Le respect, la reconnaissance …
Remerciement
Nous rendons grâce à Allah pour tous bienfaits dont IL nous a comblés.
Loin d'être une tradition d'adresser des remerciements dans tout travail de
recherche, aux personnes qui ont contribué de prés ou de loin à sa réalisation, il s'agit
pour nous là, d'un devoir spontané de reconnaissance et de gratitude , envers toutes
les personnes sans lesquelles notre travail n'aurait pas pu voir le jour, envers toutes
les personnes qui, à leur manières et à des degrés différents, nous ont aidé, conseillé
et boosté à réaliser ce travail et qui ont fait progresser notre réflexion pour
l'accomplir.
2
Liste des abréviations: ........................................................................................................................ 5
Introduction......................................................................................................................................... 6
Chapitre 1 : .......................................................................................................................................... 8
Chapitre 2 : ........................................................................................................................................ 23
1. Défis de l e vi o e e t : ........................................................................................ 24
3
3.2. Défis de Compétitivité sur le marché : ...................................................................... 41
4
Liste des abréviations:
- CIRIEC : Ce t e i te atio al de e he he et d i fo atio su l é o o ie
collective.
- ESSEC : Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales.
- AVISE : Agence d'ingénierie et de services pour entreprendre autrement.
- OCDE : Organisation de coopération et de développement économique.
- ESS : Economie sociale et solidaire.
- Oléa Institute : I stitute pou le développe e t et l e t ep e eu iat solidai e est u e
association à but non lucratif.
- ASHOKA : Est l asso iatio o diale des e t ep e eu s so iaux de p e ie pla .
Ce sont des individués qui préposent des solutions transformatives aux problèmes
sociaux les plus urgents au monde.
- EMES : Est un réseau de recherche de centres de recherche universitaires
établis et des chercheurs individuels, dont l'objectif a été jusqu'à présent de
construire progressivement un corpus européen de connaissances théoriques et
empiriques, pluraliste dans les disciplines et les méthodologies, autour de nos
concepts «SE» : l'entreprise sociale, entrepreneuriat social, l'économie et la solidarité
économie sociale.
5
Introduction
6
La crise économique, sociale, environnementale s’est profondément installée
dans notre pays entraînant une forte croissance des besoins sociaux et une mise
répondre à ces enjeux, le Maroc a plus que jamais besoin d’encourager leur
développement.
fait une priorité (initiative Barnier), David Cameron a lancé la Big Society au
Muhammad Yunus promeut le social business avec les grandes entreprises dans
combler les difficultés et défis qui font faces a l’entreprise social au Maroc
7
Chapitre 1 :
L entreprise sociale :
L efficacité économique au service du
social.
8
1. Economie sociale et solidaire
Selon la définition issue du rapport d’information élaboré par (CIRIEC) établie pour le
comité économique et social européen pour qui l’économie social et solidaire (ESS)
est un ensemble des entreprises privées avec une structure formelle dotée d’une
autonomie de décision et jouissant d’une liberté d’adhésion créés pour satisfaire aux
besoins de leur membres à travers le marché en produisant des biens ou en
fournissant des services d’assurances ou de financements dès lors que les décisions
et toutes répartitions des bénéfices ou excédents entre les membres ne sont pas
directement liées au capital ou aux cotisations de chaque membre chacun d’entre
eux disposant d’un vote et tous les événement ayant lieu par le biais de processus
décisionnels démocratiques et participatifs .
Plus simplement l’économie sociale est une sphère qui regroupe les entités privées
avec une structure formelle qui dotées d’une autonomie de décision et jouissant
d’une liberté d’adhésion proposent des services non marchands aux ménage et dont
les excédents le cas échéant ne peuvent êtres une source de revenus pour les
agents économique qui les créent les contrôlent ou les financent.
Ce secteur est généralement perçu de deux manières. D’une part comme un secteur
résiduel par le positionnement conceptuel de l’économie social défini par rapport aux
secteurs lucratif et public. L’existence des organisations sans but lucratif s’explique
essentiellement par la défaillance des deux autres secteurs (privée et publics).
1
ALBERT EVERS début des années 90
9
Le concept de d’économie social et solidaire est sujet à des nuances d’une approche
à l’autre, en fonction de l’origine.
Selon l’approche de L’UE la distinction est faite entre deux grands sous-secteurs
dans l’économie sociale et solidaire :
10
et du fonctionnement des organisations, par la forte connotation libérale et
l’indépendance du concept d’entrepreneur social sur le continent mais aussi à
l’importance centrée sur la finalité sociale plus précisément sur l’impact (l’utilité)
social de ces initiatives.
2. L’entreprenariat sociale :
1.1. Histoire et émergence de l’entreprenariat sociale :
les praticien de l’entreprenariat social ont toujours existe partout à travers le
monde(Robert et Woods , 2005 ) .Toutefois si cette pratique est loin d’en êtres à ses
débuts l’entreprenariat social n’attire l’attention des chercheur depuis quelques
années (Dearlove,2004).Malgré quelques première recherches sur le sujet (waddock
et post, 1991 : Young, 1986 ), le terme ‘’entreprenariat social ‘’ est apparut à la fin
des années 1990 aux Etats unis (drayton , 2002 ; Thomson, alvy et lees , 2000 ;
dees 1998) et au Royaume-Unis. En Europe. Ce sont les entreprises sociales qui ont
commencé à attirer l’attention des gouvernements.
D’une part se focalise sur la génération de revenus dans la conduite d’une mission
sociale. Parmi les initiatives pionnières de ce mouvement citons la société de conseil
spécialiser dans le tiers secteur, ‘’ New ventures ‘’ également fondée en 1980, dont la
motivation première résidait dans l’intérêt croissant témoigné par les entreprises à
but non lucratif pour la recherche de nouvelles sources de revenus en complément
aux donations et aux subsides gouvernementaux. Par ailleurs, le national centre pour
l’entrepreneuriat sociale avait pour but de promouvoir les services sociaux délivrés
par des entreprises à but lucratif tandis que ‘’share our strengh’’ se concentrer sur
les entreprises sociales employant des personnes handicapées d’autres initiative
11
importante ont ensuite émergé dans un but de professionnalisation des entreprises
sociales par des échanges de pratique.
Selon S bacq et F Janssen, trois thèmes majeurs ressortent d’une première lecture
de la littérature en entrepreneuriat social le processus ‘’entreprenariat social ‘’
l’organisation ‘’les entreprises sociale ‘’ et l’individu ‘’ l’entrepreneur sociale’’
12
opérationnel, aussi réactif que dans le secteur économique traditionnel. Au même
titre que l’entrepreneur classique, l’entrepreneur social supporte des risques
économiques liés à son activité. D’autre part, comme le souligne Muhammad Yunus,
dans le cas idéal où l’entreprise sociale parvient à être économiquement viable et
indépendante, les montants investis dans un social business font effet de levier
puisqu’ils permettent la création nouvelle de valeur économique, qui elle-même
pourra être réinvestie dans l’organisation. C’est un cercle plus vertueux que celui
animant le secteur de la pure charité ou celui des organisations ne vivant que grâce
aux subventions étatiques, où l’argent est donné sans être utilisé pour assurer un
fonctionnement futur autonome.
2
Diplômé Responsable Economie Sociale et Solidaire
13
Rôle social Rôle commercial
Type d’entrepreneuriat
Echange Répartition des
commerciaux bénéfices
commerciaux
Entreprenariat social Rôle exclusivement Aucun échange Sans objet
social commercial
100% des
bénéfices
réinvestis dans
Présence la mission
d’échange sociale
Rôle social commercial Majorité des
majoritaire bénéfices
réinvestis dans
la mission
sociale
Responsabilité sociale Rôle social Majorité des
de l’entreprise minoritaire bénéfices
distribués aux
actionnaires
minorité des
bénéfices
réinvestis dans
la mission
sociale
Irresponsabilité Aucun rôle social 100% des
sociale de l’entreprise bénéfices
distribués aux
actionnaires
1. Entrepreneur social :
1.1. Définition :
La terminologie «d’entrepreneur social », adoptée au début des années 1980 par Bill
Drayton, a permis de parler des individus plus que des organisations, de la
démarche adoptée par les dirigeants des entreprises sociales plus que du statut de
ces dernières ou de leur modèle économique. Selon Bill Drayton l’entrepreneur
social adopte une démarche entrepreneuriale pour répondre à un problème social
14
(ou environnemental) resté sans réponse. Il a toutes les qualités d’un entrepreneur :
il sait et aime prendre des risques, il allie sens stratégique et sens pratique, il sait
saisir les opportunités, est à la fois ambitieux et professionnel… tout en mettant ces
qualités entrepreneuriales au service d’une mission sociale. Les entrepreneurs
sociaux montrent ainsi que les dirigeants d’entreprises qui cherchent à maximiser
leurs profits n’ont pas le monopole. C’est ainsi qu’en parlant d’entrepreneuriat social,
nous ne parlons pas seulement des « entreprises sociales », parfois définies comme
des entreprises marchandes ayant une finalité sociale, mais aussi de l’ensemble des
associations ou fondations « opératrices ».
Selon l’Avise « toute personne ou groupe de personnes, qui crée une entreprise
ayant une viabilité économique et qui met au centre de son projet la prise en compte
de la fragilité humaine et/ou lien social ».
15
mission sociale et de trouver des solutions innovantes aux problèmes sociaux de sa
communauté, non traité par le système en place.
4. L’entreprise sociale :
4.1. Définition :
L’entreprise sociale fait référence à toute activité privée d’intérêt général, organisée à
partir d’une démarche entrepreneuriale, et n’ayant pas comme raison principale la
maximisation des profits mais la satisfaction de certains objectifs économiques et
sociaux, ainsi que la capacité de mettre en place, par la production de biens ou de
services, des solutions innovantes aux problèmes sociaux .
16
l’économie sociale et solidaire qui allie, à une activité marchande, une finalité sociale
et un service d’intérêt général. Ce qui, a priori, recouvre toutes les organisations de
l’économie solidaire.
Donc d’après les définitions tous les approche s’accorde sur la centralité de ce
concept organisationnel, les chercheurs du réseau EMES ont élaboré deux séries
17
d’indicateurs communs afin de pouvoir analyser les diverses réalité nationales en
matière d’entreprise sociale.
.b) Une initiative lancée par groupe de citoyens ou d’organisation de la société civile
.i) Une dimension participative, qui implique différentes parties concernées par
l’activité
Dans les termes de weber (1964) ces critères décrivent un ‘’idéal types’’
18
Schéma numéro :1
source : l’entreprise social a aussi besoin d’un business plan
Thierry Sibieude et Marie Trellu-Kane
3. résultats : ils se mesurent par la quantité de profit généré par l’entreprise, c’est-à-
dire le montant du bénéfice. Une partie du bénéfice d’une entreprise est distribuée
aux actionnaires, une autre partie est réinvestie dans l’entreprise.
19
Schéma numéro 2
Source : l’entreprise social a aussi besoin d’un business plan
Thierry Sibieude et Marie Trellu-Kane
2. activité (opérations) : l’activité d’une entreprise sociale est en priorité tournée vers
un objectif : avoir un impact social positif. En d’autres termes, cela signifie qu’au sein
de l’organisation, il doit absolument exister des procédés générant des gains et des
avantages pour la société. Parallèlement aux activités nécessaires à son objet social,
une entreprise sociale peut en développer d’autres, génératrices de revenus, afin de
couvrir tout ou partie de son budget. Cependant, contrairement aux entreprises
privées traditionnelles, les entreprises sociales n’ont pas forcément besoin de
générer des bénéfices, dans la mesure où c’est dans l’action sociale que se situe
leur raison d’être. Ainsi, les associations positionnées sur le secteur non marchand,
qui ne génèrent pas de bénéfices, se concentrent sur leurs activités sociales et
cherchent à couvrir leur budget par un montant suffisant de subventions publiques,
donations et/ou dons privés.
3. résultats : dans le cas d’une entreprise sociale, les résultats sont principalement
évalués au regard de l’impact social obtenu. Ils se mesurent grâce à des variables
appropriées au domaine d’intervention sociale de l’organisation. Pour les
organisations ayant une activité marchande, les résultats se mesurent également
par le profit généré par cette activité. Ces bénéfices sont alors entièrement réinvestis
dans l’organisation. Dans les cas où l’organisation ne génère pas de bénéfices, et
n’a donc pas d’opportunités de réinvestissement, elle dépend uniquement de levées
de fonds externes. Une organisation qui dégage suffisamment de bénéfices pour
entretenir son activité sans faire appel aux donations ou financements extérieurs est
considérée comme autonome ou « autofinancée». Dans tous les cas de figure,
20
l’entreprise doit générer les moyens nécessaires à son fonctionnement, à son
développement et à sa pérennité. Donc selon ces deux schémas on peut conclure
que la différence entre l’entreprise sociale et l’entreprise classique peut êtres résumé
dans le tableau suivant :
Tableau numéro :2
Source : l e t ep ise so iale a aussi esoi d u usi ess pla
Thierry Sibieude et Marie Trellu-Kane
21
combinent pour contribuer à la création de valeur. Les entreprises sociales
poursuivent en priorité une finalité sociétale tout en recherchant l’efficacité
économique. Réconcilier ces deux logiques dans un modèle cohérent, pour
l’entreprise elle-même et pour ses parties prenantes, constitue certes un défi. Mais
surtout, la combinaison d’une finalité sociétale avec une activité économique a des
implications concrètes sur le modèle économique : cela induit des modes de
gouvernance différents, cela a un impact sur la structure des coûts et cela influence
la capacité des entreprises sociales à mobiliser certains types de ressources.
22
Chapitre 2 :
Les défis de gestion d une entreprise
sociale.
23
L e t ep e eu iat so ial a u el ave i deva t lui. Cepe da t, les
entrepreneurs sociaux doivent relever de nombreux défis que ce soit le
o texte légal, les i f ast u tu es d a o pag e e t, le soutie à l i ovatio
sociale, le financement, la formatio , la p o otio et l évaluatio des
p ati ues. Il faut do o ilise les a teu s u ils p ovie e t des
gouvernements, du milieu universitaire, des entreprises sociales et du secteur
privé qui ont tous un rôle décisif à jouer dans le développement de
l e trepreneuriat social. Cette communication est une réflexion sur les défis de
l e t ep e eu iat so ial et les a tio s à p e d e pou so développe e t.
1. Défis de l’environnement :
24
générer du profit, employer des personnes et engager des volontaires, ainsi
qu’adopter des stratégies innovantes dans la poursuite de leur but social. Toutefois,
sur le plan stratégique cette hybridation des formes organisationnelles peut
également êtres source de confusion. Par contre, pour l’école de l’entreprise sociale
les entreprises sociales sont des entreprises à but non lucratif qui requièrent des
moyens de gestion plus traditionnels.
Les entreprise sociales sont donc des organisations qui possèdent la personnalité
juridique sont privées indépendantes et ne peuvent distribuer de profit
Les statuts juridiques qui existent maintenant :
Dans la pluparts des pays qui ont définit un statut juridique spécifique à l’entreprise
sociale est faite souvent à encourager et de soutenir ce mouvement de
l’entreprenariat social comme le cas déjà cité l’entreprise d’intérêt communautaire en
Angleterre cette entreprise est une organisation indépendante ayant des objectifs
sociaux et économiques qui vise à remplir un rôle social aussi bien qu’a atteindre une
durabilité financière à travers le commerce .
D’autres pays européen ont introduit de nouvelles formes juridiques reflétant
l’approche entrepreneuriale adoptée par un nombre croissant d’organisation à but
lucratif ; même si le terme d’entreprise sociale n’étais pas employé comme tel dès le
début En 1995 la Belgique a ainsi voté le statut de société a finalité sociale Au
Portugal on parle d’une coopérative de solidarité sociale. En France de sociétés
coopérative d’intérêt collectif 2001 et en Finlande d’entreprise sociales d’insertion
pour le travail.
Concrètement, dans le contexte belge, ces entreprises empruntent le plus souvent
des formes juridiques qui consacrent la priorité accordée à la poursuite de leur
finalité sociétale. On peut de ce fait considérer que les entreprises sociales
appartiennent, à quelques exceptions près, au secteur de l’économie sociale au sens
défini en Belgique et représentent, au sein de ce secteur, les organisations
caractérisées par une dynamique entrepreneuriale (emploi rémunéré, prise de risque
économique...).
Pour le Maroc et dans le cadre de l’ESS, Le Conseil Economique, Social et
Environnemental plaide pour un renouvellement du cadre juridique à travers un code
ou une loi-cadre (dénommé ci-après loi) qui devrait, permettre une ouverture du
secteur sur l’environnement international et fournir un plus grand confort juridique
aux formes d’organisation du secteur. Cette loi déterminerait, selon le Conseil, les
25
normes relatives au secteur de l’Economie Sociale et Solidaire, aussi bien que ses
principes, et définirait, tout en retenant une approche inclusive, les outils
d’intervention et les moyens de soutien au développement de ses structures. Un des
principes de cette loi serait de délimiter et de préciser le critère d’utilité sociale que
chaque acteur devrait avoir pour pouvoir faire partie de l’ESS. Plus précisément,
cette loi devrait permettre à chaque type de structure de l’ESS de réaliser pleinement
les missions qui lui sont spécifiques. Les avantages et les inconvénients de chaque
type de statut juridique vont êtres claire au niveau de la fiscalité, l’accompagnement,
le financement et la gestion de l’entreprise.
La politique fiscale ne peut plus être dissociée des autres sujets des politiques
publiques concernant le thème de l’entreprise sociale , de solidarité, du soutien aux
populations démunies et de la stratégie de couverture sociale.
Pour l’entreprise sociale la recherche du profit n’est pas une fin en soi. Elle se place
au service de la réalisation du projet social, qui peut êtres, par exemple : prendre en
considération la fragilité humaine cela peut se traduire par l’embauche de personne
en difficulté (travailleur handicapés personne en situation d’exclusion, etc. …) et par
le service offert à un publique lui-même fragilisé (personne illettrées, chômeur,
malades ou handicapé, personne âgées).
Donc est ce que ce genre d’entreprise peut bénéficier d’un allégement fiscal si elle
opte pour un statut juridique d’entreprise sociale ou si elle choisit de rester dans les
statuts juridique traditionnel (lucratif ; non lucratif) ?
Parmi les pays qui ont donné naissance a une forme juridique de l’entreprise sociale
sous le nom de ‘’les entreprises à intérêt communautaire’’ la grande Bretagne,
même si cette forme a permet aux entrepreneurs britannique de réunir entre le gain
personnel et le souci social qui est l’intérêt principal de la société. Les entreprises
d'intérêt communautaire (CIC) ne bénéficient pas d'un statut fiscal spécial. En
général, ils sont dans la même position que toute autre organisation à but lucratif
(statut traditionnel).
Selon l’image actuelle de l’entreprenariat social on parle d’allégement fiscal si on est
devant des organisations qui appartiennent à l’ESS.
26
Les associations :
Bien que concernées par les impôts directs ou indirects comme les autres personnes
morales, les associations méconnaissent souvent leurs droits et leurs obligations
dans le domaine fiscal
Au Maroc : En matière d’Impôt sur les Sociétés (IS), la plupart des associations
confondent exonération fiscale et dispense des déclarations fiscales. En effet, si elles
sont exonérées de l’IS au titre des activités ou opérations conformes à l’objet défini
dans leurs statuts (article 6 –A-1° du Code Général des Impôts), elles ne sont
nullement dispensées des obligations déclaratives prévues explicitement au niveau
de l’article 20 du Code Général des Impôts (Déclaration du résultat fiscal et du chiffre
d’affaires). Et c’est d’ailleurs à travers cette déclaration que le fisc est censé exercer
un contrôle pour vérifier si l’association exerce ou non des activités conformes à son
objet.
En vertu de l’article 2-I-3° du Code Général des Impôts (CGI), les associations sont
considérées comme des personnes morales assimilables aux sociétés. Elles sont
certes exonérées de l’Impôt sur les Sociétés (Art. 6-I-A-1° du CGI). Mais le même
article introduit une importante nuance, qui, presque, annule cette exonération :
«Toutefois, cette exonération ne s’applique pas en ce qui concerne les
établissements de ventes ou de services appartenant aux associations et
organismes précités ».
La « non lucrativité » ou but non lucratif a donc une définition restreinte. C’est le
caractère de l’activité qui prévaut et non pas le but. Le droit fiscal est donc plus
hermétique que le droit des associations qui retient comme critère le « non partage
des bénéfices » (Art.1 du Dahir du 15 novembre 1958 réglementant le droit
d’association).
En matière de TVA, les associations sont fiscalement traitées comme des
consommateurs finaux. Et si elles procèdent à des opérations taxables relevant du
champ d’application de cette taxe (article 89 du CGI), elles deviennent légalement
redevables comme n’importe quelle autre entreprise. En effet, les termes de l’article
87-3° du CGI sont assez explicites : « La taxe s’applique aux opérations visées à
l’article 89 du CGI, effectuées par les personnes autres que l’Etat non entrepreneur,
agissant à titre habituel ou occasionnel, quels que soient leur statut juridique, la
27
forme et la nature de leur intervention ». Seules les prestations fournies par les
associations à but non lucratif reconnues d’utilité publique sont exonérées en vertu
de l’article 91-IV-2° du CGI.
En matière de Droits d’Enregistrement et de Timbre, les associations sont
imposables à travers leurs divers actes et opérations (acquisition d’immeubles,
contrats, actes juridiques…), sauf dérogation explicitement prévue par le CGI.
En matière de Taxe Professionnelle et de Taxe de Services Communaux, les
associations y sont assujetties au titre des activités exercées ayant un caractère
lucratif. Là, les choses sont encore plus claires. Il s’agit du caractère et non du but. Et
le caractère lucratif est synonyme de caractère marchand.
En matière d’IR retenu à la source sur les salaires ou sur les rémunérations versées
à des tiers, l’association y est assujettie comme n’importe quel autre employeur.
Ainsi, la notion de « lucrativité » est le concept clé déterminant le régime fiscal des
associations. Ce concept, dans la législation fiscale marocaine, est synonyme de
caractère marchand. Cette conception restrictive a notamment pour conséquence
immédiate, la limitation des possibilités d’indépendance financière des associations.
Celles-ci, en dépendant étroitement des subventions publiques, subiront plus
facilement un contrôle direct ou indirect de la part des pouvoirs publics.
Dans le contexte actuel, caractérisé par un affaiblissement de la crédibilité des
syndicats et des partis politiques, les associations constituent souvent une alternative
aux militants actifs. C’est même l’espace où la participation citoyenne peut être
réhabilitée et développée concrètement.
L’Administration fiscale a le droit d’exercer un contrôle sur ces déclarations et sur la
comptabilité tenue par lesdites associations. Un plan comptable spécifique aux
associations est nécessaire, avec une adaptation selon qu’il s’agit d’une petite,
moyenne ou grande association. Les associations recevant de l’argent public doivent
rendre compte en certifiant leurs comptes et en les mettant à la disposition des
citoyens.
- Les coopératives :
En matière fiscale, les coopératives bénéficient d’exonérations importantes.
Impôts direct :
Il s’agit principalement des exonérations de la taxe professionnelle, de la taxe
urbaine, de l’impôt sur les bénéfices professionnels (article 87 de la loi 24-83) et de la
28
taxe sur la vente de produits et sur les opérations et services effectués pour le
compte des adhérents (article 88 de la loi 24-83). «Toutefois, si les coopératives
étaient historiquement exonérées sans limitation en vertu de leurs statuts, ce n’est
plus le cas actuellement. Depuis 2005, en effet, les pouvoirs publics ont soumis à
l’impôt sur les sociétés et à la taxe sur la valeur ajoutée les coopératives réalisant un
chiffre d’affaires supérieur à 1 million de dirhams», précise Saïd Ahrouch, professeur
à l’Université d’Agadir. Selon le ministère, cette imposition visait à rétablir la
concurrence loyale dans plusieurs branches d’activité.
Impôts indirect :
Ils sont exonérés des taxes sur les produits
Les opérations de ventes réaliser par les coopérative de production agricole et de
production de lait et ses dérivés Les opération de ventes réaliser par les coopérative
on dans le cadre de statut élaboré conformément à la présente loi.
Les opérations de ventes réalisées par les coopératives minières.
Les opérations de ventes réalisées par les coopératives artisanales.
Sont exonérées de la taxe sur les services les prestations fournies à leur membre par
les coopératives de services.
29
Schéma numéro 3
34
2. Défis de gestion.
2.1. Défis de financement :
Tout comme les entreprises classiques. Le financement du démarrage et de la
croissance représente un défi pour les entreprises sociales.
Le montage financier d’une entreprise sociale se caractérise par la multitude des
sources de financement, appelé les acteurs hybridation des ressources.
Les principales sources de financement des entreprises sociales sont : le prix payé
par les usagers (ressources marchandes), les financements publics reconnaissant
l’utilité sociale de l’activité (ressources non marchandes).
Une difficulté qui se pose au financement de l’entreprise c’est l’absence ou le
manque de gestionnaire compétent au sein des organisations de l’ESS. Ceci les
empêche parfois d’élaborer des stratégies d’accès au marché efficaces. La formation
des gestionnaires d’entreprise sociale s’avère donc capitale, et devrait êtres
soutenue par les autorités publiques.
Une question clé se pose : comment l’entreprise sociale peut elle trouver la
combinaison optimale de ressources financière et ceci de façon pérenne ? Il s’agit de
couvrir l’ensemble des couts générés par son activité, de dégager un excédent afin
de prévoir les investissements à venir tout en préservant une certaine indépendance.
Selon le grand livre de l’entreprenariat le montage financier d’un projet social est
complexe car il exige :
35
2.2. Défis de gestion de ressources humaines :
Les ressources humaines ne sont pas identiques dans le secteur privé classique et
dans le secteur social. Le concept doit, en effet, être compris au sens le plus large du
terme et inclure toutes les catégories de travailleurs : salariés, indépendants,
volontaires, personnes en insertion socioprofessionnelle, coopérateurs, fondateurs,
dirigeants, mécènes, etc. Ces catégories de travailleurs doivent toutes être gérées,
ce qui constitue un véritable défi pour la GRH. On comprend aisément que cette
diversité d’acteurs, de parties prenantes implique une diversité dans leurs
engagements et logiques d’action. Par exemple, certains acteurs peuvent être plus
concernés par la survie de l’organisation, tandis que d’autres le seront davantage par
la finalité de l’association. Selon Pichault et Nizet (2000 et 2001), des tensions sont
possibles entre les acteurs mobilisés par les "buts de mission" (rationalité sociale) et
ceux qui sont plus sensibles aux "buts de système" (rationalité économique). En
outre, les volontaires sont amenés à travailler avec du personnel salarié, exerçant
des métiers très diversifiés. Les sensibilités sont parfois différentes. Le rapport
volontaire salarié, base-sommet constituera certainement un enjeu de taille pour les
associations. La GRH est alors d’autant plus cruciale qu’elle peut permettre
d’atténuer ces tensions. En outre, peu d’outils ont été adaptés au secteur associatif
et à ses spécificités. Le manque de moyens alloués à la mise en place d’une
véritable politique de GRH constitue également un frein. Enfin, « les réticences
culturelles vis-à-vis de pratiques de gestion plus formalisées restent très présentes
dans le chef des acteurs de l’économie sociale, qu’ils soient dirigeants, salariés ou
volontaires ». Pour beaucoup, le concept de GRH sous-entendrait une forme
d’exploitation des travailleurs, les ressources humaines étant assimilée à d’autres
formes de ressources (financières, matérielles, …).
Selon Davister, les associations doivent prendre conscience « que la gestion de leur
personnel ne peut se faire "naturellement" ». Il semblerait que la GRH dans le
secteur associatif soit vouée à être plus formalisée. En effet, une GRH trop informelle
ou affective s’expose à différents risques tels que le manque de transparence ou
d’équité dans les décisions qui pourrait avoir un impact sur la confiance des
différentes parties prenantes envers l’association mais aussi sur la mobilisation et la
performance des travailleurs. Face à la croissance et à la complexification du
secteur, l’entreprise sociale, et plus spécifiquement celles de taille importante, en
prennent de plus en plus conscience. Le niveau de formalisation est défini par
Pichault et Nizet comme « la plus ou moins grande codification des critères utilisés
sous la forme de règles ou de contrats explicites ». La formalisation de la GRH dans
le secteur associatif peut se faire à différents niveaux et selon différentes modalités
complémentaires.
37
nouveaux collaborateurs, définir avec précision le profil dont l’entreprise a
concrètement besoin, etc.
3. Défis de performance
3.1. Défis de quantification de l’impact social :
Pour l’entreprise à préoccupation sociale, il faut savoir quel impact elle peut avoir sur
la société et à quel prix le problème de l’impact social revient à son caractère de
‘’l’accoutabilité’’ cette problématique reste un défis que les associations et les
organisations a but non lucratif essaient depuis leur début à le surmonter. Selon
ANSER : Pour les entrepreneurs sociaux, l’impact de leur activité se voit par des
vies qui Prennent un tournant heureux ou des besoins sociaux qui sont comblés, du
moins en partie. Mais il n’est pas toujours clair de démontrer cet impact à des
investisseurs potentiels ou existants. Disposer d’outils d’évaluation opératoires des
retombées de l’entrepreneuriat social, à l’image du « Social Return On Investment »,
est l’un des défis majeurs de demain.
Nos recherches à travers la littérature propre au concept d’entreprise social, nous ont
permis de recenser trois principales approches pour l’analyse de la performance des
organisations à but social et l’évaluation des impacts sociaux qu’elles génèrent. Ainsi
les démarches d’analyses que nous allons développer ci-après sont l’approche du
social Return on investissement (SROI) du SROI Network ou méthode SROI,
l’approche du groupe d’Experts de la commission (européenne) pour l’Entreprenariat
social (GECES) , et pour terminer, celle du réseau Ashoka.
Le SROI Network basé en Grande Bretagne. Elle propose une approche originale de
mesure et de valorisation des changements économiques, sociaux et
environnementaux rendus possibles par un projet ou une organisation à finalité
sociale : il y’a deux types de SROI :
- Le SROI d’évaluation, déterminé a posteriori, sur la base de résultats réels,
déjà constatables.
- Le SROI prévisionnel, qui anticipe la valeur sociale créée si les activités
recueillent les résultats escomptés.
38
Les principes du SROI :
• Impliquer les parties prenantes,
• Comprendre ce qui change,
• Évaluer ce qui compte,
• N’inclure que ce qui est « matériel »,
• Ne pas surévaluer,
• Être transparent,
• Vérifier les résultats
- Les 6 étapes d’un SROI
1. Définir son champ d’application et identifier les principales parties prenantes.
2. Exposer le changement. Tout en commençant à travailler avec les parties
prenantes, vous allez créer une carte des impacts, mettant en évidence la
relation entre les contributions (« inputs »), réalisations (« outputs ») et les
résultats (« outcomes »).
3. Attester les résultats et leur attribuer une valeur. Cette étape comprend la
recherche de données montrant les résultats obtenus et leur valorisation.
4. Déterminer l’impact. Après avoir démontré et monétisé les résultats, on neutralise
tous les changements dont la source est extérieure à l’activité.
5. Calculer le SROI. Cette étape consiste à additionner tous les bénéfices, à en
déduire les effets négatifs et à comparer résultat et investissement. C’est aussi le
moment où l’on peut recourir à des analyses de sensibilité.
6. Rendre compte, utiliser et intégrer. Cette dernière étape est essentielle et
consiste à partager les conclusions du SROI avec les parties prenantes, à
répondre à leurs éventuelles questions, à vérifier l’information, et à créer les
bases nécessaires à une évaluation régulière.
B- La méthode du GECES :
Le sous groupe du GECES a mit en place (en automne 2012) une méthode pour
mesurer les gains socio-économiques produit par les organisations sociales, tant
pour ces dernière que pour les gestionnaires de fonds, au sein de L’UE .
- Le rapport du sous groupe du GECES sur la mesure de l’impact social
propose cinq étapes pour effectuer une mesure d’impact social :
Etape 1 : identifier les objectifs du service à mesurer.
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Etape 2 : identifier les parties prenantes : qui gagne, qui donne quoi comment.
Etape 3 : établir une mesure pertinentes : l’entreprise sociale planifiera son
intervention et aussi comment l’activité permettra de réaliser les résultats et les
impacts dont les bénéficiaire et les parties prenantes ont le plus besoin.
Etape4 : Mesurer, valider et évaluer les résultats visés sont réellement atteint dans la
pratique, s’ils sont apparents à l’acteur destinée à en bénéficier. Et si ils sont utiles
pour ces parties prenantes
Etape 5 : Rapporter, apprendre et améliorer : au fur et à mesure que les services
sont fournis et que les évaluations de leur efficacité sont recensées, ces résultat sont
rapportés régulièrement et de façon significative à des publics interne et externes.
C- La méthode Ashoka
C’est pour mesurer l’ampleur avec la quelle d’un entrepreneur social impact la
société, le financement, la gouvernance et les niveaux de l’organisation du
personnel, entre autre mesures. Cette mesure chez Ashoka et sous forme de
question que nous appelons des ‘’proxy’’
l’ensemble fondamental d’indicateur proxy utilisées par Ashoka dans sons étude de
mesurer l’efficacité sont les suivants :
Indicateur proxy : Travaillez-vous toujours vers votre vision d’origine ?
Ashoka sélectionne les entrepreneurs sociaux avec un engagement à vie à
leur vision de l’avenir
Indicateur proxy : Est-ce que d’autre ont répliqué votre idée originale ? la
réplication signifie en plus que l’idée s’est répandu que l’idée a prit racine .
Indicateur proxy : Avez-vous eu un impact sur les politiques publiques ?
Des changements dans la politique du gouvernement signalent l’adoption
de l’idée d’un membre dans la sphère publique. Les systèmes existants
dans la plupart des sociétés peuvent êtres légèrement réformés par un
changement de politique.
Indicateur proxy : quelle position votre institution détient actuellement dans
son domaine ?
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ce qui est ajustement des
mis et utilisé activité Résultats • changeme des objectifs par
rapport a
ressouces dans processus principale de production produits impact nt sur le variation l'activité
l'entreprise l'entreprise quantifiables systeme principale de
(ou entité ) sociale l'entreprise
Schéma numéro 4
Elaborer par nous
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d’analyse (segmentation, ciblage, positionnement), d’action (définition de la
communication, de la distribution, du prix et du mode de distribution) et de contrôle.
La démarche marketing s’organise en quatre étapes. Bien souvent, la communication
organisme social est considérée comme un champ à part du marketing, mais elle se
situe pour nous au niveau des « actions visant à influencer les attitudes et le
comportement »
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Comme étant un entrepreneur engagé socialement qui veut introduire le
marketing dans le domaine social des question commence a se poser :
Le marketing bouleverse les valeurs associatives ? Les managers de
l’association sont là pour des raisons essentielles liées au projet associatif
et peuvent exprimer cette position par des gestes forts. Les méthodes
marketing ne doivent jamais empiéter sur les valeurs associatives. S’il y a
conflit entre l’intérêt des bénéficiaires et celui d’un partenaire ou de
donateurs, il faut toujours favoriser ce qui convient aux bénéficiaires.
Nous sommes trop petits pour faire du marketing ? : Bien souvent, les
petites structures associatives pensent que du fait de leur taille, une
démarche marketing n’est pas envisageable pour elles. Ceci est une grave
erreur. Comme le dit Kevin Roberts, président d’une des plus grandes
agences de publicité mondiales : « Si vous pensez que vous êtes trop petit
pour avoir un impact, endormez-vous avec un moustique. » Toutes les
associations de forte notoriété ont commencé par être de petite taille.
Simplement, à force de travail, d’ambition et de choix strate- MARKETING
ET COMMUNICATION DES ASSOCIATIONS pertinents, elles se sont
donné les moyens de leurs ambitions et sont devenues incontournables.
Elles n’ont pas craint de monter des projets ambitieux, d’interpeller les
médias, de leur fournir des témoignages et des images et de se munir
d’outils pour servir leur cause.
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Chapitre 3 : étude de cas ASSOCIATION
ANOBOUGH
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1. Présentation de l'Association ‘’ANOBOUGH’’ :
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2.5. Activités de l'association :
- L’association mène des études sur le développement dans la région, en
collaboration avec les organisations nationales et internationales.
- Organiser des séminaires et des conférences dans divers sujets liés à la
famille.
- Organiser des activités pour les enfants.
- Organisation de voyages éducatif et récréatif.
- Contribuer au soutien et renforcement scolaire pour les élèves en divers
matières.
- Ouvrir une salle de lecture.
- Lancer des projets de développement ouverts d'intérêt pour les femmes à son
extension de l'espace de la femme.
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Caractéristiques du
Détails
projet stratégique
Intitulé ANOBOUGH
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2.1.3. Respect des coûts :
Pour les coûts liés a la recherche et développement de l’entreprise. L’association a
bénéficié des connaissances de ses membres et ses bénévoles dans différents
domaine lié à la production la ventes et l’approvisionnement de la matière première.
Au niveau juridique et fiscal l’Etat a mis à la disposition des associations un
accompagnement pour éclaircir ce domaine.
Au niveau du marketing l’entreprise n’avait pas une stratégie claire est cela dut au
manque de cette compétence au sein de ses bénévoles et aussi le manque da
l’accompagnement de des pouvoirs publique à ce point.
2.1.5. Techniques :
suivie et contrôle des trois taches liées : l’approvisionnement la production et la vente
pour chaque tache l’entreprise essaye d’avoir des normes des techniques , aussi
bien des responsables formées pour assurer la bonne marche or que capable de
corrigé le disfonctionnement l’une de ces taches . Les porteurs de projet sont ouvert
a de nouveau produits pour conquérir de nouveau marché.
2.1.6. Organisation :
Le nombre des ressources humaines de l’entreprise est très limité. On peut dire que
les taches se font reparties par le chef d’œuvre selon la nature de la tache, son
niveau de difficulté et selon les compétences de la femme.
L’entreprise essaye d’élaborer une fiche technique de chaque tache qui va permettre
de mettre un système de rémunération adéquat, de cerner la production et rendre les
ateliers plus efficace. Néanmoins rendre le travail de la chef d’œuvre plus structuré
2.1.7. Qualité :
Au niveau des procédures mise en œuvre pour le système de qualité l’association
bénéficie d’un bon nombre de bénévoles et d’adhérents qui achètent d’une manière
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quotidienne les produit de l’entreprise est contribuent eux aussi a l’amélioration des
produits présentés.
Avant la mise en vente la chef d’œuvre refuse toute pièce non conforme aux avis de
la comite de projet tout en se basant sur son expérience dans le domaine de la
pâtisserie et la boulangerie.
Pour amélioré cette tache de contrôle de qualité l’entreprise cherche a formé ses
femme par l’intégration des bénévoles dans le domaine afin de les formées.
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