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Le droit garant de l’harmonie et de la viabilité dans nos sociétés a

une nature artificielle, c’est à dire qu’il est en tout lieu le produit des
hommes. Or, contrairement au droit, la religion est de quintessence
divine, une inspiration donnée aux hommes par Dieu. De ces points
de vue apparaissent des divergences et des convergences qui seront
l’objet de nos préoccupations.
De ce fait, quel est le rapport existentiel entre le droit et la religion?
Ainsi, le déploiement ce problème nous conduira à analyser les
oppositions et ensuite les complémentarités de ces deux thèmes.
- LES TRAITS DISTINCTIFS ENTRE LE DROIT ET LA RELIGION
Les distinctions entre le droit et la religion pourraient se percevoir
à travers quelques aspects, notamment leurs fondements et leurs
sanctions.
A- Les distinctions tenant à leurs fondements
Il existe un énorme fossé entre le droit et la religion. Cela est mis
en évidence à travers leurs fondements, quasi contradictoires dans le
sens où le droit est une création purement humaine, un acte de
volonté collectif.
Il est voté par le parlement composé de l’Assemblée Nationale et du
Sénat, au sein desquels sont élus des représentants du peuple. En
effet, le droit a une source de connaissances et d’appréhensions
limitées car il provient d’êtres imparfaits.
Ce qui est l’exact opposé de la religion qui est certes prodiguée par
des hommes, mais inspirée par Dieu, qui, lui est une entité parfaite.
De plus, elle se veut statique car, ayant en son sein, non pas des
règles. Mais des principes des qui sont réputés immuables.
Ce qui n’est le cas des règles de droit, car régissant une société en
perpétuelle évolution, elles se doivent d’être mouvantes, s’adapter
aux réalités sociales pour résoudre les problèmes un ton soit peu
inédits auxquels celle-ci est confronté.
Par conséquent, le droit et la religion sont opposés au niveau de leurs
fondements. Il en est de même des sanctions.

B-Les distinctions tenant à leurs sanctions

La sanction de la règle religieuse est abstraite, spirituelle


(confession, recherche du pardon), immatérielle et parfois corporelle.
En d’autres termes, le non-respect d’une norme religieuse n’emporte
de conséquences qu’entre la divinité et le croyant. Les châtiments
religieux ne sont pas d’ordre corporel. Ceux-ci, pour l’application de
leurs peines n’ont pas pour zone de prédilection le monde physique.
Leurs sanctions ne sont aucunement palpables.
En revanche, l’inobservation de la norme juridique est sanctionnée
par la société, le corps social, par le biais des sanctions civiles,
administratives, pénales…

Le droit semblerait être contraire à la religion dans la mesure où il


existe des divergences au niveau de leurs fondements et leurs
sanctions.
Mais, ils finissent tout de même par se rejoindre car leurs finalités
vont de paires.

- LES CONVERGENCES ENTRE LE DROIT ET LA RELIGION

Les confluences entre le droit et la religion pourraient se


ressentir par le biais de leurs finalités et de leurs complémentarités.

A- Des finalités convergentes

Dans leurs multitudes d’objectifs, la religion et le droit semblent


se rejoindre dans le sens où ils confluent tous deux à l’amélioration
des relations humaines, car ils visent à la conduite parfaite de
l’individu dans ses rapports avec ses semblables. Aussi

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