Vous êtes sur la page 1sur 4

Lecture linéaire n°5

Support: <<La Besace>>,Fables,I, Jean de la Fontaine

Introduction:

1) Moraliste français issu du mouvement du classicisme. Jean de la Fontaine née en


1621 et mort en 1695, il est élu en 1684 à l’académie française. S’inspirant d’Ésope
et du principe d’innutrition, La Fontaine reprend la forme de l’apologue et emploie
des animaux pour livrés ses réflexions sur ses contemporains et sur la nature
humaine. Partisans des Anciens dans la querelles qui les opposent aux Moderne, il
emprunte le genre de la fable pour critiquer par le biais d’animaux les vices de la
cours. Il est maître des eaux et des forets à Château Thierry. Chez le surintendant
Fouquet, il a l’occasion d’observer ses contemporains lorsqu’il se trouve dans
l’entourage des grands et du roi Louis XIV. Dans cette fable mystérieusement intitulé
issue du 1er livre des fables paru en 1668, il met en scène une discussion amusante
entre plusieurs animaux qui n’est pas sans rappelé les conversation mondaines de
Versailles.

2) Lecture

3) Problématique: Comment La Fontaine emploie ses talents de fabulistes pour


dénoncer certains vices les plus rependues de la société de ses contemporains?

4) Annonce du plan:

I.Un dialogue plein de vie (vers 1 à 13)


II. Une cascade de discours vaniteux (vers 13 à 25
III.Une moralité qui accuse la nature humaine (vers 25 à 35)

I.Un dialogue plein de vie (vers 1 à 13)

-L’emploi du verbe <<dire>> (vers 1) + la ponctuation qui montre le dialogue directe


<<:>> (vers 1) → domination de Jean de la Fontaine.
-L’expression <<au pieds de ma grandeurs>> (vers 2) → fait référence à Louis XIV
et son piédestal et impose sa suprématie.
-La fable débute en alexandrin (vers le plus noble) → monarchie absolue
-La rime entre <<grandeur>>(vers 2) et <<peur>>(vers 4) → montre la forte
influence du roi par rapport au personne qu’il va convoquer.
-L’emploi du futur (vers 5) <<Je mettrai>> → montre la certitude et la domination de
Jupiter.
-Les phrase impérative <<Venez, Singe; parlez le premier>> (vers 5) et <<Voyez ces
animaux, faite comparaison>> (vers 6) → soulignes les ordres de Jupiter ou du roi
-L’apostrophe <<Singe>> (vers 6) → cette animal personnifié seras le 1er à parler
La proposition interrogative directe et totale (vers 9) <<Etes-vous satisfait? Moi? Dit-
il, pourquoi non?>> → permet de lancer la conversation
-La cohabitation de deux prise de parole dans un meme vers (vers 9) <<Etes-vous
satisfait? Moi? Dit-il, pourquoi non?>> → renforce l’impression de discussion entre
deux personnages
-Une succession d’interrogative totale (vers 9 à 13) → il répond par des questions, on
voie son orgueil de façon comique
-La conjonction de coordination (vers 12) <<Mais pour mon frère l’Ours, on ne l’a
qu’ébauché>> → marque une opposition
L’utilisation du groupe nominal <<Mon frère l’Ours>>(vers 12) pour parler de celui-
ci → montre son respect
-La négation restrictive <<on ne l’a qu’ébauché >>(vers 12) → révèle son mépris
envers son «amis»
-Le vers 13 possède un rythme ternaire(en 3 temps) <<jamais s’il me veut croire>>
→ apporte un rythme rapide et renforce le mépris

II. Une cascade de discours vaniteux (vers 13 à 25

(La prise de parole de l’ours se fait au discours indirecte et dure vers)


-L’emploi du pronom personnel <<on>> (vers 14) à valeur généralisante entre le
narrateur et le lecteur → il y a un sentiment d’égalité
-L’antithèse entre l’attente et la réalité (vers 15) + l’adverbe <<très>> (vers 15) →
l’ours fait son éloge personnel, il a une autre opinion de lui et comme le singe il va
critiquer l’éléphant.
-L’antithèse entre <<ajouter>> et <<ôter>> (vers 17) →renforce le parallélisme de
construction et la disproportion de l’éléphant.
-Le vocabulaire (vers 18) avec <<masse informe>> → accentue la critique de
l’éléphant, il a la même vanité que le singe.

(Le rétrécissement des vers 18 et 19 permet à La Fontaine de passer à l’éléphant)


-La coupure à la sécure au vers 20 divise l’alexandrin en 6/6 → accentue l’opposition
entre le passé <<était>> (vers 20) et le présent de parole <<dit>> (vers 20).
-L’épithète <<Tout sage>> (vers 20) → semble élogieux mais il va agir comme les
autre personnages en critiquant les autres animaux.
-Le verbe de jugement <<il jugea>> (vers 22) → montre son comportement
-Les marques de respect <<Dame Baleine>> (vers 22), l’adverbe <<trop>> (vers 22)
contraste avec l’adjectif dépréciatif <<grosse>> (vers 22) → les marques de respect e
servent à rien car il va quand même critiquer la baleine.

(le personnage de la fourmi ne possède que 2 vers)


- La marque <<dame fourmi>> (vers 23) → on peut penser qu’elle est supérieur aux
autres mais il n’en est rien
-L’antithèse entre <<trop petit>> (vers 23) et <<colosses>> (vers 24) → elle ne vaut
pas mieux que les autres.

Transition: Tous ces individus (tous différent entre homme, femme, conditions
sociales, et géographique) n’ont qu’un seul point commun → l’amour propre et
l’hypocrisie.

III.Une moralité qui accuse la nature humaine (vers 25 à 35)

-Jupiter est sujet du verbe d’action <<renvoyer>> (vers 25) <<Jupin les renvoya>> +
les animaux deviennent des COD avec <<les>> (vers 25) → renforce le caractère
autoritaire de Jupiter .
-L’emploi du pronom personnel pluriel <<notre>>, <<nous>> → La Fontaine n’est
pas parfait, il fait aussi des erreurs donc il s’inclue dans cette leçon de vie.
-L’animalisation (vers 28) <<Lynx envers nos pareils, et taupe envers nous>> →
prouve l’efficacité argumentative du fabuliste et donne une leçon qui est qu’on
regarde plus les défauts des autres que les notre.
-La métaphore filé de la vue (vers 28) <<Lynx envers nos pareils, et taupe envers
nous>> + le verbe <<voir>> qui apparaît deux fois aux vers 30 → montre
l’aveuglement de l’homme, c’est un résonnement inductif.
-le rétrécissement du vers 31 → La Fontaine va apporter une nouvelle leçon de vie.
-La périphrase <<le fabricateur souverain>> (vers 31) qui désigne dieu → prouve que
tout agis de cette manière.

LA FABLE PREND TOUT SON SENS

-L’utilisation de <<temps passé>> et <<temps d’aujourd’hui>> (vers 33), l’image de


la besace aux vers 34 et 35 <<Il fit pour défauts la poche de derrière, et celle de
devant pour les défauts d’autrui>> → la morale est intemporelle, quelque soit les
époques, n’importe quelle homme critique les défauts des autres et ne se remets pas
en question. C’est donc un vice universel.

Conclusion:

Cette apologue qui met en scène un récit vivant et amusant permet à La Fontaine de
dénoncer le comportement excessif de l’homme.
Ouverture: Ridicule le film

Vous aimerez peut-être aussi