L'espacement entre graduations est de 9 mm pour 10 intervalles de graduation, soit 0,9
mm.
• La précision visée est, soit 1/10 de la précision des graduations de la partie fixe
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Chapitre II / Appareillages de mesure directe.
Fig. II.9. Mesure avec becs d’intérieur. Fig. II.10. Mesure d’une cote intérieure.
25
Chapitre II / Appareillages de mesure directe.
Les pieds à coulisse à lecture digitale permettent un affichage rapide dans un écran à
cristaux liquides. Ils peuvent avoir
26
Chapitre II / Appareillages de mesure directe.
27
Chapitre II / Appareillages de mesure directe.
Les règles supérieures sont indiquées en cm, compléter selon le principe du vernier
les lectures et précisions suivantes (en mm) :
Lecture : 30.44mm
Précision : 0.02mm
Lecture : 30.9mm
Précision : 0.1mm
Lecture : 150.86mm
Précision : 0.02mm
Lecture : 69.9mm
Précision : 0.1mm
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Chapitre II / Appareillages de mesure directe.
Lecture : 4.50mm
Précision : 0.05mm
Lecture : 41.14mm
Précision : 0.02mm
Lecture : 89.98mm
Précision : 0.02mm
Lecture : 15.0mm
Précision : 0.1mm
Lecture : 121.38mm
Précision : 0.02mm
29
Chapitre II / Appareillages de mesure directe.
II.4.3.1.Définition
Le micromètre permet de mesurer les dimensions linéaires intérieures et extérieures.
L’étalonnage et la lecture des micromètres intérieurs et extérieurs s’effectuent de la même
façon. La prise de mesure s’effectue sur chacun par des points de mesure en contact avec les
surfaces à mesurer.
Les principaux composants et indicateurs d’un micromètre sont le corps, la touche fixe, la
touche mobile, la bague de blocage, la vis micrométrique, les chiffres sur la vis
micrométrique, la ligne horizontale sur la vis micrométrique, le tambour, les marques sur le
tambour et le bouton à friction . Les micromètres sont étalonnés en graduations métriques ou
impériales et sont disponibles en différents formats.
La plupart des micromètres sont conçus pour mesurer des objets à une précision de 0,01 mm
ou 0,001 po, voire même 0,0001 po
Le micromètre (appelé aussi « Palmer »)
C’est un instrument de contrôle utilisé par les mécaniciens pour les mesures précises
Description
Le micromètre se compose de :
− La partie en U ou demi-circulaire possédant une touche fixe et une touche mobile
actionnée par un tambour ;
− La partie cylindrique (fourreau) dont la génératrice est graduée en millimètre, voire
en ½ mm ;
− Un tambour composé d’une vis micrométrique en acier traitée et rectifiée ;
− La douille de lecture comportant 50 divisions sur sa circonférence (lecture au
1/100ème) ;
− Le bouton de friction qui permet de manœuvrer le micromètre sans le détériorer ;
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Chapitre II / Appareillages de mesure directe.
Principe de fonctionnement
Caque rotation complète de la vis micrométrique et donc du tambour modifie l’écartement des
touches de mesure de la valeur du pas de la vis, soit de 0,5mm La douille est graduée de
millimètre en millimètre à la partie supérieure du trait horizontale ; à la partie inférieure du
trait, des graduations indiquent les demi millimètres.
Le tambour vernier est gradué de 0 à 50, chaque graduation représente un déplacement de la
vis micrométrique (broche) de 1/100 de millimètre ( 0,50 mm / 50 = 0,01mm)
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Chapitre II / Appareillages de mesure directe.
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Chapitre II / Appareillages de mesure directe.
· Ne jamais utiliser le tambour vernier pour mettre en contact les touches de mesure avec la
pièce à mesurer. (Risque de détérioration du micromètre et d’erreur de lecture)
· Utiliser obligatoirement et exclusivement la friction pour mettre en contact les touches de
mesure avec la pièce à mesurer.
(b) Etalonnage
Pour le micromètre 0-25, serrer la broche contre l’enclume à l’aide de la friction, pour les
micromètres 0-50 et plus, utiliser la pige rectifiée dont la longueur est une cote exacte.
Si le zéro « 0 » du vernier ne coïncide pas avec le trait de la douille graduée, utiliser l’outil de
réglage pour tourner cette douille graduée de manière à amener son trait horizontal en face du
« 0 » du vernier.
3 lectures (prenons l’exemple précédent)
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Chapitre II / Appareillages de mesure directe.
Lus sur le tambour vernier par rapport à la barre horizontale de la douille graduée
1ère étape : la lecture des millimètres La lecture des mm s’effectue sur le fourreau. La limite
côté gauche du tambour gradué est proche de
l’échelle des mm. Dans le cas ci-contre la lecture est de 14 mm
2ème étape : la lecture des 1/100ème de mm (0.01mm) La lecture des 1/100 de mm s’effectue
sur le tambour gradué. Le relevé de l’échelle des 1/100 doit être le trait du tambour gradué qui
correspond à l’axe de l’échelle des mm. Le sens de lecture du tambour gradué est dans le sens
contraire des aiguilles d’une montre. Dans ce cas la lecture sur le tambour est de 0,37mm. →
La lecture générale est de 14 + 0,37 = 14,37mm
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Chapitre II / Appareillages de mesure directe.
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Chapitre II / Appareillages de mesure directe.
Lisez les mesures indiquées sur chaque schéma et comparez les avec les valeurs notées au
dessous
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Chapitre II / Appareillages de mesure directe.
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Chapitre II / Appareillages de mesure directe.
4. Essuyez les faces de mesure de la touche fixe et de la broche avec du papier non pelucheux
et réglez le point zéro avant de mesurer
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Chapitre II / Appareillages de mesure directe.
8. Veillez à ne pas faire tomber le micromètre ou à le heurter avec un objet. Ne faites pas
tourner le tambour du micromètre avec une force excessive. Si vous pensez que votre
micromètre a été endommagé par une manœuvre involontaire, soumettez-le à un contrôle
rigoureux avant de le réutiliser.
9. Après une longue période d’inutilisation ou si aucun film d’huile de protection n’est plus
visible, appliquez un léger film d’huile anticorrosion sur le micromètre avec un chiffon.
10. Remarques concernant le stockage :
Évitez d’exposer le micromètre aux rayons directs du soleil ;
Conservez le micromètre dans un endroit sec et correctement aéré ;
Co
nse
rve
z le
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Chapitre II / Appareillages de mesure directe.
Conservez le micromètre dans un étui ou tout autre contenant sans le poser
à terre ;
Lorsque vous rangez le micromètre, laissez toujours un espace de 0,1 à 1
mm entre les touches ;
Ne conservez pas le micromètre serré dans un support.
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Chapitre II / Appareillages de mesure directe.
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Chapitre II / Appareillages de mesure directe.
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Chapitre II / Appareillages de mesure directe.
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Chapitre II / Appareillages de mesure directe.
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Chapitre III / Appareillages de Mesure indirecte ou par comparaison.
Chapitre III
Appareillages de Mesure indirecte ou
par comparaison.
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Chapitre III / Appareillages de Mesure indirecte ou par comparaison.
III.1. Introduction
La mesure est une étape cruciale dans l’acquisition scientifique de la connaissance et l
instrument de mesure est un composant incontournable de tout système de mesure. La qualité
d’une mesure est donc de façon primordiale déterminée, d’une part, par le choix judicieux de l
instrument et, d’autre part, par l’exploitation pertinente de leurs qualités métrologiques.
Un appareil de mesure comporte un ou plusieurs dispositifs d’amplification mécanique ou
électronique, probablement des transmetteurs et des transformateurs de mouvement, et
certainement un dispositif d’affichage et de lecture du résultat du mesurage.
Les moyens de contrôle et de vérification se devisent en deux grandes classes : les instruments
de mesure à dimensions variables et les vérificateurs à dimensions fixes.
Méthodes dans les quelles la valeur de la grandeur à mesurer est obtenue à partir de
mesurages d’autre grandeur liées fonctionnellement à la grandeur à mesurer, et mesure d’un
angle par mesurage de ses cotés.
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Chapitre III / Appareillages de Mesure indirecte ou par comparaison.
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Chapitre III / Appareillages de Mesure indirecte ou par comparaison.
La matière utilisée pour la fabrication des cales étalon doit être stable dans toutes les
dimensions, et doit avoir une bonne résistance à l'usure. On emploie en général des alliages
d'acier.Les faces mesurandes doivent avoir une dureté Vickers supérieure à 800 HV30. Il
existe des cales de précision en céramique avec une très haute dureté ce qui garantit une très
bonne stabilité.
Les cales étalons doivent répondre aux conditions suivantes :
Leurs surfaces de référence doivent posséder une planéité aussi parfaite que possible
(tolérance<0.0001mm) pour leur permettre de se combiner entres elles par
juxtaposition et par adhérence et d’obtenir la cote désirée (l’attraction moléculaire
suffit à maintenir les cales l’une sur l’autre).
Leurs faces de référence doivent-être rigoureusement parallèles entres elles
La cote indiquée sur la cale doit se rapprocher le plus possible de la cote absolue.
La qualité de l’acier et le traitement thermique subit leur confèrent une très grande
dureté afin d’éviter une usure qui rendrait les cales impropres à l’utilisation
demandée.
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Chapitre III / Appareillages de Mesure indirecte ou par comparaison.
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Chapitre III / Appareillages de Mesure indirecte ou par comparaison.
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Chapitre III / Appareillages de Mesure indirecte ou par comparaison.
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Chapitre III / Appareillages de Mesure indirecte ou par comparaison.
III.5. Comparateur
III.5.1.Généralités
.
Les comparateurs ou amplificateurs sont des appareils de mesure de longueur. Ils
n’indiquent pas une mesure absolue mais une mesure relative par rapport à un point de
référence. Ils enregistrent les différences de cotes entre les différents points d'une pièce ou
entre les pièces à mesurer et les étalons (pièces types ou combinaison de cales). La précision
et la sensibilité de ces appareils dépend pour beaucoup de la constance et du peu d'intensité de
la pression qu'exerce leur touche mobile sur la pièce à mesurer [6]. Dans la catégorie des
comparateurs mécanique, le comparateur à cadran est le plus utilisé. Ce dernier fait l’objet de
ce cours (Figure 3-18).
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Chapitre III / Appareillages de Mesure indirecte ou par comparaison.
Le comparateur
Ce sont des instruments de comparaison entre deux grandeurs de faible différence.
Les déplacements du palpeur d'un comparateur sont transmis par un système de pignon
crémaillère à une aiguille se déplaçant devant un cadran circulaire gradué.
Un comparateur est caractérisé par:
-Son étendue de mesure, généralement faible 3.5 ou 10 mm;
-Sa résolution, couramment 0.01 ou 0.001 mm;
-La forme du palpeur, sa touche est changeable en vu d'adapter la forme convenable à la pièce
envisagée;
-L'effort de mesurage est de l'ordre de 1.5 N
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Chapitre III / Appareillages de Mesure indirecte ou par comparaison.
Principe de fonctionnement
Pour un déplacement de 1 mm du palpeur lié à la crémaillère, l'aiguille liée au pignon
terminal de la chaîne cinématique fait 1 tour. Le cadran étant divisé en 100 graduations,
chaque graduation est égale à : 1 mm/100, soit 0,01 mm.
Principales utilisations
-Mesurer l'écart e entre un étalon et une pièce à mesurer.
-Réaliser les différents réglages géométriques sur la machine.
Conditions normales d’utilisation
- Vérifier, avant usage, la fidélité de réponse (retour à la même graduation).
-
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Chapitre III / Appareillages de Mesure indirecte ou par comparaison.
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Chapitre III / Appareillages de Mesure indirecte ou par comparaison.
Vu ses diverses applications, le comparateur se présente sous différents types, on peut trouver
en pratique:
Les instruments travaillant par comparaison se prêtent pour mesurer des alésages. La bague-
calibre représentée est utilisée pour I ‘étalonnage
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Chapitre III / Appareillages de Mesure indirecte ou par comparaison.
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Conclusion générale
Conclusion générale
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Conclusion générale
L
e choix de l’appareillage, des instruments de mesure, des conditions de mesures,
Ets., se feront sur la base de formule, de propositions ou d’hypothèses dont la
validité est vérifiée.
Pour cela l’expérimentateur obtient des valeurs tirées de ces expériences, vérifie si ces
mesures ne sont pas entachées d’erreurs, pour éliminer celles obtenues par inadvertance et
« traiter » ces données empiriques, c’est-à-dire les soumettre à un programme pour aboutir au
résultat qu’il cherche.
Pour cela, il a deux méthodes : directe et indirecte . L’avantage de la 1 e méthode est la
rapidité de l’obtention du résultat et la détermination de la tendance générale. Son
inconvénient reste l’approximation des valeurs et la fiabilité limitée du résultat.
A l’inverse, la méthode indirecte permet d’obtenir des équations décrivent le
phénomène avec plus de rigueur et l’obtention de résultats plus fiables. En contrepartie, c’est
une méthode plus difficile à mettre en œuvre et qui nécessite un outil mathématique plus
performant et plus rigoureux.
Pour mener correctement un travail métrologique, on a besoin d’abord d’un protocole
de mesure, c’est –à-dire une description précise « des conditions - d’un test - d’une mesure
ou d’un contrôle ».
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Conclusion générale
Bibliographie
[1] E. Felder, « Procédés d’usinage », article B7000, techniques de l’ingénieur, 1997.
[2] R. Butin, M. Pinot « Fabrication mécaniques », Tome II, les éditions Foucher,1981.
[3] Alexandre d’usinage Toumnine, Cours d’usinage, Groupe conception production,
INSA de lyon, France.
[4] Guide pratique de l’usinage – Tourange, Jacob, J.Verdejo, L.Dunod, Paris.
[5] Métallurgie, élaboration des métaux, C.Chaussin et G.Hilly, édition Dunod Paris,
1972.
[6] Métallographie et traitements thermiques des métaux, I.Lakhtine, édition Mir Moscou,
1978.
[7] Technologie professionnelle générale, A.Castel et A.Dupont, édition Des farges Paris,
1980.
[8] http://www.observatoiremettallurgie.fr/etudes/liste/DocumentsEtudes/Etude
%longues/FONDERIE.pdf.
[9] http://michel.bachrel.pagespersoorabge.fr/TSICPI/Expose
%202009%202010/101%20cire%20PERDUE.pdf.
[10] http://michel.bachrel.pagespersoorabge.fr/TSICPI/Expose
%202007%202008/7%20Vprocess.pdf.
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