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MARCHE PUBLIC DE TRAVAUX

Commune de «GAILLON sur MONCIENT»

Rue du Four aux Prêtres


Reconstruction du mur de soutènement Rue du Four aux Prêtes
face au n°39

***

PIECE A 3
Cahier des Clauses Techniques Particulières

C.C.T.P
25.01.11

Maître d’Ouvrage : Maître d’œuvre :

Commune de Gaillon sur Moncient C.A.I.H.S.


Mairie
rue de Moncient 64 chemin de la Chapelle St Antoine
78250 GAILLON-su-MONTCIENT 95300 ENNERY
Tél : 01.34.74.06.58 Tél : 01.30.38.45.98
Fax : 01.30.28.73.70 Fax : 01.34.24.96.95

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CCTP
TABLE DES MATIERES
***

CHAPITRE 1. DESCRIPTION DES OUVRAGES


1.1. GENERALITES
1.2. LOCALISATION DES TRAVAUX
1.3. DESCRIPTION DES OUVRAGES
1.4. ETUDES D'EXECUTION
CHAPITRE 2. SPECIFICATIONS DES MATERIAUX ET PRODUITS
2.1. PROVENANCE DES CONSTITUANTS
2.2. RECEPTION DES CONSTITUANTS ET DES PRODUITS
2.3. MATERIAUX POUR LES TERRASSEMENTS
2.4. CONSTITUANTS POUR MATERIAUX TRAITES AUX LIANTS HYDRAULIQUES
2.4.1. CARACTERISTIQUES DES GRANULATS POUR GRAVES HYDRAULIQUES
2.4.1.1. Caractéristiques normalisées
2.4.1.2. Indice de concassage
2.4.2. LIANTS HYDRAULIQUES
2.4.3. AUTRES CONSTITUANTS
2.4.3.1. Eau
2.4.3.2. Retardateur de prise
2.4.4. STOCKAGE SUR CHANTIER DES CONSTITUANTS DES MATERIAUX HYDRAULIQUES
2.4.5. ENDUIT DE PROTECTION
2.5. CONSTITUANTS POUR ENROBES
2.5.1. CARACTERISTIQUES DES GRANULATS POUR ENROBES
2.5.1.1. Nature des granulats pour enrobés
2.5.1.2. Caractéristiques de base normalisées des granulats pour enrobés
2.5.1.3. Autres caractéristiques des granulats pour enrobés
2.5.2. AGREGATS A RECYCLER POUR ENROBES
2.5.3. FINES D'APPORT POUR ENROBES
2.5.4. LIANTS HYDROCARBONES POUR ENROBES
2.5.5. DOPES ET ADDITIFS
2.5.6. STOCKAGE SUR CHANTIER DES CONSTITUANTS DES ENROBES
2.5.7 COUCHE D'ACCROCHAGE
2.6. MATERIAUX POUR LES BORDURES ET CANIVEAUX
2.6.1. BORDURES EN BETON PREFABRIQUES
2.6.2. CANIVEAUX
2.6.3. BETON POUR FONDATION DE BORDURES ET DE CANIVEAUX (CF. ARTICLES 4.4 , 10.2 , 12.1 DU
FASCICULE N°31 DU CCTG)
2.6.4. MORTIER POUR JOINTOIEMENT DES BORDURES ET DES CANIVEAUX
2.7. MATERIAUX POUR LES BETONS
2.7.1. CIMENT POUR BETONS
2.8. SPECIFICATION RELATIVES AUX TRAVAUX COMPLEMENTAIRES
2.8.1. MATERIAUX POUR LA MISE A NIVEAU DE REGARDS
2.8.2. MATERIAUX POUR LA MISE A NIVEAU DE BOUCHES A CLEF
2.8.3. MOBILIER
2.9. TUYAU FONTE
CHAPITRE 3. PRESCRIPTIONS DE FABRICATION ET DE MISE EN OEUVRE
3.1. EXECUTION DES TRAVAUX PREALABLES
3.1.1. PREPARATION DU CHANTIER
3.1.1.1. Amenée et repli des installations de chantier
3.1.1.2. Préparation du terrain

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3.1.1.3. Signalisation de chantier
3.2. EXECUTION DES TERRASSEMENTS
3.2.1. DISPOSITIONS GENERALES
3.2.2. PURGES DE FOND DE FORME
3.2.3. EXECUTION DE DEBLAIS
3.2.3.1. Découpe préalable
3.2.3.2. Décaissements de chaussée
3.2.3.3. Evacuation des eaux pluviales
3.2.3.4. Mesures de sécurité
3.2.4. REGLAGE DU FOND DES PURGES ET DECAISSEMENTS
3.2.5. EXECUTION DES REMBLAIS
3.3. MATERIAUX TRAITES AUX LIANTS HYDRAULIQUES
3.3.1. COMPOSITION DES MATERIAUX TRAITES AUX LIANTS HYDRAULIQUES
3.3.2. CARACTERISTIQUES DES MELANGES
3.3.2.1. Graves traitées aux liants hydrauliques
3.3.2.1.1. Granularité des graves traitées
3.3.2.1.2. Performances mécaniques des graves traitées
3.3.2.2. Délai de maniabilité des matériaux hydrauliques
3.3.3. FABRICATION DES MELANGES
3.3.4. BONS D'IDENTIFICATION
3.3.5. TRANSPORT DES MATERIAUX TRAITES AUX LIANTS HYDRAULIQUES
3.3.6. MISE EN ŒUVRE DES MATERIAUX TRAITES AUX LIANTS HYDRAULIQUES
3.3.6.1. Reconnaissance du support
3.3.6.2. Répandage - Régalage
3.3.6.3. Réglage
3.3.6.4. Conditions météorologiques défavorables
3.3.7. COMPACTAGE DES MATERIAUX TRAITES AUX LIANTS HYDRAULIQUES
3.3.8. COUCHE DE PROTECTION
3.4. ENROBES HYDROCARBONES
3.4.1. COMPOSITION DES ENROBES
3.4.2. CARACTERISTIQUES DES ENROBES
3.4.3. FABRICATION DES ENROBES
3.4.3.1. Types, niveaux et capacité des centrales
3.4.3.2. Dosage des granulats
3.4.3.3. Chauffage et déshydratation des granulats
3.4.3.4. Tolérance de fabrication des enrobés
3.4.3.5. Stockage et chargement des enrobés
3.4.4. BON D'IDENTIFICATION
3.4.5. TRANSPORT DES ENROBES
3.4.6. COUCHE D'ACCROCHAGE
3.4.7. MISE EN ŒUVRE DES ENROBES
3.4.7.1. Conditions de mise en œuvre des enrobés
3.4.7.1.1. Reconnaissance du support
3.4.7.1.2. Travaux préparatoires
3.4.7.1.3. Conditions particulières de mise en œuvre des enrobés
3.4.7.2. Répandage
3.4.7.3. Guidage du finisseur
3.4.7.4. Conditions météorologiques défavorables
3.4.7.5. Joints longitudinaux
3.4.7.6. Joints transversaux de reprise
3.4.7.7. Raccordements définitifs à la voirie existante
3.4.7.8. Compactage des enrobés
3.4.7.9. Seuils admissibles de mise en œuvre des enrobés
3.4.7.9.1. Rugosité
3.4.7.9.2. Teneur en vide
3.4.7.9.3. Dégradation de surface
3.5. MISE EN OEUVRE DES BORDURES ET CANIVEAUX
3.5.1. DEPOSE DE BORDURES ET DE CANIVEAUX

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3.5.2. EXECUTION DES FOUILLES
3.5.3. EXECUTION DES FONDATIONS DES BORDURES ET CANIVEAUX
3.5.4. MISE EN OEUVRE DES BORDURES ET DES CANIVEAUX
3.5.5. POSE DE BORDURES "EN BATEAU"
3.5.6. TOLERANCES ET CONTROLES
3.6. MISE EN OEUVRE RELATIVE AUX TRAVAUX COMPLEMENTAIRES
3.6.1. MISE A NIVEAU DE REGARDS
3.6.2. MISE A NIVEAU DES BOUCHES A CLEF
3.6.3. MISE A NIVEAU DES CHAMBRES DE TIRAGE
3.6.4 PLANS DE RECOLEMENT DE LA RUE DU FOUR AUX PRETRES
CHAPITRE 4. MAITRISE DE LA QUALITE - CONTROLES
ARTICLE 4.1. ORGANISATION DU CONTRÔLE INTERIEUR
4.1.1. CONTROLE INTERNE
4.1.2. CONTROLE EXTERNE DES MATERIAUX TRAITES AUX LIANTS HYDRAULIQUES
4.1.3. CONTROLE EXTERNE DES ENROBES
ARTICLE 4.2. CONTROLE EXTERIEUR
4.2.1. CONTROLE DES CONSTITUANTS FOURNIS PAR L'ENTREPRENEUR
4.2.2. CONTROLE DES GRAVES TRAITEES AUX LIANTS HYDRAULIQUES
4.2.2.1. Epreuves de convenance
4.2.2.2. Contrôle de fabrication et de mise en œuvre en cours de chantier
4.2.2.2.1. Epreuve de contrôle de fabrication
4.2.2.2.2. Epreuve de contrôle de mise en œuvre
4.2.3. CONTROLE DES ENROBES
4.2.3.1. Epreuves de convenance
4.2.3.2. Contrôle de fabrication et de mise en œuvre en cours de chantier
4.2.3.2.1. Epreuve de contrôle de fabrication
4.2.3.2.2. Epreuve de contrôle de mise en œuvre
4.2.3.3. Caractéristiques de surface

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CHAPITRE 1. DESCRIPTION DES OUVRAGES
1.1. GENERALITES
Le présent Cahier des Clauses Techniques Particulières définit, les spécifications des constituants, les
conditions de fabrication, de transport et de mise en œuvre des fournitures destinées à la réalisation des
ouvrages objets du présent marché, à savoir la réalisation de travaux de voirie et reconstruction d’un
mur de soutènement, rue du Four aux Prêtres, face au n°39.

Tous les matériaux et produits employés pour la réalisation des ouvrages objets du présent marché sont
fournis par l'entrepreneur. Aucune réalisation n'est prévue en régie.
Le marché comporte la collecte et l'évacuation des eaux de ruissellements pendant toute la durée du
chantier.

1.2. LOCALISATION DES TRAVAUX


Les travaux objet du présent marché sont situés rue du Four aux Prêtres, à Gaillon sur Montcient.

1.3.DESCRIPTION DES OUVRAGES


Travaux préalables
Préparation du chantier (élaboration des plans d'exécution, amenée et repliement des installations de
chantier, mise en place et entretien de signalisation de chantier, nettoyage et préparation du terrain).

Terrassement (réf. Fascicule n° 2 du CCTG)


Déblais, Remblais, Terrassement de chaussée et démolition de trottoir, Sciage de chaussée, Démolition
de béton.

Bordures de trottoirs et caniveaux (réf. Fascicule n°31 du CCTG)


Fourniture et pose de bordures béton, caniveaux CS2, CC2 bordures P1.

Matériaux traités aux liants hydrauliques (réf. Fascicule n° 25 du CCTG)


Fourniture et mise en œuvre de graves aux liants hydrauliques 0/20 pour chaussée et trottoir.

Bétons bitumineux (réf. Fascicule n° 27 du CCTG)


Réfection de Chaussée:
- Fourniture et mise en œuvre d'enrobés BBSG 0/10, épaisseur 6 cm sous chaussée
- Fourniture et mise en œuvre d'enrobés BBSG 0/6, épaisseur 4 cm sous trottoirs

Matériaux non traités


Grave GRH 0/20 pour fond de forme de chemin et trottoirs, remblais derrière le mur de soutènement.

Travaux complémentaires
Réalisation d'un plan de récolement, Construction d’un mur de soutènement, Fourniture et pose de
clôtures en tête de mur

1.4.ETUDES D'EXECUTION

L'entrepreneur établit les plans d'exécution de tous les ouvrages et les notes de calculs qui s'avèrent
nécessaires. Il fera les sondages et les essais de sol nécessaires aux calculs de stabilité.
Les profils en long et les profils en travers sont établis par l'entrepreneur dans le cadre des travaux
préalables (plans d'exécution) et soumis pour visa au maître d'œuvre.

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CHAPITRE 2. SPECIFICATIONS DES MATERIAUX ET PRODUITS
2.1. PROVENANCE DES CONSTITUANTS
Dans un délai maximal d'un mois (1 mois) à compter de la date de notification du marché, et au moins
quinze jours avant toute mise en œuvre, l'entrepreneur indique dans son PAQ :
- la provenance précise,
- la nature, la composition et les caractéristiques,
des divers constituants (matériaux, produits et fournitures) devant être mis en œuvre pour l'exécution
des travaux objets du présent marché.
Aucun matériau provenant du site sur lequel se déroule le chantier ne pourra être utilisé.

Dans les mêmes délais et à ses frais, l'entrepreneur fournit, au maître d'œuvre, un échantillon de
chaque produit manufacturé qu'il propose d'utiliser dans le cadre du présent marché.

Les matériaux et produits doivent satisfaire aux conditions fixées par les normes françaises
régulièrement homologuées et par les Cahiers des Clauses Techniques Générales complétées par les
dispositions du présent CCTP.

Dispositions particulières aux constituants des enrobés :


Pour chaque classe granulaire, la même et unique provenance des granulats constituants les enrobés
doit être conservée pour l'exécution de la totalité d'un même produit.
Toutefois, des granulats de plusieurs provenances peuvent être acceptés par le maître d'œuvre si des
études et essais préalables ont été effectués sur les granulats de chaque provenance et si l'entrepreneur
les a soumis à l'accord du maître d'œuvre. Les granulats d'une même classe granulaire mais de
provenances différentes sont alors stockés séparément.
L'approvisionnement simultané par différentes raffineries de liants utilisés pour constituer des enrobés
est interdit pour une même classe de bitume.

2.2.RECEPTION DES CONSTITUANTS ET DES PRODUITS


Les matériaux et les produits doivent être de qualité. Leur réception est effectuée par le maître d'œuvre
sur le chantier. Pour ceux qui sont jugés comme ne présentant pas les qualités requises, des essais et
des contrôles peuvent demandés à l'entrepreneur ou assurés par le laboratoire désigné par le maître
d'œuvre, à la demande de celui-ci. Dans ce dernier cas, les frais de laboratoire sont à la charge de
l'entrepreneur.
Les matériaux ou produits refusés doivent être enlevés et remplacés par l'entrepreneur sans supplément
de prix.

2.3. MATERIAUX POUR LES TERRASSEMENTS


Le PAQ de l'entrepreneur comporte une fiche technique :
- de caractérisation des granulats qu'il propose d'utiliser pour le comblement des purges de fond de
forme,
- d'identification des matériaux d'apport nécessaires aux remblais.

Tous les matériaux destinés à être utilisés pour remblai, purges, et couche de forme doivent être
classifiés dans la norme NF P11-300. Seuls les matériaux énumérés ci-dessous sont mis en œuvre sur
le chantier, après approbation du maître d'œuvre.

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Matériaux (classés selon le guide pour la réalisation des Conditions d'utilisations des sols dans les remblais
remblais et couche de forme)
B1.B2.B3.B4.D1.D2.D3. en remblai ou en purge
A1.B5. en remblai ou en purge en état hydrique moyen ou sec
A2. En remblai en état hydrique moyen ou sec

Dans son PAQ, l'entrepreneur doit indiquer la provenance, la nature et les caractéristiques
géotechniques des matériaux destinés à mettre en remblai. Ils devront être en état hydrique correct afin
d'obtenir une portance définie dans le chapitre 3.

Tout matériau refusé par le maître d'œuvre est évacué du chantier et mis à la décharge de l'entrepreneur
au frais de ce dernier.

2.4. CONSTITUANTS POUR MATERIAUX TRAITES AUX LIANTS HYDRAULIQUES


Les dispositions du fascicule n°23 du CCTG "Fournitures de granulats employés à la construction et à
l'entretien des chaussées" sont applicables.
Il est interdit d’utiliser de la grave laitier dans la composition ou le choix des matériaux traités aux
liants hydrauliques.
Le PAQ de l'entrepreneur comporte une fiche technique de caractérisation des granulats.
Les graves approvisionnées sont conformes à la norme P 18-101.
2.4.1. Caractéristiques des granulats pour graves hydrauliques

2.4.1.1. Caractéristiques normalisées


En application de la norme P 18 540, les caractéristiques normalisées minimales des granulats
pour graves traitées aux liants hydrauliques sont les suivantes :
- Catégorie "D" pour les caractéristiques intrinsèques des gravillons,
- Catégorie "III" pour les caractéristiques de fabrication des gravillons,
- Catégorie "b" pour les caractéristiques de fabrication des sables.

2.4.1.2. Indice de concassage


L'indice de concassage "Ic" est supérieur ou égal à trente pour cent (Ic ≥ 30%).

2.4.2. Liants hydrauliques


Le liant spécial routier est conforme à l'avis technique ou à l'agrément équivalent le concernant.
A défaut, l'entrepreneur fournit, dans le cadre de son PAQ, la fiche technique, les résultats de l'étude
et de l'expérimentation préalable du liant spécial routier qu'il propose d'utiliser. Dans ce cas, le liant
est conforme à la fiche technique.

2.4.3. Autres constituants


2.4.3.1. Eau
L'eau utilisée tant pour le malaxage des matériaux que pour leur arrosage est du type "1", tel que
ce type est défini par la norme NF P 98-100.
2.4.3.2. Retardateur de prise
Dans le cadre de son PAQ, l'entrepreneur fournit une fiche de caractérisation du retardateur de
prise qu'il propose d'utiliser.
Le retardateur de prise est choisi par référence à la norme NF P 98-115.

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2.4.4. Stockage sur chantier des constituants des matériaux hydrauliques
Il n'est pas réalisé de stockage de constituants sur le chantier. Les matériaux traités aux liants
hydrauliques sont livrés prêts à l'emploi.

2.4.5.Enduit de protection
Dans le cadre de son PAQ, l'entrepreneur fournit une fiche technique de caractérisation des
matériaux et produits qu'il propose d'utiliser pour la réalisation d'un enduit de protection de la
couche de fondation traitée au liant hydraulique.

2.5. CONSTITUANTS POUR ENROBES


2.5.1. Caractéristiques des granulats pour enrobés
2.5.1.1. Nature des granulats pour enrobés
Les granulats pour enrobés hydrocarbonés sont issus de roches massives entièrement concassées.
L'utilisation de calcaires durs est interdite.
2.5.1.2. Caractéristiques de base normalisées des granulats pour enrobés
Le PAQ de l'entrepreneur comporte une fiche technique de caractérisation des granulats. Les
caractéristiques minimales des granulats doivent être conformes aux spécifications de la norme P
18-101, à savoir :

Spécifications minimales des granulats


Caractéristiques de Caractéristiques de
Résistance mécanique des
Produits fabrication des gravillons fabrication des
gravillons
sables
BBSG 0/10 et 0/6 C III a
GB classe 2 0/14 D III a

2.5.1.3. Autres caractéristiques des granulats pour enrobés


Pour tous les enrobés utilisés dans le cadre du présent marché, l'indice de concassage (Ic) est
supérieur ou égal à soixante ( Ic ≥ 60 ),
2.5.2. Agrégats à recycler pour enrobés
La réutilisation de matériaux de recyclage (fraisât) est autorisée dans la limite de quinze pour cent
(15%) en dosage pondéral.
La provenance, les caractéristiques et les conditions de stockage de ces matériaux de recyclage
doivent répondre aux conditions définies par la norme P 18-150 (article 4.6.1).
Les matériaux de recyclage doivent faire l'objet d'une fiche d'identification et leur emploi est soumis
à l'acceptation du maître d'œuvre sur présentation d'une étude de formulation.
2.5.3. Fines d'apport pour enrobés
Les caractéristiques des fines d'apport doivent être pour tous les matériaux conformes aux
spécifications fixées dans la norme respective de chaque enrobé.
Le PAQ de l'entrepreneur comporte une fiche technique de caractérisation des fines.
2.5.4. Liants hydrocarbonés pour enrobés
Les natures et les caractéristiques des liants hydrocarbonés doivent être conformes aux
spécifications des normes : T 65-000, T 65-001, T 65-004 et NF T 65-011.
Les liants modifiés ou spéciaux sont soumis à l'accord du maître d'oeuvre et leur acceptation fait
l'objet d'un point d'arrêt. Dans ce cas, l'entrepreneur doit joindre à son PAQ une fiche technique
caractérisant le liant.

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Liant pour enrobé
Nature de la couche Type d'enrobé Liant Module de richesse
Roulement BBSG 0/10 et 0/6 50/70 K ≥ 3,5

Reprofilage GB classe 2 0/14 35/50 k≥2,5

2.5.5. Dopes et additifs


Dans le cadre du PAQ, l'entrepreneur fournit une fiche technique de caractérisation des produits
qu'il propose d'utiliser.
2.5.6. Stockage sur chantier des constituants des enrobés
Il n'est pas réalisé de stockage de constituants sur le chantier. Les enrobés sont livrés prêts à
l'emploi.
2.5.7 Couche d'accrochage
Les liants hydrocarbonés destinés aux couches d'accrochage sont conformes :
- soit aux spécifications de la norme NF T 65-011 quand il s'agit d'émulsion diluée de bitume de
type cationique à 65 % ou à 69% de bitume pur, à rupture semi rapide, classe ECR 65 ou ECR 69,
- soit à la fiche technique de caractérisation du produit quand il s'agit d'une émulsion de bitume
modifié.

2.6. MATERIAUX POUR LES BORDURES ET CANIVEAUX


2.6.1. Bordures en béton préfabriqués
(cf. Articles 3.2 et 4.2 du fascicule n°31 du CCTG - Norme NF P 98-302)
Les bordures sont préfabriquées en béton, du type A2, T2, de classe "A + R".
Dans le cadre du PAQ, l'entrepreneur fournit une fiche technique de caractérisation des produits
qu'il propose d'utiliser.
2.6.2. Caniveaux
(cf. Articles 3.2, 4.2, du fascicule n°31 du CCTG - Norme NF P 98-302)
Les caniveaux mis en œuvre sont les suivants :
- caniveaux de type CS 2 préfabriqués en béton de classe A + R.
Dans le cadre du PAQ, l'entrepreneur fournit une fiche technique de caractérisation des produits
qu'il propose d'utiliser.
2.6.3. Béton pour fondation de bordures et de caniveaux (cf. Articles 4.4 , 10.2 , 12.1 du
fascicule n°31 du CCTG)

Dans le cadre de l'application de son PAQ, l'entrepreneur soumet au visa du maître d'œuvre la
composition du béton de fondation des bordures et des caniveaux.

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2.6.4. Mortier pour jointoiement des bordures et des caniveaux
(cf. Article 10.3 du fascicule n°31 du CCTG)

Le mortier utilisé pour le jointoiement des bordures et des caniveaux est dosé à deux cent cinquante
kilogrammes de ciment par mètre cube de mortier (250 kg/m3).
Le sable utilisé pour la confection de ce mortier est un sable de rivière de granularité 0/4.
Le ciment utilisé pour la confection de ce mortier est de classe 32,5 et de type CPA-CEM I ou de
type CPJ-CEM II /A ou /B, et conforme aux dispositions de la norme NF P 15-301.
L'eau de gâchage est conforme aux dispositions de la norme NF P 18-303.
Le malaxage des mortiers est effectué mécaniquement. Tout mortier desséché ou ayant commencé à
faire prise est rejeté et ne doit jamais être mélangé à du mortier frais. Le rebattage est interdit

2.7. MATERIAUX POUR LES BETONS


2.7.1. Ciment pour bétons
Le ciment utilisé provient d'une usine titulaire du droit d'usage de la marque NF.
L'approvisionnement simultané en provenance de plusieurs usines est interdit.
Le ciment répond aux spécifications suivantes de la norme NF P 15-301 :
- Classe 42,5 R.
- Teneur en aluminate tricalcique du clinker : Inférieure à 8 %, avec vitesse du second retrait
inférieure à 1. 10-5/h.

2.8. SPECIFICATION RELATIVES AUX TRAVAUX COMPLEMENTAIRES

2.8.1.Matériaux pour la mise à niveau de regards


Dans le cadre de son PAQ, l'entrepreneur fournit une fiche technique de caractérisation des
matériaux qu'il envisage d'utiliser pour la mise à niveau de regards selon les deux cas suivants :
rehaussement ou abaissement inférieur à 20 cm et rehaussement supérieur à 20 cm.

2.8.2.Matériaux pour la mise à niveau de bouches à clef


Dans le cadre de son PAQ, l'entrepreneur fournit une fiche technique de caractérisation des
matériaux qu'il envisage d'utiliser pour la mise à niveau des bouches à clef.

2.8.3.Mobilier

Mobilier type barrières, bornes :


Ils seront en acier traité anti –corrosion et revêtus d’une peinture époxy
La couleur sera soumise à l’agrément du maître d’ouvrage
2.9. TUYAU FONTE

Sans objet

2.10 Mur de soutènement en béton préfabriqué

Ils seront conformes aux stipulations du CCTG fascicule 65B.


Les éléments proviendront d’usine de préfabrication agrée.
Ils seront conformes à la norme N.F. EN 13339.

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CHAPITRE 3. PRESCRIPTIONS DE FABRICATION ET DE MISE EN OEUVRE

3.1. EXECUTION DES TRAVAUX PREALABLES


3.1.1. Préparation du chantier
3.1.1.1. Amenée et repli des installations de chantier
Les installations de chantier comprennent toutes les fournitures et prestations décrites dans le
Bordereau des Prix Unitaires.
Préalablement à l'exécution des travaux, l'entrepreneur soumet au maître d'œuvre le projet de ses
installations de chantier.
Les installations de chantier comprennent notamment une remorque avec réfectoire, vestiaire, wc
chimique, citerne à eau.
Le repli de tous les matériels, l’évacuation de tous les matériaux et fournitures excédentaires et la
remise en état du site.
Ces installations sont à la charge de l’entrepreneur titulaire.
L'entrepreneur veille à ce que les voies d'accès, les rampes et les pistes de chantier soient toujours
hors d'eau. Ces différents moyens d'accès doivent permettre la circulation de tous les véhicules et
engins de chantier par toutes conditions atmosphériques. Si l'entrepreneur ne remplit pas
correctement ces prescriptions, le maître d'œuvre fait exécuter aux frais du titulaire du marché les
travaux nécessaires pour maintenir ces accès en service. Les arrêts de chantier dus aux difficultés
d'accès du fait des conditions atmosphériques ne sont pas considérés comme arrêt dû aux
intempéries.
3.1.1.2. Préparation du terrain
La préparation du terrain comprend toutes les opérations décrites dans le bordereau des prix.
La préparation du terrain comprend notamment les prestations suivantes :
- Le débroussaillage, le nettoyage des emprises du chantier et l'évacuation en décharge agréée de
tous les produits de nettoyage (y compris encombrants),
- La démolition de maçonnerie enterrées ou en élévation (y compris bornes), traditionnelles ou
en béton armé (y compris la découpe des armatures si nécessaire), la démolition de tout ouvrage
enterré non en service (selon les indications du maître d'œuvre) rencontré lors de la réalisation des
terrassements et l'évacuation en décharge agréée,
- Le piquetage nécessaire à l'implantation de tous les ouvrages.

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3.1.1.3. Signalisation de chantier
L'ensemble des produits et matériels destinés à assurer la signalisation de chantier doit être
conforme aux dispositions de l'instruction interministérielle sur la signalisation routière selon le
Livre 1-8ème partie, modifié par l'arrêté du 21.09.81.
Les revêtements rétroréfléchissants utilisés doivent être homologués en vertu de la circulaire du 29
janvier 1979 relative à la rétroréflexion des signaux routiers temporaires.
Tous les produits et matériels mis en place doivent être en bon état, propres et stables. Si un produit
ou un matériel doit être refusé par le maître d'œuvre pour non conformité ou ne répondant pas aux
critères susvisés, l'entrepreneur est tenu de le remplacer dans le délai le plus court.
La signalisation de chantier comprend notamment :
- la signalisation horizontale provisoire et son effacement en fin d'utilité,
- la signalisation verticale provisoire et les balisages nécessaires afin d'assurer en permanence une
parfaite sécurité des usagers (panneaux, cônes, piquets, rubans de chantier, glissières de sécurité
provisoires, etc.),
- l'occultation provisoire de certains panneaux de signalisation permanente en fonction des
différentes phases d'avancement du chantier, ainsi que l'enlèvement du dispositif d'occultation. Les
dispositifs d'occultation ne doivent, en aucun cas causer de dommages aux panneaux ou à leurs
supports.
- la signalisation manuelle, à l'aide de dispositifs appropriés, par des employés de l'entreprise lors
d'opérations ponctuelles nécessitant soit une circulation alternée de courte durée, soit une gène à la
circulation (lors de manœuvres d'engins de chantier par exemple),
- la signalisation par feux tricolores, leur maintenance et leur dépose,
- la signalisation d'information des riverains notamment celle destinée à la libération du
stationnement les emprises nécessaires pour la réalisation des travaux,
- la signalisation nécessaire pour la déviation des véhicules, y compris sa surveillance et sa
maintenance,

Tous les dispositifs de signalisation ainsi que leur mise en place sont conformes aux normes
homologuées et aux règlements en vigueur (instructions ministérielles sur la signalisation routière et
guide du chef de chantier du SETRA).
L'entrepreneur a, à sa charge, les déplacements en tant que de besoins des panneaux de signalisation
temporaire en cours de journée et devra tenir compte des observations du maître d'œuvre, en la
modifiant ou en la complétant à toute demande de ce dernier, notamment lors des changements de
phasage du chantier. L'entrepreneur a en permanence, de jour comme de nuit, tous les jours
calendaires, le personnel compétent pour surveiller cette signalisation et prendre toutes les
dispositions utiles en cas de détérioration ou d'accident.

3.2. EXECUTION DES TERRASSEMENTS


3.2.1. Dispositions générales
Les terrassements sont conduits selon les dispositions des articles 15.1 et 15.2 du fascicule n°2 du
CCTG "Terrassements généraux" et du "Guide Technique pour la réalisation des remblais et des
couches de formes (GTR de 92 du LCPC/SETRA)".

Dans le cadre de son PAQ, l'entrepreneur propose le plan des mouvements de terre établi
conformément aux prescriptions de l'article 2 du fascicule n°2 du CCTG.

3.2.2. Purges de fond de forme


Les purges de fond de forme sont réalisées aux emplacements spécifiés par le maître d'œuvre qui
fixe la profondeur des matériaux à extraire compte tenu de la nature du sol rencontré.
L'entrepreneur prend toutes les dispositions nécessaires afin d'éviter que les eaux pluviales ne se
déversent dans les excavations effectuées pour les purges.

CCTP MUR DE SOUTENEMENT Page 12 sur 25 GAILLON sur MONCIENT


La purge, son comblement et le compactage des matériaux correspondants sont exécutés dans la
même journée.
Les parois des purges sont taillées dans la partie saine de la chaussée, sans entamer la cohésion de la
chaussée voisine.
Les matériaux provenant des purges sont évacués en décharge agréée.

3.2.3. Exécution de déblais


3.2.3.1. Découpe préalable
Avant d'exécuter un décaissement de chaussée, l'entrepreneur procède, à l'aide d'une trancheuse,
à un découpage mécanique de chaussée sur toute la profondeur du décaissement.
Dans le cadre de son PAQ, l'entrepreneur fournit une fiche descriptive du matériel qu'il envisage
d'utiliser pour le tranchage et des mesures qu'il compte prendre pour que cette découpe ne
présente aucun danger pour les usagers de la voie.

3.2.3.2. Décaissements de chaussée


Les déblais sont exécutés de manière à ce que la paroi, coté chaussée conservée, soit aussi
verticale que possible. Si nécessaire, le maître prescrit à l'entrepreneur, et aux frais de ce dernier,
une reprise de cette paroi sur les sections où la prescription susmentionnée n'est pas respectée.
Dans le cadre de son PAQ, l'entrepreneur fournit une fiche descriptive du matériel qu'il envisage
d'utiliser pour le terrassement et des mesures qu'il compte prendre pour que le décaissement ne
présente aucun danger pour les usagers de la voie.
La profondeur du décaissement est égale à celle portée sur les profils en travers types avec une
tolérance de plus ou moins deux centimètres ( ± 0,02 m).
Si cette tolérance n'est pas respectée, le maître d'œuvre peut, selon le cas, soit faire exécuter les
déblais complémentaires nécessaires, soit, refuser de payer à l'entrepreneur les déblais et la
masse de matériaux de comblement supplémentaires.
Les déblais provenant du décaissement sont évacués en décharge agréée.

3.2.3.3. Evacuation des eaux pluviales


L'entrepreneur prend toutes les dispositions nécessaires afin d'éviter que les eaux pluviales ne se
déversent dans les excavations effectuées pour les décaissements.
Les eaux pluviales des sections de chaussée décaissées sont évacuées, chaque fois que possible
par gravité, sinon par pompage.

CCTP MUR DE SOUTENEMENT Page 13 sur 25 GAILLON sur MONCIENT


3.2.3.4. Mesures de sécurité
Au droit des sections de chaussée décaissées, l'entrepreneur doit assurer dans des conditions de
sécurité satisfaisantes :
- la desserte des riverains,
- la continuité de la circulation des piétons,
- l'accès permanent aux bouches d'incendie,
- maintien des accès aux rues adjacentes,
- la signalisation des bords de fouille.

3.2.4. Réglage du fond des purges et décaissements


Le réglage du fond des purges et des décaissements est exécuté de façon que celui-ci permette un
compactage homogène sur toute sa surface.
Le compactage doit permettre à l’entrepreneur d’atteindre l’objectif minimal suivant :
- Module dynamique égal à 35 Mpa mesuré à la Dynaplaque.
Le contrôle du compactage est effectué par l’entrepreneur dans le cadre du contrôle externe du
contrôle intérieur, à raison d’une mesure par cinquante mètres carrés de surface de fond de forme (1
mesure/50 m²) jusqu'à une surface totale de mille cinq cents mètres carrés (1500 m²), puis à raison
d’une mesure par tranche de cent mètres carrés de surface supplémentaire (1 mesure/100 m²
supplémentaires).

3.2.5. Exécution des remblais


Les remblais sont conduits selon les dispositions des articles 15.1 et 15.2 du fascicule n°2 du CCTG
« terrassements généraux ».
La portance de la plate-forme recherchée est de type PF3 (minimum 35 Mpa).
Dans le cadre de son PAQ, l’entrepreneur propose le plan des mouvements de terre établi
conformément aux prescriptions de l’article 2 du fascicule n°2 du CCTG, ainsi que le mode
opératoire qu'il envisage d'utiliser pour l'exécution des couches de remblais.

3.3. MATERIAUX TRAITES AUX LIANTS HYDRAULIQUES


3.3.1. Composition des matériaux traités aux liants hydrauliques
La composition granulométrique de chacun des matériaux traités aux liants hydrauliques est
déterminée par l'entrepreneur qui fournit, en annexe à son PAQ, conformément aux dispositions de
l'article II.5 du fascicule n°25 du CCTG, l'étude de formulation conduite selon les dispositions de
l'article 6 de la norme NF P 98-115.
Dans le cadre de son PAQ, l'entrepreneur précise les résultats de cette étude, et en particulier, les
dosages retenus pour les différents constituants et leurs seuils de refus, la courbe granulométrique,
la teneur en eau de compactage, la masse volumique apparente définissant l'Optimum Proctor
Modifié (OPM) selon la norme NF P 98-231.1.
L'étude est conduite selon la méthodologie définie par la norme :
- NF P 98-114.1 pour les graves traitées aux liants hydrauliques,
Chaque étude doit dater de moins de trois ans (3 ans).
Les matériaux à utiliser dans le cadre du présent marché sont les suivants :
- Grave-liant spécial routier (NF P 98-122).

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3.3.2. Caractéristiques des mélanges
3.3.2.1. Graves traitées aux liants hydrauliques
3.3.2.1.1. Granularité des graves traitées
Le fuseau de spécification des graves traitées au liant spécial routier est celui de classe "1"
défini à l'article 7.2 de la norme NF P 98-122.
La dimension maximale "D" des granulats constituant les graves traitées aux liants
hydrauliques est de vingt millimètres (0,020 m).

3.3.2.1.2. Performances mécaniques des graves traitées


La classe de performances mécaniques des graves traitées au liant spécial routier est la classe
"G3" telle qu'elle est définie dans la norme NF P 98-122.

3.3.2.2. Délai de maniabilité des matériaux hydrauliques


Le dosage en retardateur de prise est tel que chaque mélange de matériaux traités aux liants
hydrauliques possède un délai de maniabilité d'au moins douze heures (12 h), en fonction des
conditions météorologiques réelles du chantier, selon les conditions définies à l'article 6.3.3.3 de
la norme NF P 98-111.
L'essai est réalisé selon les dispositions de la norme NF P 98-231.6.

3.3.3. Fabrication des mélanges


La centrale utilisée doit être continue et de niveau "Deux" (2) tel que ce niveau est défini à
l'article 7.3.1.3.1 de la norme NF P 98-115.
La capacité conventionnelle de la centrale doit être au moins de 100 tonnes par heure au sens de
la norme NF P 98-701.
La durée minimale de chaque séquence doit être de d'une heure (1 h).
La durée de stockage doit être inférieure à deux heures (2 h).

3.3.4. Bons d'identification


Les matériaux traités aux liants hydrauliques sont livrés avec un bon d'identification qui comprend
au moins les informations suivantes :
- Numéro du bon d'identification,
- Nom et raison sociale du producteur,
- Nom du chantier ou du client ou adresse de livraison,
- Nom du transporteur et numéro du véhicule,
- Désignation des matériaux,
- Date de livraison avec heure de départ de la centrale de fabrication,
- Masse totale du camion en charge,
- Masse du camion à vide,
- Masse des matériaux livrés.
Ces bons d'identification sont remis au maître d'œuvre.

3.3.5. Transport des matériaux traités aux liants hydrauliques


Entre la centrale de fabrication des matériaux traités aux liants hydrauliques et le chantier de mise
en œuvre, le maître d'œuvre peut imposer un itinéraire si les conditions d'exploitation du chantier
l'exigent.

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3.3.6. Mise en œuvre des matériaux traités aux liants hydrauliques
3.3.6.1. Reconnaissance du support
Préalablement au commencement du chantier de mise en œuvre des matériaux traités aux liants
hydrauliques, le maître d'œuvre et l'entrepreneur reconnaissent le support.
L'inventaire des défectuosités ou discordances du support qui peuvent être constatées sont
notifiées et traitées en conséquence.
Avant tout début de mise en œuvre de matériaux traités aux liants hydrauliques, le maître
d'œuvre lève le point d'arrêt d'acceptation du support.

3.3.6.2. Répandage - Régalage


Dans le cadre de son PAQ, l'entrepreneur fournit le plan de répandage ainsi qu'une fiche
décrivant la méthode de régalage des matériaux traités aux liants hydrauliques.

3.3.6.3. Réglage
Le réglage est effectué par nivellement par rapport à des repères nivelés espacés de dix mètres
(10 m).

3.3.6.4. Conditions météorologiques défavorables


Le répandage des matériaux traités aux liants hydrauliques n'est effectué que lorsque les
conditions météorologiques permettent leur bonne tenue ultérieure.
Le répandage est arrêté (arrêt total du chantier) dès lors que :
- La température extérieure est inférieure à +5°C (mesurée sous abri le matin à sept heures, puis
de manière régulière dans la journée),
- La vitesse du vent supérieure à 30 km/h.
- La pluie est continue,
En cas de mise en œuvre lors d'une pluie intermittente, les précautions suivantes doivent être
prises :
- évacuation complète de l'eau sur la plate-forme avant répandage,
- compactage plus rapide des matériaux.
Dans le cadre de son PAQ, l'entrepreneur soumet fournit une fiche descriptive des dispositions
complémentaires qu'il compte mettre en œuvre.

3.3.7. Compactage des matériaux traités aux liants hydrauliques


La composition de l'atelier de compactage est définie dans le PAQ de l'entrepreneur.
Cette composition et ses modalités d'emploi doivent permettre d'obtenir, lors de tout contrôle de
masse volumique apparente, des résultats conformes aux valeurs spécifiées à l'article 7.5.5.3 de la
norme NF P 98-115.

3.3.8. Couche de protection


Dans le cas où la couche recouvrant la couche de matériaux traités aux liants hydrauliques n'est pas
réalisée immédiatement après la mise en œuvre de cette dernière, l'entrepreneur réalise une couche
de protection conformément aux prescriptions de l'article 7.5.6.3 de la norme NF P 98-115.

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3.4. ENROBES HYDROCARBONES
3.4.1. Composition des enrobés

La composition de chacun des enrobés hydrocarbonés (y compris l’enrobé rouge) est fournie par
l'entrepreneur et annexée à son PAQ.
Le PAQ de l'entrepreneur précise les dosages retenus, les seuils d'alerte et de refus, le pourcentage
de vide à obtenir sur chantier.
L'acceptation des formules constitue un point d'arrêt qui doit être levé par le Maître d'Œuvre avant
le commencement de mise en œuvre des enrobés hydrocarbonés.

Les enrobés mis en œuvre pour constituer les couches de roulement sont les suivants:
- BBSG 0/10 (NF P 98-130),
- GB classe 2 0/14 (NF P98-138),

3.4.2. Caractéristiques des enrobés


Les caractéristiques de chacun des enrobés hydrocarbonés sont fournies par l'entrepreneur et
annexées à son PAQ.
Les caractéristiques des enrobés hydrocarbonés normalisés doivent être conformes aux normes en
vigueur.
Tous les enrobés, normalisés ou non, font obligatoirement l'objet d'une étude de formulation. Celle-
ci doit dater de moins de trois ans.
Les masses volumiques des granulats nécessaires à l'étude de formulation doivent être mesurées
selon la norme expérimentale P 18-559 : Mesure de la masse volumique des sables et gravillons
dans l'huile de paraffine.
L'essai de détermination du module, selon la norme NF P 98-260-1 ou 2, est requis.
L'essai de détermination de la résistance en fatigue, selon la norme NF P 98-261-1, est requis.
En cas d'étude de vérification d'une formule déjà étudiée et appliquée, la courbe de pourcentage de
vide en fonction du nombre de girations à la presse à cisaillement giratoire ne doit pas s'écarter de
+/- 1,5 % par rapport à l'étude initiale. Dans le cas contraire, l'entrepreneur fait une étude
d'adaptation de formule.

3.4.3. Fabrication des enrobés


3.4.3.1. Types, niveaux et capacité des centrales
La centrale doit être de niveau deux (2), tel que ce niveau est défini à l'annexe A de la norme NF
P 98-150.
A titre transitoire les centrales discontinues peuvent ne pas posséder de système d'acquisition de
données.
La capacité nominale de la centrale, telle que définie par la norme NF P 98-701 doit être au
moins de 120 Tonnes/heure.
Dans le cas de centrale fixe, la durée minimale de chaque séquence doit être d'une heure (1 h).

3.4.3.2. Dosage des granulats


L'entrepreneur est tenu d'installer, si nécessaire, un dispositif sur le circuit de dosage du sable
fillérisé pour éliminer, le cas échéant, les mottes durcies.

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3.4.3.3. Chauffage et déshydratation des granulats
Le chauffage et la déshydratation des granulats sont réalisés conformément aux dispositions de
l'article 4.8.2.4 de la norme NF P 98-150.

3.4.3.4. Tolérance de fabrication des enrobés

Passant à 6 mm ± 5 % en valeur absolue


Passant à 2 mm ± 3 % ou 5 % en valeur absolue
Passant à 0,08 mm ± 1 % en valeur absolue
Teneur en liant ± 0,25 % en valeur absolue

3.4.3.5. Stockage et chargement des enrobés


Le stockage et le chargement des enrobés sont réalisés conformément à l'article 4.8.2.10. de la
norme NF P 98-150.
La centrale doit être équipée d'une trémie de stockage d'une capacité de cent tonnes.
La durée de stockage doit être inférieure à deux heures.

3.4.4. Bon d'identification


Les enrobés sont livrés avec un bon d'identification qui comprend au moins les informations
suivantes :
- Numéro du bon d'identification,
- Nom et raison sociale du producteur,
- Nom du chantier ou du client ou adresse de livraison,
- Nom du transporteur et numéro du véhicule,
- Désignation du béton bitumineux,
- Date de livraison avec heure de départ de la centrale de fabrication,
- Masse totale du camion en charge,
- Masse du camion à vide,
- Masse des enrobés livrés.
Ces bons d'identification sont remis au maître d'œuvre avant le déchargement.

3.4.5. Transport des enrobés


Entre la centrale d'enrobage et le chantier de mise en œuvre, le maître d'œuvre peut imposer un
itinéraire si les conditions d'exploitation du chantier l'exigent.

3.4.6. Couche d'accrochage


Une couche d'accrochage à l'émulsion de bitume, pur ou modifié, répandue mécaniquement à la
rampe à raison de 400 g/m² minimum de bitume résiduel, est appliquée sur le support avant la mise
en œuvre de l'enrobé en couche de roulement.

Toute circulation autre que celle des camions approvisionnant le finisseur est interdite sur la couche
d'accrochage.

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3.4.7. Mise en œuvre des enrobés
3.4.7.1. Conditions de mise en œuvre des enrobés
3.4.7.1.1. Reconnaissance du support
Préalablement à tout commencement d'exécution de travaux de mise en œuvre d'enrobés, le
maître d'œuvre et l'entrepreneur reconnaissent le support et procèdent à l'inventaire des
défectuosités du support.
La réfection du support est exécutée selon les modalités fixées par le maître d'œuvre dans les
sections ou ce dernier le juge nécessaire.
Avant tout début des travaux d'enrobés, le maître d'œuvre lève le point d'arrêt d'acceptation du
support.

3.4.7.1.2. Travaux préparatoires

Nettoyage du support :
Le nettoyage du support est effectué préalablement à la mise en œuvre des enrobés au moyen
d'une balayeuse mécanique équipée d'un balai métallique.

Engravures en rives :
Sur les sections notifiées par le maître d'œuvre et identifiées lors de la reconnaissance du
support, des engravures en rives sont réalisées par l'entrepreneur, par fraisage sur cinquante
centimètres (0,50 m) de largeur. La profondeur de ces engravures est fonction de l'épaisseur
des enrobés mis en œuvre.

3.4.7.1.3. Conditions particulières de mise en œuvre des enrobés


Les travaux sous circulation sont soumis aux prescriptions suivantes :
- à la fin de chaque journée de travail, aucune dénivellation entre bandes de répandage n'est
admise et les bandes de répandage doivent être arrêtées sur un même profil en travers, en
évitant l'arrêt dans les zones critiques vis à vis de la sécurité des usagers (courbes de faible
rayon, dos d'âne...)
- les sifflets provisoires de raccordement à la couche inférieure ou à la chaussée existante ont
une longueur au moins égale à 20 fois l'épaisseur de la couche.

3.4.7.2. Répandage
(cf. norme NF P 98-150 § 4.14.3)

Le plan de répandage est précisé dans le PAQ de l'entrepreneur.


Le répandage est exécuté en pleine largeur et hors circulation sur les sections désignées par le
maître d'œuvre.
Les températures minimales de répandage sont conformes à celles mentionnées dans les normes
produits.

3.4.7.3. Guidage du finisseur


Les méthodes de guidage doivent être précisées par le PAQ de l'entrepreneur en conformité avec
les dispositions de l'article 4.14.3.8.5 de la norme NF P 98-150.

CCTP MUR DE SOUTENEMENT Page 19 sur 25 GAILLON sur MONCIENT


3.4.7.4. Conditions météorologiques défavorables
Le répandage des enrobés n'est effectué que lorsque les conditions météorologiques permettent
leur bonne tenue ultérieure.
Le répandage des enrobés est arrêté (arrêt total du chantier) dès lors que :
- La température extérieure est inférieure à +5°C (mesurée sous abri le matin à sept heures, puis
de manière régulière dans la journée),
- La vitesse du vent supérieure à 30 km/h si la température mesurée sous abri est comprise entre
+5°C et +10°C),
- La pluie est continue,
- Le support mouillé ne permet pas la bonne mise en œuvre de la couche d'accrochage.
En cas de mise en œuvre lors d'une pluie intermittente, les précautions suivantes doivent être
prises :
- évacuation complète de l'eau sur la chaussée avant répandage,
- compactage plus rapide des enrobés.
En cas de mise en œuvre lors de faibles températures, l'utilisation de camions calorifugés peut
être rendue nécessaire afin de respecter les températures minimales de répandage conformes à
celles mentionnées dans les normes produits.
L'entrepreneur indique dans son PAQ les dispositions complémentaires qu'il compte mettre en
œuvre.

3.4.7.5. Joints longitudinaux


Les joints longitudinaux sont réalisés conformément aux dispositions du PAQ de l'entrepreneur
et à celles de l'article 4.14.3.3 de la norme NF P 98-150.

3.4.7.6. Joints transversaux de reprise


Les joints transversaux de reprise sont réalisés conformément aux dispositions du PAQ de
l'entrepreneur et à celles de l'article 4.14.3.5 de la norme NF P 98-150.

3.4.7.7. Raccordements définitifs à la voirie existante


Les raccordements définitifs à la voirie existante sont réalisés par engravures biaises par rapport
à l'axe longitudinal de la chaussée. Ces dernières sont dimensionnées de façon qu'il n'y ait pas de
changement brusque dans le profil en long de la chaussée.
Les raccordements aux voiries latérales et affluentes sont également réalisés par engravures.
Toutes les engravures sont réalisées par rabotage.

3.4.7.8. Compactage des enrobés


La composition de l'atelier de compactage est indiquée dans le PAQ de l'entrepreneur.

3.4.7.9. Seuils admissibles de mise en œuvre des enrobés


3.4.7.9.1. Rugosité
La valeur moyenne de Hauteur au Sable Vraie (HVS) doit être supérieure à :
 0,6 mm pour le BBSG 0/10.
Dans toutes les zones où la valeur moyenne de Hauteur au Sable Vraie (HVS) est :
 Inférieure à 0,6 mm pour le BBSG 0/10.
L’entrepreneur est tenu de procéder, à ses frais, à la reprise totale de l'enrobé après rabotage
complet sur toute l'épaisseur mise en œuvre.
3.4.7.9.2. Teneur en vide

CCTP MUR DE SOUTENEMENT Page 20 sur 25 GAILLON sur MONCIENT


La teneur en vide, mesurée selon les prescriptions de la norme NF P 98-150 respecte les
valeurs suivantes :
- BBSG 0/10 : teneur en vide comprise entre 4% et 9% (cf. Norme NF P 98-130),
- GB classe 2 0/14 : teneur en vide inférieure à 11 % (cf Norme NF P 98-138)

Dans toutes les zones où la teneur en vide est :


 supérieure à 9% pour le BBSG 0/10,
 supérieure à 11 % pour la GB classe 2 0/14,
L’entrepreneur est tenu de procéder, à ses frais, à la reprise totale de l'enrobé après rabotage
complet.

3.4.7.9.3. Dégradation de surface


En dehors des points singuliers, les relevés de dégradation de surface sont effectués sur des
sections de chaussée décomposées en mailles de cent mètres (100 m) de longueur.
Pour l'application des prescriptions du présent CCTP, un point est considéré comme singulier
si les conditions de trafic ou de circulation sont fondamentalement différentes des conditions
moyennes de la section.
A l'intérieur de chaque maille, il n'est admis aucune des dégradations suivantes :
 Nid de poule,
 Fissuration,
 Zone présentant un désenrobage, un fluage ou un glaçage.
Dans toutes les mailles où les dégradations observées sont les suivantes :
 Fissuration inférieure ou égale à cinq pour cent (5 %) du linéaire de mise en œuvre des
enrobés,
 Zone présentant un désenrobage, un fluage ou un glaçage de surface inférieure ou égale à
cinq pour cent (5%) de la surface d'enrobés mis en œuvre, l'entrepreneur est tenu de procéder,
à ses frais, à la réparation des zones selon la procédure de réparation prescrite par le maître
d'œuvre.
Dans toutes les mailles où les dégradations observées sont les suivantes :
 Fissuration supérieure à cinq pour cent (5 %) du linéaire de mise en œuvre des enrobés,
 Zone présentant un désenrobage, un fluage ou un glaçage de surface supérieure à cinq
pour cent (5%) de la surface d'enrobés mis en œuvre, l'entrepreneur est tenu de procéder, à ses
frais, à la reprise totale de l'enrobé après rabotage complet sur toute l'épaisseur mise en œuvre.

3.5. MISE EN OEUVRE DES BORDURES ET CANIVEAUX


3.5.1. Dépose de bordures et de caniveaux
La dépose des bordures comprend la démolition de leur fondation et du solin de calage.
L'entrepreneur prend toutes les dispositions nécessaires (sciage longitudinal préalable par exemple)
pour ne pas endommager les corps de chaussée et de trottoirs devant être conservés.
Les produits de démolition sont évacués en décharge agréée.

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3.5.2. Exécution des fouilles
(cf. Article 9.2 du fascicule n°31 du CCTG)
Les fouilles sont exécutées en tenant compte des prescriptions suivantes :
- Le niveau de l'arrête supérieure du caniveau coté chaussée est réglé à cinq millimètres (0,005 m)
au dessous du niveau définitif du bord de la couche de roulement.
Les déblais provenant des fouilles sont évacués en décharge agréée.
Les fonds de fouille sont compactés. L'objectif de compacité est "q3" sur une épaisseur d'au moins
trente centimètres (0,30 m).

3.5.3. Exécution des fondations des bordures et caniveaux


(cf. Article 10.2 du fascicule n°31 du CCTG)
Les fondations des bordures et des caniveaux sont réalisées conformément aux dispositions de
l'article 10.2 du fascicule n°31 du CCTG pour les produits préfabriqués en béton

3.5.4. Mise en œuvre des bordures et des caniveaux


(cf. Articles 10.2, 10.3, du fascicule n°31 du CCTG)
Les éléments d'ouvrage sont utilisés entiers. En cas de nécessité absolue d'utilisation d'éléments non
entiers, les éléments sont alors sciés. Le fendage par percussion sur chantier est interdit. Sur les
faces vues, la ligne de sciage est perpendiculaire aux arrêtes longitudinales et ne doit présenter
aucune épaufrure.
Le mode de calage, choisi parmi ceux prévus à l'article 10.2 du fascicule n°31 du CCTG est soumis
à l'acceptation du maître d'œuvre.
La vue des bordures est de quatorze centimètres (0,14 m).
La vue des bordures surbaissées est de six centimètres (0.06 cm)
Les éléments de bordure et de caniveaux sont posés avec maintien entre éléments d'un espace d'une
largeur maximale de cinq millimètres (0,005 m). Cet espace est rempli à l'aide d'un mortier de
ciment.

3.5.5. Pose de bordures "en bateau"


Au droit des entrées charretières des propriétés.

3.5.6. Tolérances et contrôles


Les tolérances de pose sont celles fixées par l'article 9.3 du fascicule n°31 du CCTG.
Le contrôle de la qualité des ouvrages réalisés est mené selon les prescriptions de l'article 14 du
fascicule n°31 du CCTG.

3.6. MISE EN OEUVRE RELATIVE AUX TRAVAUX COMPLEMENTAIRES


3.6.1. Mise à niveau de regards
Dans le cadre de son PAQ l’entrepreneur fournit une fiche technique de mise en œuvre des
matériaux qu’il propose d’utiliser pour la mise à niveau de regards dans les deux cas suivants :
rehaussement ou abaissement de moins de 20 cm et rehaussement de plus de 20 cm.
3.6.2. Mise à niveau des bouches à clef
Dans le cadre de son PAQ l’entrepreneur fournit une fiche technique de mise en œuvre des
matériaux qu’il propose d’utiliser pour la mise à niveau des bouches à clef.

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3.6.3. Mise à niveau des chambres de tirage
Dans le cadre de son PAQ l’entrepreneur fournit une fiche technique de mise en œuvre des
matériaux qu’il propose d’utiliser pour la mise à niveau des chambres de tirage.
3.6.4 Plans de récolement de la rue du Four aux Prêtres
Les plans de récolement seront numérisés sur disquette exploitable AUTOCAD 14.
Ils sont à établir par un géomètre expert pour le compte de l’entreprise. Les tracés devront contenir
toutes les indications nécessaires au positionnement des ouvrages tant en planimétrie qu'en
altimétrie. Les points de détails de voirie (tampons, regards, chambre de concessionnaires,) seront
géo référencés par rapport au point repère le plus proche dans le sens croissant de la chaussée.

L’entrepreneur fournira 1 exemplaire papier de plus pour visa au Maître d’Œuvre.

CCTP MUR DE SOUTENEMENT Page 23 sur 25 GAILLON sur MONCIENT


CHAPITRE 4. MAITRISE DE LA QUALITE - CONTROLES

Article 4.1. ORGANISATION DU CONTRÔLE INTERIEUR


4.1.1. Contrôle interne
Le PAQ de l'entrepreneur précise les modalités de son contrôle interne.

4.1.2. Contrôle externe des matériaux traités aux liants hydrauliques


Le contrôle externe des matériaux traités aux liants hydrauliques est conduit conformément aux
dispositions du Plan d'Assurance de la Qualité et aux dispositions de l'article III.2.3 du fascicule n°
25 du CCTG.

4.1.3. Contrôle externe des enrobés


Le contrôle externe des enrobés est conduit conformément aux dispositions du Plan d'Assurance de
la Qualité et aux dispositions de l'article 4.1 du fascicule n° 27 du CCTG.
- Contrôle externe de fabrication des enrobés
Les essais portent sur la granularité et la teneur en liant.
Le lot de contrôle correspond à une journée de fabrication ou à quatre cents tonnes (400 t) d'enrobés
fabriqués.
Les valeurs obtenues sont comparées aux seuils d'alerte et de refus proposés par l'entrepreneur dans
son PAQ et acceptées par le maître d'œuvre. Tout dépassement du seuil de refus conduit à l'arrêt de
la production qui ne peut reprendre qu'avec l'accord du maître d'œuvre.
- Contrôle externe de mise en œuvre des enrobés
Les contrôles permettant au maître d'œuvre de prononcer la conformité sont réalisés conformément
à la norme NF P 98-150, sous la responsabilité de l'entrepreneur.
Le lot de contrôle correspond à une journée de mise en œuvre.
Les essais suivants sont requis :
 Contrôle de la macrotexture,
 Contrôle du profil en travers.

Article 4.2. CONTROLE EXTERIEUR


4.2.1. Contrôle des constituants fournis par l'entrepreneur
S'il le juge utile, le maître d'œuvre s'assure de la conformité des fournitures à l'aide de contrôles
effectués par ses soins.

4.2.2. Contrôle des graves traitées aux liants hydrauliques


4.2.2.1. Epreuves de convenance
Les centrales fixes doivent avoir fait l'objet d'une épreuve de convenance de fabrication datant de
moins d'un an.
4.2.2.2. Contrôle de fabrication et de mise en œuvre en cours de chantier
4.2.2.2.1. Epreuve de contrôle de fabrication
Le maître d'œuvre effectue un contrôle extérieur adapté au PAQ de l'entrepreneur.
Le lot de contrôle correspond à une demi-journée de fabrication.
4.2.2.2.2. Epreuve de contrôle de mise en œuvre
Le maître d'œuvre peut vérifier ou faire vérifier, aux frais du maître de l'ouvrage:
- la masse volumique apparente,
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- le réglage en nivellement (cf. Article 9.3.4.1 de la norme NF P 98-115),
- le profil en travers, selon les dispositions de la norme NF P 98-115, tous les dix mètres,
- la régularité du surfaçage.

4.2.3. Contrôle des enrobés


4.2.3.1. Epreuves de convenance
Les centrales fixes doivent avoir fait l'objet d'une épreuve de convenance de fabrication datant de
moins d'un an.

4.2.3.2. Contrôle de fabrication et de mise en œuvre en cours de chantier


4.2.3.2.1. Epreuve de contrôle de fabrication
Le maître d'œuvre effectue un contrôle extérieur adapté au PAQ de l'entrepreneur.
Le lot de contrôle correspond à une demi-journée de fabrication.
4.2.3.2.2. Epreuve de contrôle de mise en œuvre
Le maître d'œuvre peut vérifier ou faire vérifier, aux frais du maître de l'ouvrage, le profil en
travers à la règle de trois mètres (norme NF P 98-218-1), selon les spécifications de la norme
NF P 98-150 § 4.17.6.4 et § 4.17.6.6.

4.2.3.3. Caractéristiques de surface


Les mesures d'adhérence et de macrotexture sont réalisées uniquement sur la couche de surface
définitive.

***

Lu et accepté par
l’entrepreneur soussigné

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