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Les champignons transforment tout sur terre, ce sont des êtres remarquables !
Paul Stamets, est un mycologue passionné et qui milite depuis longtemps sur le bien
fondé des champignons et la solution incroyable qu’ils pourraient être pour lutter
contre les problèmes environnementaux et notamment dans le rétablissement des
environnements.
Pour Paul Stamets, « la matière engendre la vie » et les plantes dépendent les unes
des autres, elle forme ce que l’on appelle « une communauté résiliente ». Tout ceci
grâce aux champignons.
Paul Stamets a fait une expérience qui consistait à étaler 4 tas saturés de diesel et
de déchets pétroliers et les recouvrir d’une bâche.
1. Tas de contrôle
6 semaines plus tard… les bâches ont été retirées. Tous les tas étaient morts et
empestés à l’exception du tas n°4 qui était recouvert de centaine de pleurotes
(champignon).
Certains sont devenus très grands, ce qui prouve qu’ils ont trouvé de quoi se nourrir
MAIS il s’est produit autre chose !... Les champignons ont sporulé ! et les spores ont
attiré des insectes, les oiseaux sont venus en apportant des graines et le tas s’est
transformé en une oasis de vie.
C’est la première fois que des tests comme ceci sont concluant, ils pourraient jouer,
là aussi, un rôle majeur dans la préservation des environnements.
La mycorhization spontanée
Parmi les techniques culturales qui peuvent nuire au bon développement des mycorhizes en
pépinière, l’abus d’engrais azotés et/ou phosphatés est de loin la plus fréquemment en cause, à la
fois en pleine terre et en conteneurs.
On assiste en effet souvent à un cercle vicieux : dans l’espoir d’augmenter la vigueur et la taille
des plants, on accroît les doses de fertilisants dans des substrats déjà naturellement riches ou
artificiellement enrichis, ce qui a comme premier résultat de réduire la formation des mycorhizes.
Comme les semis manquent alors de leurs symbiotes naturels pour les protéger
contre les pathogènes racinaires endémiques dans toutes les pépinières, ils ne
profitent pas de l’enrichissement du sol, ce qui conduit à fertiliser encore plus,
avec comme seul effet d’aggraver la situation…
Le recours à l’inoculation mycorhizienne artificielle peut alors s’avérer nécessaire pour restaurer
la qualité de la production, et on s’aperçoit alors le plus souvent que la réduction des doses
d’engrais conduit à des plants plus vigoureux.
La mycorhization artificielle
Une donnée fondamentale qui découle de plusieurs décennies de recherches sur le fonctionnement
des racines fines absorbantes des arbres forestiers sociaux est la diversité fonctionnelle des
ectomycorhizes ; selon l’espèce du champignon associé, la racine présente un profil
d’activité très variable pour ce qui est de l’utilisation de l’eau, de la mobilisation
du phosphore et de l’azote, de la protection contre les pathogènes ou de la
fourniture de régulateurs de croissance. L’idée n’est donc pas nouvelle de tirer parti de
cet état de fait en sélectionnant des champignons plus efficaces que d’autres et en les introduisant
artificiellement dans le système pépinière-plantation, afin de produire des plants biologiquement
améliorés qui présentent une meilleure reprise et une meilleure croissance initiale après plantation,
sans pour autant recourir à des intrants coûteux en énergie ou en matières premières.
Paul Stamets résume en 1min, le rôle fondamental des champignons sur terre. Une courte vidéo
ludique et qui, fait sens, si vous avez compris la séquence…
Fin de la séquence.