Université de Ghardaïa
Module : Français
Groupe : 03
Exposé sur :
La sociologie
Introduction
Définition de la sociologie
Conclusion
Références bibliographiques
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Introduction
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Définition de la sociologie
La sociologie est la science humaine qui a pour objet les phénomènes sociaux. Elle étudie
les formes, les développements et les évolutions de la cohabitation des hommes, ainsi que les
facteurs qui ont une influence sur cette cohabitation.
On peut aussi définir la sociologie comme la science objective des faits sociaux humains,
des interactions et les relations sociales dans un milieu, des groupes sociaux qui se constituent
comme somme des individus qui les composent. La sociologie vise à objectiver les représentations
sociales et les sociétés, à comprendre leur transformation et leur évolution. Il s'agit d'une discipline
qui vise à observer, à collecter et à analyser des informations pour mieux comprendre les
changements sociaux et humains. La sociologie peut aussi, dans une moindre mesure, être l'étude
des comportements. Elle appartient au domaine plus large des sciences sociales, à savoir l'étude des
phénomènes qui n'ont pas d'origine biophysique et mentale.
L'identité et la citoyenneté
L'intégration sociale et la discrimination
La migration des populations
Les stratégies d'existence dans les pays en voie de développement
La transformation des mœurs sociales
La biotechnologie et d'autres nouvelles technologies
La renaissance de la religion
Les transformations dans les conditions de travail
La santé publique
La croissance des inégalités sociales
Les rapports entre le privé et le public
Les vogues, la mode, la culture populaire.
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Synthèse documentaire
Entretiens
Questionnaires
Sondages
Récits de vie
Études de cas
Groupes de discussions (focus group)
Analyses statistiques
Analyse de discours
Évaluation de programmes et de politiques
Études de besoins
Coordination de projets
Consultation
Rédaction de rapports
Enseignement postsecondaire
Publication d’articles et d'œuvres scientifiques
La sociologie est la science qui a pour objet ce qui est social. Les sciences dites « sociales »
ou « humaines » se consacrent chacune à des catégories particulières de faits humains, telles le
Droit et l'Économie politique. La sociologie retient dans ces faits humains leur aspect
spécifiquement social.
Le fonctionnalisme
L'Individualisme méthodologique
La théorie de l'acteur-réseau
L'interactionnisme symbolique
L'interactionnisme structural
L'ethnométhodologie
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Le structuralisme génétique
La théorie de la structuration
Le constructivisme social
La théorie critique
La sociologie marxiste
Émile Durkheim n'hésitait pas à dire que "la sociologie ne vaudrait pas une heure de peine si
elle n'avait pas d'utilité pratique". À l'aube du XXe siècle, ses leçons de sociologie visaient à
conforter scientifiquement la légitimité d'institutions républicaines en proie aux revendications
réactionnaires ou révolutionnaires. Dans la seconde moitié du XXe siècle, le déclin de l'idée de
société, donc celui des institutions, et le remplacement de ces notions comme objet de la sociologie
par l'action ou les relations sociales n'ont pas ébranlé la confiance des sociologues en leur utilité. Il
faut lire les mémoires d'Alain Touraine et de Michel Crozier pour apprécier leurs convictions de
pouvoir changer la société grâce à l'intervention sociologique ou à l'analyse des organisations. Dans
une perspective différente, la sociologie critique de Pierre Bourdieu entretient l'idée que, par son
entreprise de dévoilement de la réalité des rapports sociaux, un autre monde est possible.
Paradoxalement, les travaux de Michel Crozier mettront surtout en relief les fameuses résistances au
changement. Alain Touraine, après avoir constaté l'épuisement des mouvements sociaux, prédira,
avec raison, au début des années 1980, l'entrée dans une période de contre-mouvements sociaux.
Quant à Pierre Bourdieu, certains lui reprocheront, à tort, d'avoir forgé son succès sur la critique
d'un monde qui n'existait déjà plus: l'école des héritiers.
Quelques désillusions politiques plus tard, et une accumulation de rapports oubliés dans les
placards, les sociologues semblent entretenir un rapport plus désenchanté à leur propre utilité. Trois
manières d'envisager celle-ci paraissent néanmoins se dessiner, mutuellement non exclusives; les
meilleurs auteurs embrassent ces trois dimensions: la rigueur de la description, l'éclairage de la
modélisation et de la conceptualisation, la mise en garde critique.
Plutôt que de durcir l'opposition entre travaux théoriques et empiriques, il convient de reconnaître
leur dignité aux études descriptives. Contre les généralisations abusives et les postures idéologiques,
la référence aux faits est un exercice salutaire. De plus, la description n'est pas un genre forcément
plat. Elle peut prendre la forme d'un récit (comment en est-on arrivé là?), répondre d'un étonnement,
s'organiser autour de questions; ainsi le récit par Olivier Masclet du rendez-vous manqué entre La
Gauche et les cités (2003).Elle peut établir un fait ignoré ou refoulé, comme la ségrégation ethnique
à l'intérieur du système scolaire, phénomène dévoilé par Georges Felouzis dans son ouvrage
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L'Apartheid scolaire (2005). Elle peut ouvrir des débats, car la description construit la réalité autant
qu'elle l'enregistre: ainsi l'interrogation d'Edmond Préteceille, formulée dans la revue Sociétés
contemporaines (2006), sur la véracité de l'augmentation de la ségrégation sociale, proposition
pourtant largement partagée.
À un niveau d'abstraction plus élevé, la synthèse des travaux empiriques, combinée avec un
talent spéculatif, peut servir à l'élaboration de modèles. Lorsqu'ils allient simplicité de présentation
et profondeur d'analyse, ces modèles, parce qu'ils ne se confondent pas avec le réel mais en
extraient l'épure, permettent aux acteurs d'appréhender une réalité autrement aussi insaisissable
qu'un nuage de poussière. Modélisation du développement urbain dans un univers mondialisé, la
"ville à trois vitesse" (2004) de Jacques Donzelot en est une illustration. Dans un registre similaire,
il faut souligner l'intérêt de conceptualiser la pratique des acteurs. Ce travail permet alors à ces
derniers de mieux comprendre ce qu'ils font, d'identifier les ressorts et les enjeux de leurs actions.
La valorisation de pratiques émergentes, porteuses d'un devenir souhaitable, autorise à se détacher
de la posture de l'expert dont les analyses, pour intelligentes qu'elles soient, n'apparaissent souvent
que comme une expression sophistiquée de vaines préconisations.
Enfin, l'utilité de la sociologie peut être, en partant de son éclairage plus théorique
(comprendre et expliquer ce qui est) que doctrinaire (expliquer et recommander ce qui devrait être),
de réexaminer sous une forme actualisée quelques grandes questions de la philosophie, notamment
celle de la justice. Qu'est-ce qu'une école juste?, s'interrogeait récemment François Dubet dans
L'École des chances (2004). D'une manière générale, le rôle du sociologue est d'alerter des dangers
pour l'existence de la société d'un trop grand écart entre les principes qu'elle affiche et la réalité que
les gens vivent. En ce sens, il perpétue une tradition critique de l'institution, laquelle ne signifie pas
le dénigrement de l'idée d'institution en soi mais l'exploration des conditions de son adaptation à
l'objectif de "faire société".
Karl Marx
Imail Durkheim
Max Weber
Radcliffe Brun
Bronislav Malinowski
Talcott Parsons.
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Conclusion :
La sociologie est l'étude des relations sociales humaines et des institutions. Le sujet de la
sociologie est varié, allant du crime à la religion, de la famille à l'État, des divisions de race et de
classe sociale aux croyances partagées d'une culture commune, et de la stabilité sociale au
changement radical de sociétés entières. Unifier l'étude de ces divers sujets d'étude est l'objectif de
la sociologie de comprendre comment l'action et la conscience humaines façonnent et sont
façonnées par les structures culturelles et sociales environnantes.
La sociologie est un domaine d'étude passionnant et éclairant qui analyse et explique des
questions importantes dans nos vies personnelles, nos communautés et le monde. Au niveau
personnel, la sociologie étudie les causes et les conséquences sociales de choses telles que l'amour
romantique, l'identité raciale et de genre, les conflits familiaux, les comportements déviants, le
vieillissement et la foi religieuse. Au niveau sociétal, la sociologie examine et explique des
questions telles que la criminalité et la loi, la pauvreté et la richesse, les préjugés et la
discrimination, les écoles et l'éducation, les entreprises commerciales, la communauté urbaine et les
mouvements sociaux. Au niveau mondial, la sociologie étudie des phénomènes tels que la
croissance démographique et la migration, la guerre et la paix et le développement économique.
Étudier la sociologie est bénéfique à la fois pour l'individu et pour la société. En étudiant la
sociologie, les gens apprennent à penser de manière critique aux problèmes sociaux et aux
problèmes auxquels notre société est confrontée. L'étude de la sociologie enrichit la vie des
étudiants et les prépare à des carrières dans un monde de plus en plus diversifié. La société en
bénéficie parce que les personnes ayant une formation sociologique sont mieux préparées à prendre
des décisions éclairées sur les problèmes sociaux et à prendre des mesures efficaces pour y faire
face.
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Références bibliographiques :
M. CROZIER, Ma Belle Époque. Mémoires (de 1947 à 1969), tome 1, Fayard, Paris, 2002
J. DONZELOT, "La Ville à trois vitesses: relégation, périurbanisation, gentrification" in
Esprit, pp. 14-39, mars-avril 2004
C.-H. CUIN & F. GRESLE, Histoire de la sociologie 2. Depuis 1918, La Découverte, Paris,
1992
F. DUBET, L'École des chances. Qu'est-ce qu'une école juste?, Seuil, Paris, 2004
G. FELOUZIS, F. LIOT & J. PERROTON, L'Apartheid scolaire, Seuil, Paris, 2005
O. MASCLET, La Gauche et les cités, La Dispute, Paris, 2003
E. PRETECEILLE, "La ségrégation sociale a-t-elle augmenté?", Sociétés contemporaines,
no 62, pp. 69-93 (communication présentée dans la R.T. no 9 du congrès), 2006
TOURAINE, Un désir d'histoire, Stock, Paris, 1977.