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GUIDE TECHNIQUE ET PRATIQUE
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DE LA CONSTRUCTION
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FRANCIS D. K. CHING
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3e ÉDITION
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GUIDE TECHNIQUE ET PRATIQUE
DE LA CONSTRUCTION
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FRANCIS D. K. CHING
Professeur émérite
Université de Washington à Seattle
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ADAPTATION FRANÇAISE TRADUCTION
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JEAN-FRANÇOIS PERRAULT LÉON COLLET
Enseignant en technologie de l’architecture
Cégep André-Laurendeau PIERRETTE MAYER
CINDY VILLENEUVE-ASSELIN
CONSULTATION SCIENTIFIQUE
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SYLVAIN LAPIERRE CONCEPTION ET RÉDACTION
Enseignant en technique du génie civil DES OUTILS PÉDAGOGIQUES EN LIGNE
Collège Ahuntsic
Enseignante en architecture
Enseignante en design d’intérieur
Collège Montmorency
Cégep Garneau
DOMINIQUE LÉPINE
Enseignante en design d’intérieur
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Cégep Garneau
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Guide technique et pratique de la construction
3e édition Source iconographique
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original publisher John Wiley & Sons, Inc.
n’a reçu aucun revenu ni avantage conséquemment
© 2016, 2010, 2003 Groupe Modulo Inc. à la présence de ces marques. Celles-ci sont repro-
duites à la demande de l’auteur ou de l’adaptateur en
Conception éditoriale : Éric Mauras vue d’appuyer le propos pédagogique ou scientifique
Édition et coordination : Frédérique Coulombe de l’ouvrage.
Révision linguistique et correction d’épreuves : Nicole Blanchette
Conception graphique : Lise Marceau
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Conception de la couverture : Eykel design
Avis aux lecteurs
Les informations contenues dans ce livre sont
données à titre indicatif et sont sujettes à la
règlementation applicable en matière de construction
de votre région. Il est entendu que cet ouvrage ne
remplace pas l’expertise d’un ingénieur, d’un
architecte ou de tout autre intervenant dont
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l’expertise pourrait s’avérer nécessaire en cours de
Catalogage avant publication réalisation d’un projet de construction.
de Bibliothèque et Archives nationales du Québec L’éditeur, TC Média Livres Inc., ainsi que ses entités
et Bibliothèque et Archives Canada affiliées, les auteurs, les adaptateurs et leurs
collaborateurs ne pourront être tenus responsables
Ching, Francis D. K., 1943- de toute erreur, inexactitude, dommage à la propriété
Alg
[Building construction illustrated. Français] ou préjudice corporel pouvant résulter de l’utilisation
ou de la mauvaise interprétation des informations et
Guide technique et pratique de la construction conseils contenus dans cet ouvrage et se dégagent
3e édition. de toute responsabilité concernant toute réclamation,
Traduction de la 5e édition de: Building construction illustrated. de quelque nature que ce soit, relative à tout
Comprend des références bibliographiques et un index. dommage, à tout incident, y compris de façon non
limitative, à toute perte économique ou à tout
ISBN 978-2-89732-044-7 préjudice corporel ou matériel découlant ou pouvant
1. Construction. 2. Habitations – Construction. 3. Construction – résulter de tout contenu, texte, photographie ou
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Matériaux. 4. Construction – Ouvrages illustrés. 5. Construction – dessin contenus dans cet ouvrage.
Canada. i. Perrault, Jean-François, 1962- . ii. Titre. iii. Titre : Building
construction illustrated. Français.
TH145.C5214 2016 690 C2015-942353-8 Le matériel complémentaire mis en ligne dans notre
site Web est réservé aux résidants du Canada, et ce,
à des fins d’enseignement uniquement.
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non autorisée.
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ISBN 978-2-89732-044-7
Dépôt légal : 1er trimestre 2016
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Imprimé au Canada
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Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de
livres – Gestion SODEC.
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AVANT-PROPOS
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La première édition de ce guide illustré a paru en 1975, initiant les étudiants et les travail-
leurs de la construction aux principes fondamentaux à la base des techniques d’édication
des bâtiments. Cet ouvrage a marqué l’émergence d’une approche visuelle favorisant la
compréhension des liens entre la conception et la construction.
En 1991, la deuxième édition de cet ouvrage présentait une vue d’ensemble plus étendue de
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la construction, en traitant notamment de l’acier de construction, du béton armé et des murs-
rideaux en guise de nouveautés. Dans la troisième édition de 2001, qui proposait toujours
une initiation complète aux principes fondamentaux de la construction, les illustrations et
la structure des deux éditions précédentes avaient entièrement été revues et améliorées.
On y approfondissait aussi davantage les questions relatives aux principes, aux éléments
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et aux systèmes de construction, tout en reportant le lecteur aux directives pertinentes en
matière d’accessibilité aux personnes handicapées prévues dans la législation américaine et
aux numéros de sections du Répertoire normatif MasterFormatMC élaboré par le Constructions
Specications Institute (CSI) pour l’organisation de l’information sur la construction.
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Dans le premier chapitre de la quatrième édition parue en 2008, nous présentions pour la
première fois le système d’évaluation environnementale des bâtiments LEED, pour ensuite
reporter le lecteur à ses critères tout au long de l’ouvrage, lorsqu’ils s’appliquaient. Dans
ce même guide, qui satisfaisait aux normes du Code international du bâtiment de 2006,
les numéros de sections du Répertoire normatif MasterFormatMC du CSI avaient été mis à
jour de manière à correspondre à sa version 2004.
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Dans cette cinquième édition, nous avons notamment adopté la vision selon laquelle on
devrait concevoir et construire un bâtiment, et aménager un site, en tenant compte de
l’environnement, et en particulier du contexte et du climat, de manière à réduire la dépen-
dance à des dispositifs de régulation de l’environnement de même que la consommation
d’énergie. Conformément à ce point de vue, nous continuons à faire référence aux critères de
la plus récente édition du système d’évaluation environnementale des bâtiments LEED ainsi
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Il est presque impossible de traiter de tous les matériaux et de toutes les techniques de
construction, mais l’information contenue dans ce manuel devrait s’appliquer à la plupart
des projets de construction résidentielle et de construction commerciale. Les techniques de
construction évoluent en fonction du développement de nouveaux matériaux, produits et
normes. Mais les principes fondamentaux de la construction demeurent. Ce sont donc eux qui,
dans ce manuel, guident l’évaluation et l’application des moyens s’offrant aujourd’hui à nous
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Francis D. K. Ching
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IV AVANT-PROPOS ET REMERCIEMENTS
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Le contenu de ce guide intègre les données provenant des lois, règlements, normes et
codes de construction canadiens et québécois. Certaines méthodes de construction tom-
bées en désuétude ou qui ne sont plus pratiquées au Canada parce qu’inappropriées au
climat ont été conservées. C’est que la connaissance de ces méthodes de construction
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pourra se révéler utile pour la planication de travaux de rénovation et de restauration de
bâtiments anciens ou patrimoniaux. D’autres techniques comme la construction en adobe,
utilisée seulement sous les climats chauds, ont été retenues pour leur intérêt culturel, et
aussi parce qu’elles pourront servir à ceux qui œuvrent dans un contexte nord-américain.
Mais, dans tous les cas, le lecteur doit bien faire la distinction entre ces techniques de
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construction plutôt inhabituelles et celles couramment employées dans l’industrie, qui
sont conformes aux normes et aux codes canadiens en vigueur.
Ce guide fournit les données numériques selon le système impérial, données suivies entre
parenthèses de leur équivalent dans le système international (SI) d’unités. Il arrive souvent
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que ces équivalences ne coïncident pas arithmétiquement. Plusieurs raisons expliquent
cette situation :
l Alors que le système impérial indique des valeurs nominales, notamment pour le bois de
charpente et l’acier structural, le système international indique plutôt les dimensions
réelles.
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l Les valeurs en unités internationales sont arrondies aux cinq millimètres près. Pour les
très petites dimensions, elles sont généralement arrondies au millimètre près.
l Des produits fabriqués et dimensionnés en unités internationales, par exemple certains
contreplaqués canadiens, n’ont pas d’équivalents en unités impériales.
l Plusieurs données contenues dans les normes et les codes canadiens sont tirées de
documents américains ou de documents ayant fait l’objet d’un consensus nord-américain.
Ils présentent donc des données numériques qui ont été importées du système impérial
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pour être converties en unités internationales et arrondies aux cinq millimètres près.
l La coexistence du système impérial et du système international dans l’industrie de
la construction au Canada provoque certaines incohérences. Par exemple, les codes
canadiens indiquent l’espacement des éléments de charpente en unités internationales
– 400 mm, 600 mm –, alors que sur les chantiers on utilise fréquemment les unités
impériales – 16” et 24”, dont les équivalents réels sont 405 mm et 610 mm.
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Ne reste qu’à souhaiter que ce guide remplisse son objet : permettre à quiconque s’inté-
resse à la construction d’acquérir ou d’approfondir des connaissances techniques qui
trouvent leur prolongement immédiat dans un savoir-faire.
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REMERCIEMENTS
Cette troisième édition du Guide technique et pratique de la construction a été rendue pos-
sible grâce au travail de nombreuses personnes : Éric Patry, Cégep de l’Outaouais ; Jean-Guy
Bélisle, Collège Montmorency ; Frédéric Bernier, Cégep Garneau ; Jean Forget, Cégep de
Saint-Jean-sur-Richelieu ; Guy Gauthier, Collège André-Laurendeau ; et Larry O’Shaughnessy,
École de technologie supérieure (ÉTS).
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TABLE DES MATIÈRES
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Emplacement ______________________________________________________________________________________________________________________ 1
Bâtiment ______________________________________________________________________________________________________________________________ 39
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Fondations _________________________________________________________________________________________________________________________ 69
Planchers ___________________________________________________________________________________________________________________________ 95
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Murs ___________________________________________________________________________________________________________________________________ 135
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Toit _____________________________________________________________________________________________________________________________________ 185
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EMPLACEMENT
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1.1 Contexte _________________________________________________________________________________________________________________ 2
1.2 Construction durable _____________________________________________________________________________________________ 3
1.3 Bâtiment vert _________________________________________________________________________________________________________ 4
1.4 Système d’évaluation des bâtiments durables du LEED Canada ____________________________ 5
1.5 Objectifs d’efcacité énergétique _________________________________________________________________________ 6
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1.6 Analyse du terrain _________________________________________________________________________________________________ 7
1.7 Sols ________________________________________________________________________________________________________________________ 8
1.8 Mécanique des sols _______________________________________________________________________________________________ 9
1.9 Topographie ________________________________________________________________________________________________________ 10
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1.10 Végétation ___________________________________________________________________________________________________________ 12
1.11 Arbres __________________________________________________________________________________________________________________ 13
1.12 Rayonnement solaire ___________________________________________________________________________________________ 14
1.13 Chauffage solaire passif ______________________________________________________________________________________ 16
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1.14 Ombrage solaire __________________________________________________________________________________________________ 18
1.15 Éclairage du jour _________________________________________________________________________________________________ 19
1.16 Précipitations ______________________________________________________________________________________________________ 20
1.17 Drainage du terrain _____________________________________________________________________________________________ 21
1.18 Vents ___________________________________________________________________________________________________________________ 22
1.19 Environnement sonore et visuel _________________________________________________________________________ 23
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1.20 Réglementation ___________________________________________________________________________________________________ 24
1.21 Règlements de zonage ________________________________________________________________________________________ 25
1.22 Accès au terrain et circulation sur le terrain _____________________________________________________ 26
1.23 Circulation piétonnière _______________________________________________________________________________________ 27
1.24 Circulation routière _____________________________________________________________________________________________ 28
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2 1.1 CONTEXTE
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Les bâtiments n’existent pas isolément. Ils sont
conçus à des ns socioculturelles, économiques
et politiques et sont érigés dans des milieux na-
turels ou déjà aménagés, assortis de contraintes
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et de possibilités de mise en valeur. La concep-
tion et la construction de bâtiments doivent
donc être précédées d’une évaluation précise de
l’environnement du terrain.
La topographie, la végétation et le microclimat
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du terrain inuent sur la conception du bâtiment
dès son début. Le concepteur désireux d’optimi-
ser le confort des futurs occupants et d’écono-
miser l’énergie et les ressources s’appuie sur les
qualités du terrain, adapte la forme et le plan
du bâtiment au paysage et tient compte de la
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trajectoire du soleil, de la force des vents et de
l’écoulement de l’eau qui caractérisent le terrain.
Outre l’environnement, il faut respecter la ré-
glementation en vigueur en matière de zonage,
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qui détermine les utilisations acceptables du
terrain et les activités qui y sont permises, les
dimensions et la forme du bâtiment ainsi que son
emplacement sur le terrain.
De même que l’environnement et la réglementa-
tion inuent sur l’emplacement et la construction
d’un bâtiment, la présence de ce dernier, son uti-
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lisation et son entretien imposent inévitablement
des contraintes additionnelles sur les systèmes de
transport et les autres services publics ou privés.
Il est donc essentiel de se demander quelle peut
être l’ampleur maximale de la construction sur
un terrain si on veut éviter d’excéder la capacité
des services, de consommer une quantité abusive
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construction durable.
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1.2 CONSTRUCTION DURABLE 3
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En 1987, la Commission mondiale sur l’environnement
et le développement des Nations Unies, présidée par
l’ex-première ministre de la Norvège madame Gro Harlem
Brundtland, a publié le rapport intitulé Notre avenir à
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tous. On y dénit notamment pour la première fois le
développement durable, comme suit : « Un mode de dé-
veloppement qui répond aux besoins du présent sans Principes
l Réduire la consommation de ressources
compromettre les capacités des générations futures de
l Réutiliser les ressources
répondre aux leurs. » l Recycler les ressources en vue de leur réutilisation
Protéger la nature
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En raison de l’accroissement de la conscience des pro-
l Éliminer les produits toxiques
blèmes environnementaux que posent les changements
l Appliquer la notion de coût du cycle de vie
climatiques et l’épuisement des ressources, la construc- l Mettre l’accent sur la qualité
tion durable joue désormais un rôle important dans le
choix du mode de fonctionnement de l’industrie de la
conception des bâtiments. La construction durable a
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nécessairement une large portée. Elle inue autant sur
la gestion des ressources que sur le développement des
quartiers. Elle exige une approche holistique qui tienne
compte des effets sociaux, économiques et environ-
nementaux du développement. Elle requiert l’entière
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participation des planicateurs, des architectes, des
promoteurs immobiliers, des propriétaires d’immeubles,
des maîtres d’œuvre et des manufacturiers, de même
que celle des organismes gouvernementaux et non
gouvernementaux.
l L’énergie
localisation, en passant par la conception,
l Les écosystèmes
la construction, l’utilisation et l’entretien,
dans le cas d’un bâtiment neuf, de même
qu’au cours du processus de rénovation
d’un bâtiment existant et du
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Étapes
l La planication
l Les études préconceptuelles
La conception
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l La construction
l L’utilisation et
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l’exploitation
l L’entretien
l La modication
l La déconstruction
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4 1.3 BÂTIMENT VERT
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On emploie souvent indifféremment les termes « bâtiment
vert » et « conception durable » pour décrire n’importe
quel bâtiment qu’on a conçu en tenant compte de l’envi
ronnement. Cependant, la construction durable implique
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une approche holistique de l’aménagement qui comprend
la notion de bâtiment vert, mais qui prend également en
compte, de façon plus large, des questions sociales,
éthiques et économiques, de même que la collectivité
concernée. En tant qu’élément essentiel de la construc
tion durable, le bâtiment vert doit fournir un milieu sain
ie.
en exploitant les ressources de manière efcace et en
s’appuyant sur des principes écologiques.
Le bâtiment vert est régi par des normes de plus en plus
précises d’évaluation environnementale des bâtiments
durables, comme le système LEED® (de l’anglais Leadership in
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Energy and Environmental Design), qui fournit un ensemble
de critères mesurables pour la promotion de la construction
durable écologique. Ce système d’évaluation, mis au point par
le U.S. Green Building Council (USGBC), a fait l’unanimité de
ses membres : organismes de la fédération, des États et des
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communautés ; fournisseurs, architectes, ingénieurs, entre
preneurs en construction et propriétaires d’immeubles. Il est
constamment réévalué et rafné, de manière à tenir compte
de nouveaux renseignements et des réactions des utilisateurs.
En juillet 2003, le Canada a obtenu du USGBC la permission
d’adapter le système d’évaluation LEED® à la réalité cana
dienne. Le Conseil du bâtiment durable du Canada (CBDCa) a
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entrepris un projet de développement échelonné sur plusieurs
années. À l’automne 2014, le conseil a adopté LEED v4 visant
à mettre en application la dernière génération du programme
LEED au Canada par l’intermédiaire de l’Initiative LEED Canada.
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cycle de vie, le USGBC a élaboré différentes versions du système Le système d’évaluation LEED des nouvelles constructions se
d’évaluation LEED®. Le USGBC a récemment modié son pro rapporte à sept aspects principaux de l’aménagement.
gramme an de restreindre le nombre de catégories et de viser
le type de travaux plutôt que les usages. 1. L’aménagement écologique des sites
Réduction de la pollution associée aux activités de construc
LEED v4 : tion, au choix approprié de l’emplacement d’un bâtiment, à la
l LEEDBD+C : Building Design & Construction (LEED C+CB : protection des zones écologiques vulnérables et à la restaura
Conception et construction de bâtiments) ; tion des habitats endommagés, à la promotion de modes de
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l LEEDID+C : Interior Design & Construction (LEED AI+C : transport de remplacement susceptibles de réduire les effets
Aménagement intérieur et construction) ; de l’utilisation de l’automobile, au respect du bassin hydrolo
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l LEEDO+M : Building Operations & Maintenance (LEEDE+E : gique naturel sur le site et à la réduction du phénomène des
Exploitation et entretien des bâtiments) ; îlots de chaleur.
l LEEDHomes (Maisons) ; 2. La gestion efcace de l’eau
l LEEDND : Neighborhood Developments (Développement des Promotion de la réduction de la demande en eau potable et de
quartiers). la production d’eaux usées au moyen de dispositifs favorisant
En octobre 2014, le CBDCa adopte les cinq volets de LEED v4. l’économie d’eau, de la capture des eaux pluviales ou du recy
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Des traductions en français sont disponibles sous les titres : LEED clage des eaux ménagères pour le transport des eaux usées, et
C+CB, LEED AI+C et PA LEED E+E. Des traductions de LEEDHomes de systèmes d’assainissement autonomes.
et LEEDND sont également en préparation.
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1.4 SYSTÈME D’ÉVALUATION DES BÂTIMENTS DURABLES DU LEED CANADA 5
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mentaux d’un bâtiment neuf. À chaque aspect principal est associé un nombre de points selon
5. La qualité des environnements intérieurs des critères déterminés dans la réglementation. Le nombre de
Promotion de l’accroissement du confort, de la productivité points acquis correspond à un niveau de certication :
et du bien-être des occupants du bâtiment au moyen de – de 40 à 49 points : niveau Certié ;
l’amélioration de la qualité de l’air à l’intérieur ; de la maxi- – de 50 à 59 points : niveau Argent ;
malisation de l’éclairage naturel des espaces intérieurs ;
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– de 60 à 79 points : niveau Or ;
de l’emploi de dispositifs permettant aux usagers de régler – de 80 à 110 points : niveau Platine.
l’éclairage et la température selon la tâche à accomplir ou
leurs préférences ; de la réduction au minimum de l’exposition
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6 1.5 OBJECTIFS D’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE
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Consommation d’énergie par secteur au Canada – 2010 Administration, les bâtiments seraient responsables de
Source : Ressources naturelles Canada près de la moitié de la consommation d’énergie et des
émissions de gaz à effet de serre en Amérique du Nord
chaque année. D’après monsieur Mazria, cette proportion
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serait encore plus élevée à l’échelle planétaire.
Il existe deux approches pour réduire la consommation de
combustibles fossiles d’un bâtiment et, par le fait même,
les émissions de gaz à effet de serre. L’approche passive
tient compte du climat lors de la conception, du choix de
l’emplacement et de l’orientation d’un édice, et en réduit les
ie.
besoins énergétiques au moyen de techniques de refroidisse-
ment et de chauffage passifs. L’approche active augmente la
3. Seule une partie du rayon- capacité de l’édice à capter l’énergie dont il a besoin ou à
nement infrarouge qui est la tirer de sources renouvelables (énergie solaire ou éolienne,
émis traverse l’atmosphère : géothermie, énergie hydroélectrique écologique, biomasse et
le reste est absorbé par les
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biogaz). L’objectif est d’atteindre un juste équilibre entre la
molécules de gaz à effet
conservation de l’énergie et sa production, tout en respectant
de serre et la vapeur d’eau
présents dans l’atmosphère
la rentabilité. Mais il faut d’abord réduire le plus possible la
et qui le retransmettent dans consommation d’énergie, quelle qu’en soit la source.
toutes les directions. Architecture 2030 a élaboré le Dé 2030 an que tous
Alg
les nouveaux bâtiments et aménagements soient conçus
de manière à utiliser la moitié moins d’énergie dérivée
de combustibles fossiles, et que les bâtiments existants
soient rénovés chaque année pour répondre aux mêmes
4. La fraction des- normes. Un autre de ses objectifs est de réduire la
cendante du rayon- consommation de combustibles fossiles de 60 % en 2010,
2. La surface de
nement infrarouge de 70 % en 2015, de 80 % en 2020 et de 90 % en 2025.
la Terre émet
est ce qu’on appelle
GC
ensuite l’énergie À compter de 2030, tous les nouveaux bâtiments devront
l’« effet de serre »,
absorbée sous être construits et opérés sans combustibles fossiles.
qui provoque une
forme de rayon-
nement infra-
augmentation de la L’Initiative R-2000 favorise les méthodes et les technolo-
rouge de grande
température de la gies de construction éconergétiques et rentables. Depuis
basse atmosphère plus de 20 ans, la Norme R-2000 est devenue la réfé-
longueur d’onde.
et de la surface rence pour la construction d’habitations au Canada. On y
1. Le rayonnement solaire incident est partiellement terrestre. intègre régulièrement les nouvelles technologies. La
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rééchi par la Terre et l’atmosphère, mais la plus grande Norme R-2000 xe un objectif de consommation d’éner-
partie est absorbée, d’où le réchauffement de la surface gie pour chaque maison et établit une série d’exigences
de la Terre et de l’atmosphère. techniques concernant la ventilation, l’étanchéité à
l’air, l’isolation, le choix des matériaux, la consommation d’eau,
Changements climatiques et réchauffement planétaire etc. Ces exigences sont environ 40 % plus sévères que celles des
Les gaz à effet de serre, tels le dioxyde de carbone, le méthane codes du bâtiment. Les maisons ainsi construites consomment
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et l’oxyde nitreux, sont des émissions gazeuses qui s’élèvent dans 30 % moins d’énergie que celles de conception traditionnelle.
l’atmosphère. Le CO2 constitue la majorité des gaz à effet de serre En plus de l’Initiative LEED Canada, le CBDCa a lancé l’Initiative
émis en Amérique du Nord, et la principale source de ces émissions sur la performance des bâtiments durables, qui vise à élabo-
est la consommation de combustibles fossiles. rer un outil abordable et accessible de gestion énergétique et
La plus grande partie de la consommation d’énergie associée environnementale pour les nouveaux bâtiments et les bâtiments
à un bâtiment n’est pas liée à la production de matériel ou au existants. Le CBDCa favorise ainsi l’amélioration de la perfor-
processus de construction, mais plutôt aux processus d’exploi- mance écologique de 100 000 bâtiments et de un million de
maisons partout au Canada, avec une réduction vériée
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de l’information et en proposant des solutions novatrices dans les 25 % leur performance énergétique. L’Agence met aussi en œuvre
domaines de l’architecture et de la planication. Son fondateur, le programme Novoclimat. En plus d’améliorer d’au moins 25 % la
l’architecte du Nouveau-Mexique Edward Mazria, souligne le performance énergétique des bâtiments, le concept Novoclimat vise
fait que, selon des données de la U.S. Energy Information l’amélioration des techniques de construction.
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1.6 ANALYSE DU TERRAIN 7
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L’analyse du terrain est l’étude des facteurs qui inuent sur le – Dessiner l’aire et la forme du terrain conformément à ses
choix de l’emplacement d’un bâtiment, l’agencement et l’orienta- limites cadastrales.
tion de ses pièces, la forme et la structure de son pourtour ainsi – Indiquer les reculs, les servitudes et les droits de
que sur ses relations avec le paysage. Elle débute toujours par la passage.
co
collecte des données physiques pertinentes. – Estimer l’aire et le volume requis pour le bâtiment, les
aménagements et l’expansion future, le cas échéant.
– Analyser les pentes du terrain et l’état du sous-sol pour
désigner les surfaces se prêtant à la construction et aux
activités extérieures.
– Repérer les pentes fortes ou modérées qui seraient
ie.
impropres à la construction.
– Localiser les surfaces appropriées pour le drainage, le cas
échéant.
– Dessiner les réseaux de drainage existants (LEED v4,
crédit AÉS : Gestion des eaux pluviales).
– Déterminer le niveau de la nappe phréatique.
er
– Repérer les surfaces exposées à un ruissellement excessif
des eaux de surface, aux inondations et à l’érosion.
Alg
à protéger : marais, cours d’eau, bassin hydrographique,
périmètre d’inondation, berges, etc. (LEED v4, crédit
AÉS : Aménagement du site – Protéger ou restaurer les
habitats naturels).
bruits.
– Évaluer si les utilisations actuelles et projetées des
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8 1.7 SOLS
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Il existe deux grandes classes de sols : les sols grossiers et les sols ns.
Les sols grossiers contiennent des particules de gravier et de sable rela-
tivement grosses et visibles à l’œil nu, tandis que les sols ns, tels que
le silt et l’argile, comprennent de plus petites particules. Le Unied Soil
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Classication System de l’American Society for Testing and Materials (ASTM)
classe les graviers, les sables, les silts et les argiles en différents types de
sols, selon leur composition et leurs caractéristiques physiques ; voir le
tableau ci-dessous.
Gravier Sable Argile
Le sous-sol d’un terrain à bâtir peut être constitué de couches superposées
ie.
dont chacune renferme un mélange de types de sols résultant de l’action de
facteurs climatiques et du dépôt de sédiments. Les ingénieurs géotechniciens
représentent cette succession de couches ou strates géologiques, aussi
appelées horizons, à l’aide d’un prol du sol, qu’illustre le diagramme d’une
section verticale du sol sur une certaine profondeur, établi à partir des
données fournies par un puits d’exploration ou de forage.
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Le maintien en l’état de la charpente d’un bâtiment repose essentiellement
sur la stabilité et la résistance à la charge du sol ou de la roche sous les
fondations. La stratication, la composition et la densité du sol, la variation
de la taille des particules et la présence ou l’absence d’eau souterraine sont
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les principaux facteurs servant à déterminer si un sol peut accueillir des
fondations. Pour toute construction autre qu’une habitation unifamiliale, on
recommande qu’un ingénieur géotechnicien procède à l’analyse du sous-sol.
L’analyse du sous-sol (DCC 02 32 00) comprend l’examen des composantes du
sol qu’aura révélées le creusage d’un puits d’exploration de 10’ (3 m) ou un
forage plus profond, dans le but de connaître la structure du sol, sa résis-
tance au cisaillement et à la compression, sa teneur en eau et sa perméa-
GC
bilité ainsi que l’ampleur et le taux de son affaissement sous une charge.
Ces renseignements permettront à l’ingénieur géotechnicien d’évaluer le
tassement total et différentiel du sol qui soutiendra le bâtiment projeté.
Capacité
portante présuméeb Susceptibilité Perméabilité et
Classement des solsa Symbole Description au gel drainage
w.
2c
lb/pi kPa
Graviers avec nes particules GM Gravier silteux 5 000 239 Faible Mauvais
GC Gravier argileux 4 000 192 Faible Mauvais
Sables Sables propres SW Sable à bonne granulométrie 7 500 359 Nulle Excellents
0,05 mm à 6,4 mm SP Sable à mauvaise granulo- 6 000 287 Nulle Excellents
métrie
Sables avec nes particules SM Sable silteux 4 000 192 Faible Assez bons
SC Sable argileux 4 000 192 Moyenne Mauvais
/
et argiles LL < 50d OL Silt-argile organique Très faible Forte Sol imperméable
< 0,002 mm MH Silt inorganique élastique 2 000 96 Très forte Mauvais
CH Argile inorganique de grande 2 000 96 Moyenne Sol imperméable
plasticité
OH Argile et silt organiques Très faible Moyenne Sol imperméable
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1.8 MÉCANIQUE DES SOLS 9
m/
La capacité portante admissible d’un sol désigne la
pression unitaire maximale que les fondations peuvent
exercer verticalement ou latéralement sur le sol. En
l’absence d’analyse et d’essai géotechniques, les codes
co
du bâtiment peuvent autoriser l’emploi de valeurs
sécuritaires de capacité portante pour diverses classes
de sols. Les sols à capacité portante élevée présentent
peu de problèmes, mais les sols à capacité portante
peu élevée peuvent imposer le recours à un certain
type de fondations ainsi qu’une répartition très spéci-
ie.
que des charges, et ils déterminent même parfois la
forme et le plan du bâtiment.
La densité des sols granuleux est un facteur essentiel
pour en établir la capacité portante. L’essai de péné-
tration standard indique la densité des sols granuleux
er
et la consistance de quelques argiles au fond d’un trou
de sondage, selon le nombre de coups que donne un
marteau pour enfoncer un échantillonneur de sol stan-
dard. Dans certains cas, le compactage par cylindrage,
damage ou trempage pour optimiser la teneur en eau
Alg
peut faire augmenter la densité d’un sol.
Les sols grossiers ont un pourcentage de vides relati-
vement faible et offrent un appui plus stable que le
silt ou l’argile. Les sols argileux, en particulier, sont
généralement instables parce qu’ils se contractent ou
se dilatent beaucoup à mesure que varie leur teneur
en eau. Les sols instables peuvent rendre un terrain
GC
impropre à toute construction, à moins que n’y soit
installé un système de fondations soigneusement
conçu, donc coûteux.
La résistance au cisaillement d’un sol est sa capacité
à résister au déplacement sous l’action d’une force
externe, qui résulte surtout des effets combinés de sa
w.
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10 1.9 TOPOGRAPHIE
m/
La topographie est la représentation graphique des carac
téristiques de la surface d’un terrain et sert à déterminer
où et comment sera construit le bâtiment et aménagé
le terrain. On conçoit un bâtiment à partir de la topo
co
graphie des lieux en utilisant une série de sections du
terrain ou un plan du site doté de courbes de niveau.
Les courbes de niveau sont des lignes imaginaires joi
gnant tous les points d’égale élévation audessus d’un
point de repère préétabli. La trajectoire de chaque courbe
ie.
de niveau indique la forme du relief à l’élévation corres
pondante. Remarquons que les courbes de niveau sont
toujours continues, ne se coupent jamais et ne coïn
cident dans une vue en plan que lorsqu’elles traversent
une surface verticale.
er
L’équidistance désigne la différence d’élévation entre
deux courbes de niveau adjacentes quelconques
d’une carte topographique ou d’un plan de terrain.
L’équidistance utilisée varie selon l’échelle du dessin,
les dimensions du terrain et la nature de la topographie.
Alg
Plus le terrain est grand et plus les pentes sont fortes,
plus l’équidistance entre les courbes est élevée. Pour des
terrains très étendus ou à forte pente, on peut utiliser
des équidistances de 20’ ou 40’ (6 m ou 12 m), tandis
que pour de petits terrains à pentes relativement faibles,
des équidistances de 1’, 2’ ou 5’ (0,5 m, 1 m ou 1,5 m)
peuvent être nécessaires.
GC
L’espacement horizontal et la forme des courbes de
niveau illustrent la nature topographique d’un terrain.
w.
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1.9 TOPOGRAPHIE 11
m/
Pour des raisons esthétiques, économiques et écologiques,
l’objectif général de l’aménagement d’un terrain consiste à
modier le moins possible ses formes et ses caractéristiques
et à tirer prot de ses pentes naturelles et de son microclimat.
co
l L’aménagement du terrain et la construction des bâti- LEED v4, crédit AÉS : Gestion des eaux pluviales
ments ne doivent pas avoir d’incidence négative sur les
réseaux de drainage naturels du terrain et sur les proprié-
tés adjacentes.
l S’il faut modier le prol du terrain, on doit procéder au
drainage des eaux de surface et des eaux souterraines.
ie.
l On doit veiller à ce que s’équivalent les quantités de
matières enlevées et apportées pour la construction
des fondations et l’aménagement du terrain.
l Il faut éviter de construire sur les pentes fortes, qui sont
sujettes à l’érosion et aux glissements de terrain.
Les marais et autres habitats sauvages devant être pro- LEED v4, crédit AÉS : Aménagement du site –
er
l
tégés peuvent réduire la partie constructible d’un terrain. Protéger ou restaurer les habitats naturels
l On doit bien connaître les restrictions frappant la cons-
truction d’un bâtiment sur un terrain situé dans une
plaine inondable ou à proximité d’un tel endroit.
Alg
l La construction d’une structure sur pilotis ou sur poteaux
permet de préserver au mieux l’état naturel du terrain
et de la végétation.
l La construction d’une structure en gradins sur une pente
impose des travaux d’excavation et l’ajout de murs de
soutènement ou d’un terrassement en banquettes.
l L’insertion d’une structure dans une pente ou son
enfouissement partiel réduisent les écarts de
GC
température, l’exposition au vent et la perte
de chaleur dans les climats froids.
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12 1.10 VÉGÉTATION
m/
Outre son aspect esthétique, la végétation conserve
l’énergie, encadre ou cache les vues, étouffe les bruits,
freine l’érosion et offre un lien visuel entre un bâtiment
et son terrain. Voici les facteurs à prendre en compte
co
lors du choix et de l’utilisation de la végétation pour
l’aménagement paysager :
– la structure et la forme des arbres ;
– la densité, la texture et les couleurs saisonnières du
feuillage ;
– la vitesse ou le taux de croissance ;
ie.
– la hauteur et l’envergure du feuillage à la maturité ;
– les contraintes relatives au sol, à l’arrosage, à l’enso-
leillement et aux écarts de température ;
– la profondeur et l’étendue des racines.
er
Alg
l Les arbres et les plantes adaptent leur forme au climat.
GC
LEED v4, crédit AÉS : Gestion des eaux pluviales
LEED v4, crédit AÉS : Réduction des îlots de chaleur
LEED v4, crédit GEE : Réduction de la consommation
d’eau à l’extérieur
DCC 32 90 00 Plantations
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1.11 ARBRES 13
m/
Les arbres inuent de diverses façons sur l’environnement immédiat
d’un bâtiment.
Ombrage
La quantité de rayonnement solaire capté ou ltré
co
par un arbre dépend :
– de son orientation par rapport au soleil ;
– de la distance le séparant d’un bâtiment ou d’un
espace extérieur ;
– de sa forme, de son envergure et de sa hauteur ;
ie.
– de la densité de son feuillage et de la structure
de ses branches.
er
ombrage en n d’après-midi, lorsque le soleil est bas et
projette de longues ombres.
l Les surplombs exposés au sud offrent un ombrage opti-
mal à mi-journée, alors que le soleil est haut et qu’il
projette de petites ombres.
Les feuillus font de l’ombrage et protègent contre
Alg
l
l’éblouissement en été, et ils laissent passer le rayon-
nement solaire entre leurs branches en hiver.
l Les conifères font de l’ombrage toute l’année et
réduisent l’éblouissement nival en hiver.
Barrière au vent
l Les conifères offrent une bonne barrière au vent et
diminuent la perte de chaleur d’un bâtiment en hiver.
GC
l Le feuillage des arbres diminue la quantité de pous-
sières soufées par le vent.
l Voir aussi la page 22.
Délimitation de l’espace
l Les arbres peuvent délimiter les espaces extérieurs
consacrés aux activités et aux déplacements.
w.
Réduction du bruit
l Un assortiment de feuillus et de conifères est des plus
efcaces pour intercepter et réduire les bruits aériens,
particulièrement lorsque des buttes de terre sont pré-
sentes.
par la pluie.
l Les feuilles peuvent aussi assimiler des polluants à
s:/
Stabilisation du sol
l Les racines des arbres stabilisent le sol, le rendent plus
perméable à l’eau et à l’air, et enrayent l’érosion.
ttp
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14 1.12 RAYONNEMENT SOLAIRE
m/
Diagramme de la trajectoire du soleil L’emplacement, la forme et l’orientation d’un bâti-
ment et de ses pièces doivent maximiser les bienfaits
thermiques, hygiéniques et psychologiques du soleil.
Le rayonnement solaire n’est toutefois pas toujours
co
bénéque, selon la latitude et le climat du terrain.
La conception du bâtiment doit reposer sur le main-
tien d’un équilibre entre les périodes d’échauffement
moindre, lorsque le rayonnement solaire est bénéque,
et les périodes d’échauffement aigu, lorsqu’il faut éviter
le rayonnement solaire.
ie.
La trajectoire du soleil varie selon les saisons et la
latitude du terrain. La plage des angles solaires sur un
terrain donné s’obtient dans un almanach du temps ou
auprès d’un service météorologique, après quoi il est
possible d’établir l’apport potentiel en chaleur solaire et
er
les besoins en matière d’ombrage en vue de la concep-
l La hauteur est l’élé-
tion des bâtiments.
vation angulaire
du soleil au-dessus
de l’horizon.
O N
Alg l Horizon
GC
l Solstice d’été (21 juin)
l
l L’azimut est l’angle d’écart horizon-
tal, mesuré dans le sens horaire,
d’une position par rapport à une
direction sud standard.
/ ww
Angles solaires
s:/
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1.12 RAYONNEMENT SOLAIRE 15
m/
Voici les formes et les orientations recomman-
dées pour un bâtiment isolé, dans différentes
régions climatiques. L’information donnée ici
doit être envisagée à la lumière de toute autre
exigence découlant du contexte ou du pro-
co
gramme architectural.
Régions froides
ie.
La réduction de l’aire d’un bâtiment au mini-
mum nécessaire diminue l’exposition aux basses l Emplacement
températures. l Orientation
l Maximisation de l’absorption du rayonnement
solaire
l Diminution des pertes de chaleur par rayon-
er
nement, conduction et évaporation
l Protection contre les vents
Régions tempérées
Alg
L’allongement d’un bâtiment sur l’axe est-ouest
maximise la surface des murs exposés au sud.
l Réduction au minimum des surfaces exposées à l’est l Emplacement
et à l’ouest, qui sont généralement plus chaudes en
l Orientation
été et plus froides en hiver que les surfaces expo-
sées au sud
l Meilleur équilibre entre l’apport de chaleur solaire et
GC
la protection par ombrage sur une base saisonnière
l Meilleur déplacement d’air par temps chaud et
meilleure protection contre le vent par temps froid
cour intérieure.
l Diminution de l’apport de chaleur par rayonnement l Emplacement
solaire et par conduction
l Orientation
l Accroissement du refroidissement par évaporation
grâce à la présence de fontaines, de bassins et de
végétation
ww
l’ouest.
Diminution de l’apport de chaleur solaire
s:/
l
l Utilisation du vent pour le refroidissement par l Emplacement
évaporation l Orientation
l Apport d’ombrage sur les fenêtres et les espaces
extérieurs
ttp
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16 1.13 CHAUFFAGE SOLAIRE PASSIF
m/
Le chauffage solaire passif désigne l’utilisation de
l’énergie solaire pour le chauffage des pièces d’un
bâtiment sans l’ajout de dispositifs mécaniques néces
sitant un apport d’énergie. Les systèmes de chauffage
co
solaire passif reposent plutôt sur le transfert de chaleur
par conduction, par convection et par rayonnement pour
capter, stocker, répartir et régulariser l’énergie solaire.
ie.
Terre de l’énergie rayonnante émise par le Soleil. Elle est
égale à 430 Btu/pi2h (1353 W/m2). Au Canada, l’intensité
maximale du rayonnement solaire au sol, qui sert au calcul
de l’effet du rayonnement solaire sur un bâtiment, varie
de 304 Btu/pi2h (957 W/m2) à 45° N de latitude à
290 Btu/pi2h (914 W/m2) à 53° N de latitude.
er
Voici les deux éléments essentiels à tout système de
chauffage solaire passif :
1. Une vitre ou un plastique transparent exposé au sud
Alg
pour capter l’énergie solaire.
l L’aire transparente doit représenter de 30 % à 50 % de
l’aire du plancher sous les climats froids et de 15 % à
25 % de l’aire du plancher sous les climats tempérés,
selon la température hivernale extérieure moyenne et les
pertes de chaleur prévues.
l Le matériau transparent doit résister à la dégradation
causée par les rayons ultraviolets du soleil.
GC
l Un matériau transparent à double épaisseur et un isolant
sont nécessaires pour réduire au minimum les pertes de
chaleur nocturnes.
la répartition de la chaleur.
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1.13 CHAUFFAGE SOLAIRE PASSIF 17
m/
Apport direct
Les systèmes d’apport direct captent la chaleur direc-
tement dans un espace intérieur. L’aire de la masse de
stockage, qui est incorporée à l’espace intérieur en
co
question, doit représenter de 50 % à 66 % de l’aire
totale de cet espace. Durant la saison plus froide, des
fenêtres qui s’ouvrent et des ouvertures dans les murs
sont utilisées pour la ventilation naturelle ou forcée.
ie.
l Évent de l Masse thermique constituée
refroidissement d’un plancher et de murs
Apport indirect
Les systèmes d’apport indirect régularisent l’apport
de chaleur à la paroi extérieure du bâtiment. Le
er
rayonnement solaire atteint d’abord la masse ther-
mique – généralement un mur Trombe en béton ou
en maçonnerie ou encore un mur renfermant des ton-
neaux ou des tubes remplis d’eau – qui est située
entre le soleil et la pièce à chauffer. L’énergie solaire
Alg
captée circule dans le mur par conduction, puis se
répand dans la pièce par rayonnement et par convection. l Évent de l Masse thermique : mur capteur (ou mur Trombe)
refroidissement de 12” (305) ou mur d’eau de 6” (150)
Solarium
Un solarium permet également un apport de chaleur
GC
indirect. Le solarium, doté d’un plancher à grande
masse thermique, est séparé du principal espace habité
par un mur de stockage de chaleur qui libère de la
chaleur selon les besoins. Le solarium se refroidit par
un évent tourné vers l’extérieur.
l Évent de l Aire de plancher d’au moins 10’ × 12’ (3050 × 3660)
w.
refroidissement
Toit capteur
Un toit capteur rend aussi possible un apport indirect. l Panneau isolant
Il renferme une masse liquide qui absorbe et stocke mobile
ww
Apport isolé
Les systèmes d’apport isolé captent et stockent le
rayonnement solaire à l’écart de la pièce à chauffer.
L’eau ou l’air dans le capteur est chauffé par le soleil
et monte jusqu’à la pièce à chauffer, ou est stocké l Évent de
dans la masse thermique jusqu’au moment voulu. refroidissement
Montée de l’agent
ttp
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18 1.14 OMBRAGE SOLAIRE
m/
Les dispositifs d’ombrage protègent les
fenêtres et les autres aires vitrées contre la
lumière solaire directe et diminuent l’éblouis-
sement et l’apport excessif de chaleur solaire
co
par temps chaud. Leur efcacité dépend de
leur forme et de leur orientation par rapport
à la hauteur et à l’azimut du soleil, selon le
moment de la journée et la saison. Les dis-
positifs extérieurs sont plus efcaces que les
dispositifs intérieurs parce qu’ils interceptent
ie.
les rayons solaires avant qu’ils n’atteignent
une fenêtre ou un mur extérieur.
Voici des schémas illustrant les principaux
l Les surplombs horizontaux offrent l Les lames horizontales parallèles au
une efcacité maximale quand ils mur favorisent la circulation d’air dispositifs d’ombrage. Leur forme, leur orien-
sont orientés vers le sud. près du mur et diminuent l’apport tation, leur construction et les matériaux
er
de chaleur par conduction. employés dépendent du contexte de leur utili-
l Elles sont actionnées soit manuel- sation. Les propriétés visuelles de leur forme,
lement, soit automatiquement de leur texture et de leur ouverture ainsi que
par des minuteries ou des cellules l’ombre qu’ils projettent doivent être prises
photoélectriques selon l’angle en compte au moment de la conception des
Alg
solaire. façades du bâtiment.
GC
w.
l Les lames inclinées protègent l Les lames suspendues à un surplomb l Les lames verticales sont particulièrement
davantage que les lames parallèles plein protègent contre les faibles efcaces lorsqu’elles sont exposées vers l’est
au mur. angles solaires. ou l’ouest.
l L’angle d’ouverture varie selon la l Ces lames peuvent obstruer la vue. l Elles sont actionnées soit manuellement, soit
gamme d’angles solaires. automatiquement par des minuteries ou des
ww
l Les brise-soleil associent les l Les volets et les rideaux permettent une l Les arbres et les structures adjacentes
caractéristiques d’ombrage des diminution du rayonnement solaire allant apportent un ombrage qui varie selon leur
ttp
lames horizontales et verticales, et jusqu’à 50 %, selon leur réectivité. proximité, leur hauteur et leur orientation.
offrent un taux d’ombrage élevé. l Le verre absorbant la chaleur capte
l Les brise-soleil sont très efcaces jusqu’à 40 % du rayonnement qui atteint
sous les climats chauds. sa surface.
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1.15 ÉCLAIRAGE DU JOUR 19
m/
Le rayonnement solaire réchauffe et éclaire les pièces
d’un bâtiment. En plus de ses bienfaits psychologiques,
la lumière du jour a une utilité pratique : elle diminue
la quantité d’énergie consacrée à l’éclairage articiel.
L’intensité de la lumière solaire directe varie selon le
co
moment de la journée, la saison et le lieu. Cette lumière
est atténuée par la couverture nuageuse, le brouillard et
les précipitations, et elle est rééchie par le sol et les
autres surfaces environnantes.
ie.
l Lumière solaire directe
l Lumière ambiante rééchie et atténuée par des molécules d’air
l Réexion extérieure au sol et sur les structures adjacentes
l Réexion intérieure à la surface des pièces
l Les fenêtres orientées vers le nord La quantité et la qualité de l’éclairage du jour dans une
er
laissent entrer une lumière ambiante
pièce varient selon les dimensions et l’orientation de ses
douce et diffuse.
fenêtres, la transmittance du vitrage, la réectance des sur-
faces intérieures et extérieures, et le volume des surplombs
et des arbres avoisinants.
Alg
l Les fenêtres orientées vers l’est et vers l’ouest doivent être
munies de dispositifs d’ombrage pour éviter la pénétration de
lumière solaire vive tôt le matin et en n d’après-midi.
l Les fenêtres orientées vers le sud sont d’excellentes sources de
lumière du jour, dans la mesure où un dispositif d’ombrage horizon-
tal amoindrit le rayonnement et l’éblouissement solaires excessifs.
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20 1.16 PRÉCIPITATIONS
m/
Le volume des précipitations saisonnières et
annuelles doit être pris en compte au moment de
la conception et de la construction du toit du bâti-
ment, du choix des matériaux et de l’assemblage
co
des murs extérieurs. De plus, l’écoulement des eaux
de pluie et la fonte de la neige qui s’accumule sur
le toit et les surfaces pavées font augmenter le
volume d’eau pluviale à évacuer du terrain.
ie.
l Les citernes de stockage des eaux de pluie peuvent
servir de source primaire ou auxiliaire d’eau potable ;
er
l Sous les climats placée sur un toit, une citerne exerce un poids très
froids, les toits plats élevé sur la charpente.
reçoivent de lourdes l Les toits plats doivent être munis de drains de toit
charges de neige. La intérieurs ou de gouttières sur leur pourtour.
couche de neige sert Des drains ou des gouttières auxiliaires de
Alg
d’isolant supplémen-
secours sont également nécessaires, au cas où
taire.
une accumulation d’eau causée par l’obstruction
des drains de toit principaux entraînerait un
trop-plein.
GC
l Les toits modérément pentus évacuent facilement les
eaux de pluie, mais peuvent retenir la neige.
l
ment contre les effets du soleil et les intempéries.
ww
toit.
s:/
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1.17 DRAINAGE DU TERRAIN 21
m/
Tout aménagement d’un terrain perturbe le réseau de
drainage existant et crée un écoulement d’eau supplé-
mentaire venant des toits et des surfaces pavées. Il faut
drainer le terrain pour empêcher l’érosion et l’accumula-
l Les sols nis doivent être en pente pour que les
co
tion excessive des eaux de surface ou des eaux souter-
eaux de surface s’écoulent loin du bâtiment.
raines résultant de la nouvelle construction.
Les deux principaux types de drainage d’un terrain sont
le drainage souterrain et le drainage superciel. Le l Les eaux souterraines sont surtout constituées
drainage souterrain se fait par un réseau de tuyaux des eaux de surface qui se sont inltrées dans
ie.
qui transportent les eaux souterraines jusqu’à un point un sol poreux.
d’évacuation, tels un système d’égouts pluviaux ou un
déversoir naturel situé à une élévation moindre sur l Réseau de drains des fondations ; voir la page 82.
le terrain. Les eaux souterraines excédentaires font
diminuer la capacité portante du sol et augmenter la
pression hydrostatique sur les fondations du bâtiment,
er
qui doivent être imperméables lorsqu’elles sont situées
près ou au-dessous de la surface de la nappe phréatique
du terrain.
Le drainage superciel désigne le régalage et le sur-
Alg
façage du terrain pour dévier les eaux de pluie et les
autres eaux de surface vers les réseaux de drainage
naturel ou un système municipal d’égouts pluviaux.
Un étang de retenue s’avère parfois nécessaire lorsque
le volume des eaux de ruissellement excède la capacité
des égouts pluviaux. Pentes de drainage superciel
l Pelouses et surfaces gazonnées : pente de 1,5 %
à 10 % recommandée
GC
l Surfaces de stationnement pavées : pente de 2 %
à 3 % recommandée
l Les rigoles de drainage sont des dépressions peu
profondes formées par l’intersection de deux
surfaces en pente. Elles servent à diriger ou à
dévier le ruissellement des eaux de surface.
l Rigoles herbeuses : pente de 1,5 % à 2 %
recommandée
w.
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22 1.18 VENTS
m/
l Les entrées d’air élevées dirigent le ux d’air l Pour maximiser le ux d’air, La direction et la vitesse des vents dominants
vers le haut et diminuent donc son potentiel les sorties doivent être au constituent des caractéristiques importantes d’un
de refroidissement. moins aussi grandes que les terrain dans toutes les régions climatiques. La
entrées.
connaissance précise des variations saisonnières et
l La position d’une sortie
co
inue peu sur la congura
quotidiennes du vent est essentielle pour évaluer la
tion du ux d’air, mais elle ventilation des pièces et des espaces extérieurs d’un
doit permettre à l’air chaud bâtiment par temps chaud, les pertes de chaleur par
l Les entrées d’air basses
dirigent le ux d’air vers les ascendant de s’échapper. temps froid et les pressions latérales s’exerçant sur
l Haute pression occupants d’un bâtiment. l Basse pression la structure d’un bâtiment.
ie.
La ventilation naturelle des pièces facilite la circu
lation d’air nécessaire pour la bonne santé des
occupants et pour l’évacuation des odeurs. Par
temps chaud, et particulièrement sous un climat
humide, la ventilation favorise le refroidissement
par convection ou par évaporation. La ventilation
er
l Les surplombs du toit augmentent l Les surplombs audessus des ouvertures naturelle fait aussi diminuer la consommation
le ux d’air entrant. dirigent le ux d’air vers le haut, ce qui d’énergie des appareils de ventilation mécanique.
en atténue le potentiel de refroidissement.
La circulation de l’air dans un bâtiment résulte des
différences de pression d’air et de température.
Les cloisons et les
Alg
l
La géométrie et l’orientation du bâtiment inuent
meubles peuvent pertur
ber la conguration du davantage que la vitesse de l’air sur les congura
ux d’air. tions du ux d’air qui en résultent.
l Des fentes dans les surplombs régula l Les persiennes facilitent la réorienta Il faut ventiler tous les espaces enclavés pour en
risent la pression extérieure. tion et la diffusion du ux d’air. évacuer l’humidité et y prévenir la condensation.
Par temps chaud, la ventilation du grenier réduit
aussi l’apport en chaleur rayonnante.
GC
l Voir la page 261
pour la ventilation Dans les régions froides, il faut protéger le bâtiment
des espaces fermés. contre les vents pour réduire l’inltration d’air froid
et les pertes de chaleur. Un monticule de terre, un
mur de jardin ou une rangée serrée d’arbres peuvent
tous faire ofce de brisevent. Les brisevent dimi
nuent la vitesse du vent et engendrent une zone
w.
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1.19 ENVIRONNEMENT SONORE ET VISUEL 23
m/
Tout son a une source et emprunte une trajectoire.
Les sons ou bruits extérieurs indésirables proviennent
de la circulation routière, des avions et de diverses
machines. L’énergie sonore que dégagent ces sources
se déplace dans toutes les directions sous la forme
co
d’une onde en expansion constante. Mais l’inten-
sité de cette énergie diminue à mesure que l’onde
se disperse sur une vaste zone. Le premier moyen à
prendre pour diminuer l’incidence des bruits extérieurs
consiste à placer le bâtiment le plus loin possible des
ie.
sources de bruit. Si l’emplacement ou les dimensions
du terrain ne permettent pas un tel éloignement, on
peut recourir à d’autres moyens pour mettre les pièces
du bâtiment à l’abri des sources de bruit.
l Faire jouer un rôle de tampon aux parties du bâtiment où
er
le bruit peut être toléré, telles que les parties réservées à
diverses machines, à l’entretien et aux services publics.
l Employer des matériaux de construction et des modes
d’assemblage conçus pour affaiblir la transmission des
sons dans l’air et dans la structure du bâtiment.
Alg
l Placer les ouvertures des portes et des fenêtres loin des
sources de bruit indésirable.
l Placer des obstacles physiques, tels que des monticules de
terre, entre les sources de bruit et le bâtiment.
l Planter des arbres et des arbrisseaux en rang serré pour
atténuer et disperser les sons.
l Semer de l’herbe ou protéger le sol avec une couverture
végétale, qui absorbe mieux les sons que la surface dure
et rééchissante d’un pavement.
GC
Il est important d’orienter les pièces d’un bâtiment
selon les aménagements et les particularités du ter-
rain. Les fenêtres doivent être placées non seulement
pour favoriser la ventilation et l’éclairage naturels,
mais aussi pour offrir une vue agréable aux occupants.
w.
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24 1.20 RÉGLEMENTATION
m/
Les règlements de zonage sont promulgués par une
municipalité ou un organisme chargé de l’aménagement
du territoire dans le but de gérer la croissance, de
réglementer les schémas d’affectation des sols, de maî-
triser la densité immobilière, de diriger le développe-
co
ment vers des secteurs bien dotés en services publics,
G
H de protéger les secteurs écologiquement fragiles et de
conserver des espaces libres.
F Un règlement de zonage dénit tant les activités per-
E
ie.
mises sur chaque terrain à bâtir que l’emplacement
et la forme des bâtiments qui seront construits pour
D la tenue de ces activités. Dans certains cas, un plan
C
A d’aménagement d’ensemble autorise la mise en valeur
B unitaire planiée, en vertu de laquelle un grand terrain
est considéré comme une seule unité foncière an que
er
le choix de l’emplacement, du groupement, des dimen-
sions et de l’affectation des structures en soit facilité.
l Pourcentage admissible de surface construite = (C × D)/(A × B) Il importe de bien comprendre comment un règlement
l Pourcentage admissible de surface totale de plancher = de zonage peut restreindre l’éventail des dimensions
Alg
[(C × D) + (E × F) + (G × H)]/(A × B) et des formes possibles d’un bâtiment. Les caractéris-
tiques essentielles d’un bâtiment découlent directement
des critères régissant les aspects spéciques de ses
dimensions.
D
l Aire constructible
B Les dimensions et la forme d’un bâtiment sont aussi
déterminées indirectement par les règlements relatifs
aux distances minimales entre le bâtiment et les limites
du terrain. Ces règlements visent à assurer un accès à
l’air, à la lumière et au soleil de même que l’intimité
ww
des occupants.
De plus, des servitudes et des droits de passage
peuvent restreindre la surface constructible du terrain.
l Limites du l Une servitude désigne le droit que possède une partie de
terrain faire un usage limité du terrain d’une autre partie, tel qu’un
droit de passage ou un droit d’accès à la lumière et à l’air.
l Un droit de passage désigne le droit que possède une partie
/
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1.21 RÈGLEMENTS DE ZONAGE 25
m/
Les règlements de zonage sont parfois assortis de
clauses d’exception prenant la forme d’autorisations
particulières. Des exceptions aux exigences sur la marge l Marge requise
sont prévues pour :
co
– les saillies architecturales telles que les surplombs,
les corniches, les fenêtres en saillie et les balcons ;
– les structures auxiliaires telles que les terrasses
l Exceptions possibles
basses, les clôtures, les abris de voiture et les
garages ;
– les précédents créés par des structures avoisinantes
ie.
déjà en place.
er
l Des toits en pente, des cheminées et d’autres saillies de
toit peuvent parfois excéder la hauteur maximale généra- l Saillie possible
lement autorisée.
l La hauteur maximale peut être directement liée à la pente
du terrain.
Alg
l Une exception aux exigences sur la marge peut être faite
dans le cas de terrains en pente ou de terrains donnant sur
un espace ouvert.
Hauteur autorisée
Pour procurer la lumière, l’air et l’espace adéquats et
pour améliorer l’aménagement routier et l’environnement
piétonnier, des mesures particulières peuvent régir :
l Exception
– les espaces ouverts accessibles au public (LEED v4, possible en
GC
crédit AÉS : Espaces ouverts) ;
l
raison de
– le prolongement de la marge lorsqu’un bâtiment la pente
dépasse une certaine hauteur ;
– l’aspect de la façade d’un bâtiment donnant sur un
espace public ;
– l’accès des véhicules et le stationnement hors rue.
Marge 1
w.
l
Les règlements de zonage peuvent aussi comporter des l Marge 2
exigences propres à certaines utilisations déterminées
ainsi que des procédures de demande d’exemption aux
règlements.
Hauteur 2
l Une convention restrictive désigne les dispositions d’un
ww
construction ;
– la hauteur et la surface de plancher maximales du
CODE DU BÂTIMENT
bâtiment, ainsi que la distance devant le séparer
des structures avoisinantes.
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26 1.22 ACCÈS AU TERRAIN ET CIRCULATION SUR LE TERRAIN
m/
L’accès et la circulation des piétons, des voitures
et des véhicules publics constituent des éléments
importants de l’aménagement d’un terrain et
inuent tant sur l’emplacement du bâtiment à
co
construire que sur l’orientation de ses entrées.
Voici les principaux critères qui président à la
délimitation et à l’agencement des espaces réser-
vés aux trottoirs, aux chaussées et au stationne-
ment en surface.
1. Aménager un accès et un déplacement
ie.
sécuritaires et pratiques pour les piétons
jusqu’aux entrées du bâtiment à partir des
espaces de stationnement ou des arrêts
d’autobus, et s’efforcer d’éviter aux piétons
de traverser des chaussées.
er
2. Déterminer le nombre de places de station-
nement exigé par le règlement de zonage
pour le type d’affectation et le nombre
total d’unités ou la surface de plancher du
bâtiment.
Alg
3. Déterminer le nombre de places de station-
nement, de trottoirs surbaissés et de rampes
d’accès devant être réservés aux handicapés
en vertu des lois et règlements municipaux,
provinciaux ou fédéraux.
4. Aménager des aires d’embarquement pour les
autobus et les autres véhicules de transport
en commun, le cas échéant.
GC
5. Assurer une séparation entre les aires de
chargement des camions et les trottoirs et
chaussées.
6. Ménager un accès aux véhicules prioritaires
tels que les camions de pompiers et les
ambulances.
7. Établir la largeur et l’emplacement réglemen-
w.
s’égoutter.
12. Aménager un espace de rangement pour
l’équipement d’enlèvement de la neige sous
s:/
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1.23 CIRCULATION PIÉTONNIÈRE 27
m/
Voies piétonnières
l Hauteur libre d’au moins 7’6” (2285)
l Réduire au minimum les croisements avec les
chaussées et les espaces de stationnement.
co
l Prévoir un moyen de déglaçage pour les
surfaces exposées au gel.
l Prévoir une pente minimale de 0,5 %, et pré-
férablement de 1,5 %, pour l’égouttement.
ie.
l Largeur mini- l Largeur minimale de 4’ l Largeur minimale de 6’ (1830)
male de 3’ (915) (1220), et préférablement lorsque la voie est adjacente
pour une voie de 6’ à 8’ (1830 à 2440), à un espace de stationnement
simple pour deux personnes où les voitures peuvent la
marchant côte à côte surplomber
Escaliers extérieurs
er
l Minimum de trois marches par escalier l Profondeur de marche d’au moins 11” (280)
l Rampe exigée lorsque l’escalier comporte au
l Hauteur de marche d’au moins 4” (100) et d’au plus 7” (180)
moins quatre marches ou que la surface est
exposée au gel l Pour les dimensions proportionnelles adéquates des escaliers,
voir la page 305.
Pistes cyclables
l Prévoir des aménagements tels que des
bancs, des poubelles et des appareils
d’éclairage. Alg
GC
l Largeur minimale de 4’ (1220), l Largeur minimale de 7’ (2135),
et préférablement de 5’ (1525), et préférablement de 8’ (2440),
pour une voie à sens unique pour deux voies
w.
l
une voie accessible croise une voie publique. l Pente maximale des côtés évasés
l La surface de la rampe doit être stable, ferme de 1:10 à 1:15
s:/
et antidérapante.
l Des bords de trottoir sont permis là où
les piétons ne traversent généralement
pas la rampe d’accès.
ttp
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28 1.24 CIRCULATION ROUTIÈRE
m/
Chaussées privées
co
l Voiture : 22’ (6705)
l Ambulance : 30’ (9145)
l Espace d’embarquement
l Autobus : 54’ (16 460)
de 10’ à 12’ (3050 à
l Camion de pompiers : 48’ (14 630)
3660) de large et de 35’ à
l Camion semi-remorque/remorque : 50’
50’ (10 m à 15 m) de long
(15 240)
ie.
l Rayon de 20’ (6095) ; Rayon de braquage intérieur
minimum de 15’ (4570) l Voiture : 12’ (3660)
l Ambulance : 18’ (5485)
l Autobus : 32’ (9755)
er
l Camion de pompiers : 34’ (10 365)
l Remorque et camion semi-remorque :
l Une voie : 13’ (3960) ; 28’ (8535)
minimum de 10’ (3050)
l Deux voies : 22’ (6705) ;
Alg
minimum de 18’ (5485)
(760)
l Dalle en pente pour
l’égouttement Minimum de
s:/
l Minimum de l
8’ (2440)
17’4” (5285)
l 24’ (7315)
7’ (2135)
ttp
l
l Rayon de 10’ l Minimum de 11’ (3355)
(3050)
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1.25 STATIONNEMENT DES VÉHICULES 29
m/
Parcs de stationnement
18’ (5485)
Dimensions des véhicules
Voiture compacte : 5’8” × 16’
co
l Voiture standard : 6’6’’ × 18’
de 66’ (18 m et 20 m)
(1980 × 5485 )
Places de stationnement
22’ (6705)
l Voiture compacte : 8’ × 16’
(2440 × 4875)
Voiture standard : 8’6” à 9’
ie.
l
(2590 à 2745) × 18’ à 20’
(5485 à 6095)
Pente de 1 % à 5 % pour l’égout
18’ (5485)
l
l
tement ; pente recommandée de l Rayon de 4’ (1220)
2% à 3%
l Largeur libre pour la voie
er
piétonnière
l 2’6” (760) jusqu’au muret
ou au butoir de roues
13’6” (4115)
l Muret ou butoir de
roues
de 58’ (16 m et 18 m)
l Largeur du poteau porteur l Prévoir une largeur
accrue pour l’espace
22’ (6705)
Rampes de garage précédant le poteau
l Hauteur libre minimale de 7’ (2135) 10’4” 10’4” 13’
(3150) (3150) (3960)
GC
13’6” (4115)
l 8%
l
l 16 % l 8%
l Tracé du mur
l Pente de transition égale à la moitié de la l 2’6” (760)
pente de la rampe ; longueur de 10’ (3050)
w.
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30 1.26 PROTECTION DES PENTES
m/
Les pentes exposées à l’érosion par ruissellement
des eaux de surface doivent être stabilisées.
La déviation du ruissellement au sommet de la
pente et l’aménagement de terrasses successives
pour ralentir le ruissellement favorisent une telle
co
stabilisation.
ie.
Le principal moyen mécanique de protéger un talus
contre l’érosion consiste à le revêtir d’un enroche-
er
ment ou de gabions.
l L’enrochement est une couche de pierres aux dimen-
sions irrégulières placées sur la pente d’un talus pour
en prévenir l’érosion.
Alg
l L’épaisseur de la couche doit être supérieure à la taille
maximale des pierres.
l La couche de pierre repose sur un géotextile ou sur du
sable et du gravier tamisés servant au drainage.
GC
Un caisson ou un mur de retenue contribuent aussi
à xer le sol et à protéger les talus abrupts.
l Un caisson est une structure cellulaire faite de pièces
carrées de bois, de béton ou d’acier, assemblées en
couches à angle droit, et remplie de terre ou de pierres.
l
du gravier tamisés à des ns de drainage.
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1.27 MURS DE SOUTÈNEMENT 31
m/
Lorsque la dénivellation aménagée sur un terrain est supérieure à
l’angle d’équilibre du sol (angle de frottement effectif), il faut cons
truire un mur de soutènement pour retenir la masse de terre située en
amont de la dénivellation.
co
Le mur de soutènement doit être conçu et construit de façon à résister
à la pression latérale qu’exerce la terre retenue. Nulle au point le
plus élevé du sol, cette pression dynamique augmente graduellement
et atteint son maximum à la base du mur. On peut considérer que la
pression totale, ou poussée, agit au centre de masse de la conguration
ie.
de répartition triangulaire, soit à 1/3 de la hauteur du mur mesurée à
partir de sa base.
H’
er
l La surcharge désigne le poids supplémentaire de la
terre audessus du mur de soutènement. La direction
de la poussée est parallèle à la pente de la surcharge.
H
Alg H/3
On suppose que l’angle d’équilibre (angle de frotte
H/3
l
ment effectif) de la plupart des sols est de 33°. Pour
l’angle d’équilibre des remblais nus, voir la page 9.
W
R W R
l T = 0,286 × SH2/2 l T = 0,833 × S(H + H’)2/2 (pour un mur
l T = pression totale ou poussée de soutènement avec surcharge)
GC
l S = poids du sol retenu ; générale
ment de 100 lb/pi3 (1600 kg/m3)
l W = poids composé du mur s’exer
çant dans le centre de masse de la Un mur de soutènement peut se renverser, glisser
section horizontalement ou trop s’affaisser.
l R = résultante de T et de W
l La poussée tend à renverser le mur vers l’avant de sa
W base.
w.
d de 2, alors Mr ≥ 2M0.
ww
W × Cf du mur.
l Coefcients de frottement moyens : gravier, 0,6 ; silt/
argile sèche, 0,5 ; sable, 0,4 ; argile humide, 0,3.
W
l Pour que le mur ne s’affaisse pas, la force verticale
(W ) ne doit pas être supérieure à la capacité portante
du sol (CP) ; ici, W = somme du poids du mur, du
ttp
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32 1.27 MURS DE SOUTÈNEMENT
m/
Murs de soutènement en béton armé
Les directives ci-dessous conviennent seulement à
l 8” (205) l 10” (255)
l’étape initiale de la conception. Il faut consulter un
ingénieur en structure à l’étape nale de la concep-
co
tion, particulièrement lorsque le mur de soutènement
doit être construit sur un sol peu propice à cette n ou
est exposé à une surcharge ou à des charges variables.
Mur-poids
ie.
Un mur-poids de soutènement résiste au renver-
sement et au glissement grâce à la grande force
d’inertie de sa masse. Il convient à une structure de
soutènement d’une hauteur inférieure à 10’ (3048).
l 0,6H l 0,5H
er
(0,9H avec surcharge)
Mur en porte-à-faux de type T
Un mur de soutènement en porte-à-faux fait de béton
armé convient lorsque sa hauteur ne dépasse pas 20’
(6096). Un mur à contrefort convient davantage au-
Alg
delà de cette hauteur.
Mur à contrefort
Un mur à contrefort comprend des contreforts trian-
gulaires qui renforcent la dalle verticale et ajoutent
du poids à la base. L’espacement entre deux contre-
forts équivaut à la moitié de la hauteur du mur.
GC
l 0,7H
(1,25H avec surcharge) Mur en porte-à-faux de type L
On utilise un mur en porte-à-faux de type L lorsque
w.
traintes de température et de
retrait dans les murs d’épais- de drainage perforé et en pente jusqu’à la sortie du mur
seur supérieure à 10” (255)
s:/
l Armature en acier
l Minimum de 2” (50)
l La semelle du mur doit se l Minimum de 3” (75)
trouver au plus profond des
deux points suivants : sous l Installer des joints de contrôle verticaux espacés de
le seuil du gel ou 2’ (610) 25’ (7620) c/c et un joint de dilatation verticale tous
ttp
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1.27 MURS DE SOUTÈNEMENT 33
m/
Un mur de soutènement relativement bas peut être
fait de bois, de béton, de briques ou de pierres.
co
l Lien horizontal l Billots de bois traité sous pression de 4’ × 6’
ou de 6’ × 6’ (89 × 140 ou 140 × 140) assortis
de joints à recouvrement et agrafés ou liés
ensemble avec des tiges d’acier galvanisé
ie.
espacées de 4’ (1220) c/c
er
le rôle d’ancre ; il est utilisé pour un
mur de plus de 3’ (915) de haut,
avec un espacement de 6’ (1830)
c/c.
Alg
l
de 2’ (610) de haut
sortie du mur
l Seuil de gel
l Semelle en béton de
8” × 24” (205 × 610)
ww
12
s:/
l 6” (150)
seuil du gel.
l Le bas des murs en pierres liées au mor-
tier doit se trouver sous le seuil de gel.
DCC 32 32 19 Murs de soutènement de maçonnerie d’éléments
DCC 32 32 29 Murs de soutènement en bois d’œuvre
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34 1.28 PAVAGE
m/
Le pavage (DCC 32 14 00) constitue un revêtement
propice à la circulation piétonnière ou routière sur un
site. C’est une structure composite dont l’épaisseur et
l’assemblage sont directement liés au type et à l’inten-
co
sité de la circulation et des charges portées, ainsi qu’à
la capacité portante et à la perméabilité du sous-sol.
l La chaussée supporte la circulation, protège la base et
transfère sa charge à la structure sous-jacente. La chaussée
peut être souple ou rigide.
ie.
l La base est une fondation faite d’agrégats à granulométrie
continue qui transfère la charge de la chaussée au sous-
sol. Elle empêche aussi la montée de l’eau par capillarité.
Lorsque la chaussée doit supporter des charges très lourdes,
il est parfois nécessaire d’ajouter une sous-base constituée
d’agrégats plus gros tels que des pierres concassées.
er
l Le sous-sol, qui doit en n de compte supporter la charge de
la chaussée, doit être homogène ou compacté. Il doit égale-
ment être incliné an que l’eau qui s’y inltre puisse s’écouler.
Alg
briques ou de pierres posés sur un lit de sable, est rela-
tivement résistante et répartit les charges au sous-sol
par rayonnement. Elle nécessite une bordure de bois,
d’acier, de pierres, de maçonnerie ou de béton pour
(LEED v4, crédit AÉS : Gestion des eaux pluviales) contenir le déplacement horizontal des pavés. Certains
pavés spécialement conçus à cet effet permettent de
construire une chaussée perméable ou poreuse qui redi-
GC
rige les eaux pluviales jusqu’à un réservoir souterrain, à
partir duquel ces eaux de ruissellement s’inltrent dans
le sol ou sont évacuées au moyen d’un drain souterrain.
Une chaussée rigide, faite de dalles en béton armé
ou de carreaux liés au mortier sur une dalle de béton,
l Pente minimale de 1 % pour le drainage ; un pavage fortement texturé
répartit les charges en son sein et les transfère au
impose une pente plus forte.
sous-sol sur une grande surface. Il faut la renforcer et
w.
Matériaux de pavage
ww
l Pavé de brique de 4” × 4”, 4” × 8” l Carreau en béton : carré de 12”, 18” ou l Pavés emboîtés : épaisseur de 2 1/2”
ou 4” × 12” (100 × 100, 100 × 205 ou 24” (305, 455 ou 610) ; épaisseur de 1 1/2” à 3 1/2” (64 à 90)
100 × 305) ; épaisseur de 1” à 2” (25 à 50) à 3” (38 à 75)
/
s:/
l Pavé alvéolé ou gazonné : épaisseur l Pavé en granit : carré de 4” ou 6” (100 ou 150) ; l Pierre de taille : largeur et longueur va-
ttp
l Consulter un fournisseur local au sujet des formes, des dimensions, des couleurs, des textures, du pouvoir absorbant, de la rés istance à la compression
et des recommandations pour l’installation.
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1.28 PAVAGE 35
m/
Motifs de pavage
co
Panneresse Damier Carrelé Carré tronqué Cabochon Éventail
ie.
er
Assises réglées Chevrons Chevrons emboîtés Carrelé emboîté Pavé alvéolé ou À l’anglaise
gazonné
Alg
Base souple
l Pavés avec joints serrés remplis
de sable à la main
l Pavé sur lit de mortier,
disposé sur chant ou à plat l Lit de sable de 1” à 2” (25 à 50)
l Agrégats compactés de 2” à 6”
GC
(50 à 150), dans les zones de
grande circulation ou sur un sol
l Semelle de béton ; mettre du qui se dilate
gravier sous la semelle si le seuil
de gel est plus profond que la l Sous-sol compacté ou sol
semelle. homogène
Base rigide
w.
Chant de bois traité sous pression Bordure (ou détail Détails de pavage
/
l
de 2”, 4” ou 6” (38, 89 ou 140) de bordure)
d’épaisseur minimale, ou muret
s:/
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36 1.29 PLAN D’AMÉNAGEMENT
m/
Le plan d’aménagement illustre les traits d’origine
naturelle ou non qui caractérisent un terrain et décrit
la construction proposée en rapport avec ces traits.
Généralement établi d’après l’arpentage effectué par
co
un arpenteur-géomètre, le plan d’aménagement est un
élément essentiel de l’ensemble des documents sur la
construction projetée. Un plan d’aménagement complet
comprend les éléments suivants :
1. Nom et adresse du propriétaire du terrain ;
ie.
2. Adresse du terrain, si elle diffère de celle du proprié-
taire ;
3. Description cadastrale du terrain ;
4. Source et date de l’arpentage ;
5. Description des limites du terrain : longueur des
côtés, leur position par rapport au nord, les angles
er
G
A
S
des coins et le rayon des courbes ;
6. Limites prévues dans le contrat ou le projet, si elles
diffèrent des limites du terrain ;
7. Indication du nord et échelle du dessin ;
Alg
8. Emplacement et description des repères géodésiques,
qui établissent les points de référence pour l’empla-
cement et les élévations de la nouvelle construction ;
9. Identication et dimensions des rues, allées et
autres droits de passage publics adjacents ;
10. Emplacement et dimensions de toutes les servitudes
G
A
S
ou droits de passage sur le terrain ;
GC
11. Dimensions des marges exigées par les règlements
de zonage ;
12. Emplacement et dimensions des structures exis-
tantes et description de toute démolition antérieure
à la nouvelle construction ;
13. Emplacement, forme et dimensions des structures
w.
de nition ;
17. Végétation à conserver et végétation à enlever ;
s:/
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1.29 PLAN D’AMÉNAGEMENT 37
m/
co
ie.
er
Alg
GC
w.
/ ww
s:/
ttp
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38 1.30 DESCRIPTION DU TERRAIN
m/
La description juridique d’un terrain
indique l’emplacement et les limites
d’une parcelle déterminée de terrain,
établis d’après un arpentage standard,
co
un système rectangulaire d’arpentage
ou un lotissement enregistré.
l Un plan cadastral est un document l L’arpentage standard détermine le tracé
juridique décrivant l’emplacement, et la longueur de chaque limite d’une
les limites et les dimensions d’une parcelle de terrain, à partir d’un point
parcelle de terrain, incluant les de référence connu et le long de la
ie.
autorisations, les servitudes et périphérie du terrain jusqu’au retour
les restrictions dénies par une com- au point de référence.
mission de zonage et d’urbanisme,
et, dans le cas d’une subdivision,
le tracé des rues, des îlots et des
lots ainsi que le numérotage et les
er
dimensions de chaque lot.
Alg
16,09 km
Seigneuries et cantons
À partir de 1626, le partage du sol
en Nouvelle-France se fait selon le
système seigneurial. Inspiré du régime
féodal européen, ce système découpe
le territoire en seigneuries, c’est-à-dire
en grandes étendues de terre généra-
GC
lement situées sur les rives du Saint-
Laurent et de ses principaux afuents.
Le régime seigneurial est ofciellement
aboli en 1854 par les Britanniques, 11 rangs
16,09 km
Seigneuries
La grandeur des seigneuries a varié selon
les époques, la localisation de la terre et
le statut du seigneur. En général, l’unité
de mesure utilisée était la lieue. Ainsi, une
ww
* Un arpent est une ancienne mesure de longueur qui équivaut à 58,47 mètres.
https://www.GCAlgerie.com/
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m/
BÂTIMENT
co
2.1 Systèmes du bâtiment __________________________________________________________________________________________ 40
2.2 Systèmes de construction ____________________________________________________________________________________ 41
2.3 Codes du bâtiment _______________________________________________________________________________________________ 43
2.4 Types de constructions ________________________________________________________________________________________ 44
2.5 Charges sur le bâtiment _______________________________________________________________________________________ 46
ie.
2.6 Charges dues aux vents ________________________________________________________________________________________ 47
2.7 Charges dues aux séismes ____________________________________________________________________________________ 48
2.8 Forces appliquées à la structure __________________________________________________________________________ 49
2.9 Équilibre d’une structure ______________________________________________________________________________________ 50
er
2.10 Poteaux ________________________________________________________________________________________________________________ 51
2.11 Poutres _________________________________________________________________________________________________________________ 52
2.12 Portées des poutres ______________________________________________________________________________________________ 53
2.13 Fermes __________________________________________________________________________________________________________________ 54
Alg
2.14 Cadres et murs ______________________________________________________________________________________________________ 55
2.15 Dalles ____________________________________________________________________________________________________________________ 56
2.16 Unités structurales élémentaires _________________________________________________________________________ 57
2.17 Portées des éléments horizontaux _______________________________________________________________________ 58
2.18 Grilles structurales _______________________________________________________________________________________________ 59
2.19 Stabilité latérale __________________________________________________________________________________________________ 60
GC
2.20 Bâtiments de grande hauteur ______________________________________________________________________________ 62
2.21 Arcs et voûtes ______________________________________________________________________________________________________ 63
2.22 Dômes ___________________________________________________________________________________________________________________ 64
2.23 Structures en coque _____________________________________________________________________________________________ 65
2.24 Structures à câbles _______________________________________________________________________________________________ 66
w.
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40 2.1 SYSTÈMES DU BÂTIMENT
m/
Architecture et construction d’un bâtiment ne
sont pas nécessairement une seule et même
chose. Pour concevoir et construire un bâti-
ment, il faut connaître les méthodes d’assem-
co
blage des divers matériaux, éléments et
composants à utiliser. Cette connaissance est
une condition nécessaire mais non sufsante
pour qui se propose de bâtir. En effet, elle ne
suft pas à conférer à l’ensemble un caractère
architectural. Si l’architecture est bien l’art de
ie.
la construction, nous devons considérer, en
plus des systèmes physiques de construction,
les systèmes conceptuels suivants :
– dénition, échelle, proportions et organisa-
tion des espaces intérieurs d’un bâtiment ;
er
– catégorisation des activités humaines selon
leur échelle et leur ampleur ;
– répartition fonctionnelle des espaces
d’un bâtiment selon leur vocation et leur
affectation ;
Alg
– accès au bâtiment et voies de déplacement
verticales et horizontales à l’intérieur ;
– qualités visibles d’un bâtiment : forme, espace,
lumière, couleur, texture et conguration ;
– le bâtiment en tant que partie intégrante de
son environnement naturel et construit.
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2.2 SYSTÈMES DE CONSTRUCTION 41
m/
Structure Toit
Chapitre 6
La structure d’un bâtiment est conçue et cons
truite pour supporter et transmettre au sol, en
toute sécurité, son poids et ses charges laté
co
Uniformat II, groupe B :
rales, compte tenu des contraintes admissibles
Superstructure et enveloppe
que peuvent subir ses éléments.
l La superstructure d’un bâtiment désigne la partie
qui s’élève audessus de ses fondations.
l Les poteaux, les poutres et les murs porteurs sou
tiennent les planchers et le toit.
ie.
l L’infrastructure d’un bâtiment désigne la structure
Protection
sousjacente qui en forme la fondation.
contre
Enveloppe l’humidité
et isolation
L’enceinte d’un bâtiment en constitue l’enve thermique
loppe. Elle comprend le toit, les murs extérieurs,
er
Chapitre 7
les portes et les fenêtres.
Planchers
l Le toit et les murs extérieurs protègent les espaces Chapitre 4
intérieurs contre les intempéries et modulent
l’humidité, la chaleur et la circulation d’air dans les
éléments constitutifs du bâtiment.
Alg
l Les murs extérieurs et le toit amortissent aussi
Constructions
les bruits et procurent sécurité et intimité aux
spéciales
occupants. Uniformat II, groupe C : Chapitre 9
l Les portes assurent l’accès à l’intérieur du bâtiment. Aménagement intérieur
l Les fenêtres laissent passer la lumière et l’air, et Portes et
offrent différents panoramas. fenêtres
l Quant aux murs intérieurs et cloisons, ils divisent Chapitre 8
l’intérieur en pièces distinctes.
GC
Systèmes mécaniques
Les systèmes mécaniques d’un bâtiment four
nissent des services essentiels pour son occu
pation.
l Le système d’alimentation en eau procure l’eau Systèmes
Uniformat II, groupe E :
potable nécessaire pour satisfaire les besoins de mécaniques et
w.
Équipement et ameublement
consommation et d’hygiène. électriques
l Le système d’évacuation des eaux d’égout rejette les Chapitre 11
déchets liquides et les matières organiques usées.
l Les systèmes de chauffage, de ventilation et de
climatisation rendent l’intérieur confortable.
l Le système électrique commande, mesure et protège
ww
Chapitre 3
de systèmes d’élimination et de recyclage de
déchets.
s:/
Emplacement
Chapitre 1
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42 2.2 SYSTÈMES DE CONSTRUCTION
m/
Le choix, l’assemblage et l’intégration des divers
systèmes de construction d’un bâtiment sont
déterminés par les facteurs suivants.
Performance
co
l Compatibilité, intégration et sécurité des structures
l Résistance au feu, protection et sécurité contre
l’incendie
l Épaisseur admissible ou désirable des éléments
constitutifs du bâtiment
Contrôle de la circulation d’air et de chaleur dans les
ie.
l
éléments constitutifs
l Contrôle du déplacement et de la condensation de la
vapeur d’eau
l Prise en compte des mouvements du bâtiment dus au
tassement, au échissement de la structure et à la
dilatation ou à la contraction découlant des variations
er
de température et d’humidité
l Atténuation du bruit, insonorisation et intimité
acoustique
l Résistance à l’usure, à la corrosion et aux intempéries
l Exigences en matière de nition, de propreté et
Alg
d’entretien
l Sécurité d’utilisation
Qualités esthétiques
l Harmonisation désirée du bâtiment avec son site,
les propriétés adjacentes et le voisinage
l Qualités recherchées concernant la forme, l’équilibre
des masses, les couleurs, les motifs, les textures et
les détails
GC
Contraintes réglementaires
l Conformité avec les règlements de zonage et les
codes du bâtiment
Facteurs économiques
l Coût de construction, comprenant les matériaux,
le transport, l’équipement et la main-d’œuvre
l Coût total, comprenant le coût initial, les frais
w.
et de leurs associations ainsi que des l Conformité aux normes et aux assurances en vigueur
employeurs et de leurs associations à l Division des tâches entre l’atelier et le chantier
la réalisation de cet objet. l Division du travail et coordination des corps de métier
l Contraintes budgétaires
l Équipement de chantier nécessaire
l Temps de construction nécessaire
l Dispositions en cas d’intempéries
ttp
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2.3 CODES DU BÂTIMENT 43
m/
La Commission canadienne des codes du bâtiment et de prévention installations électriques, sous pression, d’équipements pétroliers, de
des incendies (CCCBPI) coordonne l’élaboration des codes modèles plomberie et celles qui sont destinées à utiliser, distribuer ou entre-
pour le Canada. Les principaux codes sont le Code national du poser du gaz. Alors que le Code de construction vise les concepteurs
bâtiment du Canada (CNB), le Code national de prévention des de plans et devis (architectes, ingénieurs, technologues) et les
co
incendies du Canada (CNPI), le Code national de plomberie (CNP), entrepreneurs, le Code de sécurité s’adresse aux propriétaires des
le Code national de l’énergie pour les bâtiments (CNÉB) et le Code bâtiments, des équipements et des installations.
national de construction des bâtiments agricoles (CNCBA).
En 2000, la Régie du bâtiment du Québec (RBQ) adopte un ajout
Le CNB vise quatre objectifs : la sécurité, la santé, l’accessibilité au Code de construction du Québec (CCQ) an de réglementer de
pour les personnes atteintes par une incapacité, et la protection façon plus précise les travaux de modications majeures à des
ie.
du bâtiment contre l’incendie et les dommages structuraux. bâtiments existants et de simplier le travail des entrepreneurs
et consultants.
Au Canada, l’ensemble des provinces et des territoires pro-
mulguent des législations pour adopter soit les codes modèles Puis, à l’automne 2012, une autre modication est apportée au
nationaux du bâtiment, de prévention des incendies et de la CCQ. La partie 11 qui y est ajoutée vise à intégrer de nouvelles
plomberie élaborés par la Commission canadienne des codes du exigences d’efcacité énergétique pour les bâtiments.
er
bâtiment et de prévention des incendies, soit des codes provin-
ciaux qui comportent certains ajouts, certaines exemptions ou Ces deux codes sont adoptés chapitre par chapitre et remplacent
certaines modications par rapport aux codes modèles. progressivement les sept lois et la trentaine de règlements qui
étaient appliqués auparavant. Le but de cette démarche est de
Au Québec, la Loi sur le bâtiment prévoit l’adoption d’un Code de simplier la réglementation, mais aussi de mieux dénir les
construction et d’un Code de sécurité pour les bâtiments et les responsabilités des professionnels de la construction et des
Alg
équipements destinés à l’usage du public, de même que pour les propriétaires.
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44 2.4 TYPES DE CONSTRUCTIONS
m/
Les codes du bâtiment sont adoptés et appliqués par les Construction combustible
organismes gouvernementaux locaux pour réglementer la La construction combustible est permise pour la plupart
conception, la construction, la modication et la répara- des petits bâtiments visés par la partie 3 du Code. Dans
tion des bâtiments an d’assurer la sécurité, la santé et le bien des cas, on peut utiliser, sans conditions précises
co
bien-être publics. dans la partie 3, les matériaux combustibles permis pour
les bâtiments visés par la partie 9 du Code et conformes
Codes modèles aux normes mentionnées en référence dans cette partie.
Les codes modèles sont élaborés par des organismes natio- Ces bâtiments combustibles présentent, en règle générale,
naux regroupant des spécialistes en codes du bâtiment. une structure de bois construite selon les techniques cou-
Une municipalité peut promulguer des codes modèles dont rantes. Pour donner aux poteaux et aux solives un degré
ie.
certaines dispositions ont fait l’objet de modications ou de résistance au feu, on les revêt de différentes sortes de
d’ajouts pour respecter des exigences ou des préoccupa- panneaux, généralement des plaques de plâtre. Pour les
tions locales. petits bâtiments de construction combustible, l’évacua-
tion sûre des occupants, par des parcours protégés, est
Si la teneur des codes modèles diffère, leur structure de-
l’objectif primordial à prendre en considération. Dans la
meure analogue. Chaque code modèle dénit d’abord des
mesure où tous les occupants sont en sécurité, le service
er
catégories d’usage ou d’affectation des lieux et des types
d’incendie pourrait conclure à l’impossibilité de sauver les
de construction variant selon leur degré de résistance au
biens matériels, et s’en tenir à limiter l’incendie.
feu et leur inammabilité. Il détermine ensuite les limites
de hauteur et de supercie applicables en fonction de De plus, dans le but de favoriser l’utilisation du bois
l’affectation ou de l’usage (voir page 45) d’un bâtiment et comme matériau de construction et de mettre de l’avant
Alg
de son type de construction (voir ci-après). ses caractéristiques favorisant le développement durable,
des directives pour permettre la construction de bâtiments
Les codes modèles établissent aussi des normes relatives
d’habitation en bois de cinq ou six étages ont été étudiées,
à la conception de la structure, à la construction des
basées sur la réglementation en vigueur depuis 2009 en
murs, des planchers et des toits, aux systèmes de protec-
Colombie-Britannique. Ces directives sont désormais inté-
tion contre l’incendie, aux sorties de secours, à l’éclairage
grées dans le Code de construction.
et à la ventilation naturels, à l’accessibilité pour les per-
sonnes handicapées et à la conservation de l’énergie. Source : Régie du bâtiment du Québec. Construction d’habita-
GC
tions en bois de 5 ou 6 étages. Directives et guide explicatif,
Tous les codes modèles sont axés sur des objectifs et Gouvernement du Québec, 2013, [En ligne], www.rbq.gouv.qc.ca.
précisent le fonctionnement des éléments ou des systèmes
particuliers sans toujours indiquer les moyens à employer Construction en gros bois d’œuvre
pour atteindre ces résultats. Ils renvoient souvent aux Dans le cas d’une construction en gros bois d’œuvre, il
normes établies par les organismes de normalisation com- faut que les dimensions des pièces de bois permettent une
pétents et d’autres corporations professionnelles et asso- résistance d’environ 45 minutes aux effets d’un incendie.
w.
ciations de corps de métier pour indiquer les propriétés Le délai réel avant l’effondrement dépendra de la charge
que doit avoir un matériau ou un élément et les méthodes combustible dans le bâtiment et des dimensions des élé-
d’essai servant à vérier le rendement des produits. ments d’ossature. Dans un bâtiment équipé d’extincteurs
automatiques à eau, il est peu probable qu’un incendie
Le CCQ (Chapitre 1 – Bâtiment) couvre trois types de
progresse au point de menacer l’efcacité structurale des
constructions : les constructions combustibles, dont le
éléments en gros bois d’œuvre.
ww
l’acier de structure ou d’armature est réduite sous l’effet peuvent être combustibles et que beaucoup d’autres
des températures élevées. Le fait que les matériaux éléments non porteurs peuvent être construits avec des
s:/
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2.4 TYPES DE CONSTRUCTIONS 45
m/
Si les codes modèles se distinguent les uns des autres par
la description des exigences propres à chaque type de
construction, tous stipulent la hauteur et la supercie
maximales de chaque étage d’un bâtiment selon le type de
co
construction et son utilisation ou son affectation. De telles
dispositions visent à protéger un bâtiment contre le feu et à
ralentir sufsamment la progression d’un incendie pour que
les occupants évacuent le bâtiment en toute sécurité. Un
bâtiment peut être doté de dimensions maximales supé-
rieures s’il est muni d’un système de gicleurs autonome ou
ie.
si des murs coupe-feu le divisent en pièces ne dépassant
pas la limite imposée.
er
Ils doivent s’étendre de façon continue à partir des fondations jusqu’à
un parapet situé au-dessus du toit du bâtiment ou jusqu’au-dessous d’un
toit incombustible. Toutes les ouvertures pratiquées dans un mur coupe-
feu sont restreintes à un certain pourcentage de la longueur du mur et
doivent être protégées par des portes ignifugées à fermeture automa-
Alg
tique, des ensembles de fenêtres pare-feu et, dans le cas des conduites
de ventilation, par des registres coupe-feu et des registres coupe-fumée.
l Les séparations coupe-feu entre les usages désignent les constructions
verticales ou horizontales résistant au feu qui retardent la propagation
de l’incendie d’un usage à un autre dans un bâtiment à usages mul-
tiples.
B 1 Établissements de détention
B 2 Établissements de traitement
B 3 Établissement de soins
C – Habitations
D – Établissements d’affaires
E – Établissements commerciaux
F 1 Établissements industriels à risques très élevés
ttp
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46 2.5 CHARGES SUR LE BÂTIMENT
m/
Délimitant des volumes à des ns d’habitation,
la structure d’un bâtiment doit pouvoir supporter
deux types de charges : les charges statiques et les
charges dynamiques.
co
l Les charges permanentes
sont des charges statiques Charges statiques
agissant vers le bas sur une Les charges statiques s’appliquent lentement à la
structure. Elles comprennent structure d’un bâtiment jusqu’à ce qu’elle atteigne
le poids de la structure sa valeur maximale sans uctuation rapide de son
ellemême et celui des élé
ie.
ampleur ou de son emplacement. La structure réagit
ments de construction, des
lentement à la présence d’une charge statique ; sa
installations et de l’équipe
ment permanents déformation est maximale lorsque la force statique
qui y sont xés. est maximale.
l Les surcharges comprennent toutes les charges mobiles
que l’occupation des lieux, l’accumulation de neige et
er
d’eau et les appareils en mouvement exercent sur la
structure. Une charge variable s’applique généralement
vers le bas, mais elle peut aussi agir horizontalement
en raison du caractère dynamique d’une charge mobile.
Les surcharges d’utilisation résultent du poids des
Alg
l
occupants, des meubles, de l’équipement stocké et des
autres objets similaires présents dans un bâtiment. Les
codes du bâtiment spécient les charges unitaires mini
l Les charges dues au tasse males uniformément réparties qui doivent être respec
ment s’appliquent sur la tées pour diverses utilisations et affectations des lieux.
structure et résultent de l Les surcharges de neige proviennent du poids de la
l’affaissement d’une partie neige accumulée sur un toit. Elles varient selon l’empla
du terrain porteur et du cement géographique, l’exposition du terrain, la nature
GC
tassement différentiel qu’il des vents et la géométrie du toit.
induit sur les fondations. l Les surcharges dues à la pluie résultent de l’accumu
lation d’eau sur un toit en raison de sa forme, de
l La pression géostatique est son inclinaison et de l’obstruction de son système de
la force horizontale qu’un sol drainage.
exerce sur une structure de
soutènement verticale.
w.
ww
La contrainte thermique
/
l
est la contrainte de com
pression ou de traction Charges dynamiques
s:/
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2.6 CHARGES DUES AUX VENTS 47
m/
Les charges dues aux vents sont des forces résultant
de l’énergie cinétique de masses d’air se déplaçant
généralement à l’horizontale.
l La structure, les éléments constitutifs et le parement
co
d’un bâtiment doivent résister aux glissements, aux
soulèvements et aux renversements que peut causer
l’action du vent.
Renversement
Glissement
ie.
l On calcule le total des charges dues aux vents en multipliant
la charge due aux vents par mètre carré par la supercie
er
des surfaces verticales du bâtiment ou de la structure sur
lesquelles le vent exerce une pression normale.
l On suppose que le vent se déplace à l’horizontale dans
toutes les directions et qu’il exerce une pression normale
sur les surfaces qui y sont exposées. Soulèvement
Alg
l Comme le vent peut exercer une pression positive ou
négative, dite d’aspiration, sur un bâtiment, celui-ci doit
pouvoir résister aux forces qui en résultent dans toutes
les directions normales par rapport aux surfaces qui y sont
exposées.
l La pression éolienne de calcul théorique est une valeur
minimale attribuée, lors de la conception, à la pression
statique équivalente qui s’exerce sur les surfaces
GC
extérieures d’une structure lorsque le vent atteint une
vitesse critique. Elle est égale à une pression éolienne
de référence mesurée à une hauteur de 33’ (10 m) et
modiée par plusieurs coefcients reétant l’incidence
de l’exposition, de la hauteur du bâtiment, des coups de
vent ainsi que de la géométrie et de l’orientation de la
structure sur le ux d’air incident.
w.
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48 2.7 CHARGES DUES AUX SÉISMES
m/
Un tremblement de terre est une série de secousses longi
tudinales et transversales qui se produisent dans la croûte
terrestre lors du déplacement abrupt de plaques le long de
lignes de faille. Les secousses d’un tremblement de terre se
co
propagent à la surface de la terre sous forme d’ondes et dimi
nuent de façon logarithmique à mesure qu’elles s’éloignent
de leur source. Les déplacements du sol sont tridimension
nels, mais ce sont leurs composantes horizontales qui sont
les plus importantes pour la conception d’une structure, car
les éléments de la structure qui portent les charges verticales
ie.
possèdent habituellement une réserve considérable de résis
tance aux charges verticales supplémentaires.
l Lors d’un tremblement de terre, la masse supérieure d’une
structure acquiert une force d’inertie, car elle tend à rester
au repos pendant que la base se déplace avec le sol. Selon
er
la deuxième loi de Newton, cette force est égale au produit
de la masse et de l’accélération gravitationnelle.
l Il est possible de calculer la valeur d’une force latérale
statiquement équivalente, la contrainte de cisaillement de
la base, pour une structure régulière de hauteur inférieure à
240’ (73 m), une structure irrégulière d’au plus cinq étages
Alg
l Accélération du sol et une structure exposée à un faible risque sismique.
direction parallèle à celle des de se rompre ou de s’effondrer sous une charge sismique.
forces appliquées. Une structure
relativement rigide oscille rapi
l Toute charge latérale appliquée à une certaine distance
dement et a une période courte,
audessus du sol engendre un moment de renversement à la
tandis qu’une ossature plus
base d’une structure. Pour assurer l’équilibre, on contreba
exible oscille plus lentement et
lance ce moment par un moment de redressement extérieur
a une période plus longue.
et un moment de résistance intérieur provenant des forces
situées dans les poteaux et les murs de cisaillement.
/
s:/
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2.8 FORCES APPLIQUÉES À LA STRUCTURE 49
m/
Une force est une action qui modie la forme ou le
mouvement d’un corps. On l’exprime au moyen d’un
vecteur ayant un module et une direction et on la
représente à l’aide d’une èche dont la longueur
co
est proportionnelle au module et dont l’orientation
dans l’espace indique la direction. Une force unique
s’exerçant sur un corps rigide agit en tout point
dans sa direction sans modier son effet extérieur.
Des forces multiples se combinent de diverses
façons :
ie.
l Des forces équipollentes agissent le long d’une même
droite et leur somme vectorielle correspond à la somme
algébrique de leurs modules, orientée dans la même
direction.
er
l Des forces concourantes s’orientent dans des directions
différentes à partir d’un point commun. Leur somme
vectorielle produit le même effet sur un corps rigide
Alg
que l’application successive de chacune de ces forces à
ce corps.
initiales.
l Un moment désigne la capacité d’une force à imprimer
s:/
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50 2.9 ÉQUILIBRE D’UNE STRUCTURE
m/
En matière de conception et d’analyse d’une struc-
ture, nous considérons d’abord l’ampleur, la direc-
tion et le point d’application des forces, puis nous
envisageons leur combinaison an d’obtenir un état
co
d’équilibre. L’équilibre est un état de repos résultant
de l’action égale de forces contraires. Autrement dit,
à mesure que chaque élément d’une structure reçoit
une charge, ses parties porteuses doivent exercer
une force égale mais opposée. Un corps rigide est en
équilibre s’il satisfait aux deux conditions suivantes :
ie.
l Premièrement, la somme vectorielle de toutes les forces
qui agissent sur lui doit être nulle, ce qui assure un
équilibre en translation : Fx = 0 ; Fy = 0 ; Fz = 0.
l Deuxièmement, la somme algébrique de tous les
moments des forces par rapport à un point ou à une
er
ligne quelconques doit être nulle, ce qui assure un
équilibre en rotation : Mx = 0 ; My = 0 ; Mz = 0.
Alg
GC
l La troisième loi du mouvement de Newton, soit la loi
de l’action et de la réaction, établit que tout corps
subissant une force exerce en retour une force de même
w.
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2.10 POTEAUX 51
m/
Les poteaux sont des éléments structuraux rigides
et relativement élancés, destinés essentiellement
à supporter des charges de compression axiales
appliquées à leurs extrémités. Les poteaux relative-
co
ment petits et larges sont plus sujets à la rupture
qu’au ambage. La défaillance survient lorsque la
contrainte directe d’une charge axiale excède la
résistance à la compression du matériau présent
dans la section transversale. Une charge excentrée
peut toutefois engendrer une certaine déforma-
ie.
tion ainsi qu’une répartition non uniforme de la l Des forces extérieures en-
gendrent des contraintes à
contrainte dans la section.
l’intérieur des éléments de
l L’aire du noyau est l’aire centrale de toute section la structure.
horizontale d’un poteau ou d’un mur où doit passer
la résultante de toutes les charges de compression,
er
lorsque seules des contraintes de compression sont
présentes dans la section. L’application d’une charge de
compression à l’extérieur de cette aire fera apparaître
des contraintes de traction dans la section.
Alg
Les poteaux longs et élancés sont plus sujets au
ambage qu’à la rupture. Le ambage désigne
l’instabilité latérale ou de torsion que l’action
d’une charge axiale fait soudainement apparaître
dans un élément structural élancé avant que la
limite conventionnelle d’élasticité du matériau ne
r
soit atteinte. Un poteau soumis à une charge de
GC
ambage commence par se cintrer latéralement
et ne peut générer les forces internes qui lui L l Le rayon de giration (r) est la
L
poteau réduit de moitié sa longueur équivalente et l Les deux extré- l Une extrémité l Les deux extré- l Une extrémité libre
multiplie par quatre la charge qu’il peut porter. mités encastrées ; articulée et une mités articulées ; et une extrémité
k = 0,5 extrémité encas- k=1 encastrée ; k = 2
trée ; k = 0,7
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52 2.11 POUTRES
m/
Les poutres sont des éléments structuraux rigides conçus
pour porter des charges transversales ou les transférer à des
éléments porteurs. Les forces non concourantes déforment
la poutre et lui imposent une exion, à laquelle s’oppose la
co
résistance interne du matériau.
ie.
diminue proportionnellement à l’accroissement du moment d’inertie
de la section ou du module d’élasticité du matériau.
er
l Le moment de résistance est un moment intérieur égal et opposé
au moment de exion. Il résulte d’un couple de forces et maintient
l’équilibre d’une section donnée.
Alg
pression (C) et de traction (T) apparaissant dans une section
transversale d’un élément structural pour résister à une force
transversale. Il est maximal à la surface la plus éloignée de l’axe
neutre.
l L’axe neutre est la ligne imaginaire, passant par le centroïde de la
section transversale d’une poutre ou d’un autre élément exposé à
C la exion, où ne s’exerce aucune contrainte de exion.
Le cisaillement transversal apparaît à une section transversale
GC
l
T d’une poutre ou d’un autre élément exposé à la exion. Il est égal
à la somme algébrique des forces transversales appliquées à un
côté de la section.
l L’effort de cisaillement vertical oppose une résistance au
cisaillement transversal. Il prend sa valeur maximale à l’axe
neutre et diminue de façon non linéaire en direction des faces
extérieures.
w.
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2.12 PORTÉES DES POUTRES 53
m/
l Une poutre simple repose sur des appuis à ses deux
extrémités, qui sont libres de tourner et n’ont pas de
moment de résistance. Comme dans le cas de tout élé-
ment statique, la valeur des réactions, des cisaillements
et des moments d’une poutre simple est indépendante
co
de la forme de sa section transversale et du
matériau utilisé.
l Diagramme de
cisaillement
ie.
l Un cantilever ou porte-à-faux est une poutre l Diagramme de moment
ou un autre élément structural rigide suspendu
en porte-à-faux et prenant appui sur une
er
seule extrémité encastrée.
l Une poutre en surplomb est une poutre simple se
prolongeant au-delà d’un de ses appuis. Le surplomb
diminue le moment positif à mi-portée et confère un
moment négatif à la base du cantilever au-dessus de
Alg
l’appui. Dans le cas d’une charge uniformément répartie,
le surplomb pour lequel le moment au-dessus de l’appui
est égal et opposé au moment à mi-portée se situe à
environ 3/8 de la portée.
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54 2.13 FERMES
m/
Une ferme est une structure fondée sur la rigi-
dité géométrique de la forme triangulaire
et composée d’éléments linéaires exposés
seulement à une traction ou à une compression
co
axiales.
l Les membrures supérieures et inférieures consti-
tuent les principaux éléments d’une ferme ; elles
s’étendent d’une extrémité à l’autre et sont reliées
par des éléments du treillis.
Le treillis est le système d’éléments reliant les
ie.
l
membrures supérieures et inférieures d’une ferme.
er
sur une membrure opposée.
Alg
l On appelle nœud tout joint reliant un élément
principal du treillis et une membrure. Une charge
impartie à une ferme doit s’exercer seulement
sur ses nœuds an que ses éléments ne soient
sujets qu’à une traction ou à une compression
axiales. Pour empêcher l’apparition de contraintes
GC
secondaires, les axes centraux des éléments de la
ferme et la charge en un joint doivent passer par
un point commun.
l
aucune charge directe ; leur absence ne modierait
pas la stabilité de la conguration de la ferme.
ww
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2.14 CADRES ET MURS 55
m/
Une poutre simple supportée par deux poteaux ne résiste à des
forces latérales que si elle est contreventée. Si les joints qui
unissent les poteaux et la poutre peuvent résister aux forces et
aux moments, l’ensemble est alors qualié de cadre rigide. Les
co
charges appliquées exercent des forces axiales, des forces de
exion et des forces de cisaillement sur tous les éléments du
cadre parce que les joints rigides empêchent les extrémités des
éléments de bouger librement. De plus, des poussées hori-
zontales apparaissent à la base d’un cadre rigide lorsqu’il est
exposé à une charge verticale. Un cadre rigide est statiquement
ie.
indéterminé et n’est rigide que dans son plan.
l Un cadre encastré est un cadre rigide relié à ses appuis par
des joints encastrés. Un cadre encastré oppose une plus
grande résistance à la déformation qu’un cadre articulé, mais
il est également plus sujet au tassement des appuis ainsi qu’à
er
la dilatation et à la contraction thermiques.
l Un cadre articulé est un cadre rigide relié à ses appuis par
des articulations ou joints cylindriques. Ceux-ci empêchent
la formation de fortes contraintes de exion en permettant
à l’ensemble du cadre de bouger sous l’effet du tassement
Alg
des appuis et de se déformer légèrement lorsque apparaissent
des contraintes dues à des variations de température.
du mur.
ttp
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56 2.15 DALLES
m/
Une dalle est une structure rigide, plane et habi
tuellement monolithique dans laquelle les charges
appliquées se dispersent en un réseau multidirec
tionnel et parviennent aux appuis selon le trajet le
co
plus court et le plus rigide. Un exemple d’une telle
structure est une dalle en béton armé.
La dalle apparaît comme une série de bandes de
poutre adjacentes et entièrement reliées les unes
aux autres sur toute leur longueur. Lorsqu’une charge
ie.
appliquée se transmet aux appuis grâce à la exion
d’une bande de poutre, elle se répartit sur toute la
dalle, car le cisaillement vertical se transmet de
la bande échie aux bandes adjacentes. La exion
d’une bande de poutre entraîne aussi la torsion des
bandes transversales, dont la résistance à la torsion
er
accentue la rigidité globale de la dalle. Par consé
quent, si une exion et un cisaillement transfèrent
une charge en direction de la bande de poutre
chargée, un cisaillement et une torsion transfèrent
la charge perpendiculairement à la bande chargée.
Alg
Une dalle doit être carrée ou faiblement rectangu
laire pour se comporter comme une structure bidi
rectionnelle. Dans le cas d’une dalle plus fortement
rectangulaire, le comportement bidirectionnel
s’amoindrit et un effet unidirectionnel sur la dimen
sion la plus courte apparaît ensuite, car les bandes
de dalle plus courtes sont plus rigides et portent une
GC
plus grande partie de la charge.
Les dalles plissées sont composées d’éléments
minces et profonds à joints rigides le long de leurs
extrémités. Ces éléments forment des angles aigus
l’un avec l’autre pour se renforcer mutuellement
contre le ambage latéral. Chaque élément se com
w.
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2.16 UNITÉS STRUCTURALES ÉLÉMENTAIRES 57
m/
Les principaux éléments structuraux, à savoir
le poteau, la poutre, la dalle et le mur porteur,
peuvent être assemblés en une unité structurale
élémentaire qui délimite et renferme un espace
l Planches ou platelage
co
d’habitation. Cette unité constitue le point de
départ de la structure et de l’organisation spatiale l Solives ou poutrelles
d’un bâtiment. l Poutres ou poutres
maîtresses
l Les portées horizontales peuvent être enjambées par
des dalles de béton armé ou par un arrangement struc- l Dalle ou plaque
ie.
turé en couches de poutres maîtresses, de poutres et
de solives ou de poutrelles portant des planches ou un l Mur porteur
platelage.
l Les appuis verticaux d’une unité structurale peuvent
être assurés par des murs porteurs ou un assemblage l Assemblage poutres-
poutres-poteaux. poteaux
er
Alg
Les dimensions et les proportions d’une unité struc-
turale élémentaire ou d’une travée inuent sur le
choix du système d’enjambement approprié.
l Les systèmes unidirectionnels de solives ou poutrelles,
de planches ou de dalles sont plus efcaces lorsque
les travées sont rectangulaires – c’est-à-dire lorsque le
GC
rapport entre les dimensions de leurs côtés est supérieur
à 1,5:1 – ou que la grille structurale donne une con-
guration linéaire des espaces.
l Les systèmes bidirectionnels de poutres et de dalles sont
plus efcaces pour les travées carrées ou faiblement
rectangulaires.
w.
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58 2.17 PORTÉES DES ÉLÉMENTS HORIZONTAUX
m/
La portée des éléments horizontaux
détermine l’espacement de leurs appuis
verticaux. Ce rapport fondamental entre
la portée et l’espacement des éléments
co
de structure inue sur les dimensions
et l’échelle des espaces que délimite la
charpente d’un bâtiment. Les dimensions et
les proportions des travées sont liées à leur
tour aux ns auxquelles seront consacrés
ces espaces.
ie.
er
Plages de portées
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 pieds
0 10 20 30 mètres
Alg
l Planches
Bois d’œuvre
l Solives
l Poutres lamellées-collées
GC
l Fermes
Systèmes unidirectionnels
l Platelage
w.
Acier
l Poutrelles à treillis
ww
l Dalles nervurées
l Éléments préfabriqués
Béton armé
l Prolés en T préfabriqués
s:/
Systèmes bidirectionnels
l Dalles planes
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2.18 GRILLES STRUCTURALES 59
m/
L’arrangement des principaux appuis ver-
ticaux détermine non seulement le choix
du système d’enjambement, mais aussi les
possibilités d’agencement des espaces et des
co
fonctions d’un bâtiment.
Les principaux points et lignes d’appui d’une
structure prennent généralement la forme
d’une grille. Les points vitaux de la grille se l Les lignes de référence d’une
situent là où les poteaux et les murs porteurs grille représentent des poutres
ie.
reçoivent les charges des poutres et des autres horizontales et des murs porteurs.
éléments de portée horizontaux et d’où ils l Les intersections des lignes
de référence représentent les
dirigent verticalement ces charges jusqu’aux
emplacements des poteaux ou de
fondations. la concentration des poids.
L’agencement géométrique de la grille peut l On peut étendre une unité
structurale élémentaire ou une
er
servir, lors de la conception, à la mise au point
travée sur un plan vertical, dans
et au renforcement de l’organisation fonction- l’axe des poteaux, et sur un plan
nelle et spatiale du bâtiment. horizontal, dans la portée des
poutres et des murs porteurs.
On peut disposer les murs non porteurs de façon
Alg
l
à dénir un large éventail de congurations spa-
tiales et à multiplier les ns possibles auxquelles
peuvent être consacrés les espaces du bâtiment.
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60 2.19 STABILITÉ LATÉRALE
m/
Diaphragme horizontal Les éléments de structure d’un bâtiment doivent
l Une structure de plancher être dimensionnés, congurés et assemblés pour
rigide se comporte comme former une structure qui demeure stable, quelles
une poutre plate et profonde que soient les charges. Il faut donc concevoir une
et transfère les charges laté-
co
structure qui résiste non seulement aux poids ver-
rales à des murs de contre-
ticaux, mais aussi aux vents latéraux et aux forces
ventement ou à des cadres
contreventés
sismiques provenant de toutes les directions. Voici
ou rigides. les principaux dispositifs qui assurent la stabilité
latérale d’un bâtiment.
ie.
Cadre rigide
l Un cadre en acier ou en béton armé aux joints rigides
résiste aux variations angulaires.
Mur de cisaillement
er
l Un mur en bois, en béton ou en maçonnerie résiste aux
variations de formes et transfère les charges latérales
aux fondations.
Alg
Cadre contreventé
l Un cadre en bois ou en acier est contreventé avec des
éléments diagonaux.
GC
Contreventement en équerre Contreventement en K Contreventement en treillis
(jambe de force) croisé
w.
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2.19 STABILITÉ LATÉRALE 61
m/
Pour éviter les effets destructeurs de la torsion,
les structures exposées à des forces latérales
doivent être disposées et contreventées de façon
symétrique an que leur centre de masse et leur
co
centre de résistance soient les plus rapprochés
possible. Dans le cas d’une structure irrégulière à
conguration asymétrique, il faut généralement
procéder à une analyse dynamique des effets de
torsion propres aux forces latérales.
ie.
Les structures irrégulières se caractérisent par
leurs diverses irrégularités en plan ou verti-
cales, telles que la disposition asymétrique des
masses ou des éléments de résistance aux forces l Le centre de résistance est le centroïde
latérales, un étage mou ou faible, un mur de des éléments verticaux d’un système
cisaillement ou un diaphragme discontinus. de résistance aux forces latérales, où
er
s’exerce la réaction au cisaillement des
l L’irrégularité de torsion désigne une disposition
forces latérales.
asymétrique des masses ou des éléments de
résistance aux forces latérales telle que les centres
de masse et de résistance ne coïncident pas.
Alg
l Un angle rentrant est une conguration en plan
d’un bâtiment qui a un prolongement s’étendant
au-delà du coin sur une distance sensiblement
plus grande que la dimension en plan dans la
direction donnée. Un angle rentrant donne
généralement lieu à des déplacements distincts
de la part des différentes parties d’un bâtiment
et à des concentrations locales de contraintes à
GC
l’angle. On règle ce problème en installant un joint
sismique pour diviser le bâtiment en des formes plus
simples, en chaînant le bâtiment plus fortement à
l’angle ou en ébrasant l’angle. l Un raidisseur discontinu s’étend sur
un plan horizontal et présente une
l Les joints sismiques établissent une séparation découpure ou une partie ouverte assez
physique entre les masses adjacentes d’un ample. Sa rigidité est nettement infé-
w.
bâtiment, si bien que les vibrations d’une masse rieure à celle de l’étage supérieur
ne se répercutent pas sur une autre. ou inférieur.
ww
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62 2.20 BÂTIMENTS DE GRANDE HAUTEUR
m/
Les gratte-ciel, bâtiments atteignant une grande hau-
teur, sont particulièrement sujets aux effets des forces
latérales. Une structure rigide offre la plus faible stabilité
latérale et ne convient donc qu’aux constructions basses
co
ou intermédiaires. Dans le cas d’un bâtiment plus élevé, il
faut contreventer la structure rigide à l’aide d’entretoises
diagonales ou d’un noyau rigide. On peut aussi recourir à
une structure tubulaire dont les systèmes périphériques de
résistance aux forces latérales sont contreventés de l’inté-
rieur par des raidisseurs de plancher rigides. Essentiel-
ie.
lement, cette structure résiste aux forces latérales à la
manière d’une poutre-caisson en porte-à-faux.
er
par de profondes poutres de tympan.
l Une structure tubulaire perforée est munie de murs de cisaille-
ment périphériques dans lesquels les ouvertures pratiquées ne
doivent pas couvrir plus de 30 % de la surface.
l Une structure tubulaire contreventée présente une structure
liée par un système d’entretoises diagonales.
Alg
l Une structure tubulaire à treillis possède un ensemble de murs
en treillis constitués de poteaux largement espacés et liés
ensemble par des entretoises en treillis croisé.
l Une structure tubulaire à treillis triangulé se caractérise par
une structure périphérique constituée de diagonales très
rapprochées et exempte de poteaux verticaux.
l Une structure tubulaire en faisceau est un assemblage de tubes
étroits directement attachés l’un à l’autre qui forme une
structure modulaire se comportant comme une poutre en
GC
caisson multicellulaire en porte-à-faux hors du sol. La partie
inférieure d’une haute structure comporte parfois un plus
grand nombre de tubes, car elle doit opposer une plus grande
résistance aux forces latérales.
l Une structure tubulaire concentrique comprend un noyau
contreventé situé à l’intérieur du tube périphérique pour en
augmenter la rigidité au cisaillement et donc la résistance
aux forces latérales.
w.
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2.21 ARCS ET VOÛTES 63
m/
Les poteaux, les poutres, les dalles et les murs
porteurs sont les éléments structuraux les
plus courants parce qu’ils facilitent la construc-
tion de bâtiments rectilignes. Il existe cepen-
co
dant d’autres éléments permettant de couvrir et
d’entourer des espaces. Ces autres éléments sont
généralement dits à forme active, c’est-à-dire que
leur géométrie optimise les matériaux utilisés l Pour éliminer la exion
dans une arche, on fait
pour les enjambements. Bien qu’ils ne relèvent
coïncider son axe avec
pas du cadre imparti au présent ouvrage, nous en
ie.
la ligne de poussée.
donnons néanmoins une brève description
ci-après.
Les arches sont des structures incurvées qui en-
jambent une ouverture et supportent une charge
verticale, principalement par compression axiale.
er
Elles transforment les forces verticales d’une
charge supportée en des composantes inclinées et
les transmettent aux piédroits sur les deux côtés
du passage voûté.
Alg
l Les arcs en maçonnerie sont constitués de voussoirs
biseautés faits de pierres taillées ou de briques ;
pour de plus amples renseignements sur les arcs,
se reporter à la page 154.
à l’élévation.
nées à former un plafond ou un toit au-dessus
d’une entrée, d’une pièce ou de tout autre espace
entièrement ou partiellement fermé. Puisqu’une
voûte se comporte comme une arche étendue
sur une troisième dimension, les murs porteurs
longitudinaux doivent être étayés pour contrer
ww
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64 2.22 DÔMES
m/
Un dôme est une structure à surface sphérique
ayant un plan circulaire et construite par
empilage de blocs, faits d’un matériau rigide
continu comme du béton armé, ou de petits
co
éléments linéaires, comme dans le cas du
dôme géodésique. Un dôme ressemble à un
arc de rotation, sauf que des forces circonfé-
rentielles y sont présentes, soit des forces de
compression près de la couronne et des forces
de traction dans la partie inférieure.
ie.
l Les forces méridiennes agissant le long d’une
section verticale pratiquée à la surface du dôme
sont toujours des forces de compression sous
une pleine charge verticale.
Les forces circonférentielles, qui restreignent le
er
l
mouvement hors plan des bandes méridiennes
dans la paroi d’un dôme, sont des forces de
compression dans la partie supérieure et des
forces de traction dans la partie inférieure.
Alg
l La région de transition entre les forces cir-
conférentielles de compression et les forces
circonférentielles de traction se situe à un angle
compris entre 45° et 60° par rapport à l’axe
vertical.
l Un anneau de traction encercle la base d’un
dôme pour contenir les composantes des forces
GC
méridiennes qui sont orientées vers l’extérieur.
Dans un dôme en béton, cet anneau est épaissi
et armé pour résister aux contraintes de exion
résultant de la différence entre la déformation
élastique de l’anneau et celle de la paroi.
w.
/ ww
s:/
l Les dômes de Schwedler sont des struc- l Les dômes en treillis sont des structures l Les dômes géodésiques (DCC 13 33 13)
tures en acier dotées d’éléments suivant en acier dotées d’éléments suivant les sont des structures en acier dotées
ttp
les lignes longitudinales et les lignes lati- lignes latitudinales et de deux ensembles d’éléments formant trois ensembles
tudinales, et d’un troisième ensemble de de diagonales formant une série de principaux de grands cercles qui se
diagonales qui complète la triangulation. triangles isocèles. croisent à un angle de 60° et qui sub-
divisent la surface du dôme en une série
de triangles sphériques équilatéraux.
DCC 13 33 00 Structures géodésiques
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2.23 STRUCTURES EN COQUE 65
m/
Les coques sont des structures en voile
minces et incurvées, faites de béton armé.
Elles sont prolées pour transmettre les l Il existe également des structures
forces appliquées par les contraintes de en coque cylindrique. Lorsque la
longueur d’une coque cylindrique
co
compression, de traction et de cisaille-
est au moins trois fois supérieure
ment qui s’exercent dans le plan de leurs à sa portée transversale, la coque
surfaces. Une coque peut supporter des se comporte comme une poutre
charges relativement élevées lorsqu’elles profonde avec enjambement à
s’appliquent de manière uniforme. Ce- section incurvée en direction
pendant, en raison de sa minceur, une longitudinale. Une coque cylin-
ie.
coque résiste peu à la exion et ne drique relativement courte se
convient donc pas lorsque les charges comporte davantage comme un
sont concentrées. arc. Des tirants de raccordement
ou des cadres rigides transversaux
l Les surfaces de translation s’obtiennent sont nécessaires pour contrer les
par glissement d’une courbe plane le long poussées vers l’extérieur de l’effet
er
d’une droite ou sur une autre courbe plane. de voussure.
Alg
(vers le bas) le long d’une parabole
à courbure convexe (vers le haut)
ou par glissement d’un segment de
droite dont les extrémités reposent
sur deux lignes obliques. Il est à
la fois une surface de translation et
une surface réglée.
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66 2.24 STRUCTURES À CÂBLES
m/
Le câble constitue le principal dispositif de soutien
de ces structures. Puisque les câbles opposent une
forte résistance à la traction mais aucune résistance
à la compression et à la exion, on ne les utilise
co
qu’en traction. Un câble prend la forme de segments
rectilignes lorsqu’il est soumis à des charges concen-
trées, et d’une arche renversée lorsqu’il est exposé à
une charge uniformément répartie.
ie.
l Le câble qui se déforme librement et directement selon
l’ampleur et l’emplacement de forces externes adopte
une forme funiculaire. La forme du câble correspond
toujours à un état de stricte traction sous l’action de la
charge appliquée.
l Un câble uniforme et parfaitement exible qui est
er
suspendu librement en deux points non situés sur
une même ligne verticale dessine une courbe appelée
chaînette. Lorsque la charge est uniformément répartie
sur une projection horizontale, la courbe tend vers une
l Les haubans absorbent la parabole.
composante horizontale de
Alg
la poussée dans une struc- Les structures à suspension supportent directement
ture à suspension ou hauba- les charges appliquées à l’aide d’un réseau de câbles
née et transfèrent la force
suspendus et précontraints qui sont situés entre les
aux fondations.
l Un mât est un élément
éléments en compression.
de compression vertical ou l Les structures à simple courbure sont dotées d’une série
incliné d’une structure à de câbles parallèles pour supporter les poutres ou les
suspension ou à câbles étan- plaques formant surface. Elles sont sujettes à des vibra-
GC
çonnés qui supporte tions résultant de l’action aérodynamique du vent, qui
la somme des composantes peuvent être atténuées par l’augmentation de la charge
verticales des forces dans permanente sur la structure ou par l’ancrage
les câbles primaires et les des câbles primaires dans le sol avec des haubans
haubans. Lorsqu’il est incliné, transversaux.
le mât absorbe une partie de
la poussée horizontale dans
l Les structures à doubles câbles possèdent des ensembles
le câble et diminue la force
w.
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2.25 STRUCTURES À MEMBRANE 67
m/
Les membranes sont de minces surfaces exibles
qui supportent des charges principalement par
l’intermédiaire de contraintes de traction. Elles
sont suspendues ou tendues entre des pieux
co
ou sont supportées par de l’air sous pression.
Les tentes sont des structures à membrane qui
sont précontraintes par des forces extérieures et
maintenues en extension maximale sous toutes les
conditions de charge prévues. Pour éviter les forces
ie.
de traction trop élevées, les structures à membrane
doivent présenter des courbures relativement pro-
noncées en directions opposées.
er
l
mettent les charges extérieures aux mâts
et aux tirants par des forces de traction.
Alg
l La membrane est attachée aux appuis
des mâts par un câble raidisseur en
boucle ou est étirée sur un chapiteau
de répartition.
l Les mâts sont conçus pour résister au
Les structures pneumatiques sont des structures ambage sous une charge de compression.
à membrane qui sont érigées en traction et sta-
bilisées contre les surcharges dues à la neige et
GC
au vent par la pression de l’air comprimé qui
y est insufé. La membrane est habituellement
une étoffe tissée ou un tissu en bre de verre
revêtu d’un matériau synthétique tel que le
silicone. Les membranes translucides offrent
un éclairage naturel, captent le rayonnement
solaire en hiver et abaissent la température
w.
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68 2.26 JOINTS ET ASSEMBLAGES
m/
Le mode de transfert des forces
d’un élément structural au suivant
et la tenue générale d’une struc-
ture dépendent largement des
co
joints et des assemblages utilisés.
Il existe trois types de joints :
le joint d’about, dans lequel
un des éléments se prolonge et
auquel s’ajoute habituellement
ie.
un troisième élément assurant
Joint d’about Joint croisé ou chevauchant Joint moulé ou façonné l’assemblage ; le joint chevauchant,
dans lequel tous les éléments se
prolongent au-delà du joint, et le
joint moulé ou façonné, dont la
forme propre permet l’assemblage
er
des éléments.
Les connecteurs unissant les
éléments structuraux prennent la
forme d’un point, d’une ligne ou
Alg
d’une surface. Si les connecteurs
linéaires et superciels résistent
Connecteur ponctuel : boulon Connecteur linéaire : soudure Connecteur superciel : adhésif
bien aux forces de rotation, les
connecteurs ponctuels ne peuvent
offrir une telle résistance que si un
certain nombre d’entre eux sont
répartis sur une grande aire.
GC
l Théoriquement, le joint à rotule ou
articulé permet une rotation, mais
résiste aux forces de translation
dans toutes les directions.
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m/
FONDATIONS
co
3.1 Systèmes de fondations _______________________________________________________________________________________ 70
3.2 Types de fondations _____________________________________________________________________________________________ 72
3.3 Reprise en sous-œuvre _________________________________________________________________________________________ 74
3.4 Systèmes d’étaiement d’excavation _____________________________________________________________________ 75
3.5 Fondations supercielles _____________________________________________________________________________________ 76
ie.
3.6 Empattements ______________________________________________________________________________________________________ 77
3.7 Murs de fondation ________________________________________________________________________________________________ 78
3.8 Semelles de poteaux ____________________________________________________________________________________________ 84
3.9 Fondations sur un sol en pente ___________________________________________________________________________ 85
er
3.10 Dalles de béton sur le sol ____________________________________________________________________________________ 86
3.11 Fondations sur poteaux _______________________________________________________________________________________ 90
3.12 Fondations profondes __________________________________________________________________________________________ 92
3.13 Fondations sur pieux ____________________________________________________________________________________________ 93
Alg
3.14 Fondations en caissons ________________________________________________________________________________________ 94
GC
w.
/ ww
s:/
ttp
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70 3.1 SYSTÈMES DE FONDATIONS
m/
Construites partiellement ou entièrement sous la
surface du sol, les fondations forment la partie la
plus basse d’un bâtiment, son infrastructure. Leur
principale fonction est de porter et d’ancrer la
co
superstructure du bâtiment, et de transmettre en
toute sécurité ses charges à la terre. Puisqu’elles
jouent un rôle vital dans la répartition et la
décomposition des charges sur le bâtiment, les
l Superstructure fondations doivent à la fois correspondre à la
l Pour les charges forme et au déploiement de la superstructure et
ie.
sur les bâtiments, s’adapter aux caractéristiques variées du sol, de la
voir les pages 46 roche et de l’eau souterraine, en bref du sous-sol.
à 48.
Les principales charges sur les fondations sont
les charges permanentes et les surcharges va-
riables agissant à la verticale sur la superstruc-
er
ture. De plus, les fondations doivent ancrer la
l Ancrage de résistance au
superstructure pour qu’elle résiste au glissement,
glissement, au soulève- au renversement et au soulèvement dus au vent,
ment et au renversement aux mouvements soudains du sol résultant d’un
tremblement de terre et à la poussée que le sol
Alg
et les eaux souterraines environnants exercent
sur les murs du sous-sol. Parfois, les fondations
doivent aussi contrebalancer la poussée venant
d’une structure cintrée ou sollicitée en traction.
l Infrastructure
l Pression active que le sol exerce sur un mur de
l Fondation sous-sol
GC
l Sol ou roc d’appui
l Pour les propriétés et la
mécanique des sols, voir
les pages 8 et 9.
w.
ww
sol d’appui.
l Une certaine résistance au cisaillement résulte du
s:/
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3.1 SYSTÈMES DE FONDATIONS 71
m/
Le tassement désigne l’affaissement graduel que
subit une structure à mesure que le sol sous ses l Tassement
fondations se consolide sous l’action des charges.
Il faut prévoir un certain tassement pendant la
co
construction, l’augmentation de la charge sur les
fondations faisant diminuer le volume de l’eau et
de l’air présents dans le sol. Habituellement, cette
consolidation est peu prononcée et survient assez
rapidement lorsque les charges s’exercent sur un
sol dense et granuleux, tel que du gravier et du
ie.
sable grossier. Lorsque le sol d’appui est constitué
d’argile humide et compacte ayant une structure
en écailles et une porosité relativement élevée,
la consolidation peut être très prononcée, se
produire lentement et durer plus longtemps.
er
Des fondations bien conçues et bien construites l Consolidation
assurent une répartition des charges telle que
le tassement demeure minime ou se distribue
uniformément sous l’ensemble de la structure. On
y parvient en déployant les appuis des fondations
Alg
de manière à ce qu’ils transmettent une même
charge par unité de surface au sol ou à la roche
d’appui, sans dépasser sa capacité portante.
GC
w.
/ ww
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72 3.2 TYPES DE FONDATIONS
m/
Les fondations comportent un ensemble de murs
porteurs et de poteaux qui transmettent les
charges du bâtiment directement au sol. Ces
éléments structuraux forment divers types
co
d’infrastructures.
ie.
er
Alg
l Un sous-sol situé entièrement ou partiellement sous
la surface du sol doit comporter un mur de fondation
continu pour retenir la terre environnante et pour
porter les poteaux et les murs extérieurs de la
superstructure du bâtiment.
GC
l Les vides sanitaires limités par un mur de fondation
continu ou les vides entre les poteaux sous le rez-
de-chaussée offrent l’espace nécessaire à l’installation
des dispositifs mécaniques, électriques et de
w.
l
directement sur la terre et qui sont sufsamment
épaisses pour porter les charges des murs et des
poteaux forment un ensemble de fondations et de
planchers peu coûteux pour les structures à un ou
deux étages lorsque le sol gèle peu ou pas du tout.
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3.2 TYPES DE FONDATIONS 73
m/
Les fondations se divisent en deux grandes
catégories : les fondations supercielles et les
fondations profondes.
Fondations supercielles
co
Ces fondations conviennent lorsque le sol
relativement proche de la surface est stable
et a une capacité portante adéquate. Elles
sont construites immédiatement sous la partie
la plus basse de l’infrastructure et transmet
ie.
tent directement au sol d’appui les charges du
bâtiment par pression verticale.
Fondations profondes
Les fondations sont profondes lorsque le sol
environnant est instable ou que sa capacité
er
portante est insufsante. Elles s’enfoncent
sous un tel sol pour atteindre une couche
d’appui plus appropriée, constituée de roc
ou de sable et de gravier denses se trouvant
bien audessous de la superstructure.
– la topographie du terrain ;
– l’incidence sur les propriétés adjacentes ;
– les exigences des codes du bâtiment ;
– la méthode et les risques de construction.
ww
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74 3.3 REPRISE EN SOUS-ŒUVRE
m/
La reprise en sous-œuvre renvoie à la reconstruc-
tion ou au renforcement des fondations d’un
bâtiment existant, ou à leur élargissement
lorsqu’une nouvelle excavation effectuée dans une
co
propriété adjacente est plus profonde que les
fondations existantes.
ie.
le renforcement ou l’approfondissement des fondations
existantes, on insère à travers le mur de fondation des
poutres appelées cales, que soutiennent des vérins
hydrauliques et des étais.
er
Alg l L’appui temporaire s’obtient également par creusage
de fosses intermittentes sous les fondations existantes
jusqu’au niveau des nouvelles semelles. Après la
construction du nouveau mur de fondation et des
GC
nouvelles sections de semelles, on creuse d’autres
fosses jusqu’à ce que tout le mur atteigne la
profondeur voulue.
w.
ww
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3.4 SYSTÈMES D’ÉTAIEMENT D’EXCAVATION 75
m/
Aucune structure d’étaiement n’est nécessaire lorsque
le terrain est assez grand pour que les côtés d’une
excavation soient disposés en gradins ou inclinés
à un angle inférieur à l’angle d’équilibre du sol.
co
Lorsque les côtés d’une excavation profonde forment
un angle supérieur à l’angle d’équilibre du sol, il faut
consolider ou étayer le sol jusqu’à l’achèvement de la
construction permanente.
ie.
l Un rideau de palplanches consiste en des plaques de
béton préfabriquées, d’acier ou de bois dressées verti
calement côte à côte pour retenir la terre et empêcher l Les étais verticaux ou poutres ver
l’eau de s’inltrer dans l’excavation. Un rideau de ticales sont des prolés d’acier en
palplanches de béton préfabriquées ou d’acier peut H plantés verticalement dans le sol
être laissé en place pour constituer une partie de pour porter le couchis horizontal.
l’infrastructure du bâtiment. Le couchis est l’ensemble des
er
l
gros madriers en bois placés côte
à côte pour retenir le côté d’une
excavation.
Alg
l Le rideau de palplanches et les
poutres verticales avec couchis
sont soutenus par des raidisseurs
de coffrage horizontaux et continus
l Des tirants xés aux ancrages de roche ou de sol s’appuyant sur un contreventement
(DCC 31 51 00) sont utiles lorsque la présence de en acier horizontal ou sur des étais
contreventements ou d’étançons obliques gênerait les diagonaux en acier que portent
travaux d’excavation ou de construction. Les haubans des patins ou des semelles.
GC
sont des câbles ou des tendons d’acier insérés dans des
trous préforés à travers le rideau de palplanches jusqu’à
la roche ou à une couche de sol convenable, puis
cimentés sous pression pour les ancrer dans la roche
ou le sol et mis en traction avec un vérin hydraulique.
Les haubans sont ensuite xés aux raidisseurs d’acier
de coffrage continus et horizontaux pour maintenir
la traction.
w.
ww
l Nappe phréatique
après pompage
l L’assèchement (DCC 31 23 19) consiste à abaisser la
nappe phréatique ou à empêcher qu’une excavation ne se
remplisse d’eau souterraine. Il s’agit d’insérer des tubes
perforés, appelés pointes ltrantes, dans le sol pour
ttp
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76 3.5 FONDATIONS SUPERFICIELLES
m/
Les empattements forment la partie la plus basse des
fondations supercielles. Ils s’étendent latéralement de
sorte que leur charge se répartit sur une aire assez grande
pour ne pas dépasser la capacité portante admissible du
co
sol. L’aire de contact nécessaire est égale au quotient du
module des forces transmises et de la capacité portante
admissible du sol d’appui.
ie.
l d pour les murs de béton
l Sections critiques pour le cisaillement
l Compression
l d = profondeur utile
er
l Traction
Alg
l Armature de température et de retrait longitudinale
l Une armature de traction est requise lorsqu’un empattement
saille de plus que la moitié de l’épaisseur du mur de fondation
et qu’il est sollicité en exion.
l Minimum de 6” (150) au-dessus de l’armature d’acier
l Dégagement minimal de 3” (75) entre les barres d’armature et
la surface du béton
GC
Voici les proportions que peuvent avoir les empattements
d’une construction à structure légère lorsqu’ils portent
sur un sol non cohérent stable et qu’ils transmettent une
charge continue de moins de 2000 livres par pied linéaire
(29 kN/m).
w.
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3.6 EMPATTEMENTS 77
m/
Les types d’empattements les plus courants sont
les semelles lantes et les semelles isolées.
co
l Les semelles lantes constituent les empattements
continus des murs de fondation.
ie.
l Une semelle isolée est un
empattement soutenant un
Voici d’autres types d’empattements :
poteau autoportant.
er
semelle de béton armé suf
samment large pour porter une
rangée de poteaux.
Alg
l Les semelles en gradins ou en paliers sont des béton armé pour soutenir un mur
semelles lantes qui se succèdent à hauteur porteur près de la surface du
variable pour épouser la pente d’un terrain, sol et transférer la charge à des
maintenant ainsi la profondeur requise en tout semelles, à des poteaux ou à des
point autour du bâtiment (voir la page 85 ou la pieux isolés.
section 3.9, Fondations sur un sol en pente).
l Une semelle en porteàfaux ou semelle à poutre
de rigidité est une semelle en poteau raccordée
GC
par une poutre de rigidité à une autre semelle pour
équilibrer la répartition d’une charge asymétrique.
l Une semelle combinée (semelle continue) est
une semelle de béton armé pour un mur de
fondation ou un poteau qui porte une charge
de poteau intérieur.
l On utilise souvent les semelles en porteàfaux
w.
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78 3.7 MURS DE FONDATION
m/
Les murs de fondation portent la superstruc-
ture du bâtiment et renferment un sous-sol
ou un vide sanitaire situé partiellement ou
entièrement sous la surface du sol. Les murs
co
de fondation doivent être conçus et construits
pour résister tant aux charges verticales de
la superstructure qu’à la pression active de la
terre et pour ancrer la superstructure contre
les forces dues aux vents ou aux séismes.
l Mur
ie.
l Le mur de fondation doit s’élever l Plancher
à au moins 8” (200) au-dessus du
sol ni dans le cas d’une construc-
tion en bois.
l Le sol ni doit être incliné an que
les eaux de surface, eau de pluie ou
er
neige fondue, soient drainées à l L’ancrage doit être ferme pour résister aux forces
l’écart des fondations. latérales, de soulèvement et de renversement.
l Poids de la superstructure
Alg
l Lorsqu’il renferme un espace habitable, un mur
de fondation doit résister à toute inltration
d’eau et de gaz présents dans le sol, tel le
radon, permettre la maîtrise du ux thermique et
se prêter à une gamme de nitions convenables
ainsi qu’à l’aménagement de fenêtres, de portes
GC
et d’autres ouvertures.
l
l Pression active du sol
l Réseau de drainage du
sous-sol ; voir la page 82.
l Matière de remplissage prémoulée et mastic au
joint de dilatation
l Pour la dalle de béton sur le sol, voir la page 86.
/
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3.7 MURS DE FONDATION 79
m/
Les vides sanitaires délimités par un mur de
fondation continu ou par des poteaux procurent
sous le rez-de-chaussée l’espace nécessaire à
l’installation des dispositifs mécaniques, élec-
co
triques et de plomberie ainsi qu’à leur accès.
l Mur
l Plancher
Les solives de plancher portent sur la poutre
ie.
l
maîtresse ou s’y xent.
er
l Accès de 20” × 28” (500 × 700) né- comporter une moustiquaire
cessaire pour un vide sanitaire des- l Mur de fondation en empêchant les insectes et
servant un seul logement. 21 5/8” × béton coulé sur place ou les animaux d’entrer.
35 1/2” (550 × 900) ailleurs. en maçonnerie de béton l Minimum de 6” (150)
l Un dégagement est requis pour l Pour les exigences en
faciliter la ventilation transversale isolation thermique, voir
Alg
du vide sanitaire. la page 253.
l Minimum de 18” (455) jusqu’au bas l Pare-vapeur pour contenir
de la poutre ou de la poutre maîtresse l’humidité du sol
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80 3.7 MURS DE FONDATION
m/
Murs de fondation en béton
Pour la construction de murs de fondation en
béton coulé sur place, il faut prévoir un coffrage
et un accès pour couler le béton.
co
l Boulons d’ancrage pour les lisses basses d’une structure
légère ; voir les pages 81 et 122.
ie.
l L’épaisseur minimale du mur est de 8” (205).
er
l Semelle de béton ; voir les pages 76 et 77.
l Des goujons d’acier ancrent le mur de fondation à la semelle.
Alg
l L’adent (clé) augmente la résistance au glissement latéral.
GC l Dalle de béton sur le sol ; voir la page 86.
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3.7 MURS DE FONDATION 81
m/
Le sommet d’un mur de fondation doit être l Montant de charpenterie murale
aménagé pour recevoir, porter et ancrer les murs l Solive de rive
et les planchers de la superstructure.
l Charpenterie de solives en bois ;
voir les pages 120 à 122.
co
Solives en bois
l Des pattes d’ancrage de
lisse basse peuvent être nécessaires
pour xer les murs et les planchers
aux fondations an que
l’ensemble résiste mieux
ie.
l Lisse d’assise continue de 2” × 6”
aux forces de soulève-
ou 2” × 8” (38 × 140 ou 38 × 184)
ment dues aux vents et
traitée sous pression ; à poser sur
aux séismes.
un ruban d’étanchéité breux
pour lisse an de diminuer
l’inltration d’air ; niveler avec
des cales, au besoin.
er
l Épaisseur accrue pour un mur
l Boulons d’ancrage de 1/2” (13) de diamètre à cavité ou en placage de
insérés dans le béton ou alvéoles remplies de maçonnerie
coulis des murs de fondation en maçonnerie, l La fondation en maçonnerie ou
distancés d’au plus 6’ (1830) c/c ; minimum en béton peut s’élever au-dessus
Alg
de deux boulons par lisse, situés à moins de du sol pour former un mur exté-
12” (305) de chaque extrémité ; exigences plus rieur ; voir les pages 157 à 159.
strictes dans les zones sismiques 3 et 4
Poutres en bois
l Laisser un espace d’au moins 1/2” (13) aux sommets, l Poutre en bois
sur les côtés et aux extrémités des poutres en bois
GC
s’insérant dans un mur de béton ou de maçonnerie,
à moins d’utiliser du bois traité sous pression ;
l’accès à la construction peut
exiger un espace plus grand.
l Un papier de construction empêche
tout contact direct entre le bois
et le béton ou la maçonnerie.
w.
l Appui minimal de 4” à 6”
ttp
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82 3.7 MURS DE FONDATION
m/
Il faut un système de drainage Les murs de fondation doivent être protégés contre
du sous-sol pour recueillir l’humidité lorsque l’état du sous-sol est tel que la nappe
et évacuer l’eau à l’écart des phréatique n’exerce aucune pression hydrostatique. Dans le
fondations jusqu’à un égout cas contraire, il faut imperméabiliser les murs de fondation.
co
pluvial, à un puisard ou à un Certains codes du bâtiment exigent l’imperméabilisation de
déversoir naturel situé plus tous les murs de fondation renfermant un espace habitable
bas sur le terrain. situé sous la surface du sol ; prévoir aussi une barrière
contre les gaz présents dans le sol, tels que le radon.
l Pente minimale de 5 %
s’éloignant du mur de
ie.
fondation et de 10 % sur les
premiers 78” (2000) près
du bâtiment pour prévoir le l La membrane de protection contre l’humidité ou
tassement du sol. d’imperméabilisation s’étend du sommet de la semelle
jusqu’à une hauteur de 6” (150) au-dessus du sol.
l La protection contre l’humidité est assurée par un
er
revêtement bitumineux ou de ciment modié à
l’acrylique.
l Crépir les murs de maçonnerie de béton avec du mortier
de ciment Portland épais d’au moins 3/8” (10) et
enduit d’un revêtement bitumineux de 1/16” (2).
Alg
l Une membrane de drainage l La membrane d’imperméabilisation est en bitume
ou un remblai de gravier de caoutchouté, en bitume modié de polymère, en
drainage dirige l’eau jusqu’aux caoutchouc de butyle ou en tout autre matériau
drains de semelle. approuvé qui obture les ssures non structurales.
l La membrane de drainage, de l L’argile bentonite s’étale comme un coulis ou s’installe
quelque 3/4” (19) d’épaisseur, en panneaux dans lesquels l’argile sèche comble les
est une membrane synthétique vides des feuilles de carton ondulé ; la bentonite gone
GC
qui intercepte les nes ensuite au contact de l’eau et devient pratiquement
particules solides, mais qui imperméable.
comporte des saillies formant
un espace sufsant pour laisser l Durant le remblayage, il faut protéger la membrane
passer l’eau. avec un radier de drainage, un isolant en polystyrène
extrudé rigide ou un panneau protecteur fait de bres
agglomérées et imprégné de bitume.
l Créer une pente avec du
w.
l Drain de semelle :
conduit ou drain de terre
cuite perforé ; diamètre
minimal de 4” (100)
/
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3.7 MURS DE FONDATION 83
m/
Les fondations en bois traité s’utilisent pour la
construction d’un sous-sol ou d’un vide sanitaire. On
construit les sections murales soit sur le chantier, soit
en usine pour gagner du temps. Tout le bois et tout le
co
contreplaqué utilisés pour la construction de fondations
doivent être traités sous pression avec un agent de
conservation approuvé en vue de leur contact avec le
sol ; le bois coupé sur le chantier doit aussi être traité
avec le même agent. Toutes les attaches métalliques
doivent être en acier inoxydable ou en acier galvanisé
ie.
par immersion à chaud.
er
dessous du sol ni an que
le polyéthylène soit protégé
contre le rayonnement
ultraviolet et la dégradation l Sablière supérieure apposée sur le chantier
mécanique. pour assembler les sections murales ; joints
Alg
décalés par rapport à ceux de la sablière
inférieure
l Sablière inférieure clouée aux montants
l Pente protec-
trice ; minimum l Contreplaqué traité sous pression, d’au
de 1/2” par pied moins 1/2” (13) d’épaisseur, collé avec
(1:25) un adhésif pour extérieur
l Joints de 1/8” (3) à calfeutrer
GC
l Montants à 12” ou 16” (305 ou 405) c/c
l Isolation thermique, pare-vapeur et
nition de mur, au besoin
l Polyéthylène de 0,006”
(0,15) ; recouvrement l Lisse basse
w.
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84 3.8 SEMELLES DE POTEAUX
m/
Poteau de béton armé
co
l Armature de connement (étrier ou ligature)
l Pour les données relatives aux poteaux par un ingénieur en structure.
de béton, voir aussi les pages 138 et 139.
l Des goujons d’acier ancrent le poteau
l Joint de à la semelle.
construction Armatures bidirectionnelles
ie.
l
uniformément espacées
l Minimum de 6” (150) au-dessus
de l’armature d’acier A = P/S
l P = charge du poteau,
l d = profondeur utile en livres ou kN
er
l Couverture d’au moins 3” (75) pour
une armature d’acier lorsque le béton
est coulé contre la terre et y est
toujours exposé
Alg
l A = aire de contact
de la semelle
d
l Section critique pour un cisaillement
d/2 unidirectionnel
l Section critique pour un cisaillement
bidirectionnel
GC
l S = capacité portante
du sol (lb/pi2) ;
1 lb/pi2 = 0,0479 kPa
w.
Poteau d’acier
l Une plaque de base en acier
est nécessaire pour répartir
la charge du poteau sur une
ww
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3.9 FONDATIONS SUR UN SOL EN PENTE 85
m/
Les bâtiments et les fondations situés sur une pente
supérieure à 100 %, ou adjacents à une telle pente,
doivent être conformes aux exigences suivantes.
l La distance entre le devant
co
de la semelle et la pente
descendante doit être
sufsamment grande pour
assurer un appui vertical
et latéral à la semelle et
empêcher tout tassement.
ie.
l H/3 ou au plus 40’ (12 m)
45°
H
er
l
sufsamment éloigné du pied d’une
pente ascendante pour être à l’abri
du drainage et de l’érosion du terrain.
Alg l
l
Au moins 2 fois la largeur de la semelle
Pente maximale de 1:2
GC
l 60° pour le roc
l 30° dans un sol
Des semelles rapprochées ou adjacentes qui sont l La surface du sol ne doit pas empiéter
w.
disposées à des niveaux différents peuvent engendrer sur le prisme de portance du sol ou de la
des contraintes se chevauchant dans le sol. roche.
ww
l Surface du sol
l
dans la contremarche.
T
l Hauteur (H) = 1/2L ou au plus 2’ (610)
H
/
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86 3.10 DALLES DE BÉTON SUR LE SOL
m/
Une dalle de béton placée sur le sol ou près du sol peut faire
fonction de plancher et de fondation. La pertinence d’un tel
usage dépend de l’emplacement géographique, de la topogra-
phie et des caractéristiques du sol du terrain à bâtir ainsi que
co
l Superstructure de la conception de la superstructure.
Le sol d’appui doit être plan, stable, uniformément dense
ou soigneusement compacté, et exempt de toute matière
organique. Si le sol d’appui a une faible capacité portante
ou est fortement compressible ou dilatable, un ingénieur en
Dalle de béton sur le sol
ie.
l
structure devra l’analyser en détail et donner à la dalle de
l Joints de séparation
béton sur le sol la forme d’une fondation à radier.
l Fondations indépendantes
er
l Dalle d’une épaisseur minimale de 4” (100) ; l’épaisseur requise
dépend de l’affectation de la dalle et des charges prévues.
Alg
les contraintes thermiques, la ssuration par contraction et les
légers mouvements différentiels du sol d’appui ; une grille de barres
d’armature peut être requise pour une dalle portant une charge de
plancher supérieure à la normale.
l L’ajout au béton d’un adjuvant fait de bres de verre, d’acier ou de
polypropylène diminue la ssuration par contraction.
l Les adjuvants du béton augmentent la dureté supercielle et la
résistance à l’abrasion.
GC
l Membrane de protection contre l’humidité, en polyéthylène et d’une
épaisseur de 0,006” (0,15) ; cette membrane permet aussi de résister
à toute inltration de gaz présents dans le sol, tels que le radon.
l La norme CAS A23.1-14, « Béton – Constituants et exécution des
travaux », recommande de placer une couche de sable de 2” (50)
sur la membrane de protection contre l’humidité pour absorber
l’eau exsudant du béton pendant le durcissement.
Assise de gravier ou de pierre concassée pour empêcher la remontée
w.
l
des eaux souterraines par capillarité ; minimum de 4” (100)
l Sol d’appui stable et uniformément dense ; il peut s’avérer
nécessaire de compacter le sol pour en accroître la stabilité, la
capacité portante et la résistance à l’inltration d’eau.
/ ww
s:/
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3.10 DALLES DE BÉTON SUR LE SOL 87
m/
On peut utiliser trois types de
joints pour faciliter les mouve-
ments plans d’une dalle de béton
au sol : les joints de séparation,
co
les joints de construction et les
joints de contrôle (ou de retrait).
Joints de séparation
Les joints de séparation, aussi
appelés joints de dilatation,
ie.
permettent un certain mouve-
ment de la dalle de béton par
rapport aux poteaux et aux
murs attenants d’un bâtiment.
er
Joints de construction
Ces joints constituent un endroit
approprié pour interrompre une
construction et la reprendre
ultérieurement. Ils servent aussi
Alg
de joints de séparation ou de
joints de contrôle et peuvent être
munis d’une clé ou goujonnés
pour empêcher tout mouvement
différentiel vertical des sections
de dalle attenantes.
GC
l Rayon de 1/8” (3)
l Empêche l’adhérence
l Goujons enduits ou joint à clé
pour empêcher tout mouvement
différentiel vertical
w.
l Joint à clé
l Prévention de l’adhérence grâce à
l’utilisation d’un joint métallique ou
plastique prémoulé, ou à l’application
d’un composé durcissant sur un côté
ttp
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88 3.10 DALLES DE BÉTON SUR LE SOL
m/
Mur de maçonnerie
Il faut recourir à des semelles isolées ou lantes
pour que les charges de la superstructure se trans-
fèrent au sol de fondation.
co
l Fondation et mur de maçonnerie extérieurs
ie.
l Isolant en mousse de polystyrène extrudé ;
voir la page 258. Utiliser une semelle isolée lorsqu’un mur porteur ou
er
l
un poteau transmet une charge lourde ou concentrée.
Alg
à la semelle.
extérieurs.
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3.10 DALLES DE BÉTON SUR LE SOL 89
m/
Conduits de chauffage
co
l Revêtement d’au moins 2 1/2” (64)
l Isolant périphérique
ie.
l Conduits d’air isolés
l Au moins 2” (50)
er
Tuyaux de chauffage encastrés l Revêtement de 1 1/2” à 3” (40 à 75)
Alg
un mouvement là où les tuyaux traversent les joints
de construction
Dalle en gradins
l Chanfrein ou arête arrondie
l Barre de nez de marche ; recouvrement de 1 1/2” (38)
ww
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90 3.11 FONDATIONS SUR POTEAUX
m/
Les fondations sur poteaux (pilotis) élèvent des structures
de bois au-dessus du sol, requièrent peu d’excavation et
préservent les caractéristiques naturelles et les réseaux de
drainage du terrain. Elles conviennent particulièrement
co
bien dans les fortes pentes et les milieux souvent inondés.
Les poteaux traités sont habituellement disposés selon
une conguration correspondant à la structure à poutres
et solives retenue. Leur espacement détermine tant
les portées des poutres et solives que les charges verti-
ie.
cales qu’ils doivent porter.
l D’un diamètre de 6” à 12” (150 à 305), les poteaux sont traités
avec un produit qui les protège contre la décomposition et les
insectes. Ils sont assez longs pour former la structure porteuse
1/4L
de la superstructure ou s’arrêtent au plancher du premier étage
pour soutenir une charpente classique en plateforme.
er
l Poutres en bois massif composées ou espacées ; limiter les
surplombs à 1/4 de la portée.
L
Alg
l Isoler les planchers, les murs et le toit selon les conditions
climatiques locales.
l Les poteaux sont espacés de 6’ à 12’ (1830 à 3660) et sou-
tiennent des planchers et un toit d’une supercie maximale
de 144 pi2 (13,4 m2).
l 4’ à 5’ (1220 à 1525)
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3.11 FONDATIONS SUR POTEAUX 91
m/
Les poutres espacées sont xées aux côtés des poteaux
traités par des boulons traversants ; les poteaux se prolon
gent et forment la structure porteuse de la superstructure.
co
l
pas plus d’une épissure
par poteau
ie.
er
l Une entaille accroît la
capacité portante des
poutres et améliore
le contact avec les l Gousset
l Un gousset en tôle poin
poteaux circulaires. çonnée et un boulon Poutre de bois massif ou
Alg
l
l Les entailles, les traversant peuvent composée
coupes et les trous donner une capacité l Les poutres peuvent porter
effectués sur le portante plus élevée directement sur les poteaux
chantier doivent tous qu’une liaison à entaille qui s’arrêtent au plancher du
être traités avec un et boulons. premier étage et y être xées
agent de conservation par des goussets de bois ou
autorisé. des goussets en tôle
poinçonnée.
GC
Les poteaux répartissent leur charge à l’aide d’une semelle
ou d’un collier de béton ou en appui direct sur le roc. En
élargissant la surface de contact des poteaux, les semelles
et les colliers de béton répartissent la charge des poteaux
w.
l
l Surface du sol
d’ancrage
l Pas plus de 2’ (610)
l Remblai damé de l Seuil du gel
sable, de gravier
l Des pointes ou ou de pierre con
des brides de cassée propres l Au moins 1’ (305)
métal galvanisé
assurent un
Au moins 4’
/
l
meilleur ancrage.
(1220)
l Une semelle de
s:/
béton répartit la
charge du poteau l Seuil du gel
sur le sol ou le roc. l Au moins 8”
Ses dimensions (205)
sont déterminées
par une analyse l Au moins 1’6”
technique. (455) l Au moins 1’6” (455)
ttp
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92 3.12 FONDATIONS PROFONDES
m/
Les fondations profondes s’enfoncent sous un sol ina-
déquat ou instable pour transférer la charge du bâti-
ment à une couche porteuse plus appropriée, faite de
roche ou de sable et de gravier denses et située bien
co
au-dessous de la superstructure. Les deux principaux
types de fondations profondes sont les fondations sur
pieux et les fondations en caissons.
l Charge de Une fondation sur pieux (en pointe) comprend des pieux
poteau à extrémité d’appui ou pieux à friction, des chapeaux
ie.
de pieux et des poutres de rigidité, qui transfèrent la
charge du bâtiment à une couche porteuse convenable.
l Mur porteur
l Poutre au sol ou poutre de rigidité de béton armé à
chapeaux de pieux intégrants
er
l Les pieux sont habituellement enfoncés par groupes de deux ou
plus, espacés de 2’6” à 4’ (760 à 1220) c/c.
Alg
groupe de pieux pour que la charge d’un poteau ou d’une
poutre au sol se répartisse également entre les pieux.
l Les pieux sont faits de bois traité ; pour les grands bâti-
ments, on utilise plus fréquemment des prolés d’acier en
H, en tube, des tuyaux remplis de béton, du béton armé
préfabriqué ou du béton précontraint.
w.
l Exemples de congurations
de chapeaux de pieux
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3.13 FONDATIONS SUR PIEUX 93
m/
l Les pieux de bois sont des billots habituellement
enfoncés comme des pieux à friction. Ils sont
souvent assortis d’un sabot d’acier et d’une
frette d’acier pour les empêcher de fendre ou de
se morceler.
co
l Les pieux composites renferment deux matériaux
distincts, tel un pieu de bois dont la partie
supérieure, située au-dessus de la nappe
phréatique, est faite de béton pour qu’elle ne se
détériore pas.
Les pieux en H sont des prolés d’acier en H, qui
ie.
l
sont parfois enrobés de béton jusqu’à un point
situé sous la nappe phréatique pour empêcher
toute corrosion. On peut souder bout à bout de
tels prolés lors du foncement pour obtenir un
pieu ayant la longueur désirée.
l Les pieux en tube sont de lourds tubes d’acier
er
dont l’extrémité inférieure est ouverte ou fermée
par une plaque ou une pointe d’acier et qui sont
remplis de béton après avoir été enfoncés. Il faut
procéder à une inspection et à une excavation
avant de remplir de béton un pieu en tube à
Alg
extrémité ouverte.
l Les pieux de béton préfabriqué ont une section
transversale circulaire, carrée ou polygonale, et
leur intérieur est parfois creux. Ils sont souvent
faits de béton précontraint.
GC
l On construit les pieux de béton coulé sur place
w.
l
dans le sol un tampon de béton en même temps
qu’une gaine d’acier, jusqu’à ce qu’il atteigne
s:/
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94 3.14 FONDATIONS EN CAISSONS
m/
Les caissons sont des poteaux de béton armé ou
non et coulé sur place. On creuse d’abord un puits,
à la main ou avec une grosse tarière, jusqu’à ce qu’il
atteigne une couche porteuse convenable, puis on le
co
remplit de béton. Les caissons portent aussi le nom
de pieux caissons ou poteaux forés.
l Caisson
ie.
l L’armature dans le haut du puits augmente la résistance
à la exion causée par les forces latérales ou par le
chargement excentré du poteau.
er
l
plus pour permettre l’inspection du bas.
l Un coffrage temporaire peut s’avérer nécessaire pour
maintenir l’eau, le sable ou la terre à l’extérieur du puits
pendant l’excavation.
Alg
l On peut agrandir la base du caisson et lui donner
60° la forme d’une cloche pour en augmenter la surface
porteuse et la résistance au soulèvement issu de la
dilatation du sol. La base en cloche s’excave manuel-
lement ou s’obtient à l’aide d’une tarière munie
d’un godet et d’un jeu de lames rétractables.
GC
l Couche porteuse de sol ou de roche
DCC 31 64 00 Caissons
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m/
PLANCHERS
co
4.1 Systèmes de plancher _____________________________________________ 96
4.2 Poutres de béton ________________________________________________ 98
4.3 Dalles de béton _________________________________________________ 99
4.4 Béton précontraint ______________________________________________ 102
4.5 Coffrage et étayage de béton _____________________________________ 104
ie.
4.6 Planchers de béton préfabriqués ___________________________________ 105
4.7 Éléments de béton préfabriqués ___________________________________ 106
4.8 Liaisons de béton préfabriquées ___________________________________ 107
4.9 Charpente d’acier _______________________________________________ 108
er
4.10 Poutres d’acier _________________________________________________ 110
4.11 Assemblages de poutres d’acier ____________________________________ 111
4.12 Poutrelles d’acier à treillis ________________________________________ 113
4.13 Charpente à poutrelles à treillis ___________________________________ 114
Alg
4.14 Platelage métallique ____________________________________________ 116
4.15 Solives d’acier léger laminé _______________________________________ 117
4.16 Charpente à solives d’acier léger laminé _____________________________ 118
4.17 Solives en bois _________________________________________________ 120
4.18 Charpente à solives en bois _______________________________________ 122
4.19 Sous-plancher de bois ___________________________________________ 126
GC
4.20 Solives et poutrelles préfabriquées _________________________________ 127
4.21 Poutres de bois ________________________________________________ 129
4.22 Appuis de poutres en bois ________________________________________ 130
4.23 Assemblages poutres–poteaux de bois ______________________________ 131
4.24 Charpente à madriers et à poutres de bois ___________________________ 132
w.
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96 4.1 SYSTÈMES DE PLANCHER
m/
Les planchers sont les plans horizontaux qui doivent
supporter les charges variables – les gens, les
meubles et l’équipement mobile – et les charges
permanentes ou poids morts – le poids du plancher.
co
Les planchers transmettent horizontalement leurs
charges aux poutres et aux poteaux ou aux murs
porteurs. On peut aussi construire des planchers
rigides qui serviront de diaphragmes horizontaux
et joueront le rôle de poutres minces et larges
dans le transfert des forces latérales aux murs de
ie.
cisaillement.
Un plancher se compose d’un ensemble de poutres
et de solives ou poutrelles linéaires, recouvertes
d’un platelage ou d’un revêtement plans, ou il
consiste en une dalle de béton armé presque homo-
er
gène. La profondeur du plancher est directement
liée aux dimensions et aux proportions des portées
qu’il doit enjamber et à la résistance des maté-
riaux utilisés. Il faut aussi prendre en compte les
dimensions et les emplacements des saillies et des
Alg
ouvertures dans le plancher lors de l’aménagement
des appuis du plancher. La nature des bords du
plancher et l’assemblage de celui-ci aux fondations
et aux murs porteurs inuent tant sur l’intégrité de
l’ossature que sur l’aspect physique du bâtiment.
de l’assemblage.
Sauf pour une terrasse découverte, les planchers
demeurent généralement à l’abri des intempéries.
Mais comme ils sont tous exposés à la circulation,
c’est en fonction de la durabilité, de la résistance
à l’usure et des exigences d’entretien que doivent
être choisis le revêtement de nition et le système
/
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4.1 SYSTÈMES DE PLANCHER 97
m/
Béton
l On classe les dalles de plancher en béton
coulé sur place selon leur portée et leur
forme; voir les pages 99 à 101.
co
l Les planchers en béton préfabriqués
s’appuient sur des poutres ou des murs
porteurs.
ie.
er
Acier
l Des poutrelles d’acier supportent le pla-
telage d’acier ou les planchers en béton
préfabriqués.
Alg
l Les poutrelles s’appuient sur des poutres
maîtresses, des poteaux ou des murs
porteurs.
l La structure des poutres fait partie inté-
grante d’un système d’ossature en acier.
Bois
l Les poutres de bois supportent le plan-
chéiage ou le platelage.
ww
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98 4.2 POUTRES DE BÉTON
m/
Les poutres de béton armé, les raidisseurs longitudi-
naux et les armatures d’âme sont conçus pour résister
ensemble aux forces appliquées. Les poutres de béton
coulé sur place sont presque toujours mises en forme
co
et installées en même temps que la dalle qu’elles
l Dégagement minimal de 1” (25) ou d’au supportent. Puisqu’une partie de la dalle est entière-
moins 1,33 fois le diamètre nominal de ment solidaire de la poutre, la profondeur de celle-ci
la barre ou le calibre du gros granulat se mesure jusqu’au sommet de la dalle.
Revêtement minimal de 1 1/2” (38) La profondeur de poutre s’accroît par tranches de 2” (50).
ie.
l l
requis pour protéger l’armature d’acier l La profondeur d’une poutre de béton correspond à 1/16
contre le feu et la corrosion de sa portée (estimation préliminaire des dimensions).
er
fondeur, sa valeur en pouces étant multiple de 2 ou de 3.
Alg
plutôt que les dimensions de la poutre.
l Les barres d’armature s’étendent jusqu’au bas
de l’appui du poteau pour assurer la continuité l Les barres du haut sont des barres longitudinales servant
structurale et donner la profondeur d’ancrage d’armature de traction dans la partie d’une poutre de
nécessaire. béton exposée à la exion vers le haut d’un moment
l Les poteaux, les poutres, les dalles et les murs négatif (au-dessus des appuis continus). Elles peuvent
doivent être continus pour minimiser le moment s’avérer nécessaires lorsque la profondeur de la poutre est
de exion à leurs jonctions. Puisqu’une construc- peu prononcée et que l’aire de béton est trop restreinte
tion en béton procure facilement cette continuité,
GC
pour absorber les contraintes de compression.
les structures continues sur au moins trois portées
s’avèrent habituellement les plus efcaces.
w.
ssuration qui résulterait de la traction diagonale. béton exposée à un moment positif (en travée).
l Les étriers sont des barres en U ou en anneau l Les barres cintrées sont des barres longitudinales cour-
fermé qui sont placées perpendiculairement à bées vers le haut ou le bas aux points de renversement du
l’armature longitudinale d’une poutre de béton moment dans une poutre de béton.
pour que celle-ci résiste à la composante verticale
de la traction diagonale.
/
s:/
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4.3 DALLES DE BÉTON
m/
99
Les dalles de béton sont des structures plates ayant été armées
pour enjamber une travée dans une ou deux directions. On doit
s’informer auprès d’un ingénieur en structure qui consultera le
Code du bâtiment pour obtenir les dimensions, les espacements
co
et les emplacements prévus pour toutes les armatures.
ie.
l L’épaisseur correspond à 1/30 de la portée pour les
dalles de plancher; elle est d’au moins 4” (100) et
correspond à 1/36 de la portée pour les dalles de
er
toiture.
l Convenable pour des charges légères ou modérées sur
une portée relativement courte de 6’ à 18’ (1830 à
5490).
l La dalle s’appuie de deux côtés sur des poutres ou des
Alg
murs porteurs; les poutres s’appuient elles-mêmes sur
des poutres maîtresses ou des poteaux.
l
pour que les éventuelles concentrations de charges se
répartissent sur une plus grande surface : une seule
s:/
l
l Les pages 412 et 413 traitent du béton utilisé comme moyennes sur une portée de 15’ à 36’ (4 m à 10 m);
matériau de construction. la post-tension permet de plus grandes portées.
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100 4.3 DALLES DE BÉTON
m/
Dalle bidirectionnelle et poutres
Une dalle bidirectionnelle d’épaisseur uniforme peut être armée
dans les deux directions et entièrement coulée avec ses poutres
et ses poteaux d’appui, placés sur les quatre côtés d’une travée
co
carrée ou presque carrée. La dalle bidirectionnelle convient aux
portées moyennes et aux charges lourdes et oppose une grande
résistance aux forces latérales. Toutefois, on opte habituelle-
ment pour une construction moins onéreuse consistant en une
dalle et des plaques plates, sans poutres.
ie.
l La profondeur de la dalle est d’au moins 4” (100) et correspond
à 1/124 de son périmètre.
er
l Armature de traction
l Les dalles bidirectionnelles conviennent surtout aux travées carrées
ou presque carrées et peuvent porter des charges moyennes ou
lourdes sur une portée de 15’ à 40’ (4,5 m à 12 m).
Alg
l Pour simplier la pose de l’acier d’armature, on divise les dalles
bidirectionnelles en bandes médianes et en poteaux, dans lesquels
on présume que le moment par pied est constant.
l Une dalle continue qui forme un élément d’ossature s’étendant sur
au moins trois appuis dans une direction donnée est exposée à des
moments de exion inférieurs à ceux d’une série de dalles unitaires
à appui simple.
GC
Dalle à caissons
Une dalle à caissons est une dalle de béton armée de nervures
dans deux directions. Elle porte de plus lourdes charges et
s’étend sur une plus grande portée qu’une dalle plate.
w.
l Armature de traction
l La profondeur de la dalle est de 3” à 4 1/2” (75 à 115); sa profon-
ww
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4.3 DALLES DE BÉTON 101
m/
Dalle-champignon plate
Une dalle-champignon plate est une dalle de béton d’épais-
seur uniforme, armée dans au moins deux directions et
s’appuyant directement sur des poteaux, sans poutres ni
co
poutres maîtresses. Puisqu’elles sont simples à former,
qu’elles exigent une hauteur moindre entre deux étages
et qu’elles offrent une certaine latitude pour placer les po-
teaux, les plaques plates conviennent bien à la construction
d’appartements et d’hôtels.
ie.
l Armature de traction
l La profondeur de la dalle est de 5” à 12” (125 à 305) et
er
correspond à 1/33 de la portée.
l Convient aux charges variables légères ou modérées sur une
portée relativement courte de 12’ à 24’ (3,6 m à 7 m).
l Une grille de poteaux régulière est tout à fait indiquée, mais
il est aussi possible de placer les poteaux autrement.
Le cisaillement aux emplacements des poteaux détermine
Alg
l
l’épaisseur de la dalle-champignon plate.
l Le cisaillement périphérique renvoie à la contrainte de
cisaillement potentiellement élevée qui résulte de la force de
réaction d’un poteau sur une dalle de béton armé.
GC
Dalle-champignon avec ressauts
Une dalle-champignon avec ressauts est une dalle plate
dont l’épaisseur accrue aux appuis des poteaux en
augmente la résistance au cisaillement et la capacité de
résistance au moment.
w.
l Armature de traction
l La profondeur de la dalle est de 6” à 12”
ww
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102 4.4 BÉTON PRÉCONTRAINT
m/
Lorsque les portées sont très longues, le béton armé
traditionnel nécessite de former des poutres dont les
dimensions de la section sont excessives.
Le béton précontraint a été développé pour permettre
co
d’allonger les portées sans surdimensionner la poutre.
l Les tendons d’acier sont d’abord étirés entre deux butées dans le banc Il est armé de câbles d’acier à haute résistance préten-
de bétonnage jusqu’à ce que la force de traction atteigne une valeur dus ou post-tendus en deçà de leur limite d’élasticité
prédéterminée. pour résister activement à une charge appliquée. Les
contraintes de traction dans les câbles sont transférées
au béton, ce qui engendre une force de compression
ie.
sur toute la section transversale de l’élément échi.
Les contraintes de compression qui en résultent
contrebalancent les contraintes de exion par traction
issues de la charge appliquée. Il s’ensuit que l’élément
précontraint dévie moins, supporte une charge plus
er
l Le béton est ensuite coulé dans le coffrage, tout autour des tendons élevée ou enjambe une plus grande distance qu’un élé-
étirés, pour y durcir entièrement. Les tendons sont excentrés an que ment armé non précontraint ayant les mêmes dimen-
la contrainte de compression maximale ne dépasse pas la contrainte sions, proportions et poids.
produite par la seule exion.
La précontrainte peut être obtenue selon deux
techniques : par prétension ou par post-tension. La
Alg
précontrainte par prétension se fait dans une usine de
préfabrication, tandis que la précontrainte par post-
tension s’effectue habituellement sur le chantier de
construction, surtout lorsque les éléments d’ossature
sont trop volumineux pour être transportés de l’usine
l Lorsqu’on coupe ou relâche les tendons, les contraintes de traction
dans les tendons sont transférées au béton sous forme de contraintes
au chantier.
d’adhérence. L’action excentrée de la précontrainte cintre légèrement
GC
l’élément vers le haut. Précontrainte par prétension
La prétension engendre une précontrainte dans un élé-
ment de béton par étirement des tendons d’armature
avant le coulage du béton.
w.
C T C
ww
CONTRAINTES : C C
T
l Contraintes de charge l Précontraintes l Somme des contraintes
Tension (T)
permanente de charge permanente
Compression (C) et des précontraintes
C C C
/
s:/
C T O ou C
l Contraintes de charge l Contraintes des l Toutes contraintes
permanente et pré- surcharges réunies (zéro tension)
contraintes
pression élastique (ou uage) du béton, du relâchement des tendons d’acier, des
pertes par frottement et du glissement des ancrages.
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4.4 BÉTON PRÉCONTRAINT 103
m/
co
l Les tendons d’acier extrêmement résistants prennent la forme l Les tendons d’acier non contraints qui sont drapés dans le
de câbles métalliques, de torons en faisceau ou de barres. coffrage d’une poutre ou d’une dalle doivent être enrobés
ou gainés pour empêcher toute adhérence avec le béton au
moment de sa coulée.
ie.
l Après le durcissement du béton, les tendons sont xés à une
er
extrémité et tendus par un vérin contre le béton à l’autre extrémité
jusqu’à l’obtention de la force désirée.
Alg
Précontrainte par post-tension
La précontrainte par post-tension d’un élément de béton
consiste à tendre les tendons d’armature après le durcisse-
ment du béton.
l Les tendons sont ensuite ancrés solidement à l’extrémité du
l Les éléments précontraints par post-tension ont tendance à vérinage, puis le vérin est enlevé. Après la précontrainte par post-
raccourcir graduellement en raison de la compression élastique, tension, on laisse les tendons non adhérés ou on les fait adhérer
du retrait et du uage. Les éléments attenants exposés à ce au béton environnant en injectant du coulis de ciment dans les
GC
phénomène doivent être construits après la précontrainte par espaces autour des torons gainés.
post-tension et isolés des membres précontraints par des joints
de dilatation.
w.
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104 4.5 COFFRAGE ET ÉTAYAGE DE BÉTON
m/
Il faut mouler et faire tenir le béton frais dans un
coffrage jusqu’à ce qu’il durcisse et se tienne lui-
même. L’ingénieur doit souvent faire de ce coffrage
un système structural distinct en raison du poids
co
et de la pression de uide très élevés que le béton
l Des systèmes spécialisés
exerce sur le coffrage.
servent à former les dalles
nervurées et les dalles à caissons.
l Il est nettement moins coûteux
d’utiliser les coffrages standard. l Revêtement de dalle en contreplaqué, en panneau dur
ou en planches
ie.
l Jambe de force
l Longrine
l Calage l Solives de bois ou poutrelles métalliques
l Butoir l Longerons
er
Les étais sont des appuis temporaires qui soutien-
nent les coffrages de poutres et de dalles jusqu’à ce
que le béton durcisse et se tienne lui-même.
Alg
l Les têtes en T et en L l Les étais réglables sont faits en métal ou en bois et
contreventées portent sont munis de vérins ou de dispositifs à vis pour régler
les coffrages de poutre. la hauteur des étais après leur installation ; diverses
l Il est plus économique attaches peuvent être posées au sommet pour les
d’utiliser des poteaux et des prolongements verticaux, les têtes en U et les têtes
poutres à section constante en T.
et de varier l’ampleur de l Un étai en bois à un poteau est coupé légèrement en
l’armature d’acier pour porter deçà de la hauteur désirée et est ensuite réglé au moyen
GC
les charges appliquées. de cales de bois placées au-dessous ou au-dessus de
l L’étayage doit être renforcé à l’étai.
la verticale et à l’horizontale l Un étai à deux poteaux est doté d’un entretoisement
pour raidir les éléments du croisé pour porter des charges relativement lourdes.
coffrage et éviter leur l L’étayage horizontal est constitué d’éléments métalliques
ambage. réglables qui soutiennent des coffrages de dalles sur des
l Des semelles peuvent être portées assez longues sans étais verticaux. Il nécessite
nécessaires pour répartir la moins d’étais verticaux et laisse plus d’espaces libres
w.
charge d’étayage sur le béton pour travailler, mais chaque étai vertical supporte une
frais. plus grande partie de la charge.
l On enlève le coffrage initial dès que la dalle ou la
poutre a durci sufsamment pour supporter son propre
poids, puis celle-ci est réétayée jusqu’à ce que le béton
acquière sa pleine résistance.
ww
l
les poutres ou l’échafaudage d’appui, que plusieurs étages, le levage de dalles consiste à couler les
peut déplacer une grue lors de la construc- dalles horizontales au sol, à les laisser durcir, puis à les
tion des planchers et des toits en béton lever à l’aide de vérins hydrauliques pour les mettre en
d’un bâtiment à plusieurs étages. place.
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4.6 PLANCHERS DE BÉTON PRÉFABRIQUÉS 105
m/
Les dalles, les poutres et les tés structuraux en
béton préfabriqués sont des éléments d’enjambe-
ment unidirectionnels qui peuvent s’appuyer sur
des murs porteurs (de béton coulé sur le chan-
co
tier, de béton préfabriqué ou de maçonnerie), ou
sur des ossatures (d’acier, de béton coulé sur le
chantier ou de béton préfabriqué). Les éléments
préfabriqués sont constitués d’un béton de den-
sité normale ou d’un béton de construction léger
et sont précontraints pour accroître la solidité
ie.
de l’ossature. Il en résulte une diminution de la
profondeur et du poids ou une augmentation de
la portée.
Les éléments sont coulés et étuvés en usine avant
d’être transportés au chantier, où ils serviront de l Portée d’une dalle
er
composants rigides mis en place au moyen d’une préfabriquée
grue. La difculté de leur transport restreint les
dimensions et les proportions des éléments. La
fabrication des éléments en usine leur confère
une résistance, une durabilité et un ni uni-
Alg
formes, et élimine tout coffrage sur le
chantier. En raison de leurs dimensions
standard, ces éléments ne conviennent pas
toujours aux bâtiments de forme irrégulière.
l Une chape en béton de 2” à 3 1/2” (50 à 90) l De petites ouvertures peuvent être
renforcé par un treillis d’acier ou des barres percées sur place.
d’armature adhère aux éléments préfabriqués pour D’étroites ouvertures parallèles à la
GC
l
former un élément d’ossature composite. portée de la dalle sont préférables.
l Il faut procéder à une analyse tech-
l Clé de coulis nique avant de pratiquer de larges
ouvertures.
w.
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106 4.7 ÉLÉMENTS DE BÉTON PRÉFABRIQUÉS
m/
Dalles plates pleines
l 4”, 6”, 8” (100, 150, 205)
co
l
l Plage de portées : 12’ à 24’ (3,6 m à 7 m)
l La profondeur correspond environ à 1/40 de la portée.
Dalles évidées
ie.
l 1’4”, 2’, 3’4”, 4’, 8’ l 6”, 8”, 10”, 12” (150, 205, 255, 305)
l Plage de portées : 12’ à 40’ (3,6 m à 12 m)
(405, 610, 1015, 1220, 2440) l La profondeur correspond à 1/40 de la portée.
er
Tés simples
l 20” à 48” (510 à 1220)
l 8’ et 10’ (2440 et 3050)
Alg
l
l 3” (76)
portée.
Tés doubles
l 12” à 32” (305 à 815)
l 8’ et 10’ (2440 et 3050)
l 2” (50)
GC
l Plage de portées : 30’ à 100’ (9 m à 30 m)
l 4’ et 5’ (1220 et 1525) l Les tés doubles n’exigent pas d’appui l La profondeur correspond environ à 1/28 de la
temporaire pour prévenir l’inclinaison. portée.
l 1’ (305) l 1’ (305)
l 6” (150)
l 24”, 32”, 40”
(610, 815, 1015)
ww
l 1’, 1’4”, 1’8” (305, 405, 510) l Plage de portées : 36’ à 60’ (10 m à 18 m)
l CPCI : Canadian Prestressed Concrete Institute
AASHTO : American Association of State Highway and Transportation Ofcials N’utiliser les plages de portées que pour l’estima-
ttp
l l
l Conçues pour les ossatures de pont, mais utilisées dans la construction de tion préliminaire des dimensions et consulter le
bâtiments fabricant au sujet des proportions, des dimensions
l Pour les travaux routiers, on utilise aussi le NEBT (New England Bulb Tee). exactes, des éléments d’assemblage et des tableaux
Ces poutres ont des profondeurs de 3’3”, 4’0”, 4’7”, 5’3”, 5’11” (1000, 1200, de portées et de charges qui sont disponibles.
1400, 1600, 1800) et des portées de 72’ à 148’ (22 m à 45 m).
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4.8 LIAISONS DE BÉTON PRÉFABRIQUÉES 107
m/
Dalles préfabriquées
l Panneaux muraux structuraux faits de béton précontraint ; l Le revêtement de béton coulé sur place, armé
voir la page 144. d’un treillis soudé ou de barres, adhère aux dalles
Enfoncer les goujons d’acier jusque dans le revêtement préfabriquées pour former un élément d’ossature
co
l
de béton armé ou dans les clés de cisaillement jointoyées composite ; minimum de 2” (50).
pour assurer la tenue solidaire d’une ossature.
ie.
l Cimenter les vides des éléments évidés aux extrémités l Barres d’acier dans le revê
pour lier dans l’appui de béton ou de maçonnerie. tement de béton ou dans les
clés cimentées pour attacher
l Bande d’appui en plastique de densité élevée les dalles à leurs appuis
l La longueur d’appui doit être d’au moins 1/180 de la l Les étriers dans la poutre de
portée nette, et d’au moins 2” (50) pour les dalles pleines béton ou les goujons sur la
er
ou évidées. poutre d’acier se prolongent
vers le haut pour se lier au
revêtement de béton.
Dalles préfabriquées
Alg
l Plaque d’acier soudée aux plaques encastrées dans les l Cimenter les vides des
dalles préfabriquées et l’appui de béton éléments évidés aux appuis.
GC
l Tirants d’acier dans le revê
Bande d’appui en plastique l Les clés de cisaillement l Bande
l tement de béton ou dans les
à haute densité cimentées lient entre eux d’appui en
clés cimentées
les éléments adjacents. plastique
l Mur porteur de maçonnerie
de densité
ou de béton armé
élevée
Tés structuraux préfabriqués
w.
l Cornière d’acier soudée aux plaques encastrées dans l Les barres supérieures l Revêtement de béton armé
les tés préfabriqués et l’appui de mur en béton se prolongent audelà coulé sur place
du poteau.
poutre et le té d’ossature
l La longueur d’appui doit être d’au moins 1/180 de la portée nette, l Coussinet d’appui, en
et d’au moins 3” (75) pour les poutres ou les éléments à membrure caoutchouc synthétique
verticale. l Poutre en T renversée
Poutres préfabriquées
Cornière d’acier soudée aux plaques d’acier encastrées
/
l
dans la poutre et le poteau
s:/
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108 4.9 CHARPENTE D’ACIER
m/
Des poutres maîtresses, des poutres et des poteaux
d’acier servent à la construction d’ossatures pour des
charpentes de dimension variable, allant du bâtiment à
un seul étage jusqu’au gratte-ciel. Puisque les éléments
co
d’ossature en acier sont difciles à modier sur place, ils
sont généralement coupés, façonnés et percés à l’atelier,
selon les spécications de la conception; la construction
d’une charpente métallique peut ainsi s’effectuer avec
précision et assez rapidement. L’acier peut demeurer
exposé dans les ossatures non protégées et incombus-
ie.
tibles mais, comme sa résistance diminue rapidement
lors d’un incendie, une ossature doit être dotée d’assem-
blages ou de revêtements pare-feu pour être qualiée
d’ignifuge. L’acier exposé doit également résister à la
corrosion. La page 416 porte sur l’acier en tant que maté-
riau de construction; les pages 442 et 443 traitent des
er
assemblages d’acier ayant un degré de résistance
au feu.
Alg
poutres maîtresses et des poutres sont disposés en grille
régulière.
l Pour que l’ossature résiste aux forces latérales dues aux vents
ou aux séismes, elle doit comporter des murs de cisaillement,
des contreventements diagonaux ou une charpente rigide avec
des assemblages résistant aux moments.
l Pour les murs non porteurs et les murs-rideaux, voir la
page 238.
GC
l Platelage métallique avec remplissage de
béton; voir la page 116.
w.
l Poutre d’acier
ww
l Poutre maîtresse
d’acier
/
s:/
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4.9 CHARPENTE D’ACIER 109
m/
Système de poutres unidirectionnelles l Des mécanismes porteurs latéraux sont
requis dans les deux directions, mais les
forces latérales sont généralement plus
prononcées dans la courte direction.
co
Chaque paire de poteaux extérieurs soutient une poutre ou une
ie.
l
poutre maîtresse à longue portée. Ce système convient aux
bâtiments longs et étroits, surtout pour l’aménagement d’un
espace sans poteaux.
er
l Poutre maîtresse
l Poutres
du tablier de plancher. l’âme des poutres, mais les grands jambent le petit axe d’un bâtiment
l La charpente d’acier doit comporter des éléments de travée conduits doivent être installés favorisent la stabilité latérale de la
rectangulaires, avec des poutres recevant une charge relative- dans un espace de plafond sus- charpente.
ment légère et ayant une portée plus grande que les poutres pendu au-dessous.
maîtresses recevant une charge plus lourde.
ww
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110 4.10 POUTRES D’ACIER
m/
l Procurant une plus grande solidité à l’ossature, les
poutres en W à ailes larges ont en grande partie
remplacé les poutres classiques en I (ou prolés en S).
Les poutres prennent également la forme de prolés
en C (en forme de canal), de prolés creux pour char-
co
l Prolé en S pente (prolés HSS) et de prolés composites.
l La profondeur des poutres correspond à 1/20 de la
portée et celle des poutres maîtresses, à 1/15 de la
portée.
ie.
l L’objectif est d’utiliser le prolé d’acier le plus léger
l Prolé en W ; aussi qui résistera aux forces de exion et de cisaillement
appelé en I ou en H en deçà des limites de contraintes admissibles et sans
échissement excessif pour l’usage prévu.
l Au coût des matériaux s’ajoute le coût de la main-
d’œuvre nécessaire pour la construction.
er
l Prolé en C ; aussi appelé en U
Alg
l Les poutres composées à âme pleine sont consti-
tuées de plaques ou de prolés qui sont soudés ou
boulonnés ensemble. L’âme d’une poutre composée
à âme pleine revêt la forme d’une plaque, alors que
les ailes supérieure et inférieure sont des cornières.
GC
On xe des plaques de cisaillement à l’âme de la
poutre maîtresse pour augmenter sa résistance aux
contraintes de cisaillement.
l Des semelles sont xées aux ailes pour augmenter
le module de prolé de la poutre maîtresse dans les
parties exposées à de fortes contraintes de exion.
w.
ww
l
et présentent une section transversale rectangulaire
creuse.
l On obtient une poutre ajourée lorsque l’âme d’un pro-
lé à ailes larges est coupée en zigzag dans le sens
de la longueur, puis que les deux moitiés formées
sont soudées par leurs sommets. On augmente ainsi
la profondeur de la poutre sans en modier le poids.
ttp
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4.11 ASSEMBLAGES DE POUTRES D’ACIER 111
m/
On peut assembler les poutres d’acier de nombreuses façons, grâce à
divers dispositifs d’assemblage et combinaisons de boulons et de
soudures. En ce qui concerne les propriétés et les dimensions des
prolés d’acier, les tables des charges admissibles pour les poutres
co
et les poteaux, et les exigences relatives aux assemblages boulonnés
et soudés, il faut consulter le Handbook of Steel Construction publié par
l’Institut canadien de la construction en acier. La résistance, le degré
de rigidité, le coût des matériaux et de la main-d’œuvre nécessaire à
sa fabrication et l’apparence extérieure lorsque la construction demeure
visible sont les principaux facteurs qui président au choix d’un
ie.
assemblage.
La résistance d’un assemblage dépend des dimensions des éléments et
des tés, cornières ou plaques d’assemblage, ainsi que de la conguration
des boulons ou des soudures utilisés. Il existe trois types de charpentes
d’acier, qui se distinguent par les dimensions de leurs éléments et par
er
la nature de leur assemblage, soit l’assemblage rigide, l’assemblage
exible et l’assemblage semi-rigide.
Assemblages rigides
Alg
Les assemblages rigides conservent leur angle initial sous une charge en rai-
son du moment de résistance spécique qu’ils acquièrent grâce aux plaques
soudées ou boulonnées aux ailes des poutres et au poteau d’appui.
inférieure de la poutre
l Raidisseurs soudés au
poteau et boulonnés aux
ailes de la poutre
l Soudure complète
l Poutre
maîtresse l Raidisseurs d’âme soudés
/
s:/
de se déplacer.
de la poutre
l De petites ouvertures peuvent être percées
dans l’âme; de grandes ouvertures affai-
blissant l’âme en cisaillement, il faut y
adjoindre un raidisseur ou une armature.
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112 4.11 ASSEMBLAGES DE POUTRES D’ACIER
m/
Assemblages exibles l Un assemblage assis
est fait d’acier résis-
Les assemblages de charpente simple ne résistent qu’au
tant au cisaillement et
cisaillement et tournent librement sous l’effet d’une charge. s’effectue par soudage
Des murs de cisaillement ou un contreventement diagonal ou boulonnage des ailes
co
assurent la stabilité latérale de l’ossature. d’une poutre au poteau
l Cornière de d’appui avec une cornière
stabilisation d’appui au-dessous et une
l On obtient un assem-
blage d’acier résistant l Deux cornières cornière de stabilisation
au cisaillement en soudées ou au-dessus.
soudant ou en boulon-
ie.
boulonnées au
nant l’âme d’une poutre poteau et à l’âme l An que l’assemblage
au poteau porteur ou de la poutre assis résiste aux réactions
à la poutre maîtresse prononcées d’une poutre,
porteuse avec deux on le raidit au moyen
cornières ou une simple d’une plaque verticale ou
languette. l La cornière d’une paire de cornières
er
d’appui porte placées directement sous
la charge de la partie horizontale de la
cisaillement. cornière d’appui.
Assemblages semi-rigides
Les assemblages semi-rigides se caractérisent par le fait que les
charpentes de poutres et de poutres maîtresses manifestent une
résistance au moment qui est à la fois limitée et bien déterminée.
/
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4.12 POUTRELLES D’ACIER À TREILLIS 113
m/
Les poutrelles à treillis sont des éléments légers en acier, Au Canada, les ingénieurs de structure utilisent les tableaux fournis
fabriqués en atelier et munis d’une âme en ferme. Aux par les fabricants de poutrelles. Ils indiquent l’espacement, la pro-
États-Unis, selon la norme du Steel Joist Institute, les fondeur, les charges uniformes et spéciales ainsi que les propriétés
poutrelles sont regroupées sous les séries K, LH et DLH. minimales requises pour les poutrelles sur les dessins de structure
co
L’âme d’une poutrelle de série K consiste en une barre selon les recommandations de l’ICCA et de la norme CSA-S16-F14.
unique pliée qui forme un zigzag entre les membrures Les ingénieurs des fabricants de poutrelles utilisent ces informations
supérieure et inférieure. Les poutrelles des séries LH pour dimensionner les poutrelles et conrmer l’espacement des
et DLH ont une âme et des membrures supérieure et entretoises selon les prescriptions de la norme CSA-S16-F14.
inférieure plus lourdes, et conviennent davantage aux La limite élastique de l’acier utilisé au Canada pour les éléments
charges et aux portées plus prononcées. de poutrelles est de 50 kips/po2 (350 MPa).
ie.
l 2 1/2” (64) pour la série K ; 5” (125) pour les séries LH
et DLH; 7 1/2” (190) pour les poutrelles DLH 18 et 19
er
l Longueur d’appui minimale :
– série K : 4” à 6” (100 à 150) sur la
maçonnerie; 2 1/2” (65) sur l’acier
– séries LH et DLH : 6” à 12” (150 à 305)
sur la maçonnerie; 4” (100) sur l’acier
Alg
l Le prolongement de la membrure inférieure l Les fabricants offrent différents
permet la xation directe d’un plafond ; des prolés de poutrelles d’acier à
poutrelles à bout droit sont disponibles. treillis.
l En ce qui concerne les spécications et l’ensemble des tables de charges des poutrelles
américaines, on doit consulter l’Institut canadien de la construction d’acier (ICCA).
l Des poutrelles profondes à longue portée de la série DLH sont disponibles en
profondeurs de 52” à 72” (1320 à 1830) et en portées allant jusqu’à 144’ (44 m).
DCC 05 20 00 Poutrelles métalliques
DCC 05 21 00 Ossatures à poutrelles d’acier
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114 4.13 CHARPENTE À POUTRELLES À TREILLIS
m/
l Le tablier de plancher enjambe les poutrelles.
co
ie.
l Les poutrelles d’acier à treillis s’appuient sur un mur
porteur de maçonnerie ou de béton armé, sur des poutres
d’acier ou sur des poutrelles maîtresses d’acier, qui sont
simplement de plus lourdes poutrelles d’acier à treillis.
er
l Les âmes ajourées permettent le passage de conduits
mécaniques.
l Le plafond est attaché aux membrures inférieures ou
est suspendu si l’aménagement des conduits exige plus
d’espace; on peut aussi ne pas installer de plafond,
Le tablier de plancher enjambe et exposer les poutrelles et le tablier du plancher.
Alg
l
les espaces entre les poutrelles. l Le degré de résistance au feu dépend de celui des assem-
l Le tablier de plancher peut com- blages du plancher et du plafond; voir la page 443.
prendre :
– un platelage métallique avec rem- l L’espacement des poutrelles est fonction de l’ampleur de
plissage de béton; la charge sur le plancher, de la capacité d’enjambement
– des éléments de béton préfabriqués ; du matériau de platelage, de la capacité portante des
– des panneaux de contreplaqué poutrelles et de la profondeur du plancher désirée.
ou des planches de bois, devant
GC
comporter une membrure supérieure l Espacement de 2’ à 10’ (610 à 3050); en général, espace-
clouable ou une fourrure boulonnée ment de 4’ (1220) dans les grands bâtiments
à la membrure supérieure. l La portée des poutrelles ne doit pas être plus de 24 fois
supérieure à leur profondeur.
w.
ww
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4.13 CHARPENTE À POUTRELLES À TREILLIS 115
m/
l Mur porteur fait de maçonnerie ou de béton armé
l Longueur d’appui minimale :
– poutrelles de série K : 4” à 6” (100 à 150)
– poutrelles des séries LH et DLH : 6” à 12”
(150 à 305)
co
l Déterminer l’aire d’appui de façon que la
contrainte d’appui unitaire n’excède pas la
contrainte unitaire admissible du matériau
du mur.
l Fixer chaque poutrelle à une plaque d’appui en
acier ancrée au mur.
ie.
er
Alg
l Poutre d’acier ou poutrelle maîtresse d’acier
l Longueur d’appui minimale :
– poutrelles de série K : 2 1/2” (65)
– poutrelles des séries LH et DLH : 4” (100)
GC
l Deux cordons de soudure de 1/8” (3) sur 1” (25)
de long ou un boulon de 1/2” (13) de diamètre
l Pour les poutrelles des séries LH et DLH, on utilise
deux cordons de soudure de 1/4” (6) sur 2” (50) de
long ou deux boulons de 3/4” (19) de diamètre.
l Un entretoisement horizontal ou
diagonal est requis pour empêcher
w.
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116 4.14 PLATELAGE MÉTALLIQUE
m/
l Dalle de plancher en béton Le platelage métallique a une forme ondulée qui en aug-
l En général, de 2 1/2” à 3” (64 à 75); mente la rigidité et la capacité d’enjambement. Le tablier
minimum de 2” (50) métallique du plancher sert de plate-forme de travail
durant la construction et de coffrage à la poutre de béton
co
coulée sur le chantier.
l Les panneaux de platelage sont xés par des soudures en bains
de fusion ou par des goujons de cisaillement soudés à travers le
platelage jusqu’aux poutrelles ou aux poutres d’appui en acier.
l Les panneaux sont attachés l’un à l’autre par les côtés au moyen
de vis, de soudures ou de poinçonnage des joints debout.
ie.
l Lorsque le tablier sert de diaphragme de charpente et transfère les
charges latérales aux murs de cisaillement, tout son périmètre doit
être soudé aux appuis d’acier. De plus, des exigences plus strictes
concernant l’appui et l’attache du recouvrement latéral peuvent
l Une cornière d’appui continue s’appliquer.
supporte le bord du tablier; il faut
er
ancrer les boulons jusqu’au mur de
maçonnerie.
l Poutrelle ou poutre d’acier
Il existe trois grands types de platelages métalliques.
Alg
Platelage en coffrage
l Ce platelage sert de coffrage permanent à une dalle de béton
armé jusqu’à ce que la dalle se tienne elle-même et supporte sa
charge variable.
Platelage composite
Ce platelage sert d’armature de traction à une dalle de béton et
w.
l
est lié à celle-ci par des motifs de nervures en relief. La dalle
de béton et les poutres ou poutrelles de plancher exercent une
action combinée grâce au soudage de goujons de cisaillement à
travers le platelage jusqu’à la poutre d’appui située au-dessous.
ww
Platelage cellulaire
l Ce platelage s’obtient par soudage d’une tôle ondulée à une
s:/
l
l 2” (50) pour une portée de 6’ à 12’ l On doit consulter le fabricant au sujet des motifs, des largeurs,
(1830 à 3660) des longueurs, des calibres, des revêtements et des portées
l 3” (75) pour une portée de 10’ à 16’ admissibles qui sont offerts.
(3050 à 4875)
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4.15 SOLIVES D’ACIER LÉGER LAMINÉ 117
m/
Les solives d’acier léger laminé sont fabriquées Types de solives d’acier léger laminé
par formage à froid de tôles ou de feuillards
d’acier. Elles sont plus légères, ont des dimen-
sions plus stables et peuvent enjamber de plus
co
grandes portées que les poutres de bois, mais
elles sont plus conductrices de chaleur et leur
fabrication exige un plus grand apport d’énergie.
Elles se coupent et s’assemblent facilement avec
des outils de base pour former une structure de
plancher légère, incombustible et à l’épreuve de
ie.
l’humidité. Comme la charpente de bois légère,
la charpente d’acier léger laminé contient des
cavités pour les conduits et l’isolation thermique,
et elle se prête à un large éventail de revêtements.
er
l
(150, 205, 255, 305, 355)
l Largeur des ailes : 1 1/2”, 1 3/4”, 2”, 2 1/2”
(38, 45, 50, 64)
Solive en C
Alg
Solive emboîtable Fermeture de solive
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118 4.16 CHARPENTE À SOLIVES D’ACIER LÉGER LAMINÉ
m/
co
l Des raidisseurs d’âme sont requis là où des charges l Les solives peuvent s’appuyer sur un mur
concentrées pourraient disloquer l’âme des pou- à poteaux métalliques ou sur un mur de
trelles, comme aux extrémités d’une solive fondation en béton ou en maçonnerie.
et au-dessus des appuis intérieurs. l Appui minimal de 1 1/2” (38) aux
extrémités d’une solive et de 3” (75)
aux appuis intérieurs
ie.
l Béton armé sur platelage métallique ou
sous-plancher en panneaux de bois
er
bois.
l Les solives sont espacées de 16”, 24” ou 48”
(405, 610 ou 1220) c/c, selon l’ampleur des charges
appliquées et la capacité d’enjambement du tablier
de plancher.
Alg
l L’assemblage s’effectue à l’aide de vis autotaraudeuses
insérées avec un outil électrique ou pneumatique,
ou à l’aide de goupilles à enfoncement pneumatique;
l’assemblage par soudage est aussi possible.
GC
w.
ww
à solives de bois; voir les pages 119 et 125. l Au sujet des plages de portées des solives
d’acier léger laminé, voir la page 117.
l Au sujet de la charpente murale à poteaux
d’acier, voir la page 174.
ttp
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4.16 CHARPENTE À SOLIVES D’ACIER LÉGER LAMINÉ 119
m/
Appui intérieur Appui extérieur
l Plancher à panneaux l Mur à poteaux
de bois reposant sur métalliques
un cordon continu Prolé continu xé à
co
l
d’adhésif et vissé à travers le plancher au
l’aile supérieure des prolé en C de
solives fermeture
l Poteaux d’acier l Prolé en C de ferme
l Prolé continu ture périphérique
ie.
l Raidisseur d’âme
l Prolés en C jumelés
l Cornière de xation l Appui minimal de
1 1/2” (38) aux extré
mités d’une solive
Solives d’acier Solive d’acier
er
l l
Appui extérieur
Alg
Appui intérieur
l Plancher à panneaux de
l Mur à poteaux métal
bois
liques
l La solive d’acier l Prolé continu
chevauche une solive
attenante sur une
poutre ou un appui de l Prolé en C de ferme
mur ou s’étend sur elle. ture périphérique ; caler
GC
l Appui minimal de 3” et cimenter au besoin.
(75) aux appuis
intérieurs l Raidisseur d’âme
l Raidisseur d’âme
l Solive d’acier
ww
l
lage métallique
l Cornière d’appui
s:/
l Solives jumelées ou
raidisseur d’âme sur un
appui l Cornière de xation
ttp
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120 4.17 SOLIVES EN BOIS
m/
Les planchers à solives en bois constituent un sous-
système essentiel d’une charpente légère
en bois. Le bois de construction utilisé pour les
solives se travaille facilement et s’assemble rapi-
co
dement sur le chantier avec des outils de base. Avec
un sous-plancher ou un revêtement en panneaux
l Les solives sont espacées de 12”, 16” de bois, les solives en bois forment une plate-forme
ou 24” (305, 405 ou 610) c/c, selon de travail adéquate pour la construction. Un plancher
l’ampleur des charges appliquées et la bien conçu peut servir de diaphragme d’ossature et
capacité d’enjambement du sous- transférer les charges latérales aux murs de cisail-
ie.
plancher.
lement; pour toute exigence particulière, on doit
l Les cavités servent à l’aménagement
de tuyaux et du câblage électrique et consulter le Code du bâtiment.
à l’isolation thermique. l La charpente de bois légère étant combustible, ce
l On peut placer le plafond directement sont les matériaux de revêtement du plancher et du
sur les solives ou le suspendre pour plafond qui lui confèrent sa résistance au feu.
diminuer sa supercie ou cacher des
er
l Puisque la charpente de bois légère est sujette au
conduits mécaniques perpendiculaires pourrissement et à l’invasion d’insectes, il est néces-
aux solives. saire de bien drainer le terrain, de laisser un écart
convenable entre la charpente et le sol, d’utiliser du
bois d’œuvre traité sous pression et de ventiler les
espaces clos pour y réduire la condensation.
Alg
l Les solives situées aux extrémités l Les pages 419 et 420 traitent du bois en tant que
peuvent être jumelées pour matériau de construction.
augmenter l’appui de la char- l Appui latéral requis pour les extrémités des solives
pente du mur périphérique. l Solive de bordure ou de rive
GC
w.
ww
l
solives pour prévenir leur torsion et leur ambage ;
voir la page 126.
l Le matériau couvre-plancher est posé sur un sous-
plancher de panneaux ou de madriers en bois ; certains
matériaux couvre-plancher exigent un support supplé-
mentaire.
ttp
DCC 06 10 00 Charpenterie
DCC 06 11 00 Ossatures de bois
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4.17 SOLIVES EN BOIS 121
m/
co
l Les solives s’appuient sur une ossature de poteaux en l La portée des solives est fonction :
bois, sur des poutres de bois ou d’acier ou sur un mur – de l’ampleur des charges
porteur de béton ou de maçonnerie. appliquées;
– de la taille et de l’espacement
l Appui minimal de 1 1/2” (38) sur du bois ou du métal des solives;
ie.
l Appui minimal de 3” (89) sur du béton ou de la – de l’essence et de la catégorie
maçonnerie du bois de construction;
– du échissement admissible
pour l’usage prévu.
er
l 2 × 6 (38 × 140) : jusqu’à 10’ (3050) ;
dimensions réelles : 1 1/2’ × 5 1/2’
Alg
(2440 à 3660) ;
dimensions réelles : 1 1/2’ × 7 1/4’
l 2 × 10 (38 × 235) : 10’ à 14’
(3050 à 4265) ;
dimensions réelles : 1 1/2’ × 9 1/4’
l 2 × 12 (38 × 286) : 12’ à 18’
(3660 à 5485) ;
GC
dimensions réelles : 1 1/2’ × 11 1/4’
l La profondeur de la solive correspond à 1/16 de la portée.
l La èche de la solive ne doit pas dépasser 1/360 de la portée.
l La rigidité de la charpente de solives sous contrainte est plus
importante que sa résistance.
l Si la profondeur hors tout de la construction est acceptable,
des solives plus profondes et plus espacées procurent une plus
w.
et d’usinage, ces dimensions sont légèrement réduites. Par l Diamètre maximal = 1/3 de la profondeur
exemple, la mesure réelle d’un 2 × 4 est de 1 1/2’ × 3 1/2’. de la solive
profondeur placée entre les solives à des intervalles de 8’ pour y faire passer des ls électriques
(2440). Les codes du bâtiment exigent parfois un entre- et des tuyaux de plomberie.
toisement lorsque la profondeur des solives est au moins
six fois supérieure à leur épaisseur. Toutefois, l’entre-
toisement n’est généralement pas nécessaire lorsque les
extrémités des solives sont assorties d’un appui latéral
contre la rotation et qu’un revêtement ou un sous-
ttp
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122 4.18 CHARPENTE À SOLIVES EN BOIS
m/
Charpente à plate-forme
l Construction à ossature de bois; voir la page 177.
l Sous-plancher; voir la page 126.
Solives en bois
co
l
ie.
l’ensemble résiste aux forces de soulèvement
dues aux vents ou aux séismes.
er
(405) c/c
Alg
ment sur la lisse
38 × 184) traitée sous pression
d’assise.
l La lisse d’assise transfère aux fondations les
charges s’exerçant sur les planchers et les murs.
l Dans les régions l Clouer en biais les lisses Elle est posée sur du bouche-pores breux pour
sujettes aux invasions d’assise aux coins à l’aide de diminuer l’inltration d’air ; on peut niveler avec
d’insectes, une tôle clous de 3” (75). des cales, au besoin.
continue offre une l La lisse d’assise peut être l Boulons d’ancrage de 1/2” (13) de diamètre et
protection adéquate. posée en retrait pour que le ancrés à au moins 4’’ dans le mur de béton, espa-
GC
revêtement du mur soit au ras cés de 6’ (1830) c/c ; au moins deux boulons par
de la fondation. lisse, dont un à moins de 12” (305) de chaque
extrémité ; les exigences sont plus strictes dans
les zones sismiques 3 et 4.
l La lisse d’assise peut être jumelée pour aug-
menter la rigidité ; clous de 3” (75) posés en
quinconce et espacés de 24” (610) c/c ;
recouvrement aux coins.
w.
l Les poteaux muraux reposent l Laisser un vide d’au moins 1/2” (13) au sommet,
directement sur une lisse d’assise aux côtés et aux extrémités des poutres de bois
jumelée; ils sont cloués de face s’insérant dans un mur de béton ou de maçonne-
aux solives et de biais à la lisse. rie, à moins d’utiliser du bois traité sous pression.
l Sous-plancher
l Entretoise massive servant de l Poutre d’appui pour solives
coupe-feu
/
l Clou de 3” (75)
s:/
l
l Au sujet de la charpente à
bois s’appuyant sur le béton ou la maçonnerie
claire-voie et de la charpente à
plate-forme, voir les pages 175 l Mur épaissi pour former un pilastre si un appui
et 176. supplémentaire est nécessaire
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4.18 CHARPENTE À SOLIVES EN BOIS 123
m/
Les solives en bois peuvent s’appuyer sur des poutres Poutre de bois avec étriers à solive
de bois ou d’acier. Dans les deux cas, l’élévation de l Poutre de bois massif ou
la poutre doit correspondre à la nature des lisses composée
périphériques et à la façon dont la poutre soutient les
Alignement des solives
co
l
solives du plancher. Puisque le bois est plus sujet à la sur les côtés opposés de
contraction dans le sens perpendiculaire à son l, la la poutre
profondeur totale de la construction de bois devrait,
en ce qui concerne tant la nature des lisses que l L’égalisation de la
l’assemblage des solives et des poutres, être égalisée profondeur des solives
pour éviter que le plan d’étage ne s’affaisse. et de celle de la poutre
ie.
atténue l’affaissement de
la charpente du plancher.
l N’utiliser qu’avec du bois
d’œuvre bien sec.
er
l
Alg
l Espace de 1/2” (13) pour
pente du plancher et sou
le retrait de la solive
tiennent le sousplancher.
l Clouer l’éclisse à chaque
solive.
l Les brides métalliques lient
l Espace de 1/2” (13) pour ensemble les solives alignées
le retrait de la solive quand le sommet des solives
est au ras du sommet de la
GC
l Une lisse de clouage est poutre de bois.
xée à une tige letée, l Clouer en biais à la poutre
ellemême soudée à une avec des clous de 3” (75).
semelle de la poutre ; la l Trois clous de 3 1/2” (90)
lisse doit être aussi épaisse à chaque solive ; éviter
que la lisse périphérique d’entailler les solives au
pour assurer un retrait égal. dessus de l’appui.
l Poutre d’acier l La lambourde de 2 × 4
w.
lique d’assemblage
3 1/2” (90)
l Appui minimal de 1 1/2”
l Entretoise pleine entre les
(38)
solives, au besoin
l Une lisse de bois est xée
à une tige letée, elle
même soudée à une se
melle de la poutre ; la lisse
doit être aussi épaisse que
la lisse périphérique pour l Solives alignées sur l’éclisse
/
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124 4.18 CHARPENTE À SOLIVES EN BOIS
m/
Cloison non porteuse perpendiculaire aux Cloison non porteuse parallèle aux solives
solives sans cloison au-dessous sans cloison au-dessous
l Solive double sous la
cloison
co
l Entretoise de 2 × 4
(38 × 89), à 16” (405)
c/c
ie.
l Entretoise pleine
l Construction à ossa-
l Solive double avec
ture de bois
espacement sufsant
l Lisse
pour le passage de
er
l Sous-plancher conduits mécaniques
l Solives l Entretoise pleine de
2 × 6 (38 × 140), à 16”
(405) c/c
Cloison porteuse perpendiculaire Cloison porteuse parallèle l Lambourdes de 2 × 2
Alg
(38 × 38)
aux solives aux solives
l Coupe-feu entre
les solives l Entretoise de 2 × 4
(38 × 89), à 16” (405)
l Sablière double de
c/c
cloison au-dessous
l Sablière double de
cloison au-dessous
ww
Cloison porteuse perpendiculaire aux Cloison non porteuse parallèle aux solives
solives sans cloison au-dessus sans cloison au-dessus
/
s:/
l Entretoise de 2 × 4
(38 × 89), à 16” (405)
l Solives c/c
l Planche de 1 × 6
l Coupe-feu entre les
(19 × 140) servant de
solives
surface de clouage pour le
Sablière double revêtement de plafond
ttp
l
l Sablière double
l Construction à
ossature de bois l Construction à ossature
de bois
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4.18 CHARPENTE À SOLIVES EN BOIS 125
m/
Saillie de plancher perpendiculaire aux Saillie de plancher parallèle
solives (en porte-à-faux) aux solives (en porte-à-faux)
l Direction des
solives
co
l Solive de bordure
double
l Solive boiteuse
l Solive double
ie.
l Étrier de solive ou
ancrage de charpente
er
l Entretoise pleine, qui
peut être décalée de
la lisse pour offrir une
surface de clouage à
la sous-face l Bordure clouée aux solives
avec des clous de 4” (100)
Alg
l Solive boiteuse
l Solive double
l Les saillies supérieures l Les saillies supérieures à 24”
à 24” (610) doivent (610) doivent être calculées
être calculées par un par un ingénieur en structure.
ingénieur en structure.
l Solive de bordure
l Bordure clouée aux
GC
solives avec des clous
de 4” (100)
l Chevêtres et enchevêtrures
l Enchevêtrure double ; doubles pour les portées
clous de 3 1/2” (90) à supérieures à 4’ (1220)
16” (405) c/c
ww
au chevêtre avec
des étriers de solive
ou des ancrages de
charpente
l Poteau ou mur
d’appui de chevêtre
et d’enchevêtrure
ttp
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126 4.19 SOUS-PLANCHER DE BOIS
m/
l Les panneaux de particules ne sont autorisés comme supports de Le sous-plancher est l’élément d’ossature qui enjambe les
revêtement de sol que pour les maisons construites en usine qui ne solives du plancher et sert de plate-forme de travail durant
sont pas exposées aux intempéries en cours de construction. Dans les la construction, puis de base au revêtement du plancher.
endroits exposés au mouillage, comme les cuisines, les salles de bains L’assemblage des solives et du sous-plancher remplit aussi une
et les entrées, la surface supérieure et toutes les rives des panneaux de
co
fonction de diaphragme pour transférer les charges latérales
particules doivent être étanchéisées à l’aide d’un matériau reconnu à
cette n.
aux murs de cisaillement, s’il est conforme aux normes en
l Si un revêtement de sol souple est posé directement sur un support vigueur. On doit consulter le Code du bâtiment au sujet des
en panneaux de copeaux orientés (OSB), en panneaux de copeaux, en exigences en la matière.
panneaux de particules ou en contreplaqué, ce support doit être xé
aux appuis sous-jacents au moyen de clous annelés. Le support de Sous-plancher en contreplaqué
ie.
revêtement de sol en carreaux de céramique xés à l’aide d’un adhésif Pour un sous-plancher qui n’est pas en contact direct avec le revête-
doit être sufsamment rigide pour que les carreaux ne se ssurent pas. ment de sol et qui est utilisé sous la sous-nition, un parquet de bois
franc ou le béton, le contreplaqué de qualité Revêtement (SHG) suft.
Épaisseur des supports de revêtement de sol
Sous-plancher à couche simple en contreplaqué
Épaisseur minimale, en pouces (mm) Le contreplaqué Easy T&G ou le contreplaqué à rives droites sur
er
Espacement
supports de clouage peut être posé sur les solives du plancher de
maximal Panneaux
Contreplaqué manière à procurer un sous-plancher à couche simple. Le contrepla-
des appuis d’OSB O-1 et Panneaux de Bois de
et panneaux qué de qualité Select-Tight Face est recommandé pour le sous-
en pouces panneaux de particules construction
d’OSB O-2 plancher à couche simple destiné à la pose de la plupart des moquettes.
(mm) copeaux R-1
Le sous-plancher à couche simple destiné à être recouvert d’un revê-
Alg
16 (400) 5/8 (15,5) 5/8 (15,9) 5/8 (15,9) 11/16 (17) tement de sol souple et de certains types de moquettes collées qui
20 (500) 5/8 (15,5) 5/8 (15,9) 3/4 (19) 3/4 (19) nécessitent habituellement une sous-nition est souvent désigné par
24 (600) 3/4 (18,5) 3/4 (19) 1 (25,4) 3/4 (19) l’expression « sous-plancher et sous-nition combinés ». Ce type de
Source : Conseil national de recherches du Canada, Code national du bâtiment sous-plancher n’est recommandé que pour les ouvrages préfabriqués
– Canada 2010, Ottawa, CNRC, 2010, tableau 9.23.15.5.A. ainsi que pour les cas où les panneaux sont totalement protégés des
dommages et de l’humidité avant et après la pose. Pour les appuis
espacés jusqu’à 16” (400), il est recommandé d’utiliser le contreplaqué
nettoyé et taillé Select ou Select-Tight Face de 3/4” (18,5).
GC
Sous-nition en contreplaqué
l Les panneaux de contreplaqué pour sous-planchers et sous-
planchers à couche simple devraient être posés de manière à ce
que le l du parement soit perpendiculaire aux appuis et que les
joints parallèles aux solives soient décalés.
w.
l Poser des cales sous les rives ou utiliser des panneaux à languette
et rainure (T&G), sauf lorsque les joints de support sont décalés
par rapport aux joints du sous-plancher.
l Il est recommandé d’utiliser le contreplaqué de qualité Select ou
Select-Tight Face de 5/16” (7,5) ou 3/8” (9,5) comme sous-
/
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4.20 SOLIVES ET POUTRELLES PRÉFABRIQUÉES 127
m/
On utilise de plus en plus les solives et les
poutrelles préfabriquées au lieu du bois d’œuvre
dimensionné pour faire des planchers, parce
qu’elles sont généralement plus légères et ont
co
des dimensions plus stables que le bois d’œuvre
scié. En outre, les unités fabriquées sont plus
profondes et plus longues, et elles enjambent de l Les solives en I sont munies d’ailes en bois
plus grandes distances. d’œuvre scié ou en placage de bois lamellé,
disposées sur les bords supérieur et inférieur
d’une âme en contreplaqué ou en panneaux
ie.
de copeaux orientés (OSB).
l Profondeur nominale de 10” à 16” (255 à 405)
l Plages de portées des solives en I :
– profondeur de 10” (255) : portée maximale
de 16’ (4875)
– profondeur de 12” (305) : portée maximale
er
de 19’ (5790)
– profondeur de 14” (355) : portée maximale
de 22’ (6705)
– profondeur de 16” (405) : portée maximale
de 25’ (7620)
Profondeurs disponibles pour un bâtiment à
Alg
l
vocation commerciale : 12” à 24” (305 à 610)
l Portées de 20’ à 60’ (6 m à 18 m)
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128 4.20 SOLIVES ET POUTRELLES PRÉFABRIQUÉES
m/
Si la forme exacte des solives et des pou-
trelles de plancher préfabriquées varie selon
le fabricant, la conguration générale de
Solive en I extérieure Solive en I intérieure
leur assemblage en plancher est analogue à
co
l Solive en I ou entretoise de 2” (50) celle d’un assemblage classique de solives en
d’épaisseur nominale bois. Les solives et les poutrelles préfabri-
quées conviennent aux longues portées et aux
l Les solives en I doivent être raidies sous planchers simples; l’assemblage de planchers
les murs porteurs ; on doit consulter le complexes est plus difcile.
fabricant et le Code du bâtiment au sujet
ie.
des exigences en la matière. l Sous-plancher à panneaux de bois
er
l Lisse basse continue ou sablière l Mur porteur à l 12”, 16” ou 24” (305, 405 ou 610)
de mur porteur à poteaux poteaux c/c ; l’espacement de 24” (405) est
le plus courant.
Alg
l Appui minimal de 3 1/2” (90)
l Fourrure continue pour l’appui l Poutre de bois ou mur l L’entretoisement diagonal est
latéral des membrures inférieures porteur à poteaux de nécessaire pour conférer un
bois appui latéral perpendiculaire au
l Mur porteur à poteaux de bois ou en plan des poutrelles.
l Les chevêtres ou les murs
maçonnerie
ww
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4.21 POUTRES DE BOIS 129
m/
Bois de construction plein scié l La profondeur de la poutre de bois
correspond à 1/15 de la portée.
Voici quelques critères de sélection d’une poutre de bois :
l Largeur de la poutre = de 1/3 à 1/2
l’essence du bois, la catégorie du bois, le module d’élasticité, de sa profondeur
les contraintes de exion et de cisaillement admissibles et la l Flèche maximale = 1/360 de la portée
co
èche minimale permise pour l’usage prévu. De plus, il faut
Poutre composée
tenir compte des conditions précises de charge et des types
l Résistance égale à la somme des
d’assemblages utilisés. La bibliographie donne des sources résistances des composants si
comportant des tables détaillées de portées et de charges. aucune lamelle n’est éclissée
l Deux éléments assemblés avec des
ie.
clous de 3” (75) à 16” (405) c/c
en quinconce et deux clous de 3”
(75) à chaque extrémité
l Au moins trois éléments assemblés
avec des clous de 4” (100) à 32”
(815) c/c en quinconce et deux
clous de 4” (100) à chaque
er
extrémité
Alg
de panneaux de copeaux lonnées par le côté à des que chaque composant agisse
orientés (OSB) collées à des plaques ou à des prolés comme une unité solidaire
semelles sciées ou LVL d’acier
l Peut enjamber jusqu’à 90’ l Conception calculée
(27 m).
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130 4.22 APPUIS DE POUTRES EN BOIS
m/
Il existe un large éventail d’attaches métalliques pour les assem-
blages de bois à bois, de bois à métal et de bois à maçonnerie :
étriers à solive et à poutre, pieds et chapeaux de poteaux, cornières
et ancrages d’assemblage, tirants et pièces de retenue de plancher.
co
On doit consulter le fabricant au sujet des formes et des dimensions,
Appui sur un mur de maçonnerie ou de béton des charges admissibles et des exigences d’attache spéciques. Les
dispositifs d’assemblage sont cloués ou boulonnés, selon l’ampleur
des charges devant être transférées ou faire l’objet d’une résistance.
ie.
l
forces de soulèvement et Appui sur un mur de fondation
aux forces horizontales
l Dégagement minimal de
1/2” (13) au sommet, aux
extrémités et sur les côtés;
l’accès à la construction
er
peut exiger plus d’espace.
Alg
1/4” (6,4) d’épaisseur, l
Appui sur une poutre maîtresse Appui sur une poutre maîtresse
GC
l Au besoin, cornières
l Pour des poutres bien de xation pour des
sèches ou en placage stra- poutres superposées,
tié et des charges légères qui favorisent la stabi-
ou moyennes lité latérale de la
l Tirant métallique de poutre supportée.
traction à travers la poutre
maîtresse
w.
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4.23 ASSEMBLAGES POUTRES–POTEAUX DE BOIS 131
m/
La taille et le nombre de boulons néces- Chapeau de poteau exposé Bride en T exposée
saires à un assemblage sont fonction de
l’épaisseur des éléments, de l’essence du
bois, de l’ampleur et de la direction de la
co
charge par rapport au l du bois, ainsi que
de l’utilisation de dispositifs d’assemblage l Plaque en U ou
métalliques. On utilise des dispositifs sabot d’acier
l Appui
d’assemblage à plaque de cisaillement ou
Plaque latérale minimal de
à anneaux fendus, qui tolèrent des l
pour l’assemblage 6” (150) en
contraintes plus élevées par unité d’appui, direction
ie.
au poteau en bois
lorsque l’aire est trop restreinte pour le de la portée
l Boulons traver-
nombre requis de boulons traversants. sants des poutres
Au sujet des dispositifs d’assemblage à l Assemblage lorsque deux
anneaux fendus ou à plaque de cisaillement soudé au poteau poutres
et pour les directives sur l’espacement des d’acier s’aboutent
boulons, voir la page 183. sur l’appui
er
Poteau continu Poteau continu Poutre continue
l Dispositif d’assem-
blage à boulons
traversants ou
à goujons et à
Alg l
l
Cornières de
xation en acier
Bande métal-
lique d’attache
Potences d’acier
l
l
Bande métal-
lique d’attache
Plaques et
goupilles de
GC
l
avec raidisseurs cisaillement
anneaux fendus l Des blocs
l Entretoise, au d’âme et boulons
traversants d’appui direct
besoin augmentent
l Poutre espacée l’aire de
boulonnage.
l Des blocs d’appui
direct augmentent
w.
l’aire de boulon-
nage.
l
l Poutre continue l
dans le trait d’assemblage
l Dispositif d’as-
de scie à boulons
semblage à bou-
s:/
boulons et des
voir la page 181. écrous, puis l Poutres
boucher. extérieures
continues
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132 4.24 CHARPENTE À MADRIERS ET À POUTRES DE BOIS
m/
l Plan du platelage de plancher en bois
l Autres possibilités : contreplaqué CFP ou
DFP, ou panneaux à revêtement travail-
lant préfabriqués
co
l Les poutres de bois s’appuient sur : l Le dessous du platelage peut demeu-
– des poteaux de bois d’œuvre, d’acier ou de rer exposé en tant que plafond ni.
ie.
béton;
– des poutres maîtresses de bois ou d’acier;
– des murs porteurs de béton ou de maçonnerie. Les planchers à madriers et à poutres en
l L’aire d’appui doit être telle que les contraintes bois sont habituellement assortis d’une
de compression de la poutre et du matériau grille d’appui faite de poteaux pour former
d’appui ne dépassent pas les valeurs admissibles. une ossature. L’utilisation d’éléments plus
er
volumineux et donc moins nombreux,
qui peuvent enjamber de plus grandes
distances, permet de réduire les coûts liés
l Poutre primaire aux matériaux et à la main-d’œuvre.
Alg
l Les poutres secondaires peuvent l La charpente à madriers et à poutres
enjamber les poutres primaires ou s’y convient particulièrement bien lorsqu’elle
assembler pour diminuer la portée du supporte des charges moyennes uniformé-
platelage. ment réparties; des charges concentrées
l Espace entre deux poutres = portée des exigent plus d’éléments de charpente.
madriers ou du platelage; générale- l Lorsqu’un tel plancher demeure exposé,
ment de 4’ à 8’ (1220 à 2440) c/c comme cela arrive souvent, on doit porter
une attention soigneuse à l’essence et à la
GC
catégorie de bois utilisé, aux joints, notam-
ment aux assemblages de poutre à poutre et
de poutre à poteau, et à la qualité du travail.
l La charpente à madriers et à poutres est une
construction dite lourde lorsqu’elle s’appuie
sur des murs extérieurs incombustibles et
résistants au feu et que les éléments et le
platelage sont conformes aux exigences du
w.
portée arrière
l La présence d’ouvertures et de charges
s:/
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4.24 CHARPENTE À MADRIERS ET À POUTRES DE BOIS 133
m/
Dans une telle charpente, la grille de poutres porteuse l Lames de bois perpendiculaires au
doit s’harmoniser parfaitement avec la disposition des planchéiage
cloisons intérieures, pour des raisons à la fois struc l Un carrelage mince et résistant
turales et esthétiques. En général, la plupart des cloisons nécessite un support.
co
de cette charpente sont non porteuses et peuvent être
placées conformément à la gure. Lorsque des cloisons l Poteau de bois
porteuses sont nécessaires, elles doivent s’étendre jus l Lisse basse
qu’au mur de fondation ou reposer directement sur des
poutres assez grosses pour supporter la charge imposée.
ie.
Platelage de bois l La charge des cloisons non por
teuses qui sont perpendiculaires au
platelage du plancher est répartie
uniformément sur les madriers.
er
sont supportées audessous ou au
dessus du planchéiage.
Alg
des ns d’appui.
l Des porteàfaux restreints sont
GC possibles.
Contreplaqué
CFP ou DFP l Sousplancher et sousnition
combinés
l Épaisseur de 1 1/8” (29) ou 1 1/4” (32)
l Bordures à languette et rainure
(embouvetées)
w.
Panneaux à
revêtement
travaillant
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134 4.25 PLATELAGE EN BOIS
m/
l La profondeur du platelage correspond à
Types de platelages en bois 1/30 de la portée.
l Flèche maximale = 1/240 de la portée du
platelage
On doit consulter le fabricant au sujet
co
l
des dimensions disponibles et des portées
l Plein l Plein l Lamellé
admissibles.
l Nominalement, 2 × 6, 2 × 8 l Nominalement, 3 × 6, 4 × 6 l Nominalement, 3 × 6, 3 × 8,
(38 × 140, 38 × 184) (64 × 184, 89 × 140) 3 × 10, 4 × 6, 4 × 8, 6 × 6,
6 × 8 (64 × 140, 64 × 184,
64 × 235, 89 × 140, 89 × 184,
ie.
140 × 140, 140 × 184)
Motifs de surface d’un plafond exposé
er
Rainure en V Rainure cannelée Languette ordinaire ou moulée Strié
Alg
Types de portées GC
w.
supervisée.
l Minimum de 2’ (610) entre les joints
d’extrémité dans les couches adjacentes
l Les joints dans la même ligne générale
Plages de portées doivent reposer sur au moins un appui.
l Il faut espacer de 12” (305) ou de deux
l Platelage d’une épaisseur nominale de 2” (38) :
rangées de madriers les joints dans les
portée maximale de 6’ (1830)
rangées non adjacentes.
l Platelage d’une épaisseur nominale de 3” (64) : l Un seul joint doit être présent dans chaque
/
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m/
MURS
co
5.1 Systèmes de mur _______________________________________________________________________________________________ 136
5.2 Poteaux de béton ______________________________________________________________________________________________ 138
5.3 Murs de béton ___________________________________________________________________________________________________ 140
5.4 Coffrage de béton _____________________________________________________________________________________________ 141
5.5 Surfaçage du béton ___________________________________________________________________________________________ 143
ie.
5.6 Murs de béton préfabriqués ______________________________________________________________________________ 144
5.7 Panneaux muraux et poteaux de béton préfabriqués _______________________________________ 145
5.8 Assemblages de béton préfabriqués _________________________________________________________________ 146
5.9 Mise en place par relèvement ___________________________________________________________________________ 147
er
5.10 Murs de maçonnerie __________________________________________________________________________________________ 148
5.11 Murs de maçonnerie non armés ________________________________________________________________________ 150
5.12 Murs de maçonnerie armés _______________________________________________________________________________ 152
5.13 Poteaux et pilastres de maçonnerie _________________________________________________________________ 153
Alg
5.14 Arcs de maçonnerie ___________________________________________________________________________________________ 154
5.15 Linteaux de maçonnerie ____________________________________________________________________________________ 155
5.16 Joints de dilatation et de retrait ______________________________________________________________________ 156
5.17 Coupes de murs de maçonnerie ________________________________________________________________________ 157
5.18 Appareillage de maçonnerie _____________________________________________________________________________ 160
5.19 Bloc d’argile structural ______________________________________________________________________________________ 162
GC
5.20 Bloc de verre _____________________________________________________________________________________________________ 163
5.21 Construction en adobe ______________________________________________________________________________________ 165
5.22 Construction en pisé _________________________________________________________________________________________ 166
5.23 Maçonnerie de pierre ________________________________________________________________________________________ 167
5.24 Charpente d’acier ______________________________________________________________________________________________ 169
w.
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136 5.1 SYSTÈMES DE MUR
m/
Les murs sont les éléments verticaux d’un bâtiment
qui enferment, séparent et protègent ses espaces
intérieurs. Ils consistent soit en des structures
porteuses faites de matériaux homogènes ou
co
composites et conçues pour recevoir les charges
qu’exercent les planchers et le toit, soit en une
ossature faite de poteaux et de poutres assortis de
panneaux non porteurs qui sont situés entre eux
ou qui leur sont rattachés. La disposition des murs
et des poteaux porteurs doit être coordonnée avec
ie.
l’aménagement des espaces intérieurs du bâtiment.
Les murs extérieurs doivent à la fois supporter les
charges verticales et résister aux charges horizon-
tales du vent. S’ils sont assez rigides, ils peuvent
servir de murs de cisaillement et transférer aux
er
fondations les forces latérales dues aux vents ou
aux séismes.
Puisqu’ils protègent aussi l’intérieur du bâtiment
contre les intempéries, les murs extérieurs doivent
Alg
limiter le passage de la chaleur, de l’air, du bruit,
de l’humidité et de la vapeur d’eau. L’enveloppe
extérieure, qui est ajoutée à l’ossature murale ou en
fait partie intégrante, doit être durable et résister
aux effets du soleil, du vent et de la pluie. Les
codes du bâtiment spécient l’indice de résistance
au feu des murs extérieurs, des murs porteurs et des
cloisons.
GC
LEED v4, crédit ÉA : Optimiser la Les murs intérieurs ou cloisons, qui divisent l’espace
performance énergétique intérieur d’un bâtiment, peuvent être porteurs
ou non. Ils doivent se prêter à l’application des
matériaux de nition désirés, offrir un certain degré
d’insonorisation et faciliter la répartition des ls
électriques et des conduits mécaniques.
w.
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5.1 SYSTÈMES DE MUR 137
m/
Charpentes
l Les charpentes de béton sont rigides, incombustibles et
elles résistent au feu.
l Les charpentes d’acier incombustibles peuvent compor-
co
ter des assemblages rigides et nécessiter une ignifuga-
tion pour résister au feu.
l Les charpentes de bois d’œuvre doivent être assor-
ties d’un contreventement diagonal ou de plans de
cisaillement pour être stables latéralement. Elles sont
dites en gros bois d’œuvre lorsque leurs éléments sont
ie.
conformes aux exigences énoncées dans le Code du
bâtiment au sujet des dimensions minimales ainsi que
de l’épaisseur et de la composition des planchers et des
toits de bois.
l Les charpentes d’acier et de béton enjambent de plus
longues portées et portent de plus lourdes charges que
les charpentes de bois d’œuvre.
er
l Les charpentes reçoivent et portent un large éventail de
murs non porteurs et de murs-rideaux.
l Pour des raisons d’ordre structural et esthétique, la
composition des assemblages revêt une grande impor-
tance lorsque la charpente demeure exposée.
Alg
Murs porteurs faits de béton
et de maçonnerie
l Les murs de béton et de maçonnerie sont incombus-
tibles et tirent leur capacité portante de leur masse.
l Ils résistent bien à la compression, mais ils doivent être
armés pour résister aux contraintes de traction.
GC
l Le rapport entre leur hauteur et leur largeur, leur
stabilité latérale et le bon emplacement des joints de
dilatation constituent les facteurs essentiels présidant
à la conception et à la construction de ces murs.
l Leurs surfaces peuvent demeurer exposées.
w.
clouage.
l Les matériaux de nition déterminent le degré de résis-
tance au feu de la charpente murale.
l Les charpentes de murs à poteaux sont assemblées sur
le chantier ou fabriquées par panneaux à l’usine.
l Les murs à poteaux présentent des formes très variées
en raison des multiples possibilités de façonnage
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138 5.2 POTEAUX DE BÉTON
m/
Les poteaux de béton et les armatures
verticale et latérale opposent ensemble leur
l Des goujons xent le résistance aux forces appliquées. On doit
poteau aux poutres et
consulter un ingénieur en structure et le
aux dalles supportées.
co
Code du bâtiment au sujet des dimensions,
l La pente maximale
des barres inclinées de l’espacement et de l’emplacement de
est de 1:6. toutes les armatures.
ie.
La présence d’une armature verticale dans
un poteau de béton lui permet de porter des
er
L’armature latérale restreint l’arma-
charges de compression plus lourdes et de
ture verticale et renforce le poteau
résister davantage aux forces de traction
contre le ambage.
lorsqu’il porte des charges latérales, tout en
l Les étriers ont au moins 3/8” (10M) de y diminuant les effets du uage et du retrait.
Alg
diamètre et doivent être espacés d’au
l L’armature verticale doit occuper entre 1 % et
plus 48 fois le diamètre d’un étrier,
8 % de l’aire brute de la section transversale ; il faut
de 16 fois le diamètre d’une barre ver-
au moins quatre barres no 5 (15M) dans un poteau
ticale ou de la plus petite dimension
comportant des étriers et six barres no 5 (15M)
de la section du poteau. Toutes les
Poteau rectangulaire : dans un poteau muni d’une armature en spirale.
barres d’angle et les barres longitu- l
largeur minimale de l Des étriers supplémentaires peuvent être néces-
dinales alternantes doivent s’appuyer
8” (205) et aire brute saires aux points d’appui.
latéralement sur le cintre d’une attache
minimale de 96 po2 l L’épaisseur d’enrobage minimale d’une
GC
comportant un angle d’au plus 135°,
(61 935 mm2) armature d’acier est de 1 1/2” (38).
sans qu’aucune barre ne soit à plus de
6” (150) d’une telle barre supportée. l On joint les barres verticales en faisant chevau-
cher leurs extrémités sur une longueur exprimée
en diamètre de barre ou en aboutant leurs
extrémités avant de les assembler à l’aide d’un
l L’armature hélicoïdale comprend une manchon de serrage ou de souder à l’arc leurs
spirale continue uniformément espacée joints d’about.
w.
l’espace dégagé entre les spires doit diamètre minimal de 40 fois le diamètre de la barre ou de 24”
être d’au moins 1 3/8” (35) et d’au de 10” (255) (610) et se prolongent dans la semelle ou le
plus 3” (75) ou équivaloir à 1,5 fois chapeau de pieu sur une longueur qui soit
le calibre du granulat grossier. adéquate à l’ancrage.
l Prolonger la spirale de 1,5 spire pour
l’ancrage aux extrémités. Les poteaux de béton peuvent s’appuyer
sur des semelles isolées, un radier ou une
semelle combinée ou encore sur des cha-
peaux de pieu ; voir les pages 77 et 84.
/
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5.2 POTEAUX DE BÉTON 139
m/
Les poteaux de béton armé sont habituellement
coulés avec des poutres et des dalles de béton
pour former une ossature monolithique.
co
l Poteau de béton armé
l Poutre et dalle de béton armé ; voir les
pages 98 et 99.
ie.
l Dalle de béton armé dans deux sens ;
voir les pages 100 et 101.
er
l L’espacement entre deux poteaux
détermine les charges imposées.
l Un poteau de 12” (305) peut supporter
jusqu’à 2000 pi2 (185 m2) de plancher
et de toit.
Alg
l Un poteau de 16” (405) peut supporter
jusqu’à 3000 pi2 (280 m2) de plancher
et de toit.
l Un poteau de 20” (510) peut supporter
jusqu’à 4000 pi2 (372 m2) de plancher
et de toit.
GC
l Placer les poteaux en grille régulière
pour rendre moins coûteux le coffrage
des poutres et des dalles.
l Les poteaux doivent se prolonger en
continu jusqu’aux fondations.
w.
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140 5.3 MURS DE BÉTON
m/
co
ie.
l Ancrer les murs de béton armé aux dalles de l Les murs d’épaisseur supérieure à 10”
plancher, aux poteaux et aux autres murs (255) requièrent une armature en deux
avec au moins des barres 15M espacées couches parallèles à leurs faces.
de 12” (305) c/c, pour chaque
l Barres 15M ou plus volumineuses espa-
couche d’armature des murs.
cées d’au plus 3 fois l’épaisseur du mur
l Plier l’armature horizontale aux angles et
ou de 18” (455) c/c
er
aux croisements des murs pour assurer la
l Rapport minimal entre l’armature verti-
continuité structurale.
cale et l’aire brute du béton : 0,0012
l Rapport minimal entre l’armature hori-
zontale et l’aire brute du béton : 0,002
(consulter un ingénieur en structure)
Alg
l Épaisseur d’enrobage d’au moins 3/4” (19)
lorsque le béton n’est pas exposé au sol ni
aux intempéries (consulter un ingénieur en Épaisseur minimale des murs :
structure) – Au moins 6” (150) pour les murs porteurs
l Épaisseur d’enrobage d’au moins 1 1/2” (38) ou 1/25 de la hauteur ou de la longueur
lorsque le béton est exposé au sol ou aux non supportée entre des raidisseurs
intempéries ; minimum de 2” (50) pour des – Au moins 4” (100) pour les murs non
barres 20M ou plus volumineuses porteurs ou 1/36 de la hauteur ou de la
GC
longueur non supportée
– Au moins 2” (50) pour les cloisons inté-
rieures non porteuses qui ne sont pas des
éléments de cisaillement
– Au moins 6” (150) pour les murs nus (non
armés) dont le rapport entre la hauteur et
l’épaisseur est inférieur à 22
– Au moins 8” (205) pour les murs de sous-
w.
l Armer les ouvertures de portes et de ment sur une semelle lante continue ;
fenêtres avec au moins deux barres voir les pages 77 et 78.
15M se prolongeant d’au moins 24” l Le mur est lié à sa semelle par des gou-
(610) au-delà des angles de chaque jons pliés dans des directions successive-
ouverture. ment différentes.
l Dégagement de 2” (50)
l Barres diagonales facultatives l Au moins 6” (150) au-dessus de l’arma-
ture
l Épaisseur de recouvrement d’au moins
/
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5.4 COFFRAGE DE BÉTON 141
m/
Le coffrage de poteaux et de murs de béton
peut satisfaire à des exigences particulières, Coffrage de poteau
mais le recours aux panneaux préfabriqués
l Les coffrages de bres présentent un ni
réutilisables est plus fréquent. La charpente
lisse ou hélicoïdal et sont jetables.
co
et le contreventement doivent maintenir la l Diamètre de 6” à 60” (150 à 1525)
position et la forme des coffrages jusqu’au l Sonotube est la marque de commerce de
durcissement du béton. coffrages de poteaux cylindriques faits de
papier imprégné de résine et comprimé.
ie.
l Coffrage de bois
l Les coffrages réutilisables ont une section
transversale carrée ou rectangulaire.
er
l Les coffrages de poteau et le sommet du
coffrage de mur sont munis de serre-
coffrages pour prévenir leur dislocation
sous la pression du béton fraîchement
coulé.
l Revêtement en contreplaqué
l La surface interne des panneaux s’imprime
w.
sur le béton.
l Montants en bois
l Les moises horizontales renforcent les
éléments verticaux du coffrage.
Au besoin, des dos offrent un appui vertical
ww
l
à l’alignement et au renforcement des
moises.
l Sole
l Étaiement
l La surface de contact des coffrages est enduite
d’un agent de décoffrage – huile, cire ou
/
prolé conique lorsque le béton environnant est le marché plusieurs autres systèmes de
susceptible de bloquer les coffrages. Les angles coffrage tels que : préfabriqués, isolants,
externes aigus sont habituellement biseautés ou en cadres et poutres d’aluminium, modu-
arrondis pour éviter que les rives se fendent ou laires et autogrimpants.
s’éraent.
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142 5.4 COFFRAGE DE BÉTON
m/
Les étrésillons ou attaches de coffrage sont
nécessaires pour empêcher la dislocation
du coffrage de mur sous la pression du
béton fraîchement coulé. Outre les diverses
co
attaches spécialisées, il existe ces deux
types de base que sont les attaches à rupture
instantanée et les attaches à boulons.
l Les attaches à rupture instantanée sont
dotées d’encoches ou de moulures permettant
ie.
de rompre leurs extrémités sous la surface du
béton après le décoffrage. Des cônes ou des
rondelles maintiennent l’épaisseur adéquate
du mur.
l De petits cônes tronqués faits de bois, d’acier
ou de plastique sont xés aux attaches du
er
coffrage pour espacer et écarter le coffrage de
mur. Ils laissent à la surface du béton un vide
soigneusement ni qui peut être comblé ou
demeurer apparent.
l Les attaches à boulons sont des tiges
Alg
letées circulaires insérées à travers le
coffrage et vissées sur les extrémités d’un
manchon intérieur. Après le décoffrage,
on enlève les tiges circulaires en vue de
leur réutilisation, tandis que le manchon
intérieur reste dans le béton.
l
la surface du mur. l’attache est enduite d’un époxy ;
l être comblés avec un bouchon en plastique.
l Largeur variable
1 1/2” (38)
ww
l
l 1/8” à 1/4” (3 à 6)
biseautée.
l Des bossages faits de bois ou d’un autre
matériau sont xés à la paroi intérieure du
coffrage pour rainurer la surface d’un élément
de béton. Ces bossages sont aussi offerts en
tant que pièces de garniture de plastique d’un
coffrage.
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5.5 SURFAÇAGE DU BÉTON 143
m/
Le recours aux procédés Choix des ingrédients
suivants permet d’obtenir du béton
un large éventail de motifs l Le ciment et le granulat colorés
et de textures de surface. donnent au béton la couleur désirée.
co
l Le ni de granulat apparent s’obtient
par décapage au jet de sable, par
attaque avec un acide ou par lavage
de la surface du béton après le dur-
cissement initial. Ces trois procédés
ont pour effet d’enlever la couche
ie.
externe de pâte de ciment et d’exposer
le granulat. On peut aussi épandre
des produits chimiques sur le coffrage
pour retarder le durcissement de la
pâte de ciment.
er
Granulat n apparent Granulat grossier apparent
Empreintes laissées
Alg
par le coffrage
l On appelle béton brut le béton laissé
à l’état naturel après le décoffrage,
notamment lorsque la surface du béton
laisse paraître la texture, les joints et
les attaches d’un coffrage en planches.
l Les coffrages en contreplaqué peuvent
GC
être polis, sablés ou frottés à la brosse
métallique pour accentuer le l du
contreplaqué.
l Le bois des panneaux du coffrage
donne une texture de planche.
l La garniture métallique ou plastique
des coffrages donne des textures et
des motifs variés.
w.
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144 5.6 MURS DE BÉTON PRÉFABRIQUÉS
m/
Panneaux muraux de béton préfabriqués Les panneaux muraux de béton préfabriqués
sont coulés et étuvés en usine, puis transpor-
Panneau plein Panneau composite Panneau nervuré tés au chantier de construction où des grues
l Hauteur maximale l Hauteur maximale l Hauteur maximale les mettent en place pour qu’ils constituent
de 24’ (7 m) de 24’ (7 m) de 48’ (14 m)
co
des éléments rigides. La fabrication en usine
l Épaisseur de 3 1/2” à l Épaisseur de 5 1/2” l Profondeur de 12” à
leur donne une résistance, une durabilité
10” (90 à 255) à 12” (140 à 305) 24” (305 à 610)
et un ni adéquats, et élimine le recours au
coffrage sur le chantier.
Les panneaux peuvent être armés ou précon-
ie.
traints, ce qui a pour avantage d’en augmen-
ter la solidité, d’en diminuer l’épaisseur et
d’en accroître la portée. Leur armature doit
leur donner une résistance non seulement à la
traction, au retrait et à la température, mais
aussi parfois aux contraintes dues au trans-
er
port et à la mise en place.
Alg
l
composites ou nervurés.
l Les ouvertures des fenêtres et des portes, les
porte-à-faux et les dispositifs d’ancrage sont
moulés dans les panneaux muraux.
l On doit consulter le fabricant au sujet des mul-
tiples textures et motifs de surface, de qualité
contrôlée, qui sont offerts.
l Noyau isolant en
GC
mousse rigide
l Des attaches
l Largeur courante de métalliques de
tous les types de cisaillement lient les
panneau : 8’ (2440) ; parois intérieure et
largeur maximale extérieure du béton.
offerte : 12’ (3660)
w.
latérales.
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5.7 PANNEAUX MURAUX ET POTEAUX DE BÉTON PRÉFABRIQUÉS 145
m/
Les panneaux muraux de béton préfabriqués
peuvent servir de murs porteurs sur lesquels
viennent s’appuyer les planchers et le toit
d’acier ou de béton coulé sur le chantier. Avec
co
les poteaux, les poutres et les dalles de béton
préfabriqués, ils forment une charpente entière-
ment préfabriquée, de nature modulaire et qui
résiste au feu ; voir aussi les pages 105 et 107.
Au sujet des panneaux de béton préfabriqués
non porteurs, voir la page 241.
ie.
Pour assurer la stabilité latérale d’une charpente
de béton préfabriquée, il faut que les planchers
et le toit servant de diaphragmes horizontaux
soient en mesure de transférer leurs forces laté-
rales aux panneaux muraux résistant au cisail-
er
lement. La stabilité des panneaux muraux eux-
mêmes s’obtient grâce aux poteaux ou aux murs
de refend qui transfèrent les forces latérales aux
fondations. Toutes les forces sont transférées
par l’intermédiaire de joints scellés au coulis, de
Alg
clavettes de cisaillement, de dispositifs d’assem-
blage mécaniques, d’armatures d’acier et de
revêtements de béton armé.
GC
l La conception du bâtiment
doit tirer parti des dimensions
et des congurations standard
l Dalle de béton préfabriquée ; voir la page 105. des panneaux.
l Poteau et poutre préfabriqués l Coordonner la hauteur des
w.
panneaux muraux et la
hauteur plancher à plancher
désirée.
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146 5.8 ASSEMBLAGES DE BÉTON PRÉFABRIQUÉS
m/
Dalle de béton préfabriquée Joints de panneaux
co
aux dalles (19 à 38)
l Toiture multicouche ou à
membrane ; voir les pages 228 l Tige d’appui et mastic
et 229. l Joint vertical ; au moins
1/2” (13)
Mastic discontinu aux
ie.
l
l Bande d’appui en néoprène
joints verticaux, pour le
l L’encorbellement offre la drainage
surface d’appui nécessaire.
l La longueur d’appui doit être
d’au moins 1/180 de la portée
nette ; au moins 2” (50) pour
er
les dalles pleines ou évidées,
et au moins 3” (75) pour
les poutres et les éléments
comportant une âme ou
des nervures.
Alg
Dalle de béton préfabriquée Éclisse de poteau
l
Source : Edward Allen et Joseph Iano, coulis sans retrait après
Fundamentals of building construction, materials l’alignement et le boulon
and methods, 4e édition, Wiley, 2004, p. 585. nage des poteaux.
blages de poteaux, de
l Cornière de xation soudée à poutres et de dalles.
la plaque d’ancrage l Au sujet des exigences
plus spéciques, on
l Boulon d’ancrage doit consulter les
l Cales et coulis sans retrait fournisseurs, un ingé
nieur en structure et
le Code du bâtiment.
l Semelle lante continue
/
s:/
l Tige postcontrainte
l Écrous de nivelage
l Cales et coulis sans retrait l Boulons d’ancrage ; dia
mètre d’au moins 1” (25)
ttp
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5.9 MISE EN PLACE PAR RELÈVEMENT 147
m/
Un des procédés de construction utilisés l Largeur maximale d’un
consiste en la mise en place nale par panneau de grandes dimen
relèvement de panneaux muraux de béton sions : 15’ (4570)
armé coulés à l’horizontale sur le chantier. l Les panneaux muraux ayant l Épaisseur : 5 1/2” à
assez durci pour offrir une 11 1/2”
co
Son principal avantage est l’élimination des
coûts de construction des coffrages de mur bonne résistance sont levés (140 à 290)
par une grue, dressés sur leurs
verticaux et des coûts de leur décoffrage ; il
semelles ou leurs poteaux,
faut toutefois considérer les coûts liés au
puis contreventés jusqu’à
recours à une grue pour effectuer la mise leur assemblage au reste
en place. de l’ossature.
ie.
l Les panneaux muraux doivent
l Les saillies et les dispositifs de être conçus pour résister aux
levage sont coulés dans la face contraintes de levage et de
supérieure. déplacement, qui sont parfois
l La dalle de béton sur le sol du bâti supérieures aux charges
ment en construction sert habituelle s’exerçant sur eux une fois
er
ment de plateforme de coulage, mais en place.
on peut aussi utiliser des moules en
terre, en contreplaqué ou en acier.
La dalle doit être conçue de façon
à résister à la charge que la grue
Alg
mobile sur camion exerce lorsqu’elle
doit être placée sur la dalle.
l La plateforme de coulage doit être
nivelée et lissée à la truelle ; l’usage
d’un agent antiadhésif assure un
levage sans bavures.
l Des plaques de jouée et des plaques
de retrait en acier peuvent être
GC
encastrées dans le dessous des
panneaux.
l Angle chevauchant
Au moins 24” (610) l Au moins 1/2” (13)
s:/
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148 5.10 MURS DE MAÇONNERIE
m/
Les murs de maçonnerie sont constitués d’éléments
modulaires liés ensemble avec du mortier pour
former des murs durables et résistants au feu, à la
solidité éprouvée sous compression. Les éléments de
co
maçonnerie les plus répandus sont le bloc d’argile,
durci thermiquement, et le bloc de béton, durci
chimiquement. Le bloc d’argile, le bloc de verre et la
pierre naturelle ou articielle font partie des autres
éléments de maçonnerie utilisés. Les pages 414 et
415 traitent de la maçonnerie en tant que matériau
ie.
de construction.
er
l Un mur de maçonnerie peut être armé ou non.
l Un mur de maçonnerie non armé, aussi appelé mur ordi-
naire, comprend un chaînage horizontal et des attaches
murales métalliques qui lient les parois d’un mur massif
Alg
ou creux ; les différents types de murs non armés sont
présentés aux pages 150 et 151.
l Une paroi est une section verticale continue d’un mur
de maçonnerie ayant l’épaisseur d’une brique ou d’un
bloc de béton.
l Un mur de maçonnerie armé comprend des barres d’ar-
mature en acier, enrobées dans des joints et des creux
remplis de mortier liquide, qui augmentent la résistance
GC
aux contraintes du mur ; le mur de maçonnerie armé est
décrit en détail à la page 152.
l Les murs de maçonnerie porteurs sont généralement
disposés en parallèle pour supporter les systèmes d’enjam-
bement en acier, en bois ou en béton.
l Parmi les éléments d’enjambement courants gurent les
poutrelles d’acier à treillis, les poutres de bois d’œuvre
w.
linteau.
l Dimensions modulaires
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5.10 MURS DE MAÇONNERIE 149
m/
Appui latéral d’un mur de maçonnerie Épaisseur minimale du mur
Type de maçonnerie L/é ou H/é max l Épaisseur nominale d’au moins 8” (190) pour :
– un mur de maçonnerie porteur
Mur porteur – un mur de cisaillement en maçonnerie
Massif ou creux rempli de coulis 20
co
– un parapet de maçonnerie, dont la hauteur ne doit
Autre 18 pas dépasser le triple de son épaisseur
Mur non porteur l Épaisseur nominale d’au moins 6” (140) pour :
Extérieur 20 – un mur de maçonnerie armé porteur
Intérieur 36 – un mur de maçonnerie plein dans un bâtiment à
rez-de-chaussée d’au plus 9’2” (2800) de haut
ie.
l La hauteur d’un mur de maçonnerie assurant la
résistance aux charges latérales ne doit pas dépasser
é 36’ (11 m).
er
est assuré par des murs de refend, des
poteaux ou des pilastres.
Le mortier est un mélange plastique associant du
l H/é = rapport entre la hauteur du mur ciment ou de la chaux, ou une combinaison des
et son épaisseur ; l’appui latéral est deux, à du sable et à de l’eau, et qui sert d’agent
assuré par des planchers, des poutres de liaison dans une construction en maçonnerie.
ou un toit.
Alg
l Le mortier de ciment est issu d’un mélange de
l Les exigences sont plus contraignantes
ciment Portland, de sable et d’eau.
dans les zones sismiques 3 et 4.
l Le mortier de chaux est issu d’un mélange de chaux,
l Au sujet des exigences relatives à la
de sable et d’eau. Il est rarement utilisé en raison
construction de tout mur de maçonne-
H de son durcissement plutôt lent et de sa faible résis-
rie, on doit consulter un ingénieur en
tance à la compression.
structure et le Code du bâtiment.
l Le mortier de ciment et de chaux est un mortier
de ciment auquel est ajoutée de la chaux pour en
GC
é accroître la plasticité et la capacité de rétention
d’eau.
l Le ciment de maçonnerie est un mélange spécique
de ciment Portland et d’autres ingrédients tels que
de la chaux hydratée, des plastiants, des entraî-
neurs d’air et du gypse, auquel il suft d’ajouter du
sable et de l’eau pour obtenir un mortier de ciment.
w.
Contraintes de compression admissibles dans l Le mortier de type M, très résistant, est recommandé pour la maçonne-
un mur de maçonnerie non armé (lb/po2 a) rie armée située sous la surface du sol ou demeurant en contact avec
la terre, notamment pour les murs de fondation ou de soutènement
Type de mortier exposés au gel ou à de fortes charges latérales ou de compression ; sa
Type de maçonnerie
Type M Type S Type N résistance à la compression est de 2500 lb/po2 (17 238 kPa).
l Le mortier de type S, à résistance assez élevée, est recommandé
ww
murs intérieurs non porteurs dans les cas prévus par le Code du
Éléments creuxc 70 60 50
bâtiment.
Maçonnerie à éléments creux 170 150 140 l Eforescence : dépôt de sels minéraux en surface d’un matériau
Pierre naturelle 140 120 100 de construction causé par la migration de l’eau vers la surface, au
travers des éléments. Ces sels minéraux sont normalement présents
a 1 lb/po2 = 6,89 kPa dans plusieurs matériaux de construction (brique, béton, mortier).
b Les éléments de maçonnerie pleins ont une aire nette équivalant à C’est un phénomène normal qui s’estompe avec les années. On
au moins 75 % de l’aire brute de la section transversale qui est parallèle
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150 5.11 MURS DE MAÇONNERIE NON ARMÉS
m/
Maçonnerie pleine
Les murs de maçonnerie pleins sont
faits d’éléments pleins ou creux posés
en contiguïté et dont tous les joints
co
sont massivement remplis de mortier.
Les murs à paroi simple sont généra
lement constitués d’éléments de
l Attaches continues
maçonnerie de béton (EMB) liaisonnés
en ferme ou en par un chaînage horizontal.
ie.
échelle (chaînage) l Éléments de maçonnerie de béton
l Le chaînage horizontal est entièrement
enrobé dans le mortier du lit d’assise.
l L’espacement vertical du chaînage
horizontal ne doit pas dépasser 16”
er
(405).
l
l Les attaches métalliques
doivent être conformes aux l Paroi de fond
exigences relatives aux murs
creux.
/
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5.11 MURS DE MAÇONNERIE NON ARMÉS 151
m/
Maçonnerie remplie de coulis
Tous les joints intérieurs des murs de maçonnerie l Au moins 3/4” (19) pour le remplissage
avec du coulis par basses levées
jointoyée doivent être entièrement remplis de
l Le remplissage par basses levées est d’au
coulis à mesure que le travail progresse. Le coulis
plus 6 fois la largeur de l’espace pour le
co
utilisé pour solidariser les éléments contigus en coulis, jusqu’à concurrence de 8” (203)
une masse compacte est un mortier de ciment au moment de la construction du mur.
Portland qui s’écoule facilement, sans que se
l Au moins 3” (75) pour le remplissage par
séparent ses ingrédients.
hautes levées
l Le remplissage par hautes levées s’effectue
ie.
un étage à la fois, par levées n’excédant
pas 6’ (1830). Le remplissage par hautes
levées exige un plus grand espace pour le
l Tous les joints intérieurs sont coulis et l’emploi d’attaches métalliques
entièrement remplis de coulis. rigides pour lier les deux parois ensemble.
l Attache métallique résistant à la corro-
sion d’au moins 3/16” (5) de diamètre
er
par 2 pi2 (0,19 m2) d’aire murale
l Espacement vertical d’au plus 16” (405)
entre deux attaches
l Seuls les mortiers de type M ou S sont
utilisés.
l
Isolant
Largeur du creux d’au moins 2” (50) et
GC
Un mur creux comprend une paroi de parement et
d’au plus 4 1/2” (115)
une paroi de fond faites d’éléments de maçonnerie
pleins ou creux qui sont entièrement séparés par
un espace vide continu et liés par des attaches l Éléments de maçonnerie pleins ou creux
murales métalliques ou un chaînage horizontal. l L’épaisseur nominale des parois de
Un mur creux offre deux avantages par rapport aux parement et de fond est d’au moins 4”
autres murs de maçonnerie : (100). Aux ns du calcul du rapport entre
w.
l’eau de s’écouler
le long de l’attache l Placer des attaches supplémentaires à
jusqu’à la paroi au plus 3’ (915) c/c autour des ouver-
intérieure tures et à au plus 12” (305) du bord des
ouvertures.
l Enrobage de mortier d’au moins 5/8”
(16) d’épaisseur pour le chaînage
ttp
l Isolant
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152 5.12 MURS DE MAÇONNERIE ARMÉS
m/
Un mur de maçonnerie armé comporte des barres
l Les barres d’armature en acier sont entièrement
enrobées dans du coulis de ciment Portland.
d’armature en acier xées dans le creux ou dans les
joints épaissis avec un coulis uide fait de ciment
l Enrobage de maçonnerie d’au moins Portland, de granulats et d’eau, an d’augmenter sa
co
3/4” (20) d’épaisseur pour l’armature, résistance aux charges verticales, au ambage et aux
de 1 1/2” (40) si le mur est exposé forces latérales. Un fort liaisonnement entre l’acier
aux intempéries et de 2” (50) s’il est d’armature, le coulis et les éléments de maçonnerie
exposé au sol est essentiel.
l Épaisseur d’enrobage d’au
moins 5/8” (16) pour
ie.
le chaînage horizontal Maçonnerie armée avec remplissage de coulis
l Cette maçonnerie doit être conforme aux exigences relatives
à la maçonnerie remplie de coulis ; voir la page 151.
l Attaches murales métalliques
l Au moins 1/4” (6) entre l’armature et la maçonnerie pour
er
un coulis n ; recouvrement d’au moins 1/2” (13) d’épaisseur
pour un coulis grossier
Alg
Maçonnerie à éléments de béton armé
l Chaînage horizontal
Exigences générales
l Il doit y avoir une armature horizontale :
– au sommet des parapets ;
– aux assemblages d’appui des planchers et des toits ;
– au sommet des ouvertures de mur ;
– au sommet des fondations.
/
l
un espacement d’au plus 4’ (1220) c/c
l La somme des armatures verticales et horizontales doit
représenter au moins 0,002 fois l’aire brute de la section
transversale du mur.
l Il doit y avoir deux barres 10M autour des ouvertures, se
prolongeant d’au moins 24” (610) au-delà des angles.
On doit consulter un ingénieur en structure et le Code du
ttp
l
bâtiment au sujet des exigences relatives à la construction
d’un mur de maçonnerie armé.
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5.13 POTEAUX ET PILASTRES DE MAÇONNERIE 153
m/
Poteau de maçonnerie
l Largeur nominale d’au moins 12” (305)
l Longueur nominale d’au moins 12” (305)
et d’au plus 3 fois la largeur du poteau
co
l Appui latéral d’un poteau = 30 fois la
largeur du poteau
l La plus petite dimension d’un poteau de
maçonnerie armée doit être de 12” (305) et l Noyau vertical de coulis de
sa hauteur non supportée ne peut dépasser ciment Portland
20 fois sa plus petite dimension. l Les barres d’armature ver
ie.
ticale se prolongent vers
le bas et sont xées aux
l Au moins quatre barres 10M avec des goujons enrobés dans la
attaches latérales espacées d’au moins semelle du poteau.
18” (455) c/c ou de 0,005 fois l’aire l Attaches latérales
utile de la maçonnerie l Enrober les attaches supplé
Armature d’au plus 0,03 fois l’aire utile
er
l mentaires ou une partie de
de la maçonnerie l’armature latérale requise
l Armature latérale d’au moins 0,0018 fois dans les joints de mortier.
l’aire utile de la maçonnerie
Alg
Pilastre de maçonnerie
GC
l Bloc de pilastre
l Noyau vertical de coulis de ciment Portland
l Armature verticale dans le
l Les barres d’armature verticale se prolon noyau rempli de coulis
gent vers le bas et sont xées aux goujons
enrobés dans la semelle du pilastre. l Attaches latérales
l Attache latérale
l Éléments de maçonnerie
w.
de béton
ww
l Assises alternées
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154 5.14 ARCS DE MAÇONNERIE
m/
Les arcs de maçonnerie tirent parti de la ré-
l Un arc segmentaire jaillit d’un centre sistance à la compression de la brique et
sous la ligne de naissance. de la pierre pour enjamber des ouvertures en
transformant en composantes inclinées les
co
forces verticales d’une charge supportée. Les
poussées vers l’extérieur produites par l’effet
de voûte, qui sont proportionnelles à la charge
totale et à la portée et inversement proportion-
nelles à la montée, doivent être annulées par
les butées adjacentes à l’ouverture ou par les
ie.
poussées égales mais opposées que produisent
les arcs contigus. Pour éliminer la exion d’un
l Un arc gothique est une ogive à deux arc, les lignes de poussée doivent coïncider
centres dont les deux rayons sont
avec l’axe de l’arc.
généralement égaux.
l Un arc à lancette (arc en ogive l Un arc de maçonnerie peut consister en des assises
er
surhaussée) est une ogive à deux de brique ou en des voussoirs de pierre distincts.
centres dont les deux rayons sont l Assises alternées d’éléments debout et d’éléments
supérieurs à la portée. de chant
l Un arc surbaissé est une ogive à l Deux ou trois assises d’éléments de chant
deux centres dont les deux rayons
sont inférieurs à la portée. l Un sommier est une pierre ou une assise de
Alg
l Un arc plein cintre a des intrados maçonnerie ayant une face inclinée sur laquelle
semi-circulaires. repose l’extrémité d’un arc segmentaire.
l L’écoinçon désigne l’aire triangulaire
située entre les extrados de deux arcs l La clef de voûte est le voussoir en forme de cale,
adjacents ou entre l’extrados gauche souvent embelli, qui est situé au sommet d’un
ou droit d’un arc et l’ossature rectan- arc et qui sert à verrouiller en place les autres
gulaire l’entourant. voussoirs.
GC
l Les voussoirs sont les éléments en forme de cales
qui constituent un arc de maçonnerie et dont les
côtés taillés convergent vers l’un des centres de
l’arc.
l Sommet
l L’extrados est le cintre extérieur ou la limite supé-
rieure de la face visible d’un arc.
w.
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5.15 LINTEAUX DE MAÇONNERIE 155
m/
Charges sur un linteau
l Charge de plancher ou de toit l Charge concentrée
superposée l Charge de
plancher
co
l Aire de charge murale du l Ouverture
linteau
l 45° l 60°
ie.
er
l L’effet de voûte que produit la l Le linteau porte une charge l Le linteau doit porter une charge l La poussée horizontale résultant de
maçonnerie au-dessus de l’ouver- murale moindre que le triangle supplémentaire si une charge tout effet de voûte doit être annu-
ture reporte la charge murale à de charges normal. concentrée ou une charge de lée par la masse du mur de chaque
l’extérieur du triangle de charges. plancher ou de toit retombe sur côté de l’ouverture.
Alg
le triangle de charges normal.
de maçonnerie de 8” (190)
Sans charge superposée Linteau de maçonnerie
Type de Portée Quantité de béton
linteau nette et taille
l Bloc de linteau ou poutre de liaison-
Béton armé carré 4’ (1220) 4 no 3 (10M) nement avec remplissage de coulis de
de 7 5/8” (195) 6’ (1830) 4 no 4 (15M) ciment Portland et armature d’acier
8’ (2440) 4 no 5 (15M)
/
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156 5.16 JOINTS DE DILATATION ET DE RETRAIT
m/
Les joints de mouvement doivent être Les matériaux de maçonnerie se dilatent ou
placés tous les 100’ à 125’ (30 m à 38 m) se contractent selon les variations de tempé
le long des murs continus et : rature et d’humidité ambiantes. En général,
1) aux endroits où se modie la hauteur les éléments de maçonnerie d’argile absorbent
co
ou l’épaisseur d’un mur ; l’eau et se dilatent, tandis que les éléments
2) aux poteaux, aux pilastres et aux de maçonnerie de béton se contractent habi
intersections de murs ; tuellement lors du durcissement suivant leur
3) près des angles ; fabrication. Les joints de mouvement, qui
4) sur les deux côtés d’une ouverture > 6’ compensent ces variations de dimensions,
(> 1830) ; doivent être aménagés de façon à ne pas com
ie.
5) sur un côté d’une ouverture < 6’ promettre l’intégrité du mur de maçonnerie.
(< 1830).
Joint de dilatation
l Mur creux (mur à l La maçonnerie de
cavité) brique se dilate ; Un joint de dilatation est une fente
l Corps de joint le joint se referme continue et libre, conçue pour se refermer
er
compressible un peu. légèrement an de compenser la dilata
prémoulé l Au sujet des tion des surfaces de maçonnerie de brique
dimensions des et de pierre résultant de l’humidité. Il
l Attache métallique joints de rupture,
réglable
doit assurer la stabilité latérale dans son
voir la page 262. milieu et être scellé pour empêcher l’inl
Alg
l Fond de joint et tration d’air et d’eau.
mastic d’étanchéité
calfeutrer.
d’armature (chaînage) pour permettre les
mouvements dans le plan.
s:/
l Pour les bâtiments de grande hauteur (trois étages ou Espacement des Espacement vertical des
plus), des joints de mouvement horizontaux et verticaux joints de retrait joints d’armature
sont aussi nécessaires pour empêcher que le échisse 16” (405) 8” (205)
ment d’une ossature d’acier ou de béton impose une
ttp
contrainte à un mur ou à un panneau de maçonnerie Longueur du mur (L) 50’ (15 m) 60’ (18 m)
supporté. Les joints horizontaux permettent également Rapport L/H 3 4
de réduire les pressions sur les éléments de maçonnerie
en transmettant les charges du parement directement à
la structure (voir la page 243).
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5.17 COUPES DE MURS DE MAÇONNERIE 157
m/
Cette page et les deux Mur porteur en maçonnerie de béton Mur porteur en maçonnerie composite
suivantes montrent com- l Assemblage de toit plat ; voir
ment les planchers et les la page 226.
toits de béton, d’acier l Poutrelles d’acier à treillis
co
et de bois s’appuient sur
divers types de murs de
maçonnerie porteurs et y
sont liés. L’aire d’appui de l Chevrons ou solives de bois
la maçonnerie doit être l Sablières traitées sous
dimensionnée de façon à pression à ancrer avec des
ie.
ce que la contrainte de boulons de 1/2” (13) de
diamètre espacés d’au plus 6’ l Longueur d’appui minimale de
compression admissible du
(1830) c/c 4” à 6” (100 à 150) pour les
matériau de maçonnerie ne poutrelles de série K, de 6” à
soit pas dépassée. Tous les l Boulons d’ancrage enrobés à 12” (150 à 305) pour les pou-
planchers et tous les toits au moins 15” (380) dans les trelles des séries LH et DLH
qui offrent un appui latéral cellules remplies de coulis
er
l Fixer chaque poutrelle à une
à un mur de maçonnerie ou soudés à une armature de plaque d’appui en acier ancrée
doivent être xés au moins poutre de liaisonnement dans une poutre de liaisonne-
tous les 6’ (1830) c/c par l Treillis en métal supportant ment d’éléments de maçon-
des ancrages enrobés dans le coulis dans les cellules nerie de béton continue et
d’éléments de maçonnerie armée ; voir la page 152.
un élément armé et join-
Alg
de béton
toyé du mur. l Solives de plancher en bois
l Éléments de maçonnerie de avec des extrémités coupe-
béton feu, c’est-à-dire des coupes
l Chaînages horizontaux angulaires qui permettent aux
espacés de 16” (405) c/c éléments de tomber sans en-
l Barres d’armature verticale dommager le mur s’ils brûlent
dans des noyaux remplis de l Solive de plancher en bois complètement jusqu’à un cer-
GC
Étriers métalliques de solive tain endroit sur leur longueur
coulis l
l Brides d’attache torsadées
l Au sujet de l’isolation ther- l Lambourde d’au moins 3 × 8
en acier de 1 1/4” × 3/16”
mique, voir la page 258. (64 × 184) xée par des bou-
(32 × 5) à au plus 6’ (1830) c/c
lons, au besoin
l Appui d’au moins 3” (75)
l Remplir de coulis les cellules
d’éléments de maçonnerie de l Éléments de maçonnerie de
Au sujet des linteaux, voir béton. béton remplis de coulis ou
w.
l
la page 155. poutre de liaisonnement
d’éléments de maçonnerie
l Appui en boutisses de béton armée
sur chant l Fixer les solives parallèles au
l Pour liaisonner les surfaces, mur au moyen d’attaches en
on doit poser les éléments l Solin continu et acier à au plus 6’ (1830)
de maçonnerie de béton
ww
l
fait d’éléments de maçon-
nerie de béton
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158 5.17 COUPES DE MURS DE MAÇONNERIE
m/
Mur porteur creux (mur à cavité) Mur porteur creux (mur à cavité)
l Parapet de maçonnerie
l Au sujet des chaperons et des
l Chevrons ou solives de bois solins, voir la page 233.
co
l Poutrelles d’acier à treillis
ie.
l Boulons d’ancrage de 1/2”
(13) de diamètre à au plus
6’ (1830) c/c, enrobés l Longueur d’appui minimale de 4” à
à au moins 15” (380) 6” (100 à 150) pour les poutrelles
l Solin avec des chante- dans la maçonnerie et de série K, de 6” à 12” (150 à 305)
pleures à 2’ (610) c/c soudés à une plaque pour les poutrelles des série LH et
er
l Linteau à cornière d’acier ; d’acier de 3” × 6” × 1/4” DLH
voir la page 155 au sujet (75 × 150 × 6) l Fixer chaque poutrelle à une plaque
des linteaux. l Isolant d’appui en acier ancrée dans une
poutre de liaisonnement d’éléments
l Appui en boutisses sur chant ; de maçonnerie de béton armée et
Alg
pente d’au moins 15° continue ; voir la page 152.
l
béton jointoyés ou poutre remplis de coulis ou poutre de
peut être placé dans le
de liaisonnement liaisonnement
creux du mur, inséré dans
l Voir aussi la page 152.
les noyaux d’éléments de
l Isolant
maçonnerie de béton ou
xé à la face intérieure
l Tablier métallique avec un
de la paroi de fond.
remplissage de béton ; voir la
l Voir la page 258.
page 116.
l Dalle de béton sur le sol ;
/
l Chantepleures à 2’ (610)
c/c ; diamètre d’au
moins 1/4” (6)
l Membrane d’imperméabilisa-
tion l Poutrelles d’acier à treillis
l Mur de fondation en béton
armé
ttp
l Isolation périphérique
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5.17 COUPES DE MURS DE MAÇONNERIE 159
m/
Mur armé en maçonnerie de brique Mur de maçonnerie en béton armé
l Assemblage du toit plat ; voir la
l Chevrons ou solives
page 226.
de bois
l Poutrelles d’acier à treillis
co
Deux sablières avec des boulons
ie.
l
d’ancrage de 1/2” (13) de
diamètre à au plus 6’ (1830) l Longueur d’appui minimale de 4” à
c/c et enrobés à au moins 15” 6” (100 à 150) pour les poutrelles de
(380) dans la maçonnerie série K, de 6” à 12” (150 à 305) pour
l Poutre de liaisonnement armée les poutrelles des séries LH et DLH
Coulis de ciment Portland
er
l
Alg
l Solives de plancher en bois l Dalle évidée préfabriquée
l Ancrages métalliques de l Enfoncer les goujons d’acier dans la
solives à 4’ (1220) c/c chape ou les clés remplies de coulis
pour ancrer les éléments de dalle au
mur.
GC
l Lambourde d’au moins 3 × 8 (64 × 184)
xée par des boulons, au besoin
l Poutre de liaisonnement avec l Longueur d’appui d’au moins 1/180
armature horizontale de la portée nette, et non inférieure
à 2” (50)
l Des encorbellements ne peuvent être
aménagés que dans un mur plein l Bande d’appui en néoprène
w.
fondations de béton.
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160 5.18 APPAREILLAGE DE MAÇONNERIE
m/
Terminologie de la maçonnerie
l Paroi : section verticale continue
d’un mur de maçonnerie ayant
un élément d’épaisseur
co
l Assise : rangée horizontale
continue d’éléments de l Panneresse : élément de maçonnerie
maçonnerie posé horizontalement dont la longue rive
est visible ou parallèle à la surface
l Joint arrière : joint vertical entre
deux parois de maçonnerie Boutisse : élément de maçonnerie posé
ie.
l
horizontalement dont la petite extrémité
l Lit d’assise ou joint de lit : joint
est visible ou parallèle à la surface
horizontal entre deux assises
l Boutisse sur chant : brique posée hori-
de maçonnerie. Le terme « lit »
zontalement sur la longue rive dont la
peut aussi désigner le dessous de
petite extrémité est visible
l’élément de maçonnerie (face de
lit) ou la couche de mortier sur l Panneresse debout : brique posée verti-
er
laquelle l’élément est posé. calement dont la longue rive est visible
Alg
culaire à la façade du mur.
l Brique ingénieur
l Les joints façonnés à la truelle sont nis l Brique norvégienne
par enlèvement à la truelle du mortier
en excès. Le joint chanfreiné est le plus
efcace de ces joints parce qu’il ne laisse l Briques de 1 5/8” (40) ;
Joint chanfreiné pas passer l’eau. À noter que la truelle 4 assises = 7 7/8” (200)
inversé
sert aussi bien à couper le mortier qu’à l Brique romaine
l’enlever.
/
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5.18 APPAREILLAGE DE MAÇONNERIE 161
m/
co
ie.
l L’appareil en panneresse (ou à assises l L’appareil commun, ou appareil américain, l L’appareil en damier présente des assises
réglées), communément utilisé pour les comprend une assise de boutisses entre successives de panneresses dans lesquelles
murs creux et les parements, est composé cinq ou six assises de panneresses. tous les joints sont des joints montants
de panneresses qui se chevauchent. verticalement alignés. Comme les éléments
er
ne se chevauchent pas, il faut ajouter un
chaînage horizontal tous les 16” (405)
c/c dans un mur non armé.
Alg
GC
l L’appareil amand se caractérise par une l L’appareil amand en croix est un appareil l L’appareil amand diagonal est une
alternance de boutisses et de panneresses amand modié dans lequel une assise de variante de l’appareil amand en croix
w.
dans chaque assise, chaque boutisse boutisses et de panneresses alternantes dans laquelle les assises sont décalées
étant centrée au-dessus et au-dessous succède à une assise de panneresses. pour former un motif en losange.
d’une panneresse. Des boutisses évasées
aux extrémités plus foncées sont souvent
visibles dans les briquetages à motifs.
ww
l L’appareil de mur de jardin, utilisé pour l L’appareil anglais est constitué d’assises
des murs de clôture légèrement chargés, de boutisses et d’assises de panneresses
présente une séquence d’une boutisse et en alternance dans lesquelles les boutisses
de trois panneresses dans chaque assise, sont centrées sur des panneresses et les
ttp
chaque boutisse étant placée vis-à-vis joints entre les panneresses sont verticale-
une autre boutisse toutes les deux ment alignés dans toutes les assises.
assises.
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162 5.19 BLOC D’ARGILE STRUCTURAL
m/
Le bloc d’argile structural est un bloc creux fait d’ar-
gile cuite et comportant des cellules ou des creux
parallèles. Il sert habituellement à la construction
de murs et de cloisons.
co
l Qualité LB : désigne un bloc d’argile porteur convenant
aux murs de maçonnerie non exposés au gel ou aux
murs de maçonnerie exposés mais protégés par un
parement d’au moins 3” (75) fait de pierres, de briques,
de terre cuite ou d’un autre élément.
l Qualité LBX : désigne un bloc d’argile porteur conve-
ie.
nant aux murs de maçonnerie exposés aux intempéries
ou au gel.
er
l
détérioration rapide, sous l’action de l’humidité
l Angles et montants par exemple, et qui se trouvent donc soumis à des
l Appuis et chapeaux exigences sanitaires strictes.
l Doucines l Qualité FTS : désigne un bloc de parement convenant
l On doit consulter le fabri- aux cloisons et aux murs de maçonnerie intérieurs et
Alg
cant au sujet des types, extérieurs exposés, lorsqu’une absorption modérée, une
des dimensions, des cou- légère variation dimensionnelle des faces, de légers
leurs et de la nomencla- défauts du ni de surface et une gamme moyenne de
ture spéciques. couleurs sont acceptables.
l Qualité FTX : désigne un bloc de parement lisse conve-
nant aux cloisons et aux murs de maçonnerie intérieurs
et extérieurs exposés, lorsqu’une faible absorption et
une bonne résistance aux taches sont exigées et qu’une
GC
l 1’4” (405) grande perfection mécanique, une faible variation
l Les dimensions nomi- dimensionnelle des faces et une gamme étroite de
nales comprennent couleurs sont recherchées.
l’épaisseur des joints
de mortier.
l Les prolés 6T ont des faces l Les prolés 8W ont
nominales de 5 1/3” × 12” des faces nominales de
(135 × 305). 8” × 16” (205 × 405).
w.
Mur creux de 10” (250) Mur de 8” (200) Mur de 6” (145) Mur de 4” (95)
l Paroi intérieure de 4” (100) l 7 3/4” (200) l 5 3/4” (145) l 3 3/4” (95)
de bloc de parement avec l Deux parois de 4” (100) l Une seule paroi de 6” (150) l Une seule paroi de 4” (100)
paroi extérieure de brique avec des attaches métal- ou une paroi de 2” (50) et ou deux parois de 2” (50)
liques une paroi de 4” (100) avec avec des attaches métal-
ttp
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5.20 BLOC DE VERRE 163
m/
Un bloc de verre est translucide et creux, présente des
faces claires, texturées ou à motifs et résulte de la
fusion de deux demi-blocs renfermant un vide partiel.
Il convient aux murs extérieurs et intérieurs non
Dimensions de la face* :
co
porteurs et aux ouvertures de fenêtre à encadrement
classique. Il est posé dans du mortier de type S ou – 6” × 6” (146 × 146)
N, et les joints doivent avoir de 1/4” à 3/8” (6 à 10) – 8” × 8” (197 × 197)
d’épaisseur. En général, un panneau mural est lié par – 12” × 12” (299 × 299)
du mortier à la lisse et est muni de joints de dilata- – 4” × 8” (95 × 197)
tion sur le sommet et les côtés en prévision du mouve-
ie.
l On peut choisir parmi un large éventail de
ment et du tassement éventuels.
textures, de motifs insérés dans le bloc et
de revêtements pour contrôler la transmis-
* Les dimensions en pouces sont nominales. La dimension sion de chaleur, l’éblouissement et la
réelle est inférieure de 1/4” à la dimension nominale.
brillance.
l Des blocs d’extrémité et d’angle spéciaux
sont également offerts.
er
l Épaisseur d’un élément creux : 4” (98)
l L’appui latéral est assuré par
l Épaisseur d’un élément plein : 3” (76)
des ancrages de panneaux
Alg
ou un prolé en U continu.
l Le détail au sommet et
aux montants ne doit pas l Les panneaux muraux extérieurs ne doivent
entraver le mouvement et pas couvrir plus de 144 pi2 (13 m2) dans le
le tassement. cas d’un mur non supporté ni s’étendre sur
plus de 15’ (4570) dans toute direction.
l Les panneaux muraux intérieurs ne doivent
Ancrages de panneau xés à
GC
l
pas couvrir plus de 250 pi2 (23 m2) dans le
la construction adjacente cas d’un mur non supporté ni s’étendre sur
l Chaînage horizontal, au plus de 25’ (7620) dans toute direction.
besoin
l Des raidisseurs verticaux et des tablettes
horizontales facilitent la division de
l Les panneaux sont conçus grandes aires murales en panneaux aux
pour recevoir le mortier à dimensions voulues.
leur lisse.
w.
ww
chaque incurvation.
– Bloc de verre de 6” (146) :
4’ (1220)
– Bloc de verre de 8” (197) :
6’ (1830)
– Bloc de verre de 12” (299) :
8’ (2440)
ttp
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164 5.20 BLOC DE VERRE
m/
Vues détaillées relatives au bloc de verre
co
l Poutre ou prolé l Prolé d’acier en U l Linteau avec poteau
d’acier en U ancré au linteau de bois ou de métal
l Chambranle
l Blocage plein
ie.
l Cornières d’acier l Fond de joint et
mastic d’étanchéité Mastic d’étanchéité
l Fond de joint et l
er
l Bande de dilatation
l Recouvrement d’au
moins 1” (25)
l Recouvrement d’au
moins 1” (25)
Alg
Coupe du montant Coupe du montant Coupe du montant
l Chambranle
l Mastic d’étanchéité l Fond de joint et
mastic d’étanchéité l Ancrages de panneau
l Bande de dilatation
l Bande de dilatation xés au montant
l Mastic d’étanchéité
ww
l Émulsion d’asphalte
mastic d’étanchéité
Espace pour la
s:/
l
l Lisse de béton ou l Bande de dilatation exion possible ; au
base de maçonnerie l Espace pour le mou- moins 3/8” (10)
vement différentiel l Appui latéral assuré
possible ; au moins par un recouvrement
3/8” (10) d’au moins 1” (25)
l Fond de joint et ou des ancrages de
panneau
ttp
mastic d’étanchéité
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5.21 CONSTRUCTION EN ADOBE 165
m/
La terre non cuite stabilisée constitue le principal ma
tériau employé dans la construction en adobe et la l Solin de parapet ; voir la page 233.
construction en pisé. Les exigences relatives à ces l Couverture multicouche sur isolant thermique
modes de construction varient selon les codes du rigide ; voir la page 228.
co
bâtiment en vigueur. L’utilisation de la terre comme l Platelage bouveté (à rainure et languette)
matériau de construction représente une nécessité
économique dans de nombreuses régions du monde,
car la construction en adobe et la construction en pisé
y demeurent souvent les seules solutions de rechange
bon marché.
ie.
L’adobe est une maçonnerie d’argile séchée au soleil, l Vigas, ou poutres de bois dégrossi traditionnelles
utilisée traditionnellement dans les pays à faible plu qui supportent le toit d’une construction en adobe
viosité. Presque tous les sols dont la teneur en argile l Poutre de liaisonnement continue en bois de
se situe entre 15 % et 25 % se prêtent au mélange de charpente ou en béton d’au moins 6” (150) de
boue ; lorsque la teneur en argile d’un sol est plus éle profondeur ; poutre de béton armé avec au moins
er
vée, on doit ajouter du sable ou de la paille pour faire deux barres 15M
des briques. Le gravier ou un autre granulat grossier
peut constituer jusqu’à 50 % du volume du mélange. l Solin en métal galvanisé lorsque le détail du
L’eau servant au mélange ne doit pas contenir de sels sommet l’exige
dissous ; dans le cas contraire, ceuxci pourraient se l Linteaux en bois de charpente ou en béton armé ;
Alg
recristalliser et abîmer la brique durant le séchage. appui d’au moins 9” (230)
La brique d’adobe est généralement fabriquée près l Les blocs de clouage en bois sont montés avec
du lieu de son utilisation, avec la terre excavée ou la le mur pour que soient xés les montants des
terre excédentaire issue d’un terrassement. La boue portes et des fenêtres.
est mélangée manuellement ou mécaniquement et est
coulée dans des coffrages de bois ou de métal posés l Tablette d’appui en briques, en blocs d’argile ou
sur le sol et humectés pour faciliter la séparation des en bois avec drainage effectif
GC
l Lisse de béton de 4” (100)
éléments. Après le séchage initial, les éléments sont
empilés sur le chant jusqu’à leur durcissement complet, l Les briques d’adobe sont posées avec du mortier
avant lequel ils demeurent extrêmement fragiles. fait du même matériau, et les joints coulés ont
l’épaisseur minimale nécessaire pour combler les
irrégularités des briques. Du mortier de type M, S
ou N peut aussi être utilisé.
Liaisonnement d’au moins 4” (100) de longueur
w.
l
sur le mur ne l’abîme et en diminue la résistance.
d’un endroit à l’autre, mais sont habituellement
de 10” × 14” × 2” à 4” (255 × 355 × 50 à 100)
d’épaisseur. Les briques minces sèchent et l Armature en treillis en métal galvanisé
durcissent plus vite que les briques épaisses.
Chaque brique pèse de 25 lb à 30 lb (11 kg à
l Enduit intérieur
14 kg).
l L’adobe stabilisé ou traité contient un mélange
de ciment Portland, d’émulsion d’asphalte
et d’autres composés chimiques qui atténue
/
l Clé mécanique
l’absorption d’eau dans les briques.
l Charges admissibles pour des poteaux d’adobe l Membrane humidifuge qui empêche l’ascension
s:/
l Au sujet des exigences générales relatives aux constructions en adobe et en pisé, voir la page 166.
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166 5.22 CONSTRUCTION EN PISÉ
m/
Le pisé est un autre matériau de construction tradition-
nel. Il s’agit essentiellement d’un épais mélange d’argile,
de silt, de sable et d’eau qui est comprimé et séché
dans des coffrages pour la construction de murs. Le
co
mélange doit contenir moins de 50 % d’argile et de silt,
et la taille du granulat ne peut dépasser 1/4” (6). Il ne
faut jamais ajouter d’eau salée au mélange.
l L’adobe et le pisé
opposent une assez faible
l Les murs de pisé sont construits à l’aide de coffrages
résistance à la traction,
glissants d’une hauteur de 24” à 36” (610 à 915) et d’une
mais une résistance à la
ie.
longueur de 10’ à 12’ (3050 à 3660).
compression d’au moins
l Les angles sont formés en premier au moyen de coffrages spéciaux.
300 lb/po2 (14 kPa).
l La résistance des l Le mélange humide de sol (teneur en humidité d’environ
constructions en adobe et 10 %) est tassé manuellement ou mécaniquement en couches
en pisé s’explique par la d’au plus 6” (150) de haut, avant le placement de la couche
masse et l’homogénéité suivante. Chaque couche doit être liaisonnée fermement à la
er
du mur ainsi construit. couche précédente.
l Les murs d’adobe et de l Toute charge de construction ne peut être imposée qu’après
pisé offrent un rende- le séchage et le durcissement complets du mélange.
ment thermique inférieur
à celui d’autres maté-
Alg
riaux isolants, mais ils
conservent tout de même
assez bien la chaleur.
Exigences générales
LEED v4, crédit MR : Matériaux régionaux Les exigences relatives aux constructions en adobe et en
pisé sont semblables.
Des poutres de liaisonnement assurent la répartition des
GC
l
charges de toit et stabilisent le sommet des murs porteurs.
Elles sont également nécessaires à chaque étage et à inter-
valles réguliers pour maintenir le rapport approprié entre
l’épaisseur et la hauteur des murs non supportés.
l Les poutres de liaisonnement doivent être armées en trac-
tion, en particulier aux angles.
w.
l Les ancres de bois servant à xer les cadres des portes et des
fenêtres sont moulées avec le mur de terre.
– 18” (455) pour les murs porteurs d’au plus 22’ (6705) de haut
situés au rez-de-chaussée d’un bâtiment à deux étages, et
s:/
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5.23 MAÇONNERIE DE PIERRE 167
m/
La pierre naturelle est un matériau de
construction durable qui résiste aux intem-
péries. À l’instar de l’argile et des éléments
de maçonnerie en béton, elle peut être
co
posée dans du mortier en vue de constituer
des murs porteurs ou non porteurs. Elle
s’en distingue toutefois par la forme et les
dimensions irrégulières des moellons bruts,
par les assises inégales de la pierre de taille
et par la diversité des propriétés physiques
ie.
des différents types de pierre utilisés dans l Un mur de moellons non assisés (opus l Un mur de moellons assisés est un mur
la construction de murs. incertum) est un mur de maçonnerie fait de de maçonnerie fait de pierres de grosseur
pierres de grosseur différente dont les lits ou différente dont les lits sont approxima-
La pierre naturelle peut être liaisonnée avec les assises discontinus sont approximative- tivement de niveau et qui présente par
du mortier et posée de la façon tradition- ment de niveau. Habituellement, les joints intervalles des assises de niveau continu.
nelle pour former un mur porteur à double de mortier sont façonnés en retrait pour l Joints de parement de 1/2” à 1 1/2”
er
souligner la forme naturelle des pierres. (13 à 38)
façade, mais elle sert davantage de pare-
ment à un mur de fond en maçonnerie ou
en béton. Pour empêcher la décoloration
de la pierre, on doit utiliser du ciment non
tachant ainsi que des attaches, des ancrages
Alg
et des solins non corrosifs. Dans certaines
conditions, le cuivre, le laiton et le bronze
produisent des taches.
l Au sujet des murs de parement de pierre,
voir la page 244.
l La page 418 traite de la pierre en tant que
l Un mur de moellons équarris est un mur l Un mur de pierres de taille tout-venant
matériau de construction.
de maçonnerie fait de pierres équarries présente des assises discontinues.
GC
de grosseur différente, assisées toutes les
troisièmes ou quatrièmes pierres.
w.
ww
l La pierre de taille est une pierre de construc- l Un mur de pierres de taille à assises réglées l Un ouvrage à assises irrégulières est
tion équarrie dont toutes les faces adjacentes se caractérise par la hauteur identique des une maçonnerie de pierres de taille qui
à celles des autres pierres ont été nement pierres d’une même assise, mais aussi par la sont disposées en assises horizontales
taillées pour recevoir des joints de mortier hauteur variable de chaque assise. de hauteur variable, où chaque assise
très minces. peut être divisée par intervalles en au
moins deux assises.
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168 5.23 MAÇONNERIE DE PIERRE
m/
Maçonnerie de pierre sur mur de fond
l Les chaperons en biseau l Les pierres de couronnement forment
s’inclinent dans une le chaperon, c’estàdire l’assise
seule direction. protectrice ou de nition d’un mur
co
extérieur. Elles sont habituellement
l Larmier de chaque côté inclinées ou incurvées pour faciliter
l Au moins 1 1/2” (38) l’écoulement de l’eau.
l Goujon central
l Solin
ie.
l La pierrelarmier est une pierre façon
née faisant ofce de larmier, souvent
l Les chaperons en dos placée en corniche audessus d’une
d’âne s’inclinent de fenêtre ou d’une porte.
chaque côté du faîte
central.
er
l Deux goujons verticaux
par pierre
l Solin en gradins
Parement de pierre ; au moins 4” (100)
Alg
l
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5.24 CHARPENTE D’ACIER 169
m/
Les charpentes d’acier classiques sont constituées
de poutres et de poteaux laminés à chaud, de pou
trelles à treillis et de tabliers ou platelages. Puisque
l’acier se travaille difcilement sur le chantier, il
co
est généralement coupé, prolé et percé en usine
selon les particularités de la conception retenue
et se prête bien à une construction relativement
rapide et précise.
ie.
des poteaux supportent une grille régulière de
poutres maîtresses, de poutres et de poutrelles.
l L’espacement entre les poteaux est égal à la
portée des poutres ou des poutres maîtresses.
er
l Orienter l’âme des poteaux parallèlement au
petit axe de la charpente ou à la direction dans
laquelle la charpente est la plus exposée aux
forces latérales. Vue en plan
Alg
l Orienter les ailes des poteaux périphériques vers
l’extérieur pour faciliter la xation des murs
rideaux à la charpente.
GC
Vue en élévation
w.
l
enduits ignifuges sont requis, car la résis
tance de l’acier diminue rapidement lors d’un
incendie ; voir la page 442. La charpente
d’acier d’une construction incombustible non
protégée peut demeurer visible.
l Au sujet des poutres et des ossatures de plan
chers d’acier, voir la page 108.
ttp
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170 5.24 CHARPENTE D’ACIER
m/
Puisque les poteaux d’une charpente d’acier
transfèrent les charges verticales et laté-
rales aux fondations, les murs extérieurs
sont essentiellement des murs-rideaux non
co
porteurs.
Il existe trois façons principales de lier une
charpente d’acier et le mur-rideau ou le
parement qu’elle supporte :
– le poteau est devant le plan du mur ;
ie.
– le poteau est dans le plan du mur ;
– le poteau est derrière le plan du mur.
er
l par les poteaux seulement ;
l par les poteaux et par des poutres de tympan
ou les rives des dalles de plancher.
l l
diagonaux dans la charpente a une l soit au-dessus du plancher.
incidence sur la conception des
s:/
éléments muraux.
l Les pages 238 à 240 donnent des
renseignements généraux sur les
murs-rideaux.
l Au sujet des murs-rideaux vitrés,
voir la page 295.
ttp
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5.25 POTEAUX D’ACIER 171
m/
Le prolé en W est le plus répandu pour Prolés de poteau
les poteaux. Il convient aux assemblages
avec des poutres dans deux directions, et
toutes ses surfaces sont accessibles en vue
co
d’un assemblage boulonné ou soudé. Les
poteaux d’acier présentent aussi parfois un
prolé creux rond, carré ou rectangulaire.
Ils peuvent également arborer un prolé
particulier correspondant à leur utilisation
prévue.
ie.
Prolé en W Prolé creux HSS à Prolé creux HSS à section
section ronde rectangulaire ou carrée
l Les poteaux composés sont des poteaux
d’acier enrobés dans une couche de béton
d’au moins 2 1/2” (64) d’épaisseur et armée
d’un treillis métallique.
er
l Les poteaux composites sont des prolés
d’acier complètement enrobés dans
du béton armé avec de l’armature
verticale et de l’armature en spirale. Plaques soudées Cruciforme Plaques soudées
La charge admissible s’exerçant sur un (4 cornières)
Alg
poteau d’acier est fonction de l’aire de
sa section transversale et de son rapport
d’élancement (L/r), dans lequel L est la
longueur non supportée du poteau expri-
mée en pouces et r, le plus petit rayon
de giration de la section transversale
du poteau.
GC
Guide d’évaluation des poteaux d’acier
l Un poteau d’acier creux HSS de 4 × 4
(101,6 × 101,6) supporte au plus 750 pi2
(70 m2) de plancher et de toit.
l Un poteau d’acier creux HSS de 6 × 6
(152,4 × 152,4) supporte au plus 2400 pi2
(223 m2) de plancher et de toit.
w.
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172 5.25 POTEAUX D’ACIER
m/
Assemblages de poutre
co
ie.
l Poutre de bois jumelée l Au sujet des assemblages
l Dispositif d’assemblage d’acier de poutre d’acier, voir les
soudé au poteau pages 111 et 112.
Entures de poteau
er
Alg l Des ailes d’épaisseur diffé-
rente peuvent être utilisées à
GC
l’assemblage de poteau à poteau
lorsque s’amoindrit la charge
s’exerçant sur un poteau.
l Lorsque les dimensions l Une plaque d’appui l Une plaque maintient
nominales d’un poteau comble la différence l’alignement des poteaux
varient, on doit souder une d’épaisseur entre deux jusqu’au moment des
plaque d’about épaisse aux ailes à l’assemblage soudures.
deux prolés du poteau boulonné. l Assemblage d’about soudé
w.
l Le poteau est soudé à sa l Des raidisseurs peuvent l Les plaques d’assise d’un l Un assemblage de fondation
plaque d’assise d’acier après s’avérer nécessaires grand poteau sont xées par résistant aux séismes comprend
que la plaque a été mise au lorsque la plaque d’assise des écrous de nivellement des raidisseurs et des boulons
niveau sur un lit de coulis du poteau est mince. avant la pose du coulis. d’ancrage xés dans une fonda-
sans retrait. tion de béton.
ttp
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5.26 POTEAUX D’ACIER LÉGER LAMINÉ 173
m/
Les poteaux d’acier léger laminé ou montants de
tôle d’acier sont fabriqués par façonnage à froid
de tôles ou de feuillards d’acier. Ils se coupent et
s’assemblent facilement à l’aide d’outils simples
co
pour former une ossature murale légère, incombus-
tible et étanche à l’eau. Les murs à poteaux d’acier l Prolé en U pour le contre-
ventement horizontal
léger laminé font ofce de cloisons non porteuses
ou de murs porteurs sur lesquels s’appuient des l Mur d’au plus 10’ (3050) de haut :
– deux rangées à 1/3 de la hauteur
solives d’acier léger laminé. À l’instar de l’ossature
pour les charges verticales
de bois légère, l’ossature à poteaux est munie
ie.
– une rangée à mi-hauteur pour
de creux pour l’aménagement des services et de les charges dues au vent l Sablière continue en
l’isolation thermique, et se prête à un large éventail prolé en U
l Mur de plus de 10’ (3050) de haut :
de nitions. l Poteaux de tôle d’acier
– au plus 3’4” (1015) c/c pour les
à 12”, 16” ou 24” (305,
charges verticales
405 ou 610) c/c
– au plus 5’ (1525) c/c pour les
charges dues au vent
er
l Assemblage des poteaux de tôle
d’acier aux angles
Alg
l Le contreventement est xé
au poteau et à la lisse par
un gousset d’acier ou des
soudures.
l Cornière d’assemblage
soudée au poteau et
boulon née à la
GC
fondation
l Poteau en U
l Éclisser les prolés de
Les poteaux d’acier léger laminé lisse avec un prolé
l Poteau en C l
sont habituellement prépoin- de poteau.
çonnés pour laisser passer les l Les murs à poteaux d’acier léger laminé
conduits, les ls et les contre- sont assemblés, revêtus, isolés et nis
ventements. de la même façon qu’une ossature de
l On doit consulter le fabricant au bois légère.
sujet des prolés particuliers et l Les assemblages sont exécutés à l’aide
/
l
3 5/8”, 6” (41, 64, 92, 152)
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174 5.27 CHARPENTE À POTEAUX D’ACIER LÉGER LAMINÉ
m/
Coupe de mur extérieur Mur extérieur Cloison
l Poteau d’acier léger laminé l Poteau d’acier léger laminé l Placer des raidisseurs
l Lisse continue en prolé en U l Lisse continue en prolé d’âme aux solives d’acier
co
en U léger laminé qui se
prolongent sur l’appui ;
l Solive d’acier léger laminé ; l Béton armé sur tablier voir la page 119.
au sujet des pièces métallique (platelage) l Solive d’acier léger
d’assemblage de plancher, laminé
voir les pages 118 et 119.
ie.
l Raidisseur d’âme l Prolé en U jumelé
Porte-à-faux Lisse continue Poutrelles d’acier à treillis Lisse continue en
er
l l l l
possible l Prolé en U périphérique l Poutre d’acier ou mur prolé en U
porteur à poteaux de tôle l Mur porteur à poteaux
d’acier d’acier léger laminé
l Au sujet des linteaux,
voir ci-dessous.
Assemblage de Assemblage de poteaux
Alg
poteaux au coin à l’intersection d’une
GC extérieur cloison
l Gousset
exigences, voir la page 173. d’acier
ww
l Ancrage de cornière
s:/
d’assemblage boulonné
au mur de fondation en
béton
ttp
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5.28 CHARPENTE À CLAIRE-VOIE 175
m/
Dans la charpente à claire-voie, les poteaux s’élèvent sur toute
l Toit plat ou en pente ; voir
sa hauteur, de la lisse basse à la sablière de toit, et les solives
le chapitre 6.
clouées aux poteaux s’appuient sur des lisses ou des lambourdes
posées dans les poteaux. Cette charpente est rarement utilisée
co
de nos jours, mais son retrait vertical minimal favorise les ni-
tions à parement de brique et à stuc.
ie.
l Sablière ou sablière de
toit, jumelée
er
l Poteaux de 2” (38) d’épaisseur
espacés de 16” ou 24” (405 ou
610) c/c et s’élevant sur toute la
hauteur du mur, de la lisse basse
à la sablière de toit
Alg
l Les solives du premier étage
chevauchent les poteaux muraux
continus.
l Sous-plancher
l La lambourde de 1 × 4 (19 × 89)
posée dans les poteaux donne l Solives de plancher
un appui supplémentaire aux
solives.
GC
l Les espaces cachés dans la
charpente des murs doivent être l Coupe-feu de 2” (38)
assortis de coupe-feu de 2” (38) d’épaisseur
d’épaisseur pour empêcher tout l Lambourde de 1 × 4
tirage entre les étages ainsi (19 × 89) encastrée
qu’entre l’étage supérieur et dans les poteaux
le toit.
w.
l
– les largeurs et les hauteurs standard
des panneaux de parement ;
– les détails de construction des angles
et des joints verticaux et horizontaux ;
– l’intégration des ouvertures de portes
et de fenêtres dans le motif du mur ;
– la durabilité, l’entretien et la résistance
ttp
aux intempéries ;
– la conductibilité thermique, le facteur
de réexion et la porosité du matériau ;
– les joints de dilatation, au besoin.
DCC 06 10 00 Charpenterie
DCC 06 11 00 Ossatures de bois
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176 5.29 CHARPENTE À PLATE-FORME
m/
La charpente à plate-forme, faite en bois, se
caractérise par sa légèreté et par ses poteaux
l Sablière jumelée s’élevant sur un seul étage, peu importe la
hauteur du bâtiment. Chaque étage repose
co
sur les sablières de l’étage inférieur ou sur les
l Poteaux de 2” (38)
d’épaisseur espacés lisses d’assise du mur de fondation.
de 16” ou 24” (405
ou 610) c/c et l Toit plat ou en pente ; voir
s’étendant sur un le chapitre 6.
étage
ie.
l Fourrure pour nition de plafond
l Lisse basse l Sablière ou sablière de toit, jumelée
l Solives d’extrémité
er
doubles ou triples l Poteaux muraux de 2” (38) d’épaisseur
l Sablière jumelée
l Lisse basse
Alg
l Revêtement et l Le sous-plancher se prolonge jusqu’à la
nition muraux ; rive extérieure de la charpente murale
voir la page 180. et sert de plate-forme de travail.
l Écharpe,
au besoin
l Mur de fondation ;
l Lisse basse
voir le chapitre 3.
l Les murs à poteaux peuvent être l Sous-plancher
fabriqués en usine sous forme de
panneaux ou sur place en vue de
leur mise en place par relèvement.
ww
Toit plus comble (avec ou sans espace 2 × 3 (38 × 64) 16 (400) 8 (2,4)
s:/
Toit plus comble (avec ou sans espace 2 × 6 (38 × 140) 12 (300) 6 (1,8)
de rangement) plus 3 étages
Source : Conseil national de recherches du Canada, Code national du bâtiment – Canada 2010, Ottawa, CNRC, 2010,
tableau 9.23.10.1.
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5.30 CONSTRUCTION À OSSATURE DE BOIS 177
m/
Sablières
co
de face deux clous de 3 1/2” (90).
ie.
l Clouer l’extrémité de la sablière aux
poteaux avec deux clous de 3 1/2” (90).
l Décaler les joints d’extrémité dans les
sablières d’au moins 48” (1220) ; clouer
de face deux clous de 3” (75).
Assemblages d’angle
er
Alg
l Trois poteaux de 2” (38) d’épaisseur
avec fourrure
l Surface de clouage pour le matériau
de nition murale
l Des clous de 3 1/2” (90) à 24” (610)
c/c croisés Intersection de cloisons
GC
l Trois poteaux de 2” (38) d’épaisseur
l Quatre poteaux de 2” (38) d’épaisseur
l Surfaces de clouage pour le matériau de
Lisses basses nition murale
l Des clous de 3 1/2” (90) à 12” (305)
w.
c/c croisés
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178 5.30 CONSTRUCTION À OSSATURE DE BOIS
m/
Coupe de mur extérieur Coupe de mur intérieur
l Au sujet de la rive de toit, voir les
pages 205 et 206.
l La charpente murale du premier étage est
co
semblable à celle du rez-de-chaussée.
l Au sujet des assemblages
l Plancher de nition sur le sous-plancher de plancher et de cloi-
sons, voir la page 124.
l Clouer en biais à la sablière le blocage entre l Au sujet des intersec-
les solives, avec trois clous de 2 1/2” (64) ; tions de cloisons de char-
ie.
clouer en biais à la sablière les solives de bordure, pente, voir la page 177.
avec des clous de 2 1/2” (64) à 6” (150) c/c
er
l La fourrure de 2” (38) d’épaisseur procure une
l Sous-face surface de clouage pour la nition du plafond.
l Porte-à-faux de 2’
(610) ; voir la page 125. l Sablière jumelée de 2” (38) d’épaisseur
Alg
l Revêtement et
nition de mur
extérieur
l Certains matériaux
de nition requièrent l Poteaux de 2” (38) d’épaisseur à 16” ou 24”
l’emploi d’une fourrure (405 ou 610) c/c ; voir la page 176 au sujet des
de 2” (38) d’épaisseur. dimensions et des espacements.
Des poteaux de 2 × 6 (38 × 140) et même de 2 × 8 l Des poteaux de 2 × 3
GC
l
l Isolation thermique et
(38 × 184) sont plus fréquemment utilisés depuis (38 × 64) à 16” (405)
pare-vapeur ; voir les
que les codes du bâtiment et de conservation de c/c peuvent aussi être
pages 258 et 260.
l’énergie ont resserré leurs exigences en matière utilisés pour les cloisons
d’isolation thermique. La construction à mur intérieures non porteuses.
double ou l’installation de fourrures horizontales
de 2 × 4 (38 × 89) à l’intérieur ou à l’extérieur
d’un mur à poteaux standard constituent des
w.
construction en bois
l Incliner le niveau
s:/
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5.30 CONSTRUCTION À OSSATURE DE BOIS 179
m/
Portée maximale de linteaux
co
Linteauxa Deux 2 × 4 Deux 2 × 6 Deux 2 × 8 Deux 2 × 10 Deux 2 × 12
supportantb (38 × 89) (38 × 140) (38 × 184) (38 × 235) (38 × 286)
ie.
Toit, plafond 3’2” 4’6” 5’6” 5’8” 7’9”
et un étage (960) (1370) (1670) (2040) (2370)
Toit, plafond 2’10” 4’ 4’11” 6’1” 7’
et deux étages (860) (1230) (1500) (1840) (2130)
a Linteaux en S-P-F no 1 ou no 2 avec revêtement intermédiaire non structural
er
b Étant donné des surcharges dues à la neige de 1 kPa.
Source : Conseil national de recherches du Canada, Code national du bâtiment – Canada 2010,
Ottawa, CNRC, 2010, tableau A-13.
Alg
l l
teau requiert un appui plein d’au moins 2” (50) surdimensionné rend
à chaque extrémité, jusqu’au plancher ou à la superus les blocages
lisse basse. courts.
l Des cales d’espacement en contreplaqué de
1/2” (13) sont assorties de membres de 2” (38) l Clous de 3”
d’épaisseur pour présenter la largeur des poteaux (75)
de 2 × 4 ou de 2 × 6 (38 × 89 ou 38 × 140).
l Dans le cas de charges inhabituelles, le linteau
GC
doit être conçu comme une poutre ; vérier les
exigences minimales relatives aux appuis.
l Linteau constitué de
pièces jumelées
l Potelet ou
blocage
w.
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180 5.31 REVÊTEMENT INTERMÉDIAIRE DE MUR À OSSATURE DE BOIS
m/
Revêtement en panneaux homologués Revêtement en plaques de plâtre
l Espacement de joints
d’au moins 3/32” (2)
l Dans le cas d’une pose
l Dans le cas d’une
à l’horizontale, il faut
co
pose à l’horizontale, il
décaler les joints verticaux
faut décaler les joints
lorsque ce revêtement doit
verticaux lorsque ce
assurer le contreventement.
revêtement doit assurer
l Appuyer les rives horizon
le contreventement.
tales sur une cale.
l Appuyer les rives hori
ie.
zontales sur une four
rure ou des agrafes en l Clouer à 8” (205) c/c.
H ; clouer à 12” (305)
c/c, mais à 6” (150)
c/c le long des rives.
l Lorsque ce revêtement
er
sert de contrevente
ment d’angle, il faut le
poser à la verticale et l Lorsque ce revêtement
l Ce revêtement de contreplaqué peut servir de le clouer à 8” (205) sert de contreventement
base de clouage au parement extérieur : au c/c, mais à 4” (100) l Le parement extérieur doit être cloué d’angle, il faut poser des
Alg
moins 1/4” (6) pour un espacement de 16” c/c le long des rives ; à l’ossature ou à des fourrures xées à panneaux de 1/2” (13) à
(405) entre les poteaux et au moins 5/16” au moins 5/16” (8) l’ossature, puisque les plaques de plâtre la verticale et clouer ou
(7,5) pour un espacement de 24” (610) entre pour un espacement ne constituent pas une base de clouage. utiliser un adhésif, selon
les poteaux. de 16” (405) entre les l Dimensions des panneaux : 4’ × 8’, 10’, les recommandations du
l Dimensions des panneaux : 4’ × 8’, 9’ ou 10’ poteaux et au moins 12’ ou 14’ (1220 × 2440, 3050, 3660 ou fabricant.
(1220 × 2440, 2745 ou 3050) 3/8” (10) pour un espa 4265)
cement de 24” (610) l Épaisseur minimale : 3/8” (9,5) pour un
entre les poteaux. espacement entre les poteaux de 16”
(400) et 1/2” (12,7) pour un espace
GC
ment de 24” (600)
rale de type 2 (CAN/ULC S702) poser à la verticale pour isoler le soussol sées avec un enduit ou du
peuvent servir de base de clouage des panneaux rigides ou le vide sanitaire. stuc.
au parement extérieur. de bre minérale de l Voir aussi la page 258.
l Dimensions des panneaux : 4’ × 8’, type 2 de 1/2” (13) ; l Dimension des panneaux : 2’ × 4’
9’, 10’ ou 12’ (1220 × 2440, 2745, clouer à 6” (150) ou 8’, et 4’ × 8’ ou 9’ (610 × 1220
3050 ou 3660) c/c, mais à 3” (75) ou 2440, et 1220 × 2440 ou 2745)
c/c le long des l Épaisseur minimale : 1” (25) pour
ttp
DCC 06 16 00 Sous-revêtement
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5.32 POTEAUX DE BOIS 181
m/
Les poteaux de bois sont pleins, composés ou espa-
cés. On choisit un type de poteau en fonction de
l Le bois des poteaux pleins
l’essence, de sa catégorie, du module d’élasticité et des
sciés doit être bien sec.
contraintes de compression, de exion et de cisaille-
co
ment pour l’usage prévu. Il faut aussi bien connaître la
nature précise des charges et les types d’assemblages
de poteaux.
Les poteaux de bois portent des charges axiales en
compression. Une rupture peut résulter de l’écrasement l Un poteau composé est
ie.
des bres de bois qui s’ensuit lorsque la contrainte lamellé-collé ou assem-
unitaire maximale dépasse la contrainte en compression blé selon un procédé
parallèle au l. La capacité portante d’un poteau est mécanique. La contrainte
aussi déterminée par son rapport d’élancement. Plus le de compression d’un
rapport d’élancement augmente, plus le poteau risque poteau lamellé-collé
de se rompre par ambage. Voir la page 51. est supérieure à celle
er
d’un poteau plein scié.
Par ailleurs, un poteau
assemblé selon un procédé
l l/d < 50 pour les poteaux pleins ou mécanique n’est pas aussi
composés résistant qu’un poteau
l/d < 80 pour un membre d’un poteau plein fait du même maté-
Alg
l
espacé riau et ayant les mêmes
l l = longueur non supportée, en pouces dimensions.
(mm)
l d = la plus courte dimension du membre
en compression, en pouces (mm)
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182 5.33 CHARPENTE À POUTRES ET POTEAUX DE BOIS
m/
l Toit : charpente traditionnelle La construction à poutres et poteaux d’un bâti-
à chevrons ou à madriers et ment fait appel à une charpenterie à poteaux
à poutres de bois ; voir le verticaux et à poutres horizontales pour porter
chapitre 6. les charges des planchers et du toit. Les poutres
co
supportant les planchers et le toit transmettent
leurs charges à des poteaux, qui les transfèrent
à leur tour aux fondations.
l Avec les planchers et le toit à madriers et à
poutres, les murs à poutres et poteaux forment
ie.
une grille de construction tridimensionnelle,
qui peut s’étendre davantage à la verticale ou à
l’horizontale.
l La charpente à poutres et poteaux demeure sou-
vent exposée pour former une structure visible
à laquelle sont intégrés les panneaux muraux non
porteurs, les portes et les fenêtres.
er
l Lorsque la charpente à poutres et poteaux demeure
exposée, comme c’est souvent le cas, il faut porter
une attention particulière à l’essence et à la caté-
gorie du bois, à la justesse des joints, surtout aux
assemblages poutre à poutre et poutre à poteau, et
Alg
à la qualité du travail.
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5.34 ASSEMBLAGES POUTRES–POTEAUX DE BOIS 183
m/
La résistance d’un assemblage poutres-poteaux est Charge parallèle au l
fonction : l 4d
– de l’essence et de la catégorie du bois utilisé ; l Distance jusqu’à l’extrémité :
– de l’épaisseur des éléments de bois ; – 4d en compression ; d = diamètre du
co
– de l’angle de la force résistante par rapport au l boulon
du bois ; – 7d en traction
– des dimensions et du nombre des boulons ou des l Distance jusqu’à la rive :
– 1 1/2d ou 1/2 espacement de rangées
dispositifs d’assemblage pour le bois utilisés.
lorsque l/d < 6
Les dimensions et le nombre des boulons requis pour l L’espacement de rangées parallèles au l
ie.
un assemblage varient selon l’ampleur des charges est déterminé par les exigences relatives
à la section nette.
transférées. Généralement, il est préférable de recourir
à quelques gros boulons plutôt qu’à un plus grand Charge perpendiculaire au l
nombre de boulons moins gros. Les dessins ci-contre
l Espacement de rangées perpendiculaires
illustrent sommairement le placement des boulons. au l :
er
– 2 1/2d lorsque l/d = 2
– 5d lorsque l/d = 6
l Distance jusqu’à la rive vers laquelle la
charge s’exerce ≥ 4d
Alg
l
Si l’aire de contact est trop petite pour recevoir le
nombre requis de boulons, on utilise des disposi-
tifs d’assemblage pour bois d’œuvre. Ces dispositifs
réunissent des anneaux, des plaques ou des grilles
métalliques et assurent le transfert du cisaillement
entre les faces de deux éléments de bois. Ils ne com-
prennent qu’un seul boulon qui retient et solidarise
GC
l’assemblage. Les assemblages pour bois d’œuvre sont
plus efcaces que les boulons ou les tire-fond utilisés
isolément parce qu’ils augmentent l’aire de répar- l Un anneau fendu est un anneau métal-
tition d’une charge et développent de plus grandes lique inséré dans les rainures taillées
contraintes par unité d’appui. dans les faces des éléments joints et
maintenu en place par un seul boulon.
La rainure et la languette fendue dans
w.
l
des anneaux fendus de 2 1/2” (64) et de
3/4” (19) de diamètre pour des anneaux
s:/
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184 5.34 ASSEMBLAGES POUTRES–POTEAUX DE BOIS
m/
Poteau avec supports de poutre Assemblage poutres–poteaux
co
l Platelage de bois ; voir
la page 134.
l Poteau plein
l Poutres espacées
ie.
l L’élément de remplissage
non porteur peut être
une ossature de bois,
l Étrier pour des panneaux muraux
poutre, à ailes préfabriqués ou des élé
cachées ments à porte et fenêtre.
er
l Décaler les pièces de
l Poutre jointoiement, utiliser
composée des solins ou calfeutrer
reposant sur un le joint pour assurer
poteau composé l’imperméabilisation.
Alg
l Laisser un jeu en rai
son de la contraction
l Cornière
et de la dilatation du
d’acier à raidisseur
bois exposé résul
d’âme
tant des variations
d’humidité et, dans
l’assemblage de maté
l Poutre
riaux dissemblables,
rainurée
en raison de leurs taux
GC
posée dans une
de contraction et de
plaque d’acier
dilatation différents.
l Pour les assemblages
l Bloc d’appui
poutrespoteaux, voir
boulonné au
aussi la page 131.
poteau
w.
l Assemblage à
jambe de force
l Poteau à base rainurée l Poteau l Un large éventail d’as
à la scie sises de poteau et d’an
l Embase de poteau avec
crages de poutre parti
Boulons traversants ancrage en U moulée dans le
l culiers est offert. On
avec têtes et écrous mur ou la pile de fondation
doit consulter le fabri
perdus ; boucher les en béton
cant au sujet des dimen
trous. sions, des formes, des
/
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m/
TOIT
co
6.1 Systèmes de toit _______________________________________________________________________________________________ 186
6.2 Pentes d’un toit ________________________________________________________________________________________________ 187
6.3 Dalles de toit en béton armé ____________________________________________________________________________ 188
6.4 Toits de béton préfabriqués ______________________________________________________________________________ 189
6.5 Charpente de toit en acier ________________________________________________________________________________ 190
ie.
6.6 Cadres rigides en acier _____________________________________________________________________________________ 191
6.7 Fermes d’acier ____________________________________________________________________________________________________ 192
6.8 Types de fermes _________________________________________________________________________________________________ 193
6.9 Structures tridimensionnelles ___________________________________________________________________________ 194
er
6.10 Poutrelles d’acier à treillis ________________________________________________________________________________ 196
6.11 Charpente à poutrelles à treillis _______________________________________________________________________ 197
6.12 Platelage de toit en métal ________________________________________________________________________________ 198
6.13 Dalles de toit en béton léger ____________________________________________________________________________ 199
Alg
6.14 Charpente à chevrons ________________________________________________________________________________________ 200
6.15 Charpente de toit en acier léger laminé ___________________________________________________________ 202
6.16 Chevrons de bois _______________________________________________________________________________________________ 203
6.17 Charpente à chevrons de bois ___________________________________________________________________________ 204
6.18 Support de couverture _______________________________________________________________________________________ 207
6.19 Charpente à madriers et à poutres de bois ______________________________________________________ 208
GC
6.20 Assemblages poutres-poteaux de bois ______________________________________________________________ 210
6.21 Fermes de bois __________________________________________________________________________________________________ 212
6.22 Fermes légères de toit _______________________________________________________________________________________ 214
w.
/ ww
s:/
ttp
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186 6.1 SYSTÈMES DE TOIT
m/
Le toit sert essentiellement à abriter les pièces d’un
bâtiment. La forme et la pente d’un toit doivent être
compatibles avec le type de toiture – bardeaux, tuiles
ou membrane d’étanchéité continue – utilisé pour diri-
co
ger l’eau de pluie et la neige fondante vers un réseau
de drains, de gouttières et de descentes pluviales.
Le toit doit aussi enrayer jusqu’à un certain point le
passage de la vapeur d’eau, l’inltration d’air, le ux
thermique et le rayonnement solaire. De plus, selon le
type de construction imposé par le Code du bâtiment,
ie.
l’ossature et l’assemblage du toit doivent parfois résis-
ter à la propagation du feu.
Comme les planchers, un toit doit être structuré de
façon à enjamber des espaces et à supporter son
propre poids, celui de tout équipement qui lui est
er
LEED v4, crédit ÉA : Optimiser la performance énergétique rattaché et celui de l’eau et de la neige accumulées.
Par ailleurs, un toit plat servant de terrasse reçoit
également des surcharges d’utilisation. En plus de
toutes ces charges verticales, les surfaces du toit
doivent parfois résister aux forces latérales dues aux
Alg
vents ou aux séismes ainsi qu’aux forces de soulè-
vement dues aux vents, et les transférer à l’ossature
d’appui.
Puisque les charges verticales d’un bâtiment pro-
viennent du toit, le plan de ce dernier doit corres-
pondre à celui des poteaux et des murs porteurs qui
transfèrent ces charges aux fondations. De même, la
GC
conguration des appuis du toit et l’ampleur des por-
tées du toit inuent sur la répartition des espaces inté-
rieurs et le type de plafond que l’ossature du toit peut
supporter. Un toit à longue portée engendre un espace
intérieur de conguration plutôt libre, tandis qu’une
portée plus courte circonscrit des espaces bien dénis.
w.
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6.2 PENTES D’UN TOIT 187
m/
Toits plats
l Un toit plat doit être assorti d’une membrane d’étan-
l 12” chéité continue.
1:50 l Pente recommandée : au moins 1/4” par pied (1:50)
l 1/4”
co
l La pente résulte soit de l’inclinaison des éléments
d’ossature ou du platelage, soit de l’eflage de la couche
d’isolant thermique (aussi appelé isolant de pente).
l Habituellement, la pente mène aux drains intérieurs ; des
gargouilles périphériques peuvent servir de drains en cas
de trop-plein.
ie.
l Un toit plat couvre adéquatement un bâtiment de toutes
dimensions horizontales et il peut être conçu et char-
penté de façon à servir d’espace extérieur.
L’ossature d’un toit peut être construite :
er
l
– de dalles de béton armé ;
– de fermes plates de bois ou d’acier ;
– de poutres de bois ou d’acier et d’un platelage de toit en métal ;
– de solives de bois ou de poutrelles d’acier ainsi que
Alg
12
d’un support de couverture.
Toits en pente
l On classe les toits en pente comme suit :
– toits à pente faible, jusqu’à 3:12 (1:4) ;
– toits à pente moyenne ou forte, de 4:12 à 12:12
GC
7 (1:3 à 1:1).
l Longueur : 12
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188 6.3 DALLES DE TOIT EN BÉTON ARMÉ
m/
Les dalles de toit de béton armé sont façonnées
avec des coffrages et coulées sur le chantier de la
même manière que le sont les planchers de béton
co
illustrés aux pages 99 à 101. En général, les dalles
de toit sont recouvertes d’un type de membrane
d’étanchéité comme celui qui est illustré dans la
coupe ci-dessous. Au sujet des éléments complexes
de construction d’un toit plat, voir la page 226.
ie.
l Incliner le dessus de la dalle ou la couche d’isolation
du toit pour assurer le drainage ; pente recommandée
d’au moins 1/4” par pied (1:50).
er
l Une poutre de rive retour- Alg l
l
l
Couche d’usure
Membrane d’étanchéité
Isolant de béton léger ou de
mousse rigide
GC
née peut former un mur de
parapet.
l Pare-vapeur
l Un réglet métallique noyé
dans le parapet peut recevoir
un couvre-solin en tête.
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6.4 TOITS DE BÉTON PRÉFABRIQUÉS 189
m/
La forme et la construction d’un toit de l Au sujet du solin du parapet, voir la
béton préfabriqué sont analogues à celles page 233.
d’un plancher préfabriqué et font appel l Membrane d’étanchéité sur isolant
aux mêmes types de dalles. Au sujet des rigide ; voir la page 226.
co
conditions et des exigences générales, l La chape en béton coulée sur place,
voir les pages 105 à 107. armée d’un treillis soudé ou de
barres, adhère à la dalle préfa-
briquée pour former un élément
composite ; chape d’au moins 2”
(50). Lorsque de l’isolant de mousse
ie.
rigide est apposé sur des éléments
préfabriqués lisses, la chape n’est
pas nécessaire.
l Incliner la chape en béton ou les
éléments préfabriqués pour faciliter
le drainage ; pente recommandée
er
d’au moins 1/4” par pied (1:50).
Alg
d’acier doit lier entre elles les dalles
préfabriquées, tant à leurs jonctions
qu’aux points d’appui situés à leurs
extrémités.
Mur porteur Mur d’extrémité
l Dalle évidée préfabriquée
l Enfoncer les goujons d’acier dans la
GC
chape armée ou dans les clés de cisail-
lement jointoyées pour assurer la conti-
nuité structurale. l Chape en béton armé ; au
l Remplir avec du coulis les vides aux moins 2” (50)
extrémités des éléments évidés. l Barres crochetées encas-
trées dans les fentes sur la
rive de la dalle à 4’ (1220)
w.
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190 6.5 CHARPENTE DE TOIT EN ACIER
m/
À l’instar de l’ossature d’un plancher d’acier,
l’ossature d’un toit plat peut être montée avec
des membres d’acier ; voir les pages 108 et 109.
co
l Les poutres de toit primaires et secondaires soutien
nent des poutrelles d’acier à treillis, un platelage de
toit en métal, une dalle de béton coulée sur place
ou d’autres éléments de béton préfabriqués.
ie.
l Les débords de toit résultent du prolongement des
poutres secondaires audelà de leurs appuis ou du
mur extérieur en retrait.
er
Alg
l Membrane d’étanchéité sur isolant de
l Les poutres en porteàfaux peuvent être assem
mousse rigide ou de béton léger. Au sujet
blées dans la poutre primaire ou se prolonger
des assemblages de toit plat, voir la
audelà de l’appui de la poutre principale.
page 226.
l Raidisseurs d’âme
GC
l Enture
l Les murs de parement extérieurs ou les
panneaux des mursrideaux s’appuient l Les extrémités des poutres
sur des poutres de rive d’acier ou sur une peuvent être eflées ou allégées
dalle de béton coulée ou sur le platelage par des découpures.
w.
en acier.
l Platelage de toit en métal ou en béton
s:/
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6.6 CADRES RIGIDES EN ACIER 191
m/
Un cadre rigide consiste en deux poteaux
et une poutre ou une poutre maîtresse qui
sont assemblés rigidement à leurs joints. Les
charges appliquées engendrent des forces
co
axiales, des forces de exion et des forces de
cisaillement dans tous les éléments du cadre, l Se présentant sous diverses formes, un cadre
puisque les joints rigides empêchent les extré- rigide en acier peut enjamber une portée de
mités des éléments de tourner librement. De 30’ à 120’ (9 m à 36 m).
plus, les charges verticales font apparaître des l Le cadre rigide constitue habituellement la
poussées horizontales à la base du cadre. Un structure d’un étage des bâtiments voués
ie.
cadre rigide est statiquement indéterminé et à l’industrie légère, des entrepôts et des
installations récréatives.
n’est rigide que dans son plan.
l Pannes en C ou en Z
l Espacement des pannes = portée du plate-
lage de toit ; 4’ à 5’ (1220 à 1525) c/c
er
l Étrésillon d’avant-toit
l Lisses en C ou en Z
Alg
l Cadres espacés de 20’ à 24’ (6100 à 7315)
c/c
l Espacement des cadres = portée des pannes
l Espacement des cadres = portée des lisses
GC
l Un cadre rigide offre une résistance aux
forces latérales dans son plan ; il faut le
contreventer dans une direction perpendi-
culaire.
l Le cadre est généralement recouvert d’une
couverture ou d’un revêtement en tôle
ondulée.
w.
l Épaulement
s:/
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192 6.7 FERMES D’ACIER
m/
l Pour de plus amples renseignements
Généralement, on construit une ferme d’acier en
sur les fermes, voir la page 54.
soudant ou en boulonnant des cornières et des tés
l Des panneaux ou platelages de toit pour former une ossature triangulée. En raison de
en métal ou en béton enjambent les leur prol élancé, les membrures d’une telle ferme
co
espaces entre les pannes. doivent être assemblées à l’aide de goussets d’acier.
l Les pannes en U ou en W La ferme d’acier plus lourde a des membrures à larges
enjambent les espacements semelles ou des prolés creux.
entre les fermes.
l Lorsqu’elles ne portent l Les membrures sont boulonnées ou soudées
pas sur un nœud, les pannes à des goussets d’assemblage.
ie.
imposent une exion locale
à la membrure supérieure. l Pour empêcher le développement de
contraintes de cisaillement et de exion
secondaires, les axes des centroïdes des
membrures d’une ferme et la charge à un
joint doivent passer par un même point.
er
Alg
GC
l Plaque d’appui en acier
l Poteau d’appui en béton
armé ou en acier l Une ferme doit avoir un contreventement latéral dans
une direction perpendiculaire à son plan.
l L’aménagement des services mécaniques – tels que les
tuyauteries, les conduits et les canalisations – peut être
w.
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6.8 TYPES DE FERMES 193
m/
l La ferme plate présente des membrures supérieure et inférieure
parallèles. Généralement, la ferme plate n’est pas aussi efcace
que la ferme en pente ou en arceau.
co
l La ferme Pratt est dotée de membrures d’âme verticales en
compression et de membrures d’âme diagonales en traction
(T). Il est souvent plus pratique d’utiliser une ferme dont les
ie.
membrures d’âme les plus longues sont chargées en traction.
er
Alg
l
l
La ferme angulaire ne possède que des membrures inclinées.
La ferme Fink ou à la Polonceau est une ferme angulaire
dotée de sous-diagonales pour que les membrures d’âme en
compression situées près de l’axe de la portée soient moins
GC
longues.
l Les diagonales joignent une membrure supérieure à une mem-
brure inférieure.
l Les sous-diagonales joignent une membrure à une diagonale
principale.
l
inférieure sensiblement plus haute que le niveau des appuis.
l La ferme en croissant possède des membrures supérieure et
s:/
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194 6.9 STRUCTURES TRIDIMENSIONNELLES
m/
Treillis triangulaire Une structure tridimensionnelle
est une structure ayant une longue
portée, qui se maintient grâce à la
rigidité des triangles et qui se com-
co
pose d’éléments linéaires subissant
uniquement une traction ou une
compression axiales. L’élément tridi-
mensionnel le plus simple d’une telle
structure est le tétraèdre à quatre
joints et six membrures.
ie.
er
Treillis carré
Alg
l Voici trois des nombreux motifs exis-
tants.
l Modules courants : 4’, 5’, 8’, 12’ (1220,
1525, 2440, 3660)
GC
Treillis hexagonal
w.
ww
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6.9 STRUCTURES TRIDIMENSIONNELLES 195
m/
l À l’instar des autres structures planes de profondeur
constante, la travée d’appui d’une structure tridimensionnelle
doit être carrée ou presque carrée pour présenter les proprié-
tés d’une structure armée dans deux directions.
co
l Une structure tridimen-
sionnelle doit toujours être
supportée à un nœud.
ie.
Appui sur la membrure Appui sur la membrure
supérieure inférieure
l L’accroissement de l’aire
er
portante des appuis fait en
sorte que le cisaillement est
transféré dans un plus grand
nombre de membrures et que
les forces dans les mem-
Alg
brures diminuent.
Cruciforme à quatre Structure en forme
points d’appui de chapiteau
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196 6.10 POUTRELLES D’ACIER À TREILLIS
m/
L’agencement et la construction des toits l Membrane d’étanchéité sur un
à poutrelles d’acier à treillis sont analo l Les poutrelles peuvent s’en isolant de mousse rigide ou de
gues à ceux des planchers à poutrelles castrer dans un mur porteur béton léger ; au sujet de l’étan
d’acier. Au sujet des dimensions des qui s’élève en forme de chéité des toits plats, voir la
parapet ou porter sur le mur page 226.
co
poutrelles et des plages de portées, voir
pour afeurer avec la rive du l Le platelage de toit consiste
les pages 113 à 115.
toit ou pour se prolonger en en un tablier ou bac de métal, en
porteàfaux. panneaux de contreplaqué ou en
madriers de support de béton.
l Cornière d’appui continue pour
un platelage boulonné au béton
ie.
l Pour résister aux forces de soulèvement ou à la maçonnerie
dues au vent, chaque poutrelle doit être l L’entretoisement doit être
solidement ancrée dans sa structure d’appui. solidement ancré au mur
l Prolongement de la membrure supérieure d’extrémité.
pour former un débord de toit
l Dans le cas d’une poutrelle de
er
série K, le débord de toit peut être
de 5’6” (1675), avec une charge
admissible de 300 lb/pi2
(1 lb/pi2 = 47,88 Pa).
Alg
GC
l Mur porteur en maçonnerie
armée ou en béton armé
du raccourcissement de double.
quelques appuis de poutrelles
et de l’inclinaison des pou l Membrure supérieure à pente
trelles, ou encore de l’eflage simple
de la couche isolante de la
l Membrure supérieure à pente
soustoiture.
double
ttp
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6.11 CHARPENTE À POUTRELLES À TREILLIS 197
m/
Parapet : mur porteur Parapet : mur d’extrémité
l Fixer chaque poutrelle du
toit à une plaque d’appui l Au sujet des exigences relatives au l Chaperon métallique ou de béton
en acier avec des ancra solin, voir les pages 233 et 234. préfabriqué ; voir la page 233.
co
ges noyés dans le mur. l Membrane d’étanchéité sur un
l Barre d’acier : 3/8” (10) isolant de mousse rigide ou une l Cornière porteuse continue boulon
de diamètre et 8” (205) fourrure de béton isolant léger née au mur pour la rive du platelage
de long. Ancrer les l Platelage de toit en
poutrelles des séries LH métal
et DLH avec une barre
ie.
d’acier de 3/4” (19) de
diamètre et de 12” (305)
de long.
l Longueur d’appui d’au
moins 4” à 6” (100 à 150)
pour les poutrelles de
série K, de 6” à 12” (150
er
à 305) pour les poutrelles
des séries LH et DLH l La membrure inférieure peut se pro l L’entretoisement horizontal ou
longer pour supporter le plafond. diagonal est soudé ou boulonné aux
cornières de xation ancrées dans le
mur d’extrémité.
Alg
Rive afeurante à un mur porteur Rive afeurante à un mur d’extrémité
l Fixer chaque poutrelle du l Arrêt à gravier et planche de l Plaque de bois traité jumelée,
toit à une plaque d’appui bordure de toit métalliques à xer avec des boulons d’ancrage
en acier ancrée dans une l Le platelage de toit en métal est de 1/2” (13) de diamètre à au
poutre de liaisonnement xé à tous les appuis par des plus 6’ (1830) c/c
armée et continue. soudures à chaud ou des attaches
Cornière porteuse continue pour la
GC
l Deux boulons d’ancrage mécaniques. l
de long ou un boulon de
1/2” (13) de diamètre
l Pour les poutrelles des
séries LH et DLH, deux
cordons de soudure de
1/4” (6) et de 2” (50)
de long ou deux boulons
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198 6.12 PLATELAGE DE TOIT EN MÉTAL
m/
Le platelage de toit en métal, aussi appelé tablier ou bac métal-
lique, présente une forme nervurée qui en accroît la rigidité et la
capacité d’enjamber des poutrelles d’acier à treillis ou des poutres
d’acier plus espacées, et qui lui permet de recevoir l’isolant ther-
co
mique et la membrane d’étanchéité.
l Les panneaux du platelage sont attachés au moyen de soudures à chaud
ou d’un procédé mécanique aux poutrelles ou aux poutres d’appui en
acier.
l Les panneaux sont attachés ensemble par leurs côtés à l’aide de vis, de
soudures ou de joints debout à tête ronde.
ie.
l Lorsque le platelage sert de diaphragme et transfère les charges latérales
aux murs de cisaillement, il doit être soudé aux appuis d’acier sur tout
son périmètre. De plus, l’attache d’appui et de recouvrement latéral peut
faire l’objet d’exigences plus strictes.
er
l
chape, auquel cas des panneaux en béton, du bois de charpente ou des
panneaux isolants de mousse rigide doivent être posés pour couvrir les
vides de l’ondulation et pour offrir une surface lisse et ferme à l’isolant
thermique et à la membrane d’étanchéité.
Pour maximiser la surface d’adhérence utile de l’isolant fait de mousse
Alg
l
rigide, la partie supérieure doit être large et plate. Si le support présente
des rainures de raideur, il faudra peut-être xer la couche d’isolation par
un procédé mécanique.
l Le platelage de toit en métal a une faible perméance à la vapeur, mais
les nombreuses discontinuités entre les panneaux le rendent perméable
à l’air. Si un pare-air est nécessaire pour empêcher la vapeur d’eau de
pénétrer dans l’assemblage de la toiture, on peut poser une chape en
béton. Si on utilise un remplissage de béton isolant léger, on peut doter
GC
le support d’évents perforés pour que soient évacuées l’humidité latente
et la pression de vapeur.
l 8” (205)
l Des profondeurs de 3” et de 4 1/2” (75 et 115) enjambent de 8’ à 16’
(2440 à 4875).
l 12”, 24” (305, 610)
l 24” (610)
s:/
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6.13 DALLES DE TOIT EN BÉTON LÉGER 199
m/
Les dalles de toit en béton léger sont
faites de ciment Portland, d’un granulat
léger, d’un entraîneur d’air et d’une
armature en treillis soudé galvanisé. l Longueur : de 9’ à 12’ (2745 à 3660)
co
l Largeur courante : 16” ou 24”
(405 et 610)
ie.
l Épaisseur :
– une épaisseur de 2” (50) permet
er
d’enjamber de 3’ à 5’ (915 à 1525) ;
– une épaisseur de 3” (75) permet
d’enjamber de 4’ à 7’ (1220 à
2135) ;
– une épaisseur de 4” (100) permet
Alg
l Ces dalles incombustibles peuvent d’enjamber de 5’ à 8’ (1525 à
enjamber des poutrelles, des poutres 2440).
et des pannes d’acier, et sont xées à
l’aide d’agrafes d’acier galvanisé. l Les rives à rainure et languette
l Les dalles offrent une base de clouage peuvent être armées avec des prolés
pour des bardeaux ou des tuiles. en U d’acier galvanisé.
l Un matériau acoustique peut être
noyé dans la surface inférieure et
GC
constituer le ni du plafond.
grandes portées.
l Épaisseur de la rive :
– une épaisseur de 2 3/4” (70)
permet d’enjamber de 4’ à 7’ (1220
à 2135) ;
– une épaisseur de 3 1/2” (90)
permet d’enjamber de 7’ à 9’ (2135
ww
à 2745) ;
– une épaisseur de 4” (100) permet
d’enjamber de 9’ à 12’ (2745 à
3660).
l Épaisseur :
– une épaisseur de 2” (50) permet
s:/
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200 6.14 CHARPENTE À CHEVRONS
m/
Terminologie des toits
co
de deux versants
adjacents l Lucarne : structure en saillie d’un toit en pente qui forme
et en pente une fenêtre verticale ou un évent à lames
d’un toit
l Pignon : portion triangulaire d’un mur délimitant l’extré-
ie.
mité d’un toit en pente, du faîte aux débords
l Rampant : bordure en pente habituellement saillante d’un
toit incliné
er
l Avant-toit ou débord de toit : rive inférieure saillante d’un toit
l Sous-face ou softe : dessous d’un débord de toit
l La charpente à chevrons est plutôt rare. Les constructeurs
Alg
et les concepteurs favorisent plutôt l’utilisation de fermes
préfabriquées pour leur polyvalence et la facilité d’installa-
tion (voir les pages 212 et 213).
l Noue : intersection de deux
pans d’un toit vers laquelle Toit à pignon
l’eau de pluie s’écoule. Le toit à pignon comporte deux pans qui descendent à
partir d’un faîte central et forment un pignon à chaque
extrémité.
GC
l La planche faîtière est un élément horizontal non porteur
sur lequel l’extrémité supérieure des chevrons est alignée
et auquel elle est attachée.
toit.
l La présence d’attaches de chevrons entre les appuis du
s:/
l Les murs nains sont de mur extérieur ou des poutres n’est pas exigée.
petits murs qui supportent
les chevrons en un point
l Les combles sont habitables dans la mesure où leur
intermédiaire sur leur
hauteur, leur éclairage et leur ventilation naturelle le
longueur.
permettent.
ttp
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6.14 CHARPENTE À CHEVRONS 201
m/
Toit en croupe
Le toit en croupe présente des extrémités et
des versants qui se rencontrent en un angle
saillant incliné.
co
l Planche faîtière
l Chevrons
l Un arêtier de croupe joint les côtés en pente
d’un toit en croupe.
ie.
l Un empanon désigne tout chevron plus court
que les chevrons couvrant la pleine longueur du
toit, tel celui qui aboutit à une arête ou à une
noue.
l Un empanon de croupe va d’une poutre sablière
à un arêtier de croupe.
er
l Un empanon de noue
Toit à la Mansart
va d’un chevron de
noue à un faîte. Le toit à la Mansart, ou en mansarde, com-
l Un chevron de noue porte de chaque côté deux pans dont l’un,
Alg
relie le faîte à une le terrasson, a une pente moins accentuée
poutre sablière, le que celui qui vient l’interrompre, le brisis.
long d’une noue.
l Planche faîtière
l Panne
l Chevrons
GC
l Les solives de plafond l Portées des chevrons
et les solives de plancher
w.
Toit plat
ww
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202 6.15 CHARPENTE DE TOIT EN ACIER LÉGER LAMINÉ
m/
l Chevron de toit à solive La construction d’un toit et d’un pla
en acier léger laminé fond avec des éléments en tôle d’acier
l Cornière de xation est analogue à celle d’une charpente
l Les solives d’acier de bois légère ; voir les pages 203 à
emboîtées forment le
co
206. On peut aussi visser ou souder les
faîte.
éléments en tôle d’acier pour former
des fermes de toit semblables à celles
décrites en page 213.
ie.
l Les solives en acier léger laminé prolées
servent de chevrons ; au sujet des types
et des dimensions des solives, voir la
page 117.
l Les chevrons sont généralement espacés
de 12”, 16” ou 24” (305, 405 ou 610)
er
c/c, selon l’ampleur des charges du toit
et la capacité d’enjambement du support
de couverture.
Alg
l Solive de plafond en acier
l Des poteaux
d’acier constituent la l Les agrafes xent les chevrons et les
structure du pignon. solives du plafond à la sablière de la
charpente du mur à poteaux.
l Chevêtre jumelé
vêtrure jumelé
l Fond de clouage
du support de
couverture
l Chevron
de noue
ww
l Empanon de noue
l Chevron d’enchevê
trure jumelé
l Faîte et chevrons
de lucarne
l Poteau de coin
l Poteau cornier
/
la lucarne en chienassis.
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6.16 CHEVRONS DE BOIS 203
m/
L’ossature d’un toit à chevrons de bois est une partie l Les rampants en surplomb sont dotés de
essentielle d’une charpente de bois légère. Le bois de pièces en porteàfaux assemblées dans
construction dimensionné utilisé pour les solives et les un chevron jumelé et s’appuyant sur la
sablière du mur pignon.
chevrons du toit se travaille facilement et s’assemble
l Les chevrons du pignon sont les chevrons
co
rapidement sur le chantier avec des outils de base.
d’extrémité situés en saillie d’un mur
pignon.
l Les éléments du faîte qui supportent
des chevrons dont la pente est l Les ouvertures du toit sont aménagées
inférieure à 3:12 (1:4) doivent être de la même façon que les ouvertures
conçus comme des poutres. de plancher ; voir la page 125.
ie.
l Chevêtre jumelé
l Chevrons jumelés pour les grandes
ouvertures
er
Alg
l Les chevrons en pente et les solives d’un
toit plat sont généralement faits de bois
de construction plein scié de 2” (38)
d’épaisseur, mais on peut aussi utiliser
des solives en I et du bois de placage
stratié.
l Les chevrons et les solives du toit sont
habituellement espacés de 12”, 16”
GC
ou 24” (305, 405 ou 610) c/c, selon
l’ampleur des charges du toit et la
Plages de portées d’un chevron : capacité d’enjambement du support
– 2 × 6 (38 × 140) permet de couverture.
d’enjamber jusqu’à 10’ (3050) ;
– 2 × 8 (38 × 184) permet
d’enjamber jusqu’à 14’ (4265) ;
– 2 × 10 (38 × 235) permet
w.
DCC 06 10 00 Charpenterie
DCC 06 11 00 Ossatures de bois
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204 6.17 CHARPENTE À CHEVRONS DE BOIS
m/
l La planche faîtière maintient l’ali
Faîte gnement des chevrons pendant la
construction ; s’il faut un matériau d’au
l Un évent de faîte continu ou des moins 1” (19) d’épaisseur, un matériau
co
évents à lames situés dans les murs de 2” (38) d’épaisseur est préférable.
de la façade à pignon facilitent la l La planche faîtière doit être aussi
ventilation au sommet du toit ; voir profonde que les coupes diagonales à
la page 261. l’extrémité supérieure des chevrons.
ie.
Fixation de débord de toit
l Clouer de face cinq clous de
3” (75) et clouer en biais
deux clous de 3 1/2” (90)
de chaque côté, ou utiliser
une tôle d’ancrage à
er
charpente.
Alg
utiliser du bois de 2” (38) d’épaisseur si
le plafond est attaché. Fixer à chaque
chevron avec trois clous de 3” (75) ou
quatre clous de 2 1/2” (64).
l Les chevrons sont attachés l’un contre
l’autre à la planche faîtière ; clouer de
face ou en biais deux clous de 3” (75)
s’il s’agit d’une planche faîtière de 1”
GC
(19) d’épaisseur ou deux clous de 3 1/2”
(90) dans le cas d’une planche faîtière
de 2” (38) d’épaisseur.
l Poutrelles du plafond
l Le Code du bâtiment peut exi l Pour les toitures isolées et ventilées,
ger des platesbandes d’ancrage prévoir de l’espace supplémentaire pour
en acier qui résistent à la force l’isolant et la ventilation (voir la page 261).
de soulèvement des vents.
w.
l
l Les détails des débords sablière quand les solives
de toit varient ; voir la de plancher des combles
page 205. s’appuient sur le mur à
ossature de bois.
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6.17 CHARPENTE À CHEVRONS DE BOIS 205
m/
Rampants fermés Chevrons apparents
Il faut déterminer comment les pièces du débord de toit
l Support de couverture
tournent le coin et rejoignent les rampants.
Chevron boiteux apparent
co
l
ou sous-face en pente
l Le parement du rampant
et la bordure du pignon l Calage avec
peuvent se prolonger au- trous d’évents
delà de la bordure de toit grillagés
ie.
pour terminer l’extrémité
de celle-ci et de la gout-
tière du toit.
l Rampant avec sous-face
étroite l Chevrons apparents
l La bordure du toit est
l Les extrémités des
l Le parement du rampant la large surface plate
chevrons peuvent
er
et la bordure du pignon de la rive extérieure
se prolonger et
peuvent se terminer par du toit.
être coupées de fa-
un retour de corniche. l Chevron de rive
çon décorative.
l Un retour de corniche
prolonge la bordure de
toit et la sous-face autour
Alg
de l’angle et aboutit dans
le mur pignon.
plaqué ou planches à
rainure et languette
rainure et languette
l Planche frisée
l Support de
/
couverture
l Larmier de rive l Les extrémités des
métallique
s:/
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206 6.17 CHARPENTE À CHEVRONS DE BOIS
m/
Parapets
l Chaperon de béton l Chaperon de bois ou de métal
préfabriqué ou métallique l Solin ; voir la page 233.
l Parapet de maçonnerie ;
.co
au moins 8” (205)
l Solin ; voir la l Solives du toit l Solives du toit
page 233.
rie
l Solives du toit ; appui l Bandes d’ancrage en acier à l Calage de 2” (38) d’épaisseur
d’au moins 3” (75) au plus 6’ (1525) c/c
l Lambourde de 1” (19)
l Les sablières traitées sous l Lambourde d’au moins d’épaisseur entrant dans les
poteaux
lge
pression sont ancrées 3 × 8 (64 × 184) boulon-
avec des boulons de 1/2” née au mur de béton armé l Poteaux continus du mur de
(13) de diamètre espacés ou de maçonnerie armée charpente en bois
d’au plus 6’ (1830) c/c. l Armature de la poutre de
l Mur d’éléments de liaisonnement
maçonnerie de béton
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6.18 SUPPORT DE COUVERTURE 207
m/
Le support sur les chevrons d’acier léger Panneaux de support de couverturea
ou de bois est habituellement constitué de Espacement des appuis, en pouces (mm)
panneaux contreplaqués certiés Exterior Désignation du
Appui des rives contreplaqué 12 (300) 16 (400) 19 (480) 24 (600) 32 (800) 48 (1200)
par l’Association canadienne du contrepla-
CANPLY Épaisseur de contreplaqué, en pouces (mm)
co
qué ou de panneaux de bois non plaqué.
Ces panneaux rigidient davantage l’en- Rives appuyées DFP 5/16 (7,5) 5/16 (7,5) 3/8 (9,5) 3/8 (9,5) 1/2 (12,5) 3/4 (18,5)
semble des chevrons et forment une bonne par des supports CSP 5/16 (7,5) 5/16 (7,5) 3/8 (9,5) 3/8 (9,5) 5/8 (15,5) 13/16 (20,5)
base pour l’application de divers maté- de clouage ou des Peuplier 5/16 (7,5) 5/16 (7,5) 3/8 (9,5) 3/8 (9,5) 5/8 (15,5) 13/16 (20,5)
riaux de couverture. Le support et la agrafes en H Aspen 5/16 (7,5) 5/16 (7,5) 3/8 (9,5) 3/8 (9,5) 5/8 (15,5) 13/16 (20,5)
sous-nition doivent être conformes aux Rives appuyées DFP Easy T&G 7/16 (11) 7/16 (11) 1/2 (12,5)
ie.
recommandations du fabricant de couver- grâce au prol de CSP Easy T&G 7/16 (11) 7/16 (11)
tures. Dans les climats humides exempts la rive Easy T&G
de tempêtes de neige, on peut utiliser des Rives non appuyées DFP 5/16 (7,5) 3/8 (9,5) 1/2 (12,5) 1/2 (12,5) 5/8 (15,5) Non
supports espacés faits de placages de 1 × 4 CSP 5/16 (7,5) 3/8 (9,5) 1/2 (12,5) 1/2 (12,5) 5/8 (15,5) recom-
ou 1 × 6 (19 × 89 ou 19 × 140) et poser une Peuplier 5/16 (7,5) 3/8 (9,5) 1/2 (12,5) 1/2 (12,5) 5/8 (15,5) mandé
couverture de bardeaux de bois ou de bar- Aspen 5/16 (7,5) 5/16 (7,5) 3/8 (9,5) 1/2 (12,5) 1/2 (12,5) 5/8 (15,5)
er
deaux de fente ; voir les pages 218 et 219.
a Charge de calcul de toit de 2,4 kPa
Source : Association canadienne du contreplaqué, Manuel du contreplaqué, Vancouver, CANPLY, 2009, p. 17.
Alg
GC
w.
ww
appuis intermédiaires.
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208 6.19 CHARPENTE À MADRIERS ET À POUTRES DE BOIS
m/
Les toits à madriers et à poutres de bois
l Espacement des poutres = portée sont habituellement assortis de la même
du platelage de toit ; généralement grille d’appui faite de poteaux que celle des
de 4’ à 8’ (1220 à 2440) planchers à madriers et à poutres ; voir les
co
l La page 134 indique la façon d’estimer pages 132 et 184.
la portée du platelage de toit en bois. l Les poutres du toit s’appuient sur :
l Le dessous du platelage de toit peut – des poteaux de bois, d’acier ou de béton ;
demeurer exposé et servir de plafond ni. – des poutres maîtresses de bois ou d’acier ;
l Autres possibilités : – un mur porteur de béton armé ou de maçon-
– contreplaqué nerie armée.
ie.
– panneaux composites ou panneaux à l L’aire portante doit être assez grande pour que
revêtement travaillant préfabriqués les contraintes de compression admissibles de
– dalles de toit en ciment la poutre et du matériau porteur ne soient pas
dépassées.
er
Alg
GC
l Les porte-à-faux sont limités à 1/4 de la
w.
l
demeure souvent exposée à l’intérieur, on
l Règle empirique pour l’estimation de la pose un pare-vapeur puis un isolant ther-
profondeur des poutres : mique rigide sur le dessus du platelage de
– poutres de bois pleines et sciées : toit. Les charpentes ainsi exposées exigent
portée/15 ; largeur de la poutre = 1/3 le recours à des assemblages soignés, à des
à 1/2 de la profondeur de la poutre matériaux de qualité et à une main-d’œuvre
– poutres lamellées-collées : portée/20 ; qualiée.
largeur de la poutre = 1/4 à 1/3 de la l La charpente à madriers et à poutres de bois
profondeur de la poutre n’offre aucun espace caché pour les gaines
/
l Les dimensions requises d’une poutre de distribution d’air, la tuyauterie ou les ls
de bois sont directement fonction de électriques placés en hauteur, sauf si elle est
l’ampleur de la charge du toit, de l’es-
s:/
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6.19 CHARPENTE À MADRIERS ET À POUTRES DE BOIS 209
m/
Une charpente à madriers et à poutres s’assemble de
diverses façons, selon la direction et l’espacement des
poutres du toit, les éléments utilisés pour enjamber
l’espacement entre les poutres, ainsi que la profon-
co
deur hors-tout de l’assemblage de la construction.
l Poutres du toit
Poutres du toit parallèles à la pente l Pannes
l Platelage de toit l Platelage de
l Poutres du toit toit
ie.
er
Les poutres du toit sont espacées de 4’ à 8’ (1220 à
2440) c/c et enjambées par un platelage de toit en
Alg Dans cette charpente à deux couches, les poutres
du toit sont plus espacées et supportent une
GC
bois plein ou lamellé-collé. Les poutres s’appuient série de pannes. Ces pannes sont enjambées par
sur des poutres maîtresses, des poteaux ou un mur un platelage de toit en bois ou un matériau de
porteur de maçonnerie armée ou de béton armé. couverture rigide et en feuilles.
l Platelage de
l Chevrons toit ou poutres
de toit
l Poutres du toit
secondaires
/ ww
s:/
Dans ce schéma d’une charpente à deux Les poutres du toit sont assez rapprochées pour que
ttp
couches, les poutres du toit supportent un le platelage de toit en bois les enjambe. Lorsqu’elles
ensemble classique de chevrons en bois. sont plus espacées, les poutres supportent une série
de poutres secondaires parallèles à la pente.
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210 6.20 ASSEMBLAGES POUTRES–POTEAUX DE BOIS
m/
Assemblage au faîte Assemblage poutres–poteaux
l Pour les pentes d’au moins l Poutre formée d’élé-
4:12 (1:3), on doit utiliser ments espacés
des plaques de cisaillement l Poutre de bois pleine
co
dos à dos avec un boulon l Entrait ou solive
traversant et des rondelles de plafond en
forées dans les poutres. bois non jointifs
l Entrait ou solive
de plafond en bois
pleins
ie.
l Sablière l Le Code du bâtiment
peut exiger l’ajout
er
d’une bande métal-
l Pour les pentes moindres, lique pour renforcer
il faut utiliser une bande l’assemblage poutres–
ou une plaque métalliques poteaux contre la
pour attacher les poutres l Poteau force de soulèvement
Alg
ensemble au faîte. de bois des vents.
l Bande d’atta-
GC
che ou gousset
métalliques
l Cornière métallique l Poutre de bois formée
d’assemblage sur d’éléments espacés
les deux côtés
de la poutre
w.
le nombre de boulons
nécessaires, on doit
s:/
utiliser un assemblage
à anneaux fendus ; voir
l Poutre de bois la page 183.
pleine
l Poteau de bois
formé d’éléments l L’extrémité des poutres
espacés du toit peut être
ttp
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6.20 ASSEMBLAGES POUTRES–POTEAUX DE BOIS 211
m/
Coupe du toit au faîte
l Assemblage à plaque de
cisaillement avec un boulon
traversant et des rondelles
co
forées dans les poutres
l Le platelage de toit
en bois enjambe les
poutres du toit.
l Isolant thermique de mousse rigide par-
dessus le pare-vapeur
ie.
l Le matériau de la toiture doit être xé avec
des attaches assez longues pour traverser
l’isolant et bien pénétrer dans le platelage.
Coupe du toit au
er
mur extérieur
l Poutre faîtière
Coupe du toit à
Alg
l’appui intérieur
l Un calage peut être nécessaire sur
une forte pente pour stabiliser les
pannes.
l L’espacement des pannes est déter- l Élément de
miné par la portée du platelage. remplissage ou
ouverture vitrée
l Les poutres sont entail-
GC
lées pour en assurer
la pleine portance.
l Bordure de toit
l Le dessous du
Coupe du toit au platelage peut
w.
l Au sujet des
assemblages poutres-
s:/
l On peut construire le
plafond de manière à créer
un espace caché pour la
tuyauterie, les ls électriques
et l’isolant thermique.
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212 6.21 FERMES DE BOIS
m/
Contrairement aux chevrons triangulaires plans,
les fermes de bois plus lourdes sont assemblées
en disposant en couches plusieurs membrures
et en joignant celles-ci aux nœuds à l’aide de
co
goujons à anneaux fendus. Ces fermes de bois
l Pour éviter des contraintes de supportent de plus grandes charges que les
exion supplémentaires dans les chevrons en fermes triangulaires et sont plus
membrures des fermes, les charges espacées qu’eux. Consulter un ingénieur en
doivent s’appliquer aux nœuds. structure au sujet des exigences relatives à la
l Un cadre d’entretoisement vertical
conception, au contreventement et à l’ancrage.
ie.
situé entre les membrures supé-
rieure et inférieure de fermes
adjacentes est parfois nécessaire
pour accroître leur résistance aux
forces latérales dues aux vents et
aux séismes.
Un contreventement horizontal
er
l
peut être nécessaire dans le
plan de la membrure supérieure
ou inférieure si l’action de
diaphragme de la char pente du
toit ne suft pas en présence des
Alg
forces des murs d’extrémité.
page 193.
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6.21 FERMES DE BOIS 213
m/
Exemple de ferme anglaise
l Les membrures sont en matériau de 2” ou
3” (38 ou 64) d’épaisseur ; largeur de face l 1/4L l 1/4L
d’au moins 3 5/8” (90) pour des goujons à
co
anneaux fendus de 2 1/2” (64) et d’au moins
5 1/2” (140) pour des goujons à anneaux
fendus de 4” (100)
l Habituellement, l’épaisseur maximale des l Membrures
supérieures l Les membrures d’âme
fermes est de cinq membrures.
l Membrures perpendiculaires ou
d’âme verticales peuvent se pro-
ie.
longer jusqu’aux pannes
d’appui.
l Support de couverture en
panneaux ou en planches
er
Alg
l Entures l Chevauchement d’au moins l Membrures inférieures l Talon
2’ (610) aux éclisses
l 1/3L
l L = portée
GC
l Les dimensions des membrures et les détails des joints
sont déterminés par des calculs effectués en fonction
du type de ferme, de la conguration des charges, de la l Pour empêcher l’apparition de
portée ainsi que de la catégorie et de l’essence du bois contraintes de cisaillement et de
de construction utilisé. exion secondaires, l’axe centroïde
w.
Assemblage au talon
/
s:/
l
maçonnerie armée
l Plaque d’assise l La largeur du poteau ou de béton armé
en acier porteur composé
l Poteau porteur correspond à l’épais-
plein ou composé seur de la ferme.
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214 6.22 FERMES LÉGÈRES DE TOIT
m/
l Les exigences relatives au support de Les fermes légères de toit sont des fermes
couverture sont semblables à celles qui planes précalculées et montées en atelier.
s’appliquent aux charpentes à chevrons Les membrures étant surtout soumises à
classiques ; voir la page 207. des forces de compression et de traction,
elles sont généralement faites de 2 × 4
.co
(38 × 89) ; la membrure supérieure est
parfois faite de 2 × 6 (38 × 140). Les
fermes de toit préfabriquées conviennent
l L’espacement courant est de
particulièrement bien lorsqu’un plan
2’ (610) c/c, mais il peut aller
rectangulaire nécessite un grand nombre
jusqu’à 4’ (1220) c/c.
l Les membrures sont assemblées à
de fermes d’un seul type et comporte des
l’aide de goussets en tôle portées nettes supérieures à 18’ (5485).
rie
d’acier. Consulter le fabricant des fermes au sujet
des congurations, des portées et des
charges admissibles ainsi que
des détails de construction.
lge
l Les fermes triangulaires s’appuient sur des
poutres de bois ou d’acier ou sur un mur
porteur fait de poteaux ou de maçonnerie.
CA l
l
Plage de pentes : 2:12 à 8:12 (1:6 à 1:1,5)
Plage de profondeurs : 1/20 à 1/10
de la portée
.G
l Un contreventement latéral, dont l’orien
tation est perpendiculaire par rapport au
l La membrure supérieure plan des fermes, est nécessaire durant
l En général, les chevrons triangulaires en
peut se prolonger d’au l’installation et après le montage.
jambent de 20’ à 32’ (6095 à 9755) ; des
plus 2’ (610) pour donner l Un plafond peut être attaché directement
portées allant jusqu’à 60’ (18 m) sont
un porteàfaux. aux membrures inférieures. Les fermes
possibles.
ww
l l
l Bordure de toit
l Bloc d’âme ou
poinçon intégré à
l’âme de la ferme
l Bordure de toit
ttp
l Sousface ventilée
l Les retours de sousface peuvent
être fabriqués avec des éléments de
ferme.
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215
m/
PROTECTION CONTRE L’HUMIDITÉ
co
ET ISOLATION THERMIQUE
7.1 Enveloppe du bâtiment _____________________________________________________________________________________ 216
7.2 Sous-couche de la toiture de bardeaux ____________________________________________________________ 217
7.3 Bardeaux de bois _______________________________________________________________________________________________ 218
ie.
7.4 Bardeaux de fente de bois ________________________________________________________________________________ 219
7.5 Bardeaux composés ___________________________________________________________________________________________ 220
7.6 Bardeaux d’ardoise ____________________________________________________________________________________________ 221
7.7 Toiture de tuiles ________________________________________________________________________________________________ 222
er
7.8 Toiture végétalisée _____________________________________________________________________________________________ 223
7.9 Toiture de tôle __________________________________________________________________________________________________ 224
7.10 Toiture de tôle ondulée ou nervurée ________________________________________________________________ 225
7.11 Éléments de construction d’un toit plat ___________________________________________________________ 226
Alg
7.12 Étanchéité multicouche ____________________________________________________________________________________ 228
7.13 Toiture à un seul pli __________________________________________________________________________________________ 229
7.14 Drainage de toit ________________________________________________________________________________________________ 231
7.15 Solins _________________________________________________________________________________________________________________ 232
7.16 Solins de toit _____________________________________________________________________________________________________ 233
7.17 Solins des pénétrations de toit ________________________________________________________________________ 235
GC
7.18 Solins de mur ____________________________________________________________________________________________________ 236
7.19 Murs à écran pare-pluie ____________________________________________________________________________________ 237
7.20 Murs-rideaux ______________________________________________________________________________________________________ 238
7.21 Panneaux de béton préfabriqués ______________________________________________________________________ 241
7.22 Parement de maçonnerie __________________________________________________________________________________ 242
w.
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216 7.1 ENVELOPPE DU BÂTIMENT
m/
Les matériaux de couverture assurent l’imperméabilité du toit.
Leur gamme va de la membrane d’étanchéité pratiquement
continue aux pièces de recouvrement ou d’emboîtement des
bardeaux et des tuiles. Le type de couverture approprié dépend
co
de l’inclinaison du toit. Si un toit en pente évacue facilement
l’eau, un toit plat doit être muni d’une membrane d’étanchéité
continue pour contenir l’eau pendant son écoulement vers
le sol ou son évaporation. Un toit plat et tout toit en pente
bien isolé qui retient la neige doivent donc être conçus pour
supporter une plus grande surcharge climatique qu’un toit à
ie.
pente modérée ou forte. D’autres facteurs comptent également
dans la sélection d’un matériau de couverture : les exigences
d’installation, d’entretien et de durabilité, la résistance au vent
et au feu et, lorsque la couverture est apparente, son motif, sa
texture et sa couleur.
er
Pour empêcher l’eau de s’inltrer dans l’assemblage du toit
et dans le bâtiment, on doit installer un solin le long des
rives du toit et aux endroits où la pente du toit change, où le
toit s’aboute à des plans verticaux et où des cheminées, des
canalisations de ventilation et des lanterneaux percent le toit.
Alg
On doit aussi poser un solin là où l’eau peut s’inltrer dans les
murs extérieurs, soit aux ouvertures des portes et des fenêtres
et le long des joints où des matériaux se rencontrent dans le
plan des murs.
LEED v4, AÉ : Optimiser la performance énergétique construire et isoler adéquatement l’enceinte du bâtiment et
bien orienter le bâtiment sur son terrain.
s:/
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7.2 SOUS-COUCHE DE LA TOITURE DE BARDEAUX 217
m/
La sous-couche protège le support de cou- Solins de débord de toit en matériau
verture contre l’humidité jusqu’à la pose des de couverture en rouleau
bardeaux de la toiture. Après cette pose, la
sous-couche fournit au support une protec- Pente d’au moins 4:12 (1:3)
co
tion supplémentaire contre la pluie bat-
tante. Le matériau de sous-couche doit offrir
l Recouvrement latéral de 4” (100)
une faible résistance à la vapeur d’eau, de
sorte que l’humidité ne s’accumule pas entre
la sous-couche et le support de couverture. l Recouvrement supérieur de 2” (50)
On ne doit utiliser que le nombre minimal l Poser 6” (150) de sous-couche sur les
ie.
nécessaire de clous pour maintenir la sous- deux côtés des arêtes et des faîtes.
l Des larmiers en métal inoxydable
couche en place jusqu’à la pose des bardeaux.
sont posés sur la sous-couche le
long du rampant et directement sur
Solin de débord de toit
le support de couverture le long du
Poser un solin partout le long du débord débord du toit. On peut toutefois
lorsque de la glace peut s’y former et que
er
ne pas en mettre sur les toits en
l’accumulation de glace et de neige fondantes bardeaux de bois ou en bardeaux de
risque de remonter jusque sous les bardeaux. fente de bois parce que les bardeaux
l Dans le cas d’un toit dont la pente est d’au eux-mêmes forment des larmiers
moins 4:12 (1:3), le solin de débord peut saillant au-delà des rives du toit.
consister : L’AMCQ suggère d’utiliser comme
Alg
l
Bardeaux de bre Plein Feutre saturé d’asphalte Au moins Couche simple 3:12 à 4:12 Couche double
de verre de 15 lb (0,73 kg)* 4:12 (1:3) (1:4 à 1:3)
Bardeaux Plein Feutre saturé d’asphalte Au moins Couche simple 2:12 à 4:12 Couche triple
/
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218 7.3 BARDEAUX DE BOIS
m/
Pureau maximal recommandé Les bardeaux de sciage de bois, communément appelés
Pente de toit
bardeaux de bois, et les bardeaux de fente de bois sont
Catégorie et longueur des bardeaux généralement en cèdre rouge, mais il en existe aussi en
d’au moins de 3:12 à 4:12
cèdre blanc, en pin rouge de Californie et en cyprès rouge.
4:12 (1:3) (1:4 à 1:3)
co
Le cèdre rouge a un l uni et n, et il résiste bien à l’eau, à
la pourriture et à la lumière solaire.
No 1 16” (405) 5” (125) 3 3/4” (95)
18” (455) 5 1/2” (140) 4 1/4” (110) Les bardeaux de cèdre rouge sont disponibles en longueurs
24” (610) 7 1/2” (190) 5 3/4” (145) de 16” (405), de 18” (455) et de 24” (610), et dans les
No 2 16” (405) 4” (100) 3 1/2” (90) qualités suivantes :
ie.
18” (455) 4 1/2” (115) 4” (100) l no 1 Qualité supérieure (étiquette bleue) :
24” (610) 6 1/2” (165) 5 1/2” (140) – 100 % de bois de cœur, 100 % sans défauts, 100 % de débit sur
No 3 16” (405) 3 1/2” (90) 3” (75) quartier ;
18” (455) 4” (100) 3 1/2” (90) l no 2 Qualité intermédiaire (étiquette rouge) :
24” (610) 5 1/2” (140) 5” (125) – bardeaux de 16” (405) sans défauts sur 10” (255),
– bardeaux de 18” (455) sans défauts sur 11” (280),
Bardeaux de fente de bois 18” (455) 7 1/2” (190) Non recommandés
– bardeaux de 24” (610) sans défauts sur 16” (405),
er
24” (610) 10” (255) Non recommandés
– ls plats permis ;
l no 3 Qualité tout usage (étiquette noire) :
– bardeaux de 16” (405) et de 18” (455) sans défauts sur 6” (150),
– bardeaux de 24” (610) sans défauts sur 10” (255).
Alg
Noue ouverte
l N’utiliser que des clous inoxydables, tels que l Solin d’acier galvanisé de
les clous d’acier galvanisé à chaud et les clous calibre 26 ou d’aluminium
en alliage d’aluminium. Il faut deux attaches de 0,019” (0,5) ; prévoir une
par bardeau. Les clous doivent afeurer la sous-couche sous le solin en
surface des bardeaux, mais sans la pénétrer. climat froid.
l Le support non jointif de 1 × 4 (19 × 89) ou
1 × 6 (19 × 140) permet la ventilation des l Au moins 7” (180) pour une
GC
bardeaux. L’espacement des planches est égal pente d’au moins 6:12 (1:2) ;
au pureau des bardeaux. 10” (255) pour une pente
l Joints de 1/4” à 3/8” (6 à inférieure à 6:12 (1:2)
10) en vue de la dilatation
l Recouvrement de 4” (100) Pose à un
l Maintenir un décalage d’au
arêtier
moins 1 1/2” (38) entre
l 3” à 5”
les rangs adjacents ; ne pas l Rabat de rive de 1/2” (13)
w.
(75 à 125)
aligner les joints dans l Pliage central
les rangs alternants.
l Recouvrement
alterné
ww
l 4” (100)
/
l
(25 à 38) pour former un l Rang de départ double
bardeau varie selon la Le faîte est construit comme
larmier. l
longueur du bardeau et une arête.
l Les bardeaux peuvent
la pente du toit ; voir le On peut employer des faîtes
saillir de 1” (25) au- l
tableau ci-dessus. et des arêtes préformés.
delà de la bordure du
l Dans les régions expo-
rampant pour former un
sées à la poudrerie et à
larmier ou ils peuvent
l’accumulation de glace
ttp
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7.4 BARDEAUX DE FENTE DE BOIS 219
m/
Si les bardeaux de bois sont sciés, les bardeaux de
fente de bois s’obtiennent plutôt par la fente d’une
bille courte en un grand nombre de sections radiales l Bardeau de bois scié
eflées, ce qui donne au moins une face texturée.
co
Les bardeaux de fente sont généralement faits de
bois de cœur sans aucun défaut et sont offerts en
longueurs de 18” (455) et de 24” (610). Les bardeaux l Bardeaux de fente
de fente eflés ou droits ont 100 % de débit sur
quartier, tandis que les bardeaux fendus à la main et l Les bardeaux de fente eflés sont des
resciés ont au moins 90 % de débit sur quartier.
ie.
bardeaux de fente fendus à la main
qui sont rendus eflés par retourne-
Les bardeaux de bois et les bardeaux de fente de ment du bloc après chaque fente.
bois sont inammables, sauf s’ils ont été traités l Les bardeaux de fente fendus à la
chimiquement pour être qualiés de classe C par main et resciés sont des bardeaux de
les Laboratoires des assureurs du Canada (ULC). Sont fente eflés à face fendue et à dos
qualiés de classe B les bardeaux et les bardeaux de scié.
er
l Les bardeaux de fente droits sont
fente de classe C qui sont utilisés sur un support de
des bardeaux de fente fendus à la
couverture plein fait de contreplaqué de 5/8” (16), main dont l’épaisseur est uniforme.
avec de l’adhésif pour extérieur couvert d’une feuille
de métal plastiée.
Alg
l En raison de la texture raboteuse des
bardeaux de fente de bois, on doit poser
une entre-couche entre chaque rang.
Cette entre-couche, soit un feutre saturé l Joints de 3/8” à 5/8” (10 à Noue ouverte
d’asphalte de 30 lb (13,6 kg), sert de 16) en vue de la dilatation l Sous-couche à feutre de 30 lb (13,6 kg)
déecteur contre la pluie battante ou la
l Décalage d’au moins l Au moins 11” (280) ; recouvrements
poudrerie.
GC
1 1/2” (38) entre les de 4” (100)
rangs adjacents
l Entre-couche d’une largeur
de 18” (455) Pose à un
l Pliage central arêtier
l Longueur égale au double
l Rabat de rive l 6” (150)
du pureau
de 1/2” (13) l Chevau-
l Support non jointif
chement
alterné
w.
ww
l 6” (150)
l
l Au sujet du pureau d’intempé- arête.
ries, voir le tableau à la page l On peut employer des faîtes et des
s:/
sans la pénétrer.
débord de toit jusqu’à un
point du toit situé à 36”
(915) de la limite des murs
intérieurs.
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220 7.5 BARDEAUX COMPOSÉS
m/
Les bardeaux composés présentent une base de bre de verre
l 36” (915) habituellement inorganique ou une base de feutre organique dont le côté
exposé aux intempéries est revêtu de granules minéraux ou
céramiques colorés. Les bardeaux à base de bre de verre
co
l 12” (305) habituellement inorganique résistent très bien au feu (classe A de ULC), tan-
dis que les bardeaux à base de feutre organique n’y résistent
que modérément (classe C de ULC). La plupart des bardeaux
Patte carrée de bardeau à deux jupes Conception des bardeaux
l Le poids des bardeaux varie de composés ont des jupes à adhésif autocollant ou des jupes
205 lb à 380 lb (93 kg à 173 kg) d’emboîtement qui leur permettent de résister au vent. Il
le carré. importe que les bardeaux résistent au vent lorsqu’ils sont
ie.
l Un carré = 100 pi2 (9,29 m2) utilisés sur un toit à pente faible ou dans une région balayée
Patte carrée de bardeau à trois jupes l Consulter le fabricant de toi- par de grands vents.
tures au sujet des dimensions,
des motifs, des couleurs et de
l L (largeur) = 12” (305)
l’installation.
l P (pureau) = 5” (125)
RS (recouvrement
er
l
Coupe de rive aléatoire supérieur) = 7” (180)
l RT (recouvrement
l 12” à 15” (305 à 380) transversal) = 2” (50)
Alg
Recouvrement lamellé mandée de 4:12 (1:3)
Noue ouverte
l Bande de matériau de couverture
l Démarrer le troisième rang en rouleau de 18” (455) à surfaçage
avec une pleine bande moins minéral, surface minérale vers le
GC
une jupe. bas, xée avec du bitume consistant
l Points de cassure
et un clouage minimal
à la moitié l Démarrer le deuxième rang
l Recouvrement de 12” (305)
avec une pleine bande moins
une demi-jupe. l Bande de matériau de couverture de
l Bande de départ de 9” (230) 36” (915), surface minérale vers le haut
l Couper des bardeaux pour former une
l Démarrer le premier rang
noue de 6” (150) de large au faîte ;
avec une pleine bande.
élargir l’ouverture de la noue de 1/8”
w.
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7.6 BARDEAUX D’ARDOISE 221
m/
L’ardoise est un matériau de couverture extrêmement
durable, résistant au feu et exigeant peu d’entretien.
On peut fendre, couper ou percer un bardeau d’ardoise l Pureaux de 3” à 11 1/2”
pour y apposer des clous de cuivre ou des attaches. (75 à 290)
co
La technique de pose des bardeaux d’ardoise est l Pureau (P) = longueur (L) –
analogue à celle des bardeaux de bois. recouvrement transversal (RT)/2
ie.
l 4:12(1:3) ; RT = 4” (100)
l Longueur de 10” à 24”
(255 à 610), par tranche
de 2” (50)
l Épaisseur de 3/16” à 1” (5 à 25)
er
l Largeur de 6” à 14” (150 à 355)
Alg
l Bardeaux de faîte
l Déecteur parapluie de 1” (25)
de bois plein ;
– du béton clouable ;
l Élargir l’ouverture de la
– une charpente à cornières d’acier.
noue de 1/8” par pied
l Une sous-couche de feutre de (10 mm par mètre) à
couverture de 30 lb (13,5 kg) mesure qu’on descend
est généralement requise sur un vers le débord de toit. Arête à onglet
ww
support de couverture plein. Du l Saillie de 2” (50) pour former l L’ardoise de départ sert à
feutre de 45 lb (20 kg) peut être un larmier au débord du toit donner au premier rang la
exigé pour des bardeaux d’ardoise même pente qu’aux rangs
plus épais. l Saillie de 1/2” à 1” (13 à 25) suivants.
au rampant
/
s:/
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222 7.7 TOITURE DE TUILES
m/
l Éléments de couverture du faîte La couverture de tuiles consiste en éléments d’argile
ou de béton qui se chevauchent ou s’emboîtent pour
l Éléments de départ de couverture
créer un motif structurel solide. Comme les ardoises,
les tuiles de couverture résistent bien au feu, durent
Des tuiles d’arête recou-
co
l longtemps et exigent peu d’entretien. Elles sont
vrent les rampants. également lourdes, soit de 800 lb à 1000 lb le carré
l Drain de terre cuite (364 kg à 454 kg pour une surface de 9,29 m2), et
l Mortier de ciment exigent une charpente de toit sufsamment forte
pour supporter leur poids. Ces tuiles sont habituel-
lement installées sur un support de couverture plein
ie.
en contreplaqué avec une sous-couche de feutre de
couverture de 30 lb à 45 lb (13,5 kg à 20 kg). Des
tuiles spéciales sont utilisées aux faîtes, aux arêtes,
l Éléments de fermeture du débord
aux rampants et aux débords de toit.
de toit
er
Les types de tuiles d’argile sont décrits
ci-dessous, avec leurs dimensions et leur
poids. On utilise aussi des tuiles de métal Faîte
(aluminium, acier, zinc, etc.). Ces élé- l Éléments de couverture du faîte
ments, plus légers, présentent moins de l Fond de clouage en bois
Alg
restrictions sur la structure du bâtiment. l Fermeture à mortier ou
Consulter tout de même le fabricant au à éléments d’installation
sujet des dimensions, du poids et de la de la faîtière
pose des tuiles.
l Feutre de couverture
l Les tuiles canal sont des tuiles de couver-
ture eflées et semi-cylindriques qu’on
pose de façon telle qu’une tuile dont
GC
la convexité est tournée vers le haut
chevauche les tuiles adjacentes dont la
convexité est tournée vers le bas.
l Tuile de couverture (imbrex) dont la
convexité est tournée vers le haut ;
tégule dont la convexité est tournée
vers le bas
l L’eflage permet aux tuiles de s’emboîter
w.
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7.8 TOITURE VÉGÉTALISÉE 223
m/
La toiture végétalisée, ou « toit vert », consiste en Une toiture végétalisée se compose de
un revêtement naturel, composé le plus souvent de plusieurs couches.
terreau minéral ou d’un substrat de croissance, posé
l Les végétaux d’espèces variées améliorent
sur une membrane d’étanchéité. Son installation est
la qualité de l’air, offrent des avantages
co
généralement plus coûteuse, mais la couche naturelle esthétiques et fournissent un habitat
protège la membrane d’étanchéité contre les variations naturel à la faune.
quotidiennes de température et les rayons ultravio- l Le terreau léger, ou le substrat de crois-
lets, qui provoquent l’usure des toits classiques. Elle sance articiel, est choisi en fonction de
présente d’autres avantages sur le plan écologique, sa capacité à absorber un volume d’eau
dont la préservation d’une zone perméable sur la pluviale allant jusqu’à 40 % de son propre
ie.
surface d’encombrement du bâtiment, la régulation de volume. Les eaux de pluie s’écoulent à
l’écoulement des eaux pluviales et l’amélioration de la travers les végétaux et les nourrissent.
qualité de l’air et de l’eau. l Le géotextile ltrant permet d’éviter que
le sol à texture ne n’obstrue la couche
Lors d’une journée d’été chaude, la température à la de drainage.
surface d’un toit classique peut atteindre 90 °F (50 °C)
er
de plus que la température de l’air. Parce que la tempé-
rature à sa surface est nettement inférieure, une toiture
végétalisée contribue à réduire le phénomène d’îlot de
chaleur dans les zones urbaines. L’indice d’isolation
thermique d’un toit vert est aussi plus élevé, ce qui
Alg
permet de stabiliser la température et le degré d’humi-
dité à l’intérieur du bâtiment. Par conséquent, cela
réduit les coûts de chauffage et de refroidissement.
Il existe quatre types de toitures végétalisées :
l La toiture végétalisée intensive requiert une couche
de sol d’au moins un pied (305) de profondeur, ce
qui permet de créer un jardin accessible aux usagers
GC
et comprenant de grands arbres, des arbustes, une
prairie et d’autres éléments paysagers. Pour assurer l La couche de rétention retient les eaux
pluviales et ralentit le ruissellement de
la survie des plantes, il faut installer des systèmes
l’excédent d’eau.
d’irrigation et de drainage, qui nécessitent l’ajout l La couche de drainage éloigne l’excédent
d’une charge de 80 à 150 lb/pi2 (de 3830 à 7182 Pa) d’eau de la surface porteuse. Dans une
sur la structure du toit. Le béton est généralement toiture végétalisée extensive de faible
w.
dans laquelle on fait pousser de petites plantes une fuite une fois que le substrat de
rustiques et des herbages touffus. On se rend sur le croissance est en place.
toit uniquement pour faire l’entretien. Ce type de l On traite en détail de la membrane d’étan-
toiture ajoute une charge de 15 à 50 lb/pi2 (de 718 chéité à la section 7.11.
à 2394 Pa) sur la structure du toit, et on peut l’ins-
taller sur n’importe quelle surface porteuse en béton, l On décrit diverses possibilités pour la pose
en métal ou en bois de conception appropriée. de l’isolation thermique et du pare-vapeur
à la section 7.11.
l La toiture végétalisée semi-extensive nécessite un
l La charpente de support du toit doit avoir
système d’arrosage goutte à goutte et des substrats
/
fréquent pour l’entretien et la récolte. LEED v4, AÉS : Gestion des eaux pluviales l Il est plus facile de végétaliser une toiture
l Un système de bacs modulaires se compose de LEED v4, AÉS : Réduction des îlots de chaleur à faible pente, mais on peut aussi le faire
contenants en aluminium anodisé ou de bacs en si la pente atteint 12:12 (1:1 ou 100 %),
polystyrène recyclés dans lesquels on dépose de 3” à la condition d’installer un système
à 4” (de 75 à 100) de terreau minéral, qui sert de approprié de stabilisation du sol ou
substrat à des plantes à pousse basse. Un coussin du substrat de croissance.
ttp
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224 7.9 TOITURE DE TÔLE
m/
La toiture de tôle se caractérise généralement par un
motif à agrafures emboîtables et à faîtes et rives de toit
articulés. La tôle elle-même est en cuivre, en alliage de
zinc, en acier galvanisé ou en métal terné, c’est-à-dire
co
un acier inoxydable plaqué d’un alliage d’étain et de l La toiture métallique se pose
plomb. Pour éviter tout effet galvanique en présence sur la sous-couche à feutre
d’eau de pluie, le solin, les attaches et les accessoires pour couverture. On utilise
métalliques doivent être faits du même métal que le une feuille de colophane pour
matériau de toiture. Les autres facteurs à considérer dans empêcher l’adhésion mutuelle
le choix d’une toiture métallique sont la résistance aux du feutre et de la toiture de
ie.
métal terné.
intempéries et le coefcient de dilatation du métal.
l Joints debout ou agrafures à
tasseau
l Les agrafures horizontales
et de noue sont plates et
er
habituellement soudées.
Alg
l Les agrafures verticales sont es-
l Pente d’au pacées de 12” à 24” (305 à 610)
moins 3:12 (1:4) centre à centre (c/c), selon la
l La pente peut être moindre largeur initiale des tôles et la l Gouttière emboîtable et che-
si on utilise des agrafures taille des joints debout ou des misage fait du même métal
d’emboîtement soudées. agrafures à tasseau. que la toiture
l Il faut poser des bandes de l Les agrafures sur les toits à
GC
clouage si la toiture repose tasseaux préfabriqués sont
sur un support de couverture espacées de 24” à 36” (610 à
non clouable. 915) c/c.
préfabriqués.
toiture de tôle.
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7.10 TOITURE DE TÔLE ONDULÉE OU NERVURÉE 225
m/
Les panneaux de toiture ondulée ou nervurée
enjambent l’espace entre les poutres ou les
pannes de toit tout au long de la pente. Les
panneaux de toiture peuvent être constitués :
co
l Le solin du rampant – d’aluminium à ni usiné naturel ou émaillé ;
recouvre le sommet
– d’acier galvanisé ;
de la nervure.
– de bre de verre ou de plastique armé ;
– de verre de structure ondulé.
ie.
l
métal que la toiture
l Pente recommandée d’au moins 3:12 (1:4)
er
débord de toit.
l Espacement des pannes = portée de la toiture ;
habituellement, de 2’ à 6’ (610 à 1830) c/c
l Appui de poutre ou de ferme de toit pour pannes
l Les bandes de fermeture
Alg
préfaçonnées obturent les
ouvertures des nervures ou des
ondulations et les mettent à l’abri l Il existe de nombreux modèles d’ondulations et
de la pluie battante et des insectes. de nervures. Des panneaux translucides de bre
de verre ou de plastique en prolés à rainure et
languette sont offerts pour l’aménagement de
Consulter les fabricants de moulures standardisées pour
lanterneaux.
l'ajustement des panneaux aux noues, aux coins entrants
ou sortants, aux extrémités, aux arêtes et aux faîtes. 3/4” à 1” (19 à 25)
GC
l
Arête
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226 7.11 ÉLÉMENTS DE CONSTRUCTION D’UN TOIT PLAT
m/
Voici les éléments de construction d’un toit plat et leur rôle.
1. La couche d’usure protège la toiture contre les forces de soulèvement
dues au vent et l’abrasion mécanique. Elle est constituée des granulats de
l’étanchéité multicouche, de granulats de ballast ou de pavés de terrasse.
co
2. La couche de drainage favorise le libre écoulement de l’eau jusqu’aux drains
du toit. Elle consiste en une couche d’agrégat dans une toiture à étanchéité
multicouche, en une couche de ballast dans une toiture à un pli posée sans
adhérence, en une surface de toit à un pli entièrement collé ou en un tissu
ou un espace de drainage sous les pavés d’une terrasse. Le gravier sert aussi
ie.
à protéger la membrane des effets destructeurs des rayons ultraviolets.
3. La membrane d’étanchéité est la couche d’imperméabilisation du toit.
Sa pente doit être d’au moins 1/4” par pied (1:50) pour diriger l’eau de
pluie jusqu’aux drains du toit. Elle s’obtient en réglant adéquatement
la hauteur des poutres qui supportent le support de couverture, en
er
déposant une couche eflée de béton léger isolant sur le support de
couverture ou en posant des panneaux eflés d’isolant de mousse rigide
sur le support de couverture. Les deux principaux types de membranes
d’étanchéité sont :
– les étanchéités multicouches ; voir la page 228 ;
Alg
– les couvertures à un pli ; voir les pages 229 et 230.
GC
4. Isolation thermique ; pour les emplacements possibles, voir la page 227.
5. Un pare-vapeur empêche la vapeur d’eau de s’inltrer dans toute la toi-
ture. Il est généralement recommandé d’en installer un dans les régions
où la température extérieure moyenne en janvier est inférieure
à 40 °F (4 °C) et où l’humidité relative intérieure en hiver est d’au
w.
6. Le support de couverture doit être assez rigide pour que la pente désirée
s:/
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7.11 ÉLÉMENTS DE CONSTRUCTION D’UN TOIT PLAT 227
m/
L’isolant thermique assure la résistance nécessaire
aux transferts de chaleur se produisant à travers la
charpente du toit. On peut l’installer à trois endroits :
l Membrane d’étanchéité au-dessous du support de couverture, entre le support
co
l Support de couverture de couverture et la membrane d’étanchéité ou au-
l Espace d’air ventilé dessus de la membrane d’étanchéité.
l L’isolant thermique installé au-dessous du support de
couverture consiste généralement en un matelas isolant
installé au-dessus d’un pare-vapeur. Il faut laisser un es-
pace d’air ventilé entre l’isolant et le support de couverture
ie.
pour que puisse se dissiper toute vapeur d’eau parvenant
aux éléments de la construction.
er
l Isolant thermique
l Pare-vapeur
Alg
Membrane d’étanchéité
l Lorsqu’il est placé entre le support de couverture et la mem-
brane d’étanchéité, l’isolant thermique est fait de béton
GC
isolant léger ou de plaques de mousse plastique rigide pou-
vant supporter la membrane d’étanchéité. L’isolant rigide
doit comporter au moins deux couches croisées pour mini-
miser les pertes de chaleur à travers les joints. La première
couche doit être attachée mécaniquement pour résister aux
forces de soulèvement dues au vent, tandis que les couches
l Isolant thermique supérieures sont entièrement collées avec des grenailles
Support de couverture d’asphalte projetées. Lorsque l’isolant rigide est fait de
w.
l
polyuréthane, de polystyrène ou de polyisocyanurate, c’est
un panneau de perlite ou de bre de bois ou encore un
panneau de recouvrement en bitume qui doit en constituer
la couche supérieure pour que la membrane d’étanchéité
ait un support stable et qu’elle satisfasse aux exigences du
Code du bâtiment.
ww
l Isolant thermique
l Membrane d’étanchéité
l Support de couverture
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228 7.12 ÉTANCHÉITÉ MULTICOUCHE
m/
l Couche nale d’asphalte et de gravier
– Une couche d’usure en gravier, laitier ou éclats de marbre rigidie la
membrane d’étanchéité et accroît la résistance au soulèvement par
le vent. Pen
te
– Couche de surface en bitume de goudron de houille ou d’asphalte de
1:5
co
0
27
5/8
”(
l Quatre plis de feutres de bre de verre 700
)
ie.
er
Alg
1” (25)
l Couche d’apprêt si requis
l Panneau de support posé sur le chantier
l Asphalte
l Isolant
Pare-vapeur
GC
l
Source : Association des maîtres couvreurs du Québec, Devis de couvertures, Laval, AMCQ, mai 1997, détail 1.30.
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7.13 TOITURE À UN SEUL PLI 229
m/
La membrane d’étanchéité à un seul pli s’applique sous
forme liquide ou sous forme de feuilles. Dans le cas d’un
l Chapeau métallique avec grand toit en dôme, en voûte ou de forme complexe, la
tasseau continu
membrane d’étanchéité doit être roulée ou projetée sous
co
forme liquide. Les matériaux utilisés pour les membranes
l Adhésif de liaisonnement d’étanchéité liquides comprennent la silicone, le néoprène,
l Solin en EPDM armé le butyle et le polyuréthane. La membrane d’étanchéité
d’un toit plan peut être faite de feuilles. Voici les maté-
riaux en feuilles utilisés pour la toiture à un seul pli :
les membranes thermoplastiques, qui peuvent être soudées
ie.
l
l Ciment d’épissure
thermiquement ou chimiquement ;
l Au moins 3” (75) l le chlorure de polyvinyle (PVC) ou des alliages de PVC ;
l Joint d’étanchéité l les bitumes à polymères modiés et les matériaux asphaltiques
recouvrant auxquels des polymères ont été ajoutés pour en augmenter la
exibilité, la cohésion et la dureté ; ils sont souvent armés de
l Les attaches mécaniques bres de verre ou de feuilles de matière plastique ;
er
à 12” (305) c/c doivent l les membranes thermodurcissables, qui ne peuvent être liaison-
pénétrer dans le support nées qu’avec de l’adhésif ;
de couverture. l l’éthylène-propylène-diène-monoprène (EPDM), un élastomère
l Isolant rigide et support vulcanisé ;
de couverture l le polyéthylène chlorosulfoné (CSPE), un caoutchouc synthé-
Alg
tique ;
l le néoprène (polychloroprène), un caoutchouc synthétique.
sujette à aucune
restriction, ce système
s:/
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230 7.13 TOITURE À UN SEUL PLI
m/
Système attaché mécaniquement Système à ballast déposé sans adhérence
l Barrage métallique l Mastic imperméable
galvanisé l Contre-solin de caout-
chouc durci
co
l Solin et épissure de l Joint d’étanchéité
recouvrement en EPDM chevauchant
posés avec du ciment
d’épissure
l Adhésif de liaisonne-
ie.
l Clous de toiture galvani- ment
sés à 12” (305) c/c
l Solin et épissure de
recouvrement en EPDM
posés avec du ciment
l 3” (75)
d’épissure
l Joint d’étanchéité l Au moins 1” (25)
er
chevauchant
l Bande d’attache
Alg
l Prolé d’étanchéité
compressible
l Produit de remplissage
l Fourrure de clouage en du joint de dilatation
bois traité l Mur non porteur
GC
l Pente d’au plus 18:12 (1,5:1) l Pente d’au plus 2:12 (1:6)
l Mastic d’étanchéité
dans le joint
l Joint d’étanchéité
chevauchant
ww
l Ciment d’épissure
l Plaques d’attache
l Tasseau de clouage en
à 12” (305) c/c
bois traité
l Le support de couverture
l Prolé d’étanchéité doit pouvoir supporter
compressible et pro- le poids additionnel du
duit pour boucher aux
/
ballast.
joints de dilatation
s:/
Une fois que les panneaux d’isolant thermique L’isolant et la membrane d’étanchéité sont posés sans
ont été attachés mécaniquement au support de adhérence sur le support de couverture et couverts d’une
couverture, la membrane est xée au support couche de gravier lavé à l’eau douce ou de pavés pour toit.
de couverture à l’aide de plaques et d’attaches La membrane n’est attachée mécaniquement au support de
dans les épissures du complexe. couverture que sur le périmètre et aux pénétrations du toit.
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7.14 DRAINAGE DE TOIT 231
m/
l Pente d’au moins 1/4” par La quantité d’eau ou de neige fondante qu’un toit et son
pied (1:50) réseau de drainage peuvent évacuer dépend :
– de la surface du toit où se trouvent les drains de toit ou
les gouttières ;
co
– de la fréquence et de l’intensité des pluies dans la région.
Un toit plat doit être incliné vers les drains de toit situés
l Au moins deux drains de toit pour
une surface de toit inférieure à
aux points les plus bas et reliés à l’égout pluvial du bâti-
10 000 pi2 (900 m2) et un drain ment. Un réseau de dalots ou de drains de trop-plein, dont
supplémentaire par surface de toit l’entrée est à 2” (50) au-dessus des points les plus bas du
ie.
supplémentaire de 10 000 pi2 (900 m2) toit, peut aussi être exigé.
L’eau de pluie s’écoulant sur un toit en pente doit se diriger
l Les dalots sont des ouvertures pra-
dans les gouttières le long du débord de toit pour empêcher
tiquées dans les côtés d’un bâtiment
pour évacuer l’eau de pluie.
l’érosion du sol. Les gouttières se vident dans les tuyaux de
l Les chéneaux et les tuyaux de des- descente pluviale qui, eux, aboutissent dans un puits sec ou un
égout pluvial. Lorsque le climat est sec ou qu’une petite surface
er
cente pluviale évacuent l’eau de pluie
vers un égout pluvial ou un égout de toit est dotée de porte-à-faux convenables, on peut omettre
combiné ; la réparation de tuyaux de les gouttières et aménager un lit de gravier ou une lame de
descente pluviale insérés dans des maçonnerie dans le sol au-dessous du bord du débord de toit.
murs et des poteaux est
Les gouttières sont généralement en vinyle, en acier gal-
Alg
plus onéreuse.
vanisé ou en aluminium, mais parfois aussi en cuivre, en
Prolés de gouttière acier inoxydable, en métal terné ou en bois. Les gouttières
en aluminium peuvent être façonnées à froid, sur place, en
l 4” à 8”
unités continues sans joints.
(100 à 205)
l 2 3/4” à 6”
(70 à 150)
GC
Biseauté Semi-circulaire En forme de K
l Des étriers à bride sont l Les étriers à
cloués ou vissés au support pointes de fer et à
de couverture ou, à travers frettes sont xés à
l Crépine pour empê- le support, aux sommets des la planche de bor-
cher l’obstruction du chevrons. dure ou à la queue
tuyau de descente l Les appuis des gouttières sont des chevrons.
w.
l
pour une surface de toit d’au
plus 750 pi2 (70 m2) ; gouttière
de 5” (125) pour une surface
d’au plus 1400 pi2 (130 m2)
l Prolé d’extrémité avec sortie l Pente de 1/10” par pied (1:200)
l Le tuyau de descente pluviale conduit pour des unités rectilignes ;
à l’égout pluvial ou au puits sec. recouvrir et souder les joints
ou les rendre étanches avec
l Installer une cuvette pour les tuyaux
/
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232 7.15 SOLINS
m/
Le solin est une mince pièce faite de tôle continue, ou d’un
autre matériau imperméable, qu’on installe pour empêcher l’eau l Les rives retroussées et les
de pénétrer dans une ossature à partir d’un angle ou d’un joint. surfaces inclinées dirigent par
Le principe sous-tendant l’utilisation des solins est simple : gravité l’eau vers l’extérieur.
co
pour que l’eau pénètre dans un joint, elle devrait aller vers le
haut malgré la force de gravitation ou, dans le cas d’une pluie
battante, elle devrait suivre un trajet tortueux où se dissiperait
son énergie. Les pages 237 et 239 exposent un modèle fondé
sur l’égalisation de pression. l Le labyrinthe ou chicane formé
par les joints à emboîtement
ie.
Un solin est visible ou caché. Le solin visible est habituelle-
empêche l’eau de passer.
ment fait d’une tôle d’aluminium, de cuivre, d’acier galvanisé
peint, d’acier inoxydable, d’alliage de zinc, de métal terné ou
de plomb plaqué de cuivre. Dans le cas de longues unités, le
solin doit comporter des joints de dilatation pour empêcher la l L’eau traverse un joint par ten-
déformation de la tôle. Le métal choisi ne doit pas tacher les sion supercielle et par capilla-
er
matériaux adjacents, ni être taché par ces matériaux, ni réagir rité.
chimiquement avec eux ; voir la page 417. l La capillarité est une manifesta-
tion de la tension supercielle :
Le solin caché dans un ensemble de construction peut être fait lorsque la force d’adhérence d’un
d’une tôle ou d’une membrane imperméable comme un tissu liquide à une surface solide est
Alg
bitumineux ou une feuille de matière plastique, selon les exi- supérieure à la force de cohésion
gences propres au climat ou à la construction choisie. interne du liquide lui-même,
l L’aluminium et le plomb réagissent chimiquement avec le mortier de celui-ci s’élève sur une surface
ciment. verticale.
l La lumière solaire peut détériorer certains matériaux de solin. l Les larmiers, les gouttes d’eau
et les cavités provoquent entre
deux surfaces des ruptures de
capillarité qui s’étendent sur une
GC
distance sufsante pour empêcher
toute capillarité.
portes
l Débords de toit et rampants
l Intersections de planchers et de
murs
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7.16 SOLINS DE TOIT 233
m/
Les données relatives aux solins qui gurent dans cette page
et les suivantes correspondent à des applications géné-
rales et peuvent être adaptées selon les matériaux et les
Parapet de maçonnerie ou de béton ensembles de construction choisis. Toutes les dimensions
co
indiquées sont minimales. En raison des conditions clima-
l Réglet métallique noyé tiques et de la pente du toit, de plus grands recouvrements
dans le béton s’avèrent parfois nécessaires. Consulter le fabricant au sujet
l Mastic d’étanchéité des solins et des accessoires qui les accompagnent.
sur le prolé d’étan-
chéité de vinyle Parapet assemblé avec les poteaux
ie.
d’un mur à ossature légère
l Remontée d’au
moins 2” (50) l Finition du mur extérieur
sur une couche de feutre
l Le solin se termine en un pour construction
réglet continu lorsque le mur l Prolonger le récepteur vers
er
est en béton et en un emboî- le haut d’au moins 2” (50).
tement avec un récepteur
l Contre-solin
traversant lorsque le mur est
en maçonnerie. l Chevauchement d’au moins
4” (100)
Le contre-solin doit che-
Alg
l
l Le solin de base doit se
vaucher le solin de base prolonger de 8” à 12” (205
d’au moins 4” (100). à 305) au-dessus du plus
haut niveau d’eau prévu.
l Le solin de base doit se
prolonger de 8” à 12” (205 à l Tasseau biseauté
305) au-dessus du plus haut l Membrane d’étanchéité
niveau d’eau prévu.
GC
Petit parapet Arrêt à gravier et planche de bordure métalliques
l Au plus 1/2” (13) l Arrêt à gravier surélevé pour
l Chaperon de pierre ou de béton retenir le gravier de la toiture
préfabriqué l Barrage biseauté
l Solin traversant rectié avec meule en l Solin de base sur le barrage
w.
compression l
traité
l Chaperon métallique l 1” à 3”
façonné (25 à 75)
l 1 1/2” (38)
l Barre de gouttière à ancrage
l Boulons d’ancrage l Agrafe continue
Chaperon d’aluminium
ttp
l
extrudé
l 3/4” (19)
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234 7.16 SOLINS DE TOIT
m/
Solin de faîte caché Solin de faîte visible Évent de faîte
l Faire chevaucher les bar- l Au moins 4” (100) l Évent de faîte métallique
deaux en alternance. façonné avec un déecteur
Au moins 4” (100) de précipitations
l l Le solin est xé par
co
des vis et des ron-
delles en néoprène.
ie.
er
l Faire chevaucher les longueurs de solin
de 4” (100).
Alg
D’un toit plat à un toit en pente D’un toit plat à un toit incliné Noue visible
l Au moins 4” (100) l Au moins 4” (100) l Rabat de rive
l Membrane de 1/2” (13)
d’étanchéité l Au moins 5”
(125)
GC
l Agrafe continue
l Toiture métallique
l Le solin est retenu par l Pour les bardeaux de
une agrafe continue. sciage de bois, au
moins 7” (180) lors-
w.
l Au moins 6” (150)
l Faire saillir les bardeaux de bois et
/
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7.17 SOLINS DES PÉNÉTRATIONS DE TOIT 235
m/
Solin de cheminée l Bac plat avec l Solins en gradins
larmier de 3/4” (19)
l Solin au faîte
co
l La besace est un
dos d’âne qui éloigne
l’eau coulant autour
d’une cheminée ou d’une
autre pénétration d’un
ie.
toit en pente ; elle forme
un solin avec une ou
deux pièces dotées de
joints bloqués et soudés.
l Bavette d’au l Le solin de base doit se pro- l Le solin à travers mur, en gradins, l Maçonnerie
moins 4” (100) longer vers le haut du mur s’emploie lorsque la cheminée est faite
de matériaux de maçonnerie poreux
er
et sur le toit d’au moins 4”
(100), avec des chevauche- tels que la pierre ou le moellon.
ments longitudinaux d’au
moins 3” (75) ; ramener les
pièces de 1/2” (13) à partir Lanterneau
des rives des pattes des
Alg
bardeaux.
l Le solin doit chevaucher le
l Prolonger le solin de base
solin de base d’au moins 4”
vers le haut sous la char-
(100) et se prolonger de
pente du lanterneau.
4” (100) dans la maçon-
l Au moins 4” (100)
nerie ; chevauchement longi-
tudinal d’au moins 3” (75)
GC
Solin de mur vertical Grand tuyau ou poteau
l Pureau de bar- l Mastic d’étanchéité ne
deau + 2” (50) durcissant pas
l Bande de tirage
l Chevauchement l Au moins 4” (100)
w.
Canalisation de ventilation
/
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236 7.18 SOLINS DE MUR
m/
Les solins de mur recueillent toute l’eau qui s’inltre Mur de maçonnerie
dans un mur et la dirigent à l’extérieur par des
l Incliner le sommet du
chantepleures. Les gures de cette page illustrent
chaperon pour le drainage.
les endroits où est habituellement aménagé un l Au plus 1/2” (13)
co
solin. Les murs de maçonnerie sont particulièrement
sujets à l’inltration d’eau. On prévient l’inltration
l Remontée de 2” (50)
d’eau en s’assurant que les joints de mortier et les Solin de parapet
joints d’étanchéité autour des fenêtres et des portes
sont bien tirés et en inclinant les surfaces horizon- l Récepteur
tales des seuils, des semelles, des rebords et des Solin de tympan l Contre-solin
ie.
chaperons. Les murs creux résistent particulièrement
bien à l’inltration d’eau. l Chantepleures à 24” (610) l Solin de base
c/c dans un mur de maçonne-
rie en brique et à 32” (815)
c/c dans un mur de maçonne-
rie en béton
er
l Au plus 1/2” (13) ; il est
préférable de prolonger le
l Réglet de réception du
solin de 3/4” (19) au-delà
Mur à ossature légère solin
de la façade extérieure du
Autre position du solin
Alg
l
mur et de le plier vers le bas
l Remontée de tympan
à 45° an que l’eau puisse
de 2” (50)
s’égoutter.
l Dallage incliné de 1 %
Solin d’assise de
base
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7.19 MURS À ÉCRAN PARE-PLUIE 237
m/
Il arrive que l’énergie cinétique des gouttes
d’eau, l’écoulement par gravité, la tension l On peut éliminer l’écoulement vers l’intérieur par
supercielle, l’action capillaire et les diffé gravité grâce aux méthodes suivantes : le chevauche
ment horizontal aux joints, comme lors de la pose de
rences de pression permettent à la pluie de
bardeaux ; le scellement des joints verticaux ; l’incli
co
pénétrer dans les joints et les assemblages des naison vers l’extérieur des surfaces horizontales.
murs extérieurs. On classe ceuxci comme suit,
l Le chevauchement des matériaux ou l’installation
selon le mode de résistance à la pénétration de chicanes internes dévient le mouvement causé
de l’eau. Côté extérieur soumis par l’énergie cinétique des gouttelettes d’eau
aux intempéries poussées par le vent.
l Les murs pleins, tels les murs de béton ou
l Les coupelarme ou les gouttes d’eau éliminent la
ie.
de maçonnerie, arrêtent en grande partie la tension supercielle qui cause l’attachement de
pluie à leur face extérieure. Ils absorbent l’eau à la face inférieure des surfaces horizontales
l’excédent d’eau et s’assèchent en laissant ou quasi horizontales, et son écoulement le long
s’échapper l’humidité sous forme de vapeur. de ces plans.
l Les murs à revêtement extérieur étanche, l Les discontinuités ou les espaces remplis d’air
tels les systèmes d’isolation et de nition s’opposent à l’aspiration capillaire de l’eau.
er
extérieures, présentent une surface externe
scellée qui requiert constamment de l’entre
tien si on veut qu’elle résiste aux rayonne
ments solaires, aux mouvements thermiques l Le revêtement extérieur chevauché par recou
et à la ssuration. vrement ou imbriqué sert d’écran parepluie.
Alg
l Les murs à système de drainage, tels les l Des fourrures créent, entre la structure du mur
murs traditionnels de stuc ou de planches et le revêtement extérieur, une cavité qui est
à clin, comportent une surface de drainage drainée et aérée an de favoriser la ventilation
ou un écran hydrofuge entre le revêtement et l’évaporation de toute accumulation d’eau
extérieur et le mur de support, an d’ac derrière le revêtement extérieur.
croître la résistance à l’eau.
l Les murs à écran parepluie se composent
l Le revêtement intermédiaire et un pareair, qui
d’un revêtement extérieur, d’une cavité
GC
se trouvent derrière les fourrures, créent une
remplie d’air et d’une surface de drainage
surface de drainage.
sur un mur de support rigide, étanche à l’air
et hydrofuge. l Moustiquaire
l Solin et coupelarme métalliques
Dans le cas des murs à écran parepluie
simples, tels les murs en briques à cavité de
drainage et les murs de planches à clin posées
w.
l’air et la propagation
venir l’aspiration capillaire de l’eau inltrée, des bruits à travers le l Une cavité remplie d’air fournit l’espace requis
de sorte qu’elle ne puisse pas atteindre le mur mur. Il constitue une pour l’équilibrage des pressions de l’air. Elle
de support. couche étanche à l’air doit être sufsamment grande pour prévenir
sufsamment rigide l’aspiration capillaire de l’eau. Elle sert
Les différences de pression peuvent entraîner pour supporter la également de couche de drainage lorsque
une inltration d’eau dans toute ssure se pression du vent. de l’eau arrive à s’inltrer à travers l’écran
trouvant dans le mur, si minime soitelle, et ce, l L’isolant thermique parepluie.
dès qu il y a de l’eau sur une face du revête est installé du côté
/
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238 7.20 MURS-RIDEAUX
m/
l Ossature d’acier ou
Un mur-rideau est un mur extérieur entièrement
de béton armé
supporté par l’ossature d’acier ou de béton d’un
bâtiment et ne portant que son propre poids et les
l Ancrages surcharges dues au vent. Il peut consister en une
co
ossature métallique comportant des éléments de
tympan de verre transparent ou opaque, ou en de
l Panneau mural de
béton préfabriqué, minces panneaux plaqués faits de béton, de pierre,
de pierre taillée, de maçonnerie ou de métal.
de maçonnerie de
Un mur-rideau à panneaux consiste entièrement en
ie.
brique ou de métal
éléments de béton préfabriqué, de maçonnerie ou de
pierre taillée. Les éléments muraux ont un, deux ou
l Au sujet des trois étages de hauteur et peuvent être vitrés avant
murs-rideaux vitrés ou après l’installation. Le mur-rideau à panneaux se
et des exemples
caractérise par un assemblage contrôlé en usine et
d’assemblage, voir
un montage rapide, mais son encombrement rend
er
la page 295.
son transport et sa manipulation difciles.
Bien que simple en principe, la construction à
murs-rideaux est en fait complexe et exige une
préparation, des essais et un montage minutieux.
Alg
Elle exige une collaboration étroite entre l’archi-
tecte, l’ingénieur en structure, l’entrepreneur et un
constructeur expérimenté en la matière.
Comme tout autre mur extérieur, le mur-rideau doit
résister aux éléments suivants.
GC
Charges
l Les panneaux de mur-rideau doivent être convenable-
ment supportés par l’ossature.
l Le échissement ou la déformation de l’ossature
chargée ne doivent pas être transférés au mur-rideau.
l En raison des contraintes de nature sismique intégrées
à la conception, il faut utiliser des assemblages qui
w.
absorbent l’énergie.
Vent
l Le vent peut engendrer une surpression ou une sous-
pression sur un mur, selon sa direction, la forme et la
ww
hauteur du bâtiment.
l Le mur doit pouvoir transférer toute surcharge due au
vent à l’ossature du bâtiment sans induire un échis-
sement excessif. Les joints et les assemblages doivent
être conçus en fonction de possibles mouvements du
mur causés par le vent.
/
Feu
l Pour empêcher la propagation du feu, il faut installer
s:/
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7.20 MURS-RIDEAUX 239
m/
Soleil
l La luminosité et l’éblouissement se maîtrisent par le
recours à des dispositifs créant de l’ombre ou au verre
rééchissant ou teinté.
co
l Les rayons ultraviolets du soleil peuvent aussi abîmer les
joints et les matériaux de vitrage et décolorer le mobilier.
Température
l Les variations quotidiennes et saisonnières de température
induisent la dilatation et la contraction des matériaux d’un
ie.
ensemble mural, en particulier des métaux. Il faut donc
prendre en compte les différences de mouvement résultant
de la dilatation thermique variable des divers matériaux
employés.
l Les joints et les mastics d’étanchéité doivent résister
aux mouvements dus aux contraintes thermiques.
er
l La déperdition de chaleur à travers les murs-rideaux en
verre se maîtrise par le recours à du verre isolant et à des
panneaux opaques isolants et par l’insertion de barrières
thermiques dans les charpentes métalliques.
l L’isolant thermique des panneaux plaqués peut aussi être
Alg
incorporé dans les éléments muraux, attaché à leurs faces
arrière ou fourni par un mur de soutien construit à pied
d’œuvre.
Eau
l La pluie peut s’amasser sur les surfaces murales et être
poussée par le vent dans les plus petits orices.
l La vapeur d’eau qui se condense et s’accumule dans les
GC
murs doit être drainée vers l’extérieur.
à l’air
l Joint d’étanchéité
à l’air
s:/
ttp
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240 7.20 MURS-RIDEAUX
m/
Ossature d’acier Un large éventail de dispositifs métalliques servent à
xer un mur-rideau à l’ossature d’un bâtiment. Certains
l L’accès est plus facile avec des
ancrages hauts.
dispositifs résistent aux charges appliquées dans toute
direction. D’autres sont conçus pour ne résister qu’aux
Tés ou consoles boulonnés ou
co
l charges latérales dues au vent. On peut généralement
soudés à la semelle du poteau régler ces joints dans les trois dimensions, en raison
l Cornière de xation calée et bou- tant des écarts entre les dimensions des éléments des
lonnée ou bien soudée à la semelle murs-rideaux et celles de l’ossature que des différences
de la poutre du tympan de mouvement se produisant lorsque l’ossature échit
sous une charge ou lorsque le mur-rideau réagit aux
ie.
contraintes thermiques et aux variations de température.
Des cales et des cornières à trous en fente permettent des
réglages dans une direction ; un ensemble de cornières et
de cales permet des réglages dans les trois dimensions.
Après les derniers réglages, on immobilise dénitivement les
er
assemblages par soudage s’ils doivent être xés.
l Alg
Une fente biseautée reçoit
un écrou biseauté qui assure
GC
le réglage vertical et un
assemblage sûr.
à la cornière
ww
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7.21 PANNEAUX DE BÉTON PRÉFABRIQUÉS 241
m/
Les panneaux muraux de béton préfabriqués peuvent
servir de parements non porteurs qui s’appuient sur une
ossature de béton armé ou d’acier. Au sujet des pan-
l Assemblage portant ; les panneaux muraux
neaux muraux préfabriqués porteurs, voir la page 144.
sont généralement xés à l’ossature
co
d’appui par des cornières d’acier boulon-
nées ou soudées à des ancrages moulés
dans les éléments préfabriqués.
ie.
l Cales
l Fond de joint et mastic d’étanchéité
er
l Assemblage à tirant
l Trous en fente pour le réglage des
panneaux
l Les attaches doivent transférer à l’ossature
les forces présentes dans les panneaux et
Alg
ne pas entraver les différences de mouve-
ment entre l’ossature et les panneaux.
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242 7.22 PAREMENT DE MAÇONNERIE
m/
Le parement de maçonnerie consiste en une seule paroi
l Chevrons métalliques légers de maçonnerie offrant une protection contre les intem
ou de bois péries et ancrée, mais non liaisonnée, à une ossature
l La différence de hauteur entre d’appui. En construction résidentielle, les murs à
la maçonnerie et le mur à
co
ossature légère de poteaux métalliques ou de bois sont
poteaux est fonction des généralement munis d’un parement de brique.
éléments de la rive du toit.
ie.
l Le papier de construction
recouvre le solin. l Chevrons métalliques légers ou
l Solin de bois
l Chantepleures
er
à 2’ (610) c/c l Le papier de construction recouvre
le revêtement mural.
l Linteau à cornière
d’acier l Espace d’air d’au
moins 1” (25)
La différence de hauteur
Alg
l
entre la maçonnerie et
l’ossature légère à poteaux
est fonction des éléments
de la porte ou de la fenêtre.
GC
l Appui en boutisses de chant
l Papier de construction
l Parement de maçonnerie
l Espace d’air d’au moins 1” (25)
l Attaches de l métallique réglables ou
de métal ondulé galvanisé attachées
l Parement de maçonnerie aux poteaux du mur ; ne pas espacer de
plus de 16” (405) c/c à l’horizontale ni
ww
l Chantepleures
à 2’ (610) c/c
/
s:/
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7.22 PAREMENT DE MAÇONNERIE 243
m/
Un parement de maçonnerie peut aussi servir de mur-
rideau s’appuyant sur une ossature d’acier ou de béton. l Chaperon de métal, de pierre ou de
béton préfabriqué
co
l Parement de maçonnerie
l Solin de parapet ; voir la page 233.
l Fentes en queue d’aronde avec
attaches à l métallique à 16”
(405) c/c à la verticale l Ossature de béton armé
l Solin
ie.
l Chantepleures à 2’ (610) c/c
l Cornière d’acier en console boulon-
née aux pièces rapportées
l Cavités de pièces rapportées biseautées
er
à 24” (610) c/c
l La bande continue sous la cornière
en console sert de joint de dilata- l Tige d’appui et mastic d’étanchéité
tion. Les joints de dilatation sont l Bande continue de remplissage com-
nécessaires en raison de la dilatation pressible
des briques et font en sorte que la
Alg
exion de l’ossature n’impose pas l Isolant thermique sur le parement
de contrainte au mur ou au panneau intérieur
de maçonnerie situé au-dessous. l Espace d’air de 2” à 3” (50 à 75)
On doit nir le joint avec une tige
d’appui et du mastic d’étanchéité. l Isolant thermique dans l’espace d’air
l Pare-air
l Solin
l Solin continu et
chantepleure l Charpente d’acier soutenant la cornière
à 24” (600) c/c
ttp
l La base de la maçonnerie et
de la charpente à poteaux
s’appuie sur une cornière d’acier.
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244 7.23 PAREMENT DE PIERRE
m/
Vue détaillée d’un panneau de pierre monolithique courant Un parement de pierre se construit avec du mortier et
s’attache à un mur de fond fait de béton ou de maçon-
l Couronnement de pierre avec goujons d’ancrage
nerie ; voir les pages 157 et 158. De grands panneaux de
l Solin de parapet ; voir la page 233. parement de pierre de 1 1/2” à 3” (37 à 75) d’épaisseur
co
l Ancrages à queue fendue ou boulons de peuvent aussi s’appuyer de différentes façons sur l’ossa-
dilatation dans les joints verticaux ture d’acier ou de béton d’un bâtiment.
ie.
directement à l’ossature principale du bâtiment.
er
gation, voir la ou d’acier inoxydable horizontales. Les barres soudées aux
page 442. cornières s’engagent dans les fentes des rives inférieure et
supérieure des panneaux de pierre.
l Les parements de pierre peuvent être préassemblés en grands
l Cornière en console avec panneaux en montant les dalles minces sur une charpente
Alg
goujon boulonné ou métallique non corrosive ou en les liaisonnant à des pan-
soudé à la cornière de neaux de béton armé préfabriqués à l’aide d’ancrages incurvés
xation en acier inoxydable. Un pare-vapeur et un agent de reprise
l La plaque d’appui à peuvent être disposés entre le béton et la pierre pour empê-
tige soudée est calée, cher les sels du béton de tacher la maçonnerie en pierre.
boulonnée, puis soudée
à la cornière noyée dans Les ancrages requis doivent être soigneusement conçus,
la rive de la dalle. compte tenu de la résistance du parement de pierre, sur-
GC
tout aux points d’ancrage, du poids et des charges laté-
rales à supporter et de la plage prévue des mouvements
thermiques et structurels. Certains ancrages doivent
supporter le poids de la maçonnerie de pierre et transfé-
rer la charge au mur d’ossature ou à la charpente d’appui.
D’autres empêchent seulement tout mouvement latéral de
la maçonnerie de pierre. D’autres encore doivent résister
w.
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7.24 PAREMENT MÉTALLIQUE 245
m/
Les panneaux métalliques isolés et liaisonnés
servent surtout au parement de bâtiments à
vocation industrielle ; voir la page 191. Ils peuvent
être dotés d’un parement en aluminium ou en acier
co
anodisé et d’une nition de porcelaine, de vinyle,
d’acrylique ou d’émail. Les panneaux, habituelle- l Arrêt à gravier et bordure
ment larges de 3’ (915), enjambent l’espace vertical métalliques
entre des lisses d’acier horizontales distantes de 8”
à 24” (2,5 m à 7,5 m), selon le type et le prolé des
panneaux utilisés. Consulter le fabricant au sujet
ie.
des prolés, des dimensions, des portées admis- l Les lisses d’acier en-
l Mastic d’étanchéité
sibles, de la résistance thermique et de l’absorption jambent l’espace entre les
acoustique nominales, et de l’installation. poteaux extérieurs pour
supporter les panneaux
l Le noyau des panneaux métalliques.
métalliques liaisonnés est
er
à nids-d’abeilles ou en
uréthane.
Alg
enjambent l’espace
vertical entre les lisses
horizontales.
l Plage de portées de 8’ à
24’ (2,5 m à 7,5 m)
GC
l Les panneaux métalliques
l Les panneaux s’emboîtent par le côté. isolés ont des parements
intérieur et extérieur en
tôle enfermant une couche
d’isolant thermique.
w.
l Lisse
l Sous-lisse
ww
la résistance au feu
nominale requise.
s:/
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246 7.25 REVÊTEMENT DE CONTREPLAQUÉ
m/
Les dimensions des panneaux de revêtement de
contreplaqué pour l’extérieur de qualité SHG sont
généralement de 4’ × 8’ (1220 × 2440), mais des
l Espacement de 16” (405) longueurs de 9’ et 10’ (2,8 m et 3 m) sont aussi
entre les poteaux pour du
co
disponibles. Les motifs les plus répandus imitent
contreplaqué de 3/8” (10)
le revêtement à planches verticales. La surface des
d’épaisseur, de 24” (610)
l N’utiliser que des clous panneaux est rainurée, sciée grossièrement, brossée
pour des panneaux d’au
galvanisés à chaud. ou striée, et peut être teinte ou traitée avec un
moins 1/2” (13)
l Espace de 1/8” (3) à tous ni hydrofuge transparent. Le revêtement de masse
les joints en bout et de l
volumique moyenne est un panneau de contre-
ie.
l Une fourrure est néces- plaqué pour l’extérieur dont le recouvrement en
saire aux joints en bout. mélamine ou en résine phénolique sur un côté ou
l Le contreventement les deux donne un fond lisse en vue de la peinture.
diagonal n’est pas requis
lorsque l’épaisseur des Les joints horizontaux, qui doivent être protégés
panneaux est d’au moins par un solin ou autrement, sont très visibles. Ces
er
3/8” (10). lignes horizontales doivent donc s’harmoniser aux
autres éléments muraux extérieurs tels que les
l Dégagement d’au moins
ouvertures des fenêtres et des portes.
6” (150) au-dessus du sol
Textures de panneau
Alg
GC
Scié grossièrement Strié Rainure texturée Rainure cannelée Rainure en forme de tasseau
l l l
1/4” (6), largeur de 3/8” 1/16” (2), largeur de 3/8” de 1/4” (6), largeur de
(10), espacement de 4” (10), espacement de 4” 1” (25), espacement de
ou 8” (100 ou 205) c/c ou 8” (100 ou 205) c/c 12” (305) c/c
l Espace de
1/8” (3)
l
contreplaqué à rainure l Joint droit et à
texturée et à rainure rejingot l Une rive de
en forme de tasseau l Solin en métal panneau à
l 1/8” (3) ainsi que pour d’autres galvanisé ou en feuillure
motifs de panneaux un autre métal non l Calfeutrer
rainurés corrosif le joint.
ttp
l Planches
l Tasseau l Contreplaqué
cornières se
l Les clous des tasseaux Joint à feuillure
l chevauchant
doivent s’enfoncer
dans les poteaux.
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7.26 REVÊTEMENT DE BARDEAUX DE BOIS 247
m/
Sur les murs extérieurs, on pose les bardeaux de bois en Pose de rangs simples
rangs uniformes semblables à un revêtement chevauchant. Il l Bardeaux no 2 (étiquette
faut disposer les rangs pour qu’ils aboutissent précisément rouge)
aux linteaux et aux appuis des ouvertures de fenêtres ainsi
l Clouer 2” (50) au-dessus de
co
qu’aux autres bandes horizontales. Les bardeaux peuvent être la ceinture du rang suivant.
teints ou peints. Les bardeaux de qualité supérieure peuvent
demeurer exposés aux intempéries tels quels, sans peinture. l Pureau (voir le tableau à gauche)
l Joints de 1/4” (6)
Les bardeaux sont posés en rangs simples ou de doublage,
avec les pureaux suivants : l Décalage d’au moins 1 1/4”
(32) entre les joints
ie.
Longueur Rangs Rangs
l Rang de départ double ; che-
du bardeau simples de doublage
vaucher le mur de fondation
16” (405) 6” à 7 1/2” (150 à 190) 8” à 12” (205 à 305) de 1” (25).
er
24” (610) 8” à 11 1/2” (205 à 290) 12” à 20” (305 à 510)
Alg
Types de supports
l Sous-rang en bardeaux no 3
l Papier de construction
(étiquette noire)
perméable à l’air
l Bardeaux no 1 (étiquette bleue)
l Le rang extérieur est à 1/2”
l Des 1 × 3 (19 × 64) ou des
(13) au-dessous du sous-
1 × 4 (19 × 89) cloués aux
rang.
poteaux muraux
GC
l Espacement égal au pureau l Pureau (voir le tableau à
du bardeau gauche)
rées clouable
Angles
/
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248 7.27 BARDAGE DE PLANCHES À L’HORIZONTALE
m/
Il existe différentes formes de bardages de planches à l’horizontale.
co
ie.
l Le bardage à recouvrement, ou l Le bardage à mibois est l Le bardage de planches à l Le bardage à mibois à gorge
bardage à clins, résulte de la un bardage à recouvrement feuillure consiste en planches est composé de planches
coupe diagonale d’une planche feuilluré le long de la rive jointes rive à rive aux joints à rétrécies le long de leur rive
pratiquée dans sa section trans inférieure pour recevoir la rive feuillure chevauchants. supérieure qui s’encastrent
er
versale de manière telle que le supérieure de la planche du dans les feuillures ou rainures
bardage présente une rive mince dessous. de la rive inférieure et qui
et une rive épaisse. Le côté brut, sont posées à l’horizontale, le
rescié, peut être visible et teint, Il existe aussi des bardages fabriqués à partir dos à plat contre le support
tandis que le côté raboté et lisse d’autres matériaux (vinyle, brociment, acier ou les poteaux du mur.
peut être peint ou teint.
Alg
ou aluminium) qui s’assemblent de façon
semblable (consulter les fabricants).
Pose du bardage
dans la charpente.
l
tion avant l’installation. Le bardage de planches à l’horizontale est xé dans les poteaux
muraux, à travers le revêtement mural, à l’aide de clous galva
l Fourrure de départ continue nisés à chaud, de clous d’aluminium ou de clous d’acier inoxy
dable. Le clouage doit être tel que les planches se dilatent et
l Dégagement d’au moins 8” (200)
se contractent librement en fonction des variations de la teneur
audessus du sol
en eau. L’extrémité des planches doit porter sur un poteau ou
ttp
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7.28 BARDAGE DE PLANCHES À LA VERTICALE 249
m/
Il existe plusieurs motifs de bardages de planches à la Bardages bouvetés
verticale. Les planches bouvetées qui s’imbriquent ou
s’emboîtent ont des joints afeurés ou à rainure en V
ou bien des assemblages avec baguette en plein bois.
co
Les planches à arêtes vives sont utilisées avec d’autres
planches ou des tasseaux pour protéger leurs joints
verticaux et former des motifs de type planche et
planche ou planche et tasseau.
Alors que le bardage de planches à l’horizontale est
ie.
cloué directement aux poteaux muraux, le bardage de
planches à la verticale nécessite plutôt des fourrures À rainure et En V feuilluré À rainure cannelée
pleines à 24” (610) c/c ou un support contreplaqué languette
d’au moins 5/8” ou 3/4” (16 ou 19) d’épaisseur. Si le
support contreplaqué est plus mince, on peut utili- Bardages de planches
ser une fourrure de 1 × 4 (19 × 89) à 24” (610) c/c.
er
Sous le bardage, on pose du papier de construction
perméable laissant la vapeur d’eau s’échapper vers
l’extérieur.
Comme dans le cas des autres matériaux de bardage
Alg
de bois, il faut n’utiliser que des clous galvanisés à
chaud ou résistant à la corrosion. Les extrémités et les
rives du bardage de planches à la verticale ainsi que le
De planche et De tasseau et De planche et
dos des tasseaux doivent être traités avec un agent de
tasseau planche planche
conservation avant l’installation.
De nombreux matériaux de bardage ont été conçus l Chevauchement d’au moins 1/2” (13)
pour imiter l’apparence du bardage en bois tradi-
tionnel. Ils durent plus longtemps, résistent mieux
aux intempéries et exigent un entretien moins l Bardage de planches et tasseaux
coûteux. Parmi ces matériaux, on trouve l’alumi- l Premiers clous
nium, le vinyle (PVC) et le brociment en madriers l Les clous dans les planches ne doi-
ttp
et en panneaux. Pour tout renseignement sur les vent pas s’enfoncer dans les tasseaux.
utilisations spéciques de ces produits, consulter le
Recueil d’évaluations de produits du Centre canadien l Chevauchement d’au moins 1/2” (13)
des matériaux de construction.
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250 7.29 STUC
m/
Base en ossature à poteaux Le stuc est un plâtre grossier composé de ciment Portland ou à
l Le stuc s’applique en trois maçonner, de sable et de chaux hydratée, qu’on mélange avec
couches sur un lattis de métal de l’eau et qu’on applique à l’état plastique pour plaquer les
l Charpente légère à déployé ou de l métallique, murs extérieurs d’un parement dur. On utilise habituellement
co
poteaux métalliques sur support de papier ; au sujet cette nition, qui résiste aux intempéries et au feu, pour les
ou de bois de l’épaisseur, voir le tableau murs extérieurs et les sous-faces, mais parfois aussi pour
ci-dessous. Pour tout rensei- les murs intérieurs et les plafonds exposés au mouillage ou
gnement général sur le plâtre, à l’humidité.
le lattis et les accessoires, voir
les pages 335 et 336.
Base de maçonnerie ou de béton
ie.
l Fixer l’armature métallique au
fond du clouage en laissant
l Le stuc s’applique en deux
un espace de 1/4” à 3/8” Mur de béton ou
l couches sur une surface de
(6 à 10) à l’arrière pour que de maçonnerie avec maçonnerie ou de béton
le stuc enrobe complètement joints afeurés convenable ; au sujet de
le métal ; le lattis se xe seul
l’épaisseur, voir le tableau
er
ou s’attache avec des clous
ci-après.
spéciaux.
l Le mur de maçonnerie
ou de béton doit être
l Papier de construction ou très solide et présenter
feutre imperméables une surface exempte de
Alg
poussières, de graisse ou
l La charpente murale doit être
d’autres contaminants qui
revêtue.
compromettraient l’effet
de ventouse ou la stabilité
des liaisons chimiques. De
plus, la surface doit être
assez rugueuse et poreuse
pour assurer des liaisons
mécaniques stables.
GC
l On utilise une armature
métallique, un gobetis
de ciment Portland et de
sable ou encore un produit
de reprise si un liaisonne-
ment stable est incertain.
w.
non durci.
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7.30 VUES DÉTAILLÉES RELATIVES AU STUC 251
m/
Comme le plâtre, le stuc est un matériau relativement Coupe
mince, dur et fragile qui nécessite une armature ou une À la sous-face
base robuste, rigide et ne s’écoulant pas. Alors que le
plâtre se dilate légèrement en durcissant, le stuc au l Charpente d’appui de
co
ciment Portland, lui, se contracte. Une telle contraction, sous-face
ainsi que les contraintes dues au mouvement du support
de base et aux variations de température et d’humidité,
peut provoquer la ssuration du stuc. Des joints de
retrait et des joints de rupture sont nécessaires pour
éliminer ou amoindrir les ssurations.
ie.
l Couvre-joints de gainage
attachés à l’armature
er
par du l de fer
l Fond de joint et mastic
d’étanchéité
Plan
Alg
Joints de rupture Aux angles internes À un joint de retrait
l Les joints de rupture réduisent les
contraintes en permettant un mouve-
ment indépendant sur le périmètre de la l Le joint de retrait métallique est
couche de stuc. Ils sont indispensables attaché au lattis par du l de fer.
lorsque deux plans de stuc se croisent l Armature coupée au joint
à un angle intérieur, qu’une couche
de stuc s’appuie contre un élément
GC
d’ossature, tel qu’une poutre, un poteau l Les joints de retrait horizontaux
ou un mur portant, ou que ledit élément doivent assurer l’étanchéité et
perce la couche. empêcher toute ssuration de la
couche de stuc.
Joints de retrait
l Le joint de retrait métallique est
l Les joints de retrait réduisent les
attaché par du l de fer.
contraintes dans la membrane de stuc
w.
l Construction d’appui
les joints de retrait doivent être espacés
d’au plus 18’ (5,5 m) et délimiter des
panneaux d’au plus 150 pi2 (14 m2).
l Couvre-joint de gainage
sur eux.
s:/
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252 7.31 SYSTÈMES D’ISOLATION DES FAÇADES AVEC ENDUIT (SIFE)
m/
l Les panneaux d’isolant rigides ont Des systèmes d’isolation thermique et de nition exté-
une épaisseur de 1” à 4” (25 à 100), rieure sont offerts pour le revêtement extérieur des
une largeur de 2’ (610) et une lon- nouvelles ossatures ainsi que l’isolation thermique et
gueur de 2’, 4’ ou 8’ (610, 1220 le ravalement des immeubles existants. Un tel système
ou 2440). Ils sont xés aux murs
co
consiste en une mince couche de stuc synthétique
de charpente par un revêtement lissée à la truelle, roulée ou projetée sur une couche
intermédiaire plein et résistant à d’isolant de mousse plastique rigide.
l’eau ou à la surface d’une maçon-
nerie convenable par de l’adhésif ou Les systèmes d’isolation thermique et de nition exté-
des attaches mécaniques. Lorsque rieure sont sujets aux fuites autour des fenêtres
des supports sont endommagés ou
ie.
et des portes lorsque les composants sont de mauvaise
fragiles, les panneaux d’isolant sont
qualité ou que l’installation est défectueuse. Ils ne
xés mécaniquement par un système
de rails.
comprennent aucun réseau de drainage intérieur qui
permettrait à l’eau inltrée de s’échapper. Cette eau
captive peut amener la couche d’isolant à se détacher
l La couche de fond est armée d’un du support ou endommager celui-ci. Pour prévenir
er
treillis de bre de verre pour empê- ce problème, des systèmes brevetés comportant un
cher la ssuration de la surface.
réseau de drainage installé entre un espace d’air et un
l La nition de stuc synthétique est
pare-vapeur, d’une part, et la couche d’isolant, d’autre
constituée de polymères acryliques et part, permettent à l’eau de s’écouler vers des solins de
d’un granulat fait de sable silicieux et plastique situés au-dessus des ouvertures murales
Alg
d’éclats de quartz ou de marbre pour et à la base du mur.
donner la texture désirée ; la couleur
recherchée s’obtient par peinture ou Il existe deux grands types de systèmes : les systèmes
teinture de la couche de nition. modiés par des polymères et les systèmes à poly-
mères dans la couche de fond. Les premiers consistent
en une couche de fond de ciment Portland d’une
épaisseur de 1/4” à 3/8” (6,4 à 9,5), armée d’une latte
de l métallique ou d’un treillis de bre de verre atta-
GC
l Des joints de dilatation d’au moins
chés à la couche d’isolant. Dans les parties sujettes
3/4” (19) sont nécessaires à la
hauteur des planchers dans une
aux chocs, on utilise un treillis de bre de verre très
charpente à poteaux, aux endroits résistant à la place ou en plus du treillis standard. La
où la nature du support change et couche de nition de ciment Portland est modiée par
partout où la construction d’appui des polymères acryliques.
comprend des joints similaires.
Puisque la contraction risque de Les systèmes à polymères dans la couche de fond
w.
l
ssurer les ensembles modiés par consistent en une couche de fond de ciment Portland
des polymères, la nition en stuc ou de polymères acryliques d’une épaisseur de 1/16”
articiel doit être subdivisée en à 1/4” (1,6 à 6,4), armée d’un treillis de bre de
panneaux dotés de joints de retrait. verre noyé au moment de l’installation. La couche de
nition est constituée de polymères acryliques. Si les
Fond de joint et mastic d’étanchéité systèmes à polymères dans la couche de fond sont plus
ww
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7.32 ISOLATION THERMIQUE 253
m/
Le rôle premier de l’isolation thermique est
de maîtriser le ux thermique, ou transfert de
chaleur, à travers les éléments de construction
extérieurs d’un bâtiment et donc de prévenir l Puisque la différence de température
co
toute déperdition de chaleur excessive par temps est habituellement plus grande près du
froid et tout gain de chaleur excessif par temps toit d’un bâtiment, il faut prévoir une
chaud. Il en résulte une consommation d’énergie isolation thermique plus prononcée
moindre de la part des appareils de chauffage dans la toiture que dans les murs ou
et de refroidissement pour rendre le bâtiment les planchers.
confortable.
ie.
LEED v4, AÉ :
Optimiser la l Les joints de la fondation, des plan-
performance chers, des murs et du toit doivent être
énergétique continus pour que le tout forme une
enveloppe de protection globale contre
Les combles dissimulés
er
l
la transmission de chaleur.
doivent être ventilés pour
que se dissipe toute vapeur
d’eau indésirable ; voir la
page 261.
l Le verre et le coupe-bise
isolants atténuent le trans-
fert de chaleur aux fenêtres Alg
GC
et aux portes.
w.
l La différence de température
entre l’intérieur du sous-sol
et le sol est inférieure à celle l Pour la ventilation du vide sanitaire,
entre les espaces intérieurs et voir la page 261.
ww
Plancher séparant un espace chauffé d’un espace non chauffé ou de l’air extérieur 5,20 29,5 5,20 19,5
Dalle sur sol (au plus 600 mm au-dessous du niveau du sol contigu) 1,32 7,5 1,32 7,5
Notes : a Un mur de fondation dont plus de 50 % de la surface est exposée à l’air extérieur de même que la partie d’un mur de fondation qui est à ossature de bois doivent
avoir une résistance thermique totale égale à celle exigée pour un mur au-dessus du niveau du sol.
b Une carte des degrés-jours sous 18 °C et une liste des municipalités du Québec est disponible à l’annexe 11.
Source : Adapté de Gazette ofcielle du Québec, « Décret 858-2012, 1er août 2012 », 144e année, no 33, 15 août 2012, p. 4183.
DCC 07 21 00 Isolation thermique
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254 7.33 RÉSISTANCE THERMIQUE DES MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION
m/
Propriétés thermiques des matériaux de construction Le tableau ci-contre sert à
Résistance thermique (RSI) l’évaluation de la résistance
Description du matériau Épaisseur Pour l’épais- thermique d’un bâtiment.
Par mm,
m2*C/W
seur indiquée, Consulter le fabricant au sujet
m2*C/W
co
de la valeur de R (RSI) spé-
Matériaux de revêtement
Brique : cique des matériaux et des
Argile cuite (2400 kg/m2) – 0,0007 – composants d’un bâtiment tels
Béton : sable et gravier ou pierre (2400 kg/m2) – 0,0004 – que les fenêtres.
Mortier et stucco, ciment et chaux – 0,0009 –
Bardeaux de bois – – 0,15 l La valeur de R (RSI) désigne
Bardage de métal ou de vinyle sur un revêtement :
ie.
la résistance thermique d’un
Endos à âme évidée – – 0,11
matériau. Elle représente
Endos isolant 9,5 mm – 0,32
Bardage de bois : l’opposition au passage de la
À clin, 200 mm – joints à recouvrement 13 mm – 0,14 chaleur à travers une unité de
À clin, 250 mm – joints à recouvrement 20 mm – 0,18 surface de ce matériau lorsque
Pierre : la différence de température est
Calcite, dolomite, calcaire, marbre et granite (2240 kg/m3) – 0,0004 – de 1° entre ses deux parois.
er
Bardage de bro-ciment :
Ciment de cellulose renforcé de bres à simple face – 0,003 – R = pi2·h·°F/Btu
Matériaux de toiture RSI = m2·°C/W
Toiture multicouche 10 mm – 0,06
Bardeaux : l Rt (RtSI) est la résistance
bitumés – – 0,08 thermique totale d’un bâti-
Alg
bois – – 0,17 ment, c’est-à-dire la somme
Matériaux de revêtement intermédiaire des valeurs de R des matériaux
Panneaux de particules : présents dans le bâtiment.
de faible masse volumique (593 kg/m3 ; 37 lb/pi3) – 0,0098 –
de masse volumique moyenne (800 kg/m3 ; 50 lb/pi3) – 0,0077 – l Le facteur U est le coefcient
de masse volumique élevée (993 kg/m3 ; 62 lb/pi3) – 0,0059 – de transmission thermique à
Contreplaqué (bois tendre générique) – 0,0087 – travers les parois du bâtiment :
Contreplaqué en sapin de Douglas – 0,0111 – murs, planchers, plafonds,
Matériaux en feuilles :
fenêtres ou portes. Il corres-
feutre perméable – – 0,011
GC
2 couches de feutre avec bitume (0,73 kg/m 3) – – 0,210 pond à la quantité de chaleur
membrane plastique – – négligeable transmise à travers une unité
Panneaux de copeaux (705 kg/m3) – 0,0095 – de surface d’une paroi pour
Matériaux structuraux une différence de température
Bois pour éléments d’ossature, groupe Spruce-Pine-Fir – 0,0085 – de 1°. Le facteur U est l’inverse
Acier, feuille galvanisée, contenant 0,14 % de carbone – 0,000 0161 –
Béton de la valeur de R.
Granulats de faible densité : U = 1/Rt
1600 kg/m3 – 0,0013 –
w.
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7.34 ISOLANTS THERMIQUES 255
m/
Presque tous les matériaux d’un bâtiment résistent dans une certaine mesure au
ux thermique. Mais pour obtenir la valeur de Rt désirée, il faut habituellement
ajouter un isolant thermique aux murs, aux planchers et à la toiture. On trouvera
ci-dessous un aperçu des principaux matériaux utilisés pour isoler les composants
co
et les ensembles d’un bâtiment. Il est à noter que tous les bons matériaux d’isola-
tion comportent de l’air captif sous une forme ou une autre.
l Le matelas isolant est un isolant thermique breux et souple, fait de laine minérale ou de laine
de verre, fabriqué en épaisseurs et longueurs variables et en largeurs de 16” et 24” (405 et 610)
en vue de son installation entre des poteaux, des solives et des chevrons d’une ossature de bois
légère ; il est parfois plaqué d’un pare-vapeur constitué de papier kraft, d’une feuille métallique
ie.
ou d’une feuille de plastique. Il contribue aussi à l’insonorisation de certains bâtiments.
er
barrière thermique quand on l’utilise sur les surfaces intérieures d’un bâtiment. La mousse
rigide dotée d’une structure à cellules fermées, comme le polystyrène et le verre cellulaire,
résiste à l’humidité et peut être placée au contact de la terre.
Alg
l L’isolant de mousse expansée sur place est une mousse de plastique, telle que le polyuréthane,
qui est vaporisée ou injectée dans un creux où elle adhère aux surfaces environnantes.
l L’isolant en vrac consiste en bres de laine minérale, en vermiculite ou perlite granulée
ou en bres cellulosiques traitées qui sont versées à la main ou soufées par un injecteur
dans un creux ou sur une membrane d’appui.
Lames d’air
Plafonds (ux thermique ascendant) 13 mm 0,85 (0,15)
w.
90 mm 0,91 (0,16)
Planchers (ux thermique descendant) 13 mm 0,91 (0,16)
40 mm 1,14 (0,20)
Murs (ux thermique horizontal) 13 mm 0,91 (0,16)
20 mm 1,02 (0,18)
ww
Valeur de R (RSI)
Forme Matériau par pouce (mm) Utilisation
d’épaisseur
Matelas ou Fibre de verre 3,3 (0,023) On les installe entre les poteaux, les solives, les chevrons ou les fourrures ; ces
nattes Laine de roche 3,3 (0,023) matériaux sont considérés comme incombustibles, sauf dans le parement de papier.
Panneau rigide Verre cellulaire 2,5 (0,017) Les panneaux se posent sur un support de couverture, sur une ossature murale
/
Polystyrène moulé 3,6 (0,025) comme revêtement, dans un mur creux ou sous un matériau de nition intérieure ;
Polystyrène extrudé 5 (0,034) les plastiques sont combustibles et dégagent des fumées toxiques lorsqu’ils
s:/
Polyuréthane expansé 6,2 (0,043) brûlent ; le polystyrène extrudé peut être placé en contact avec la terre, mais
Polyisocyanurate 7,2 (0,05) toutes les surfaces visibles doivent être protégées de la lumière solaire.
Perlite expansée 2,6 (0,018)
Mousse expansée Polyuréthane 6,2 (0,043) On s’en sert pour isoler des espaces de forme irrégulière.
sur place
Isolant en vrac Cellulose 3,7 (0,025) On s’en sert pour isoler des planchers de comble et des cavités murales ; la cellulose
ttp
Perlite 2,7 (0,019) se combine avec des adhésifs à des ns de vaporisation et doit être traitée et
Vermiculite 2,1 (0,014) homologuée ULC en ce qui concerne la résistance au feu.
Coulée Béton isolant 1,12 (0,007) On l’utilise surtout comme couche isolante sous la membrane d’étanchéité de
toiture ; son coefcient d’isolation dépend de sa densité.
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256 7.34 ISOLANTS THERMIQUES
m/
Comparaison entre les valeurs d’ensembles isolés et non isolés
La méthode de calcul en régime stable qui sert à éta-
blir la déperdition ou le gain de chaleur tient surtout
compte de la résistance thermique totale (Rt [RtSI])
co
d’un bâtiment et de la différence entre les tempé-
ratures de l’air à l’intérieur et à l’extérieur. D’autres
facteurs inuent également sur la déperdition ou le
gain de chaleur :
– la couleur et la réectivité de la surface des maté-
ie.
riaux utilisés, car les couleurs pâles et les surfaces
brillantes rééchissent une plus grande partie du
rayonnement thermique que les surfaces foncées
et texturées ;
– la masse de la paroi, qui inue sur le délai au
terme duquel toute la chaleur absorbée et emma-
er
l Plaque de plâtre de 1/2” (13) gasinée par le bâtiment en question sera dégagée ;
l Pare-vapeur
ce délai est plus prononcé dans le cas de maté-
l Matelas isolant de bre de
riaux épais et denses ;
verre de 9” (230)
– l’orientation des surfaces extérieures d’un bâti-
Support de revêtement de sol ment, qui inue sur le gain de chaleur solaire,
Alg
l
en contreplaqué de 3/4” (19) l’exposition au vent et le risque d’inltration d’air
l Rt = 31,7 (RtSI = 5,58) qui en découle ;
– les sources et le gain de chaleur latents provenant
l U = 0,03 (USI = 0,18)
des occupants, de l’éclairage et de l’équipement
l Rt = 2 (RtSI = 0,35) d’un bâtiment ;
l U = 0,5 (USI = 2,86) – la qualité de l’installation des isolants thermiques
et des pare-vapeur.
l Valeur de R de la pellicule d’air
GC
intérieure = 0,61 (RSI = 0,11)
w.
l Bardage de bois
l Papier de construction sur
revêtement intermédiaire de
contreplaqué
l Matelas isolant de bre de
verre de 5 1/2” (140)
ww
l Pare-vapeur
l Plaque de plâtre de 1/2” (13) l Vitrage simple
l Rt = 20,7 (RtSI = 3,64) l R = 0,88 (RSI = 0,15)
l U = 0,05 (USI = 0,27) l U = 1,13 (USI = 6,42)
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7.35 ISOLATION THERMIQUE DES TOITS ET DES PLANCHERS 257
m/
Planchers Toits
l Revêtement de l Chape de béton isolant l Incliner la chape du toit pour l Membrane d’étanchéité
nition de plancher léger le drainage ; au moins 1/4” sur un isolant rigide ; au
co
sur un isolant par pied (1:50) sujet des emplacements,
rigide voir la page 227.
Béton
ie.
l Lambourdes de bois l Isolant rigide supplémen-
traité taire, au besoin
er
Alg
l Des madriers en bre
l Les madriers de bois l Béton isolant léger l Au moins deux couches de bois et en ciment ou
plein procurent une sur un platelage en croisées d’isolant rigide des dalles de béton à
certaine isolation. acier sur un platelage en acier granulat léger préfabri-
qués peuvent servir de
support de couverture.
GC
Acier
Bois
s:/
l Le support de couverture
en madriers de bois
l Poser un pare-vapeur demeure visible pour
du côté de l’espace l Lambourdes de bois traité faire ofce de plafond.
chauffé dans les l Les attaches de la toi-
planchers situés au- ture doivent être assez
ttp
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258 7.36 ISOLATION THERMIQUE DES MURS
m/
Murs de maçonnerie creux Murs de béton coulé ou Murs d’ossature légère
de maçonnerie en béton
co
thermique continue aux la maçonnerie en d’isolant dans les espaces
jonctions des planchers et béton peuvent être entre les poteaux
du toit. remplis d’isolant en l Maintenir une isolation
vrac. thermique continue aux
jonctions des planchers.
ie.
l Un chemisage de mousse
de polystyrène peut être
er
l L’isolant de mousse rigide l Pare-vapeur sur le côté
inséré dans le noyau chaud ou chauffé du mur
peut être xé à la paroi
d’éléments de maçonne-
intérieure des murs creux.
rie en béton.
l Puisque les isolants de
mousse rigide sont com-
Alg
l Matelas isolant ou isolant l Les espaces entre
bustibles, la nition de mur rigide dans l’espace entre l’ossature et le dormant
choisie doit résister au feu, les fourrures de fenêtre ou le bâti
comme les plaques de plâtre l Puisque les isolants de porte doivent être
murales. de mousse rigide sont remplis d’isolant.
combustibles, la nition
de mur choisie de même
que la plaque de plâtre
doivent résister au feu.
GC
l L’isolant de mousse rigide l Charpente horizontale
peut être xé à la paroi pour loger plus d’iso-
w.
l Pare-vapeur
l L’isolant de mousse rigide l L’isolant nécessite une
peut être xé à la paroi nition murale protectrice,
intérieure des murs creux. telle que le stuc acrylique ;
ww
Un isolant de mousse
s:/
l
résistant à l’humidité,
tel que le polystyrène
extrudé, peut être
installé jusqu’au seuil
du gel pour isoler un
espace au sous-sol.
l Isolant de mousse rigide
ttp
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7.37 PROTECTION CONTRE L’HUMIDITÉ 259
m/
L’humidité est généralement présente dans l’air sous Mur sans isolant thermique
forme de vapeur d’eau. L’eau s’évaporant du corps
des occupants et de l’équipement présents dans un
bâtiment fait augmenter l’humidité de l’air qui s’y l 70 °F (21 °C) Espace d’air chaud
co
l
trouve. Cette vapeur d’eau passe à l’état liquide ou l Humidité relative de
se condense lorsque l’air qui la contient en devient 30 % à l’intérieur
saturé et atteint son point de rosée. L’air chaud peut
contenir plus de vapeur d’eau et a un point de rosée l Point de rosée
plus élevé que l’air plus froid.
Température
ie.
l
Puisqu’elle est à l’état gazeux, la vapeur d’eau se extérieure de 0 °F
déplace toujours d’une zone de haute pression vers (–18 °C)
une zone de pression moindre. Ainsi, elle se diffuse
de l’intérieur d’un bâtiment, où l’humidité est plus
élevée, vers l’extérieur, où l’humidité est moindre. Le
sens de la diffusion s’inverse lorsque l’air extérieur est
er
chaud et humide et que l’air intérieur est plus froid.
La plupart des matériaux de construction résistent
peu à un tel déplacement de la vapeur d’eau. Lorsque
la vapeur d’eau touche une surface plus froide dont la Mur avec isolant thermique
Alg
température est égale ou inférieure au point de rosée
de l’air, elle se condense. l 70 °F (21 °C)
l Humidité relative de
La condensation diminue l’efcacité des isolants ther-
30 % à l’intérieur
miques, est absorbée par les matériaux de construction
et abîme les nitions. Il faut donc : l Point de rosée
– empêcher, au moyen de pare-vapeur, la vapeur
d’eau intérieure de s’inltrer à l’intérieur des parois l Température
GC
formant l’enveloppe du bâtiment ; extérieure de
– permettre, par ventilation, à la vapeur d’eau inté- 0 °F (–18 °C)
rieure de s’échapper avant qu’elle ne se condense ;
– maîtriser la condensation de la vapeur d’eau à la
surface des fenêtres en élevant la température de l Un mur doit être
cette surface grâce à un ux d’air plus chaud ou en muni d’un pare-
utilisant un double ou un triple vitrage. vapeur pour empê-
w.
Feuille duplex, asphalte et pellicule d’aluminium 0,002 (0,115) de l’humidité et de la vapeur d’eau dans l’enveloppe.
Papier saturé d’asphalte et enduit 0,2 (11,5)
Papier kraft, endos en pellicule d’aluminium 0,5 (28,75)
Matelas isolant à endos en papier 0,4 (23)
Verre cellulaire 0 (0)
Polystyrène moulé 2 (115)
Polystyrène extrudé, 1 1/2” (38) 0 (0)
ttp
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260 7.38 PARE-VAPEUR
m/
Un pare-vapeur est un matériau de faible per-
méance qu’on installe dans un bâtiment pour
empêcher l’humidité d’y entrer et de se condenser.
Habituellement, on place les pare-vapeur le plus
co
près possible du côté chaud de la paroi d’un bâti-
ment isolé, en climat tempéré ou froid. En climat
chaud et humide, on place les pare-vapeur plus
près de la façade extérieure du bâtiment.
ie.
l
pour protéger la couche d’isolant d’un toit plat dans
les régions où la température extérieure moyenne
en janvier est inférieure à 40 °F (4 °C) et l’humidité
relative intérieure en hiver est d’au moins 45 % à
68 °F (20 °C).
l Le pare-vapeur peut consister en un feutre saturé
er
d’asphalte ou en un matériau particulier de faible
perméance.
l La présence d’un pare-vapeur peut nécessiter l’instal-
lation d’évents par en haut pour que s’échappe l’humi-
dité accumulée entre le pare-vapeur et la membrane
Alg
d’étanchéité. Pour toute recommandation à ce sujet,
consulter le fabricant de toitures.
DCC 07 26 00 Pare-vapeur
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7.39 VENTILATION 261
m/
Ventilation de toute la maison
l L’installation de pare-vapeur continus peut rendre une
maison hermétique, auquel cas il faut prévoir un système
de ventilation à air pulsé avec un échangeur de chaleur
co
air–air pour éliminer l’humidité, les odeurs et les pol-
luants présents dans les espaces intérieurs.
ie.
l Les ventilateurs des combles, à vent
ou à moteur, facilitent la circulation
d’air naturelle dans les combles.
er
Ventilation du toit et des combles
l La ventilation des espaces dissimulés du toit et des
combles est assurée par des évents de débord de toit et,
dans le cas d’un toit incliné, par des évents proches du Alg l Le faîte est ventilé par un
GC
faîte. L’aire de ventilation libre nette totale doit être évent de faîte continu ou
égale à au moins 1/300 de l’aire ventilée, et au moins par des évents à lames dans
50 % de l’aire requise doit être au faîte ou le long de les murs de façade à pignon
celui-ci. Les ouvertures doivent être protégées contre des combles non chauffés.
l’inltration de pluie, de neige et d’insectes.
l Les orices de ventilation doivent être réparties :
a) également sur les faces opposées du bâtiment ;
w.
l
500 pi2 (0,1 m2 pour 50 m2) de surface de l’inltration d’humidité : 2” (50)
plancher. Chaque côté du vide sanitaire d’asphalte, 4” (100) de béton,
matériau de couverture en rouleaux
doit être muni d’au moins une ouverture
types ou pellicule de polyéthylène
située le plus haut possible et près d’un
angle pour favoriser la ventilation transver-
sale. Les ouvertures doivent être conçues
pour empêcher les insectes et la vermine
ttp
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262 7.40 JOINTS DE RUPTURE
m/
Emplacements des joints de rupture Tous les matériaux de construction se dilatent ou se
contractent en raison des variations de température.
l Endroit où un nouveau bâtiment Quelques-uns enent ou font retrait à la suite des
touche une structure existante
variations de leur teneur en eau, tandis que d’autres
co
échissent sous une charge. Les joints doivent être
l Longues aires ; longueur maxi- construits de façon à permettre de tels mouvements
male sans joint de dilatation : et à prévenir la déformation, la ssuration ou la
– acier, béton ou étanchéité rupture des matériaux. Les joints de rupture doivent
multicouche : 200’ (60 m) assurer la séparation complète des matériaux et
– maçonnerie : 125’ (38 m) leur conférer toute liberté de mouvement, tout en
ie.
l Les surfaces longuement expo- maintenant l’étanchéité de la construction.
sées au soleil nécessitent des
joints de dilatation ou de retrait Types de joints de rupture
moins espacés. l Les joints de dilatation sont des fentes continues et
l Les parapets doivent être assortis libres, construites entre deux parties d’un bâtiment ou
de joints de dilatation ou de d’une ossature pour permettre la dilatation thermique
er
retrait situés près des angles ou l’expansion de l’humidité sans qu’elles s’abîment. Ils
pour en prévenir le déplacement. servent souvent de joints de retrait et de joints d’isola-
tion. Voir la page 156 au sujet des joints de dilatation
dans un mur de maçonnerie de brique, la page 243 au
sujet des joints de dilatation horizontale dans un mur
Alg
à parement de maçonnerie et la page 336 au sujet des
joints de dilatation dans le plâtre.
l Les longs éléments de construction l Les joints de retrait sont des rainures ou des sépara-
linéaires, tels que les planches de tions continues, façonnées dans les dalles de sol en
bordure, les arrêts à gravier et les béton et les murs de maçonnerie en béton pour former
ossatures de mur-rideau, doivent un plan de mollesse et donc régulariser l’emplacement
également être dotés de joints de et l’ampleur des ssurations résultant du retrait au
dilatation. séchage, des contraintes thermiques ou des mouve-
ments de l’ossature. Voir la page 87 au sujet des joints
GC
l Aux discontinuités horizontales et
de retrait dans les dalles de sol en béton et la page 156
verticales de la jonction des masses
au sujet des joints de retrait dans les murs de maçonne-
d’un bâtiment, comme à l’intersec-
rie en béton.
tion d’une petite masse et d’une
l Les joints de séparation divisent une ossature étendue
masse plus grande, ou aux ailes et
ou géométriquement complexe en sections distinctes,
aux intersections de bâtiments en
qui peuvent ainsi bouger ou se tasser indépendam-
forme de L, de T ou de U
ment l’une de l’autre. À plus petite échelle, un joint de
w.
a Un degré Fahrenheit est égal à environ 0,6 degré Celsius. Pour calculer une température en degrés Celsius,
il faut tout d’abord soustraire 32 de la température exprimée en degrés Fahrenheit, puis multiplier le résultat
ttp
par 5/9.
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7.40 JOINTS DE RUPTURE 263
m/
Jonction de mur et de toit Toit plat
l Chantepleures dans l Membron de bois traité
un mur de maçonnerie l Soufets de néoprène avec
creux couvercle de joint métallique
co
l Récepteur l Solin de base
l Solin ou contre-solin l Au moins 8” (205)
l Utiliser des attaches l Isolant compressible
avec des trous en fente
ou des tasseaux avec
ie.
l Membrane d’étanchéité à un pli
des agrafes à joints
lâches. l Prolé compressible et fond
de joint prémoulé
l Fond de joint prémoulé
l Rejeteau
er
Mur de fondation en béton
Ces joints de dilatation, malgré leur l Fond de joint prémoulé
caractère de généralité, ont deux traits
Alg
l Rejeteau exible préfaçonné
méritant d’être relevés.
– Le joint traverse toute l’ossature et y
l Revêtement d’imperméabili-
laisse une brèche, qui est ensuite habi-
sation
tuellement remplie avec un matériau
compressible.
– Le calfeutrage peut prendre la forme
d’un mastic d’étanchéité élastique,
GC
d’un rejeteau exible enrobé dans Mur de maçonnerie creux l Fond de joint prémoulé
la construction ou d’une membrane
l Attaches métalliques
exible sur des joints de toit plat.
exibles
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264 7.41 MASTICS À JOINT
m/
Mouvement d’un joint Pour bien empêcher l’eau et l’air de passer, un mas-
tic à joint doit être durable, résistant, adhérent et
cohésif. On classe les mastics selon l’ampleur de
l’allongement et de la compression qu’ils sup-
co
portent sans se rompre.
ie.
Mastics de faible élasticité
l Capacité de mouvement de ±5 %
l Les joints doivent être tirés de façon l Composés d’acrylique ou à base d’huile
à assurer leur plein contact avec le l Souvent appelés calfeutrages et utilisés pour les petits
support et leur adhérence à celui-ci. joints où un faible mouvement est prévu
Mastics d’élasticité moyenne
er
l Profondeur du joint d’étanchéité l Capacité de mouvement de ±5 % à ±10 %
l Composés de butyle, d’acrylique ou de néoprène
l Utilisés pour les joints attachés mécaniquement qui ne
l Profondeur du plein contact travaillent pas
Mastics d’élasticité élevée
Alg
l Capacité de mouvement de ±12 % à ±25 %
l Profondeur du mastic l Polymères de captane, polysulfures, polyuréthanes et
– Au moins 1/4” (6) pour des joints de 1/4” silicones
(6) l Utilisés pour les joints qui travaillent et qui sont
– Égale à la largeur du joint pour des joints sujets à un mouvement prononcé, comme ceux d’un
d’au plus 1/2” (13) mur-rideau
– Égale à la moitié de la largeur du joint pour
des joints larges d’au moins 1/2” (13), mais
GC
pas plus de 2” (50)
l Le support doit être propre, sec et compatible avec le
l Largeur du joint = largeur du mastic matériau du mastic.
l Largeur : de 1/4” (6) à plus de 1” (25) l Une peinture de fond contribue à améliorer l’adhérence
l La largeur dépend de l’espacement des joints, du mastic au support.
de la plage de températures prévue, du
mouvement anticipé attribuable au vent ou
l Le fond de joint règle la profondeur de contact du
au déplacement de l’ossature ainsi que de la
mastic avec les parties jointes. Il doit être compres-
w.
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m/
PORTES ET FENÊTRES
co
8.1 Baies et portes __________________________________________________________________________________________________ 266
8.2 Portes et embrasures de porte __________________________________________________________________________ 267
8.3 Ouverture des portes _________________________________________________________________________________________ 268
8.4 Portes métalliques à âme creuse ______________________________________________________________________ 269
8.5 Cadres métalliques creux ___________________________________________________________________________________ 270
ie.
8.6 Portes planes de bois ________________________________________________________________________________________ 272
8.7 Portes à traverses et à montants de bois _________________________________________________________ 273
8.8 Cadres de bois ___________________________________________________________________________________________________ 274
8.9 Portes vitrées coulissantes _______________________________________________________________________________ 275
er
8.10 Portes pliantes et portes coulissantes encloisonnées ______________________________________ 276
8.11 Portes basculantes et portes à enroulement ____________________________________________________ 277
8.12 Portes d’entrée vitrées ______________________________________________________________________________________ 278
8.13 Devantures ________________________________________________________________________________________________________ 279
Alg
8.14 Portes tournantes (portes à tambour) ______________________________________________________________ 280
8.15 Quincaillerie de porte _______________________________________________________________________________________ 281
8.16 Charnières de porte ___________________________________________________________________________________________ 282
8.17 Serrures de porte _______________________________________________________________________________________________ 283
8.18 Quincaillerie antipanique et ferme-porte _________________________________________________________ 284
8.19 Coupe-bise et seuils __________________________________________________________________________________________ 285
GC
8.20 Éléments de fenêtre __________________________________________________________________________________________ 286
8.21 Ouverture des fenêtres ______________________________________________________________________________________ 287
8.22 Fenêtres métalliques _________________________________________________________________________________________ 288
8.23 Fenêtres en bois ________________________________________________________________________________________________ 290
8.24 Vitrage _______________________________________________________________________________________________________________ 292
w.
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266 8.1 BAIES ET PORTES
m/
Les portes et les baies ou embrasures de porte
constituent les voies d’accès à l’intérieur d’un bâti-
ment et permettent de passer d’une pièce à l’autre
du bâtiment. Les baies de porte doivent donc être
co
assez grandes pour que le passage soit aisé, même
quand on déplace des meubles ou des appareils.
Leur emplacement doit être tel que la conguration
des déplacements qu’elles engendrent dans les
pièces corresponde aux activités qui s’y déroulent.
ie.
Les portes extérieures doivent être étanches aux
intempéries et offrir la même isolation thermique
que les murs extérieurs où elles sont situées.
Les portes intérieures doivent procurer l’intimité
visuelle et acoustique désirée. On choisit les portes
en fonction de la facilité de leur fonctionnement,
er
de leur durabilité selon la fréquence anticipée de
leur utilisation, des systèmes de sécurité à y amé-
nager, de leur capacité à laisser passer la lumière et
l’air, et de la vue qu’elles offrent. De plus, le Code
du bâtiment peut exiger qu’elles résistent au feu,
Alg
qu’elles constituent une sortie de secours et que
leur vitrage soit sécuritaire.
Le choix des fenêtres, parmi la grande variété de
types et de dimensions disponibles, inue sur
l’apparence physique, l’éclairage naturel, la venti-
lation, la vue et les caractéristiques spatiales des
espaces intérieurs d’un bâtiment. Comme les portes
GC
extérieures, les fenêtres doivent être étanches aux
intempéries. D’autre part, leur bâti dormant doit
avoir une faible conductibilité thermique ou être
construit de façon à interrompre le ux thermique.
Le vitrage des fenêtres doit empêcher la transmis-
sion de la chaleur et atténuer le rayonnement et les
reets solaires.
w.
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8.2 PORTES ET EMBRASURES DE PORTE 267
m/
Bâti dormant de porte
l Les éléments du bâti dormant, aussi
appelé huisserie, déterminent l’appa-
rence d’une baie de porte. Selon
co
l’épaisseur du mur, le bâti dormant peut
être inséré dans l’ouverture brute ou en
Types de portes chevaucher les bordures.
l Au sujet des portes et des l L’embrasure brute est l’ouverture murale
cadres métalliques creux, dans laquelle le bâti dormant est
voir les pages 269 à 271. installé.
ie.
l Au sujet des portes et des l La traverse d’huisserie ou linteau est
cadres de bois, voir les l’élément le plus haut d’un bâti dormant.
pages 272 à 274. l Le montant ou jambage désigne l’un
des deux éléments verticaux d’un bâti
dormant.
l La feuillure est la projection du bâti dor-
er
mant contre laquelle une porte se ferme.
l Le chambranle est la boiserie qui
termine le joint entre le bâti dormant et
l’embrasure brute.
Quincaillerie de porte
Alg
l Elle comprend les attaches et l Le seuil est la lisse de l’embrasure de
les ferrures métalliques néces- porte qui couvre le joint entre deux
saires au fonctionnement de matériaux de revêtement de sol ou qui
la porte, telles que charnières, protège une porte extérieure contre les
système de serrure et ferme- intempéries.
porte ; voir les pages 281 à 284. l En matière d’accessibilité aux personnes
handicapées, le Code du bâtiment exige
que la hauteur du seuil, s’il y en a un,
ne dépasse pas 1/2” (13) par rapport
GC
à la surface de revêtement du sol et
que son biseautage éventuel facilite le
passage de fauteuils roulants.
Fonctionnement de la porte l Le dos d’âne est une pièce surélevée
l Voir la page 268. du revêtement de sol qui est placée
entre les montants de l’embrasure, à
laquelle une porte s’ajuste étroitement
Dégagement minimal pour les déplacements dans
w.
59” (1500)
ww
59” (1500)
23 5/8”
(600)
Exigences de la norme CSA
en matière d’accessibilité
/
l
moins 31 7/8” (810) La hauteur du mécanisme d’ouverture
47 1/4” (1200)
l
pour toutes les est d’au moins 31 1/2” (800) et d’au
embrasures de porte plus 47 1/4” (1200) au-dessus du
plancher.
l À noter, bien que la norme ne l’énonce
pas, qu’il est souhaitable que la surface
ttp
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268 8.3 OUVERTURE DES PORTES
m/
Porte battante
l Cette porte tourne généralement sur des charnières autour
d’un montant vertical quand on la pousse ou qu’on la tire,
mais elle peut aussi pivoter autour de pivots xés au linteau
co
et au seuil.
l Elle nécessite un espace libre autour de l’embrasure pour le
débattement ; un butoir est requis.
l Elle offre le fonctionnement le plus pratique pour l’entrée et
les passages répétés.
l Ce type de porte est le plus efcace en ce qui concerne l’iso-
ie.
lation thermique et acoustique et la résistance aux intempé-
ries ; elle peut avoir un degré pare-ammes.
er
l Cette porte glisse sur une coulisse aérienne et sur des guides
ou une coulisse au plancher.
l Elle ne requiert pas d’espace dégagé, mais elle est difcile à
imperméabiliser et à insonoriser.
l Son accès est limité à 50 % de la largeur de l’embrasure.
Elle peut servir de porte vitrée coulissante à l’extérieur.
Alg
l
l Elle sert surtout d’écran visuel à l’intérieur.
l Usage intérieur
/
Porte pliante
l Les vantaux battants à charnières se replient complètement
s:/
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8.4 PORTES MÉTALLIQUES À ÂME CREUSE 269
m/
Modèles de portes
co
ie.
Porte plane Porte vitrée Porte à Porte à jour Porte Porte à oculus
oculus étroit persienne et à lames
er
pour couche de nition constituée de feuilles d’acier de calibre l Montants et traverses
l Peinture émail cuite 16 à 22 (1,5 à 0,8) collées à une ossature tubulaires
l Parement de vinyle d’acier cannelée et est renforcée par des l Le remplissage peut être
l Des tôles minces d’acier inoxydable prolés en U, une structure alvéolaire kraft un panneau arasé ou en
ou d’aluminium sont disponibles en ou un noyau de mousse plastique rigide. retrait, du verre ou des
Alg
ni poli ou texturé. l 1/8” (3) lames.
Structure à panneau
l Hauteur nominale = embrasure du cadre ;
de traverse
6’8”, 7’, 7’2”, 7’10”, 8’ (2030, 2135, 2185,
l Montants à charnières et
2390, 2440)
à serrures assemblés au
large panneau central
GC
l Hauteur nette l Soudures continues
l ±3/4” (19) ; varie selon le revêtement de d’emboîtement vertical
sol de nition. visibles
l Prolé en U renversé au
sommet et au pied
w.
Catégorie ULC Degré pare-ammes Vitrage permis : verre armé de 1/4” (6) caillerie ignifuges — est exigé pour protéger l’embrasure
d’un mur résistant au feu ; voir la page 45.
A 3h Aucune vitre permise l Dimensions maximales de la porte : 4’ × 10’ (1220 × 3050)
B 1 1/2 h 100 po2 (0,0645 m2) par battant l Le degré de résistance au feu du cadre et du mécanisme
C 3/4 h 1296 po (0,8 m ) par battant ;
2 2 d’ouverture doit être semblable à celui de la porte.
au plus 54” (1370) l La porte doit s’enclencher automatiquement et être
munie d’un fermeporte.
D 1 1/2 h Aucune vitre permise
ttp
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270 8.5 CADRES MÉTALLIQUES CREUX
m/
Cadre à deux feuillures standard Cadre à une feuillure
l Façade : 2” (50) l Coude arrière : 1/2” (13)
l Coude arrière :
1/2” (13) l Arrêt de porte : 5/8” (16) l Façade : 2” (50)
Arrêt de porte : 5/8” (16)
co
l
ie.
de gorge l La sous-face varie.
l Épaisseurs du cadre : 4 3/4”, 5 3/4”, l Épaisseurs du cadre : 3”, 3 3/4”
6 3/4”, 8 3/4” (120, 145, 170, 220) (75, 95)
er
l Le prolé du cadre dépend du fabricant.
l Le cadre est mortaisé et renforcé pour recevoir les char-
nières, la gâche et le ferme-porte.
Alg
l Mur de nition facultatif l Les cadres démontés sont expé-
diés en sections et assemblés
sur place.
l Nominalement, 1/16” (2)
l Armature d’angle
l Largeur du mur
l Attaches dissimulées
GC
l Panneau de verre simple ou double
l Ouverture de gorge
l Parclose
l Comme ci-dessus, mais les
Installation sur montant joints sont soudés à l’arc.
l L’assemblage monobloc du
l Porte cadre soudé doit être mis en
Nominalement, 3/16” (5) jusqu’à la place avant la construction du
w.
l
surface murale mur ou de la cloison.
l Mastic d’étanchéité
l Vérier les dimensions sur le côté des l Les onglets et les joints ne sont
charnières si le débattement de la pas visibles, car ils sont tous
ww
Ancrages de cadre
l Au moins trois ancrages exigés par montant
/
s:/
ttp
Ancrage pour Ancrage en T lâche Ancrage pour Ancrage à console Ancrage pour Cornière de xa-
poteau de bois pour maçonnerie maçonnerie homo- d’espacement pour poteau d’acier tion réglable au
logué ULC les murs existants léger laminé plancher
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8.5 CADRES MÉTALLIQUES CREUX 271
m/
Dimensions Murs de Murs à poteaux Murs à poteaux d’acier
du cadre maçonnerie de bois léger laminé
co
de 4” (90) d’épais requise pour la requise pour la
seur nominale nition du mur nition du mur
l 4 3/4”
(120)
ie.
l Afeurement l Afeurement
l Enveloppement
l Ancrages de l Ancrages pour l Ancrages pour
maçonnerie poteau de bois poteau d’acier
er
l La nition du
l 5 3/4” mur se prolonge
(145) dans l’ouverture
de gorge.
l Enveloppement l Enveloppement
Alg
l Aboutement
l Mastic d’étanchéité
l Le cadre peut
être entièrement
l 6 3/4” rempli de mortier
(170) ou de plâtre pour
GC
en rigidier la
structure et en
l Enveloppement accroître la résis
ou aboutement l Mastic d’étan tance au feu.
chéité l Le pied du mon
l Pour un mur à tant peut être
parement de attaché avec
maçonnerie
w.
une cornière de
xation réglable
au plancher ou
xé à la chape
l 8 3/4”
du plancher en
(220)
béton.
ww
seconds jours.
l Dimensions maximales de la porte : 4’ × 8’
(1220 × 2440)
l Épaisseur minimale du montant : 3 3/4” (95)
l Surface maximale du vitrage : 1296 po2
(0,84 m2), avec une dimension maximale de
ttp
4’6” (1370)
l Durée maximale de résistance au feu : 3/4 h
l Pour de plus amples renseignements, consul
ter le fabricant.
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272 8.6 PORTES PLANES DE BOIS
m/
Modèles de portes
co
moins 5” (125) de toute rive.
l La hauteur de toute ouverture
dans une porte à âme creuse
doit être inférieure à la moitié
de la hauteur de la porte.
ie.
Porte plane Portes planes avec vitre Porte plane avec évent à lames
er
Portes à âme creuse Qualités et nitions
Traverse l Il existe trois qualités de
l Le cadre à montants et traverses
parements de bois dur : la
l Montant de ces portes renferme un noyau première qualité, la bonne
l Types d’âmes creuses : à nids-d’abeilles déployé fait de qualité et la qualité moyenne.
panneaux de bres agglomérées
Alg
– en grillage l Les parements de première
– à entretoises en échelle ondulées ou une grille de lames qualité conviennent aux
– à nids-d’abeilles ou à de bois horizontales et verti- nitions transparentes
(1830, 1980, 2030, 2080, 2135)
l
– panneau d’aggloméré néraux est le plus léger, mais il
âme à composants minéraux.
retient peu les vis et est difcile
6’, 6’6”, 6’8”, 7’
l
partout où une résistance au l Les portes étiquetées C ont un
feu, une isolation acoustique degré pare-ammes homolo-
ou une stabilité dimensionnelle gué ULC de 3/4 d’heure.
l Largeur nominale de 1’6” à 3’6” accrues sont recherchées. l Les portes insonorisées ont
(455 à 1065) avec accroissement des parements séparés par un
par tranche de 2” (50) vide ou un composé d’amor-
tissement. Des feuillures, des
ttp
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8.7 PORTES À TRAVERSES ET À MONTANTS DE BOIS 273
m/
Modèles de portes
co
ie.
Panneau Panneau Panneau Panneau Porte Porte- Porte-fenêtre
avec oculus persienne fenêtre à petits bois
l Il existe plusieurs modèles de panneaux.
er
Les portes à traverses et à l Les joints sont chevillés l Traverse supérieure
montants de bois consistent en ou à queues d’aronde l Montant
Alg
un cadre de montants verticaux avec mortaises et tenons. l Le montant de suspension de la
porte est appelé montant charnier ;
et de traverses horizontales qui
le montant qui reçoit l’ensemble de
tiennent en place des panneaux
la serrure est appelé montant de
de contreplaqué ou de bois battement.
plein, des jours vitrés ou des
évents à lames. Les montants l Panneaux de contreplaqué plat ou
de bois surélevé ; première qualité
et les traverses sont faits de
ou qualité de choix pour les nitions
GC
bois mou plein ou de bois dur Hauteur de la porte :
l transparentes ou les teintures ;
plaqué. 6’8”, 6’10”, 7’4”, 8’ qualité standard pour les nitions
(2030, 2100, 2240, 2440) peintes seulement
l D’autres panneaux offerts ont des
jours ou des évents à lames.
l La traverse de serrure s’aboute au
battant de porte à la hauteur de
w.
l’ensemble de la serrure.
l Traverse inférieure
aux traverses.
l Revêtement
s:/
taux d’humidité.
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274 8.8 CADRES DE BOIS
m/
Porte extérieure Porte extérieure Porte intérieure
dans un mur à ossature dans un mur à parement dans un mur à ossature
légère de bois de maçonnerie légère de bois
Linteau Linteau Linteau
co
l Espace d’air
l Linteau en parement l Finition murale
l Revêtement et de maçonnerie ; voir intérieure
nition du mur l Finition murale inté-
les pages 155 et 242. l Linteau ; voir la
extérieur rieure
page 179.
l Solin l Mastic d’étanchéité l Espace pour cale
Chambranle de de ±1/2” (13)
ie.
l Larmier l Chambranle de forme l
variable linteau l Chambranle de
forme variable
l Arrêt de porte de 1/2” l ±1/4” (6)
l Chambranle de
(13)
linteau
l Cadre feuilluré de
er
bois de 1 1/4” (32)
Alg
thermique l Coupe-bise de porte
extérieure ; voir la rainuré pour
l Solin minimiser le
Le chambranle page 285.
l l Embrasure de gauchissement.
se prolonge vers maçonnerie l 1 9/16” (40)
le bas sous le l Embrasure brute pour une porte
linteau. l 1 15/16” (49) pour une
l Embrasure nie de 1 3/8” (35)
l Espace pour contre- porte de 1 3/4” (44)
porte simple ou
GC
moustiquaire si
désiré
Seuil Seuil Seuil
l Seuil ; voir la
l Le seuil de métal l Mastic d’étanchéité page 285.
l Le seuil peut ou de bois couvre l Hauteur d’au plus
Seuil de brique ou
w.
l
être intégré ou le joint entre le 1/2” (13), d’après
de béton
appliqué. cadre et le plancher une exigence du
de nition. l Solin Code du bâtiment
l Seuil en bois en matière
dur, incliné pour d’accessibilité
le drainage Seuil d’aluminium
ww
l
l Solin
/
Considérations générales
s:/
intérieur peut être muni d’une feuil- sure brute ; il faut parfois étancher les joints extérieurs
lure rapportée. avec du mastic.
l Les embrasures chambranlées peuvent l Habituellement, le linteau et le jambage se ressemblent,
ne pas avoir de porte et donc être si bien que le prolé du chambranle peut faire le tour de
dotées de montants sans feuillure. l’embrasure.
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8.9 PORTES VITRÉES COULISSANTES 275
m/
Dimensions courantes
co
6’8”, 8’, 10’
ie.
5’2”, 6’2”, 8’2”, 10’2” 9’5”, 12’5”, 15’5” 12’2”, 16’2”, 20’2”
Bois
(1575, 1880, 2490, 3100) (2870, 3785, 4700) (3710, 4930, 6145)
5’, 6’, 8’, 10’ 9’, 12’, 15’, 18’ 12’, 16’, 20’
Aluminium
(1525, 1830, 2440, 3050) (2745, 3660, 4570, 5485) (3660, 4875, 6095)
er
l Les dimensions données correspondent aux tailles courantes nominales en unités impériales ; consulter le fabricant au sujet des tailles courantes, des
embrasures brutes ou de maçonnerie requises, du choix de vitrage et de l’installation.
Ajouter 1” (25) à la largeur nominale d’une embrasure brute dans un mur à ossature de bois et 3” (75) à celle d’une ouverture dans un mur de maçonnerie.
Alg
l
±1/2” (13)
couche de peinture de fond ou l Contre-porte à
parés d’aluminium ou de vinyle. moustiquaire
Les cadres métalliques reçoivent
Hauteur de la porte
ww
l
d’un coupe-bise. La contre-porte exigent que le vitrage
Embrasure brute
Embrasure brute
Montant d’appui
à moustiquaire et les panneaux de porte soit fait
de fonctionnement peuvent l Solin
d’un verre de sécurité
être situés à l’intérieur ou à l Un montant étroit trempé ; pour conserver
l’extérieur. non portant est l’énergie, les portes
aussi offert. sont vitrées avec du
verre isolant.
/
Seuil
Seuil
s:/
l Plancher de
nition
l Sous-plancher
l Dessus de la dalle
de béton
ttp
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276 8.10 PORTES PLIANTES ET PORTES COULISSANTES ENCLOISONNÉES
m/
Portes pliantes Porte coulissante encloisonnée
co
(2030, 2285, 2440)
6’8”, 7’6”, 8’
l Butoir de porte
ou arrêt de porte
dissimulés
ie.
l Porte à deux panneaux 3’, 4’, 6’, 8’ l Porte à quatre panneaux l Largeur de l’embrasure =
1’6”, 2’, 2’6”, 3’ largeur de la porte
(915, 1220, 1830, 2440)
(455, 610, 760, 915)
er
7’6” (2285) l Porte à six panneaux
l Varie selon
le type de
chambranle
Linteau
l Mur de nition
Alg Linteau
l Linteau de charpente
du mur
GC
l Chambranle de forme variable l Coulisse de support au
haut de la porte
l La planche côtière dissimule la coulisse
sous le linteau. l Chambranle de forme
variable
Hauteur de
la porte
panneaux
l
Embrasure brute
quincaillerie de montant
Jambage
Jambage
l Le
mode de cons- l Embrasure chambranlée
1” (25) avec un pivot inférieur.
portes à cadre de
jeu sans pivot inférieur et
l Pivot inférieur
les mêmes pour les
portes à âme creuse
s:/
Plancher l’installation.
Plancher
ttp
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8.11 PORTES BASCULANTES ET PORTES À ENROULEMENT 277
m/
co
ie.
Porte à panneaux de bois Porte plane de bois Porte nervurée d’acier Persiennes d’acier
ou d’aluminium ou d’acier ou de bre de verre ou d’aluminium
l Les portes basculantes ont une hauteur maximale de 20’ (6095) l Les portes à enroulement ont une
et une largeur maximale de 30’ (9145). hauteur maximale de 24’ (7315) et
une largeur maximale de 32’ (9755).
er
Portes basculantes
Les portes basculantes sont l Positions des coulisses dans les cas
constituées d’un ou de plusieurs de levage vertical, de levage haut et
panneaux de bois, d’acier, de coulisses inclinées parallèles à un
plafond en pente
d’aluminium ou de bre de verre
Alg
et s’ouvrent par battement ou
enroulement au-dessus de l’em- l Linteau au
brasure. Elles sont actionnées à besoin
la main, par un palan à chaîne l Moteur
ou par un moteur électrique. l Hauteur libre normale : 16” (405)
l Hauteur libre basse : au moins
Cadre de porte de garage l Coulisses de 2” ou 3”
7” (180)
(50 ou 75), selon les
GC
l La présence d’un palan à chaîne
dimensions de la porte
ou d’un moteur peut exiger une
l Hauteur
hauteur, une largeur et une pro-
de la porte
fondeur libres plus prononcées.
l Largeur libre de 4” ou 6”
(100 ou 150)
l Prévoir de 8” à 10” (205 à 255)
w.
porte.
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278 8.12 PORTES D’ENTRÉE VITRÉES
m/
Portes sans cadre Portes à cadre
l Pivot standard de 2 5/8” (67) l 2’6”, 3’, 3’6” (760, 915, 1065)
co
ie.
l
l
Traverses haute et Traverse basse Pivots d’angle Montant étroit Montant moyen Montant large
basse continues continue avec avec serrure
avec serrures serrure basse
er
Coupe d’une Coupe d’une Portes vitrées
porte sans cadre porte à cadre Les portes vitrées sont équipées de verre renforcé
l Traverse d’imposte ou traverse
à la chaleur ou de verre trempé, avec ou sans tra-
d’huisserie ; consulter le fabricant
Alg
au sujet de l’armature exigée verses ou montants, et servent surtout de portes
dans la traverse d’imposte et le d’entrée.
cadre de porte. l Consulter le Code du bâtiment au sujet des exigences
relatives à l’utilisation de ces portes comme sorties
de secours.
l Dégagement de 1/8” (3) l Consulter le fabricant au sujet des dimensions, des
l Coupe-bise vitrages offerts et des exigences relatives au cadre.
GC
l Verre de sécurité exigé ; verre
trempé de 1/2” ou 3/4” (13 ou
19), blanc, gris ou bronze
w.
l Des portes à verre double et scellé dans un cadre l Les portes automatiques s’ouvrent dès qu’approche
avec bris thermique sont aussi disponibles. une personne ou une voiture : elles sont commandées
par un émetteur radio, une cellule photoélectrique ou
un autre dispositif.
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8.13 DEVANTURES 279
m/
Les devantures sont des systèmes coordonnés de cadres
de métal extrudé, de panneaux vitrés, de portes d’entrée
vitrées et de ferrures. Les dimensions et l’espacement
des montants sont déterminés par la résistance et
co
l’épaisseur du verre et par les surcharges de vent sur le
plan du mur. Le échissement normal au plan du mur ne
doit pas dépasser 1/200 de la portée nette de chaque
composant, tandis que le échissement des appuis du
verre est d’au plus 1/300 de la distance entre les appuis.
ie.
Cadres et meneaux
l Largeur de parement
courante : 2” (50) l Mastic d’étanchéité
er
l Profondeur courante :
4” (100) l Les conditions au linteau et au jam
bage sont semblables.
l Voir les pages 292 et 293 au sujet des
Intérieur Extérieur vitrages.
Alg
l Le vitrage est encadré de façon à
être excentré ou centré dans l’épaisseur du cadre.
l Consulter le fabricant au sujet des prolés, des
dimensions et des nitions du cadre, du choix de l Barrière thermique pour les vitrages
vitrage et de l’installation. thermiques
l Consulter le Code du bâtiment au sujet des l Les éléments de charpente horizontaux
exigences relatives au vitrage de sécurité. doivent être dotés de chantepleures.
GC
Extérieur Intérieur
Les murs tout en verre sont dotés de montants en verre
et de mastic de silicone pour supporter le vitrage.
L’épaisseur des montants en verre est fonction de la
largeur et de la hauteur des panneaux de verre et des
surcharges de vent sur le plan du mur. Consulter le
verrier au sujet des dimensions et de l’installation.
w.
exigée.
l Dans le système de vitrage à joints à francs bords, l Le système de montants en verre est un vitrage dans
les carreaux ou les éléments de verre s’appuient de lequel des feuilles de verre trempé sont suspendues à
des crampons spéciaux, stabilisées par des raidis
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280 8.14 PORTES TOURNANTES (PORTES À TAMBOUR)
m/
l Le pont comprend les Les portes tournantes, aussi appelées
dispositifs des plafonniers ; portes à tambour, consistent en trois
l 2” à 4” (50 à 100)
il peut être vitré avec du ou quatre vantaux qui tournent autour
verre trempé. d’un pivot vertical central dans un
co
tambour cylindrique. Utilisées cou-
l Vantaux de verre trempé et ramment comme portes d’entrée des
cadres d’aluminium, d’acier grands immeubles à vocation commer-
inoxydable ou de bronze ciale ou institutionnelle, les portes
tournantes isolent en permanence des
l Hauteurs courantes : intempéries, éliminent les courants
ie.
6’10” et 7’ (2085 L’enveloppe est en métal ou
l d’air, réduisent au minimum les pertes
et 2135) en verre trempé, armé ou de chaleur et de climatisation et
feuilleté.
laissent passer jusqu’à 2000 personnes
l La source de chauffage et
la source de climatisation
par heure.
font partie de l’enveloppe l Diamètre de 6’6” (1980) pour un usage
er
ou lui sont adjacentes. général ; diamètre d’au moins 7’ (2135)
l Pivots supérieur et inférieur
pour les endroits très passants
l Un dispositif de contrôle facultatif aligne
l La ligne de sous-face est automatiquement les portes aux quarts
< 45º courbe ou droite. de la circonférence du cercle lorsqu’elles
Diamètre de la porte
Alg
l
ne sont pas actionnées et tourne les
+ 3 3/4” (95) l Le caoutchouc et le feutre
ailes de trois quarts de tour à la vitesse
qui isolent des intempéries
de marche lorsqu’une légère pression y
courent le long des mon-
est exercée.
tants et des traverses haute
l Les vantaux de certaines portes tour-
et basse des vantaux.
nantes se rabattent automatiquement
dans le sens de la sortie sous une
pression et offrent un passage libre
Diamètre de réglementaire des deux côtés du pivot de
GC
la porte Embrasure la porte.
l Selon le code du bâtiment, les portes
6’6” (1980) 4’5” (1345) tournantes ont une capacité maximum
6’8” (2030) 4’6” (1370) de 45 personnes. D’autres codes ne
6’10” (2085) 4’8” (1420) prévoient rien en ce sens et exigent la
présence de portes à charnières adja-
7’ (2135) 4’9” (1450)
centes comme sorties de secours.
7’2” (2185) 4’11” (1500)
w.
Enveloppe anquée de portes à charnières Enveloppe dans le plan Enveloppe en saillie à partir
d’un mur de jours latéraux
s:/
ttp
Groupe d’enveloppes avec jours latéraux intercalés Jours latéraux centrés Enveloppe en retrait dans un
sur l’enveloppe enfoncement mural
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8.15 QUINCAILLERIE DE PORTE 281
m/
La quincaillerie de nition de porte comprend les Emplacements de la quincaillerie
11 3/4” (300)
éléments suivants :
– système de serrure comportant une serrure, des
Au plus
loquets et des verrous, un canon et des disposi-
co
tifs d’arrêt ou de verrouillage, et un bouton ou
l
béquille de commande ;
– charnières ; l Ligne d’axe de gâche pour une
– ferme-porte ; serrure à pêne dormant
Égal
– quincaillerie antipanique ;
l
– barres et plaques à pousser et à tirer ;
ie.
l Ligne d’axe pour un loquet à
– plaques de protection ; pousser et à tirer et une plaque
– arrêts de porte, teneurs et butoirs ; à pousser
– seuils ;
– coupe-bise ;
– coulisses et guidages.
Égal
er
l Ligne d’axe de barre à tirer ou à
40 5/16” (1025)
l
Les critères de sélection d’une quincaillerie sont les pousser
42” (1065)
45” (1145)
60” (1525)
suivants : l Ligne d’axe de gâche pour un
ensemble de serrure
– fonction et facilité d’utilisation ;
Ces emplacements doivent
Alg
– installation en retrait ou en appliqué ;
répondre aux besoins des utili-
– matériau, nition, texture et couleur ;
sateurs dans des lieux précis.
– durabilité, compte tenu de la fréquence d’uti-
lisation prévue et de l’exposition possible aux
Au plus 13”
l
hension, ni rotation du poignet, ni pression du pouce.
l La quincaillerie doit être montée conformément aux plages
l
GC
d’atteinte spéciées à la page 433.
Code
ONGC–BHMA No Fini d’une porte, comme les systèmes de serrure et les ferme-portes.
Les termes « gauche » et « droite » renvoient à la position d’un
600 P Acier apprêté observateur situé à l’extérieur du bâtiment ou de la pièce où mène
pour être peint l’embrasure de porte et faisant face à ce bâtiment ou à cette pièce.
603 2G Acier zingué
ww
l l
rieur, les charnières à gauche. les charnières à droite.
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282 8.16 CHARNIÈRES DE PORTE
m/
l On peut enlever la che (démontable) du Charnières
charnon an de dépendre la porte en séparant Une charnière comprend deux plaques ou pla-
les deux platines ou de la régler (charnières tines jointes par une che et xées aux surfaces
sans soulèvement). Des ches de sécurité adjacentes d’une porte, en bois ou d’une porte à
co
autobloquantes, impossibles à enlever lorsque
âme creuse en métal et de ses jambages.
la porte est fermée, sont aussi offertes.
l Une charnière pleine mortaise possède deux
l 5/16” (8) pour une porte d’au plus 2 1/4” platines pleinement mortaisées dans le chant d’une
(57) d’épaisseur ; 7/16” (11) pour une porte porte et d’un jambage de porte, de sorte que seul le
d’épaisseur supérieure à 2 1/4” (57) charnon est visible lorsque la porte est fermée.
ie.
l Une charnière gabarit est une charnière mortai-
l 1/4” (6) pour une porte d’au plus 2 1/4” (57) sée, fabriquée pour convenir aux enfoncements et
d’épaisseur ; 3/8” (10) pour une porte s’apparier à la disposition des trous d’une porte et
d’épaisseur supérieure à 2 1/4” (57) d’un cadre métalliques creux ; les charnières non
gabarit conviennent davantage à une porte de bois.
l Une charnière à demi-mortaise a une patte mortai-
Vérier le dégagement nécessaire pour le sée dans la tranche d’une porte et l’autre xée à
er
l
chambranle adjacent. plat au dormant.
l Une charnière demi-surface possède une patte
mortaisée dans le dormant et l’autre xée à plat à
la face de la porte.
l Une charnière pleine surface a les deux pattes
Alg
Dimensions des charnières xées à plat aux faces adjacentes de la porte et du
l La largeur des charnières est fonction de l’épaisseur de la porte et du dégagement requis. dormant.
l La hauteur des charnières est fonction de la largeur et de l’épaisseur de la porte.
l
toute la longueur des deux surfaces auxquelles ses
platines sont xées.
s:/
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8.17 SERRURES DE PORTE 283
m/
La serrure comprend en fait toutes les pièces l Dégagement de 3/8” (10) pour les charnières
d’un système de serrure, soit les boutons, l Montant d’au moins 3” (75) pour les béquilles
les palastres et le mécanisme de serrure. l Montant d’au moins 4” (100) pour les boutons
Nous décrivons ci-dessous les principaux
co
types de serrures : serrure mortaisée, serrures
élémentaire et intégrale et serrure à barillet.
Consulter le fabricant au sujet du fonction-
nement, de l’installation, de la conception
des nis, des dimensions et de la nition
des serrures.
ie.
l Le recul désigne la distance horizontale entre
Serrure mortaisée la têtière que le pêne traverse et l’axe du
barillet.
er
et serrure intégrale
Alg
GC
l La serrure mortaisée est logée dans une l La serrure élémentaire est logée dans une l La serrure à barillet est logée dans deux
encoche mortaisée dans le chant de la encoche rectangulaire ayant été taillée dans trous percés à angle droit l’un par rapport à
porte, de manière que le mécanisme de le chant de la porte. l’autre, l’un à travers le montant de serrure
serrure soit couvert des deux côtés. l La serrure intégrale se place dans une mor- de la porte et l’autre dans le chant de la
l La serrure est dissimulée, à l’exception taise ayant été taillée dans le chant de la porte.
de la têtière sur le chant de la porte, des porte. l La serrure à barillet est relativement bon
boutons ou béquilles, du barillet et du l Les serrures élémentaire et intégrale com- marché et facile à poser.
w.
dispositif de commande. binent le caractère sécuritaire d’une serrure l Recul : 2 3/8” (60) pour un ensemble de
l Recul : 2 1/2” (64) pour une porte de mortaisée et le faible coût d’une serrure à serrure standard ; 2 3/4” (70) pour un
1 3/8” (35) ; 2 3/4” (70) pour une porte barillet. ensemble de serrure à utilisation intensive
de 1 3/4” (44) l Recul : 2 3/4” (70) pour une serrure élémen-
taire ; 2 1/4” (57) pour une serrure intégrale
Poignées à tirer et plaques à pousser
ww
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284 8.18 QUINCAILLERIE ANTIPANIQUE ET FERME-PORTE
m/
Tige verticale visible Quincaillerie antipanique
l Tige verticale actionnant La quincaillerie antipanique est un ensemble
les loquets au linteau et au de serrure et fermeture de porte qui se
plancher désenclenche quand une pression est appli-
co
quée sur la barre horizontale qui traverse, à
la hauteur de la taille, l’intérieur d’une porte
l Montant : de sortie de secours. La barre à pousser doit
– au moins 2 1/2” (64) pour une s’étendre sur au moins la moitié de la largeur
porte à un battant
du battant où elle est située.
– au moins 2” (50) pour une
ie.
porte à deux battants l Les codes du bâtiment imposent l’aménage-
– au moins 1 3/4” (44) pour ment d’une quincaillerie antipanique sur les
dissimuler les tiges verticales portes de sortie de secours dans certains types
dans les montants des portes d’immeubles. Pour plus de renseignements,
métalliques creuses consulter les codes du bâtiment.
er
l La largeur, le sens du débattement et l’empla-
cement des portes de sortie requises sont aussi
déterminés par le Code du bâtiment, en fonc-
tion de l’utilisation et de la charge d’occupation
Serrure latérale dissimulée du bâtiment.
l Épaisseur minimale d’une porte :
Alg
– 1 1/4” (32) dans le cas d’une
serrure en applique
– 1 3/4” (44) dans le cas d’une
serrure mortaisée
l Saillie normale : 4” à 5” (100 à
125)
l Saillie étroite : 2 5/8” (67)
Directive de la norme CSA en matière
GC
d’accessibilité
l Hauteur normale de la barre : l La force requise pour ouvrir une porte en la
3’6” (1065) ; au moins 2’6” (760) poussant ou en la tirant ne doit pas dépasser
et au plus 3’8” (1120) au-dessus 5 lb (22 N).
de la nition du plancher
w.
Ferme-porte
l Le mécanisme du ferme-porte Un ferme-porte est un dispositif hydraulique
ww
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8.19 COUPE-BISE ET SEUILS 285
m/
Coupe-bise Coupe-bise de jambage de porte
Le coupe-bise est constitué de bandes de
métal, de feutre, de vinyle ou de caoutchouc
mousse, placées entre une porte ou un châssis
co
de fenêtre et son cadre, pour empêcher
l’inltration d’eau lors d’une pluie battante et
diminuer l’inltration d’air et de poussière.
Bande-ressort métallique Caoutchouc mousse ou Vinyle ou caoutchouc
l Le coupe-bise peut être xé au chant ou à la face feutre
d’une porte, ou encore au dormant et au seuil.
ie.
l Le coupe-bise doit être fait d’un matériau
durable, remplaçable et non corrosif. Coupe-bise de montants aboutés
l Les principaux types de coupe-bise sont :
– la bande-ressort d’aluminium, de bronze ou
d’acier inoxydable ou galvanisé ;
– le joint de vinyle ou de néoprène ;
Bande-ressort métallique Joint de vinyle Joints de vinyle
er
– la bande de mousse de plastique ou de caout-
chouc mousse ;
– la bande de tissus empilés.
l Le coupe-bise est souvent fourni et posé par le Coupe-bise de seuil de porte
fabricant de portes vitrées coulissantes, de portes
d’entrée vitrées, de portes tournantes et de
Alg
portes basculantes.
l Le bas de porte automatique est une barre
horizontale située au bas d’une porte, qui tombe
automatiquement dès la fermeture de la porte
pour sceller le seuil et étouffer les bruits.
Joint de vinyle Joint de vinyle Moulage rapporté
GC
w.
Seuils
Le seuil couvre le joint entre deux matériaux l Bois dur pour usure
de revêtement de sol à l’embrasure de la porte maximale
et offre une protection contre les intempéries l La largeur et la hauteur
à l’appui extérieur. varient.
l Habituellement, le seuil est muni d’un dessous
en retrait qui épouse bien le revêtement de sol
ou la lisse.
/
laiton massif
l Un seuil métallique peut être moulé ou recouvert
l 2 1/4” à 6” (57 à 150) l 3/16”, 1/4”, 1/2” (5, 6, 13)
d’un matériau abrasif pour présenter une surface
antidérapante.
l
nervuré
Le seuil doit être biseauté, mais sans que sa
pente ne dépasse 1:2. La hauteur maximale du l 3” à 7” (75 à 180) l 5/16”, 3/8”, 1/2” (8, 10, 13)
seuil d’une porte coulissante extérieure d’une
résidence est de 3/4” (19).
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286 8.20 ÉLÉMENTS DE FENÊTRE
m/
Bâti dormant Embrasure brute
l Bâtis dormants métalliques ; voir l Consulter le fabricant de fenêtres au sujet
la page 288. de l’embrasure brute ou de maçonnerie
l Bâtis dormants de bois ; voir la exigée. Il faut laisser un espace au sommet,
co
page 291. sur les côtés et au bas en vue du nivelle
l La moustiquaire est intérieure ou ment et du calage de la fenêtre.
extérieure, selon le mécanisme
d’ouverture de la fenêtre. Chambranle
l Le chambranle est le cadre de nition
autour de l’embrasure de la fenêtre.
ie.
l La traverse haute de dormant est
Il comprend le chambranle haut et le cham
l’élément le plus élevé du bâti
branle latéral, les appuis de fenêtre
dormant.
et les allèges. Voir la page 359.
l Le montant est l’un des deux élé
ments latéraux du bâti dormant. Exigences des codes du bâtiment
Lors du choix d’une fenêtre, on doit
er
revoir les exigences des codes du bâti
l L’appui est l’élément horizontal
ment concernant :
sous l’embrasure d’une porte ou
d’une fenêtre dont la surface – la ventilation et l’éclairage naturels
supérieure est inclinée pour des espaces habitables ;
évacuer l’eau de pluie. – l’indice d’isolation thermique de
Alg
l Le sousappui est un appui l’ensemble de la fenêtre ;
supplémentaire rapporté au – la résistance de l’ossature aux sur
bâti dormant pour que l’eau charges dues au vent ;
de pluie s’égoutte loin de la
– l’embrasure nette de toute fenêtre qui
surface murale.
peut s’ouvrir et qui sert de sortie de
l Chambranle extérieur ; pas tou secours dans une chambre à coucher.
jours utilisé Une telle fenêtre doit avoir une ouver
Larmier ou chambranle haut
GC
l
ture dégagée d’une surface d’au moins
l Chambranle latéral 3,77 pi2 (0,35 m2), une largeur libre
d’au moins 15” (380), une hauteur
libre d’au moins 15” (380) et un appui
situé à au moins 35 1/2” (900) au
dessus du plancher ;
– le vitrage de sécurité d’une fenêtre qui
w.
vitré séparé s’impose. Le verre à couche rééchis l Les traverses sont les éléments horizontaux
sante et le vitrage triple donnent une valeur R (ou du cadre du châssis de la fenêtre.
RSI) plus élevée. Voir la page 294.
s:/
l Traverse haute
l L’étanchéité aux intempéries d’une fenêtre l Les petits bois sont les éléments verticaux
est aussi importante que son degré d’isolation ou horizontaux tenant les bords des car
thermique. Le châssis ouvrant doit être protégé reaux dans le châssis.
contre la pluie battante et l’inltration d’air. Le l Les montants sont les éléments verticaux
joint entre le bâti dormant et le mur adjacent du cadre du châssis de la fenêtre ou d’une
doit être scellé et assorti d’un brisevent intégré à porte à panneaux.
l’ensemble. Traverse basse (ou appui)
ttp
l
l Le meneau est un élément vertical séparant
une suite de fenêtres ou d’embrasures de
porte.
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8.21 OUVERTURE DES FENÊTRES 287
m/
Fenêtre xe l Une fenêtre xe comprend un dormant et un châssis xe.
l Lorsqu’on l’adjoint à une fenêtre qui s’ouvre, le châssis xe
l Ventilation nulle
doit avoir une épaisseur semblable à la section transversale
des châssis qui s’ouvrent.
co
Fenêtre à battants l Une fenêtre à battants est munie de vantaux à charnières latérales
ie.
(à l’anglaise) et qui s’ouvrent habituellement vers l’extérieur (à l’anglaise).
l En position ouverte, le vantail oriente la ventilation.
l Ventilation maximale l L’extrémité intérieure du vantail peut glisser le long d’une
coulisse sur l’appui ou le jambage lorsque le vantail s’ouvre
vers l’extérieur.
l Une paire de vantaux peut se fermer sur un meneau vertical
er
ou être assortie d’un couvre-joint pour qu’un vantail se ferme
sur l’autre.
Fenêtre à auvent et l Une fenêtre à auvent a des vantaux qui s’ouvrent vers l’extérieur
sur des charnières xées au sommet de leur encadrement.
fenêtre à soufet
l Une fenêtre à soufet a des vantaux qui s’ouvrent vers l’intérieur
Alg
l Ventilation maximale sur des charnières xées au bas de leur encadrement.
l En position ouverte, le vantail oriente la ventilation.
l Les vantaux peuvent être superposés et se fermer l’un sur
l’autre ou sur les montants qui se rencontrent.
Fenêtre jalousie l Une fenêtre jalousie est dotée de lames mobiles horizontales
de verre ou de bois qui pivotent simultanément dans un
l Ventilation maximale
encadrement commun.
l Les fenêtres jalousie sont surtout utilisées sous les climats
doux pour régler la ventilation et obstruer la vue à partir de
l’extérieur.
/
s:/
ventilation d’urgence.
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288 8.22 FENÊTRES MÉTALLIQUES
m/
l Les faces du dormant des fenêtres
Les fenêtres métalliques sont faites
d’aluminium sont de même longueur ou d’aluminium, d’acier ou de bronze. Cette
non, selon le type de mur construit. page et celle qui suit présentent des
l L’ailette résultant de faces inégales prolés courants de fenêtres d’alumi-
co
peut servir de coupe-vent pour le joint nium et de fenêtres d’acier. Comme les
l 1/2” à 3/4”
entre la fenêtre et le mur. L’ailette peut prolés du bâti et du châssis de fenêtre
aussi contribuer à xer le bâti dormant (13 à 19)
varient beaucoup d’un fabricant à
à l’ossature d’appui. l’autre, on doit consulter la documenta-
l Du mastic d’étanchéité protège les tion du fabricant en ce qui concerne :
joints entre le bâti dormant et le mur
– les grands traits des prolés du bâti
ie.
contre les intempéries.
et du châssis ;
– l’alliage, la masse et l’épaisseur des
prolés ;
– l’efcacité thermique d’une fenêtre ;
– la résistance à la corrosion, à la pres-
er
l Les prolés de la traverse sion de l’eau, à l’inltration d’air et à
haute, des montants et de l’appui l Dimension de la surcharge due au vent ;
sont habituellement les mêmes. la fenêtre – les méthodes de vitrage et les types
de vitrages ;
– les nitions offertes ;
Alg
– les embrasures brutes ou de maçon-
l Des larmiers sont requis lorsque les nerie requises. Certains fabricants
éléments horizontaux aux traverses offrent des fenêtres de dimensions
hautes des châssis de ventilation standard, tandis que d’autres pro-
sont au ras de la surface extérieure posent des dimensions, des formes
du mur.
et des congurations de fenêtre sur
l Le coupe-bise est posé dans les rai- mesure.
nures des prolés du bâti dormant
GC
et du châssis.
Fenêtres d’aluminium
Le bâti dormant des fenêtres d’alumi-
l Barrières thermiques nium est relativement bon marché, léger
et résistant à la corrosion mais, puisque
l Parclose encliquetable l’aluminium est un très bon conducteur
de chaleur, des barrières thermiques de
l Au sujet des vitrages, voir les
caoutchouc synthétique ou de plastique
w.
courante : 2” à 3 1/2”
doivent être faits d’aluminium ou (50 à 90)
d’un matériau compatible avec l’alu-
minium, tel que l’acier inoxydable ou
l’acier galvanisé. Pour empêcher
tout contact direct entre des métaux
dissemblables, comme le cuivre et l’alu-
minium, on doit utiliser un matériau
imperméable et non conducteur, tel que
/
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8.22 FENÊTRES MÉTALLIQUES 289
m/
l Des ancrages d’acier xent le bâti
dormant de la fenêtre au mur.
co
l Les prolés de la traverse haute,
des montants et de l’appui sont
habituellement les mêmes.
ie.
l La fenêtre est vitrée de
l’intérieur ou de l’extérieur
et peut recevoir un verre
d’épaisseur variée ; voir les
pages 292 et 293 au
er
sujet des vitrages.
l Parcloses encliquetables
Alg
l Des larmiers sont requis
lorsque les éléments
horizontaux aux traverses
hautes des châssis de
Fenêtres d’acier
ventilation sont au ras de la
Les prolés du dormant et du châssis des surface extérieure du mur.
fenêtres d’acier sont faits d’acier laminé à
GC
chaud ou à froid. L’acier étant plus résis-
tant que l’aluminium, ces prolés sont
plus rigides et plus minces que les prolés l Le coupe-bise est posé dans
d’aluminium, offrent des lignes de visée plus les rainures des prolés du
étroites et permettent l’aménagement de bâti dormant et du châssis.
plus grands jours dans une embrasure brute
ou de maçonnerie. Même si le coefcient de
w.
Chevauchement courant :
s:/
l
1/2” à 5/8” (13 à 16)
ttp
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290 8.23 FENÊTRES EN BOIS
m/
Le bâti dormant de bois est plus épais que le
bâti dormant d’aluminium ou d’acier, mais
le bois est un meilleur isolant thermique.
Habituellement, le bâti est fait de bois sans
co
défauts à droit l, séché au four et traité en
usine avec un agent de conservation hydrofuge.
Le bois peut être teint ou peint, ou encore rece-
voir une couche de fond en vue d’une couche
de nition appliquée sur place. Pour réduire au
minimum leur entretien, la plupart des bâtis de
ie.
bois sont maintenant plaqués de vinyle ou col-
lés à un prolé d’aluminium enduit d’acrylique
ne nécessitant pas de peinture.
La plupart des fenêtres de bois standard sont
fabriquées conformément aux exigences établies
er
par la norme AAMA/WDMA/CSA/I.S.2/A440-08,
[Norme nord-américaine sur les fenêtres (NAFS)/
Spécication relative aux fenêtres, aux portes
et aux lanterneaux]. Les dimensions et le prolé
exacts du bâti dormant et du châssis de fenêtre
Alg
varient selon le type d’ouverture de la fenêtre et
l Consulter le fabricant de fenêtres au sujet des dimensions des fenêtres standard et des selon le fabricant. Mais, habituellement, chaque
embrasures brutes requises. Certains fabricants proposent des dimensions, des formes et fabricant a des maquettes à grande échelle de
des congurations de fenêtre sur mesure. 1 1/2” ou 3” = 1’ (1:10 ou 1:5) permettant de
congurer des fenêtres particulières.
GC
Les fabricants de fenêtres offrent diverses
combinaisons de fenêtres dormantes et de
fenêtres ouvrantes pour couvrir de grandes
embrasures.
l Les fenêtres peuvent être superposées ou groupées
côte à côte.
w.
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8.23 FENÊTRES EN BOIS 291
m/
Mur à poteaux de bois Mur de maçonnerie
Linteau de 2 × 6 (38 × 140) creux Linteau
l Linteau dimensionné pour
l Finition murale l Linteau de maçonne-
enjamber l’embrasure de la
rie ; voir les pages 155
co
fenêtre ; voir la page 179. extérieure
l Solin sur larmier ; et 158.
remontée de 2” (50)
l Finition murale intérieure l Solin
l La forme du chambranle inté- l Espace de calage
rieur varie. de 1/2” à 3/4”
l Prolé de fond de
ie.
(13 à 19)
l Dimension de la fenêtre
joint et mastic
l Consulter le d’étanchéité
l Remplir l’espace de calage
fabricant au
l Embrasure brute
d’isolant thermique.
sujet de ces
dimensions.
er
Jambage l Chambranle Jambage
latéral extérieur
Alg
l La plaque de l Plaque de montage
l Les prolongements du montage pro- xée à la fourrure
montant servent à ajuster tège contre les de bois
la fenêtre selon l’épais- l Prolé de fond de
intempéries.
seur du mur. joint et mastic
d’étanchéité
GC
l Le vitrage est simple
et assorti d’un
Montant étroit panneau de vitrage Montant portant
double ou triple
l La moustiquaire est
supplémentaire, ou
intérieure ou extérieure
il est fait d’un verre
selon le mécanisme
isolant hermétique ;
d’ouverture de la fenêtre.
voir la page 294.
w.
l Un sous-appui sup-
plémentaire ou un
prolongement d’appui
/
Appui Appui
À noter que, dans cette page, l’isolation thermique requise n’est pas représentée.
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292 8.24 VITRAGE
m/
Vitrage de parement
l Le mastic de face est le mastic Les petits carreaux de verre peuvent être
ou le composé élastique pour placés dans un bâti dormant feuilluré,
vitrage qu’on pose sur l’extérieur maintenus en place par des pointes de
co
d’un carreau de verre. vitrier et rendus étanches par un couvre
l Un lit de mastic ou de com joint biseauté de mastic ou de composé
posé élastique pour vitrage l Les pointes métalliques de élastique pour vitrage.
est posé dans la feuillure vitrier tiennent en place un
carreau de verre dans un châssis l Le mastic est un composé de blanc
d’un châssis de fenêtre pour
de bois pendant le durcissement d’Espagne et d’huile de lin, de consistance
asseoir le carreau de verre
pâteuse à l’état frais, qui sert à xer les
ie.
sur un fond uniforme. du mastic de face.
vitres ou à camouer les défauts de menui
serie.
l Le composé élastique pour vitrage est
un composé adhérent qui sert de mastic
et dont la composition est telle qu’il ne
l Le couvrejoint ou mastic d’étan devient pas friable avec le temps.
er
l La bande pour vitrage est chéité est un liquide adhérent fait
un ruban de caoutchouc de caoutchouc synthétique qu’on Les jours de plus de 6 pi2 (0,56 m2)
synthétique, tel le butyle injecte dans le joint entre un car requièrent un vitrage humide ou sec.
ou le polyisobutylène, qui reau ou un élément de verre et le
est préfaçonné et adhé bâti dormant de la fenêtre ; il durcit
Vitrage humide
Alg
rent et qui sert à former et forme un joint imperméable.
un joint imperméable l La parclose est la moulure de Le vitrage humide désigne la pose de
entre le verre et le bâti bois ou le prolé métallique xé verre dans un bâti dormant à l’aide d’un
dormant. contre la rive d’un carreau ou ruban pour vitrage ou d’un mastic d’étan
d’un élément de verre pour le
chéité liquide.
maintenir en place.
l Le couvrejoint de base est un
l Bloc d’ajustement liquide adhérent fait de caout
GC
chouc synthétique qu’on injecte
entre un carreau ou un élément
l Chantepleure de verre et la parclose ; il durcit
et forme un joint étanche à l’air.
Vitrage sec
Le vitrage sec désigne la pose de carreaux
w.
entre un carreau ou un
élément de verre et le bâti Les garnitures d’étanchéité portantes sont
lRéglet de
dormant, qui forment un préfaçonnées avec du caoutchouc synthé
plastique dans
joint imperméable et un tique ou un autre élastomère pour xer
le béton
coussinet pour le verre. des carreaux ou des éléments de verre
l Joint de type réglet
l Chantepleure dans un bâti dormant ou une embrasure de
fenêtre. Elles sont maintenues en compres
sion par une bande bloquante munie d’une
/
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8.24 VITRAGE 293
m/
Le vitrage humide et le vitrage sec doivent laisser
le verre otter dans son ouverture et permettre qu’il
soit protégé par un coussin en matériau élastique
pour vitrage. Le verre ne doit pas toucher le bâti qui l Fléchissement d’au plus 1/175 de la
co
l’entoure, mais celui-ci doit tenir fermement le verre portée
contre la pression ou l’aspiration du vent et être
assez solide pour que les mouvements du bâtiment l Dégagement de 1/8” (3)
et les contraintes thermiques ne soient pas transmis
au verre. l Les blocs de rive en caoutchouc
synthétique sont placés entre les
ie.
rives latérales d’un carreau ou d’un
élément de verre et le bâti, an de
le centrer, de maintenir uniforme
la largeur du mastic d’étanchéité et
de restreindre le mouvement latéral
résultant des vibrations, de la dila-
er
l La dimension du verre désigne la taille du carreau tation ou de la contraction du bâti-
ou de l’élément de verre requis pour vitrer une baie, ment ; au moins 4” (100) de long.
compte tenu des dégagements de rive nécessaires.
l Les blocs d’assise de plomb ou de
l La dimension conjuguée est la somme d’une longueur
caoutchouc synthétique sont placés
et d’une largeur d’un carreau ou d’un élément de verre
sous la tranche inférieure d’un car-
rectangulaires.
Alg
reau ou d’un élément de verre pour
le tenir dans le cadre ; deux blocs
par panneau, aux quarts.
l La largeur des blocs d’assise doit être
égale à l’épaisseur du verre et leur
longueur, d’au moins 4” (100), s’éta-
blit à 0,1” par pied carré (25 mm par
l/4 l/4 aire de 0,09 m2) d’aire de verre.
GC
l l Au moins deux chantepleures d’un
diamètre de 1/4” à 3/8” (6 à 10)
dans la cavité de vitrage
w.
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294 8.25 VERRE ISOLANT
m/
Le verre isolant est fait d’au moins deux feuilles de
verre séparées par une lame d’air hermétique. Il pro-
cure une meilleure isolation thermique et fait dimi-
nuer la condensation.
co
l Les éléments à rive de verre soudée résultent de la fusion
par la rive de deux feuilles de verre à vitre (SS) de 3/32”
(2) ou de verre otté (DS) de 1/8” (3).
l L’espace de 3/16” (5) entre les deux feuilles est rempli
d’air déshydraté ou d’un gaz inerte à la pression atmos-
phérique.
ie.
l Les éléments à rive de verre soudée conviennent aux
petits jours des vitrages résidentiels et commerciaux et
ne peuvent être posés avec des joints de construction.
er
par un espaceur creux en métal ou en caoutchouc naturel
et rendues hermétiques au moyen d’un mastic organique,
tel que le caoutchouc butylique.
l L’espace de 1/4” ou de 1/2” (6 ou 13) entre les deux
Alg
feuilles de verre est rempli d’air déshydraté à la pression
atmosphérique ou, pour augmenter l’isolation thermique,
d’un gaz inerte tel que l’argon ou le krypton.
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8.26 MURS-RIDEAUX VITRÉS 295
m/
Les murs-rideaux vitrés sont des murs exté-
rieurs non porteurs qui consistent en
des panneaux de tympan opaques ou de
verre transparent s’appuyant sur une ossa- l Ancrages
co
ture métallique. On les classe selon leur
mode d’assemblage.
l Meneaux
l Traverse haute (traverse haute du
Assemblage léger dormant)
Des meneaux et des traverses métalliques l Verre transparent (installé de l’intérieur)
Contre-bâti de meneaux
ie.
tubulaires sont assemblés sur place, pièce l
par pièce, en un bâti recevant des pan- l Traverse basse (appui de fenêtre)
neaux de tympan et des panneaux de verre
transparent. Ce mode d’assemblage com- l Le tympan est un panneau, dans
porte des frais de transport et de manu- un bâtiment à étages, situé entre
tention relativement bas et s’adapte plus l’appui d’une fenêtre et la traverse
er
facilement que tout autre à la situation haute du dormant de fenêtre immé-
sur le terrain. diatement au-dessous.
Assemblage d’éléments
Alg
l Ancrages
Il s’agit ici d’éléments muraux prémon- l Panneaux muraux prémontés
tés en un cadre qui peut être vitré avant
ou après l’installation. Le transport des
éléments est plus encombrant que dans le
cas de l’assemblage léger, mais le temps
de travail et de montage sur le terrain est
moindre.
GC
l Ancrages
l
et de meneaux
l Panneaux muraux prémontés
Dans ce mode d’assemblage, des meneaux
hauts d’un ou de deux étages sont installés
l Contre-bâti de meneaux
avant la descente en place, derrière les
meneaux, d’éléments muraux prémontés.
ww
l Vitrage
Assemblage parement l Panneau de tympan
de poteaux–tympan
/
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296 8.26 MURS-RIDEAUX VITRÉS
m/
l Un mur de fond Ces détails illustrent les conditions
l Le prolé des meneaux est éclissé de contient l’isolant habituelles entourant la construction
telle sorte que le meneau inférieur thermique, le de mursrideaux vitrés. Lorsqu’il s’agit
est xé à une languette rapportée parevapeur, le de murs de construction standard, il est
câblage électrique
co
interne et que le meneau supérieur inutile de prévoir d’amples détails, sauf
et les équipements
glisse sur la languette et se déplace si des composants sont modiés.
donc librement. de chauffage, de
ventilation et de Pour de plus amples renseignements,
l Ancrages corniers ; voir la page 240. climatisation. voir les documents suivants :
l Tous les ancrages et toutes les
attaches doivent être protégés l Murs-rideaux – guide de conception et
ie.
contre la galvanisation accidentelle. d’installation (CEBQ) ;
l Guide des règles de l’art – murs-rideaux en
verre et métal (SCHL) ;
l catalogues des fabricants.
Les éléments importants à vérier
l Verre de panneau ou de tympan de sont les suivants : les motifs géné
er
remplissage : verre opaque obtenu raux du mur, le type et les dimen
par fusion de céramique vitreuse
sions du vitrage, les dimensions et
à la surface interne d’un verre
trempé ou renforcé à la chaleur
les positions des fenêtres ouvrantes,
les panneaux opaques et leurs nis
et les ancrages aux coins et aux
Alg
périmètres.
l Un coupefeu continu est xé entre
le mur et la rive de chaque dalle de
plancher pour empêcher le feu de se
propager. l Les parements encliquetables servent
à cacher les attaches, à présenter des
l Panneau tympan isolé : prolés continus et à faire varier la ni
l Au sujet de la fabrication à pression le verre intérieur est re tion métallique.
égalisée des prolés d’ossature de
GC
couvert d’une membrane
mursrideaux, voir la page 239. opaque.
l Verre isolant
l Le verre peut être installé de l’exté
rieur à l’aide de barres de pression ou
ww
l
s’effectue au moyen de joints rigidité que doit avoir l’ossature d’un
extérieurs encastrés et de joints murrideau sont déterminées par les sur
intérieurs biseautés ; des parements charges – surtout les surcharges dues au
encliquetables cachent la charpente vent latéral et à des poids relativement
et les attaches intérieures. légers – qui lui sont appliquées. Consulter
le fabricant au sujet de la résistance
Le vitrage de certains mursrideaux structurale de l’assemblage d’un mur
ttp
l
peut se faire tant de l’extérieur que rideau et de sa résistance à l’inltration
de l’intérieur du bâtiment. d’eau et d’air.
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8.26 MURS-RIDEAUX VITRÉS 297
m/
Un mur-rideau peut être doté de joints
d’étanchéité portants lorsqu’il com- l Meneau vertical
porte des panneaux de verre xes et
des panneaux de tympan. Pour que l Joint d’étanchéité portant ;
co
l’appui soit équilibré, les éléments de recommandé pour un usage
la charpente d’appui doivent être de à la verticale seulement
même épaisseur que le panneau de
verre isolant.
Lorsque des panneaux de verre isolant
ie.
sont superposés, le poids des pan-
neaux supérieurs peut engendrer des
contraintes au sein des panneaux infé- l Meneau horizontal
rieurs. C’est donc le meneau horizontal,
plutôt que les joints, qui doit supporter l Bloc d’ajustement en
le vitrage. néoprène
er
Pour de plus amples renseignements l Les chantepleures peuvent
sur la question du vitrage et des joints être placées dans le joint
portants, voir la page 292. après l’installation.
Alg
l Le meneau horizontal
doit supporter le poids du
vitrage.
l Aucun poids ne doit être
transféré à l’élément de
verre du dessous.
GC
w.
Vitrage en afeurement
l Meneau portant
On obtient un vitrage en afeurement
l Élément de verre isolant
lorsque les éléments de l’ossature métal-
lique sont posés entièrement derrière les
ww
polyéthylène
usine est préférable, car le contrôle de
la qualité y est plus rigoureux. Consulter
le fabricant pour tout renseignement à
ce sujet.
ttp
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298 8.26 MURS-RIDEAUX VITRÉS
m/
Verre prolé en forme de U
l Largeur de parement : 9” (230), 10 5/16” (260), 13” (330)
On fabrique le verre prolé en forme de U en moulant du verre fondu
au moyen d’une série de rouleaux d’acier de manière à en produire
co
une quantité continue, qu’on coupe à une longueur nécessaire après
son refroidissement. Les sections de verre translucide ainsi obtenues
l Hauteur de bride : 2 3/8” (60)
peuvent avoir une largeur de 9” à 19” (230 à 480) et une longueur
l Épaisseur du verre : 0,28” (7) allant jusqu’à 23’ (7010). Les sections en U destinées à un usage exté-
rieur sont dotées de brides de 2 3/8” (60) et existent en trois largeurs
standard, soit de 9” (230), de 10 5/16” (260) et de 13” (330).
ie.
l Longueur maximale : 23’ (7010)
er
sion l’utiliser comme vitrage de sécurité.
Alg
cavité d’un mur-rideau à double vitrage, ce qui peut réduire son coefcient de
l Bris thermiques transmission thermique à un niveau aussi bas que 0,19. Par contre, cet isolant
l Cadre d’aluminium extrudé léger et translucide réduit la transmission de la lumière à travers l’assemblage.
l Mastic de silicone Le verre prolé en forme de U peut être utilisé à l’intérieur ou à l’extérieur.
GC
l Intercalaire de chlorure de Pour un usage extérieur, on peut assembler les sections de verre de manière
polyvinyle (PVC) à former des murs-rideaux à vitrage double et des vitrines, ou des écrans
pare-pluie à vitrage simple et des murs Trombe.
l Intercalaire de chlorure de
l Sections de verre prolé en U qui s’emboîtent
polyvinyle (PVC)
ww
l Mastic de silicone
l Chantepleure
l Bris thermiques
l Sections de verre prolé en U placées bout à bout
/
l Sous-appui
l Solin au besoin
s:/
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8.26 MURS-RIDEAUX VITRÉS 299
m/
Façade à double paroi
Une façade à double paroi, aussi nommée façade intelligente, est une enveloppe
du bâtiment conçue de manière à conserver et à réduire l’énergie nécessaire pour
chauffer, rafraîchir et éclairer un bâtiment en intégrant un capteur solaire passif,
co
un dispositif pare-soleil, l’éclairage naturel, la résistance thermique et la ventilation
naturelle dans sa structure. En général, cette structure se compose d’un vitrage double
ou triple à l’intérieur ; d’un espace d’air servant à récupérer la chaleur et comprenant
un pare-soleil réglable pour contrôler le rayonnement solaire et la lumière naturelle ;
et d’un vitrage extérieur composé de verre feuilleté ou de sécurité muni de panneaux
mobiles, et parfois d’une technologie photovoltaïque pour la production d’électricité.
ie.
er
Alg
l À l’intérieur, un vitrage double ou triple est disposé
de façon à former un mur-rideau.
tricité.
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300 8.27 LANTERNEAUX
m/
Les baies vitrées dans un toit laissent entrer la
Formes de lanterneaux lumière du jour à l’intérieur d’un bâtiment. Cette
source d’éclairage simple et économique se sub
stitue ou s’ajoute à l’éclairage naturel que donnent
co
les fenêtres. Il importe toutefois de maîtriser, à
l’aide de lames mobiles, de toiles ou de panneaux
réecteurs, la brillance et l’éblouissement qui
peuvent en résulter. Les lanterneaux horizontaux
ou orientés vers le sud augmentent aussi l’apport
En voûte Faîtier En croupe de chaleur solaire en hiver, mais une source
ie.
d’ombrage peut s’avérer nécessaire en été pour
éviter un apport de chaleur excessif.
Les baies vitrées peuvent comprendre les éléments
suivants.
En dôme circulaire En dôme carré Pyramidal
l Un lanterneau est un bâti métallique prémonté avec un
er
vitrage en verre ou en matière plastique et un solin. Il
est offert en des dimensions et des formes standard,
mais peut aussi être fabriqué sur mesure.
l Une tabatière ou fenêtre de toit en pente est une
fenêtre de bois standard destinée à être installée dans
Alg
un toit en pente. Cette fenêtre pivotante ou battante
peut s’ouvrir, permettant ainsi la ventilation et le
nettoyage. Elle a généralement 2’ à 4’ (610 à 1220)
de largeur et 3’ à 6’ (915 à 1830) de hauteur, et peut
être munie d’une toile, d’un store et d’une commande
électrique.
l Un vitrage en pente est un murrideau vitré conçu
pour servir de verrière en pente.
GC
l Le vitrage peut être en acrylique, en polycarbonate
ou en verre armé, feuilleté, renforcé à la chaleur ou
entièrement trempé. Les codes du bâtiment imposent
une aire maximale à chaque panneau de lucarne vitrée.
l Le double vitrage est recommandé pour économiser
l’énergie et diminuer la condensation.
w.
unités de logement.
l Solin de toit
l Une tabatière posée à un angle inférieur à 45º doit
être assortie d’une costière d’au moins 4” (100) de
haut qui l’élève audessus de la surface du toit. Cette
costière peut être rapportée au lanterneau ou en faire
partie intégrante.
ttp
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8.28 VUES DÉTAILLÉES DE LANTERNEAUX 301
m/
Types de costières
l 4” à 9” (100 à 230), l Au moins 4” (100) l Au moins 4” (100)
généralement l Au moins 3” (75) si un
Contre-bâti d’aluminium tasseau biseauté est Lisse traitée de 2”
co
l l
utilisé (38) d’épaisseur
l Costière extérieure d’aluminium
nominale
l Isolant de mousse rigide l Costière de bois traité l Tasseau biseauté
l Finition intérieure
l Bride de toit de 4” (100)
ie.
Aluminium Bois Béton
er
Costière type
l Coupe-bise en
butyle
Alg
l Joint d’étanchéité
de néoprène
Faîte à l’appentis l Joint d’étanchéité
de vinyle
l Couronnement
de blocage en
aluminium
l Attaches d’acier
l Solin inoxydable
GC
l Double vitrage
l
ou double
l Serre-joint de costière
Mur d’extrémité l Solin l Joints de néoprène
et chevron type
l Bloc d’ajustement
l Parements encliquetables l Panne
/
chéité de néoprène l
l Traverse de costière
l Boulon d’ancrage
ttp
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302 8.29 SOLARIUMS
m/
Un solarium est un porche ou une pièce
entourée de verre qui est adjacent à une autre
l Évent de faîte
pièce habitée et qui est orienté de façon à
en favoriser l’ensoleillement. Les solariums
co
ont souvent une fonction solaire passive,
à laquelle s’ajoute une masse thermique de
maçonnerie, de roche ou de béton servant à
emmagasiner la chaleur solaire reçue. Pour
contrer toute éventuelle chaleur excessive, on
l Masse thermique
doit installer des toiles ou d’autres dispositifs
ie.
pour le stockage
l Vasistas créant de l’ombrage et prévoir une ventilation,
de chaleur
qu’il s’agisse de fenêtres ouvrables ou, le cas
échéant, d’un ventilateur aspirant.
l Les solariums et les serres existent sous forme
de systèmes préfabriqués à charpente de bois
er
ou de métal et à vitrage et solin.
l Un ventilateur peut être installé sur le toit ou
dans l’une des façades à pignon.
l Les toiles et les stores isolants suivent la pente
du toit et sont commandés manuellement ou à
Alg
distance.
l Une porte-fenêtre ou une porte coulissante peut
être disposée dans l’une des façades à pignon.
l Lambourde
l Vitrage isolant en
verre trempé
/
l Bloc d’ajustement de
néoprène l Le couronnement de bois
s:/
l Chevron
l Ruban de thermoscellage à endos de
l Ruban de vitrage à cellules fermées
feuille métallique et à support de butyle
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m/
CONSTRUCTIONS SPÉCIALES
co
9.1 Circulations et équipements _____________________________________________________________________________ 304
9.2 Conception des escaliers ___________________________________________________________________________________ 305
9.3 Exigences relatives aux escaliers ______________________________________________________________________ 306
9.4 Plans d’escaliers ________________________________________________________________________________________________ 308
ie.
9.5 Escaliers de bois ________________________________________________________________________________________________ 310
9.6 Escaliers de béton _____________________________________________________________________________________________ 312
9.7 Escaliers d’acier _________________________________________________________________________________________________ 313
9.8 Escaliers à vis ____________________________________________________________________________________________________ 314
9.9 Échelles _____________________________________________________________________________________________________________ 315
er
9.10 Ascenseurs _________________________________________________________________________________________________________ 316
9.11 Escaliers mécaniques _________________________________________________________________________________________ 319
9.12 Foyers ________________________________________________________________________________________________________________ 320
Alg
9.13 Exigences relatives aux foyers __________________________________________________________________________ 321
9.14 Cheminées de maçonnerie ________________________________________________________________________________ 322
9.15 Foyers et poêles préfabriqués ___________________________________________________________________________ 323
9.16 Dispositions de cuisines ___________________________________________________________________________________ 324
9.17 Dimensions de la cuisine __________________________________________________________________________________ 325
9.18 Placards de cuisine ___________________________________________________________________________________________ 326
GC
9.19 Espace de la cuisine __________________________________________________________________________________________ 327
9.20 Dispositions de salles de bain __________________________________________________________________________ 328
9.21 Appareils sanitaires ___________________________________________________________________________________________ 329
9.22 Appareils sanitaires accessibles aux personnes en fauteuil roulant ________________ 330
9.23 Espace de la salle de bain _________________________________________________________________________________ 332
w.
/ ww
s:/
ttp
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304 9.1 CIRCULATIONS ET ÉQUIPEMENTS
m/
Ce chapitre traite des composants d’un bâtiment qui
ont des propriétés particulières et qu’il faut donc
considérer comme des entités distinctes. Ces com-
posants n’inuent pas sur la forme extérieure d’un
co
bâtiment, mais plutôt sur l’organisation des espaces
intérieurs, le modèle de l’ossature et, dans certains
cas, sur la disposition des systèmes de chauffage,
de plomberie et d’électricité.
Puisque les escaliers permettent les déplacements
ie.
d’un niveau à un autre, ils constituent d’importants
éléments de la conguration de la circulation à
l’intérieur d’un bâtiment. Qu’il soit aménagé dans
un bâtiment à deux étages ou qu’il s’élève dans une
cage étroite, un escalier occupe un important vo-
lume. Les paliers d’un escalier doivent être intégrés
er
rationnellement à l’ossature pour que soit évitée
toute charpente trop complexe. En n de compte,
ce sont la sécurité et la facilité des déplacements
qui doivent présider avant tout à la conception et à
l’emplacement des escaliers.
Alg
Les immeubles à étages doivent être munis d’ascen-
seurs pour assurer les déplacements intérieurs des
personnes, des appareils et des marchandises. Des
normes sur l’accessibilité des bâtiments publics
et commerciaux à plusieurs étages aux personnes
handicapées régissent l’aménagement des ascen-
seurs. L’escalier mécanique constitue une solution
GC
de rechange à l’ascenseur, car il permet le déplace-
ment efcace et confortable d’un grand nombre de
personnes sur quelques étages.
Les foyers et les poêles à bois sont à la fois des
sources de chaleur et des objets plaisants à l’œil.
L’emplacement et les dimensions d’un foyer ou d’un
w.
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9.2 CONCEPTION DES ESCALIERS 305
m/
Les dimensions des contremarches et des Échelles
marches d’un escalier doivent être de proportions l CM = 13 1/2” (340)
convenables aux mouvements du corps. Une forte
pente rend la montée fatigante et intimidante,
Escabeaux
co
d’une part, et la descente hasardeuse, d’autre
l CM = 12 3/4” (325)
part. Si la pente est faible, les marches doivent M = 3” (75)
être profondes pour permettre une montée à
grandes enjambées.
Les codes du bâtiment régissent les dimensions l Escaliers privés seulement :
ie.
minimales et maximales des contremarches et l CM = au plus 7 7/8” (200)
des marches ; voir les pages 306 et 307. On M = au moins 9 1/4” (235)
peut établir les dimensions proportionnées de
contremarches (CM) et de marches (M) adéquates
à l’aide d’une des formules suivantes :
– M en pouces (mm) + 2CM en pouces (mm) =
er
24 à 25 (610 à 635)
l CM = au plus 7 7/8” (200)
– M en pouces (mm) × CM en pouces (mm) =
72 à 75 (45 000 à 48 000) M = au moins 9 7/8” (250)
l CM = au moins 4” (100)
Généralement, les escaliers extérieurs ne sont pas
Alg
aussi raides que les escaliers intérieurs, surtout
dans les régions exposées à la neige et au gel.
Dans ce cas, le résultat de la première formule Escaliers
doit donner 26 (660). l Au plus 1:8 (1:10 pour les
habitations)
Pour des raisons de sécurité, toutes les contre-
marches d’une volée d’escalier doivent être de
même hauteur, et toutes les marches de même
GC
profondeur (distance mesurée du nez de marche Rampes l Au plus 1:12 lorsqu’il s’agit d’une
à la contremarche) ou de même giron (distance voie ou d’une sortie de secours uti-
mesurée du nez d’une marche au nez de la lisées par des personnes handicapées
marche supérieure). Le Code du bâtiment limite à
1/4” (6) la variation admissible de la hauteur des
contremarches et de la profondeur des marches.
Pour vérier les directives en matière de dimen-
w.
6 (150) 13 (330)
Code du bâtiment. Le cas échéant, on peut ajouter 6 1/4 (160) 12 1/2 (320)
une contremarche et recalculer la hauteur réelle.
s:/
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306 9.3 EXIGENCES RELATIVES AUX ESCALIERS
m/
Le Code du bâtiment réglemente rigoureusement l’aménage-
ment des escaliers, notamment lorsqu’ils font partie intégrante
de l’issue (pour la description de l’issue, voir la section A.7).
Si l’escalier est situé dans un bâtiment dit « sans obstacles »
co
ou « accessible », des personnes atteintes d’une incapacité
physique ou sensorielle peuvent y avoir accès et l’utiliser. On
peut alors appliquer les directives de la norme CSA en matière
d’accessibilité, présentées à la page suivante.
Largeur d’escalier
l La charge d’occupants, qui renvoie à l’utilisation et à l’aire de
ie.
plancher desservie par l’escalier, détermine la largeur requise
d’un escalier d’issue. Consulter le Code du bâtiment à ce sujet.
l Largeur de passage d’au moins 43 3/8” (1100) lorsque l’escalier
dessert plus de trois étages, mais d’au moins 35 1/2” (900)
lorsqu’il dessert au plus trois étages
Montée d’au plus 12’1 3/4” (3700) entre deux paliers
er
l Les mains courantes peuvent saillir d’au plus 4” (100) dans la
l Échappée largeur requise. Si la largeur de l’escalier a plus de 43” (1100),
d’au moins prévoir une main courante de chaque côté ; les limons et les
82 5/8” plinthes peuvent saillir d’au plus 1 1/2” (38).
(2100)
Paliers
Alg
l Les paliers doivent être au moins aussi longs et aussi larges que
l’escalier. Toutefois, dans le cas des escaliers à limons droits, il
n’est pas obligatoire que la longueur dépasse 43 5/8” (1100).
Mains courantes
l Une main courante est exigée sur chaque côté d’un escalier. Le
w.
l
la protection des personnes le long du vide latéral et des
l Les mains courantes doivent être continues et non interrompues
côtés vitrés des escaliers, des rampes, des porches, des trémies
par un poteau de départ ou un autre obstacle.
de plancher et des ouvertures de toit non encloisonnées.
l Au moins une des mains courantes doit se prolonger d’au moins
l Les garde-corps des escaliers d’issue doivent avoir une hauteur d’au
11 3/4” (300) au-delà de la contremarche supérieure et d’au
moins 36 1/4” (920) mesurée à la verticale depuis le nez de marche
moins 11 3/4” (300) au-delà de la contremarche inférieure.
jusqu’au sommet du garde-corps, et d’au moins 39 1/8” (1070) au
Les extrémités doivent se ramener doucement à un mur ou à
pourtour des paliers. À certaines conditions, les garde-corps desser-
la surface de marche, ou se prolonger jusqu’à la main courante
vant un seul logement doivent avoir une hauteur d’au moins
d’une volée d’escalier adjacente.
/
35 1/2” (900).
l Voir la page suivante au sujet des exigences détaillées relatives
l Les garde-corps assurant la protection des personnes le long du
aux mains courantes.
vide latéral ou des côtés vitrés d’un escalier peuvent être de même
s:/
l’escalade. l Voir la page 305 au sujet des proportions des marches et des
l Les garde-corps doivent résister à une charge concentrée appliquée contremarches.
à la main courante en direction soit verticale, soit horizontale.
Consulter le Code du bâtiment au sujet des exigences détaillées
à ce sujet.
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9.3 EXIGENCES RELATIVES AUX ESCALIERS 307
m/
Directives de la norme CSA en matière Mains courantes
d’accessibilité l Une main courante doit être exempte de
Les escaliers accessibles aux personnes handica- tout élément saillant ou abrasif, être facile à
pées doivent constituer une voie menant à une saisir sur toute sa longueur et présenter une
sortie de secours ou déboucher sur une zone de section transversale circulaire d’un diamètre
co
refuge accessible, où les personnes incapables extérieur d’au moins 1 1/4” (30) et d’au plus
1 9/16” (40) ; d’autres formes sont permises
d’emprunter les escaliers pourront attendre en
si elles offrent une empoigne équivalente et
sécurité l’arrivée des secours durant une évacua- que leur section transversale est d’au moins
tion d’urgence. 1 1/4” (30) et d’au plus 1 9/16” (40).
Dégagement de 1 3/8” (35) à 1 3/4” (45)
ie.
l
entre la main courante et le mur
er
Alg
Contremarches et marches Nez de marche
l Profondeur des marches : au moins 11” (280) l Saillie d’au plus 1 1/2” (38)
l Hauteur des contremarches : au moins 5” (125) l Rayon de courbure d’au plus 1/2” (13)
et au plus 7 1/8” (180)
l Les dimensions des contremarches et des marches l Les contremarches doivent être inclinées
doivent être uniformes. ou les dessous des nez doivent former
l Les contremarches ajourées sont interdites. un angle d’au moins 60° par rapport à
l’horizontale.
GC
Rampes
Une rampe permet de se déplacer sur un étage et
d’un étage à l’autre d’un bâtiment sans solution de
continuité. Pour offrir la faible pente qui la rendra l Largeur de passage d’au moins 36 1/4”
praticable pour le plus grand nombre, la rampe (920) entre les bordures ou les garde-corps
doit présenter une course relativement longue. Elle l La surface de la rampe doit être stable,
facilite habituellement un changement de niveau ferme et antidérapante.
w.
direction.
Mains courantes
s:/
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308 9.4 PLANS D’ESCALIERS
m/
Escalier droit
l Un escalier droit relie directement deux étages, sans
tournants ni marches rayonnantes.
l Généralement, les codes du bâtiment limitent à 12’
co
(3660) la montée verticale entre les paliers.
ie.
l On doit pouvoir s’approcher ou s’éloigner d’un escalier
selon une direction parallèle ou perpendiculaire à sa
er
course.
Alg
Escalier en L
l Un escalier en L comporte un tournant de 90° sur sa
longueur.
l Les deux volées raccordées par un palier sont égales
ou non, selon les proportions données à la cage de
l’escalier.
GC
l Les paliers situés sous la hauteur normale de l’œil et
offrant la possibilité d’y faire une pause sont particu-
lièrement attrayants.
w.
Escalier en U
l Un escalier en U comporte un tournant de 180° ou
deux tournants de 90° séparés par un palier.
ww
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9.4 PLANS D’ESCALIERS 309
m/
Escalier tournant
l Est considéré comme un escalier tournant l Les marches rayonnantes
tout escalier à marches rayonnantes, comme doivent présenter des girons
l’escalier circulaire ou l’escalier à vis. Les esca- égaux d’au moins 8 7/8” (225)
co
liers en L ou en U peuvent aussi être dotés de lorsqu’ils sont mesurés à
marches rayonnantes, ces dernières permet- 19 3/4” (500) de leur rive
tant le changement de direction sans occuper étroite.
autant d’espace qu’un palier.
l Les marches rayonnantes sont dangereuses, car
elles n’offrent qu’une étroite assiette de pied
ie.
à leurs angles intérieurs. Le Code du bâtiment
restreint l’utilisation des marches rayonnantes
aux escaliers situés à l’intérieur d’un logement.
er
Escalier circulaire l Au moins 9 3/8” (240) à
Alg
l Comme son nom l’indique, un escalier circu- l’extrémité étroite des marches
laire se caractérise par sa conguration plane
circulaire. Bien qu’un escalier circulaire soit
assorti de marches rayonnantes, le Code du
bâtiment peut autoriser son utilisation comme l Le rayon intérieur doit être au
voie menant à la sortie d’un bâtiment si son moins le double de la largeur
rayon interne est au moins le double de la réelle de l’escalier.
largeur réelle de l’escalier.
GC
w.
Escalier à vis
l Un escalier à vis consiste en un ensemble de
marches de forme triangulaire qui s’enroulent l Marche d’au moins 8 7/8”
autour d’un poteau central et s’y appuient. (225) en un point intérieur
ww
l Les escaliers à vis occupent un volume d’espace situé à 19 3/4” (500) de son
minimal, mais les codes du bâtiment n’en extrémité étroite
autorisent la construction que dans le cas d’un
logement individuel.
l Voir la page 314 au sujet des dimensions
courantes.
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310 9.5 ESCALIERS DE BOIS
m/
Escalier à contremarches fermées et à limon plein
Voici les éléments constitutifs d’un escalier
de bois :
co
l Les crémaillères ou limons à crémaillère sont les
poutres principales inclinées qui supportent les
marches et les contremarches d’une volée d’esca-
lier. Le nombre et l’espacement des crémaillères
requises sont fonction de la capacité d’enjambe-
ment du matériau des marches.
ie.
l Les limons sont les éléments nis inclinés qui
courent le long de l’escalier et encadrent les
contremarches et les marches.
er
enjambent l’espace entre les crémaillères d’appui.
l Les contremarches sont les planches verticales
qui ferment l’espace de l’escalier et rigidient
la construction ; certains escaliers n’ont pas de
contremarches.
Alg
Les crémaillères sont xées
à la poutre, au chevêtre ou à
la charpente murale d’appui
au moyen d’attaches de fer
en U ou d’une lambourde.
GC
l Un garde-pied ancre les
crémaillères inclinées et
absorbe leur poussée.
exigences relatives
l Revêtement de nition en aux mains courantes.
bois sur des marches et des l Support métallique
contremarches en contre- de main courante
plaqué
l Limon plein
ww
l Sous-face, en contreplaqué.
si désiré
l Fourrure coupe-feu
l Crémaillères
l Crémaillère l Espaceurs
l Espaceur
ttp
l Fourrures de nition
murale, au besoin
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9.5 ESCALIERS DE BOIS 311
m/
Escalier à contremarches ajourées Limon à la française au garde-corps
l Balustres xés à la crémaillère par des tire-fonds l Un escalier encloisonné est muni d’un limon à
la française de chaque côté, de sorte qu’il est
presque complètement ni avant d’être posé à
co
l L’appui des marches est assuré par des l’endroit prévu.
cornières d’acier qui y ont été insérées
l Balustres
ou grâce à leur encastrement d’au moins
1/2” (13) dans les crémaillères. l Matériau de remplissage entre
les balustres
ie.
l Lisse
l Limon à la française
l Marche
l Crémaillère de 2” ou 3”
(38 ou 64) d’épaisseur nominale
er
l Marches en planche de 2” ou 3”
(38 ou 64) d’épaisseur nominale l Cale biaise
l Chevauchement de 1” à 1 5/8” l Blocage
(25 à 40)
l Cornière d’acier xée par des l Crémaillère
Alg
tire-fonds à la crémaillère l Finition murale
et à l’ossature de plancher
GC
l Les escaliers à contremarches ajourées ne sont pas
conformes à la norme CSA en matière d’accessibilité.
l Matériau de remplissage
l Contremarche de bois entre les balustres
l Marche de bois
l Balustres en queue
ww
l Faux-limon entaillé
l Marche
l Retour de
marche
/
l Finition murale
des cales biaises rigidient l’assemblage.
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312 9.6 ESCALIERS DE BÉTON
m/
l La rive de la dalle d’escalier Un escalier de béton prend la forme d’une dalle
peut être remontée pour inclinée et armée dans une direction, avec des
former une bordure ou un marches formées à sa surface supérieure. Si
garde-corps plein. l’escalier est construit après les appuis de la
co
l Voir les pages 306 et 307 au dalle de plancher ou du mur, il se comporte
sujet des exigences relatives comme une poutre sur appuis libres. S’il est
à la main courante et au coulé avec les appuis de la poutre ou de la
garde-corps. dalle, il équivaut alors à une poutre continue.
l Le garde-corps illustré L’aménagement d’un escalier de béton doit
n’est pas conforme aux être précédé d’une analyse minutieuse des
ie.
exigences du Code charges, de la portée et des appuis ; consulter
national du bâtiment en un ingénieur en structure pour la conception
raison de la possibilité d’un escalier structural.
de grimper sur les
barrotins comme l Au moins 1 1/2” (38) aux murs de béton ; au
dans une échelle. moins 4” (100) aux murs de maçonnerie
er
l Épaisseur approximative de la dalle d’escalier =
portée/26
l La portée est égale à la distance horizontale
entre les appuis de la dalle.
Alg
GC
l Poteaux d’appui de la main
courante
l Cache-entrée
l Manchon noyé dans
le béton sur place
l Poteaux ou balustres
Coupe longitudinale
w.
marche.
l Marche métallique, de caoutchouc ou de vinyle
avec la surface rainurée
l Épaisseur approximative de la dalle = portée/26
m/
Les escaliers d’acier sont de forme analogue aux esca
liers de bois.
l Les crémaillères et les limons sont des prolés d’acier en U.
Les marches enjambent l’espace entre les deux limons.
co
l
l Les marches sont des bacs d’acier remplis de béton, des
caillebotis ou des plaques plates à surface supérieure
texturée.
l Des escaliers d’acier préfabriqués standard sont offerts sur
le marché.
ie.
l Poutre d’appui en acier
er
l Le prolé d’acier en U repose l Palier à bac d’acier rempli de
sur une plaque portante suppor béton
tée par une surface de maçonne l Tube d’appui ou prolé d’appui
rie ou est accroché à des tiges en U, tous deux en acier
Alg
letées à partir de l’ossature
de plancher supérieure.
GC
Contremarches fermées
l Marche à bac d’acier rempli d’au
moins 2” (50) de béton
l Main courante en tuyau métallique fabriquée l La forme des bacs varie ; consul
à l’atelier ; diamètre de 1 1/4” (32) ter le fabricant.
l Voir les pages 306 et 307 au sujet des
exigences du Code du bâtiment et des
w.
l Contremarche fermée
l Une cornière de xation assortie
de boulons d’ancrage xe chaque
limon à l’ossature du plancher.
/
Contremarches ouvertes
s:/
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314 9.8 ESCALIERS À VIS
m/
Plan et élévation l Largeur de passage d’au moins 30”
Fixations d’escalier
(760), mais de 34” (860) lorsque l Divers assemblages sont
l’escalier est adjacent à des murs offerts pour ancrer la
l Un escalier de plus grand diamètre plate-forme à l’ossature du
co
est plus sûr et plus facile à monter plancher.
et à descendre.
l La plate-forme de palier de 90° a l La plate-forme de palier
la forme d’un carré, d’un rectangle rectangulaire est xée au
ou d’un quart de cercle. plancher supérieur sur une
rive.
ie.
l L’échappée requise doit être obte- l L’escalier s’élève jusqu’à
nue en au plus trois quarts une trémie en L et est xé
de cercle. directement à l’ossature du
plancher supérieur ; il n’y a
pas de plate-forme.
er
l Le poteau central se termine à
un garde-corps ou se prolonge
l La plate-forme carrée
jusqu’au plafond.
est attachée au plancher
supérieur sur deux côtés
adjacents.
Alg
l 42 1/4” (1070)
l La plate-forme en quart de
l Niveau du cercle est installée dans une
plancher trémie de plancher circulaire.
métallique
l Balustre 27° 13 7 1/2” à 8” 6’9” (2055)
(190 à 205)
Marches
l 22,5°, 27° ou 30° Tailles et dimensions représentatives des escaliers à visa (suite)
l Les marches d’acier ou d’alu- 60” (1525) 64” (1625) 32” (815) 26” (660) 4” et 12” (100 et 305)
minium sont faites d’une tôle 64” (1625) 68” (1725) 34” (865) 28” (710) 4” et 12” (100 et 305)
striée ou enduite d’abrasif, de
72” (1830) 76” (1930) 38” (965) 32” (815) 4” et 12” (100 et 305)
caillebotis ou de bacs remplis
de béton ou de terrazzo. 76” (1930) 80” (2030) 40” (1015) 34” (865) 4” et 12” (100 et 305)
l Les marches de bois requiè- 88” (2235) 92” (2335) 46” (1170) 40” (1015) 6” et 12” (150 et 305)
rent une infrastructure d’acier. 96” (2440) 100” (2540) 50” (1270) 44” (1115) 6” et 12” (150 et 305)
ttp
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9.9 ÉCHELLES 315
m/
Les échelles servent surtout dans les bâti- Échelle de navire ou de meunier
ments industriels et dans les aires de services l Garde-corps en tuyau de
publics et techniques. On les retrouve aussi 1 1/4” (32) de diamètre ;
dans les immeubles résidentiels où l’espace au sommet, xer à
co
est très restreint et où il n’y a que très peu l’ossature murale ou
de passage. joindre au limon.
l 6” (150) jusqu’à
Les schémas présentés ici représentent tous l’embrasure de porte
des échelles à composants métalliques, dont
les formes valent aussi bien pour les échelles l 3” à 6” (75 à 150)
ie.
de bois.
Voici quelques facteurs importants
concernant la sécurité :
– hauteur de contremarche appropriée ;
– espace adéquat pour les pieds ;
er
– solide appui des limons et des garde-corps ;
– marches antidérapantes.
Alg
d’évacuation. l 10 1/2” à 12”
(265 à 305)
l 60° à 75°
GC
l Limon en prolé d’acier en U
l Tôle d’acier striée ou
caillebotis
l Cornières de xation
Échelles verticales
w.
l Barres latérales
hautes de 3’ (915) l Une plate-forme doit
ww
l Caillebotis ou barres
rondes de 3/4” (19)
à 3’ (915) c/c
l Cornières d’appui à au plus
10’ (3050) centre à centre (c/c)
l Au moins 1’6” (455)
/
l 12” à 13 1/2”
Les échelons sont des barres (305 à 345)
s:/
l
rondes de 3/4” (19) ou des
tuyaux de 1” (25) de diamètre.
l Au moins 7” (180)
l Les limons sont des prolés
en U, des cornières ou des
barres plates.
l Cornières de xation l Environ 12” (305) jusqu’au
ttp
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316 9.10 ASCENSEURS
m/
Les ascenseurs assurent le transport vertical
l Une construction sur le toit de
des personnes, du matériel et des marchandises
l’immeuble abrite la machinerie de
levage.
entre les étages d’un bâtiment. Les deux types
les plus répandus sont les ascenseurs électriques
co
l Un panneau de commande regroupe les et les ascenseurs hydrauliques.
interrupteurs, les boutons et les autres
dispositifs de réglage de cette machinerie. Ascenseur électrique
Un ascenseur électrique consiste en une cabine
l La machinerie faisant monter et descen
montée sur rails de guidage, supportée par des
dre une cabine d’ascenseur comprend
câbles de levage et entraînée par une machinerie
un moteurgénérateur, un treuil de
ie.
levage, un régulateur de vitesse, de levage électrique située dans une construc
un frein, un réa d’entraînement et tion sur le toit. L’ascenseur tracté à engrenages
parfois des engrenages. a une vitesse maximale de 350 pieds par minute
(1,75 m/s) et convient aux immeubles de hau
l Des poutres d’acier pour équipement lourd
teur moyenne. L’ascenseur tracté sans engre
supportent la machinerie de levage.
nages peut atteindre une vitesse de
er
l Le réa d’entraînement est une poulie de
levage. 1200 pieds par minute (6 m/s) ; on le trouve
généralement dans les immeubles les plus hauts.
l Le réa intermédiaire tend et guide les
l 16’ à 20’ (4875 à 6095)
câbles de levage.
Alg
l Étage supérieur
rante est de 7’ ou 8’ (2135 ou 2440). l Les contrepoids sont des blocs de fonte parallélé
pipédiques placés dans une charpente d’acier pour
contrebalancer la charge que la cabine impose à la
machinerie de levage.
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9.10 ASCENSEURS 317
m/
Ascenseur hydraulique
Un ascenseur hydraulique consiste en une
cabine supportée par un piston que déplace un
uide sous pression ou qui se déplace contre
co
celui-ci. Aucune construction sur le toit n’est
l Varie selon la hauteur et la vitesse
nécessaire, mais la faible vitesse et le long
de la cabine ; prévoir de 12’ à 16’
piston d’un ascenseur hydraulique en limitent (3660 à 4875).
l’usage aux immeubles d’au plus six étages.
l Étage supérieur
Rail de guidage
ie.
l
l Piston hydraulique
er
l Cuvette
l Parcours vertical : au plus 70’ (21 m)
l La salle des machines abrite la
machinerie de levage, l’appareillage de
commande et les réas qui font monter
Alg
et descendre la cabine ; il est préférable
qu’elle se trouve au palier inférieur ou à
proximité du palier inférieur.
l Puits du cylindre du piston ;
profondeur = montée ou parcours + 4’
à 7’ (1220 à 2135)
en livres (kg) A B
l
charge d’au plus 1400 lb (635 kg) et la supercie de sa cabine ne doit
pas dépasser 18 pieds carrés (1,67 m2). Il peut fonctionner au courant
monophasé et exige une profondeur de cuvette ainsi qu’une hauteur
libre inférieures à celles des ascenseurs commerciaux courants.
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318 9.10 ASCENSEURS
m/
Disposition des ascenseurs
Le type, les dimensions, le nombre, la vitesse et l’agen-
l 1,5 fois la profondeur cement des ascenseurs sont déterminés par :
de la cabine ou au
– la vocation de l’immeuble ;
co
moins 10’ (3050)
– l’ampleur et la fréquence de leur utilisation ;
– la distance verticale totale du parcours ;
– la durée d’un aller-retour et la vitesse désirée.
ie.
de la cabine
l Les groupes ou rangées d’ascenseurs d’un immeuble très haut
sont commandés par un système d’exploitation commun et
sont tous actionnés par un même bouton d’appel.
l Les ascenseurs doivent être en position centrale près de l’en-
trée principale d’un immeuble et être facilement accessibles
à tous les étages, tout en étant situés hors de la principale
er
voie de circulation.
l 2 fois la profondeur l Au moins deux cages sont requises lorsqu’il y a plus de trois
de la cabine ou au ascenseurs.
moins 12’ (3655)
l Au plus huit cabines l Consulter le fabricant au sujet du type d’ascenseur, des
Alg
par rangée dimensions, de la disposition et des commandes recomman-
dés, ainsi que des exigences relatives à l’installation.
l Consulter le Code du bâtiment au sujet des exigences relatives
à la construction et de celles relatives au puits d’ascenseur
concernant les coupe-feu, la ventilation et l’insonorisation.
GC
Directives de la norme CSA en matière
d’accessibilité
l Les lanternes ou signaux d’appel visibles et audibles doivent
être centrés à au moins 72” (1830) au-dessus du plancher à
chaque entrée de cage d’ascenseur et être visibles à partir de
l’aire de plancher adjacente.
l On doit trouver des désignations d’étage en caractères en
relief sur les deux montants des entrées de la cage d’ascen-
w.
l
en colonnes de nombres se lisant de gauche à droite.
(1725) pour une cabine à
ouverture latérale et d’au Les boutons d’étage doivent être situés à au moins 35” (890)
s:/
l
moins 80” (2030) pour une au-dessus du plancher, à au plus 48” (1220) si l’approche
cabine à ouverture centrale est perpendiculaire et à au plus 54” (1370) si l’approche est
parallèle.
l Profondeur nette de la l Les désignations en relief doivent être situées immédiate-
cabine : au moins 51” ment à gauche du bouton afférent.
(1295) l Chaque cabine doit comporter des indicateurs de position
Embrasure nette de audibles et visibles.
ttp
l
la porte : au moins 36”
(915)
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9.11 ESCALIERS MÉCANIQUES 319
m/
Les escaliers mécaniques, dits escaliers roulants, sont actionnés
par un moteur et consistent en un ensemble de marches reliées à
une courroie en mouvement permanent. Ils déplacent avec efca
cité et en douceur un grand nombre de personnes, généralement
co
sur six étages au plus. Comme ces escaliers se déplacent à vitesse
constante, ils n’imposent pratiquement aucune attente, mais
chaque point d’accès et de sortie doit tout de même comporter
un espace sufsant pour recevoir les usagers. Ils ne peuvent
cependant pas servir de sorties de secours.
ie.
l 7’6” (2285) l 1,732 fois la montée l 8’ (2440)
l 2” (50) de la l 2” (50)
ferme à la rive
de la poutre l Échappée
d’au moins
er
7’6” (2285)
l Largeurs : 32”,
40”, 48” (815,
1015, 1220)
Largeurs des
Alg
l l Des supports doivent
marches : 24”, être aménagés aux deux
32”, 40” (610, extrémités ; des supports
l Montée
815, 1015) intermédiaires sont néces
saires lorsque la montée
l 3’ (915) dépasse 18’ (5485).
l Les dimensions indiquées
ici ne valent que pour la
l 3’8” (1120) l 3’2” (965) phase préliminaire de la
GC
l 2’8” (815) planication. Consulter le
l Largeurs du plan fabricant d’escaliers rou
cher : 4’, 4’8”, 5’4” lants au sujet des dimen
l Une ferme supporte l’es
(1220, 1420, 1625) sions et de la charge utile
calier roulant et procure
transportée spéciques,
l’espace nécessaire pour
au sujet également des
le dispositif mécanique.
exigences relatives aux
w.
dimensions et à la struc
l Un trottoir roulant ou trottoir mécanique est
ture des appuis.
une surface en mouvement permanent action
née par un moteur, analogue à un convoyeur,
qui sert à transporter des piétons sur un plan
horizontal ou légèrement incliné.
ww
l Largeurs : 32”,
40”, 48” (815,
1015, 1220)
l Largeurs du l 3’ (915)
tapis : 24”,
32”, 40” (610,
815, 1015)
/
s:/
l Supports intermédiaires
l Largeurs du plancher : au besoin, selon la portée
4’4”, 4’8”, 5’4” (1320, l Profondeur de la ferme
1420, 1625) d’appui : 3’6” (1065)
ttp
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320 9.12 FOYERS
m/
Un foyer est une ouverture encadrée dans
une cheminée où peut être fait un feu. Il
l Le conduit d’évacuation tire et doit être conçu et aménagé de façon :
dirige vers l’extérieur la fumée – à maintenir la combustion ;
et les gaz de combustion.
co
– à tirer convenablement pour diriger
l L’avaloir relie la gorge du foyer vers l’extérieur la fumée et les autres
au conduit d’évacuation de la sous-produits de la combustion ;
cheminée. – à diffuser confortablement le maximum
de chaleur dans la pièce ;
l La surface antirefoulante située
– à tenir sufsamment à l’écart les maté-
ie.
au bas de la chambre à fumée
dévie la fumée refoulée dans la riaux combustibles.
cheminée.
l La gorge est l’ouverture étroite
Les dimensions et les proportions d’un
située entre la chambre de com- foyer et de son conduit d’évacuation ainsi
bustion et la chambre à fumée ; que la disposition de ses composants sont
elle comprend un régulateur de donc assujetties aux lois de la nature
er
Types de foyers tirage du foyer. et aux exigences des codes du bâtiment
Devant ouvert et de mécanique. Le tableau ci-dessous
donne les dimensions courantes de trois
types de foyers.
Alg
l La chambre de combustion est
l’enceinte où brûle le feu.
l L’âtre, qui est la base de la
chambre de combustion et son
prolongement en avant de la
base du foyer, est recouvert d’un
matériau incombustible tel que
la brique, la tuile ou la pierre.
GC
Devant et côté ouverts
l Au moins 32 (815) 29 (735) 16 (405) 19 (485) 14 (355) 23 (585) 40 (1015) 12 × 12 (305 × 305)
4” (100) 36 (915) 29 (735) 16 (405) 23 (585) 14 (355) 23 (585) 44 (1120) 12 × 12 (305 × 305)
42 (1065) 32 (815) 16 (405) 29 (735) 16 (405) 24 (610) 50 (1270) 16 × 16 (405 × 405)
48 (1220) 32 (815) 16 (405) 33 (840) 16 (405) 24 (610) 56 (1420) 16 × 16 (405 × 405)
54 (1370) 37 (940) 20 (510) 37 (940) 16 (405) 29 (735) 68 (1725) 16 × 16 (405 × 405)
60 (1525) 40 (1015) 22 (560) 42 (1065) 18 (455) 30 (760) 72 (1830) 16 × 20 (405 × 510)
72 (1830) 40 (1015) 22 (560) 54 (1370) 18 (455) 30 (760) 84 (2135) 20 × 20 (510 × 510)
Devant et fond ouverts
Devant et côté ouverts
28 (710) 24 (610) 16 (405) Les foyers à plusieurs faces ouvertes sont 12 × 12 (305 × 305)
/
48 (1220) 32 (815) 22 (560) trémies en face d’une porte extérieure. 16 × 16 (405 × 405)
Devant et fond ouverts
28 (710) 24 (610) 16 (405) 12 × 12 (305 × 305)
32 (815) 28 (710) 16 (405) 12 × 16 (305 × 405)
36 (915) 30 (760) 17 (430) 12 × 16 (305 × 405)
48 (1220) 32 (815) 19 (485) 16 × 16 (405 × 405)
ttp
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9.13 EXIGENCES RELATIVES AUX FOYERS 321
m/
Plan Coupe
l Au moins 8” (205) l Au moins 4” (100) jusqu’à la charpente de
bois ; 2” (50) s’il s’agit d’un mur extérieur
l Coupe-feu incombustible aux solives du
co
plancher de bois
l Au moins 4” (100) jusqu’à la charpente de
bois ; 2” (50) s’il s’agit d’un mur extérieur
D
ie.
C l Espace de 1” (25) rempli d’isolant
incombustible
l Brique réfractaire de 4” (100)
A
l Au moins 8” (205) l Au moins 4” (100)
er
l Au moins 1’4” (405) l Chemisage d’argile réfractaire
l Au moins 1’6” (455)
l Les parois du conduit d’évacuation et de
la chambre à fumée doivent être lisses
l Âtre de brique, de béton
pour minimiser l’effet de traînée sur le
ou de pierre
Alg
courant ascendant d’air chaud.
Élévation
l Poser un appui pour le chemisage
l Le conduit d’évacuation
du conduit d’évacuation.
doit être centré au-
dessus de la chambre de l Avaloir ; hourdissé
combustion pour éviter
un tirage inégal. Surface antirefoulante
GC
l
l Prévoir une dilatation
aux extrémités du régu-
lateur de tirage. l Régulateur de tirage du foyer
l Au moins 8” (205)
à partir de tout
matériau com- l La gorge achemine la fumée
bustible G vers l’avaloir.
w.
l Chambre de combustion en
B brique réfractaire
l Âtre de brique,
de béton ou de pierre
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322 9.14 CHEMINÉES DE MAÇONNERIE
m/
l Au moins 35 5/8” (900) au-dessus Chapeau de cheminée
d’un toit plat
l Chapeau de pierre ou de béton
l Pour bien tirer, la cheminée doit se
préfabriqué
prolonger d’au moins 2’ (610) au-
dessus de toute partie de l’immeuble Badigeonnage au ciment armé
co
l
située à moins de 10’ (3050) d’elle ; pour drainer l’eau de pluie
consulter le Code du bâtiment au
sujet des exigences détaillées. l Paroi entre les conduits adjacents
pour empêcher le refoulement
ie.
l La hauteur de la trémie doit être
égale à 1,25 fois la largeur du
l Au moins 8” (205) en cas d’exposition conduit.
aux intempéries
l Besace (dos d’âne) l Différence de hauteur de 4” (100)
pour empêcher tout refoulement
er
d’un conduit d’évacuation au
l Le dévoiement maximal pour une conduit voisin
cheminée de maçonnerie est de 1:6. l Le chemisage du conduit n’adhère
l Au moins 4” (100) pas à la maçonnerie environnante ;
il doit avoir des joints afeurés et
Alg
l Chemisage de conduit d’évacuation être lisse à l’intérieur.
en argile réfractaire l Au moins 4” (100) ; au moins 8”
(205) en cas d’exposition vers
l’extérieur
l Consulter le Code du bâtiment au
l Dégagement d’au moins 2” (50) à sujet des cheminées d’appareils
partir de la construction combustible à chaleur vive tels que les inciné-
(1” [25] est toléré au Canada pour rateurs.
GC
une cheminée extérieure) ; poser un l Dans certaines zones sismiques,
coupe-feu entre la cheminée et la les cheminées de maçonnerie
charpente de bois. doivent être armées et ancrées à
l’ossature du bâtiment. Consulter
l Tout foyer, tout poêle à bois ou
le Code du bâtiment au sujet des
toute unité de chauffage à combus-
exigences détaillées en la matière.
tible (ou fournaise) doivent avoir un
l Au moins quatre barres no 4 (15M),
conduit d’évacuation distinct.
attachées à 18” (455) c/c avec
w.
autour de l’armature
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9.15 FOYERS ET POÊLES PRÉFABRIQUÉS 323
m/
En ce qui concerne le taux de combustion et le taux admis- Les appareils à combustion solide approuvés par l’EPA
sible d’émission de particules, les foyers et les poêles à bois n’émettent pas plus de 2,5 g/h (gramme/heure) de
préfabriqués agréés par l’Environmental Protection Agency particules nes dans l’atmosphère.
américain sont recommandés au Canada. Certaines pro-
co
vinces et municipalités exigent les foyers certiés par l’EPA.
ie.
l
l Chapeau pare-pluie
exigences prévues pour stabili-
l Collier métallique ser les hautes cheminées
l Couronnement l Cheminée métallique isolée
métallique façonné l Au moins 3’ (900) au-dessus du
l Bride d’au moins 2” point de pénétration dans le toit
(50) et au moins 2’ (610) au-dessus
er
de toute partie du bâtiment
située à moins de 10’ (3050) ;
vérier les exigences prévues
par le Code du bâtiment.
l Dévoiement de 15°
ou 30° Solin conique
Alg
l
l Maintenir un déga-
gement d’au moins l Dégagement d’au moins 2” (50)
2” (50) à partir de à partir de toute construction
la construction combustible
combustible.
l Sections de
cheminée isolée l Espaceur coupe-feu à chaque
GC
plancher ou plafond
l Embrasure grillagée
avec portes vitrées
l Au moins 36” (915)
l Les modèles à dégagement nul sont dotés d’une voquent une baisse de pression
l Consulter le fabricant de dans la pièce où se trouve le
enveloppe isolée et peuvent être installés contre
poêles et le Code du bâtiment foyer.
une charpente combustible.
au sujet des exigences rela- l Prévoir un accès pour nettoyer le
l Largeurs courantes : 36”, 38”, 46”, 48”, 54” (915, tives à l’installation. conduit d’évacuation.
965, 1170, 1220, 1370)
l Hauteurs courantes : 30”, 32”, 36” (760, 815, 915)
ttp
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324 9.16 DISPOSITIONS DE CUISINES
m/
À murs parallèles
Ces schémas illustrent les dispositions de base d’une
cuisine. Ils s’adaptent facilement aux diverses formes
d’espace et de construction et reposent tous sur le
co
triangle qui relie les trois pôles essentiels d’une cuisine :
B
(A) le réfrigérateur, pour entreposer et préparer la
l Au moins 4’
nourriture ;
(1220) (B) l’évier, pour préparer et nettoyer la nourriture ;
A
(C) la cuisinière, pour faire cuire et servir la nourriture.
ie.
C
La somme des côtés du triangle ne doit pas être supé-
rieure à 22’ (6705) ni inférieure à 12’ (3660).
D’autres facteurs président à la disposition d’une
cuisine :
– l’espace et les plans de travail requis ;
er
En L – le type et le nombre de placards muraux et de blocs
hauts ;
– les exigences en matière de lumière naturelle, de vue
et de ventilation ;
Alg
– le type et l’ampleur des accès désirés ;
B – le caractère ouvert ou fermé de l’espace ;
A – l’intégration des systèmes électrique, mécanique et
de plomberie.
Plan de travail
GC
l
facultatif
l Au moins 5’
(1525)
En U
w.
B
ww
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9.17 DIMENSIONS DE LA CUISINE 325
m/
l L’espace au-dessus des placards
est fermé par une face ou sert
au rangement d’articles rarement
co
utilisés.
l Le placard peut saillir de façon
à être au ras de la face avant
du réfrigérateur.
ie.
l Dégagement d’au
moins 18” (455)
au-dessus du plan de
travail
l Hauteur courante du
er
plan de travail : 36”
(915)
l Profondeur courante du
Alg
plan de travail : 24” (610)
en matière d’accessibilité
l Aire de plancher dégagée d’au ci-dessous.
moins 29 1/2” × 47 1/4” – Cuisinière : 30” à 40”
(750 × 1200) à l’évier, aux plans
(840 à 1015)
de travail accessibles et à tous les
appareils
– Réfrigérateur : 33” à 36”
(815 à 915)
l L’aire de plancher dégagée peut
être prolongée jusqu’à 18 3/4”
– Lave-vaisselle : 24” (610)
(480) sous l’évier, les plans de – Évier : 32” à 42” (815 à
/
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326 9.18 PLACARDS DE CUISINE
m/
Les placards de cuisine sont en bois ou en acier
émaillé. Les placards de bois sont généralement
constitués d’un cadre de bois dur et de pan-
neaux de contreplaqué ou de particules avec un
co
placage de stratié, de bois dur ou de laque.
Les placards de cuisine courants sont fabriqués
en modules de 3” (75). Les trois principaux
types de blocs sont le bloc de base, le bloc
l 24” (610) mural et le bloc spécial. Consulter le fabricant
ie.
l 36” (915) au sujet des dimensions, des nis, de la quin-
caillerie et des accessoires offerts.
er
l Longueur : 60” à 84” (1525 à 2135) l Hauteur : 18” à 33” (460 à 840)
l Hauteur : 30” (760)
Alg
peuvent être assortis d’un
plan de travail d’une épais-
seur d’au plus 1 1/2” (38).
l Les blocs de base pour les
meubles lavabos des salles
de bain ont une hauteur de
30” (760) et une profon-
deur de 21” (535).
GC
l Les blocs de base pour les
buffets et les guichets ont
une hauteur de 28 1/2”
(725).
Bloc à four mural Fourre-tout ou pla- Bloc de base en coin Bloc de base en coin Des panneaux
ttp
l
l Largeur : 18” à 30” card à provisions l Longueur : 39” à 48” l Longueur : 36” (915) d’extrémité et de
(455 à 760) l Profondeurs : 12” et (990 à 1220) remplissage nis
l Hauteur : 84” (2135) 24” (305 et 610) sont offerts.
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9.19 ESPACE DE LA CUISINE 327
m/
Ventilation Plans de travail Éclairage
l Prévoir une ventilation naturelle l Le plan de travail est fait l Prévoir un éclairage naturel par des
au moyen d’ouvertures extérieures de stratié, de bois dur, ouvertures vitrées extérieures d’une
ouvrables d’une supercie égale de carreaux de céramique, supercie d’au moins 1/10 de la sur-
co
à au moins 1/20 de la surface du de marbre ou de granit, face du plancher, avec un minimum
plancher, avec un minimum de 5 pi2 de pierre synthétique, de de 10 pi2 (0,93 m2).
(0,46 m2). béton ou d’acier inoxydable. l Le Code du bâtiment permet généra-
l Un système de ventilation méca- l Prévoir une surface réfrac- lement que les cuisines résidentielles
nique faisant circuler l’air au moins taire à côté de la soient éclairées uniquement par une
deux fois par heure peut remplacer cuisinière. source de lumière articielle.
ie.
la ventilation naturelle. l En plus de l’éclairage pour l’ensemble
de la cuisine, un éclairage de travail
l La cuisinière peut être ventilée par est exigé au-dessus des aires et des
une hotte aspirant l’air : plans de travail.
– verticalement par le toit ;
– directement par le mur extérieur ;
– horizontalement vers l’extérieur
er
par la sous-face au-dessus des
placards muraux.
l Les surfaces de cuisson à
ventilation automatique
évacuent l’air directement à
Alg
l’extérieur ou, dans le cas
d’une cuisine ne donnant
pas sur l’extérieur, par
une gaine de ventilation
dans le plancher.
GC
Électricité
l Il faut prévoir au moins
deux circuits pour les petits
appareils, avec des prises
espacées de 4’ (1220) c/c
et situées environ 6” (150)
w.
l
déchets et le lave-vaisselle.
nécessitent des conduites l Voir les pages 386 et 388 à 390.
d’alimentation séparées.
Chauffage
l Les compteurs d’alimentation
sont habituellement placés
sous les placards de base.
ttp
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328 9.20 DISPOSITIONS DE SALLES DE BAIN
m/
Ces schémas illustrent les dispositions et les
l 8’ (2440)
proportions standard d’une salle de bain. On
peut bien sûr les adapter à des situations
particulières. La sécurité et la liberté de
2’4” à 2’8” (710 à 815)
co
l mouvement sont fonction de l’espacement et
5’ (1525)
ie.
appareils utilisés.
Pour déterminer la disposition d’une salle de
bain et de toute autre salle de toilette, on
doit aussi tenir compte :
5’ (1525)
er
serviettes, des miroirs, des armoires à
pharmacie et d’autres accessoires;
l
Alg
l 8’2” (2490) Directives de la norme CSA
en matière d’accessibilité
7’2” (2185)
GC
l La largeur libre du pas-
sage de la porte est d’au
moins 31 7/8” (810).
l
l 12’2” (3710)
ww
5’ (1525)
l
(460 à 480).
Voir les pages 330 et 331 au sujet des exigences
4’8” (1420)
l
relatives à l’accessibilité des appareils sanitaires.
Voir la page 433 au sujet des directives de la
ttp
l
l
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9.21 APPAREILS SANITAIRES 329
m/
La gamme des dimensions des appareils sani- Dégagements des appareils sanitaires
taires donnée ci-dessous convient seulement
Toilette
au stade initial de la planication. Consulter le
l 22” (560) jusqu’au mur latéral ; au moins 15” (380)
fabricant au sujet des véritables dimensions des
36” (915) jusqu’au mur opposé ; au moins 18” (455)
co
modèles offerts. l
ie.
– Lavabos, baignoires et éviers polyvalents :
porcelaine vitreuse, fonte émaillée, acier Lavabo
émaillé, acrylique, polymère, acier inoxydable l 22” (560) jusqu’au mur latéral ; au moins 14” (355)
et verre l 30” (760) jusqu’au mur opposé ; au moins 18” (455)
– Receveurs de douche : terrazzo, acier émaillé,
béton, céramique
er
l 6” (150) jusqu’à l’appareil ; au moins 2” (50)
– Enceintes de douche : acier émaillé, acier
inoxydable, carreaux de céramique, bre de
verre, acrylique Baignoire
– Éviers de cuisine : fonte émaillée, acier l 34” (865) jusqu’au mur opposé ; au moins 20” (510)
émaillé, acier inoxydable, pierre naturelle
Alg
(granite)
GC l 8” (205) jusqu’à l’appareil ; au moins 2” (50)
Évier à cuve Évier à deux bacs Évier avec égouttoirs Évier polyvalent
Largeur 12” à 33” (305 à 840) 28” à 46” (710 à 1170) 54” à 84” (1370 à 2135) 22” à 48” (560 à 1220)
Profondeur 13” à 21” (330 à 535) 16” à 21” (405 à 535) 21” à 25” (535 à 635) 18” à 22” (455 à 560)
ttp
Hauteur 8” à 12” (205 à 305) 8” à 10” (205 à 255) 8” (205) 27” à 29” (685 à 735)
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330 9.22 APPAREILS SANITAIRES ACCESSIBLES AUX PERSONNES EN FAUTEUIL ROULANT
m/
Baignoires l Deux barres d’appui d’au moins 47 1/4” (1200) de long doivent être disposées
l’une à l’horizontale et l’autre à la verticale.
l La barre horizontale doit être installée parallèlement au long côté de la baignoire,
entre 7” et 11” (180 et 280) au-dessus du bord supérieur de cette dernière.
co
l La barre verticale d’au moins 47 1/4” (1200) de longueur doit être installée du
côté des robinets, à proximité de l’accès, de façon que l’extrémité inférieure de
la barre soit entre 7” et 11” (180 et 280) au-dessus du bord supérieur de la
baignoire.
ie.
du bord supérieur de la baignoire.
er
l Un accès de 29 1/2” (750) de largeur doit être prévu devant la baignoire. Un
lavabo peut toutefois empiéter, d’au plus 11 7/8” (300), dans cette aire pourvu
Alg
qu’il y ait un dégagement sufsant pour les genoux et les pieds sous le lavabo.
Cabines de douche
l Les cabines de douche à accès en fauteuil roulant doivent être équipées de
quatre barres d’appui :
– une barre horizontale sur une paroi latérale mesurant au moins 23 5/8” (600)
de longueur à une hauteur de 29 1/2” à 33 7/16” (750 à 850) du plancher ;
GC
– une barre verticale sur la paroi latérale opposée mesurant au moins 39 3/8”
(1000) de longueur et dont l’extrémité inférieure est située de 23 5/8” à
25 9/16” (600 à 650) du plancher ;
– une barre horizontale sur la paroi arrière mesurant au moins 39 3/8” (1000)
de longueur à une hauteur de 29 1/2” à 33 7/16” (750 à 850) du plancher ;
– une barre verticale sur la paroi arrière mesurant au moins 29 1/2” (750) dont
l’extrémité inférieure est située de 2” à 2 3/8” (50 à 60) au-dessus de la barre
d’appui horizontale et qui est située entre 15 3/4” et 19 3/4” (400 et 500) de
w.
Lavabos
/
– offrir un dégagement pour les genoux d’au moins 29 1/2” (750) de largeur,
8” (200) de profondeur et 26 3/4” (680) de hauteur ;
– offrir un dégagement supplémentaire pour les pieds d’au moins 29 1/2” (750)
de largeur, 9” (230) de profondeur et 9” (230) de hauteur.
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9.22 APPAREILS SANITAIRES ACCESSIBLES AUX PERSONNES EN FAUTEUIL ROULANT 331
m/
Toilettes
Les toilettes doivent répondre aux exigences l La toilette doit être placée de façon que son axe se trouve à une
suivantes : distance de 18 1/8” à 19” (460 à 480) par rapport à l’une des
l être équipées d’un abattant dont le dessus est parois adjacentes.
co
situé entre 15 3/4” et 18 1/8” (400 et 460) du l La toilette doit être desservie par deux barres d’appui
plancher ; horizontales :
l ne pas être équipées d’un abattant se relevant
– l’une des barres est montée sur la paroi latérale la plus près de la
automatiquement sous l’effet d’un ressort ;
toilette à partir d’une distance d’au plus 11 13/16” (300) de la
l être équipées d’un dossier s’il n’y a pas de
paroi arrière jusqu’à au moins 17 3/4” (450) à l’avant de l’abattant ;
couvercle ou de réservoir ;
– l’autre barre, d’au moins 23 5/8” (600) de longueur, est montée
ie.
l si elles sont équipées d’un réservoir, le couvercle
sur la paroi à l’arrière de la toilette ;
de ce dernier doit être solidement xé.
– les deux barres sont montées entre 30” et 33 1/2” (750 et 850)
du plancher.
er
Cabinets d’aisances Les cabinets d’aisances doivent :
l avoir des dimensions intérieures d’au moins 59” × 59”
(1500 × 1500) ;
l être équipés d’un crochet portemanteau xé à au plus
Alg
55” (1400) du plancher sur une paroi latérale et formant
une saillie d’au plus 1 1/2” (40).
l L’accès à la toilette doit être facilité par deux barres d’appui
horizontales :
– xées entre 29 1/2” et 33 1/2” (750 et 850) du plancher ;
– l’une, d’une longueur d’au moins 23 5/8” (600), est xée
sur la paroi située à l’arrière de la toilette ;
l Les isoloirs
– l’une est montée sur la paroi latérale la plus près de la ne doivent
GC
toilette à partir d’au plus 11 7/8” (300) de la paroi arrière pas se
jusqu’à au moins 17 3/4” (450) à l’avant de l’abattant. prolonger
l La porte du cabinet d’aisances doit : au-delà du
– offrir un passage libre d’au moins 32” (810) bord de
lorsque la porte est complètement ouverte ; l’urinoir.
– s’ouvrir vers l’extérieur, à moins qu’il y ait sufsamment
d’espace à l’intérieur du cabinet pour le débattement de la
w.
porte sans empiéter sur l’espace nécessaire à la manœuvre l Aire de sol libre d’au moins
du fauteuil roulant. 30” × 48” (760 × 1220)
l verticale
– être à une distance de 1 3/8” à 1 3/4” (35 à 45) du mur,
chaque côté
le cas échéant.
de l’urinoir
l 23 5/8”
(600) mini-
mum
l 1’ (305)
l De 23 5/8”
4’10” (1475) (600)
/
l
à 25 1/2”
(650)
s:/
l 1’ (305)
l Les cloisons des toilettes sont Urinoirs
posées sur le sol, suspendues au l Le bord des urinoirs doit être
mur ou accrochées à l’ossature du à au plus 17” (430) au-dessus
plafond. du sol.
l Les cloisons métalliques ont une
nition en émail cuit, en émail de l Le levier de déclenchement
ttp
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332 9.23 ESPACE DE LA SALLE DE BAIN
m/
Éclairage Ventilation
l L’éclairage naturel par des ouvertures l La salle de bain doit bénécier d’une
vitrées extérieures est fortement ventilation naturelle ou mécanique qui
recommandé. évacue l’air vicié et apporte de l’air
co
l La présence d’un seul appareil d’éclairage frais.
ne suft habituellement pas ; un appareil l La ventilation naturelle est assurée par
d’éclairage auxiliaire est nécessaire au- des embrasures ouvrables vers l’exté-
dessus de la baignoire ou de la douche, du rieur dont l’aire totale est d’au moins
lavabo, de la table de toilette et de tout 1/20 de la supercie du sol, avec un
espace de toilette compartimenté. minimum de 1 1/2 pi 2 (0,14 m2).
ie.
l L’appareil d’éclairage au-dessus de la
baignoire ou de la douche doit être imper- l Un système de ventilation mécanique
méable à la vapeur d’eau. peut remplacer la ventilation naturelle.
l Le ventilateur doit être placé près
de la douche et sur le haut d’un mur
extérieur opposé à la porte de la salle
de bain. Il doit être raccordé direc-
er
tement à l’extérieur et faire circuler
l’air cinq fois par heure. La bouche
d’évacuation doit être à au moins 3’
(915) de toute entrée d’air dans le
bâtiment.
Alg
l Les ventilateurs aspirants résidentiels
sont souvent assortis d’un appareil
d’éclairage ou d’un aérotherme.
Électricité
GC
l Les interrupteurs électriques et les
prises de courant doivent être disposés
selon les besoins, mais loin des aires
d’eau ou humides. Ils ne doivent pas
être accessibles à partir de la baignoire
ou de la douche.
l Toutes les prises de courant doivent
w.
Plomberie
ww
l
et comprendre des bouches d’air chaud pharmacie, miroir, porte-serviettes,
dans le sol, des plinthes hydroniques porte-papier hygiénique et porte-savon.
s:/
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m/
FINITIONS
co
10.1 Ouvrage de nition _________________________________________________________________________________________ 334
10.2 Enduit ______________________________________________________________________________________________________________ 335
10.3 Lattis de plâtre et accessoires ________________________________________________________________________ 336
10.4 Cloisons de plâtre ___________________________________________________________________________________________ 337
10.5 Vues détaillées relatives au plâtre _________________________________________________________________ 338
ie.
10.6 Plâtre sur maçonnerie _____________________________________________________________________________________ 339
10.7 Plafonds de plâtre ___________________________________________________________________________________________ 340
10.8 Plaque de plâtre ______________________________________________________________________________________________ 341
10.9 Pose de plaque de plâtre ________________________________________________________________________________ 342
er
10.10 Vues détaillées relatives à la plaque de plâtre _______________________________________________ 343
10.11 Carreaux de céramique ____________________________________________________________________________________ 344
10.12 Pose de carreaux de céramique ______________________________________________________________________ 345
10.13 Vues détaillées relatives aux carreaux de céramique _____________________________________ 346
Alg
10.14 Revêtement de sol en terrazzo _______________________________________________________________________ 347
10.15 Revêtement de sol en bois _____________________________________________________________________________ 348
10.16 Pose de revêtement de sol en bois _________________________________________________________________ 349
10.17 Revêtement de sol en pierre ___________________________________________________________________________ 350
10.18 Revêtement de sol souple _______________________________________________________________________________ 351
10.19 Tapis et moquettes _________________________________________________________________________________________ 352
GC
10.20 Carreaux de plafond acoustique _____________________________________________________________________ 354
10.21 Plafonds acoustiques suspendus ____________________________________________________________________ 355
10.22 Assemblages de bois _______________________________________________________________________________________ 356
10.23 Moulures de bois et boiseries _________________________________________________________________________ 358
10.24 Lambris ____________________________________________________________________________________________________________ 360
w.
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334 10.1 OUVRAGE DE FINITION
m/
Ce chapitre traite des principaux matériaux et
méthodes de nition des murs et cloisons, des
plafonds et des planchers à l’intérieur d’un bâtiment.
Les murs intérieurs doivent résister à l’usure et être
co
nettoyables, les planchers doivent être durables,
confortables et sécuritaires pour les déplacements,
et les plafonds ne doivent exiger que très peu
d’entretien.
Puisque les surfaces murales extérieures, telles que
ie.
le stuc et le bardage de bois, doivent empêcher toute
inltration d’eau dans le bâtiment, elles sont décrites
en détail au chapitre 7, avec les toitures.
Les matériaux de nition rigides utilisés pour enjam-
ber de courtes distances peuvent être posés sur
er
une grille d’appui faite d’éléments linéaires.
Les matériaux de nition plus souples requièrent
un fond plein et rigide. Parmi les autres propriétés
techniques des matériaux de nition à considérer,
on trouve les qualités acoustiques, la résistance
Alg
au feu et l’isolation thermique.
Les nitions inuent beaucoup sur l’esthétique d’un
espace. Voici les principaux critères de sélection et
d’utilisation d’un matériau de nition : la couleur,
la texture, le motif et la façon dont il s’unit et
s’assemble aux autres matériaux. Lorsqu’un matériau
de nition a des caractéristiques modulaires, ses
GC
dimensions unitaires peuvent servir à déterminer
la taille d’un mur, d’un plancher ou d’un plafond.
w.
/ ww
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10.2 ENDUIT 335
m/
Le terme « enduit » désigne divers mélanges qui sont appliqués, l Le nombre de couches d’enduit à
sous forme pâteuse à l’état plastique, à la surface d’un mur ou appliquer est déterminé selon le
d’un plafond et qu’on laisse durcir et sécher. Le type d’enduit type et la résistance de la base.
le plus communément utilisé en construction est le plâtre,
co
c’est-à-dire un mélange de gypse cuit, d’eau, de sable n ou
de granulat léger, et de divers additifs modulant sa prise et
ses usages. Le plâtre est un matériau durable, relativement
Deux couches Trois couches
léger et résistant au feu qui s’applique sur tout mur ou tout l On applique une couche de l On applique une couche
plafond non exposés à l’humidité ou à l’eau. Le plâtre de ciment fond et une couche de nition. d’accrochage, une couche
Portland, aussi appelé stuc, s’utilise sur les murs extérieurs en de fond ou corps d’enduit et
ie.
milieu humide ou pluvieux; voir la page 250. une couche de nition.
er
est la couche d’enduit duit est une couche d’enduit brute première couche d’enduit
nale qui sert de sur- assurant le nivellement ; c’est appliquée.
face nie ou de base à la deuxième couche dans le cas
la décoration. d’un enduit à trois couches, et la l La couche d’accrochage
première dans le cas d’un enduit à est la première couche
Alg
deux couches appliqué sur un lattis appliquée dans le cas d’un
de gypse ou une maçonnerie. enduit à trois couches ; elle
l La nition dure consiste en une couche doit adhérer fermement au
de pâte de chaux et de ciment Keene ou lattis et être raclée pour que
d’enduit de gâchage, étalée à la truelle la deuxième couche, dite
en une nition lisse et dense. couche épaisse ou corps
l Le ciment Keene est une marque de d’enduit, adhère bien.
commerce d’un plâtre anhydre blanc l L’enduit à bres de bois est
donnant une nition solide et dense, un enduit de fond de plâtre
GC
qui résiste exceptionnellement aux prêt à l’emploi. Contenant
crevasses. des bres de cellulose
l L’enduit de gâchage est un plâtre spécia- grossières qui en augmen-
lement moulu en vue d’être mélangé tent la masse, la résistance
à de la pâte de chaux pour régler le et la résistance au feu, il est
temps de prise et contrer le retrait d’une utilisé pur ou mélangé avec
couche de nition d’enduit. du sable pour donner une
w.
l et augmente la résistance
nement moulu et de chaux hydratée, à la chaleur et au feu de
sert au plâtrage ornemental. l L’apparence nale de la surface enduite est fonction
l’enduit.
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336 10.3 LATTIS DE PLÂTRE ET ACCESSOIRES
m/
Lattis métallique Le lattis métallique, ou latte, est un support
Poids, Espacement des supports,
d’enduit en métal déployé ou en tissu métal-
Lattis métallique (lb/pi2a) en pouces (mm) c/c
lique, galvanisé ou revêtu de peinture anti-
Vertical Horizontal rouille pour résister à la corrosion.
co
l Le poids et la résistance du lattis métallique sont
Treillis à losange 0,27 16 (405) 12 (305)
fonction de l’espacement et de la rigidité de ses
Treillis à losange 0,38 16 (405) 16 (405) supports.
Lattis à nervures l On obtient un lattis en métal déployé par incision
plates de 1/8” (3) 0,31 16 (405) 12 (305) et par extension d’une feuille en alliage d’acier
Lattis à nervures pour former un réseau rigide doté d’ouvertures en
ie.
plates de 1/8” (3) 0,38 24 (610) 19 (485) forme de losange.
Lattis à nervures l Le lattis d’enduit à nervures est un lattis de métal
de 3/8” (10) 0,38 24 (610) 24 (610) déployé à nervures en V qui procurent une rigidité
accrue et permettent un plus grand espacement
Treillis soudé ou
des éléments d’appui de la charpente.
treillis métallique 0,19 16 (405) 16 (405)
l Le lattis d’enduit à centrage automatique est un
Tissu métallique avec lattis d’enduit à nervures qui est utilisé par-
er
support de papier 0,19 16 (405) 16 (405) dessus des poutrelles d’acier comme coffrage pour
a 1 lb/pi2 = 47,88 Pa des dalles de béton ou comme lattage dans des
cloisons à enduit pleines.
l Le lattis d’enduit à fourrure automatique est un
treillis en métal déployé ou un treillis métallique bos-
Alg
l Des baguettes d’angle renforcent les angles
sué qui s’espace lui-même de la surface d’appui et qui
saillants des surfaces de plâtrage et de plaque
dégage ainsi un espace pour l’accrochage de l’enduit
de plâtre.
ou du stuc.
l Ailes déployées de 1 1/4” à 3 3/8” (32 à 86)
l Le lattis à support de papier est un lattis en métal
l Rayon de 1/8” (3) déployé ou en treillis doté d’un support de papier
l Arrondi de rayon de 3/4” (19) de construction ou perforé, qui sert de base aux
l Des baguettes d’angle exibles murs à carreaux de céramique et aux murs de stuc
peuvent être pliées pour les extérieurs.
GC
rives courbes.
l
3/4”, 7/8” (13, 16, 19, 22) l Le lattis de plâtre perforé comporte des trous d’un
diamètre de 3/4” (19) qui sont espacés de 4”
l Extrémité carrée avec un (100) centre à centre (c/c) pour fournir un accro-
coude de 1/4” (6) à 45° chage mécanique à l’enduit.
l Le lattis de plâtre isolant a comme support une
feuille d’aluminium servant de pare-vapeur et
ww
DCC 09 22 36 Lattis
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10.4 CLOISONS DE PLÂTRE 337
m/
l Plâtre à trois couches, de 5/8” l Plâtre à deux couches, l Plâtre à deux ou à trois
à 3/4” (16 à 19) d’épaisseur de 1/2” (13) d’épaisseur couches sur chaque côté
l Lattis métallique l Lattis de plâtre l Prolé métallique de plafond
Charpente légère à poteaux Lattis de plâtre de 1/2” (13)
co
l l
de bois ou de métal l Des clips de montage ou lamellé-collé de 1” (25)
résilients contribuent
à l’étouffement des l Lattis métallique à nervures
sons. de 3/8” (10)
l Charpente légère à l Lattis en métal déployé
ie.
de métal 3/4” (19)
er
l Protège-angle l
Alg
Protège-angle
l La base
métallique
ancre le lattis
GC
au plancher.
Plâtre sur lattis métallique Plâtre sur lattis de plâtre Cloison de plâtre pleine
l Plâtre à trois couches sur lattis métallique l En général, on pose du plâtre à deux couches l La cloison ayant une épaisseur totale de
w.
l Les poteaux de bois ou de métal sont espacés sur le lattis de plâtre. Un parement de plâtre seulement 2” (50), elle n’empiète que
de 16” ou 24” (405 ou 610) c/c, selon le poids peut aussi faire ofce de nition à une couche, très peu sur la surface du plancher.
du lattis métallique utilisé ; voir le tableau de 1/16” à 1/8” (2 à 3) d’épaisseur, sur un l Du plâtre à trois couches est posé sur les
en page 336. support de plaque de plâtre. deux côtés du lattis de plâtre ou du lattis
l La charpente doit être robuste, rigide, plane et l Les appuis sont espacés de 16” (405) c/c métallique.
de niveau ; le échissement ne peut dépasser pour les lattis de 3/8” (10) et de 24” (610) l Des prolés de plafond et des ancrages de
ww
1/360 de l’espacement des appuis. c/c pour les lattis de 1/2” (13). base métalliques spéciques sont exigés
l La grande dimension ou les nervures du lattis l Le lattis est posé sur sa grande dimension en pour stabiliser la cloison.
sont posées en travers des appuis. travers des appuis, et ses extrémités doivent
porter sur un appui ou être supportées par des
clips métalliques pour tôle.
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338 10.5 VUES DÉTAILLÉES RELATIVES AU PLÂTRE
m/
Plafond Plafond Plafond
l Mastic d’étanchéité
l Espace prévu pour acoustique
les mouvements l Protège-angle
co
de la construction
l Lisse de plafond
l Protège-angle
attaché au prolé l Membrure de suspen-
et au lattis l Sabots de poteau
sion principale en U
attachés aux poteaux
l Cloison de plâtre l Membrure de suspen-
en treillis de l
pleine de 2” (50) sion secondaire en U
Lattis métallique et
ie.
l
l Lisse de plafond
plâtre
attachée à la membrure
principale
er
l 2” (50)
l Extrémité métal-
l Les pièces d’ancrage
lique de la cloison
du montant sont
attachées au poteau
Alg
l Extrémité et lattis l Clips de poteau rési-
attachés par du l métallique. lients
de fer au poteau l Cadre jointoyé l Lattis métallique et
en U double avec du plâtre plâtre
pour rigidier la
construction l Lattis de gypse et
l En afeurement plâtre
GC
Cadre de porte métallique Cadre de porte métallique Cadre de porte en bois
l Cloison de plâtre l Lattis de gypse et plâtre
pleine l Coupure à la truelle
l Les pièces d’ancrage l Comme ci-dessus pour prévenir la liaison
du montant sont atta-
Le coude arrière l Tasseau de bois servant
w.
chées au lattis et au l
poteau en U double. pénètre de 1/8” (3) d’arrêt de plâtrage et
l Cadre jointoyé au dans le parement de de guide pour l’épais-
plâtre avec du coulis plâtre. seur de plâtrage voulue
pour rigidier la
construction
ww
riaux
l Plinthe métallique l Clips ou lisse de
s:/
en afeurement base
l Clip de base l Protège-angle
métallique
l Plinthe en carreaux l Plinthe en carreaux
l Plinthe métallique
souple en afeurement
l Mastic d’étanchéité
acoustique
ttp
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10.6 PLÂTRE SUR MAÇONNERIE 339
m/
l Mur de maçonnerie
ou de béton l Mur de maçonne-
rie ou de béton l Surface de maçonnerie
l Prolé de plafond ou de béton convenable
l Poteaux en U de l Plâtre sur lattis
3/4” (19) de gypse
co
l Enduit de plâtre à deux ou
l Plâtre sur lattis
à trois couches
métallique
ie.
er
l
l
Raidisseurs en U
de 3/4” (19)
Base murale en
l
Alg
Prolés en U de 3/4”
(19) attachés au mur
par des ancrages ré-
glables ou des clips
GC
afeurement
résilients
– on désire une surface murale élastique dense et non poreuse, comme du béton.
pour procéder à un traitement acous-
tique de l’espace.
l Fourrure en U rigide
l Poteaux en
/
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340 10.7 PLAFONDS DE PLÂTRE
m/
co
Si le lattis est cloué directement à la sousface des
solives, le plâtre est sujet aux ssures en raison du
retrait du bois. Même lorsqu’on utilise une fourrure, la
èche des membres de support doit être limitée à 1/360
ie.
de leur portée. Lorsqu’il est suspendu, le plafond de
plâtre peut se déplacer indépendamment du plancher
l Fil de suspension
ou du toit qui le soutient et peut aussi camouer les
systèmes de tuyauterie et d’éclairage.
l Membrures en U principales de 1 1/2” (38) espacées
d’au plus 4’ (1220) c/c
er
l Prolés en U de fourrures transversales de 3/4” (19)
attachés aux membrures principales ; au sujet de l’espa
cement, voir le tableau en page 336.
l Lattis métallique attaché aux fourrures à 6” (150) c/c
l Plâtre
Alg
Joints de contrôle Assemblages de mur et de plafond
Sans xation
l Au plus 6” (150)
GC
l Membrure principale de 1 1/2” (38)
l Prolés en U de fourrures
transversales de 3/4” (19)
l
lés en U des fourrures l 1/4” (6)
de dilatation
l 3/8” (10) l Mur de maçonnerie
l 5/8” (16) l Protègeangle
Sans xation
ww
l Joint de con
trôle de plafond l 1/4” (6)
ou de mur l Protègeangles
l Réglable de 1/8” à 5/8” (3 à 16)
l Joint de contrôle d’angle
Avec xation
/
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10.8 PLAQUE DE PLÂTRE 341
m/
La plaque de plâtre est un matériau en feuilles utilisé Types de bords
pour couvrir des murs ou servir de lattis. Elle consiste en
un noyau de plâtre qui est raboté et avivé pour satisfaire
à des exigences spéciques en matière de résistance, d’em- Bord aminci
co
placement, de pose et d’apparence. La plaque de plâtre
résiste bien au feu et offre une bonne stabilité dimension-
nelle. De plus, ses feuilles de grandes dimensions en font
un matériau dont l’installation est peu coûteuse. Le pan- Bord carré
neau mural de plaque de plâtre est souvent désigné sous le
nom de cloison sèche en raison de sa faible teneur en eau ;
ie.
de même, très peu d’eau est nécessaire pour le poser sur
Bord biseauté
des murs, des cloisons ou des plafonds.
La plaque de plâtre présente divers types de bords.
Les plaques de plâtre servant de couche de fond ou de Bord arrondi
couche intermédiaire dans les ensembles multicouches
er
ont des bords carrés ou à rainure et languette, tandis que
les plaques de plâtre prénies ont des bords carrés ou
biseautés. Le plus souvent, cependant, la plaque de plâtre Bord à rainure et languette
possède un bord aminci permettant d’utiliser des joints en
bande que l’on remplit pour les rendre solides et invisibles. Finition de plaque de plâtre
Alg
La plaque de plâtre forme donc des surfaces lisses d’appa- l Troisième couche (nition)
rence monobloc pouvant être peintes ou recouvertes d’une l Couche mince – composé à joint
tapisserie de papier, de vinyle ou de tissu. l Couche d’apprêt
l l
l Épaisseur : 1/2”, 5/8” (13, 16) l Largeur : 4’ (1220) ; longueur : 8’ (2440)
l Largeur : 4’ (1220) ; longueur : 8’ à 16’ (2440 à 4875) l Elle sert de couche de fond dans un ensemble multicouche pour en accroître
l L’âme comporte des bres de verre et d’autres additifs pour la rigidité, l’isolation acoustique et la résistance au feu ; elle est offerte avec
en augmenter la résistance au feu ; cette plaque de plâtre est une âme ordinaire ou de type X, ou avec une face en feuille d’aluminium.
offerte avec une face en feuille d’aluminium.
DCC 09 29 00 Plaques de plâtre
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342 10.9 POSE DE PLAQUE DE PLÂTRE
m/
Plaque de plâtre de revêtement On peut poser de la plaque de plâtre sur
l Bord carré ou à rainure et languette les murs de maçonnerie ou de béton hors
l Épaisseur : 1/2”, 5/8” (13, 16) sol dont la surface est sèche, lisse, unie et
l Largeur : 2’ ou 4’ (610 ou 1220) ; longueur : exempte d’huile ou de tout autre agent de
8’ à 10’ (2440 à 3050)
co
séparation.
l Son âme résiste au feu et son placage est
fait de papier hydrofuge pour qu’elle serve
de revêtement extérieur intermédiaire ; elle Fond de mur en ossature légère
est offerte avec une âme ordinaire ou de l Pose à la verticale : longueur de la plaque
type X. de plâtre parallèle à la charpente
ie.
Fond de maçonnerie ou de béton
l Pose à l’horizontale : longueur de
l Les murs de maçonnerie ou de béton exté la plaque de plâtre perpendiculaire
rieurs ou en soussol enterré doivent être à la charpente
munis de fourrures avant la pose de la
plaque de plâtre ; on élimine ainsi le trans
fert d’eau par capillarité et on réduit
er
au minimum la condensation sur les
surfaces intérieures des murs.
Alg
GC
l Fourrure de bois d’au moins
1 × 2 (19 × 38) ; utiliser des 2 × 2
(38 × 38) ou des prolés en U pour
accroître la rigidité.
l
– au plus 16” (405) pour de la plaque de
plâtre de 3/8” (10)
– au plus 24” (610) pour de la plaque de
plâtre de 1/2” (13)
ww
La pose à l’horizontale est préférable pour Des fourrures de bois ou de métal sont
obtenir une plus grande rigidité lorsqu’elle exigées lorsque :
/
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10.10 VUES DÉTAILLÉES RELATIVES À LA PLAQUE DE PLÂTRE 343
m/
Plafonds
co
l Fil de suspension
l Membrures en U laminées à froid
La plaque de plâtre peut s’attacher directement à la de 1 1/2” (38) à 4’ (1220) c/c
sous-face des solives ou des poutrelles à 16” (405)
c/c. Le échissement du plancher ou du toit doit être
ie.
limité à 1/240 de sa portée. Pour améliorer la résis-
tance à la transmission du son lorsqu’on attache la
plaque de plâtre à des poutrelles de béton ou d’acier, l On peut aussi suspendre la l Fourrures en prolé en U de 7/8”
on utilise des fourrures en prolé en U à 16” ou 24” plaque de plâtre à un ensemble (22) à 16” (405) c/c, xées par
(405 ou 610) c/c. Pour ce qui est de la résistance de membrures en U, à la façon des clips ou liées aux membrures
d’un plafond suspendu.
er
au feu, on utilise de la plaque de plâtre de type X ; en U principales
voir les pages 442 et 443 au sujet de la résistance au l Plaque de plâtre de 1/2” ou 5/8”
feu de divers assemblages de murs et de plafonds. (13 ou 16)
Alg
Murs Rives
Renfort d’angle
(13 ou 16), attaché par des classement de l’assemblage
clous ou des vis pour cloison du mur en ce qui concerne
sèche. L’ajout d’un adhésif la transmission des sons.
raffermit l’accrochage.
l Un mastic-colle s’utilise
ww
l
l Lisse basse en bois ou en au sujet de la résistance au renforts et des renforts de rives
acier léger en prolé en U feu de divers assemblages métalliques. Les renforts de rives
de murs et de plafonds. doivent être enduits.
l Une plinthe de bois, de
métal ou de vinyle est
nécessaire pour camouer et
nir le joint au plancher.
ttp
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344 10.11 CARREAUX DE CÉRAMIQUE
m/
l Baguette Les carreaux de céramique sont des éléments
l Rebord arrondi de revêtement modulaires relativement petits
qui sont faits d’argile ou d’un autre matériau
céramique. Les carreaux sont cuits dans un four
l Bordure de plan de travail
co
à très haute température. Le matériau obtenu
l Carreau de couronnement
est durable, dur, dense, imperméable, difcile
l Carreau de cimaise à tacher et facile à nettoyer ; généralement, ses
l Carreau de cimaise à l’angle couleurs restent vives.
l Carreau d’angle
Les carreaux de céramique sont glacés ou non.
l Carreau courant
ie.
La face des carreaux glacés est constituée d’un
l Plinthe d’angle
matériau céramique qui a été fondu dans le corps
l Gorge du carreau. Les carreaux glacés ont un ni bril
l Plinthe à gorge lant, mat ou cristallin et sont offerts dans une
large palette de couleurs. Les carreaux non glacés
sont durs et denses, et tirent leurs couleurs de la
er
matière argileuse ellemême. Ces couleurs sont
moins vives que celles des carreaux glacés.
Alg
Formes de carreaux Dimensions Types de carreaux de céramique
courantes Carreaux muraux glacés ou non glacés
l Épaisseur de 5/16” (8) Ces carreaux ont un corps non vitreux et une
l 4 1/4” × 4 1/4” (108 × 108) glaçure brillante, mate ou cristalline, et ils
l 4 1/4” × 6” (108 × 150) servent de parement aux murs et cloisons ainsi
l 6” × 6” (150 × 150)
qu’aux planchers peu passants. Les carreaux
8” × 8” (203 × 205)
GC
l
l Carré de 1 3/8” (35) d’extérieur, à l’épreuve des intempéries et du
l Octogone de 4 1/2” (108) gel, se retrouvent tant sur les murs intérieurs
l Hexagone de 5” (125) qu’extérieurs.
l Épaisseur de 1/4” (6) Ils sont glacés ou non pour plaquer les murs et
l 1” × 1” (25 × 25) glacés pour couvrir les planchers. Les carreaux
l 1” × 2” (25 × 50) de porcelaine ont des couleurs brillantes, tandis
l 2” × 2” (50 × 50) que ceux d’argile naturelle sont de couleurs
l Hexagones de 1” et de 2” plus sourdes. Pour faciliter leur manipulation et
(25 et 50) accélérer leur pose, les petits carreaux sont habi
ww
3/4” (10, 13, 19) Destinés aux planchers, ils résistent bien à la
l 3” × 3” (75 × 75)
saleté, à l’humidité, aux taches, au gel et aux
4” × 4” (100 × 100)
s:/
l
abrasifs. Les carreaux de pavage sont de com
l 4” × 6” (100 × 150)
l 6” × 6” (150 × 150) position similaire aux carreaux de céramique à
l 8” × 8” (205 × 205) mosaïque, mais sont plus épais et plus grands.
l 12 × 12 (305 × 305) Ils résistent aux intempéries et peuvent servir
l 12 × 24 (305 × 610) à couvrir des planchers très passants.
l 24 × 24 (610 × 610)
Hexagones de 6” et de 8” l Consulter le fabricant au sujet des dimensions, des
ttp
l
(150 et 205) formes, des couleurs et des glaçures offertes.
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10.12 POSE DE CARREAUX DE CÉRAMIQUE 345
m/
Pose sur un lit mince Pose sur un lit épais
En vue de cette pose, les En vue de cette pose, les car-
carreaux de céramique sont reaux de céramique sont posés
collés à un fond continu et sur un lit de mortier de ciment
co
stable par une mince couche Portland. Ce lit relativement
de mortier sec, de mortier épais permet d’obtenir des
de ciment latex Portland, pentes précises et de véritables
de mortier époxy ou d’un plans à la nition. Un mouillage
adhésif organique. prolongé n’altère pas le lit de
mortier.
ie.
l Parmi les fonds convenant à un
l La pose sur lit mince requiert un lit de mortier de ciment gurent
fond plein et dimensionnellement la maçonnerie de brique ou de
stable, fait de plâtre, de plaque bloc de béton, le contreplaqué,
de plâtre ou de contreplaqué. le plâtre et la plaque de plâtre.
er
Une charpente légère à poteaux
l Pour les surfaces mouillées autour et fourrures avec un lattis métal-
de la baignoire ou de la douche, lique convient aussi.
utiliser un fond de béton armé
de bre de verre, épais de 1/2”
Pour les murs, le lit est un mé-
Alg
l
(13), et poser les carreaux avec
lange, préparé sur place, de ciment
du ciment latex Portland ou du
Portland, de sable, d’eau et parfois
mortier sec.
de chaux hydratée, d’une épaisseur
de 3/4” à 1” (19 à 25).
l Les surfaces de maçonnerie
l On pose les carreaux à l’aide d’une
doivent être propres, solides
couche d’accrochage de 1/16” (2)
et sans eforescences. Dans le
faite de ciment Portland pur ou
cas d’une pose avec du mortier
de mortier sec lorsque le lit de
GC
sec ou du mortier de ciment
mortier est encore plastique, ou
latex Portland, on doit crépir
d’une couche de 1/8” à 1/4”
la surface pour obtenir une
(3 à 6) de ciment latex Portland
bonne adhésion.
lorsque le lit de mortier est entiè-
rement durci.
l Pour les planchers, le lit de mor-
tier a une épaisseur de 1 1/4” à
w.
2” (32 à 50).
l l
et les planchers de bois à double couche consiste en un sous-
l Parmi les planchers conve- l Une membrane de rupture
couche se prêtent bien à la pose plancher de contreplaqué d’au
nant à un lit de mortier de isole le lit de mortier d’un
sur lit mince. moins 5/8” (16) et en une sous-
ciment gurent les dalles de fond endommagé ou instable
l Les dalles de béton doivent être nition de contreplaqué pour
béton convenablement armé et laisse une certaine liberté
lisses, planes et convenablement extérieur de 1/2” ou 5/8” (13 ou
et durci ainsi que le support de mouvement à la construc-
armées et durcies; au besoin, 16). Un espace de 1/4” (6) doit
solide de revêtement de sol tion d’appui.
utiliser une chape de nivelage. être laissé entre la sous-nition et
en contreplaqué.
l Après l’installation des carreaux, les les surfaces verticales. Lorsqu’on l Le lit de mortier doit être
l Le échissement maximal du
joints sont habituellement scellés utilise du mortier époxy, on doit armé d’un lattis ou d’un gril-
/
portée.
la surface : essuyer, brosser les et les remplir d’époxy.
espaces entre les carreaux pour l Le échissement maximal du plan-
enlever le surplus d’eau, de saleté cher sous pleine charge est limité à
ou de poussière ; 2) application 1/360 de la portée.
du coulis : mouiller la surface du
carreau, remplir complètement
les joints de coulis sans laisser de
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346 10.13 VUES DÉTAILLÉES RELATIVES AUX CARREAUX DE CÉRAMIQUE
m/
Pose sur un mur intérieur
Mortier de ciment Lit de mortier mince Adhésif organique
l Fond plein fait de maçonnerie, l Fond plein et lisse fait l Fond plein et lisse fait de
de plâtre ou de plaque de de maçonnerie, de maçonnerie, de plâtre ou
co
plâtre, ou charpente de plâtre ou de plaque de de plaque de plâtre
métal ou de bois sec bien plâtre l Utiliser de la plaque de
contreventée l Utiliser un panneau plâtre imperméable dans
l Couche d’accrochage sur le lat- d’appui en ciment dans les endroits exposés à
tis métallique et la membrane les endroits exposés à l’eau.
l’eau.
ie.
l Lit de mortier de ciment épais l Mortier de ciment sec l Les carreaux sont posés à
de 3/4” à 1” (19 à 25) ou de ciment latex l’aide d’un adhésif orga-
Portland épais de 1/8” nique épais de 1/16” (2).
l Les carreaux sont posés à l’aide à 1/4” (3 à 6)
d’une couche d’accrochage de l Carreau de céramique
ciment Portland pur, de ciment
latex Portland ou de mortier
er
sec.
Alg
Mortier de ciment Lit de mortier mince
l Les carreaux sont posés l Les carreaux sont posés l Les carreaux sont posés à
à l’aide d’une couche à l’aide de mortier sec l’aide d’un adhésif orga-
d’accrochage sur un lit ou de mortier de ciment nique épais de 1/16” (2).
de mortier de ciment armé latex Portland épais de l Pour améliorer la ré-
de 1 1/4” à 2” (32 à 50). 1/8” à 1/4” (3 à 6). sistance à l’eau ou aux
l Joint de dilatation l Joint de dilatation attaques chimiques, uti-
liser du mortier époxy.
GC
l Membrane de rupture l Dalle de béton
l Sous-plancher en dalles de l Plancher de bois à double
béton ou en bois solide couche
w.
épais de 1” à 1 3/4” (25 à 45) l Espace de 1/4” (6) l Les carreaux sont posés à
l’aide d’une couche d’accro-
Membrane imperméable l Mastic d’étanchéité
s:/
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10.14 REVÊTEMENT DE SOL EN TERRAZZO 347
m/
Le terrazzo est un plancher ou un pavage mosaïque
l Chape résineuse de 1/4” à 1/2” (6 à 13)
composé d’éclats de marbre ou d’autres pierres, qu’on
l Bande diviseuse à tous les joints de contrôle
pose dans une matrice en ciment ou résineuse et qu’on
égrise et polit lorsqu’il est sec. Il donne un revêtement l Sous-plancher de bois, de métal ou de
Terrazzo en couche mince béton
co
de sol dense, lisse et extrêmement durable, tacheté
selon la taille et les couleurs des granulats et la couleur
du liant. l Chape de ciment Portland d’au moins
5/8” (16) d’épaisseur
Finition en terrazzo l Bandes diviseuses espacées de 15’ à 20’
(4570 à 6095) c/c, aux lignes reliant
ie.
l Le terrazzo standard, qui les poteaux et vis-à-vis les poutres de
donne une nition égrisée plancher ; éviter les proportions étroites.
et polie, consiste principa- l Dalle de béton à nition grossière ; au
lement en éclats de pierre moins 3 5/8” (90)
relativement petits. Terrazzo monolithique
l Le terrazzo vénitien, qui donne
er
une nition égrisée et polie,
consiste principalement en gros l Chape de ciment Portland d’au moins
éclats de pierre et en éclats 5/8” (16) d’épaisseur
plus petits remplissant les l Bandes diviseuses espacées d’au plus 6’
espaces entre les gros éclats. (1830) c/c
Au moins 1 3/4” (45)
Alg
l
l Sous-lit de mortier
On utilise des bandes diviseuses l Dalle de béton à nition grossière
métalliques ou à pointe de plastique Terrazzo accroché
pour : l Chape de ciment Portland d’au moins
– localiser les ssures par retrait ; 5/8” (16) d’épaisseur
– servir de joints de construction ; l Bandes diviseuses comme pour le
– séparer les différentes couleurs terrazzo monolithique
GC
du motif du plancher ; l Joint de contrôle en trait de scie
l Dalle à nition lisse avec agent
– servir d’éléments décoratifs.
d’accrochage chimique si la surface de
béton est trop lisse pour un accrochage
l Des joints de dilatation sont mécanique
exigés sur les joints de sépara- Terrazzo chimiquement accroché
tion ou les joints de dilatation
l Chape de ciment Portland d’au moins
du sous-plancher. Ils consistent
w.
l Sous-plancher
l Limon mural
Terrazzo sur coussin de sable
l 1 1/2” (38) l Au moins 2” (50)
l 3/4” (19)
l Protège-angle de base
l Terrazzo de 3/8” (10)
/
Base de terrazzo
ttp
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348 10.15 REVÊTEMENT DE SOL EN BOIS
m/
Parquet à lames Le revêtement de sol en bois allie durabilité,
Le parquet à lames est composé de longues résistance à l’usure, confort et chaleur. Il est
lames de bois d’au plus 3 1/4” (85) de large. fabriqué à partir d’essences de bois dur et
de bois tendre qui sont durables et à grain
co
serré. Les essences de bois dur couramment
utilisées sont le chêne, l’érable, le bouleau,
le pacanier et le cerisier. Les essences de bois
l Les lames sont bouvetées pour former des assemblages tendre les plus courantes sont le pin du Sud,
à rainure et languette par les côtés et les extrémités. le pin Douglas et le sapin du Canada.
L’arrière creux ou rainuré permet aux rives de porter
ie.
l
Les différents types de revêtements de sol en
fermement sur la surface du sous-plancher.
bois sont classés selon leur apparence et ne
relèvent pas tous des mêmes normes. La qua-
l Bois sur dosse, débité à contre-maille lité de choix, qui est la meilleure, se carac-
l Bois débité sur maille térise par le petit nombre ou l’absence de
nœuds, d’altérations dues à l’échauffement,
er
de fentes supercielles et de bres arrachées.
l Largeurs de la face :
1 1/2”, 2”, 2 1/4”, 3 1/4”, 4 1/2”, 5” (38, 50, 57, 85, Le revêtement de sol en bois prend la forme
115, 127) de lames, de madriers ou de carreaux et de
l Épaisseurs : panneaux préfabriqués.
Alg
– surface peu passante : 3/8”, 1/2”, 5/8” (10, 13, 16)
– surface passante : 25/32” (20) Parquet à planches
– surface très passante : 33/32”, 41/32”, 53/32”
(25, 33, 41) Ce revêtement est fait de planches d’au moins
3 1/4” (85) de large, à extrémités et côtés
bouvetés, dont le clouage est caché, droit
ou à vissage. Dans ce dernier cas, les vis
sont recouvertes de bouchons. Certains des
GC
l Largeur : 3 1/4” à 8” (85 à 205) nouveaux revêtements de sol en planches de
l Épaisseurs semblables à celles du parquet à lames
bois peuvent être posés à l’aide de mastic ou
collés. Les planches larges sont constituées
de trois plis pour éviter leur altération sous
Revêtements de sol en bois d’ingénierie l’effet des variations d’humidité.
Le bois d’ingénierie utilisé comme revêtement de sol La plupart du temps, les revêtements de sol
w.
est imprégné d’acrylique ou scellé au moyen d’uré- en bois sont recouverts de polyuréthane
thane ou de vinyle. Le bois lamellé est constitué de transparent, de vernis ou d’un scellant qui
plusieurs couches contrecollées sous haute pression, pénètre dans le bois. Ces enduits offrent
y compris d’une mince feuille de bois, de manière à un ni qui va de très brillant à satiné.
former des panneaux durables scellés à l’uréthane Idéalement, l’enduit appliqué devrait
acrylique. Le bambou est également contrecollé sous accroître la durabilité du bois ainsi que sa
ww
davantage d’entretien.
s:/
ttp
l Couche de stabilité
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10.16 POSE DE REVÊTEMENT DE SOL EN BOIS 349
m/
Les revêtements de sol à lames et à planches de bois Parquet à lames sur un sous-plancher en bois
requièrent un sous-plancher de bois ou un fond de
lambourdes en bois espacées. On peut aussi poser un l Plinthe
sous-plancher à panneaux ou en contreplaqué, faisant
co
partie intégrante d’un plancher à solives de bois, sur
d’autres types de charpentes de plancher. Un plancher l Les lames de revêtement
fait de dalles de béton situées au niveau du sol ou de sol sont perpendicu-
laires aux solives.
au-dessous est généralement recouvert de lambourdes
de bois traité pour protéger de l’humidité le sous- l Feutre de construction de
plancher de bois ou le revêtement en bois ni qui y 15 lb (6,8 kg)
ie.
sera posé.
l Sous-plancher en contre-
Le parquet mosaïque de bois requiert une surface plaqué ou en panneaux
propre, sèche, lisse et plate, comme celle qu’offre un l Solives du plancher
sous-plancher ou un support de contreplaqué. Si les
l Laisser un espace sur le
carreaux de bois peuvent être posés sur une dalle de
er
périmètre en vue de la
béton sèche, il est toutefois préférable, surtout dans dilatation et de la venti-
les sous-sols, de poser le revêtement sur un sous- lation du revêtement en
plancher en contreplaqué et un pare-vapeur disposés bois.
sur des lambourdes de bois traité.
Alg
Le revêtement en bois se dilate et se contracte
puisque sa teneur en eau varie selon le taux d’humi- Parquet à lames sur une dalle de béton
dité atmosphérique. Il ne doit être posé que lorsque
l’enceinte du bâtiment est achevée, que les systèmes l Pellicule de polyéthylène
d’éclairage et de chauffage sont installés et que
tous les matériaux du bâtiment sont secs. Pour qu’ils l Un 2 × 4 (38 × 89) ou
s’adaptent aux conditions ambiantes, les éléments du deux 1 × 3 (19 × 64)
revêtement doivent être laissés plusieurs jours dans Lambourdes de bois traité
GC
l
les pièces où ils seront posés. Au moment de la pose, posées dans du mastic à
il faut laisser un espace sur le périmètre pour per- 16” (405) c/c
mettre la ventilation et la dilatation du revêtement. l Les lambourdes peuvent
être posées sur des
chaises à ressorts d’acier
ou un autre coussin
élastique.
w.
l Lames de
bois lamellé à
/
emboîter
sans usage
s:/
de colle
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350 10.17 REVÊTEMENT DE SOL EN PIERRE
m/
Ce revêtement consiste en grès, en pierre calcaire,
en marbre ou en granit polis ou en ardoise tran-
chée. Les caractéristiques à considérer sont la
couleur, la texture et la résistance à l’abrasion et
co
au dérapage de la pierre de nition, ainsi que la
charge xe supplémentaire que la pierre impose
au plancher. Un revêtement en pierre de 1/2” (13)
d’épaisseur impose une charge d’environ 7,5 lb/pi2
(359 Pa).
ie.
Les carreaux ou dalles se posent, selon un motif
régulier ou non, sur un lit de mortier de ciment
Portland de la même façon que les carreaux de
céramique. Pour la pose d’un revêtement en pierre
plus mince sur un lit mince, voir la page 345.
er
Alg
GC
l L’épaisseur des éléments du revêtement en pierre taillée
varie de 1/2” à 2” (13 à 50).
l Coulis de ciment Portland
l Dalle de béton
l Dalle de béton
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10.18 REVÊTEMENT DE SOL SOUPLE 351
m/
Les matériaux de revêtement de sol souple sont peu Sous-plancher de bois
l La surface doit être lisse, ferme, propre et sèche.
coûteux et donnent une surface relativement dense,
imperméable, durable et facile à entretenir. Leur élas l Le plancher de bois à double couche consiste
ticité favorise leur résistance aux poinçonnements en une sousnition de panneau dur d’au
moins 1/4” (6) d’épaisseur ou de contrepla
co
permanents et contribue à les rendre silencieux et
qué poncé d’au moins 3/8” (10) d’épaisseur,
confortables pour les pieds. Ce confort dépend non
posée de sorte que le l de bois des faces soit
seulement de l’élasticité des matériaux utilisés, mais perpendiculaire aux solives du plancher ou
aussi de la maçonnerie de fond et de la dureté du aux panneaux du sousplancher.
substrat d’appui.
l Un plancher de bois simple consiste en un
ie.
Aucun revêtement souple n’est supérieur aux autres à
sousplancher et une sousnition combinés
tout point de vue. Voici une liste présentant les qualités dont les panneaux, d’au moins 5/8” (16)
recherchées pour un revêtement de sol souple et les types d’épaisseur, sont posés de sorte que le l de
de revêtements correspondant à chacune. bois des faces soit perpendiculaire aux solives
– Élasticité et caractère silencieux : carreau de liège, du plancher ou aux panneaux de revêtement ;
carreau de caoutchouc, carreau de vinyle homogène voir la page 126.
er
– Résistance au poinçonnement : carreau de vinyle
homogène, feuille de vinyle, carreau de liège avec Sous-plancher de béton
enduit vinylique
l La surface doit être lisse, dense, propre et sèche.
– Résistance aux taches : carreau de caoutchouc, carreau
de vinyle homogène, carreau de vinyle composé, linoléum l Poser une chape en béton armé de 2” à 3”
Alg
(50 à 75) sur des dalles préfabriquées, ou une
– Résistance aux alcalis : carreau de liège avec enduit
chape de 1” (25) sur des dalles de béton léger.
vinylique, feuille de vinyle, carreau de vinyle homo
gène, carreau de caoutchouc l Poser un parevapeur et une base de gravier
– Résistance aux graisses : feuille de vinyle, carreau sous une dalle de béton au niveau du sol.
de vinyle homogène, carreau de liège avec enduit
vinylique, linoléum l Dans le cas d’une dalle de béton située plus bas
que le niveau du sol, poser une membrane im
– Durabilité : carreau de vinyle homogène, feuille de vinyle,
perméable et une dalle de propreté de 2” (50).
GC
carreau de vinyle composé, carreau de caoutchouc
– Facilité d’entretien : feuille de vinyle, carreau de vinyle
homogène, carreau de vinyle composé, carreau de liège
avec enduit vinylique
Feuille de vinyle Résines vinyliques avec 0,065” à 0,16” Largeurs de 6’ à 15’ ABC
support de bres (2 à 4) (1830 à 4570)
Carreau de vinyle homogène Résines vinyliques 1/16” à 1/8” 9” × 9” (230 × 230) ABC
(2 à 3) 12” × 12” (305 × 305)
Carreau de vinyle composé Résines vinyliques avec 0,05” à 0,095” 9” × 9” (230 × 230) ABC
charges (1 à 2) 12” × 12” (305 × 305)
ww
Carreau de liège Liège brut et résines 1/8” à 1/4” 6” × 6” (150 × 150) C C : Suspendu
(3 à 6) 9” × 9” (230 × 230)
Carreau de liège avec enduit Liège brut, résines 1/8”, 3/16” 9” × 9” (230 × 230) C
vinylique vinyliques (3, 5) 12” × 12” (305 × 305) B : Sur le sol
Carreau de caoutchouc Mélange de caoutchouc 3/32” à 3/16” 9” × 9” (230 × 230) ABC
(2 à 5) 12” × 12” (305 × 305) A : Sous
le niveau
Feuille de linoléum Huile de lin, liège, 1/8” (3) Largeur de 6’ (1830) C
du sol
colophane
/
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352 10.19 TAPIS ET MOQUETTES
m/
Les tapis et les moquettes, disponibles en un vaste éventail de
couleurs, de motifs et de textures, rehaussent si bien les planchers
que ces derniers en viennent à procurer une satisfaction d’ordre
esthétique. De plus, ils absorbent les sons, diminuent le bruit des
co
chocs, offrent une surface de marche confortable et sûre et, dans
l’ensemble, sont d’un entretien facile. Les tapis et les moquettes ont
toutefois tendance à conserver la poussière et les contaminants qui
conviennent peu à la population allergique ou asthmatique. Leur net-
toyage est plus difcile et nécessite parfois des appareils spéciaux.
ie.
Les tapis s’étendent généralement d’un mur à l’autre pour couvrir tout
le plancher d’une pièce; on parle alors de moquettes. On peut poser les
moquettes directement sur un sous-plancher et un protège-plancher,
rendant ainsi facultative la nition du plancher, ou sur un plancher
existant.
er
Fibres de tapis Fabrication des tapis
Nylon : bre de fond prédominante ; excel- Un tapis touffeté ou tufté s’obtient par le
Alg
l l
lente durabilité ; résistance au sol et aux piquage mécanique du l constituant le velours
moisissures ; propriétés antistatiques résultant à travers l’étoffe de support principale et par sa
de l’utilisation de laments conducteurs. liaison avec du latex à une sous-couche tissée.
l Polypropylène (oléne) : bonne résistance La majorité des tapis fabriqués aujourd’hui sont
à l’abrasion, au sol et aux moisissures ; touffetés.
abondamment utilisé pour les tapis
extérieurs. l Un tapis tissé s’obtient par entrelacement
l Laine : excellentes élasticité et chaleur ; simultané du l de doublure et du l constituant
GC
bonne résistance au sol, aux ammes et aux le velours sur un métier à tisser. Il dure plus
solvants ; nettoyable. longtemps et est plus stable qu’un tapis
l Acrylique : apparence de la laine ; bonne touffeté, mais son coût de fabrication est plus
résistance à l’écrasement ; résistance à élevé.
l’humidité et aux moisissures.
l Polyester : combinaison de l’apparence de l Un tapis tricoté s’obtient par le maillage du
la laine et de la durabilité du nylon ; bonne l de doublure, du l de piquage et du l
résistance au sol et à l’abrasion ; bon marché.
w.
des adhésifs pour tapis et des protège- supporté par d’autres matériaux.
planchers qui sont conformes aux normes
relatives à la qualité de l’air intérieur. On
recommande aussi une aération maximale
pendant les 48 ou 72 heures qui suivent l’ins- l Un tapis oqué s’obtient par la projection
tallation des tapis : on ouvrira toutes grandes électrostatique de petits torons de bres de
les portes et les fenêtres et on fera fonction- velours contre un support recouvert d’adhésif.
ner des ventilateurs à plein régime.
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10.19 TAPIS ET MOQUETTES 353
m/
l Le velours désigne ici les touffes droites de l
formant la surface d’un tapis.
l La masse de velours est la masse moyenne du l
constituant le velours d’un tapis, qui s’exprime en
co
onces par verge carrée (grammes par mètre carré).
l La masse volumique de velours renvoie à la masse
du l constituant le velours par unité de volume
du tapis, qui s’exprime en onces par verge cube
l Une thibaude, aussi appelée sous-tapis, l Le dossier est le matériau de
(grammes par mètre cube).
est un matelas de caoutchouc cellulaire, fondation qui xe les ls consti-
l La densité de rangée composée est le nombre,
de poils d’animaux feutrés ou de jute, tuant le velours d’un tapis et qui
ie.
calculé sur la largeur, de ls constituant le
sur lequel on pose le tapis pour en confère à celui-ci sa rigidité, sa
velours qui forme la touffe dans un tapis tissé
augmenter l’élasticité, le confort et la résistance et sa stabilité dimen-
de 27” (685) de large.
durabilité, et pour atténuer la transmis- sionnelle.
l La densité de rangée désigne l’espacement des
sion du bruit des chocs.
touffes sur la largeur d’un tapis touffeté ou
tissé, qui s’exprime en fractions de pouce (mm).
er
Textures des tapis Terminologie des tapis et moquettes
Après la couleur, la texture est la principale Peluche : velours coupé uni ; les extrémités du l
Alg
l
caractéristique visuelle d’un tapis. Les diverses coupé se mélangent ; appelée peluche de velours
textures offertes sont fonction de la fabrica- lorsque le velours dense est coupé de près.
tion et de la hauteur du velours ainsi que de l Peluche saxonne : texture se situant entre la
la façon de couper le tapis. Les trois grands peluche et le poil long ; l plus épais.
groupes de textures de tapis sont le velours
coupé, le velours bouclé et toute combinaison
l Velours torsadé-frisé : texture plus massive, plus
de ceux-ci. brute que la peluche ; torsion située dans le l.
GC
l Le velours coupé résulte de la coupe de chaque
boucle de l constituant le velours, ce qui pro- l Velours à poil long : surface fortement texturée,
duit une gamme de textures allant des velours à résultant des longs ls tordus.
poil long aux velours courts et denses.
texture.
l Le velours bouclé s’obtient par tissage, touffe-
tage ou tricotage en boucles du l constituant l Velours côtelé : texture directionnelle, nervurée
le velours. Le velours bouclé est plus dur et ou ondulée.
s’entretient plus facilement que le velours coupé,
mais il offre moins de couleurs et de motifs.
Velours à boucles hautes et basses : ajout d’une
ww
l
autre dimension à la texture en boucles.
l Munir le tapis d’un coussin, d’une thibaude ou donnent des gures géométriques symétriques.
d’une sous-couche ferme, le cas échéant.
l Le tapis est de velours bouclé uni ou d’une
autre texture bouclée, de velours coupé uni ou
de velours coupé bouclé. La moquette a une
hauteur maximale de 1/2” (13), thibaude et
velours compris.
ttp
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354 10.20 CARREAUX DE PLAFOND ACOUSTIQUE
m/
Les carreaux de plafond acoustique ont des dimensions et
des textures variées et sont faits d’un matériau tendre qui
absorbe les sons, tel que le liège, la bre minérale ou la bre
de verre. La face de ces éléments modulaires présente des
perforations, des motifs, des textures ou des ssures permet
co
tant aux sons de pénétrer dans les vides des bres. En raison
de leurs faibles masse et masse volumique, les carreaux
s’endommagent facilement. On améliore leur résistance à
l’humidité, aux chocs et à l’abrasion en les peignant en
atelier ou en les revêtant d’un parement de céramique, de
ie.
plastique, d’acier ou d’aluminium.
l Les carreaux de plafond acoustique sont fabriqués en modules de
12” × 12”, de 24” × 24” et de 24” × 48” (305 × 305, 610 × 610 et
610 × 1220). Il existe aussi des carreaux aux dimensions de base
de 20”, 30”, 48” et 60” (510, 760, 1220 et 1525).
er
l Épaisseurs courantes des carreaux : 1/2”, 5/8”, 3/4” (13, 16, 19)
l Les rives des carreaux sont carrées, biseautées, feuillurées ou à
rainure et languette.
Alg
l Les carreaux métalliques consistent en un bac d’acier ou d’alu
minium doté d’une face perforée et d’une couche distincte d’un
matériau absorbant les sons.
l Consulter le fabricant de carreaux de plafond acoustique au sujet :
– des dimensions, des motifs et des nitions ;
– du coefcient de réduction du bruit (CRB) ;
– de la résistance au feu ;
GC
– du taux de réexion de la lumière ;
– du système de suspension.
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10.21 PLAFONDS ACOUSTIQUES SUSPENDUS 355
m/
Les carreaux d’un plafond acoustique peuvent être
suspendus à l’ossature du plancher supérieur ou du
toit pour créer un espace permettant la dissimu-
lation des canalisations de mécanique, des cana-
co
lisations électriques et des conduites d’eau et de
gaz. Les appareils d’éclairage, les têtes des gicleurs
(extincteurs à arrosage), les détecteurs de fumée et
les dispositifs sonores peuvent être logés dans des
enfoncements à la surface du plafond. La paroi du
plafond peut être calibrée en fonction du temps de
ie.
résistance au feu et conférer au plancher et au toit
d’appui une protection contre le feu. Le plafond as-
sure donc diverses fonctions : éclairage, ventilation,
contrôle acoustique et protection contre le feu.
Les systèmes de suspension peuvent différer d’un Les membrures principales sont les
er
l
fabricant à l’autre, mais tous présentent une grille membres de soutien essentiels d’un
de membrures en U principales, des tés transversaux plafond suspendu et consistent
et des languettes rapportées. Cette grille, suspendue habituellement en des tés de tôle ou
à l’ossature du plancher supérieur ou du toit, est en des prolés en U retenus à
visible, encastrée ou entièrement dissimulée. Dans l’ossature supérieure par des
Alg
la plupart des systèmes de suspension, les carreaux suspentes.
acoustiques sont amovibles, ce qui permet de les
l Les tés transversaux sont les mem-
remplacer ou de dégager l’accès au vide du plafond. bres de soutien secondaires et
consistent habituellement en des tés
de tôle supportés par les membrures
principales.
l Un système de plafond intégré réunit en un
tout les composants acoustiques, d’éclairage et
GC
d’aération. Un système de suspension, qui forme
généralement une grille de 60” × 60” (1525 ×
l Le système de suspension visible
1525), soutient des panneaux acoustiques plats ou
d’une grille supporte les carreaux
en caisson. Les composants de la ventilation font
acoustiques à l’aide de tés renversés.
partie intégrante des dispositifs luminaires modu-
laires et dispersent l’air climatisé par les côtés de
ces dispositifs, ou ils sont intégrés dans le système
w.
joints à feuillure.
carreaux acoustiques.
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356 10.22 ASSEMBLAGES DE BOIS
m/
La résistance et la rigidité d’une charpente de
bois ordinaire sont plus importantes que son
apparence puisqu’elle est normalement recou-
verte d’une nition. Toutefois, en ce qui
co
concerne la nition d’ouvrages de menuiserie
légère, de placards et de meubles, l’apparence
des assemblages de bois devient aussi impor-
tante que leur résistance. Aussi les petits
Assemblage à sifet abouté Assemblage en équerre souple Assemblage en dents de scie travaux de menuiserie requièrent-ils les assem-
blages les plus perfectionnés et rafnés qui
ie.
Assemblages par soient.
aboutage
l Couvre-joint arrière Les assemblages de bois sont relativement peu
l Couvre-joint apparents ou révèlent la façon dont les éléments
sont raccordés. Dans les deux cas, les assemblages
l Filet
doivent demeurer serrés. Lorsqu’ils s’ouvrent en
er
l Languette rapportée raison du retrait ou du mouvement structurel du
l Enture à mi-bois bois, ils s’affaiblissent et deviennent plus visibles.
l Rainure et languette
Pour mettre au point et construire un assemblage
l Cheville de bois, il faut bien connaître la nature des
Alg
l Cale biaise papillon forces de compression, de traction et de cisaille-
ment auxquelles il est soumis et tout aussi bien
Assemblages comprendre leurs relations mutuelles par rapport
au sens du l du bois; voir la page 419.
sur chant
Assemblages à onglet
GC
w.
l Assemblage de rencontre
l L’assemblage à onglet
ou « à veuve de bois »
s’obtient par la coupe
l Une entaille est une
ww
de chaque surface
rainure rectangulaire
d’aboutage selon un
pratiquée dans un élément
angle égal à la moitié
pour recevoir l’extrémité Assemblage à mi-bois
de l’angle d’assemblage.
d’un autre élément.
l Un grain d’orge est
l Une entaille interrompue
un angle aigu ou une
ne s’étend pas sur toute la
rainure séparant deux
largeur d’un élément.
éléments.
/
Onglet bouveté
ttp
DCC 06 20 00 Menuiserie
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10.22 ASSEMBLAGES DE BOIS 357
m/
Assemblages à
recouvrement
co
ie.
À mi-bois en bout À mi-bois d’équerre À mi-bois d’onglet
Assemblages en
er
l L’expression queue d’aronde
« à mi-bois »
renvoie au fait
qu’on a évidé
de la moitié
Alg
chaque élément
en son point
d’assemblage,
opération
produisant une
surface arasée.
l
et tenon arrêté
passant
l La queue de renard
ww
l Assemblage à enfourche-
l Assemblage à cheville ment simple
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358 10.23 MOULURES DE BOIS ET BOISERIES
m/
l Des moulures droites creuses terminent le haut
d’une corniche murale ou composée.
co
l Un assemblage à contre-prol s’utilise
lorsque des moulures prolées se
ie.
rencontrent en une cueillée ou
cueillie, c’est-à-dire en un angle
rentrant. Il résulte de la coupe d’une Corniche de plafond
moulure selon un plan perpendiculaire l Une corniche est une saillie prolée qui couronne
contre la surface du mur, puis de un mur à des ns esthétiques. Elle comprend
l’entaille oblique de l’autre moulure simplement une moulure droite creuse ou se
er
jusqu’au prolé de la première. compose de plusieurs moulures.
l En un angle saillant, les moulures sont
reliées par un assemblage à onglet. l Une cimaise est une moulure horizontale située
près du plafond, à laquelle on peut suspendre
des pièces d’art visuel à l’aide d’une corde et de
Alg
crochets. Elle fait souvent partie d’une corniche.
Plinthe
s:/
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10.23 MOULURES DE BOIS ET BOISERIES 359
m/
Les magasins de menuiserie offrent un large éventail
de moulures de bois pouvant servir de boiseries : les
essences, les longueurs et les prolés sont des plus
variés. On utilise les moulures seules ou on les combine l Les linteaux et les montants
co
en des prolés plus complexes. Et si on ne se satisfait des chambranles des fenêtres
pas des prolés courants, on peut commander des et des embrasures de porte
moulures sur mesure. sont généralement traités de la
même façon.
Le type de bois utilisé pour les boiseries dépend du
type de nition retenue. Dans le cas d’une nition
ie.
peinte, le bois ou son dérivé (comme la bre de pin)
doit avoir un grain serré et être lisse, sans veines
résineuses ni autres imperfections. Si l’on veut une
nition transparente ou naturelle, le bois doit avoir Chambranles
une couleur uniforme, une belle apparence et une l Les linteaux et les montants
certaine dureté. dissimulent et nissent l’espace
er
entre le cadre d’une porte ou
Les boiseries intérieures se posent habituellement d’une fenêtre et la surface murale
après la nition des murs, des cloisons, des plafonds avoisinante.
et des planchers. De nature décorative, les boiseries l L’appui de fenêtre est la saillie
intérieures servent aussi à dissimuler, à nir et à per- horizontale formée par le rebord
Alg
fectionner les assemblages des matériaux intérieurs. situé à la base de l’embrasure
d’une fenêtre. On peut couper l’ap-
pui pour qu’il ne dépasse pas les
montants de l’embrasure d’une
fenêtre ou d’une porte ou le laisser
se prolonger au-delà des montants.
l Le tablier est la boiserie plate
située immédiatement au-
GC
dessous du rebord de l’appui
d’une fenêtre.
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360 10.24 LAMBRIS
m/
Les lambris intérieurs consistent en des panneaux
l Corniche plaqués posés directement sur une charpente ou
sur des fourrures de bois ou de métal. Les four-
l Les traverses et les montants rures sont nécessaires sur les murs de maçonnerie
co
entourent les panneaux. ou de béton. Elles s’utilisent aussi sur les pans
de bois pour améliorer les isolations thermique
l Les panneaux sont afeurés
au plan du cadre qui les
et acoustique ou accroître l’épaisseur des murs.
entoure ou sont un peu en Les panneaux sont généralement cloués ou vissés,
retrait. et parfois collés pour en augmenter la rigidité.
L’apparence nale des murs lambrissés est fonc-
ie.
l Cimaise tion de la qualité des assemblages et du grain ou
de la gure des lambris.
l Le lambris d’appui couvre On peut aussi lambrisser à l’intérieur avec des
la partie inférieure d’un mur planches de bois pleines à rives coupées dans un
intérieur.
plan perpendiculaire, à rainure et languette ou à
er
enture à mi-bois. Le motif et la texture du mur
ni sont fonction de la largeur, de l’orientation,
de l’espacement et des détails d’assemblage des
planches.
l
Alg
Les planches ou les panneaux
horizontaux sont cloués directe-
GC
ment aux poteaux.
Moulure de couronnement
ww
l Support de contreplaqué ou
tasseau, au besoin
/
l
du bois à tous les assemblages.
l Plinthe
l Revêtement de sol de nition
ttp
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10.25 PLACAGE EN CONTREPLAQUÉ 361
m/
Les panneaux de contreplaqué décoratifs sont Figures des veinures
offerts avec des placages de parement en bois La gure du bois, c’est le motif naturel
dur ou tendre et servent au lambrissage et de la surface de bois sciée que produit la
à la fabrication de placards et de meubles. présence des cernes annuels, des nœuds,
co
Il s’agit généralement de panneaux de 4’ 8’ des ronces, des rayons et des autres
(1220 2440) dont l’épaisseur est de 1/4”, caractéristiques de la croissance. La gure
3/8”, 1/2” ou 3/4” (6, 10, 13 ou 19). produite dépend de la façon de couper le
placage dans un billot de bois.
Agencement des motifs
ie.
L’apparence du lambris de contreplaqué à
ni naturel dépend de l’essence du bois
utilisé pour le placage de parement et l Le déroulage ou débit
de la disposition des feuilles de placage lamellaire contre le
adoptée pour accentuer la couleur et la tranchant d’un couteau dans
gure du bois. un tour donne un placage
er
continu avec une gure à
l L’agencement retourné montre les feuilles
rides moirées.
de placage de la même quartelle disposées
alternativement vers le haut et vers le bas,
ce qui donne un motif symétrique de
Le tranchage plat ou régulier
Alg
l
chaque côté des joints entre les feuilles
adjacentes. d’une demi-bille effectué
parallèlement à une ligne
l L’agencement en arête de poisson est un passant par son centre
appareillage retourné dans lequel les motifs donne une gure ondulée et
des feuilles adjacentes présentent un moirée.
alignement selon des directions opposées.
l Le tranchage sur quartier
l L’agencement à plat montre les feuilles de
GC
d’une bille effectué perpen-
placage adjacentes de la même quartelle
diculairement aux cernes
disposées côte à côte sans retournement,
annuels donne une série
ce qui entraîne la répétition d’un même
de veinures rectilignes ou
motif.
variées dans le placage.
l L’agencement en losange montre quatre
feuilles de placage coupées diagonalement
w.
Les caractéristiques et les usages des meilleures catégories de parements sont habituellement
les suivants.
l AA : légère variation de la couleur, imperfections mineures seulement, qualité supérieure ; catégorie
utilisée en ébénisterie de grande qualité et en menuiserie architecturale exigeant une apparence
supérieure.
l A : légère variation de la couleur, imperfections mineures et nœuds permis à environ 3/16” (4,8) ;
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362 10.26 STRATIFIÉ
m/
Comptoirs en stratié Le stratié est un matériau à surface dure qui
consiste en des couches superposées de papier
kraft, de feuille métallique, de papier imprimé, de
mince feuille de bois ou de tissu, qui sont impré-
co
l Stratié postformé gnées de mélamine et de résines phénoliques et
amalgamées par chaleur et pression. Les stratiés
confèrent aux comptoirs de cuisine, aux meubles,
aux portes et aux panneaux muraux une surface
durable qui résiste à la chaleur et à l’eau. Ils sont
l Feuille de tension présents sur le contreplaqué, les panneaux de
ie.
l Blocage de bois prolé bres durs, les panneaux de particules, tous lisses,
ainsi que sur d’autres matériaux de base courants
et lisses. On les xe sur place avec de la colle
contact ou en atelier avec un adhésif thermodur-
l Stratié à haute pres- cissable.
sion de 1/16” (2)
er
l Le stratié à haute pression est moulé et durci à une
pression de 1200 lb/po2 à 2000 lb/po2 (84 kg/m2 à
140 kg/m2) et constitue la couche de surface des
comptoirs et du plateau des tables de cuisine.
l Le stratié à basse pression est moulé et durci à une
Alg
l Une feuille de tension de stratié pression d’au plus 400 lb/po2 (28 kg/m2) et sert aux
l Placage de chant
doit être posée sur le côté opposé applications verticales et de faible usure.
des panneaux non supportés pour
l Le formica est la marque de commerce d’un type de
les empêcher de gauchir.
stratié.
l Les surfaces stratiées à rouleaux et pliages serrés
doivent être postformées durant leur fabrication et
Traitements des rives pour les panneaux liées par un adhésif thermodurcissable. Les stratiés
plaqués de stratié postformés de 1/20” (1,2) d’épaisseur peuvent être
GC
courbés jusqu’à un rayon de 3/4” (19). Le stratié
pour placage de chant peut être courbé jusqu’à un
l Stratié à haute pression de 1/16” (2)
rayon de 3” (75) ou moins s’il est chauffé.
d’épaisseur pour les applications hori-
zontales sur les comptoirs et le plateau l Les stratiés sont offerts dans une large gamme de
des tables de cuisine couleurs et de motifs, avec un ni brillant, satiné, peu
l Stratié à basse pression de brillant ou texturé.
1/32” (1) d’épaisseur pour les
w.
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m/
1.4 LE TERRAIN À BÂTIR 363
co
11.1 Équipements de contrôle d’ambiance _____________________________________________________________ 364
11.2 Confort thermique ___________________________________________________________________________________________ 365
11.3 Zone de confort ______________________________________________________________________________________________ 366
11.4 Diagrammes psychrométriques _______________________________________________________________________ 367
ie.
11.5 Systèmes de chauffage et systèmes de refroidissement ________________________________ 368
11.6 Sources d’énergie de remplacement _______________________________________________________________ 369
11.7 Charges de chauffage et charges de refroidissement ____________________________________ 371
11.8 Chauffage à air pulsé ______________________________________________________________________________________ 372
11.9 Chauffage à eau chaude __________________________________________________________________________________ 373
er
11.10 Chauffage électrique _______________________________________________________________________________________ 374
11.11 Chauffage rayonnant _______________________________________________________________________________________ 375
11.12 Systèmes d’énergie solaire actifs ____________________________________________________________________ 377
Alg
11.13 Dispositifs réfrigérants ___________________________________________________________________________________ 378
11.14 Systèmes de CVCA ___________________________________________________________________________________________ 379
11.15 Bouches de distribution d’air _________________________________________________________________________ 383
11.16 Alimentation en eau _______________________________________________________________________________________ 384
11.17 Réseaux d’alimentation en eau _______________________________________________________________________ 385
11.18 Systèmes de protection contre les incendies _________________________________________________ 387
GC
11.19 Appareils de plomberie ___________________________________________________________________________________ 388
11.20 Réseaux d’évacuation des eaux usées ____________________________________________________________ 389
11.21 Réseaux d’égout ______________________________________________________________________________________________ 391
11.22 Énergie électrique ___________________________________________________________________________________________ 392
11.23 Service électrique ____________________________________________________________________________________________ 393
11.24 Circuits électriques _________________________________________________________________________________________ 395
w.
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364 11.1 ÉQUIPEMENTS DE CONTRÔLE D’AMBIANCE
m/
Ce chapitre traite des systèmes mécaniques et
des systèmes électriques dont un immeuble doit
être équipé pour demeurer confortable, salubre
et sûr. Plutôt que d’exposer dans le détail la
co
conception de ces systèmes, nous examinerons
davantage les facteurs qui président à leur bon
fonctionnement et à leur association aux autres
systèmes du bâtiment.
Le confort des occupants d’un bâtiment est
ie.
assuré par les systèmes de chauffage, de ventila-
tion et de conditionnement de l’air (systèmes de
CVCA), pendant que l’alimentation en eau potable
satisfait leurs besoins en matière de consom-
mation et d’hygiène personnelles. Par ailleurs,
l’aménagement d’un système intégré d’évacuation
er
des eaux usées et des matières organiques
contribue au maintien de la salubrité d’un
bâtiment et de son milieu. Enn, les systèmes
électriques assurent l’éclairage et le chauffage
Alg
du bâtiment, et alimentent les appareils qui s’y
trouvent.
Les systèmes mécaniques et les systèmes élec-
triques sont volumineux. Comme la plupart de
leurs éléments constitutifs se retrouvent dans
des espaces dissimulés ou des pièces destinées
à les recevoir, ces systèmes doivent être soi-
GC
gneusement associés les uns aux autres aussi
bien qu’intégrés à l’ossature et à l’enveloppe du
bâtiment.
w.
/ ww
s:/
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11.2 CONFORT THERMIQUE 365
m/
Au repos, le corps humain produit environ
400 Btu/h (117 W). Une activité physique
modérée comme la marche élève ce nombre à
quelque 750 Btu/h (220 W), tandis qu’une activité
co
soutenue peut produire jusqu’à 1200 Btu/h (351 W).
Pour préserver son confort thermique, le corps
humain dissipe, par action métabolique, la chaleur
et l’humidité qu’il produit, et maintient ainsi sa
température à une valeur normale. Autrement dit,
le corps humain et son environnement doivent
ie.
être en équilibre thermique.
Le corps humain perd de la chaleur ou en transfère
aux surfaces et à l’air environnants de l’une ou
l’autre des façons suivantes.
er
Conduction
l La conduction est le transfert de chaleur, des
particules plus chaudes aux particules plus froides
d’un milieu ou de deux corps en contact direct,
qui se produit sans mouvement perceptible des
Alg
particules elles-mêmes.
l Dans le cas du corps humain, la perte de chaleur par
conduction est très faible.
Convection
l La convection est le transfert de chaleur résultant
de la circulation des parties chauffées d’un liquide
GC
ou d’un gaz sous l’effet d’une variation de sa masse
volumique ou de la gravité. Autrement dit, le corps
cède de la chaleur à l’air ambiant plus froid.
l Une grande différence de température entre l’air et la
peau ainsi qu’une forte circulation d’air accentuent
la transmission de chaleur par convection.
w.
Rayonnement
l Le rayonnement désigne l’émission, sous forme
d’ondes électromagnétiques, d’énergie thermique de
la part d’un corps chaud, sa transmission dans un
ww
Évaporation
Il y a évaporation lorsque l’humidité d’un corps se
s:/
l
transforme en vapeur sous l’action de la chaleur.
l La perte de chaleur par évaporation augmente avec
la circulation de l’air.
l Le refroidissement par évaporation est particulière-
ment bénéque lorsque la température et l’humidité
sont élevées et que l’activité physique est soutenue.
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366 11.3 ZONE DE CONFORT
m/
Parmi les facteurs qui inuent sur le confort humain
gurent la température, l’humidité relative de l’air, la
température moyenne radiante, la circulation de l’air, la
qualité de l’air, les bruits, les vibrations et l’éclairage,
co
les quatre premiers étant déterminants en matière de
confort thermique. La majorité des Canadiens et des
Américains estiment que la température, l’humidité re-
lative, la circulation de l’air et la température moyenne
radiante sont confortables lorsqu’elles se situent dans
certaines plages de valeurs bien dénies. Les gra-
ie.
phiques suivants illustrent l’interaction entre les quatre
principaux facteurs de confort thermique et situent les
zones de confort. Il va sans dire que le degré de confort
résulte d’une appréciation subjective de ces quatre fac-
teurs, qui est elle-même fonction des traits dominants
er
et saisonniers du climat ainsi que de l’âge, de la santé,
de l’habillement et des activités de chacun.
Alg
Température de l’air
l
température de l’air devrait être basse.
GC
72 °F (22 °C) l L’incidence de la TMR sur le confort est environ 40 % plus
TMR de 85 °F (29 °C) TMR de 100 °F (38 °C) prononcée que celle de la température de l’air.
l Par temps froid, la TMR des surfaces intérieures des murs
extérieurs ne devrait pas être inférieure de plus de 5 °F
(2,5 °C) à la température de l’air intérieur.
80 °F (27 °C) Température de l’air et humidité relative
Température de l’air
w.
l
élevée qu’à température normale.
72 °F (22 °C)
l Une faible humidité (< 20 %) peut avoir des effets
HR de 20 % HR de 80 % indésirables tels que l’apparition d’électricité statique ou
le dessèchement du bois, tandis qu’une humidité élevée
cause des problèmes de condensation.
Température de l’air en circulation, supérieure
ou inférieure à la température de la pièce
+3 °F (+5 °C)
Température de l’air et circulation de l’air
/
l
V = 10 pi/min (3 m/min) V = 50 pi/min (15 m/min) au refroidissement par évaporation par temps chaud et
humide.
l
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11.4 DIAGRAMMES PSYCHROMÉTRIQUES 367
m/
Un psychromètre est un appareil de
mesure de l’humidité atmosphérique.
Il comprend deux thermomètres, l’un
à réservoir sec et l’autre à réservoir
co
humide et ventilé. Ce dernier, en raison
du refroidissement par évaporation,
l La température effective représente l’effet
indique une température inférieure à combiné de la température ambiante, de
celle du réservoir sec ; la différence entre l’humidité relative et de la circulation de
les températures indiquées correspond l’air sur la sensation de chaleur ou de froid
à l’humidité atmosphérique. Les dia-
ie.
qu’éprouve le corps humain. Elle équivaut
grammes psychrométriques donnent des à la température du réservoir sec se trou-
renseignements sur l’humidité relative, vant dans une masse d’air stable, à une
l’humidité absolue et le point de rosée humidité relative de 50 %, qui engendre la
l Teneur en eau massique, exprimée
à partir des mesures de la température même sensation.
en grains de vapeur d’eau par livre
des deux réservoirs du psychromètre. d’air sec (1 lb = 7000 grains) ou en
er
Les ingénieurs en mécanique se servent 200 grammes par kilogramme (g/kg) d’air
des diagrammes psychrométriques pour (28,57) sec (1 grain = 0,0648 g)
l Température du
déterminer la quantité de chaleur que réservoir humide
doit apporter ou évacuer un système de
CVCA pour assurer le confort thermique l L’enthalpie est la mesure de la chaleur
160
Alg
des occupants d’un bâtiment. 80 °F (26,6 °C) totale que contient une substance,
(22,86)
80 % c’est-à-dire l’énergie interne de la
substance ajoutée au produit de son
volume et de la pression. On obtient
l Le point de rosée est la tem-
120 l’enthalpie de l’air en additionnant
pérature à laquelle l’air devient
70 °F (21,1 °C) 60 % (17,15) la chaleur sensible de l’air et de la
saturé de vapeur d’eau.
vapeur d’eau qu’il contient à la
chaleur latente de la vapeur d’eau.
L’enthalpie s’exprime en Btu par livre
GC
Zone de confort 60 °F (15,5 °C)
l
40 % 80 (2,326 Btu/lb = 1 kJ/kg) d’air sec.
(11,42)
50 °F (10 °C)
40 °F (4,4 °C) 40
20 % (5,71)
w.
0
40 °F 50 °F 60 °F 70 °F 80 °F 90 °F
(4,4 °C) (10 °C) (15,5 °C) (21,1 °C) (26,6 °C) (32,2 °C) l Le réchauffement adiabatique
désigne l’élévation de température se
l Température du réservoir sec l Humidité relative produisant sans gain ni évacuation
ww
LEED v4, crédit QEI : Confort thermique de chaleur, comme lorsque l’excès de
vapeur d’eau dans l’air se condense et
que la chaleur latente de vaporisation
t1 de la vapeur d’eau se transforme en
φ1 chaleur sensible dans l’air.
φ2
t3 l TMR = ∑tφ/360 t2
/
φ3
s:/
t3
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368 11.5 SYSTÈMES DE CHAUFFAGE ET SYSTÈMES DE REFROIDISSEMENT
m/
L’emplacement, l’orientation et l’architecture d’un bâtiment doivent
réduire au minimum tant la déperdition de chaleur vers l’extérieur par
temps froid que l’apport de chaleur vers l’intérieur par temps chaud.
Toute déperdition ou tout apport excessifs de chaleur doivent être
contrebalancés au moyen de systèmes d’énergie passive ou de systèmes
co
de chauffage ou de refroidissement mécaniques qui maintiennent le
confort thermique des occupants d’un bâtiment. Si le chauffage et le
refroidissement de l’air dans une pièce constituent sans doute les fonc-
tions essentielles d’un système mécanique, il faut aussi considérer les
trois autres facteurs du confort humain, à savoir l’humidité relative, la
ie.
température moyenne radiante et la circulation de l’air.
l On contrôle l’humidité relative de l’air en y introduisant de la vapeur d’eau au
moyen d’humidicateurs ou en en évacuant par ventilation.
l On élève la température moyenne radiante des surfaces d’une pièce à l’aide
de panneaux de chauffage radiant, tandis qu’on l’abaisse par refroidissement
er
radiant.
l On contrôle la circulation de l’air par ventilation naturelle ou mécanique.
Chauffage et refroidissement
On modie la température de l’air d’une pièce grâce à un apport d’air chaud ou
Alg
l
froid, ou d’eau chaude ou réfrigérée.
l Les unités de production de chauffage (fournaise) chauffent l’air, les chau-
dières chauffent de l’eau ou produisent de la vapeur, alors que les radiateurs
électriques convertissent l’énergie électrique en chaleur par l’intermédiaire
d’une résistance. Au sujet des systèmes de refroidissement, voir la page 378.
l Les dimensions des appareils de chauffage et de refroidissement nécessaires
dans un bâtiment sont fonction des charges de chauffage et des charges de
GC
refroidissement prévues ; voir la section 11.7.
Les combustibles fossiles classiques — gaz, mazout et charbon — sont encore les
plus utilisés pour produire l’énergie que consomment les systèmes de chauffage
et de refroidissement. Le gaz naturel brûle sans laisser de résidus et ne nécessite
ni stockage ni livraison, sauf par gazoduc. Le gaz propane brûle également sans
laisser de résidus, en revanche, il coûte légèrement plus cher que le gaz naturel.
Le mazout est un autre combustible efcace, mais il doit être livré par camion
w.
et stocké dans des réservoirs situés près du lieu d’utilisation. Le charbon est
rarement utilisé pour le chauffage des nouveaux immeubles résidentiels ; son
utilisation uctue dans la construction de bâtiments à vocation commerciale ou
industrielle.
L’électricité est une source d’énergie propre qui ne requiert pas de combustion
ni d’entreposage sur le lieu d’utilisation. Le système électrique est compact,
ww
Système de géothermie effet de serre au moment de leur combustion (voir la section 1.5), est également
Il existe aussi des systèmes qui utilisent la température relativement préoccupante : la disponibilité des ressources est de plus en plus incertaine, ses
constante que l’on retrouve sous le sol. Des conduits sont creusés coûts sont élevés et son impact environnemental est inquiétant. Au Canada, une
profondément dans le sol (plusieurs dizaines de mètres), transportant grande part de la consommation d’électricité et d’énergie en général est liée aux
un liquide qui transmet à l’air du bâtiment la chaleur ou la fraîcheur bâtiments. C’est pourquoi les concepteurs d’immeubles, les membres de l’industrie
du sol, selon la région et la saison. de la construction et les organismes gouvernementaux étudient diverses straté-
gies visant à réduire la consommation d’énergie dans les bâtiments. Ils évaluent
ttp
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11.6 SOURCES D’ÉNERGIE DE REMPLACEMENT 369
m/
L’énergie solaire
On utilise l’énergie solaire pour le chauffage passif, l’éclairage naturel, le réchauffe-
ment de l’eau et la production d’électricité provenant d’un système photovoltaïque
(piles solaires). La technologie actuelle ne fournit qu’un faible rendement de
co
conversion, mais on pourrait concevoir des systèmes qui produisent sufsamment
d’électricité pour être autonomes, et même vendre de l’énergie aux réseaux de
distribution publics. Les entreprises et l’industrie peuvent utiliser la technologie
solaire à grande échelle pour préchauffer l’air de ventilation, produire de la chaleur
industrielle, de même que pour le conditionnement de l’air. Les services publics et
les centrales énergétiques se servent de capteurs solaires à concentration pour pro-
ie.
duire des quantités importantes d’énergie. Ces systèmes à grande échelle requièrent
des installations de dimensions appréciables et un mode de stockage de l’électricité
pour les périodes où le rayonnement solaire est insufsant.
L’énergie éolienne
On produit l’énergie éolienne en convertissant, au moyen de turbines, l’énergie
cinétique de l’air en mouvement en énergie mécanique, qu’une génératrice trans-
er
forme ensuite en électricité. Les dispositifs comprennent des pales, des voilures
ou des godets qui, sous l’action de l’air qu’ils captent, tournent et transmettent
leur mouvement de rotation à un axe relié à un générateur. On emploie de petites
éoliennes pour le pompage de l’eau (on les appelle alors aérogénérateurs) et l’ali-
mentation en énergie des habitations et des antennes paraboliques de télécommu-
nication. On peut également relier les éoliennes à un réseau public de distribution,
Alg
ou les utiliser conjointement avec un système photovoltaïque. Pour la distribution
publique, on construit plusieurs éoliennes dans un même secteur. C’est ce qu’on
appelle un parc d’éoliennes. La production d’énergie éolienne est intermittente
étant donné qu’elle dépend aussi bien de l’emplacement des éoliennes que du
temps qu’il fait. On doit stocker ce type d’énergie dans des accumulateurs. Les
sites les plus appropriés à l’installation d’un parc d’éoliennes se trouvent souvent
en région éloignée, donc loin d’où on a besoin d’électricité. D’autres inconvénients
liés à ce type d’énergie sont la dégradation des paysages, le bruit et les risques
GC
pour les oiseaux.
L’énergie tirée de la biomasse
La biomasse, c’est-à-dire la matière organique composant les végétaux, peut
servir à produire de l’électricité, des carburants pour les transports et des pro-
duits chimiques. L’énergie qu’on en tire peut remplacer celle obtenue à partir de
combustibles fossiles traditionnels. Le bois récolté de manière appropriée est
un exemple de biomasse naturelle et renouvelable, mais sa combustion crée de
w.
L’hydrogène est l’élément le plus abondant sur la Terre. On le trouve dans plusieurs
composés organiques et dans l’eau. Bien qu’il n’existe pas sous forme gazeuse à
l’état naturel, quand on le sépare d’un autre élément, il peut servir de combustible
ou être combiné avec de l’oxygène par un procédé électrochimique, au moyen de
piles à combustible, pour produire de l’électricité et de la chaleur, en émettant
uniquement de la vapeur d’eau. Étant donné que la capacité énergétique de l’hydro-
gène est très grande relativement à sa masse, mais très faible relativement à son
ttp
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370 11.6 SOURCES D’ÉNERGIE DE REMPLACEMENT
m/
L’énergie hydroélectrique
On crée de l’hydroélectricité, et on en régule la production, en construisant des
barrages sur des cours d’eau. Lorsqu’on libère, à haute pression, l’eau stockée
derrière un barrage, son énergie cinétique se transforme en énergie mécanique, que
co
des turbines à pales convertissent en électricité. Puisque le cycle de l’eau se répète
indéniment, et qu’il constitue donc un système qui se réalimente sans cesse,
on considère l’hydroélectricité comme une source d’énergie propre renouvelable.
Cependant, le fonctionnement d’une centrale hydroélectrique dépend des précipita-
tions et risque d’être perturbé durant des épisodes de sécheresse. L’hydroélectricité Turbine
présente l’avantage de réguler les cours d’eau et d’offrir des attraits récréatifs grâce
ie.
aux réservoirs créés par la construction des barrages. Par contre, les installations
sont coûteuses et elles entraînent la perte de terres agricoles, la perturbation de
la migration de poissons, et des risques pour les habitats riverains et les sites
historiques.
L’énergie marine
Les océans recouvrent plus de 70 % de la surface de la Terre. On peut produire de
er
l’énergie thermique en mettant à prot la chaleur émise par le Soleil et l’énergie
mécanique associée aux marées et aux vagues. On appelle conversion de l’éner-
gie thermique des mers (ou conversion ETM) le processus par lequel on produit Turbine
de l’électricité au moyen de l’énergie thermique emmagasinée dans les océans. Vague approchant
Le rendement est meilleur dans les zones côtières tropicales, où la surface de la du rivage
Alg
mer est chaude et la température en profondeur sufsamment basse pour créer
d’importantes différences de température. Dans la conversion ETM, on utilise ces
différences de température pour faire fonctionner un moteur thermique : on pompe
de l’eau chaude de la surface de la mer et on la fait circuler dans un échangeur de
chaleur où on vaporise un liquide à faible point d’ébullition, comme l’ammoniaque
liquide. En se dilatant, la vapeur d’ammoniac gazeux fait tourner une turbine
reliée à un générateur. L’eau froide pompée en profondeur, et que l’on fait circuler
dans un second échangeur de chaleur, sert à recondenser le gaz en liquide, que l’on
remet en circulation dans le système. Toutefois, comme le rendement de la conver-
GC
sion ETM est très faible, il faut construire de vastes centrales et déplacer d’énormes
quantités d’eau, en travaillant en pleine mer, où les eaux sont profondes, et où le
risque de tempête et de corrosion est important. Turbine
La production de l’énergie marémotrice ressemble davantage à celle de l’hydroélec- Vague s’éloignant
tricité : elle met à prot le mouvement des marées pour remplir des réservoirs dont du rivage
l’eau s’échappe ensuite pour circuler dans des turbines produisant de l’électricité.
Étant donné que la densité de l’eau de mer est beaucoup plus élevée que celle de
w.
l’air, les courants marins transportent beaucoup plus d’énergie que les courants
d’air. L’utilisation de l’énergie marémotrice requiert des marées importantes et des
conditions particulières sur les côtes. Le Canada est exceptionnellement riche en
énergie provenant des vagues et des courants marins en raison de l’immensité de
son littoral et de son accès à trois océans.
On peut convertir l’énergie de la houle en électricité au moyen de systèmes instal-
ww
lés en mer ou sur les côtes. Dans le premier cas, les systèmes sont placés en eau
profonde et ils produisent de l’électricité grâce au mouvement oscillatoire des va-
gues qui actionne une pompe, ou encore en canalisant l’eau à travers des turbines
internes montées sur des plateformes ottantes. Les systèmes installés le long des
Usine génératrice
côtes extraient l’énergie de la houle en brisant les vagues au moyen de la compres-
sion et de la décompression alternatives d’une colonne d’air, ce qui actionne des
turbines. Le choix judicieux du lieu joue un rôle essentiel dans la minimisation des
effets sur l’environnement. Il faut se soucier de préserver les paysages et éviter de
modier le ux des sédiments sur le fond océanique. La construction de barrages
/
dans les estuaires aurait des effets considérables sur l’environnement, et perturbe-
rait la migration des espèces marines et la pêche.
s:/
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11.7 CHARGES DE CHAUFFAGE ET CHARGES DE REFROIDISSEMENT 371
m/
Pour déterminer la taille des équipements de chauffage et de refroidissement
nécessaires dans un bâtiment, il faut d’abord calculer la déperdition de chaleur
par temps froid et l’apport de chaleur par temps chaud. Pour y parvenir, il faut
tenir compte de la différence entre la température de l’air intérieur désirée et la
co
température de calcul extérieure, de la plage de températures quotidiennes, de
l’orientation par rapport au soleil et de la résistance thermique des murs, des LEED v4, crédit ÉA : Optimiser la performance énergétique
fenêtres et du toit, ainsi que de l’usage des espaces habités. Plus la déperdition
et l’apport de chaleur sont atténués grâce à l’emplacement, à la conguration et
à l’orientation d’un bâtiment, plus la consommation d’énergie est faible et plus
les appareils de chauffage et de refroidissement sont de petite taille. Parmi les
ie.
autres moyens d’économiser l’énergie gurent le recours à l’isolation thermique
et à la masse thermique pour maîtriser la transmission de chaleur entre les
éléments constitutifs d’un bâtiment, le choix judicieux des systèmes de CVCA,
du chauffe-eau, des appareils électroménagers et des systèmes d’éclairage ainsi
que l’utilisation de systèmes d’autorégulation de la température ambiante et de
er
l’éclairage.
Alg
détermine le choix d’un appareil ou d’un système de chauffage appropriés.
– la convection, le rayonnement et la conduction
l En système international (SI), l’unité de chaleur est le joule (J), qui correspond
à la quantité de chaleur requise pour élever la température de 1 gramme d’air sec de la chaleur à travers les murs, les fenêtres et
de 1 °C. Le watt (W) équivaut à 1 joule par seconde (J/s). le toit vers l’extérieur et à travers les planchers
l Le British Thermal Unit (Btu) est la quantité de chaleur requise pour élever de au-dessus des espaces inhabités ;
1 °F la température de 1 lb (0,4 kg) d’eau. – l’inltration d’air par les ssures dans la
l Le degré-jour est l’unité qui représente une différence de 1° entre la tempéra- construction extérieure, surtout autour des
ture extérieure quotidienne moyenne et une température standard donnée. On fenêtres et des portes.
GC
s’en sert pour déterminer la charge de chauffage et la charge de refroidissement,
la taille des systèmes de CVCA et la consommation annuelle de combustible.
l Le degré-jour de chauffage correspond à 1 degré-jour sous la température
standard de 65 °F (18,3 °C) et sert au calcul de la consommation d’énergie d’un
système de chauffage.
w.
l La charge de refroidissement désigne l’apport horaire de chaleur dans une pièce Les principales sources d’apport de chaleur par
fermée. Elle s’exprime en Btu par heure et détermine le choix d’un climatiseur ou d’un temps chaud sont les suivantes :
système de refroidissement.
– la convection, le rayonnement et la conduc-
l Le degré-jour de refroidissement correspond à 1 degré-jour au-dessus de la température
standard de 75 °F (24 °C) et sert au calcul de la consommation d’énergie des appareils tion à travers les murs, les fenêtres et le toit
de climatisation et de réfrigération. lorsque la température extérieure est élevée ;
l La tonne de réfrigération renvoie au refroidissement issu de la fonte, à 32 °F (0 °C), ils varient selon l’heure, l’orientation solaire
d’une tonne de glace en 24 heures. Elle équivaut à 12 000 Btu/h (3,5 kW). des éléments constitutifs du bâtiment et
l L’indice d’efcacité énergétique mesure l’efcacité d’un appareil de réfrigération. Il l’amortissement thermique ;
/
s’exprime en Btu retirés par watt d’énergie électrique nécessaire à cette n. – le rayonnement solaire sur le vitrage ; il varie
l Pour en savoir davantage au sujet du calcul de la charge de chauffage et de la charge selon l’orientation par rapport au soleil et
s:/
de refroidissement, consulter le manuel publié par l’American Society of Heating, l’opacité des sources d’ombre utilisées ;
Refrigerating, and Air-Conditioning Engineers (ASHRAE).
– les occupants du bâtiment et leurs activités ;
– les appareils d’éclairage et autres appareils qui
produisent de la chaleur ;
– la ventilation nécessaire dans certains espaces
pour en éliminer les odeurs et les agents
ttp
polluants ;
– la chaleur latente, qui exige de l’énergie pour
que se condense l’humidité dans l’air chaud
an que l’humidité relative d’un espace ne soit
LEED Canada ÉA, crédit 1 : Optimiser la performance énergétique pas trop élevée.
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372 11.8 CHAUFFAGE À AIR PULSÉ
m/
Le chauffage à air pulsé est un système dans lequel
l La reprise d’air froid ramène
l’air froid à l’unité de l’air est chauffé dans une unité de chauffage au gaz, au
chauffage (fournaise) en vue mazout ou électrique pour être distribué, au moyen d’un
de son réchauffement. ventilateur, à travers un système de conduits jusqu’à
co
des registres ou des diffuseurs dans les espaces habités.
C’est le système le plus souple et le plus répandu pour le
chauffage des maisons et des petits immeubles.
l L’unité de chauffage au gaz ou au mazout (fournaise)
requiert de l’air comburant et un évent pour évacuer à l’exté-
ie.
rieur les produits de la combustion. L’unité de chauffage au
mazout doit être assortie d’un réservoir de combustible. Les
unités de chauffage électriques n’ont pas besoin d’air combu-
rant ni de conduit d’évacuation ou de fumée.
l Le système peut comprendre des appareils de ltrage, des
humidicateurs et des déshumidicateurs.
Le refroidissement peut être effectué par un groupe com-
er
l
presseur-condenseur extérieur qui alimente en uide frigo-
rigène froid les serpentins évaporateurs dans le système de
conduits d’alimentation.
l La ventilation s’obtient habituellement par des moyens
naturels.
Alg
l Le bonnet ou plénum est la chambre située sur le dessus de
l’unité de chauffage et raccordée à des gaines de tôle ou
l Le plénum étendu est un système de bre de verre qui conduisent l’air chauffé ou refroidi aux
de chauffage de périmètre dans espaces habités du bâtiment.
lequel un collecteur transporte l Les conduits principaux sont les conduits qui transportent
l’air chaud jusqu’à plusieurs l’air chaud de l’unité de chauffage jusqu’à une montée ou à
conduits secondaires, chacun des- un conduit secondaire.
servant une grille de ventilation. l La montée ou colonne transporte à la verticale l’air chaud
GC
d’un distributeur jusqu’à un registre situé aux étages
supérieurs.
l Un branchement est une section eflée d’un conduit
formant une transition entre deux sections dont l’une a
une plus grande aire que l’autre.
l Un réduit est un raccord de conduit formant une transition
entre deux prolés dont la coupe transversale n’est pas la
même.
w.
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11.9 CHAUFFAGE À EAU CHAUDE 373
m/
Dans un bâtiment équipé d’un système de chauffage
à eau chaude, l’eau est chauffée dans une chaudière
et envoyée par une pompe dans des conduits jusqu’à
des radiateurs ou à des convecteurs. Le système de
co
chauffage à la vapeur est semblable, puisque la vapeur l Les venturis font passer
produite dans une chaudière circule dans des tuyaux l’eau d’un conduit de
jusqu’à des radiateurs. Dans les grandes villes et les retour jusque dans le
gros complexes immobiliers, l’eau chaude ou la vapeur conduit d’alimentation.
produite dans une installation de chauffage centrale est
transportée par des conduits souterrains, ce qui élimine
ie.
la nécessité d’avoir une chaudière sur place.
l Une chaudière est un réservoir ou un ensemble de
réservoirs et de tubes dans lesquels est chauffée l’eau
pour produire de la vapeur, la chaleur nécessaire étant
générée par la combustion de gaz ou de mazout ou par
er
un courant électrique circulant dans des résistances
ou serpentins électriques. Une soupape de détente
située sur la chaudière s’ouvre lorsque la pression de
vapeur dépasse une valeur prédéterminée et laisse
la vapeur s’échapper jusqu’à ce que la pression
retombe à une valeur sécuritaire ou acceptable.
Alg
l Dans un système de chauffage à eau chaude à un
conduit, un seul conduit transporte l’eau chaude
de la chaudière jusqu’à chacun des radiateurs
ou des convecteurs successivement.
GC
l Dans un système de chauffage à eau chaude à
deux conduits, un conduit transporte l’eau chaude
de la chaudière jusqu’aux radiateurs ou aux
convecteurs et un deuxième conduit
w.
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374 11.10 CHAUFFAGE ÉLECTRIQUE
m/
Tableau des valeurs caloriques Le chauffage électrique est en fait un chauf-
de quelques sources d’énergie fage par résistance électrique. La résistance
est la propriété qu’a un conducteur de s’oppo-
Combustible Valeur calorique
ser au passage d’un courant, et c’est en raison
co
Anthracite (charbon) 14 600 Btu/lb (33 959,6 kJ/kg) de cette résistance que l’énergie électrique se
convertit en chaleur. Les éléments chauffant
Mazout 139 000 Btu/gal (38 743,7 kJ/l)
par résistance électrique sont exposés à l’air
Gaz naturel 1052 Btu/pi3 (39 637,8 kJ/m3) circulant dans une unité de chauffage ou dans
Électricité 1 watt = 3,413 Btu/h (1 W = 1 J/s) le réseau de gaines ou conduits d’un système
de chauffage à air pulsé, où ils fournissent
ie.
la chaleur à une chaudière dans un système
de chauffage à eau chaude. On peut aussi
recourir à un chauffage plus direct par énergie
électrique en disposant les conducteurs ou
éléments chauffants dans un appareil de
er
chauffage propre à chaque pièce. Compacts
et polyvalents, les convecteurs électriques
ne permettent toutefois pas de faire varier
l’humidité et la qualité de l’air.
Alg
l Les éléments chauffant par résistance électrique
peuvent être logés dans des convecteurs-plinthes
disposés sur le périmètre d’une pièce. En traver-
sant les éléments chauffants, l’air de la pièce est
chauffé par convection.
GC
l Un ventilateur tire l’air de la pièce et le fait pas-
ser sur les éléments de chauffage par résistance
des convecteurs électriques avant de le ressouf-
er dans la pièce.
w.
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11.11 CHAUFFAGE RAYONNANT 375
m/
Dans le cas d’un système de chauffage rayonnant, le plafond, le La chaleur radiante ou
plancher et parfois les murs chauffés d’une pièce constituent les rayonnée :
surfaces de rayonnement. La source de chaleur peut consister – se propage en ligne
en des conduits ou en des gaines tubulaires où circule de l’eau droite ;
co
chaude, ou encore en des câbles de chauffage par résistance élec- – ne tourne pas dans
trique posés dans le plafond, le plancher ou les murs. La chaleur les angles et est
rayonnante est absorbée par les surfaces et les objets présents donc obstruée par
dans la pièce, rayonne de nouveau à partir des surfaces chauf- les objets, tels les
fées et élève tant la température moyenne radiante (TMR) que la meubles, présents
température ambiante de la pièce.
ie.
dans une pièce ;
Un système installé dans le plancher chauffe adéquatement une – ne contrecarre pas
dalle de béton. Mais, en général, on préfère le système installé les courants froids
dans le plafond en raison de sa capacité calorique moindre et de descendant le long
sa réponse plus rapide. De plus, le chauffage confère à un pan- des surfaces vitrées
neau de plafond une température de surface plus élevée que celle extérieures ;
er
d’une dalle de plancher. Sauf en ce qui concerne les thermostats – n’est pas modiée
ou les soupapes d’équilibrage, le système électrique et le système par la circulation de
rayonnant à eau chaude sont complètement dissimulés. l’air.
Alg
rapidement aux changements de température, on peut lui ajouter
des convecteurs périphériques. Une climatisation complète exige
l’installation de systèmes de ventilation, de contrôle de l’humidité
et de refroidissement distincts.
l Dégagement de 8”
(205) par rapport aux
bouches de plafond et
de 6” (150) par rap-
port aux murs latéraux
ww
l Thermostat
l Conduit de câbles
Installation dans
l Épissure chaud-froid le plancher
l Dégagement de 6”
(150)
/
l Isolant de mousse
l Des panneaux de chauffage rigide sur le périmètre
rayonnant préassemblés sont de la dalle
ttp
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376 11.11 CHAUFFAGE RAYONNANT
m/
Le système de chauffage rayonnant à liquide fait
circuler l’eau chaude dans des conduits en métal
ou en plastique qui sont noyés dans une dalle de
béton servant de masse thermique ou xés à la
co
sous-face du revêtement de sol par des plaques
chauffantes conductrices. L’eau qui circule est
chauffée par une chaudière, une pompe à chaleur,
un collecteur solaire ou un système géothermique.
En réponse à un réglage du thermostat, un clapet
de commande modie la température de l’eau
ie.
d’alimentation en mélangeant celle-ci avec l’eau en
circulation dans les boucles de conduits.
l Dalle de béton sur le sol
er
l Conduits de métal ou tubes de plastique complètement
noyés dans une dalle de béton et espacés de 6” à 18”
(150 à 455) centre à centre (c/c) ; pour un chauffage
accru, il faut diminuer l’espacement.
l Enrobage d’au moins 1 1/2” (38)
Alg
l Isolant de mousse rigide le long de la rive et sur le
périmètre de la dalle
l Pare-vapeur
l Solives existantes
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11.12 SYSTÈMES D’ÉNERGIE SOLAIRE ACTIFS 377
m/
Un système d’énergie solaire actif absorbe, transfère
et stocke l’énergie issue du rayonnement solaire pour
chauffer ou refroidir un bâtiment. Il est généralement
constitué :
co
– de panneaux solaires ;
– d’un système assurant la circulation et la distribu-
tion du uide de transfert de chaleur ;
– d’un échangeur de chaleur et d’un dispositif de
stockage.
ie.
Panneaux solaires
l Les panneaux solaires doivent être orientés selon un
angle maximal de 20° par rapport au sud géographique
et être à l’écart de l’ombre que forment les structures, les
terrains ou les arbres avoisinants. La surface du panneau
requise est fonction du rendement, en matière d’échange
er
de chaleur, du panneau et du uide de transfert de cha-
leur ainsi que de la charge de chauffage et de la charge
de refroidissement. La surface généralement recomman-
dée représente de 1/3 à 1/2 de l’aire de plancher nette du
bâtiment.
Alg
Fluide de transfert de chaleur
l Le uide de transfert de chaleur est l’air, l’eau ou un autre
liquide. Il transporte l’énergie thermique captée par les l Angle du panneau =
panneaux jusqu’à l’échangeur de chaleur ou à un dispositif latitude du site + 10°
de stockage pour un usage futur.
l Un système à uide liquide comporte des conduits
assurant la circulation et la distribution du uide. Une
GC
solution antigel le protège contre le gel; un additif anti-
corrosion est nécessaire pour les conduits en aluminium.
l Le réseau de conduits d’un système à air requiert plus
d’espace et des panneaux plus grands, le coefcient de
transfert de la chaleur de l’air étant inférieur à celui des
liquides. La construction des panneaux est toutefois plus
simple, qui échappe aux contraintes liées au gel, aux
fuites et à la corrosion.
w.
pages 16 et 17.
l Au sujet des technologies photovoltaïques, voir la
page 394.
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378 11.13 DISPOSITIFS RÉFRIGÉRANTS
m/
Réfrigération par compression
Dans le cas de ce procédé de réfrigération,
l Le détendeur fait diminuer la
le refroidissement résulte de la vaporisation
pression et la température
et de la dilatation d’un uide frigorigène
co
d’évaporation du uide frigo
rigène lorsqu’il s’écoule vers (ou réfrigérant).
l’évaporateur.
l La chaleur
est extraite
de l’air ou de
ie.
l Le uide frigorigène est un La chaleur est libérée dans l’air ou dans l’eau.
l’eau. l
liquide qui peut se vaporiser
à basse température, comme
l’ammoniaque.
er
l L’évaporateur l Le condenseur fait passer une vapeur ou un
est l’élément gaz à l’état liquide.
d’un système
de réfrigération
dans lequel le
uide frigorigène absorbe Le compresseur fait diminuer
Alg
l
la chaleur d’un agent de le volume et augmenter la
refroidissement et passe pression d’une vapeur ou
de l’état liquide à l’état d’un gaz.
de vapeur ou de gaz. Pompe à chaleur
La pompe à chaleur est un appareil de
chauffage et de refroidissement électrique.
Dans le cadre du cycle normal de réfrigé
GC
l Condenseur l Évaporateur l Évaporateur l Condenseur
ration par compression, le refroidissement
résulte de l’absorption de la chaleur et de
son transfert vers l’extérieur. Dans le cas
du chauffage, l’énergie thermique de l’air
extérieur est extraite grâce à l’inversion du
cycle de refroidissement et à la commuta
tion des fonctions d’échange de chaleur du
w.
condenseur et de l’évaporateur.
Chauffage hivernal Refroidissement estival La pompe à chaleur est le plus efcace dans
les milieux à climat tempéré, où la charge
calorique et la charge de refroidissement
sont presque égales. Sous le point de congé
ww
l La chaleur perdue
est extraite de
la vapeur
ttp
qui se
condense avant l Le générateur utilise une source de chaleur
de revenir dans pour extraire la vapeur d’eau excédentaire de
l’évaporateur. la solution saline.
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11.14 SYSTÈMES DE CVCA 379
m/
Les systèmes de chauffage, de l La cheminée évacue les gaz de combustion du carburant.
ventilation et de conditionnement l La tour de refroidissement est une construction, située
de l’air (CVCA) déterminent simulta- habituellement sur le toit d’un bâtiment, dans laquelle la
chaleur est extraite de l’eau ayant servi au refroidissement.
nément la température, l’humidité,
co
Les dimensions et le nombre des tours de refroidissement
la qualité, la distribution et la
nécessaires dépendent des exigences propres au bâtiment
circulation de l’air à l’intérieur en matière de refroidissement. Chaque tour doit être acous-
d’un bâtiment. tiquement isolée de l’ossature du bâtiment.
ie.
l L’énergie de chauffage ou de
l L’air repris est ramené d’un lieu
refroidissement est distribuée par
climatisé à la centrale, où il est
l’intermédiaire de l’air, de l’eau ou
traité et remis en circulation.
d’une combinaison des deux; voir
er
les pages 380 et 381.
Alg
l Avant tout autre traitement, le
réchauffeur chauffe l’air dont la
température est inférieure à 32 °F
(0 °C) jusqu’à ce qu’il atteigne
une température légèrement supé-
rieure au point de congélation. l Des registres règlent le tirage
Le ventilateur propulse l’air à dans les conduits ou gaines, les
GC
l
une pression modérée, pour pro- entrées et les sorties d’air.
duire les débits d’air forcés
dans un système de CVCA. l Air expulsé
l L’humidicateur maintient ou
augmente la quantité de vapeur l Air frais
d’eau dans l’air fourni.
w.
installés dans des parties désignées d’un bâtiment tion de l’air climatisé.
assure l’alimentation en eau
chaude ou en vapeur. ou sur chaque étage pour réduire au minimum les
courses verticales des gaines.
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380 11.14 SYSTÈMES DE CVCA
m/
Systèmes tout air
l Un système à volume d’air constant (VAC) et à une gaine distribue un
air climatisé à température constante par un réseau de gaines à petite
vitesse.
co
l Dans un système central, un thermostat général règle la température
ambiante dans tout le bâtiment.
l Dans un système multizone, chacune des gaines distinctes issues d’une
même centrale de traitement de l’air alimente une partie du bâtiment.
ie.
l Un système à volume d’air variable (VAV) et à une gaine est doté de
registres aux sorties terminales pour que le débit d’air climatisé varie
selon les besoins du moment dans chaque partie ou pièce du bâtiment.
er
l Un système à double gaine comporte des gaines distinctes pour diriger
l’air chaud et l’air froid vers des boîtes de mélange qui contiennent des
registres à contrôle thermostatique.
Alg
l C’est dans les boîtes de mélange que s’effectue le mélange proportionnel
de l’air chaud et de l’air froid à la température désirée, avant que l’air ainsi
mélangé ne soit distribué dans chaque partie ou pièce d’un bâtiment.
l Il s’agit habituellement d’un système à grande vitesse — 2400 pi/min
(730 m/min) ou plus —, ce qui permet de réduire la tailles des gaines et
l’encombrement de l’installation.
GC
l Un système de réchauffe terminal s’adapte plus facilement au réaménage-
ment d’une pièce. Il alimente en air, à une température d’environ 55 °F
(12 °C), des terminaux munis d’éléments de réchauffage électriques ou de
serpentins de réchauffage à eau chaude, qui règlent la température de l’air
distribué dans chaque partie ou pièce alimentée.
w.
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11.14 SYSTÈMES DE CVCA 381
m/
Systèmes air–eau
l Un système air-eau est doté de gaines à haute vitesse
dans lesquelles l’air primaire climatisé est acheminé d’une
centrale à différentes parties ou pièces d’un bâtiment,
co
où il se mélange à l’air ambiant avant d’être de nouveau
chauffé ou refroidi dans des inducteurs.
l L’air primaire attire l’air ambiant dans un ltre et le
mélange passe sur des serpentins qui sont chauffés ou
refroidis par de l’eau secondaire provenant d’une chau-
dière ou d’une centrale d’eau refroidie.
ie.
l Des thermostats locaux font varier le débit d’eau sur les
serpentins pour régler la température de l’air.
er
Systèmes monobloc
l Un système monobloc est un groupe étanche aux intempé-
ries qui comprend un ventilateur, des ltres, un compres-
seur, un condenseur et des serpentins évaporateurs pour
le refroidissement. Le groupe peut faire ofce de pompe à
Alg
chaleur ou contenir des éléments de chauffage auxiliaires.
Un système monobloc fonctionne exclusivement à l’électri-
cité ou à l’électricité et au gaz.
l
directement sous les fenêtres ou dans les
ouvertures pratiquées dans un mur extérieur
de chaque pièce desservie. Les unités
montées sous les fenêtres s’adaptent plus
facilement aux bâtiments existants.
ttp
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382 11.14 SYSTÈMES DE CVCA
m/
Les critères de sélection, de conception et
d’installation d’un système de chauffage, de
ventilation et de conditionnement de l’air sont
les suivants :
co
– le rendement, l’efcacité et les coûts de l Les tours de bureaux comprennent
construction et d’exploitation du système ; souvent un seul noyau pour maximiser
– le carburant, l’énergie, l’air et l’eau néces- l’espace dégagé pouvant être loué.
saires, et les moyens permettant de les ache- l Le centre est l’emplacement idéal pour
miner et de les stocker ; certains appareils les petits circuits et les réseaux de
exigent un accès à l’extérieur ; distribution efcaces.
ie.
– la souplesse du système pour desservir
différentes parties d’un bâtiment, dont les
besoins diffèrent en raison de leur usage l Un noyau placé le long d’un côté laisse
ou de leur orientation. Les systèmes décen- une aire de plancher dégagée, mais
tralisés ou locaux s’installent à faible coût, occupe une partie de la périphérie
recevant la lumière du jour.
er
requièrent de petits circuits de distribution
et permettent de modier la température
dans chaque partie ou pièce, tandis que les
systèmes centraux se caractérisent générale-
ment par une efcacité énergétique accrue et
Alg
par leur facilité d’entretien, tout en offrant l Les noyaux isolés maximisent l’aire de
une meilleure qualité de l’air ; plancher dégagée, mais nécessitent de
– le type et la disposition du système de dis- longs circuits de service et ne peuvent
pas servir de contreventements
tribution des uides calorifère et frigorigène.
latéraux.
Pour réduire les pertes par frottement, les
réseaux de gaines et de tuyaux doivent former
les circuits les plus courts et les plus directs
possible, avec un minimum de coudes et de
GC
l Deux noyaux disposés symétriquement
déports ; permettent de raccourcir les circuits de
– l’encombrement de l’équipement mécanique service et font de bons contrevente-
et du système de distribution. Les dispositifs ments latéraux, mais on perd alors une
de chauffage, de ventilation et de condi- certaine souplesse dans la disposition
tionnement de l’air d’un bâtiment occupent et l’utilisation du reste de l’aire de
plancher.
souvent de 10 % à 15 % de son aire totale ;
quelques pièces d’équipement requièrent
w.
aussi un espace d’où on peut y accéder, que l On aménage souvent des noyaux
ce soit pour effectuer le branchement ou multiples dans les vastes immeubles
l’entretien. Les systèmes à gaines d’air néces- bas pour éviter de longs circuits
sitent plus d’espace que ceux comprenant horizontaux.
des tuyaux pour le transport de l’eau chaude l On peut disperser les noyaux pour mieux
desservir les parties ou les pièces où les
ww
– les exigences relatives à la construction d’une et électriques, des cages d’ascenseurs et des cages
enveloppe pour la centrale mécanique, à la d’escaliers de secours. Leur plan doit être fonction
s:/
résistance au feu et à la maîtrise du bruit et de la disposition des poteaux, des murs porteurs
des vibrations ; et des murs de cisaillement ou des contreven-
– les exigences de construction relatives au tements latéraux ainsi que des congurations
poids de l’équipement ; désirées pour les pièces et de l’usage qui sera fait
– l’emplacement, c’est-à-dire l’exposition à de ces pièces. La gure ci-dessus illustre les dis-
la vue. Si le réseau de gaines demeure positions fréquemment retenues pour les noyaux
de service d’un bâtiment.
visible, la disposition doit relever d’un ordre
ttp
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11.15 BOUCHES DE DISTRIBUTION D’AIR 383
m/
L’air qui circule pour assurer le chauffage, le refroidissement
et la ventilation sort par des grilles et des diffuseurs. Ceux-ci
se distinguent par le débit et la vitesse de l’air diffusé, la
chute de pression, le bruit engendré et l’apparence.
co
l Un diffuseur comporte
des lattes placées à des
angles différents pour
dévier dans de multiples
ie.
directions l’air chaud ou l Une grille est un simple
climatisé provenant d’une grillage ou une simple
sortie. passoire couvrant et pro-
tégeant une ouverture.
l Un diffuseur de plafond
l Une grille de registre
pousse l’air à basse
er
règle le débit de l’air
vitesse dans toutes les
chaud ou climatisé
directions.
provenant d’une sortie ;
l Un diffuseur est circu- elle est constituée d’une
laire, carré ou linéaire, grille munie de plusieurs
Alg
ou encore prend la forme lames parallèles qui
de carreaux de plafond peuvent se superposer
perforés. pour fermer l’ouverture.
l Une grille de ventilation
de plancher atténue la
perte de chaleur et la
Les bouches de distribution d’air doivent être placées de façon
condensation près des
à distribuer uniformément l’air chaud ou froid dans les pièces
fenêtres et des murs
occupées d’un bâtiment, sans courant d’air sensible ni strati-
GC
extérieurs.
cation. Il faut soigneusement tenir compte de la portée de
l’air et de la conguration de diffusion ou d’étalement de la
bouche, ainsi que de tous les obstacles qui pourraient gêner
la distribution de l’air.
w.
l Portée en éventail ; E = P
/
s:/
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384 11.16 ALIMENTATION EN EAU
m/
Puits privé Dans un bâtiment, l’eau sert :
– à la consommation, à la cuisson, au net-
toyage et aux soins d’hygiène ;
– au chauffage et au refroidissement de l’air
co
l Charge totale = pression de et au maintien du taux d’humidité désiré,
service moins perte de charge grâce au réseau de circulation des systèmes
par friction de CVCA ;
– à la protection contre le feu grâce à son
l Le réservoir à pression main-
stockage.
tient la pression de service.
ie.
Il fonctionne à l’électricité Ressource de première nécessité, l’eau doit
et doit être assorti d’un parvenir à un immeuble en quantité suf-
sectionneur à fusibles. sante et à un débit, à une pression et à une
l Installer la conduite température appropriés. L’eau destinée à la
d’alimentation sous le seuil consommation humaine doit être potable,
du gel. c’est-à-dire exempte de bactéries nocives, et
er
agréable au goût. Pour éviter l’obstruction ou
la corrosion des conduites et de l’équipement,
l Le puits doit être à au moins
il faut traiter l’eau calcaire ou trop acide.
100’ (30 m) des égouts, des La quantité et la qualité de l’eau fournie par
fosses septiques et des lieux un réseau public ou municipal ne peuvent être
Alg
de renvoi des eaux usées du directement maîtrisées avant son arrivée au
bâtiment. Il doit être accessible bâtiment. En l’absence de réseau public, il faut
pour qu’il soit possible d’enlever
forer un puits ou stocker l’eau de pluie dans
le tubage du puits ou la pompe
à des ns d’entretien ou de
des réservoirs.
réparation. Lorsque la source est assez profonde, l’eau de
l Consulter les codes qui puits est généralement pure et froide et ne
régissent l’emplacement et présente aucun problème de décoloration, de
GC
l’installation des puits. goût ou d’odeur. Avant de consommer l’eau de
puits, il faut en faire analyser un échantillon
par les services de santé locaux, qui en déter-
mineront la composition chimique et établiront
si elle contient des bactéries ou non.
w.
l Habituellement installé
La conduite principale ou
ww
l
par un service public ou
maîtresse est la conduite
son représentant autorisé,
d’amenée de l’eau à tous l Robinet d’arrêt du
le branchement principal
les branchements d’eau rac- bâtiment
raccorde le bâtiment à la
cordés à un réseau public ou
conduite principale d’ame-
communautaire de distribu-
née d’eau.
tion d’eau.
/
s:/
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11.17 RÉSEAUX D’ALIMENTATION EN EAU 385
m/
Un réseau d’alimentation en eau fonctionne sous l Le réseau d’alimentation
pression. La pression de service d’un tel réseau doit par gravité dispose d’une
être assez forte pour résister à toute perte de pres- source d’eau placée à une
sion due au déplacement et au frottement verticaux hauteur sufsante pour
maintenir une pression
de l’eau dans les conduites et les raccords, tout en
co
d’alimentation convenable
satisfaisant aux exigences de pression de chaque dans tout le réseau de
appareil de plomberie. Habituellement, les réseaux distribution de l’eau.
publics assurent l’alimentation en eau à une pres-
sion d’environ 50 lb/po2 (345 kPa). Cette pression l Branchements
correspond à peu près à la limite supérieure de la
ie.
l Colonnes montantes
plupart des réseaux de puits privés.
Lorsque l’eau est fournie à une pression de l Alimentation en eau froide
50 lb/po2 (345 kPa), elle peut alimenter direc-
l Alimentation en eau
tement les bâtiments de six étages ou moins. chaude ; l’eau chaude
Lorsqu’un bâtiment est plus élevé ou que la pression circule par élévation natu-
er
de service de l’eau est insufsante pour la répartir relle. Dans les bâtiments
adéquatement entre les appareils, l’eau est pompée longs et bas, la circulation
jusqu’à un réservoir élevé ou placé sur le toit, d’où et la distribution de l’eau
elle est distribuée par gravité. Une partie de cette chaude peuvent nécessiter
eau est souvent réservée aux systèmes de lutte le recours à des pompes.
Alg
contre les incendies.
l Des joints de dilatation
La pression doit être assez élevée pour que chaque facilitent la dilatation
appareil fonctionne convenablement. Cette pression thermique dans les longs
varie de 5 lb/po2 à 30 lb/po2 (35 kPa à 207 kPa) circuits de conduites d’eau
et elle ne doit être ni trop forte ni trop faible. Les chaude.
conduites d’alimentation en eau sont donc dimen- l L’eau chaude revient au
sionnées en fonction de la différence entre la pres- chauffe-eau ou au réservoir
GC
de stockage dans le cas d’un
sion de service, compte tenu de la perte de pression
réseau à deux conduites.
due à la montée de l’eau ou au frottement hydrau-
lique, et la pression requise pour chaque appareil.
Si la pression d’alimentation est trop forte, des
réducteurs ou des régulateurs de pression peuvent
être installés sur les appareils de plomberie.
w.
l
un système qui chauffe l’eau uniquement selon les besoins
du moment. Un tel système consomme moins d’énergie et
s:/
d’un réservoir d’approvisionnement fermé. remplir une fonction de préchauffage, en association avec
un système de chauffage de l’eau standard.
DCC 22 00 00 Plomberie
DCC 22 11 00 Réseau de distribution d’eau
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386 11.17 RÉSEAUX D’ALIMENTATION EN EAU
m/
l La perte de pression due Les conduites d’adduction d’eau sont faites
au frottement hydraulique de cuivre, d’acier galvanisé ou de plastique.
est fonction du diamètre Pression maximale requise pour chaque appareil Le cuivre est souvent utilisé en raison de sa
de la conduite d’alimen- (5 lb/po2 à 30 lb/po2 [35 kPa à 207 kPa]) résistance à la corrosion, de sa résistance
co
tation, de la distance que mécanique, de la faible perte par frottement
parcourt l’eau et du nombre + Perte de pression dans le compteur d’eau
+ Perte de pression due à la charge statique ou à la qu’induit ce métal et du petit diamètre exté-
de soupapes, de raccords
en T et de coudes que l’eau poussée ascendante rieur des conduites. Les conduites en plastique
traverse. Les circuits doivent + Perte de pression par frottement hydraulique sont légères et faciles à assembler, induisent
être courts, droits et aussi dans les conduites et les raccords peu de frottement et ne se corrodent pas, mais
certains types de plastique ne conviennent pas
ie.
directs que possible. = Pression de service de l’eau
au transport de l’eau potable. Les conduites de
Demande individuelle Estimation de la demande totale polybutylène (PB), de polyéthylène (PE), de
Diam. min. de Demande chlorure de polyvinyle (PVC) ou de chlorure de
Nombre Nombre total
Type d’appareil la conduite totale polyvinyle surchloré (CPVC) conviennent à l’eau
d’appareils d’appareils
(po [mm]) (gpm [l/s])a froide, mais seuls le PB et le CPVC conviennent
er
aux conduites d’eau chaude.
Baignoire 2à4 1/2 (13) 10 8 (0,5)
Pomme de douche 2à4 1/2 (13) 20 14 (0,88) Le diamètre des conduites d’eau varie selon
Lavabo 1à2 3/8 ou 1/2 40 25 (1,58) le nombre et le type des appareils de plom-
(10 ou 13) berie utilisés et selon les pertes de pression
60 32 (2,02)
Alg
Toilette (W.-C.), 3à5 3/8 (10) dues au frottement hydraulique et à la charge
80 38 (2,4)
à réservoir statique. Chaque type d’appareil reçoit un
Toilette (W.-C.), 6 à 10 1 (25) 100 44 (2,77) nombre d’unités de drainage d’appareil. Le
à robinet de chasse 120 48 (3,23) nombre total d’unités de drainage d’appareil
Urinoir 5 à 10 1/2 ou 3/4 140 53 (3,34) d’un bâtiment détermine la demande en gallons
(13 ou 19) 160 55 (3,47) par minute (gpm [l/s]). Étant donné que les
Évier de cuisine 2à4 1/2 ou 3/4 appareils ne fonctionnent pas tous en même
200 65 (4,1)
(13 ou 19) temps, la demande totale n’est pas directement
GC
Laveuse 2à4 1/2 (13) a 1 gallon par minute = proportionnelle à la charge totale des unités de
0,0631 litre par seconde drainage des appareils.
Évier de service 3 1/2 (13)
Robinet d’arrosage 2à4 1/2 (13) Habituellement, le réseau d’alimentation en
eau s’installe assez facilement dans les espaces
l Les données présentées ci-dessus, notamment celles concernant le diamètre minimal de la de construction des planchers et des murs. Il
conduite d’alimentation, n’ont qu’une valeur indicative ; consulter le Code de la plomberie. doit bien s’intégrer à l’ossature du bâtiment et
w.
l Déviation d’appareil ; on doit vérier les Sous les climats très froids, les conduites
dimensions approximatives des divers appa- d’eau situées dans les murs extérieurs et les
reils de plomberie auprès du fabricant, de bâtiments non chauffés risquent de geler et de
manière à les installer précisément durant la
se briser. Il faut donc en prévoir le drainage
construction.
jusqu’à un point bas du système, où se trouve
un robinet de drainage.
Conduite d’alimentation de branchement
ttp
l
l S’il faut placer une conduite d’alimentation
en eau dans un mur extérieur, on doit la
mettre du côté chaud de l’isolant mural.
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11.18 SYSTÈMES DE PROTECTION CONTRE LES INCENDIES 387
m/
Les systèmes d’alarme en cas d’incendie
installés dans un bâtiment se déclenchent
automatiquement sous l’action d’un système
de détection des incendies. Celui-ci consiste
co
généralement en des sondes de tempéra-
ture, telles que des thermostats, ou en des l Les têtes arroseuses sont des
détecteurs de fumée, qui se déclenchent gicleurs qui dispersent de l’eau
sous forme de jet ou de pluie.
à la moindre combustion. La plupart des
Habituellement, elles sont com-
réglementations gouvernementales exigent mandées par un maillon fusible
l’installation de détecteurs de fumée dans
ie.
qui fond à une température
les unités de logement et les chambres prédéterminée.
d’hôtel et de motel. Au sujet des types et l Réservoir d’eau
des emplacements recommandés pour les l Un clapet de retenue ne laisse
détecteurs de chaleur et de fumée, consulter l’eau circuler que dans un seul
le Code du bâtiment. sens.
er
Dans les grands bâtiments commerciaux et l Les canalisations d’incendie
institutionnels, là où la sécurité publique sont des conduites d’eau dispo-
sées à la verticale dans un bâti-
devient un enjeu, les codes du bâtiment
ment pour alimenter les boyaux
exigent souvent l’aménagement d’un système d’incendie à chaque étage.
d’extincteurs automatiques équipés de gicleurs ;
Alg
l Les canalisations d’incendie
certains codes autorisent l’accroissement de sous eau contiennent de l’eau
l’aire de plancher lorsqu’un tel système est sous pression et se raccordent
aménagé. Certaines réglementations gouver- aux boyaux d’incendie que
nementales exigent également l’installation de peuvent utiliser les occupants
systèmes d’extincteurs automatiques dans les d’un bâtiment en cas d’urgence.
bâtiments à plusieurs logements. l Les canalisations d’incendie à
eau sous air ne contiennent
Un système d’extincteurs automatiques pas d’eau et sont utilisées par
GC
regroupe des conduites installées dans les les pompiers pour raccorder les
plafonds, ou au-dessous d’eux, raccordées à boyaux d’incendie à une borne
une source d’eau et munies de têtes arro- d’incendie ou à un camion de
seuses, appelées gicleurs, qui s’ouvrent pompiers.
automatiquement à partir d’une certaine tem- l Les pompes d’incendie maintien-
pérature. Les deux principaux types de sys- nent la pression d’eau requise
tèmes de gicleurs sont les systèmes d’extinc- dans une canalisation d’incendie
w.
ou un système d’extincteurs
teurs automatiques sous eau et les systèmes
automatiques lorsque la pression
d’extinction automatique à eau sous air. dans le système devient infé-
l Un système d’extincteurs automatiques sous rieure à une valeur préétablie.
eau contient de l’eau maintenue sous une l Un raccord en Y, installé
pression sufsante pour assurer un jet d’eau près du sol et sur l’extérieur
d’un bâtiment, offre plu-
ww
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388 11.19 APPAREILS DE PLOMBERIE
m/
Les appareils de plomberie reçoivent l’eau d’un
réseau d’alimentation et évacuent les déchets
liquides par un système d’égout. Ils doivent être
faits d’un matériau dense, lisse et non absorbant,
et être exempts de toute surface d’encrassement
co
dissimulée. Certains codes du bâtiment imposent
l’usage d’appareils et de robinets favorisant une
moindre consommation d’eau.
l L’intervalle d’air désigne le dégagement vertical entre
ie.
le bec d’un robinet ou d’une autre sortie d’une conduite
d’eau et le niveau de trop-plein d’une prise. Il est exigé
pour empêcher un retour d’eau usée ou contaminée ou
le décolmatage d’un appareil de plomberie dans une
canalisation d’alimentation en eau potable, par suite
d’une pression négative dans la conduite.
er
l Le niveau de trop-plein est le niveau au-delà duquel
l’eau déborde d’un appareil de plomberie.
Siphons
Alg
Le siphon, en forme de U ou de S, dans lequel
demeure une petite quantité d’eau usée appelée
garde d’eau, est un élément essentiel de la canali-
sation d’évacuation des appareils de plomberie. Ces
eaux usées jouent un rôle de barrière d’étanchéité
qui empêche les gaz d’égout de passer, mais qui
n’entrave pas l’écoulement normal des eaux usées
ou des eaux d’égout.
GC
l Siphon retenant une garde d’eau
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11.20 RÉSEAUX D’ÉVACUATION DES EAUX USÉES 389
m/
Le réseau d’alimentation en eau se termine à chaque appareil Raccords de conduites
de plomberie. Les eaux consommées et usées sont renvoyées
dans le réseau d’évacuation, dont la fonction première consiste l Un raccord est habituellement
à évacuer les matières liquides ou organiques usées le plus coudé à 45° ou 90°.
co
rapidement possible. l Un coude de plafond possède des
oreilles pour le xer à une paroi
Comme ce système procède à une évacuation par gravité,
ou à une solive.
ses conduites sont beaucoup plus grosses que les conduites l Un coude de toilette est un
d’alimentation, qui, elles, sont sous pression. Les dimensions raccord de sol de 90° installé
des conduites d’évacuation sont fonction de leur emplacement directement sous une toilette.
ie.
dans le système ainsi que du type et du nombre total d’appa-
l Un raccord en T est à trois voies.
reils desservis. On doit toujours consulter le Code de plomberie
l Un té de plafond possède des
en ce qui a trait à la taille et aux matériaux autorisés pour les oreilles pour le xer à une paroi
conduites, aux restrictions relatives à la longueur et à la pente ou à une solive.
des conduites horizontales ainsi qu’aux types et au nombre de
coudes permis. Un té pied-de-biche présente un
er
l
Les conduites d’évacuation sont en fonte ou en plastique. coude de 90° légèrement incurvé
Celles de fonte, matériau traditionnellement utilisé, peuvent pour canaliser l’écoulement d’un
branchement vers la conduite
comporter des joints d’emboîture ou sans moyeu et
principale.
des raccords. Les deux types de plastiques appropriés pour
Un raccord en Y, qui forme
Alg
les conduites de drainage sont le chlorure de polyvinyle (PVC) l
habituellement un angle de
et l’acrylonitrile butadiène styrène (ABS). Quelques codes
45°, relie un branchement à la
du bâtiment autorisent aussi l’utilisation de fonte ou d’acier
conduite principale.
galvanisé. l Un mamelon est une conduite
courte et letée aux deux
Dimensions maximales des conduites extrémités qui sert à joindre des
manchons ou d’autres raccords.
Mur à ossature légère de 4” (100) l Un manchon est une conduite
GC
courte dont l’intérieur est leté
aux deux extrémités et qui sert à
joindre deux conduites de même
diamètre.
l Conduite de fonte ou de plastique, sans joint
l Une augmentation est un raccord
d’emboîtement, de 3” (75) de diamètre
dont le diamètre est plus grand à
l Conduite de fonte à emboîture à épaulement,
une extrémité.
de 2” (50) de diamètre
w.
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390 11.20 RÉSEAUX D’ÉVACUATION DES EAUX USÉES
m/
La disposition d’un réseau d’évacuation Évents
des eaux usées doit être directe et Le réseau d’évents évacue les gaz septiques
rectiligne an d’empêcher tout dépôt vers l’extérieur et apporte de l’air frais au
de solides et toute obstruction. Des réseau de drainage pour protéger la garde
co
regards de nettoyage doivent être l Le drain pluvial de bâti-
ment achemine seulement d’eau des siphons contre le siphonnage et
aménagés pour faciliter le nettoyage la contre-pression.
l’eau de pluie ou les eaux
des conduites obstruées.
de surface jusqu’à un égout
pluvial de bâtiment, qui à l Un évent intermédiaire fait cir-
l Les drains secondaires raccordent un
son tour les conduit jusqu’à culer de l’air entre un réseau de
ou plusieurs appareils à une colonne de
ie.
un égout pluvial public, à un drainage et un système de venti-
chute ou de renvoi des eaux ménagères.
égout combiné ou à un lation en raccordant une colonne
l Les conduites horizontales de récupé-
autre point d’évacuation. d’évent à un drain horizontal,
ration des uides doivent s’incliner de
entre le premier appareil et la
1/4’’ par pied (1:50) lorsque leur dia-
colonne de chute ou de renvoi des
mètre est d’au plus 3” (75) et de 1/4”
eaux ménagères.
par pied (1:50) lorsque leur diamètre est
Un évent bouclé est un évent en
er
l
supérieur à 3” (75). Les charges hydrau-
circuit qui forme une boucle et se
liques applicables peuvent inuencer ces
raccorde à un évent de colonne
valeurs (voir le Code de plomberie).
plutôt qu’à une colonne d’évent.
l Le branchement de drainage va du
l Un évent commun dessert deux
siphon d’un appareil de plomberie à
drains d’appareil raccordés au
la jonction avec une colonne de chute
Alg
même niveau.
ou de renvoi des eaux ménagères.
l La colonne de chute achemine les l Une colonne d’évent est un évent
eaux usées des toilettes ou des vertical servant surtout à faire
urinoirs jusqu’au drain ou au bran- circuler de l’air en direction ou
chement d’égout du bâtiment. en provenance de toute partie
l La colonne de renvoi des eaux ména- d’un réseau de drainage.
gères achemine les eaux usées à partir l Un branchement de ventilation
des appareils de plomberie autres raccorde un ou plusieurs évents
GC
que les toilettes et les urinoirs. à une colonne d’évent ou à un
l Il faut minimiser les coudes dans évent de colonne.
toutes les colonnes de chute et de renvoi. l Un évent continu prolonge la
l L’intervalle de branchement est la lon- conduite de drainage à laquelle il
gueur d’une colonne de chute ou de renvoi se raccorde.
qui correspond à la hauteur d’un étage,
sans être jamais inférieure à 8’ (2440), l Un évent de siphonnement est ins-
tallé sur le côté égout d’un siphon.
w.
Le réseau d’égout ne transporte l Le siphon du bâtiment, l Une colonne d’évent est un prolon- Une pompe de vidange enlève
/
l l
que les eaux usées des appareils de ou maître-siphon, est gement de la colonne de chute ou de ren- les accumulations de liquide
plomberie, à l’exclusion des eaux installé dans le drain du voi des eaux ménagères au-dessus du drain dans un puisard. Elle est néces-
s:/
pluviales, tandis que les égouts bâtiment pour empêcher horizontal le plus élevé qui est raccordé au saire lorsque les appareils sont
pluviaux acheminent l’eau de pluie les gaz d’égout de passer tuyau ; elle doit se prolonger d’au moins plus bas qu’un égout de rue.
drainée des toits et des surfaces du branchement d’égout 12” (305) au-dessus de la surface du toit
pavées. Un réseau d’égout et un au réseau d’évacuation et être à l’écart des surfaces verticales, des
égout pluvial combinés transportent des eaux usées du bâti- lucarnes et tabatières ouvrables.
tant les eaux usées que les eaux ment. Certains codes de l Le drain de bâtiment est la pièce la plus
pluviales. plomberie n’exigent pas basse d’un réseau d’évacuation ; il reçoit
ttp
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11.21 RÉSEAUX D’ÉGOUT 391
m/
Habituellement, les réseaux d’égout acheminent les eaux
d’égout des appareils de plomberie jusqu’à une installation
publique qui les traite et les épure. Dans le cas contraire, Plan d’implantation
il faut aménager un réseau d’égout privé, dont le type et
co
la taille varient selon le nombre d’appareils desservis et la
perméabilité du sol, laquelle est déterminée par un essai de l Séparateur de graisse en
ltration. Les réseaux d’égout sont conçus par des ingénieurs béton préfabriqué
(facultatif)
civils en la matière et doivent être approuvés et inspectés par
les services de santé publique avant d’être utilisés. On doit l Fosse septique
consulter les codes du bâtiment et de la santé au sujet des Aménager la fosse sep-
ie.
l
règlements et des exigences spéciques. tique et le champ d’épu-
ration à au moins 100’
(30 m) des puits, 50’
(15 m) des cours d’eau et
10’ (3 m) des bâtiments
et des limites de terrain.
er
l La chambre de dosage
d’une grande fosse sep-
tique rejette automatique-
ment, par un évacuateur à
Alg
siphon, un grand volume
d’efuent lorsqu’une quan-
Vue en coupe tité prédéterminée s’est
accumulée.
Une fosse septique est un réservoir étanche couvert
dans lequel se déverse l’égout d’un bâtiment et où l Un distributeur est muni
de chicanes pour diriger
se séparent les matières organiques solides, qui
l’efuent vers les diffé-
sont décomposées et puriées par des bactéries
rentes parties du champ
GC
anaérobies. Le liquide clarié se déverse ensuite d’épandage.
pour être éliminé de manière dénitive.
L’efuent liquide, purié à environ 70 %, s’écoule
l Champ d’épuration
dans l’un des trois systèmes suivants.
l Un champ d’épuration est une aire ouverte conte- l Au plus 60’ (18 m)
nant un ensemble de tranchées absorbantes à l Les conduites de distribu-
travers lesquelles l’efuent d’une fosse septique tion doivent être perpen-
w.
de distribution perforée à
l Par eau grise, on entend l’eau usée provenant des éviers, travers laquelle l’efuent
des baignoires, des douches et des lave-vaisselle, qui d’une fosse septique
s:/
peut être traitée et recyclée pour les chasses d’eau et suinte dans le sol.
l’irrigation. Jusqu’à présent, peu de municipalités ont l Au moins 2’ (610) jusqu’à
adopté des règlements autorisant la réutilisation de la nappe phréatique
l’eau grise. L’aménagement de réseaux d’eau grise doit
être associé à d’autres mesures de conservation de l’eau,
telles que la mise au point d’appareils économes en eau
et le captage des eaux de surface ou de ruissellement
ttp
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392 11.22 ÉNERGIE ÉLECTRIQUE
m/
Analogie entre un circuit hydraulique Le système électrique d’un bâtiment fournit l’énergie nécessaire à l’éclairage, au
et un circuit électrique chauffage et au fonctionnement de l’équipement et des appareils électriques. On doit
Pression : tension (voltage)
l’installer conformément aux codes de l’électricité et du bâtiment an qu’il soit sûr,
able et efcace. Tout l’équipement électrique doit être conforme aux normes des
co
Laboratoires des assureurs du Canada (ULC) ou de l’Association canadienne de norma-
lisation (Groupe CSA). On doit consulter le Code canadien de l’électricité au sujet des
exigences spéciques en matière de conception et d’installation d’un système électrique.
Le courant électrique circule dans un conducteur en raison d’une différence de poten-
tiel entre deux points d’un circuit.
ie.
– Le volt (V) est l’unité internationale de force électromotrice. Il correspond à la diffé-
Valve : Débit : rence de potentiel électrique entre deux points d’un conducteur où circule un courant
interrupteur courant constant de 1 ampère, lorsque la puissance dissipée entre ces points est de 1 watt.
(ampères) – L’ampère (A) est l’unité internationale du courant électrique. Il équivaut à un écoule-
ment de 1 coulomb par seconde ou au courant constant que produit une différence de
potentiel de 1 volt appliquée en présence d’une résistance de 1 ohm.
er
– Le watt (W) est l’unité internationale de puissance. Il correspond à 1 joule par
seconde ou à la puissance engendrée par un courant de 1 ampère qui circule lorsque
la différence de potentiel est de 1 volt.
– L’ohm (Ω) est l’unité internationale de résistance électrique. Il représente la résis-
tance qu’oppose un conducteur dans lequel une différence de potentiel de 1 volt
Alg
Frottement : résistance (ohms) produit un courant de 1 ampère.
Les bâtiments sont généralement alimentés en énergie électrique par une compagnie d’électricité. Le schéma ci-dessous
représente plusieurs des systèmes de tension qu’une compagnie d’électricité peut fournir selon les exigences de charge
d’un bâtiment. Un grand bâtiment peut être doté de son propre transformateur pour abaisser à sa tension de service une
tension d’alimentation plus élevée et plus économique. Des groupes turbine-alternateur sont parfois requis pour fournir,
en cas de panne, l’énergie électrique de secours permettant d’alimenter l’éclairage des sorties de secours, les systèmes
d’alarme, les ascenseurs, les systèmes téléphoniques, les pompes d’incendie et l’équipement médical des hôpitaux.
GC
Phase B
Phase A
Phase C
w.
120 V 120 V
120 V 208 V 120 V 120 V l Neutre mis à la terre
l Tous les systèmes électriques
l Transformateur de la l 120 V, l 120 V/208 V, l 120 V/208 V, triphasé, quatre ls doivent être mis à la terre pour
compagnie d’électricité monophasé, monophasé, l Ce service est utilisable dans tous les assurer une protection contre
deux ls trois ls bâtiments, sauf les plus grands, qui les décharges électriques et les
requièrent de plus hautes tensions. incendies d’origine électrique.
Le schéma ci-dessous illustre le service 120 V/240 V, monophasé et
/
à trois ls, qui constitue au Canada la norme pour les résidences. l Entrée électrique
de la maison
s:/
l Ligne 1
120 V
Transformateur
l Neutre
de la 240 V
compagnie
ttp
d’électricité 120 V
l Ligne 2
l Mise à la terre
DCC 33 70 00 Réseaux électriques sur l’emplacement
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11.23 SERVICE ÉLECTRIQUE 393
m/
La compagnie d’électricité doit être informée, au
moment de l’établissement des plans du futur bâti- l Les conducteurs d’alimentation vont
ment, de la charge électrique totale qui alimentera ce de la ligne d’alimentation principale
dernier, an qu’elle puisse conrmer la disponibilité du ou du transformateur à l’équipement
service et coordonner l’emplacement du branchement
co
de commutation du bâtiment.
et du compteur d’électricité. l Le branchement aérien du consom-
Le branchement au réseau est aérien ou souterrain. Le mateur est le tronçon aérien des
conducteurs d’alimentation situé
réseau aérien coûte moins cher, est facilement acces-
entre le poteau du service public le
sible pour l’entretien et peut transporter du courant à plus proche et le bâtiment.
haute tension sur de grandes distances. Le réseau sou-
ie.
l Le branchement souterrain du
terrain coûtant plus cher, on le trouve surtout en milieu consommateur est le tronçon
urbain, là où la consommation est très élevée. On souterrain des conducteurs de
dispose les câbles de branchement dans des conduits branchement situé entre la ligne
ou des canalisations pour les protéger et les remplacer d’alimentation principale ou le
au besoin. Les câbles des branchements résidentiels transformateur et le bâtiment.
Le câble d’entrée de branchement
er
sont parfois directement enterrés. l
est le tronçon du branchement d’ali-
l Les bâtiments de moyenne ou de grande taille sont dotés mentation situé entre le branchement
d’un transformateur pour abaisser la haute tension d’ali- aérien ou souterrain et l’équipement
mentation jusqu’à la tension de service. L’installation du de commutation du bâtiment.
transformateur sur une base à l’extérieur du bâtiment fait
Alg
diminuer les coûts d’utilisation et l’entretien nécessaire, l Le compteur de kilowattheures
et atténue les inconvénients liés au bruit et à la chaleur. (kWh) mesure et enregistre la quan-
Lorsqu’il est installé à l’intérieur du bâtiment, le transfor- tité d’énergie électrique consommée
mateur isolé à l’huile doit être placé dans une voûte bien sur une certaine période de temps.
ventilée, résistant au feu, munie de deux sorties et située Il est fourni par la compagnie
sur un mur extérieur adjacent au local de l’appareillage d’électricité et est toujours placé
de commutation. Le transformateur sec utilisé dans les avant l’interrupteur principal, de
immeubles de petite ou de moyenne taille est assorti d’un sorte qu’il ne peut être déconnecté.
sectionneur ou d’un appareillage de commutation dans une Dans les immeubles à plusieurs
GC
l
sous-station. logements, des groupes de
compteurs sont installés de manière
à ce que la consommation de
chaque logement soit mesurée
séparément.
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394 11.23 SERVICE ÉLECTRIQUE
m/
Technologies photovoltaïques
Un système photovoltaïque convertit l’énergie
solaire (photons) directement en électricité
(tension électrique). Il y a alors production de
co
courant continu (c.c.), lequel est soit emma-
gasiné dans des accumulateurs, soit converti
en courant alternatif (c.a.) pouvant être utilisé
dans des bâtiments commerciaux et résidentiels.
Dans le cas de grandes centrales électriques ou
ie.
à des ns industrielles, on relie des centaines de
générateurs solaires de manière à constituer un
système photovoltaïque à grande échelle.
l Les cellules photovoltaïques, aussi connues sous le
nom de cellules solaires, sont des dispositifs à solide
qui convertissent l’énergie solaire en énergie électrique
er
lorsque de la lumière ou de l’énergie rayonnante tra-
verse la jonction entre deux types de matériaux semi-
conducteurs, produisant alors une force électromotrice.
l Un module photovoltaïque, ou panneau solaire,
est constitué de plusieurs cellules photovoltaïques
Alg
installées dans une structure de protection et reliées
électriquement en série pour obtenir une certaine
tension électrique, et en parallèle pour produire la
quantité de courant voulue.
l Un réseau photovoltaïque consiste en un ensemble de
modules photovoltaïques généralement installés sur le
toit et reliés électriquement de façon à produire et à
fournir l’électricité nécessaire aux bâtiments commer-
ciaux et résidentiels.
GC
l Les modules photovoltaïques sont inclinés dans un
angle aussi près de la latitude du site que possible
an de capter une quantité optimale d’énergie solaire
tout au long de l’année.
w.
LEED v4, crédit ÉA : Performance énergétique minimale certains services publics pour favoriser les investis-
sements dans les sources d’énergie renouvelable. Les
s:/
Système photovoltaïque intégré à un bâtiment consommateurs qui y adhèrent peuvent écouler leur
surplus d’énergie au cours d’une période de factu-
Des cellules solaires en couches minces de deuxième génération sont fabriquées en
ration donnée lorsque l’électricité qu’ils produisent
silicium amorphe ou dans d’autres matières telles que le tellurure de cadmium. En dépasse leurs besoins.
raison de leur exibilité, il est possible d’intégrer les cellules solaires en couches
minces dans la toiture, les murs ou les fenêtres d’un bâtiment, en guise de source
principale ou auxiliaire d’électricité, souvent en remplacement de matériaux de
ttp
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11.24 CIRCUITS ÉLECTRIQUES 395
m/
Après que les besoins en énergie électrique
dans les diverses parties d’un bâtiment ont été
déterminés, il faut poser les conducteurs ou les
câbles qui achemineront le courant aux points
co
d’utilisation.
l Les circuits de dérivation sont les tronçons d’un
système électrique situés entre le dispositif nal de
protection contre les surintensités d’un circuit et
les prises desservies par ce circuit. Chaque circuit de
dérivation est dimensionné selon la charge qu’il doit
ie.
transporter. Environ 20 % de sa capacité constitue
une marge de manœuvre en cas d’imprévu et à des
ns de sécurité. Pour éviter une chute de tension
excessive, la longueur d’un circuit de dérivation ne
doit pas dépasser 100’ (30 m) ou la longueur prévue
par le Code canadien de l’électricité.
er
l Les circuits tout usage apportent le courant à un
grand nombre de prises pour l’éclairage et divers
appareils.
l Les prises situées dans des endroits exposés à
l’eau, tels que les salles de bain, doivent être
Alg
protégées par un disjoncteur différentiel (GFI).
Un GFI est un disjoncteur qui détecte les courants
causés par les défauts de mise à la terre et coupe
instantanément l’alimentation pour prévenir
d’éventuels dégâts ou blessures. Cette protection
est assurée par une prise GFI ou un disjoncteur GFI
au panneau de distribution.
GC
l Les circuits des appareils électromécaniques ou
électroménagers apportent le courant aux prises
l Les panneaux de contrôle l Les disjoncteurs sont des
spécialement réservées à ces appareils.
règlent, répartissent et pro interrupteurs qui ouvrent
l Les circuits individuels apportent le courant
tègent un grand nombre de cir automatiquement un circuit
destiné à un seul appareil électromécanique ou
cuits de dérivation semblables électrique pour empêcher qu’un
électroménager de l’équipement électrique.
d’un système électrique. Dans courant excessif n’endommage
les grands bâtiments, ils sont les composants du circuit ou l Les exigences de charge relatives aux appareils
w.
placés dans des placards élec ne cause un incendie. On peut d’éclairage, à l’équipement et aux appareils élec
triques situés près des entrées réenclencher un disjoncteur triques sont spéciées par leurs fabricants. La charge
des charges. Dans les rési et le réutiliser sans remplacer prévue d’un circuit tout usage est toutefois fonction
dences et les petits bâtiments, aucun de ses composants. du nombre de prises desservies par le circuit et de
le panneau de contrôle est leur usage. On doit consulter le Code canadien de
combiné au tableau de contrôle l’électricité au sujet des normes à respecter.
ww
interrupteurs à basse tension commandent coaxiaux dans une canalisation non métallique
des relais qui, eux, effectuent l’interruption transmettent le signal amplié à diverses prises.
aux prises de courant de service.
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396 11.25 CÂBLAGE ÉLECTRIQUE
m/
Les métaux opposent peu de résistance au
l Le câble armé, aussi appelé câble
courant électrique et sont de bons conducteurs. BX, regroupe plusieurs conducteurs
Le cuivre est le métal le plus souvent utilisé. Les isolés qui sont protégés par une gaine
conducteurs de tout type — l, câble et barre métallique exible et enroulée en
co
omnibus — sont dimensionnés en fonction de hélice.
leur capacité de transporter le courant sans dan- l Le câble gainé non métallique, aussi
ger et de la température de service maximale de appelé câble Romex, regroupe plusieurs
leur isolant. On les identie selon : conducteurs isolés qui sont enfermés
dans une gaine non métallique, à
– la classe de tension ;
l’épreuve de l’humidité et retarde-feu.
ie.
– la taille et le nombre des conducteurs ; l Le câble à isolant minéral consiste en
une gaine de cuivre tubulaire renfer-
– le type d’isolant ; mant un ou plusieurs conducteurs noyés
– la présence, le cas échéant, d’un l de mise à dans un minéral réfractaire isolant qui
la terre. est fortement comprimé.
Le conduit métallique rigide est un
er
Un conducteur est recouvert d’un isolant pour l
empêcher tout contact avec d’autres conducteurs tube d’acier à paroi épaisse qui est
directement vissé dans un fût leté au
ou du métal et pour le protéger contre la chaleur,
moyen d’écrous avec contre-écrous et
l’humidité et la corrosion. Les matériaux oppo- de rondelles.
sant une forte résistance au courant électrique, l Le tube électrique métallique est un
Alg
tels que le caoutchouc, les plastiques, la porce- tube d’acier à paroi mince qui est xé
laine et le verre, sont communément utilisés par raccord mécanique ou de couplage
pour isoler les conducteurs et les connexions au moyen de vis de serrage.
électriques. l Le conduit métallique exible, enroulé
en hélice, est utilisé pour les raccords
Le conduit électrique supporte les ls et les à un moteur ou à un autre appareil
câbles, et les protège contre les atteintes et la produisant des vibrations.
corrosion. Le conduit métallique fournit aussi l Les boîtes de jonction sont des
GC
aux conducteurs une enveloppe de mise à la boîtiers assurant le logement et la
terre continue. Dans le cas d’une construction à protection des épissures de ls ou de
câbles électriques qui sont regroupés
l’épreuve du feu, on utilise des conduits métal-
pour la connexion ou le branchement
liques rigides, des tubes électriques métalliques de circuits électriques.
ou des conduits métalliques exibles. Dans le
cas d’une construction à ossature de bois, on
utilise des câbles armés ou des câbles gainés
w.
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11.26 PLANCHERS SURÉLEVÉS 397
m/
Les planchers surélevés amovibles sont générale-
ment utilisés dans les bureaux, les hôpitaux, les
laboratoires, les salles d’ordinateurs et les centres
de télévision et de communications en raison de
co
l’accessibilité et de la souplesse qu’ils offrent pour
la disposition des bureaux, des postes de travail et
de l’équipement. Les systèmes de câblage modulaires
facilitent le déplacement et le raccordement de
l’équipement.
ie.
l Un plancher surélevé consiste essentiellement en des
panneaux de plancher démontables et interchangeables
qui s’appuient sur des plots réglables donnant un libre
accès à l’espace au-dessous. Ces panneaux forment
habituellement des carreaux de 24” (600) de côté et
sont faits d’acier, d’aluminium, d’un noyau de bois
enrobé d’acier ou d’aluminium, ou de béton armé léger.
er
Ils sont nis avec un carreau de tapis ou de vinyle ou un
stratié haute pression ; des parements antistatiques et
à l’épreuve du feu sont aussi offerts sur le marché.
Alg
l Les plots sont réglables à une hauteur de plancher ni
variant de 12” à 30” (305 à 760) ; une hauteur de plan-
cher ni de seulement 8” (200) est aussi disponible.
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398 11.27 PRISES DE COURANT
m/
Les appareils d’éclairage, les interrupteurs Hauteur des interrupteurs et
muraux et les prises doubles sont les compo des prises
sants les plus visibles d’un système élec l Prise audessus du comptoir : 4’
trique. Les interrupteurs et les prises de cou (1220) ; 3’6” (1220) pour l’accessi
bilité aux personnes handicapées
co
rant doivent être d’accès facile et s’harmoniser
l Interrupteur sur le côté du loquet
aux surfaces où ils sont placés. Les plaques
de la porte : au plus 4’ (1220)
murales comportant ces dispositifs sont faites
pour l’accessibilité aux personnes
de métal, de plastique ou de verre et présen handicapées
tent un large éventail de couleurs et de nis. l Au moins 2 1/2” (64)
La charge attribuée à un circuit à usage
ie.
l Prise audessus du sol : 12” (305) ;
général est fonction du nombre et de l’utili
18” (455) pour l’accessibilité aux
sation des prises desservies par le circuit. On personnes handicapées
doit consulter le Code canadien de l’électri
cité pour déterminer le nombre et l’espace
ment appropriés des prises doubles.
er
Interrupteurs Nombre de prises doubles
l L’interrupteur à bascule comprend un levier Dans les résidences, il doit y avoir :
ou un bouton qui, en parcourant un petit arc, – une prise tous les 12’ (3660) sur
amène les contacts à ouvrir ou à fermer un les murs d’une pièce ;
Alg
circuit électrique. – une prise tous les 4’ (1220) au
l Un interrupteur unipolaire bidirectionnel est dessus des comptoirs de cuisine ;
associé à un autre interrupteur de même type – une prise protégée GFI dans la
pour commander des lampes à partir de salle de bain.
deux endroits.
Dans les bureaux, il doit y avoir :
l Un interrupteur bipolaire bidirectionnel est
– soit une prise tous les 10’ (3050)
associé à deux interrupteurs unipolaires
sur les murs ;
bidirectionnels pour commander des lampes
GC
– soit une prise tous les 40 pi2
à partir de trois endroits.
(3,7 m2) d’aire de plancher pour
l Un gradateur de lumière est un rhéostat ou un
les 400 premiers pieds carrés
dispositif analogue qui règle l’intensité d’un
(37 m2) et une prise tous les
éclairage électrique sans en modier sensible
100 pi2 (9,3 m2) par la suite.
ment la distribution spatiale.
l
une prise sous tension permanente et une l Transformateur l Sortie d’indicateur de
autre commandée par un interrupteur sortie lumineux
l Génératrice
mural. l Sortie à usage
l Moteur particulier
l Une prise spéciale conçue pour le branche l Sectionneur ou interrupteur l Sortie de câblo
ment d’un type spécique d’appareil est d’isolement distribution
polarisée et présente une conguration l Interrupteur unipolaire l Carillon
telle que seuls les contacts de l’appareil en unidirectionnel l Boutonpoussoir
l Interrupteur unipolaire
/
l l
l Gradateur d’intensité
péries doit être munie d’un couvercle la l Boîte de jonction
d’éclairage
protégeant de l’eau. sous le plancher
l Prise double
l Thermostat
l Une prise située dans un endroit exposé à l Prise de plancher
l’eau doit être protégée par un disjoncteur l Sortie de données
l Prise de téléphone informatiques
différentiel (GFI).
ttp
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11.28 LUMIÈRE 399
m/
La lumière est un rayonnement électromagnétique visible à l’œil nu dont
la longueur d’onde s’étend d’environ 370 nm à 800 nm (1 nm = 10–9 m) et
qui se propage à la vitesse de 186 281 milles à la seconde (299 972 km/s).
Elle rayonne uniformément dans toutes les directions, s’étale de plus en
co
plus largement à mesure qu’elle s’éloigne de sa source et devient moins
intense à mesure qu’elle s’étale.
ie.
er
Alg
l L’intensité lumineuse corres l Le ux lumineux désigne le débit l La loi du rapport inverse au carré l L’éclairement désigne l’inten
pond au ux lumineux par unité de lumière visible par unité de énonce que l’éclairement qu’une sité de la lumière parvenant
d’angle solide qu’une source de temps. Il s’exprime en lumens. source ponctuelle produit sur une sur une surface éclairée. Il est
lumière émet. Elle s’exprime en l Le lumen est l’unité internatio surface est inversement propor égal au ux lumineux incident
candelas. nale de mesure du ux lumineux. tionnel au carré de la distance par unité d’aire et s’exprime en
GC
l La candela est l’unité interna Il représente la lumière qu’une entre la source et la surface. lumens par unité d’aire.
tionale de mesure de l’intensité source ponctuelle uniforme l La loi du cosinus, aussi appe l Le lux est l’unité internationale
lumineuse. Elle est égale à d’une intensité d’une candela lée loi de Lambert, énonce que de mesure de l’éclairement. Il
l’intensité lumineuse d’une émet dans un angle solide d’un l’éclairement qu’une source est égal à 1 lumen par mètre
source qui émet un rayonne stéradian. ponctuelle produit sur une surface carré (1 lx = 1 lm/m2).
ment monochromatique de est proportionnel au cosinus
fréquence de 540 × 1012 hertz de l’angle d’incidence. l Le pied bougie (footcandle en
(THz) et dont l’intensité anglais) est une unité d’éclaire
w.
énergétique est de 1/683 watt ment sur une surface dont tous
par stéradian. les points sont situés à un pied
l Un stéradian est un angle d’une source ponctuelle uniforme
solide au centre d’une sphère d’une candela. Il est égal à un
soustendant une aire sur sa ux incident de 1 lumen par pied
surface qui est égale au carré carré (1 fc = 1 lm/pi2).
ww
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400 11.29 LUMIÈRE ET VISION
m/
La lumière révèle à nos yeux la forme, la texture et
la couleur des objets dans l’espace. Un objet situé
sur sa trajectoire rééchit, absorbe ou laisse passer l La luminance ou luminosité est exprimée en candelas
la lumière parvenant à sa surface. La luminance par mètre carré (cd/m2).
représente la mesure quantitative de la luminosité Le lambert est une unité de luminance ou de lumino-
co
l
d’une source de lumière ou d’une surface illuminée. sité qui vaut 0,32 candela par centimètre carré.
Elle est égale à l’intensité lumineuse par unité l Le pied lambert est une unité de luminance ou de
d’aire projetée de la source ou de la surface vue luminosité égale à 0,32 candela par pied carré.
l La luminosité varie également en fonction de la
d’une direction donnée.
couleur et de la texture. Une surface luisante et pâle
rééchit plus de lumière qu’une surface de couleur
ie.
La luminosité est la sensation qui permet à un
observateur de distinguer différentes valeurs de foncée, mate ou de texture brute, même si les deux
surfaces reçoivent un éclairement identique.
luminance. L’acuité visuelle augmente avec la lumi-
nosité de l’objet. Tout aussi important est le rapport
entre la luminance d’un objet observé et celle de la
surface en arrière-plan. Le contraste ou le rapport
er
de luminosité doivent prendre une valeur minimale
pour qu’on puisse discerner une forme. Le contraste
est particulièrement important pour l’exécution de
tâches visuelles qui requièrent une bonne percep-
tion de la forme et du contour. Pour l’exécution de
Alg
tâches exigeant une bonne perception de la texture
et des détails, un contraste moindre est préférable
en raison du pouvoir d’accommodation de l’œil. Un
rapport de luminosité ou un contraste trop pro-
noncé engendre un éblouissement.
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11.30 SOURCES DE LUMIÈRE 401
m/
La lumière articielle est une lumière naturelle
produite par des éléments fabriqués. La quantité et la
qualité de lumière produites varient selon le type de
l Une ampoule est l’enveloppe de verre
lampe utilisée et la nature de l’enveloppe que com-
d’une lampe à incandescence. Elle est
prend l’ampoule. Les trois principaux types de sources
co
remplie d’un mélange de gaz inertes,
habituellement de l’argon et de l’azote, de lumière articielle sont les lampes à incandes-
qui retarde l’évaporation du lament. cence, les tubes uorescents et les lampes à décharge
Sa forme est symbolisée par une de haute intensité. On doit consulter le fabricant
lettre suivie d’un nombre indi- de lampes au sujet des dimensions, de la puissance,
quant le diamètre de la lampe du ux lumineux et de la durée de vie moyenne des
ie.
en huitièmes de pouce. ampoules et des tubes.
er
l Culot de la lampe chauffe à son point d’incandescence. Elle constitue
une source de lumière ponctuelle, donne un faible
rendement, rend bien les couleurs et se prête bien à
la gradation d’intensité au moyen d’un rhéostat.
Alg
l Ampoule A : forme arrondie standard pour les lampes à
incandescence courantes
l Le rendement indique dans quelle
mesure l’énergie électrique est
convertie en un ux lumineux
dans une lampe. Il correspond l Ampoule A/SB : ampoule à diffuseur hémisphérique argenté
au rapport entre le ux émis et situé sur son sommet pour diminuer l’éblouissement
l’énergie parvenue à la lampe, et
s’exprime en lumens par watt.
Ampoule C : ampoule conique pour les lampes à incandes-
GC
l
l La durée de vie nominale est la
cence décoratives de faible puissance
durée de vie moyenne, exprimée
l Ampoule CA : ampoule prolée en amme de bougie pour
en heures, d’une lampe quel-
les lampes à incandescence décoratives de faible puissance
conque. Elle est établie à partir
l Ampoule ER : ampoule-réecteur ellipsoïde pour les
d’essais de laboratoire effectués
lampes à incandescence ; la forme de son réecteur
sur un échantillon représentatif
interne lui permet de capter la lumière et de la rediriger
dans des conditions contrôlées.
en un jet dispersé à une certaine distance de la source de
Les lampes à durée prolongée
w.
l
lumière.
sont conçues de façon à consom-
mer moins d’énergie et à durer l Ampoule G : ampoule en forme de globe pour les lampes à
plus longtemps que les ampoules incandescence, qui peut demeurer visible en raison de sa
standard de même catégorie. faible luminosité
l La lampe à trois intensités l Ampoule PAR : ampoule-réecteur aluminisée parabo-
contient deux laments et offre lique pour les lampes à incandescence et les lampes à
ww
l Ampoule tubulaire TB : ampoule l Ampoule S : ampoule à ancs droits pour les lampes à
à quartz pour lampe à halogène, incandescence décoratives de faible puissance
s:/
sés en segments discontinus l La lampe IR est une lampe à halogène dont le revêtement
pour donner un faisceau étalé dichroïque infrarouge rééchit l’énergie infrarouge vers le
lament, accroît le rendement de la lampe et fait dimi-
nuer la chaleur rayonnante du faisceau lumineux émis.
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402 11.30 SOURCES DE LUMIÈRE
m/
Les lampes à décharge produisent de la lumière grâce à
une décharge d’électricité entre les électrodes situées Lampe T12 : 1 1/2” (38 mm) de
dans une enveloppe de verre remplie de gaz. Les deux diamètre
principaux types de lampes à décharge sont les tubes
co
uorescents et diverses lampes à décharge de haute
Lampe T8 : 1” (25,4 mm) de diamètre
intensité.
ie.
dans laquelle la lumière résulte de la uorescence du
l Ampoule tubulaire T : ampoule tubulaire pour les tubes uorescents et les lampes
phosphore qui recouvre l’intérieur du tube. Comme les
à décharge de haute densité
uorescents contiennent du mercure, il faut les manipuler l La lampe T12 standard est à présent remplacée par les lampes T8 et T5, plus
selon une procédure particulière pour les recycler. Les petites et plus efcaces.
quantités de mercure utilisées dans ces lampes sont de
plus en plus réduites. Les lampes T5 ne contiennent main-
er
tenant plus qu’une faible concentration de mercure.
l Lampe circulaire : tube
Les uorescents ont une efcacité et une durée de vie
uorescent torique pour
(de 6000 à 24 000 heures ou plus) supérieures à celles des
les luminaires circulaires
lampes à incandescence. Ils produisent peu de chaleur
Alg
et sont offerts dans une grande variété de types et de
l 8 1/4” (210) 22 W
puissances. Les modèles courants vont de la lampe T5
l 12” (305) 32 W
à 4 watts, qui mesure 6” (150) de long, à la lampe T12 à
125 watts, qui mesure 8’ (2440) de long. Pour réguler le l 16” (405) 40 W
courant électrique dans les uorescents, il faut y assujet-
tir un ballast. Certains uorescents sont dotés de culots à
broches, d’autres d’un culot à vis.
GC
l Les ballasts maintiennent l’ampleur constante voulue du
courant qui circule dans une lampe uorescente ou une lampe
à décharge de haute intensité.
l Une lampe à amorçage à chaud est munie d’un démarreur pour
préchauffer les cathodes avant que le circuit ne soit soumis à
la tension de démarrage.
l Une lampe à allumage rapide est assortie d’un ballast à enrou-
w.
l
rapide conçu pour recevoir un courant de 800 milliampères,
qui produit ainsi une augmentation correspondante du ux
lumineux par unité de longueur du tube.
l Une lampe à ux très élevé est conçue pour recevoir un courant
de 1500 milliampères, qui produit ainsi une augmentation cor-
respondante du ux lumineux par unité de longueur de son tube.
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11.30 SOURCES DE LUMIÈRE 403
m/
Lampes à décharge de haute intensité
Une lampe à décharge de haute intensité est une
lampe à décharge où la grande quantité de
lumière produite résulte d’une décharge d’électri-
co
cité dans une vapeur métallique à l’intérieur d’une
enveloppe de verre scellée. Elle présente la forme
d’une lampe à incandescence et donne le rende-
ment d’un tube uorescent.
l Une lampe à vapeur de mercure produit de la lumière
ie.
grâce à une décharge électrique survenant dans une
l Ampoule E : ampoule ellip- vapeur de mercure.
Indice de rendu des couleurs (IRC) de soïde pour lampes à dé- l Une lampe à halogénures métalliques est analogue à
diverses sources de lumière charge de haute intensité une ampoule à vapeur de mercure, mais elle possède
l Ampoule BT : ampoule un tube à arc auquel ont été ajoutés divers halogé-
IRC Source de lumière tubulaire renée pour nures pour produire plus de lumière et mieux rendre
er
100 Soleil de midi : lumière du jour moyenne lampes à décharge de les couleurs.
haute intensité l Une lampe à vapeur de sodium à haute pression (SHP)
93 Lampe à incandescence de 500 watts l Les lampes à décharge de donne un large spectre de lumière jaune-blanc grâce à
89 Tube uorescent blanc froid de luxe haute intensité sont aussi une décharge électrique survenant dans une vapeur de
offertes en formes de B et sodium.
78 Tube uorescent blanc chaud de luxe de T.
Alg
62 Tube uorescent blanc froid Lumière et couleur
La répartition spectrale de la lumière articielle varie
52 Tube uorescent blanc chaud
selon le type de lampe. Par exemple, une lampe à
incandescence produit une lumière jaune-blanc, tan-
Température de couleur proximale (TCP) dis qu’un tube uorescent blanc produit une lumière
blanc bleuté. La répartition spectrale d’une source
TCP (kelvins) Source de lumière
de lumière est importante, car les longueurs d’onde
2700 Lampe à incandescence
GC
absentes ne sont pas rééchies et n’apparaissent
3000 Lampe à halogène donc pas sur toute surface éclairée par cette lumière.
2700 à 6500 Tube uorescent l L’indice de rendu des couleurs est une mesure de la
capacité d’une lampe électrique de bien rendre les
3000 à 4000 Lampe à halogénures couleurs, par rapport à une source de lumière de réfé-
métalliques rence à température de couleur similaire. Une lampe
2800 à 6000 Lampe à DEL au tungstène dont la température de couleur est de
w.
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404 11.31 LUMINAIRES
m/
Un luminaire, aussi communément appelé appareil
d’éclairage, consiste en une ou plusieurs lampes élec-
triques assorties de toutes les pièces et du câblage
l Un réecteur règle la répar-
tition de la lumière émise nécessaires pour faciliter la disposition et la protec-
co
par une ampoule. tion des lampes, les relier à une source d’alimentation
l Un réecteur parabo- et en répartir la lumière.
lique étale, concentre ou
l La douille offre un appui mécanique à la lampe et établit
collimate (rend parallèles)
le contact électrique avec elle.
les rayons d’une source de
lumière, selon l’emplace-
ie.
ment de la source.
l Un réecteur elliptique
concentre les rayons d’une
source de lumière. l Les déecteurs à pente sont un ensemble de crêtes circu-
laires qui diminuent la luminosité d’une source de lumière
à une ouverture.
er
l Une lentille de verre ou de plastique a deux surfaces op-
posées dont l’une ou les deux sont incurvées. On l’installe
sur un luminaire pour concentrer, disperser ou collimater
Alg
la lumière émise.
l Une lentille de Fresnel a des rainures prismatiques et
concentriques pour concentrer la lumière venant d’une
faible source.
l Une lentille prismatique a une surface à facettes multiples
et à prismes parallèles pour rediriger les rayons issus d’une
source de lumière.
GC
l Un diffuseur est un dispositif à lames qui obture une
source de lumière sous certains angles. Il consiste en une
série de lames ou présente une conguration alvéolée.
l L’angle d’obturation est l’angle que forment la ligne hori-
zontale passant par le centre de l’ampoule et la ligne de
w.
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11.31 LUMINAIRES 405
m/
Fibres optiques
Les bres optiques en verre ou en plastique qui com-
posent un système d’éclairage transmettent la lumière
d’une de leurs extrémités à l’autre en rééchissant les
co
rayons lumineux en zigzag dans leur zone centrale,
appelée cœur. Chaque bre de petit diamètre est
protégée par une gaine transparente et assemblée à
d’autres pour former des couettes exibles.
Un système d’éclairage à bres optiques comprend
ie.
généralement les éléments suivants :
l Un projecteur de lumière parfois accompagné d’un disque
de couleurs
l Une source de lumière à halogène ou à halogénures
métalliques
er
l Un raccord de bres optiques
l Des couettes de bres optiques et leurs luminaires
Diodes électroluminescentes
Les diodes électroluminescentes (DEL) émettent très
peu de chaleur et sont des plus écoénergétiques.
Alg
Leur durée de vie se veut extrêmement longue, allant
souvent jusqu’à 10 ans. On utilise les DEL blanches de
grande puissance à des ns d’éclairement. Elles ne
sont sensibles ni aux vibrations ni aux variations de
température, résistent aux chocs et ne contiennent
aucun mercure. On peut réunir plusieurs petites lampes
de 1/8" (3,2) pour obtenir un mélange de couleurs Lampe à DEL
GC
l
et accroître l’éclairement. Les DEL sont alimentées au
courant continu, qui est transformé en courant alter-
natif dans le luminaire dont elles font partie.
On se sert des DEL à des ns d’éclairage résiden-
tiel et commercial. Les systèmes d’éclairage à DEL
peuvent être conçus de manière à diriger la lumière
Ruban DEL
w.
l
vers des points précis, de sorte qu’ils sont souvent
utilisés pour éclairer les aires de travail. Les DEL
entrent également dans la fabrication de projecteurs
encastrés au plafond, de lampes de marches d’esca-
lier et de panneaux de sortie.
ww
l Tube à DEL
/
s:/
l Luminaires à DEL
ttp
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406 11.32 ÉCLAIRAGE
m/
Un système d’éclairage sert essentiellement à Degrés d’éclairement recommandés On peut classer les luminaires selon le
fournir l’éclairement nécessaire à l’exécution de Difculté Pieds- Lux pourcentage de lumière émise au-dessus
tâches visuelles. Les degrés d’éclairement re- des tâches bougies et au-dessous d’un plan horizontal. La
commandés pour certaines tâches ne renvoient répartition effective de la lumière d’un
co
qu’à la quantité de lumière à apporter. La façon Faible 20 215 luminaire donné est déterminée par les
d’apporter cette quantité de lumière inue sur (repas) types de lampe, de lentille et de logement
Courante 50 538
la perception visuelle d’un lieu ou d’un objet. du réecteur utilisés. On doit consulter
(lecture)
Moyenne 100 1076
le fabricant de luminaires au sujet des
La lumière diffuse émane de sources de lumière diagrammes de répartition de l’intensité
amples ou multiples, ou de vastes surfaces (dessin)
lumineuse en candelas.
ie.
Prononcée 200 2152
rééchissantes. Un éclairement plat et relati-
(couture)
vement uniforme atténue les contrastes et les Très prononcée > 400 > 4034
ombres, et peut rendre difcile la perception (chirurgie)
des textures.
Par ailleurs, la lumière directionnelle accentue Diffus général
er
la perception des formes et des textures en Plafond l 40 % à 60 %
produisant des ombres et des variations de
luminosité sur la surface des objets éclairés. l 40 % à 60 %
Alg
l’éclairage diffus peut être monotone. Un léger Plancher
éclairage directionnel amoindrit la monotonie
en apportant un relief visuel, en faisant varier
Direct–indirect
la luminance et en illuminant les surfaces de Plafond
travail. Une combinaison d’éclairage diffus et l 40 % à 60 %
d’éclairage directionnel est souvent préférable
l 40 % à 60 %
et bénéque, en particulier lors de l’exécution
d’un large éventail de tâches.
GC
Plancher
Semi-direct
Plafond
l 10 % à 40 %
l 60 % à 90 %
w.
Plafond
Semi-indirect
ww
l 60 % à 90 %
l 10 % à 40 %
Plancher
Indirect
/
Plafond l 90 % à 100 %
s:/
l 0 % à 10 %
l Le rapport de luminosité maximal recommandé entre
l’aire des tâches visuelles (A) et son arrière-plan
Plancher
immédiat (B) est de 3:1.
l La luminosité de l’aire environnante (C) devrait être
de 1/5 de fois à 5 fois celle de l’aire des tâches
Direct
visuelles (A).
Plafond
ttp
l 0 % à 10 %
l 90 % à 100 %
Plancher
DCC 26 51 00 Éclairage intérieur
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11.32 ÉCLAIRAGE 407
m/
Exploitation de la lumière du jour
L’exploitation de la lumière du jour constitue une méthode de
régulation de l’éclairage qui permet de réduire la consommation
d’énergie au moyen de capteurs photoélectriques détectant le niveau
co
de lumière naturelle et réglant automatiquement l’intensité de
l’éclairage électrique an d’obtenir le degré de luminosité souhaité
ou recommandé dans un espace donné. Si la lumière du jour prove-
nant des fenêtres suft pour répondre aux besoins des occupants, le
système de régulation de l’éclairage peut automatiquement éteindre
une partie ou l’ensemble du système d’éclairage électrique, ou encore
ie.
en atténuer l’intensité, puis immédiatement le rallumer si la lumière
du jour baisse à un niveau inférieur à celui préétabli. Pour accroître
encore davantage les économies d’énergie, des commandes d’exploi-
tation de la lumière du jour peuvent être associées à des détecteurs
de présence an que les lumières s’allument et s’éteignent de façon
er
automatique. On peut aussi allier un système d’exploitation de la
lumière du jour à des commandes manuelles pour permettre aux
occupants de modier eux-mêmes l’intensité de l’éclairage. Certains
systèmes de régulation permettent en outre de régler l’équilibre des
couleurs de la lumière en modiant l’intensité de lampes à DEL multi-
Alg
l Niveau de
colores individuelles installées dans des luminaires.
luminosité
de 100 %
Commutation à deux niveaux
La commutation à deux niveaux constitue une méthode de régu-
lation de l’éclairage qui permet d’éteindre la lumière et d’obtenir
deux intensités d’éclairage dans un espace donné. Un système de
commutation à deux niveaux peut contrôler différents ballasts ou
GC
différentes lampes dans un même luminaire, différents luminaires,
ou différents circuits d’éclairage indépendamment les uns des
autres, notamment au moyen de capteurs photoélectriques qui l Niveau de
détectent le niveau de luminosité provenant de la lumière du jour ; luminosité
de détecteurs qui décèlent la présence d’occupants ; de dispositifs de 66 %
de commande programmables ; ou de commutateurs manuels que
peuvent manipuler les occupants ou le responsable d’un lieu donné.
w.
un ensemble de luminaires, chacun doté de trois lampes dont les d’intensité lumineuse des systèmes de commutation à deux et à
ballasts sont raccordés individuellement, offre quatre intensités plusieurs niveaux.
s:/
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408 11.33 MÉTHODES D’ÉCLAIRAGE
m/
l L’étalement d’un faisceau
Les critères d’espacement renvoient à une formule La méthode des points est un mode
lumineux est l’angle que
forme ce faisceau lorsqu’il de calcul de l’espacement entre les luminaires pour de calcul de l’éclairement qu’une source
croise la courbe de réparti- qu’une aire soit uniformément éclairée, compte ponctuelle produit sur une surface sous
tion de l’intensité lumineuse tenu de la hauteur du montage. tout angle. Elle repose sur la loi du
co
en candelas aux points où rapport inverse au carré et sur
l’intensité de la lumière la loi du cosinus.
est égale à un pourcentage
l Critères d’espacement (CE) = espacement (E)/hauteur
donné d’une intensité maxi-
du montage (HM)
male de référence.
ie.
l CE = 0,5
l CE = 1
l CE = 1,5
er
l Le fabricant de luminaires calcule et fournit
les rapports E/HM.
Alg
La méthode des lumens, aussi appe-
l La zone de plafond est formée lée méthode des cavités zonales,
par le plafond, le plan des lumi- sert à déterminer le nombre et les
naires suspendus et les surfaces types d’ampoules, de luminaires ou
murales entre ces deux plans. de fenêtres requis pour produire un
éclairement uniforme sur un plan utile,
GC
l La zone utile est formée par
compte tenu des ux lumineux direct
le plan des luminaires, le
plan de travail et les surfaces et rééchi.
murales entre ces deux plans. l Le plan de travail est un plan horizontal
sur lequel on travaille et dont l’éclaire-
l La zone de plancher est
ment est spécié et mesuré. Il est habi-
formée par le plan de travail,
tuellement situé à 30” (762) au-dessus
le plancher et les surfaces
w.
du plancher.
murales entre ces deux plans.
travail spécié et le ux lumi- l Les facteurs de perte de lumière récupérable (FPLR) la diminution de la lumière rééchie qui
neux total, en lumens, d’un relèvent du remplacement des ampoules ou de résulte de l’accumulation de saletés sur
s:/
luminaire, compte tenu des l’entretien des luminaires. les surfaces de cette pièce. Il s’exprime
proportions d’une pièce et des en pourcentage de la lumière rééchie
réectances de ses surfaces. par les surfaces propres de cette pièce.
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m/
NOTES SUR LES MATÉRIAUX
co
12.1 Propriétés physiques des matériaux ________________________________________________________________ 410
12.2 Béton ________________________________________________________________________________________________________________ 412
12.3 Maçonnerie _______________________________________________________________________________________________________ 414
12.4 Acier _________________________________________________________________________________________________________________ 416
ie.
12.5 Métaux non ferreux __________________________________________________________________________________________ 417
12.6 Pierre ________________________________________________________________________________________________________________ 418
12.7 Bois __________________________________________________________________________________________________________________ 419
12.8 Bois de construction ________________________________________________________________________________________ 421
12.9 Panneaux de bois _____________________________________________________________________________________________ 422
er
12.10 Plastiques _________________________________________________________________________________________________________ 423
12.11 Verre _________________________________________________________________________________________________________________ 424
12.12 Produits de verre ______________________________________________________________________________________________ 425
Alg
12.13 Clous _________________________________________________________________________________________________________________ 426
12.14 Vis et boulons __________________________________________________________________________________________________ 427
12.15 Attaches diverses _____________________________________________________________________________________________ 428
12.16 Peintures et enduits ________________________________________________________________________________________ 429
GC
w.
/ ww
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12.1 PROPRIÉTÉS PHYSIQUES DES MATÉRIAUX
m/
410
co
l Chaque matériau se caractérise par une résistance, une élasticité et
une rigidité qui lui sont propres. Les matériaux de construction les
plus avantageux offrent une élasticité et une rigidité optimales.
l L’élasticité désigne la capacité d’un matériau à se déformer
sous une contrainte — exion, traction ou compression — et à
force par unité d’aire de la section.
ie.
reprendre sa forme initiale lorsque la contrainte est supprimée.
Tout matériau présente une limite d’élasticité au-delà de laquelle il
se rompt ou se déforme de façon permanente.
l Les matériaux qui subissent une déformation plastique avant de se
rompre sont dits ductiles.
l Les matériaux cassants ou fragiles ont une limite d’élasticité peu
er
prononcée et, sans déformation visible notable, se rompent sous
une charge. Moins résistants que les matériaux ductiles, les maté-
riaux fragiles conviennent peu à la construction de bâtiments.
l La rigidité est une mesure de la force de compression ou de traction
qui doit être exercée sur un matériau pour qu’il atteigne sa limite
l
Alg
l Déformation : déformation d’un corps sous l’action d’une force; d’élasticité. La rigidité d’un matériau et la rigidité de sa section trans-
elle correspond au rapport entre la taille ou la forme de ce versale revêtent beaucoup d’importance en ce qui concerne le rapport
corps après la déformation et sa taille ou sa forme initiale. entre la portée et le échissement sous une charge.
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12.1 PROPRIÉTÉS PHYSIQUES DES MATÉRIAUX
m/
411
L’évaluation des matériaux de construction doit reposer non l Le contenu énergé- Contenu énergétique des matériaux
seulement sur des facteurs fonctionnels, économiques et tique d’un matériau de construction
esthétiques, mais aussi sur les conséquences environnemen- représente toute
tales de leur utilisation. Aussi appelée estimation du cycle l’énergie qu’il a Matériau Contenu énergétique
consommée durant (Btu/lba)
co
de vie, l’évaluation porte sur l’extraction et le traitement
son cycle de vie.
des matières premières, sur la fabrication, l’emballage et le Sable et gravier 18
transport des produits nis jusqu’au lieu d’utilisation de même Bois 185
que sur l’entretien, le recyclage ou la réutilisation possibles et Béton léger 940
l’élimination du matériau. L’évaluation globale se divise en une Plaque de plâtre 1 830
évaluation des intrants, un inventaire du cycle de vie et Brique 2 200
ie.
Ciment 4 100
une évaluation des extrants.
Verre 11 100
Plastique 18 500
Inventaire du cycle de vie Acier 19 200
Plomb 25 900
Intrants Cuivre 29 600
Aluminium 103 500
er
l Matières
premières a 1 Btu/lb = 2,326 kJ/kg
l Énergie
l Eau
Alg
Acquisition des matières Traitement, fabrication Transport Construction, utilisation Élimination, recyclage
premières et emballage et distribution et entretien et réutilisation
l Quelle est l’incidence l Quelles quantités d’éner- l Le matériau ou l Est-ce que le matériau l Produits utilisables
de l’extraction et de gie et d’eau faut-il pour le produit est-il accomplit sa fonction +
GC
l’exploitation minière ou traiter, fabriquer et disponible sur une adéquatement ? l Quelle quantité de sous-produits
forestière sur la santé et emballer le matériau ou base régionale ou l Quelle est l’incidence du toxiques résulte de la fabrication
l’environnement ? le produit ? locale, ou faut-il le matériau sur la qualité et de l’utilisation du matériau ou
l Est-ce que le matériau transporter sur une de l’air intérieur et sur la du produit ?
est renouvelable ou grande distance ? consommation d’énergie
non ? d’un bâtiment ?
l Les ressources non l Quelle est la durabilité du
renouvelables com- matériau ou du produit
w.
Le choix d’un matériau de construction est un problème Réduction, réutilisation et recyclage, voilà qui résume les mesures
complexe pour la résolution duquel il n’existe pas de formule les plus susceptibles de favoriser la protection de l’environnement :
simple donnant à tous coups une réponse précise et néces-
– réduction des dimensions des bâtiments grâce à une disposition
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12.2 BÉTON
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co
des nis et des textures les plus variés. De plus, les ossatures de béton
sont relativement bon marché et résistent au feu. Les inconvénients du
béton résident dans sa masse volumique — 150 lb/pi3 (2440 kg/m3) pour
le béton armé courant — et dans le banchage ou coffrage nécessaire
avant sa mise en place pour qu’il prenne et durcisse.
ie.
Ciment Eau Granulat
l Le ciment Portland est un ciment hydrau- l L’eau utilisée dans le mélange l Par granulat, on désigne tout matériau minéral inerte, tel que le
lique obtenu par cuisson d’un mélange pour béton doit être exempte sable et le gravier, ajouté à la pâte de ciment pour la fabrication
d’argile et de calcaire dans un four rotatif et de matières organiques, du béton. Puisque le granulat représente de 60 % à 80 % du
er
par pulvérisation très ne du clinker qui en d’argile et de sels, le critère volume du béton, ses propriétés ont une forte incidence sur la
résulte. général étant que cette eau résistance, la masse et la résistance au feu du béton durci. Le
l Le ciment hydraulique à usage général (GU) soit potable. granulat doit être dur, de dimensions stables et exempt d’argile,
sert aux travaux de construction généraux. l La pâte de ciment est un de silt et de matières organiques qui pourraient empêcher le liant
l Le ciment hydraulique à résistance modé- mélange de ciment et d’eau ser- hydraulique de lier les particules.
rée aux sulfates (MS) sert aux travaux de vant à enduire, à faire prendre l Le granulat n est un sable dont la taille des grains est inférieure
Alg
construction généraux lorsqu’une résistance et à lier ensemble les particules à 1/4” (6).
à l’action modérée de sulfates est recher- de granulat en une pâte de l Le gros granulat consiste en de la pierre concassée, du gravier
chée et qu’un échauffement peut créer des béton (phénomène que l’on ou du laitier de haut fourneau dont la taille des grains est supé-
dégâts, comme dans la construction de appelle hydratation du ciment). rieure à 1/4” (6).
grands poteaux et de lourds murs de soutè- l La taille maximale du gros granulat dans le béton armé est déterminée
nement. par la taille de la section et par l’espacement des barres d’armature.
l Le ciment hydraulique à chaleur d’hydrata- Adjuvants
tion modérée (MH) est spécialement conçu Des adjuvants sont ajoutés à une pâte de béton pour modier ses
pour produire moins de chaleur, et moins
GC
propriétés ou celles du produit durci.
rapidement, que le ciment hydraulique l Un adjuvant entraîneur d’air disperse de microscopiques bulles
à usage général. Il peut servir dans les l 1/3 de l’épaisseur d’une dalle, d’air sphériques dans la pâte de béton pour en augmenter la
ouvrages de masse considérable comme les 1/5 de l’épaisseur d’un mur ou maniabilité, accroître la résistance du produit durci à la ssura-
grands piliers, les fondations et les murs de 3/4 du dégagement entre les tion provoquée par les cycles de dégel libre ou à l’écaillage causé
soutènement épais, dans lesquels le risque barres d’armature ou entre les par les produits chimiques de déglaçage et, en quantités plus
de ssuration causée par la chaleur est plus barres d’armature et le coffrage grandes, pour produire un béton léger et isolant.
élevé, surtout quand le béton est mis en l Un accélérateur catalyse la prise et le développement de la
Béton léger
w.
place par temps chaud. résistance d’une pâte de béton, tandis qu’un retardateur ralentit
l Le béton léger de construc-
l Le ciment hydraulique à haute résistance la prise de la pâte de béton, ce qui laisse plus de temps pour la
initiale (HE) durcit plus vite et gagne en tion, fait de schiste expansé
ou de granulat d’ardoise, mise en place et la manipulation de la pâte.
résistance plus rapidement que le ciment l Un adjuvant de surface, ou adjuvant tensioactif, réduit la tension
Portland courant; il s’avère utile pour un a une masse volumique
de 85 lb/pi3 à 115 lb/pi3 supercielle de l’eau ajoutée à la pâte de béton et favorise ainsi
décoffrage hâtif ou pour une construction l’action mouillante et pénétrante de l’eau ou l’action émulsiante
par temps froid puisqu’il n’est pas nécessaire (1362 kg/m3 à 1840 kg/m3) et
et la dispersion d’autres additifs dans la pâte.
ww
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12.2 BÉTON
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ie.
sement proportionnelle au rapport entre l’eau et le ciment. 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8
S’il y a trop d’eau, la pâte de béton sera peu résistante et l Rapport eau–ciment
poreuse après le séchage. S’il n’y a pas assez d’eau, la pâte
sera dense, mais difcile à mettre en place et à manipuler.
Dans la plupart des cas, le rapport entre l’eau et le ciment
er
doit être de 0,45 à 0,60.
Le béton est habituellement spécié selon la résis-
tance à la compression qu’il acquiert dans les 28 jours
suivant sa mise en place (7 jours pour le béton à haute
résistance initiale).
Alg
l L’essai d’affaissement sert à déterminer, par la mesure
de l’affaissement d’un échantillon, la consistance et la mania-
bilité d’un béton fraîchement gâché; l’affaissement désigne le l Dalle de béton armé
tassement vertical, exprimé en pouces ou en millimètres, que
subit un échantillon placé dans un cône d’Abrams et damé l Au sujet de l’enrobage
de la façon prescrite, après l’enlèvement du cône. minimal de l’armature
l Pour déterminer la résistance à la compression d’une gâchée d’acier dans d’autres
GC
de béton, on effectue un essai de compression à l’aide d’une éléments de béton,
presse hydraulique an de mesurer la charge maximale voir les pages 76 pour
qu’un cylindre d’essai d’un diamètre de 6” (150) et d’une les fondations super-
hauteur de 12” (305) peut supporter en compression axiale cielles, 98 pour les
avant de se rompre. poutres de béton, 138
pour les poteaux de
L’armature d’acier doit être béton et 140 pour les
Armature d’acier l
protégée par le béton environnant murs de béton.
w.
ces barres (voir le tableau ci-contre) indique leur diamètre 10M 0,785 11,3 100 35,5
approximatif en millimètres, la lettre M précisant qu’il s’agit 15M 1,57 16 200 50,1
s:/
quant le calibre des ls ou l’aire de la section transversale; a Les dimensions des barres crénelées sont équivalentes à celles
au sujet des dimensions courantes, voir la page 86. d’une barre lisse de même masse linéique.
Source : Institut d’acier d’armature du Québec, Manuel de normes
recommandées, 3e éd., Montréal, IAAQ, 2006.
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12.3 MAÇONNERIE
m/
414
l La brique commune, aussi appelée La maçonnerie est une construction faite de divers éléments
brique de construction, est fabriquée naturels ou fabriqués, tels que des briques, des pierres ou des
à des ns générales de construction; blocs de béton, dont le liant est habituellement un mortier.
elle n’est traitée ni pour la couleur ni Le caractère modulaire d’une maçonnerie (c’est-à-dire la taille
pour la texture.
co
uniforme de ses éléments et les rapports proportionnels de
l La brique de parement, destinée à leur quantité respective) la distingue des autres matériaux de
parer des murs, est faite d’une argile se
construction traités dans ce chapitre. Comme une maçonnerie
prêtant particulièrement à cet usage;
elle est souvent traitée pour offrir
est plus efcace en compression, ses éléments doivent être
la couleur et la texture supercielle posés de manière telle que toute la masse de maçonnerie se
désirées. comporte comme une seule entité.
ie.
Types de briques Brique
l On classe les briques selon la variation
Une brique est un élément de maçonnerie fait d’argile, formé
admissible de la taille, de la couleur,
de l’éclatement et de la déformation
dans un prisme rectangulaire à l’état plastique et durci par
des briques de parement. chauffage dans un four ou par séchage au soleil.
La brique de parement FBX se caracté- Le procédé à pâte molle désigne la fabrication de briques par mou-
er
l l
rise par sa faible variation de taille et lage d’une argile dont la teneur en eau varie de 20 % à 30 %.
de couleur et par sa très grande qualité l La brique façonnée au sable est fabriquée, selon le procédé à pâte
mécanique. molle, dans un moule chemisé de sable qui l’empêche de coller et
l La brique de parement FBS offre une lui donne une surface texturée mate.
plus grande variation de couleur et de l La brique façonnée à l’eau est fabriquée, selon le procédé à pâte
Alg
taille que la brique FBX. molle, dans un moule lubrié avec de l’eau qui l’empêche de coller
l La brique de parement FBA donne des et lui donne une surface lisse et dense.
effets particuliers grâce au caractère l Le procédé à pâte ferme désigne la fabrication de briques et de
non uniforme de la taille, de la couleur tuiles par extrusion d’une argile ferme mais plastique, à teneur en
et de la texture des briques prises dans eau comprise entre 12 % et 15 %, à travers une lière et la coupe
leur ensemble. de l’extrusion au moyen de ls avant le chauffage.
l Le procédé à pâte sèche désigne la fabrication sous haute pression,
dans un moule, de briques faites d’une argile à teneur en eau com-
GC
prise entre 5 % et 7 %, ce qui donne des briques à arêtes vives
l L’eforescence est un dépôt blanc et et à surface lisse.
poudreux qui se forme sur la surface l La taille exacte des briques varie selon le retrait se produisant
visible d’une maçonnerie ou d’un béton durant la fabrication.
par suite de la ltration et de la cristal-
lisation de sels solubles provenant
du matériau. La meilleure protection Classes de briques
contre l’eforescence réside dans la l La classe d’une brique désigne sa durabilité tout au long de son
w.
réduction de l’absorption d’eau. exposition aux intempéries. Les briques sont classées selon leur
résistance à la compression, leur capacité maximale d’absorption
d’eau et leur coefcient de saturation maximal. La brique de type I
s’utilise dans les endroits exposés aux intempéries. La brique de type
II est réservée aux endroits non exposés aux intempéries.
l La brique SW convient en situation d’exposition à des intempéries
ww
Normandes de 4” 3 5/8 (90) 2 1/4 (57) 11 5/8 (290) 457 (498) l La contrainte de compression admissible des murs de maçonnerie
(100) est nettement inférieure aux valeurs données ici parce que la qualité
des éléments de maçonnerie, du mortier et du travail varie; voir le
s:/
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12.3 MAÇONNERIE
m/
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co
satisfaire les divers besoins en matière de cons l Un bloc à coin arrondi présente un ou plusieurs angles
truction. La disponibilité de ces formes varie extérieurs arrondis.
selon le lieu et le fabricant considérés.
l Un bloc d’angle a une face d’extrémité pleine et sert à
l Les blocs de béton, souvent appelés à tort blocs
construire l’extrémité ou l’angle d’un mur.
de ciment, sont des éléments de maçonnerie de
béton creux présentant diverses valeurs de Un bloc d’angle à ressaut s’emploie aux angles
ie.
l
résistance à la compression. d’un mur de 6”, 10” ou 12” (140, 240 ou 290) pour
maintenir l’apparence d’une assise horizontale faite
d’éléments de pleine longueur (panneresse) et de
Identication des blocs de béton* demilongueur.
Selon la norme A165.1F14, « Éléments de l Un bloc d’angle double a une face pleine aux deux
maçonnerie en bloc de béton », les blocs de extrémités et sert à la construction de poteaux de
er
béton sont identiés par un code composé maçonnerie.
de quatre symboles. Par exemple, dans un l Un bloc de pilastre sert à la construction de pilastres
devis d’architecte, on verra que le bloc doit de maçonnerie ordinaires ou armés.
répondre à la désignation H/15/A/M. l Un bloc de chaperon sert à la construction du sommet ou
l Le premier symbole du code alphanumérique se de l’assise de nition d’un mur de maçonnerie.
Alg
rapporte à la quantité de matière présente dans le l Un bloc à feuillure ou bloc de jambage a une fente ou
bloc. On aura donc H, S ou SF selon qu’il s’agit : une feuillure à une extrémité pour recevoir le montant
– d’un bloc creux (plein à moins de 75 %); d’un dormant de porte ou de fenêtre.
– d’un bloc partiellement plein (75 % et plus); l Un bloc d’appui comporte un plan incliné qui facilite
– d’un bloc entièrement plein (100 %). l’écoulement de l’eau de pluie.
l Le deuxième symbole désigne la résistance du l Un bloc de couronnement a un sommet plein qui sert
bloc à la compression. de surface portante pour l’assise de nition d’un mur
– La valeur de 15 MPa est la plus courante. Un bloc de fondation.
GC
ayant une résistance supérieure à 15 MPa peut l Un bloc pour joint de contrôle sert à la construction
être nécessaire en maçonnerie portante. d’un joint de contrôle vertical.
l Le troisième symbole indique la masse volumique l Un élément de maçonnerie acoustique comprend un
du béton utilisé. La norme établit à cet égard cinq sommet plein, une paroi de face présentant des fentes
catégories : A, B, C, D et N. et parfois une matière de remplissage breuse qui
– Les blocs des catégories B, C et D sont faits de accentuent l’absorption des sons.
granulats spéciaux et légers, et ont une densité de l Un bloc de liaison de poutres présente une partie
2000 kg/m3 et moins et une absorption maximale
w.
teneur en eau du bloc au moment du transport l Un bloc nervuré est doté d’au moins une rainure verti
ni du retrait linéaire. cale simulant des joints raclés.
s:/
Producers’ Association. CSA 165.1 Specications & béton rectangulaire plein dont les dimensions sont
General Specications Notes, p. 91 et 92, [En ligne], habituellement identiques à celles d’une brique d’argile
www.ccmpa.ca. modulaire; sa résistance minimale à la compression
(valeur moyenne pour cinq briques) est de 3600 lb/po2 à
8000 lb/po2 (25 MPa à 55 MPa).
DCC 04 22 00 Maçonnerie d’éléments en béton
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416 12.4 ACIER
Prolés d’acier Par acier, on désigne tout alliage de fer à teneur en carbone
l Prolé en W inférieure à celle de la fonte et supérieure à celle du fer forgé,
dont la résistance, la dureté et l’élasticité varient selon la
composition et le traitement thermique. L’acier se retrouve dans
l Prolé en S
les ossatures de bâtiment légères ou lourdes et dans une large
co
gamme d’éléments de construction tels que les fenêtres, les
l Prolé en C portes, la quincaillerie et les attaches. Il se caractérise par sa
forte résistance, sa rigidité et son élasticité et, par rapport à
sa masse volumique, il constitue probablement le matériau
bon marché le plus résistant. S’il est classé parmi les matériaux
ie.
incombustibles, reste que l’acier devient ductile et perd sa
résistance lorsqu’il est exposé à une température supérieure à
1000 °F (537 °C). Dans les bâtiments devant résister au feu,
l’acier d’ossature doit être enduit, recouvert ou entouré de maté-
riaux résistants au feu; voir à ce sujet la page 442. Étant géné-
ralement sujet à la corrosion, l’acier doit être peint, galvanisé ou
er
traité chimiquement pour être protégé contre l’oxydation.
Nuances d’acier l L’acier au carbone est un acier non allié à teneur spécique en éléments
Au Canada, les normes G40.20-F13/ résiduels tels que le carbone, le manganèse, le phosphore, le soufre et
G40.21-F13, « Exigences générales le silicium. Toute augmentation de la teneur en carbone augmente
relatives à l’acier de construction la résistance et la dureté de l’acier, mais en diminue la ductilité et
Alg
l Prolés en L (cornières à ailes laminé ou soudé – Acier de construc- la soudabilité.
égales ou inégales) tion » fournissent les prescriptions l Un acier allié est un acier au carbone auquel ont été ajoutés divers
relatives aux divers aciers de éléments, tels que du chrome, du cobalt, du cuivre, du manganèse,
construction. La norme CSA G40.20 du molybdène, du nickel, du tungstène ou du vanadium, en quantités
contient les exigences générales de sufsantes pour qu’il acquière des propriétés physiques ou chimiques
fabrication des aciers de construc- particulières.
tion. Les nuances d’acier, leur
Voici d’autres métaux ferreux utilisés dans la construction de bâtiments :
composition chimique, leurs carac-
GC
téristiques mécaniques ainsi que la – la fonte, alliage ferreux dur, fragile et non malléable contenant de 2 %
l Prolé en WT (té de charpente disponibilité des produits laminés à 4,5 % de carbone et de 0,5 % à 3 % de silicium, qui est coulée dans
coupé dans un prolé en W) dans chaque nuance d’acier sont dé- un moule en sable et usinée pour donner de nombreux éléments de
nies dans la norme CSA G40.21. Les construction, tels que des conduits et des pièces de fer ornemental;
nuances d’acier sont désignées par – la fonte malléable, dont le carbone a été transformé en graphite ou
un chiffre correspondant à la valeur éliminé grâce à l’opération du recuit;
minimale garantie de la limite élas- – le fer forgé, un fer résistant, malléable et relativement doux qui
tique, suivi d’une lettre identiant se forge et se soude facilement, qui possède une structure breuse
w.
le type d’acier. Les nuances d’acier contenant environ 0,2 % de carbone et une petite quantité de laitier
de charpente les plus fréquemment uniformément répartie;
utilisées sont l’acier G40.21-300W ou – le fer galvanisé, qui est enduit de zinc pour l’empêcher de rouiller.
l Prolés creux HSS à section carrée 350W pour les bâtiments et l’acier
ou rectangulaire G40.21-350AT pour les ponts.
ww
Les sept types d’acier (W, WT, R, A, AT, Q et QT) sont décrits de la façon suivante :
– Type W : aciers soudables ou à soudabilité améliorée, convenant aux constructions soudées pour lesquelles la
résilience à basses températures n’est pas un critère de choix du type d’acier; surtout utilisés pour les éléments
de charpente dans les bâtiments.
– Type WT : aciers soudables à résilience améliorée, convenant aux constructions soudées pour lesquelles on doit
prévoir une bonne résilience à basses températures; surtout utilisés pour les ponts.
– Type R : aciers patinables, offrant une résistance à la corrosion atmosphérique environ quatre fois supérieure à
celle des aciers ordinaires; principalement utilisés pour la fabrication de tôles minces employées comme revête-
Prolé creux HSS à section ronde ment extérieur dans les bâtiments.
/
l
– Type A : aciers patinables et soudables, offrant une résistance à la corrosion atmosphérique environ quatre fois
supérieure à celle des aciers ordinaires; conviennent aux constructions soudées pour lesquelles la résilience à
s:/
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12.5 MÉTAUX NON FERREUX
m/
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co
L’aluminium est un métal blanc argenté, ductile et
malléable qui entre dans la fabrication de nombreux
alliages durs et légers. Il doit sa résistance naturelle
à la pellicule transparente d’oxyde qui se forme à sa
surface; pour augmenter la résistance à la corrosion, on
peut faire épaissir davantage cette couche grâce à un
ie.
procédé électrique et chimique, l’anodisation, au cours
de laquelle la surface rééchissante, naturellement pâle
de l’aluminium est teinte de plusieurs couleurs chaudes
et brillantes. Il faut prévenir tout contact entre l’alumi-
nium et d’autres métaux pour empêcher la galvanisation.
er
L’aluminium ne doit pas non plus entrer en contact avec
des matériaux alcalins tels que le béton, le mortier et le
plâtre humides. l Pièce extrudée en aluminium
Alg
comme les fenêtres, les portes, les couvertures, les so-
lins, les chambranles et la quincaillerie. Pour l’ossature,
des alliages d’aluminium très résistants sont disponibles
en des prolés semblables à ceux de l’acier de construc-
tion. Les prolés d’aluminium peuvent être soudés, collés Série galvanique
avec des adhésifs ou attachés mécaniquement.
l Or, platine Les plus nobles Cathode
Le cuivre est un métal malléable et ductile très utilisé
Titane
GC
pour le câblage électrique et les conduites d’eau, et qui
l (+)
l
entre dans la fabrication d’alliages comme le bronze et l Argent
l
l Aluminium, 1100
Le plomb est un métal gris bleuté, lourd, mou et mal-
l Zinc
léable utilisé pour les solins de même que pour l’insono- (–)
risation et la protection contre les rayonnements. Bien l Magnésium Les moins nobles Anode
que le plomb soit le plus lourd des métaux communs, il
demeure très utile comme revêtement sur des surfaces – La série galvanique présente les métaux clas-
sés du plus noble au moins noble.
/
L’ampleur du phénomène dépend de la distance entre – Le moins noble de deux métaux sera d’autant
les deux métaux dans la série galvanique du tableau sujet à la corrosion qu’est grande la distance
périodique. qui le sépare du plus noble.
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12.6 PIERRE
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– Résistance : la plupart des types de pierre offrent une
résistance à la compression supérieure aux besoins en
la matière, mais la résistance au cisaillement d’une
pierre n’est que d’environ 1/10 de sa résistance à la
compression.
– Dureté : la pierre doit être dure lorsqu’elle sert au
ie.
revêtement de sol, au pavage et dans les marches
d’escalier.
– Durabilité : la pierre utilisée à l’extérieur doit résister
aux effets de la pluie, du vent, de la chaleur et du gel.
– Difculté de taille : la dureté et la structure d’une
er
pierre doivent être telles que son extraction, sa coupe
et sa taille soient possibles.
– Masse volumique ou densité : la porosité d’une pierre
inue sur sa résistance au gel et aux taches.
– Apparence : elle est fonction de la couleur, du grain et
Alg
de la texture.
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12.7 BOIS
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co
le renouvellement de cette ressource naturelle, le bois
demeure un matériau de construction employé sous les
formes les plus variées.
Les deux principales catégories de bois sont le bois
tendre et le bois dur, qualicatifs qui cependant ne
correspondent pas à la dureté et à la résistance réelles
ie.
d’une essence. Le bois tendre provient des conifères,
tels que le pin, le sapin, la pruche et l’épinette, et
est utilisé à diverses ns en construction. Le bois dur
provient des feuillus, tels que le cerisier, l’érable et le
chêne, et est souvent utilisé pour le revêtement de sol,
er
le lambrissage, les meubles et les boiseries intérieures.
Le mode de croissance d’un arbre inue sur sa résis-
tance, sa capacité de dilatation et de contraction et
ses propriétés isolantes. Il a donc une incidence sur
la façon d’assembler les planches formant l’ossature et
Alg
l’enveloppe d’un bâtiment.
Le l est le principal facteur déterminant l’utilisation
d’un bois comme matériau de construction. Une pièce
de bois résiste mieux aux forces de traction et de com-
pression lorsque celles-ci sont orientées parallèlement à
son l. En général, la résistance à la compression d’une
pièce de bois est supérieure de 1/3 à sa résistance à la
GC
traction lorsque les forces sont parallèles à son l. La
résistance du bois à une compression perpendiculaire
à son l ne représente que 1/5 à 1/2 de sa résistance
à une compression parallèle à son l. Les forces de
traction perpendiculaires au l font fendre le bois. La
résistance au cisaillement d’une pièce de bois est plus
grande lorsqu’elle s’exerce perpendiculairement à son l
w.
davantage en épaisseur;
– présentent moins de fentes de surface;
– sont coûteuses en raison de la perte au sciage.
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12.7 BOIS
m/
420
co
circulation d’air et d’humidité bien précises. Il est impos-
sible de sceller complètement une pièce de bois pour en
xer la teneur en eau. Au-dessous d’une teneur en eau de
30 %, le bois se dilate lorsqu’il absorbe de l’ eau et se con-
tracte lorsqu’il en perd. Il faut donc tenir compte de ces
éventuels retraits et gonements au moment de la coupe
ie.
et de la construction d’assemblages de bois de toute taille.
l 1/4” l 3/8” l 1/2” l 3/4” Le retrait perpendiculaire au l du bois est habituellement
(6) (10) (13) (19) l Retrait
deux fois plus prononcé que le retrait parallèle. Le bois
débité sur quartier se contracte uniformément, tandis que le
bois scié droit près du pourtour se voilera à partir du centre.
er
Comme la dilatation thermique du bois est généralement
très inférieure aux variations de volume liées à la teneur en
eau, c’est donc celle-ci qui constitue le facteur déterminant.
Le bois résiste au pourrissement lorsque sa teneur en eau
30 % 19 % 15 % 8% 0% Teneur en eau est inférieure à 20 %. Habituellement, le bois dont la
Alg
l l l l l l
teneur en eau demeure inférieure à cette valeur ne pourrit
pas. Parmi les espèces qui résistent bien aux champignons
Vert Sec
causant le pourrissement gurent le séquoia, le cèdre, le
cyprès chauve, le faux acacia et le noyer noir d’Amérique.
l Le point de saturation des bres est atteint lorsque la paroi des cellules Par ailleurs, le séquoia, le genévrier rouge et le cyprès
est entièrement saturée, mais que l’intérieur des cellules est exempt d’eau,
chauve sont des espèces qui résistent aux insectes.
ce qui donne une teneur en eau allant de 25 % à 32 % chez les espèces
couramment utilisées. Un séchage prolongé se traduit par un retrait et, en Parmi les traitements de conservation permettant de
GC
général, par une résistance, une rigidité et une masse volumique du bois protéger davantage le bois contre le pourrissement et les
plus prononcées. attaques d’insectes, le plus efcace est le traitement sous
pression, surtout lorsque le bois touche le sol. Voici les
trois types de produits de conservation.
l Un nœud est la partie dure du bois où une
– Les produits de conservation hydrosolubles tel l’arséniate
branche se rattachait au tronc de l’arbre. Il a
la forme d’une masse circulaire à l en travers, de cuivre chromaté (ACC) donnent un bois propre, ino-
dore et facile à peindre, et ils ne se délavent pas malgré
w.
subit l’arbre encore debout ou durant sa chute. de remplacement, notamment le cuivre à l’ammonium
l Une poche de résine est une ouverture bien dé- quaternaire (ACQ-C et ACQ-D) et l’azole de cuivre (CBA-A
nie, située entre les cernes annuels d’un arbre à et CB-A).
bois tendre, qui contient ou a déjà contenu de la
– Si les produits de conservation à l’huile peuvent colorer
résine solide ou liquide.
l Une gerce est une séparation perpendiculaire aux le bois, reste que le bois traité peut être peint. Le penta-
cernes annuels qui résulte d’un retrait inégal ou chlorophénol (PCP ou Penta) est l’agent de préservation
rapide lors du séchage du bois. huileux le plus courant. Ce produit résiste très bien aux
l Ce qu’on appelle une ache, c’est la présence attaques de la moisissure et des insectes mais, en raison
/
d’écorce ou l’absence de bois à un angle ou sur de son caractère très toxique, il n’est habituellement pas
une rive d’une pièce. utilisé dans la construction de bâtiments.
Le voilement est habituellement la conséquence
s:/
l
– Le traitement au créosote donne au bois une surface
d’un séchage inégal ou d’une variation de la
teneur en eau.
colorée et huileuse et une odeur persistante; il est
l Le voilement transversal est une cambrure sur la surtout utilisé pour les installations en milieu aquatique.
face d’une pièce de bois.
l L’arcure est une cambrure sur la longueur d’une La présence de défauts inue sur la qualité, l’apparence
pièce de bois. et l’utilisation des pièces de bois de même que sur la
La courbure est une cambrure sur la rive d’une résistance générale du bois selon le nombre, la taille
ttp
l
pièce de bois. et la localisation des défauts. Les défauts du bois sont
l Le gauchissement résulte de la rotation en sens d’origine naturelle, tels les nœuds, les fentes, les poches
opposé des rives d’une pièce de bois. de résine, ou résultent de sa transformation, tels les
gerces et le voilement.
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12.8 BOIS DE CONSTRUCTION
m/
421
En raison de la diversité de ses applications et de l Planches : moins de 2” (38) l Solives et madriers : de 2” à 4” (38 à 89) d’épaisseur
son utilisation pour la remise à neuf, le bois dur d’épaisseur nominale et au nominale et plus de 4” (89) de largeur nominale,
est classé selon la quantité de bois de construction moins 2” (38) de largeur classés principalement selon la résistance au
sans défauts et utilisable que donne une bille de nominale, classées selon cintrage lorsque la charge s’applique sur une face
bois une fois coupée en pièces plus petites d’une l’apparence plutôt que la étroite (solive) ou sur une face large (madrier)
co
résistance et utilisées pour le l Ossature légère : de 2” à 4” (38 à 102) d’épaisseur
catégorie et d’une taille données. Quant au bois
placage ou le recouvrement, nominale et de 2” à 4” (38 à 89) de largeur nomi-
tendre, en voici le classement. le revêtement de sol et les nale, pour des utilisations n’exigeant pas une forte
l Bois de construction : bois tendre utilisé à des ns boiseries intérieures résistance
générales de construction, comprenant les planches, le l Bois de charpente : de 2” à l Platelage : de 2” à 4” (38 à 102) d’épaisseur
bois de charpente et le bois d’œuvre 4” (38 à 89) d’épaisseur nomi- nominale et au moins 4” (89) de largeur nominale,
ie.
l Bois de menuiserie : bois scié ou choisi surtout pour la nale et au moins 2” (38) de classé principalement selon la résistance au cintrage
fabrication de portes et de fenêtres et pour l’exécution largeur nominale, classé selon lorsque la charge s’applique sur une face large
de travaux de menuiserie, et classé selon la quantité de la résistance plutôt que l’ap- l Poutres et longerons : au moins 5” (114) d’épaisseur
bois utilisable qu’il donnera une fois coupé en pièces parence et utilisé à des ns nominale et largeur supérieure à l’épaisseur de plus
d’une taille et d’une qualité déterminées générales de construction de 2” (50), classés principalement selon la résis-
tance au cintrage lorsque la charge s’applique sur
er
l Bois d’œuvre : bois de char- une face étroite
Classement du bois de construction canadien* pente et bois d’œuvre classés l Poteaux et gros bois d’œuvre : dimensions nominales
par inspection visuelle ou par d’au moins 5” × 5” (114 × 114) et largeur supérieure
Le bois de construction se distingue par son des moyens mécaniques selon
essence et sa catégorie. Chaque pièce de bois à l’épaisseur d’au plus 2” (50), classés principale-
la résistance et l’utilisation ment en tant que poteaux portant une charge axiale
de construction est classée selon sa résistance et
Alg
prévue
son apparence. Le bois de construction est classé l Le bois de construction est mesuré en pieds mesure
par des inspecteurs expérimentés qui observent l Gros bois d’œuvre : plus petite planche (PMP); 1 pied mesure planche est égal au
la présence ou non de caractéristiques altérant dimension d’au moins 5” (125) volume d’une pièce dont les dimensions nominales
nominalement, classé selon la sont de 12” × 12” (286 × 286) et l’épaisseur
la résistance, l’apparence ou l’utilité du bois, ou
résistance et les possibilités nominale, de 1” (19). Pour convertir le pied mesure
par une machine qui, à partir d’un échantillon de
d’utilisation et souvent stocké planche en mètres cubes, il faut le multiplier par un
bois, mesure sa résistance au cintrage, calcule son facteur de conversion qu’on trouve dans des tableaux
à l’état vert et brut
module d’élasticité et détermine électroniquement disponibles auprès du Conseil canadien du bois.
GC
sa résistance mécanique, compte tenu de facteurs
l Les dimensions nominales désignent les dimensions
tels que les effets des nœuds, l’inclinaison des
d’une pièce de bois de construction avant le séchage
bres, la masse volumique et la teneur en eau. et le rabotage de surface. Elles facilitent la détermi-
Chaque pièce de bois de construction porte une nation des dimensions et le calcul des quantités. Elles
estampille de qualité. sont toujours indiquées sans le symbole de pouce (”).
l Le bois de charpente est en plus grande partie classé l Les dimensions après rabotage correspondent aux
visuellement. Une fois que les grumes ont été débi- dimensions réelles d’une pièce de bois de construc-
w.
tées, un agent de classement examine les pièces sur tion après le séchage et le rabotage de surface.
leurs quatre faces et leur assigne une qualité basée Elles sont de 3/8” à 3/4” (10 à 19) inférieures aux
sur la quantité et la sévérité des caractéristiques dimensions nominales.
naturelles et des vices de fabrication observés — l Pour obtenir les dimensions après rabotage :
inclinaison du l, taille et emplacement des nœuds, – soustraire 1/4” (6) des dimensions nominales ne
fentes, gerces, aches, gauchissement et taches, dépassant pas 2” (50);
ww
termes dénis à la page précédente. Chaque pièce est – soustraire 1/2” (13) des dimensions nominales
prise individuellement et estampillée selon la qualité comprises entre 2” et 6” (50 et 150);
appropriée. – soustraire 3/4” (19) des dimensions nominales
supérieures à 6” (150).
l Le bois classé par contrainte à la machine (bois
l Le bois de construction est généralement offert
MSR) est une catégorie de bois de construction
en longueurs allant de 6’ à 24’ (1830 à 7315) par
pour laquelle une instance de classement établit un
multiples de 2’ (610).
ensemble de valeurs de base et de modules d’élasti-
cité correspondants pour une essence ou un groupe Désignation de la scierie
d’essences. Ainsi, l’estampille de qualité apposée sur Agence de classication
/
catégories les plus communes de bois MSR sont : Essence ou groupe d’essences
1650f-1.5E, 1800f-1.6E, 2100f-1.8E et 2400f-2.0E. Degré d’humidité au moment du rabotage
Module d’élasticité calculé
* Source : Conseil canadien du bois, Introduction au calcul Résistance ultime à la exion prévue
des charpentes en bois, Ottawa, CCB, 2005.
Estampille de qualité sur le bois MSR
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12.9 PANNEAUX DE BOIS
m/
422
l L’estampille Canply garantit que le contre Les panneaux de bois sont moins sujets à la
plaqué satisfait aux normes de l’industrie contraction et à la dilatation, nécessitent
et qu’il aura une tenue satisfaite et pré moins de travail d’installation et sont issus
visible. Voici comment il faut comprendre d’une meilleure utilisation des ressources de
chacune des mentions qui apparaissent sur bois que le bois plein. Voici les principaux
co
cette estampille.
types de panneaux de bois.
– Précise le numéro d’accréditation d’usine l Le contreplaqué résulte du collage de plis à la
du membre de l’Association canadienne chaleur et sous pression, dans lequel les ls de
du contreplaqué; plis adjacents sont perpendiculaires les uns par
– Indique que ce produit est fabriqué rapport aux autres et symétriques par rapport
ie.
conformément au programme de certi au pli central.
cation de la qualité de CANPLY; l L’estampille de certication déposée apparaît
– Indique que le contreplaqué a été sur les contreplaqués Canply Exterior en sapin
fabriqué par un membre de l’Association Douglas (DFP), en résineux canadiens (CSP),
canadienne du contreplaqué; en bois d’aspen (tremble) et en peuplier
– Indique un encollage totalement hydro (Poplar) fabriqués par les membres de l’Associa
er
fuge; tion canadienne du contreplaqué et conformes
– Désigne l’essence; aux exigences des normes CSAO121F08,
– Indique la norme CSA régissant la CSAO15109 (R2014) ou CSA0153F13.
fabrication.
l Le contreplaqué revêtu de densité élevée est
Source : Association canadienne du contreplaqué, Éléments de calcul
Alg
un panneau de type extérieur dont les deux
du contreplaqué, Vancouver, CANPLY, 2009, p. 2*. côtés sont recouverts d’une feuille de résine de
bre, ce qui lui donne une surface lisse, dure et
offrant une résistance à l’abrasion. Il est utilisé
l Les qualités de placages désignent l’appa pour les coffrages de béton, les armoires et les
rence d’un bois de placage en fonction des comptoirs de cuisine.
caractéristiques de croissance, du nombre et l Le contreplaqué revêtu de densité moyenne est
de la taille des réparations possibles durant un panneau de type extérieur recouvert d’une
la transformation. feuille de résine phénolique ou de mélamine sur
GC
– Bon des deux côtés (G2S) : poncé; meilleure un ou deux côtés, ce qui lui donne une surface
apparence des deux côtés; peut contenir lisse se prêtant à la peinture.
des pièces, ipots, incrustations de bois ou l Les panneaux spéciaux regroupent divers pan
de matériau d’obturation synthétique neaux de bois, tels que le contreplaqué rainuré
– Bon d’un côté (G1S) : poncé; meilleure ou brut de sciage, qui sont utilisés comme
apparence sur un côté seulement; peut parement ou lambris.
contenir des pièces, ipots, incrustations
w.
sont déterminés à maintenir la haute qualité des qui rend le panneau plus résistant sur sa longueur.
produits à l’aide de programmes de certication l Le panneau de copeaux est un panneau non
offerts par d’autres fournisseurs de services. plaqué fait de ocons de bois grands et minces
Contacter les fournisseurs pour de plus amples qui sont collés à la chaleur et sous pression à
informations. l’aide d’un adhésif imperméable. Les plans des
copeaux sont généralement parallèles au plan
du panneau, mais la direction de leur l est
ttp
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12.10 PLASTIQUES
m/
423
co
ou transformer en objets, en pellicules ou en laments.
Ils sont durs, résilients et légers, et résistent à la
corrosion et à l’humidité. À la combustion, de nombreux
plastiques émettent des vapeurs toxiques et des gaz
nocifs pour le système respiratoire.
ie.
Si les nombreux types de plastiques présentent les
caractéristiques les plus variées, on peut tout de même
les classer en deux catégories de base.
– Les plastiques thermodurcissables passent par une
phase où ils sont pliables mais, après avoir séché, ils
deviennent irréversiblement rigides et ne peuvent être
er
ramollis de nouveau par réchauffage.
– Les thermoplastiques ramollissent ou fondent
lorsqu’on les chauffe, sans que leurs propriétés ini-
tiales ne changent, et durcissent de nouveau lorsqu’on
Alg
les refroidit.
Le tableau ci-dessous présente les plastiques couram-
ment utilisés dans la construction et leurs principales
utilisations.
GC
Plastiques thermodurcissables Utilisations
Dérivés phénoliques (PF) Composants électriques, stratiés, isolants en mousse, adhésifs, revêtements
Polyesters (UP) Plastiques renforcés de bre de verre, lanterneaux, appareils de plomberie, pellicules
Polyuréthanes (PU) Isolants en mousse, mastics, adhésifs, revêtements
Silicones (SI) Imperméabilisants, lubriants, adhésifs, caoutchouc synthétique
ww
Acryliques (polyméthacrylate de méthyle — PMMA) Vitrages, adhésifs, produits de calfeutrage, peintures au latex
Dérivés cellulosiques (acétobutyrate de cellulose — CAB) Conduits et raccords de conduits, adhésifs
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12.11 VERRE
m/
424
co
verre moussé ou cellulaire constitue un isolant thermique rigide et
étanche à la vapeur. Les bres de verre se retrouvent dans les tex-
tiles et l’armature de certains matériaux. Sous forme lée, les bres
de verre donnent de la laine de verre, qui sert d’isolant acoustique et
thermique. Le bloc de verre permet de moduler la transmission de la
lumière, l’éblouissement et le rayonnement solaire. Toutefois, le verre
ie.
est surtout employé pour le vitrage des fenêtres, des châssis et des
lanterneaux des bâtiments.
Les trois principaux types de verre plat sont les suivants.
– On fabrique le verre à vitre en étirant le verre fondu d’un four (verre
étiré), ou encore en formant un cylindre, en le divisant sur sa lon-
er
gueur et en l’aplatissant (verre en cylindre). Les surfaces polies au
feu ne sont pas parfaitement parallèles et produisent une certaine
distorsion optique. Pour atténuer cette distorsion, le verre doit être
enverré de façon à ce que la distorsion soit à l’horizontale.
– On forme le verre à glace par pressage de verre fondu en un verre à
Alg
glace, qui est ensuite meulé et poli après refroidissement. Le verre à
l Un panneau de verre isolant consiste glace est pratiquement transparent et exempt de distorsion optique.
en au moins deux feuilles de verre – On fabrique le verre otté en versant du verre fondu sur une surface
séparées par un espace d’air scellé
d’étain fondu et en le laissant se refroidir lentement. Les surfaces plates
hermétiquement pour procurer une
isolation thermique et prévenir la
et parallèles qui en résultent atténuent la distorsion, ce qui rend inutile
condensation; l’espace d’air est de le travail de meulage et de polissage. Le verre otté a remplacé le verre
3/16” (5) dans les panneaux à bord à glace et constitue maintenant la majeure partie du verre plat produit.
GC
de verre et de 1/4” ou 3/4” (6 ou 13)
Voici d’autres types de verre.
dans les panneaux à bord de métal.
l Le verre teinté ou absorbant la chaleur – Le verre recuit est refroidi lentement pour que soient ainsi éliminées
a un adjuvant chimique qui absorbe les contraintes internes.
une partie de la chaleur rayonnante ou – Le verre thermodurci est un verre recuit qui est partiellement trempé
de la lumière visible qui parvient au par réchauffement, puis par refroidissement rapide. Il est environ deux
verre. L’oxyde de fer donne au verre fois plus résistant qu’un verre recuit de même épaisseur.
w.
une teinte bleu-vert pâle, l’oxyde de – Le verre trempé est un verre recuit qui est réchauffé à une température
cobalt et le nickel, une teinte grisâtre,
juste au-dessous du point de ramollissement, puis qui est rapidement
et le sélénium, une teinte bronze.
l Le verre rééchissant comporte un
refroidi pour qu’apparaissent des contraintes de compression dans les
mince couchage métallique et trans- surfaces et les rives du verre et des contraintes de traction à l’inté-
lucide qui rééchit une partie de la rieur. Il est de trois à cinq fois plus résistant aux contraintes de choc
lumière et de la chaleur rayonnante et aux contraintes thermiques que le verre recuit, mais il ne peut être
ww
qui lui parvient. Ce couchage est modié après fabrication. À la rupture, il se défait en particules relati-
appliqué sur une surface d’un vitrage vement inoffensives, de la taille d’un gravillon.
simple, entre les plis d’un verre feuil- – Le verre feuilleté ou de sécurité consiste en au moins deux plis de verre
leté ou sur les surfaces extérieures ou plat collés, à la chaleur et sous pression, à des couches intermédiaires
intérieures d’un verre isolant. de résine polyvinylique butyreuse, qui retient les fragments en cas
de rupture du verre. Le verre de sécurité est un verre feuilleté dont la
l Le verre à faible émissivité ou verre
résistance à la traction et aux chocs est extrêmement élevée.
énergétique (« low E ») laisse passer
– Le verre armé est un verre plat ou imprimé dans lequel est noyé un
/
propriétés par le dépôt d’un enduit comme matériau de vitrage de sécurité et peut servir à vitrer les
mince à faible émissivité sur le verre portes et les fenêtres coupe-feu.
lui-même ou sur une pellicule plas- – Le verre imprimé est orné d’un motif superciel linéaire ou géo-
tique transparente qui est suspendue métrique, formé durant le pressage, pour le rendre opaque ou pour
dans le vide d’air scellé du verre isolant. diffuser la lumière.
– Le verre mat présente un ou deux côtés gravés à l’acide ou sablés
ttp
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12.12 PRODUITS DE VERRE
m/
425
co
DSc 1/8 (3,2) 60 × 80 (1525 × 2030) 1,63 l Vérier les tailles maxi-
Verre otté ou glace Miroir 1/4 (6,4) 75 pi (7 m )
2 2
3,28 males auprès du fabricant.
Vitrage 74 × 120 (1880 × 3050) 1,64 l Tout verre d’au moins
1/8 (3,2)
1/8” d’épaisseur peut
1/4 (6,4) 128 × 204 (3250 × 5180) 3,28
être trempé, sauf le verre
Verre otté lourd Vitrage 5/16 (7,9) 124 × 200 (3150 × 5080) 4,1 imprimé et le verre armé;
ie.
ou glace 3/8 (9,5) 124 × 200 (3150 × 5080) 4,92 le verre trempé peut aussi
1/2 (12,7) 120 × 200 (3050 × 5080) 6,54 être incorporé dans des
5/8 (15,9) 120 × 200 (3050 × 5080) 8,17 éléments de verre isolant
3/4 (19,1) 115 × 200 (2920 × 5080) 9,18 ou feuilleté.
115 × 200 (2920 × 5080) 11,45 l On peut appliquer un en-
7/8 (22,2)
duit réecteur sur le verre
Verre imprimé
er
Divers motifs 1/8 (3,2) 60 × 132 (1525 × 3355) 1,6 otté, le verre trempé, le
7/32 (5,6) 60 × 132 (1525 × 3355) 2,4 verre feuilleté, le verre
Verre armé Poli, à treillis 1/4 (6,4) 60 × 144 (1525 × 3660) 3,5 isolant et la glace.
Imprimé, à treillis 1/4 (6,4) 60 × 144 (1525 × 3660) 3,5
Fils parallèles 7/32 (5,6) 54 × 120 (1370 × 3050) 2,82
Alg
1/4 (6,4) 60 × 144 (1525 × 3660) 3,5
3/8 (9,5) 60 × 144 (1525 × 3660) 4,45
Verre feuilleté Flotté 2 feuilles de 1/8” (3) 1/4 (6,4) 72 × 120 (1739 × 3050) 3,3
Flotté lourd 3/8 (9,5) 72 × 120 (1739 × 3050) 4,8
1/2 (12,7) 72 × 120 (1739 × 3050) 6,35
5/8 (15,9) 72 × 120 (1739 × 3050) 8
Verre teinté Bronze 1/8 (3,2) 35 pi2 (3 m2) 1,64 Transmission d’énergie
GC
l
3/16 (4,8) 120 × 144 (3050 × 3660) 2,45 solaire réduite de 35 %
1/4 (6,4) 128 × 204 (3250 × 5180) 3,27 à 75 %
3/8 (9,5) 124 × 200 (3150 × 5080) 4,9 l Transmission de lumière
1/2 (12,7) 120 × 200 (3050 × 5080) 6,54 visible réduite de 32 %
Gris 1/8 (3,2) 35 pi2 (3 m2) 1,64 à 72 %
3/16 (4,8) 120 × 144 (3050 × 3660) 2,45
1/4 (6,4) 128 × 204 (3250 × 5180) 3,27
w.
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12.13 CLOUS
m/
426
4d 6d 8d 10d 12d 16d 20d Les clous sont des pièces de métal rectilignes
1 1/2” 2” 2 1/2” 3” 3 1/4” 3 1/2” 4” et élancées dont une extrémité est pointue et
(38) (51) (64) (75) (85) (90) (100) l’autre, élargie et aplatie, en vue de leur en-
foncement dans du bois ou d’autres matériaux
co
de construction comme pièces de xation.
Matériau
l Les clous sont habituellement faits d’acier doux,
mais certains sont aussi faits d’aluminium, de
cuivre, de laiton, de zinc ou d’acier inoxydable.
ie.
l Les clous d’acier trempé à forte teneur en
carbone offrent une plus grande résistance
en maçonnerie.
l Le type de métal utilisé doit être compatible
avec les matériaux cloués pour que soient évitées
toute perte de résistance à l’arrachement et toute
coloration des matériaux.
er
Longueur et diamètre de la tige
l Aux États-Unis, la longueur des clous est expri-
mée en pennies (d) et au Canada, en millimètres.
l La plage de longueurs va de 2d, soit environ 1”
Clou commun Pour des constructions générales (2d à 60d) (25), à 60d, soit environ 6” (150).
Alg
l
l La longueur d’un clou doit être environ trois fois
supérieure à l’épaisseur du matériau cloué.
l Les clous à grand diamètre servent aux gros
Clou d’emballage l Pour des constructions légères (2d à 40d) ouvrages et les clous à diamètre moindre, aux
travaux de nition; les clous plus minces s’uti-
lisent dans le bois dur plutôt que dans le bois
Clou à tête conique l Pour des travaux de nition (2d à 40d) tendre.
Forme de la tige
GC
l Pour augmenter leur capacité de rétention, la
tige des clous est annelée, barbelée, cannelée,
Clou à nir l Pour des armoires (2d à 20d) vrillée ou torsadée.
l La tige de certains clous peut être enduite ou
traitée pour augmenter leur résistance à l’arra-
chement ou galvanisée pour mieux résister à la
Clou à parquet l Pour la xation de bois de plancher corrosion.
w.
Tête de clou
l La tête plate offre la plus grande aire de contact
et est adoptée lorsque rien ne s’oppose à ce
Clou coupé l Pour des parquets en bois
qu’elle demeure visible.
l La tête des clous de nition est à peine plus
grande que la tige et peut être conique ou bom-
ww
bée.
Clou à couverture l Pour la xation de bardeaux l Les clous à deux têtes superposées, faciles à
arracher, s’emploient dans les constructions
temporaires et le coffrage du béton.
Clou à deux têtes superposées l Pour des ossatures temporaires Pointe du clou
l La pointe de la plupart des clous est en forme de
losange.
l Les clous à pointe eflée offrent une plus grande
Clou à maçonnerie l Pour le clouage dans du béton ou de la maçonnerie résistance à l’arrachement, mais fendent davan-
/
ou de l’acier.
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12.14 VIS ET BOULONS
m/
427
Vis
Une vis est une attache métallique à tige Vis à bois
conique et letée en hélice et à tête fendue, qui
s’enfonce dans le bois ou un matériau analogue Vis à plaque de plâtre
co
en un mouvement rotatif sous l’action d’un
tournevis. La tige letée d’une vis lui confère
une plus grande résistance à l’arrachement Vis de mécanique
que celle d’un clou et facilite son enlèvement.
Plus le nombre de lets par unité de longueur Tête noyée fraisée Vis autotaraudeuse
est élevé et plus la résistance à l’arrachement
ie.
est forte. On classe les vis selon l’utilisation, Tête fraisée Vis à tôle
le type de tête, le matériau, la longueur et le bombée
diamètre. Vis à tête hexagonale
– Matériau : acier, laiton, aluminium, bronze, Tête ronde à calotte
acier inoxydable
er
– Longueur : 1/2” à 6” (13 à 150) Tête bombée large Vis pointeau sans tête
– Diamètre : jusqu’au calibre 24
Tête cylindrique
La longueur d’une vis à bois doit être inférieure large Tête fendue
d’environ 1/8” (3) à l’épaisseur totale des
Tête cylindrique
Alg
planches à assembler, et il faut que de 1/2 à Tête fendue en croix
2/3 de la longueur de la vis s’enfonce dans le bombée (Phillips)
matériau de base. Des vis à let n sont géné- Tête à cavité hexagonale
Tête de trompette
ralement utilisées pour le bois dur et des vis à (Allen)
let gros pour le bois tendre.
Tête de sécurité Tête à cavité carrée
Les trous des vis doivent être préforés et avoir
le diamètre de base des lets. Certaines vis,
GC
telles que les vis autotaraudeuses et les vis pour
cloison sèche, sont conçues pour tarauder les
lets femelles correspondants lorsqu’elles sont
posées.
Boulons
Un boulon est une tige métallique letée, habi-
w.
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12.15 ATTACHES DIVERSES
m/
428
l Une cheville à expansion est un boulon d’ancrage à boîtier fendu dont les
segments s’étendent mécaniquement sur les côtés d’un trou percé dans
une surface de maçonnerie ou de béton.
l Il existe des systèmes à chevilles à expansion dont la gaine fendue,
semblable à un manchon, est letée de telle sorte que l’enfoncement
co
du boulon rapproche les extrémités de la gaine et en étale les segments
dans un trou percé dans une surface de maçonnerie ou dans la surface
intérieure d’un mur creux.
ie.
insère dans un trou préforé et qui s’étale lorsqu’on y enfonce un boulon
ou une vis.
er
ailettes à charnière se ferment contre un ressort en traversant un trou
préforé et s’ouvrent contre la surface intérieure d’un mur creux en émer-
geant du trou.
Alg
l Un rivet est une tige de métal qui sert à assembler de façon permanente
plusieurs éléments d’acier : on passe une tige à tête à travers un trou
dans chaque élément et on martèle l’extrémité sans tête jusqu’à ce que
celle-ci prenne aussi la forme d’une tête. Le rivetage a été en grande
partie remplacé par le boulonnage et le soudage, qui exigent moins de
travail.
GC
l Un rivet explosif, utilisé lorsqu’un assemblage n’est accessible que d’un
côté, a une tige remplie d’un explosif qu’on fait détoner en frappant la
tête du rivet avec un marteau pour qu’au fond du trou la tige élargisse.
w.
qués sur mesure pour des matériaux spéciques employés dans des
ne varient pas beaucoup; l’exposition à la chaleur ou à
conditions particulières. Ils sont offerts à l’état solide, liquide,
l’humidité affaiblit ces colles.
pulvérulent ou pelliculaire; quelques-uns doivent être assortis d’un
– La colle blanche ou vinylique sèche rapidement, ne tache
catalyseur activant leurs propriétés adhésives. On doit toujours
pas et est légèrement résiliente.
suivre les recommandations du fabricant en ce qui concerne l’emploi
– Les résines époxydes sont extrêmement résistantes et
d’un adhésif. Voici quelques facteurs importants à considérer pour
s’emploient pour xer les matériaux tant poreux que non
choisir un adhésif.
poreux; elles dissolvent également certains plastiques.
Contrairement aux autres adhésifs, les colles époxydes – Résistance : habituellement, les adhésifs résistent beaucoup plus
/
sèchent bien à basse température et sur une surface fortement aux contraintes de traction et de cisaillement qu’aux
mouillée. contraintes de clivage et de fendage.
s:/
– Les résines à base de résorcine sont résistantes, imper- – Temps de prise ou de durcissement : il varie de quelques secondes
méables et durables à l’extérieur, mais elles sont inam- à plusieurs jours.
mables et leur teinte foncée peut demeurer visible sous la – Températures de prise : certains adhésifs prennent à la tempé-
peinture. rature ambiante, tandis que d’autres doivent être cuits à haute
– L’adhésif de contact lie des surfaces dès son application et température.
élimine tout serrage. On l’utilise généralement pour xer – Méthode de collage : certains adhésifs collent dès leur applica-
tion, alors que d’autres requièrent un serrage ou une pression
ttp
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12.16 PEINTURES ET ENDUITS
m/
429
co
Peintures l Pigment : substance ne-
Une peinture est un mélange de pigments solides en suspen- ment moulue et insoluble
sion dans un liquide, qu’on applique, sous forme d’une mince qui demeure en suspension
dans un liquide et qui donne
pellicule habituellement opaque, sur une surface pour la
couleur et opacité à un enduit
protéger et la décorer. l Le liant est le composant non
+ volatil d’une peinture qui lie les
ie.
l La couche de fond ou d’apprêt est la première couche qu’on l Milieu : liquide dans lequel le particules du pigment en une
applique sur une surface pour améliorer l’adhérence des couches pigment est dispersé, que l’on pellicule homogène durant le
de peinture ou de vernis ultérieures. applique sur une surface pour séchage.
l La couche d’impression est une couche de fond appliquée sur une en rehausser la consistance, l Un solvant ou un diluant est le
surface pour amoindrir l’absorption des couches de peinture ou l’adhérence, le brillant et la composant volatil d’une pein-
de vernis ultérieures ou pour empêcher la migration à travers la durabilité ture qui en assure la consis-
er
couche de nition. tance nécessaire en vue de
l Les peintures à l’huile contiennent une huile siccative qui s’oxyde son application à la brosse, au
et durcit pour former un feuil pelliculaire élastique résistant pinceau, au rouleau ou au jet.
lorsqu’elles sont appliquées en une mince couche exposée à l’air.
l Les peintures alkydes contiennent une résine alkyde, telle que de
Alg
l’huile de soja ou de lin chimiquement modiée, qui sert de liant.
l Les peintures au latex contiennent une résine acrylique, sujette à Vernis
la coalescence à mesure que l’eau s’évapore de l’émulsion, qui sert Le vernis est une préparation liquide consistant en une résine
de liant. dissoute dans une huile (vernis à l’huile) ou un alcool (vernis à
l Les peintures époxydes contiennent une résine époxyde, favo- l’alcool). Après application et séchage, il donne un enduit dur,
risant la résistance à l’abrasion, à la corrosion et aux produits
brillant et généralement transparent.
chimiques, qui sert de liant.
l Les peintures et les couches de fond antirouille contiennent des l Le vernis marin ou d’extérieur (vernis Spar) est un vernis durable et
pigments anticorrosion qui empêchent ou diminuent la corrosion
GC
résistant aux intempéries, fait de résines durables et d’huile de lin ou
des surfaces métalliques. d’huile de bois de Chine.
l Les peintures ignifuges contiennent du silicone, du chlorure de l Le vernis polyuréthane est un vernis extrêmement dur et ayant une
polyvinyle ou une autre substance atténuant l’inammabilité d’un grande résistance à l’abrasion et aux produits chimiques, fait d’une
matériau combustible. résine plastique du même nom.
l Les enduits intumescents enent, lorsqu’ils sont exposés à la cha- l La laque comprend un grand nombre d’enduits synthétiques transparents
leur d’un feu, et forment une épaisse couche isolante de mousse ou colorés. Elle est faite de nitrocellulose ou d’un autre dérivé nitrocel-
inerte qui retarde la propagation des ammes et la combustion. lulosique dissous dans un solvant, et elle sèche par évaporation pour
w.
l Les peintures résistant à la chaleur contiennent des résines de former une pellicule d’un brillant éclatant.
silicone qui résistent aux températures élevées. l La gomme-laque est un vernis à l’alcool obtenu par dissolution de pail-
lettes de laque puriées dans un alcool dénaturé.
ww
Teintures
La teinture est une solution de colorant ou de pigments en
suspension dans un milieu, qui est appliquée pour pénétrer
dans une surface de bois et la colorer sans en cacher le l.
l La teinture d’imprégnation pénètre dans un objet en bois et y
laisse une très mince pellicule à sa surface.
/
l
dissolution d’un colorant dans un alcool.
l’huile.
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12.16 PEINTURES ET ENDUITS
m/
430
co
humidité et moisissure. Voici quelques recommandations pour divers matériaux.
l La surface des briques doit être débarrassée des impuretés, des bavures de mortier, des
eforescences et des autres corps étrangers au moyen d’un nettoyage à la brosse métal-
lique, à l’air comprimé ou à la vapeur. Elle doit ensuite être scellée à l’aide d’une couche
d’apprêt bouche-pores au latex ou d’un imperméabilisant au silicone transparent.
ie.
l La maçonnerie de béton doit être complètement sèche et exempte de toute impureté, de
toute bavure de mortier et de tout mortier excédentaire. Dans le cas d’une surface poreuse,
il peut s’avérer nécessaire d’appliquer un bouche-pores ou une couche de fond de coulis au
ciment, à condition que les propriétés acoustiques d’une surface brute importent peu.
l La surface du béton doit être bien prise et exempte d’impuretés, d’huiles de coffrage et
de composés durcisseurs. Dans le cas d’une surface poreuse, il peut s’avérer nécessaire
d’appliquer un bouche-pores ou une couche de fond de coulis au ciment. Il faut apprêter
er
les surfaces non poreuses à l’aide d’une couche d’apprêt bouche-pores au latex, à base
de résines alkydes ou à l’huile. Les surfaces de béton peuvent aussi être scellées avec un
imperméabilisant au silicone transparent.
l Les planchers de béton doivent être exempts d’impuretés, de cire, de graisse et d’huile,
et être attaqués à l’aide d’une solution d’acide muriatique pour améliorer l’adhérence de
Alg
l’enduit. Il faut les apprêter avec un enduit résistant aux alcalis.
l La surface des plaques de plâtre doit être propre et sèche. On doit utiliser une couche
d’apprêt bouche-pores au latex pour éviter le relèvement des bres de la surface en papier.
l Les surfaces de plâtre et de stuc doivent être parfaitement sèches et entièrement prises.
Il faut les apprêter à l’aide d’une couche d’apprêt bouche-pores au latex, aux résines
alkydes ou à l’huile. Le plâtre frais doit être apprêté avec un enduit résistant aux alcalis.
GC
l Le bois de construction doit être propre et sec. Les nœuds et les taches de résine doivent
être poncés et scellés avant d’être apprêtés. On doit apprêter ou étancher les surfaces
à peindre pour stabiliser la teneur en eau du bois et empêcher l’absorption des couches
ultérieures; les teintures et quelques peintures n’exigent pas de couche d’apprêt. Les trous
des clous, les ssures et les autres petits trous doivent tous être bouchés après l’applica-
tion de la couche de fond.
l Les surfaces déjà peintes doivent être propres, sèches et rendues rugueuses par ponçage
ou par lavage avec une solution nettoyante.
w.
l La surface des métaux ferreux doit être exempte de rouille, de bavures métalliques et de
corps étrangers. Il faut la nettoyer à l’aide d’un solvant ou d’une brosse métallique, ou par
ponçage, ambage au chalumeau ou décapage avec des acides, puis l’apprêter avec une
couche d’apprêt antirouille.
l Le fer galvanisé doit être débarrassé de toute trace de graisse, de résidu et de corrosion
ww
au moyen d’un solvant ou d’un lavage chimique. Il doit ensuite être apprêté à l’aide d’une
peinture à l’oxyde de zinc ou d’une peinture pour ciment Portland. S’il est exposé aux
intempéries, le fer galvanisé doit être traité comme un métal ferreux.
En plus de préparer la surface et d’y appliquer une couche d’apprêt, on doit choisir
un enduit en tenant compte des facteurs suivants :
/
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m/
A.0 TITRE 431
ANNEXES
co
A.1 Dimensions du corps humain __________________________________________________________________________ 432
A.2 Directives de la norme CSA B651 en matière d’accessibilité _________________________ 433
A.3 Dimensions des meubles _________________________________________________________________________________ 434
A.4 Surcharges dues à l’usage d’un bâtiment _______________________________________________________ 436
A.5 Masse des matériaux _______________________________________________________________________________________ 437
ie.
A.6 Facteurs de conversion au SI __________________________________________________________________________ 438
A.7 Moyens d’évacuation _______________________________________________________________________________________ 440
A.8 Construction ayant un degré de résistance au feu ________________________________________ 442
A.9 Acoustique ______________________________________________________________________________________________________ 444
er
A.10 Isolation acoustique _______________________________________________________________________________________ 446
A.11 Zones climatiques du Québec _________________________________________________________________________ 448
A.12 Maisons Novoclimat _______________________________________________________________________________________ 449
A.13 Symboles graphiques des matériaux _______________________________________________________________ 450
Alg
A.14 Répertoire normatif ________________________________________________________________________________________ 451
A.15 Uniformat II ____________________________________________________________________________________________________ 454
A.16 Système d’évaluation des bâtiments durables du LEED Canada _____________________ 456
A.17 Associations professionnelles et organismes de normalisation ____________________ 457
GC
w.
/ ww
s:/
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432 A.1 DIMENSIONS DU CORPS HUMAIN
m/
Les dimensions de notre corps, notre perception
de l’espace et la nature de nos déplacements dans
cet espace constituent les principaux facteurs qui
déterminent l’échelle, les proportions et la con-
co
guration d’un bâtiment. Il faut rappeler ici que les
dimensions de notre corps ne correspondent pas
aux exigences liées aux mouvements à exécuter
pour atteindre un objet sur une étagère, s’asseoir à
une table, descendre un escalier ou interagir avec
d’autres personnes. En outre, ces exigences varient
ie.
selon la nature de nos activités et notre situation
sociale.
Les tables et les illustrations des dimensions corpo-
relles, y compris celles apparaissant sur cette page,
doivent être utilisées avec discernement. Elles
er
reposent sur des mesures moyennes, et les valeurs
l Portée vers le haut : indiquées doivent être adaptées aux besoins
5’5” à 6’8” (1650 à 2030) spéciques de chacun. Des écarts par rapport aux
moyennes persisteront toujours en raison des diffé-
l Hauteur des épaules :
rences entre hommes et femmes, entre les groupes
Alg
4’2” à 5’2” (1270 à 1575)
d’âge, entre les ethnies et entre les individus
l Largeur des épaules : eux-mêmes.
1’3” à 1’7” (380 à 480)
l Taille en position debout :
5’ à 6’2” (1525 à 1880)
Couloirs et passages
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A.2 DIRECTIVES DE LA NORME CSA B651 EN MATIÈRE D’ACCESSIBILITÉ 433
m/
Pour comprendre le contexte dans lequel s’inscrit
la norme CSA B651, « Conception accessible pour
l’environnement bâti », il faut se reporter à la préface
du document qui la présente. « Cette norme énonce
co
des exigences visant à rendre les bâtiments et autres
installations accessibles aux personnes ayant des
incapacités physiques, sensorielles ou cognitives.
Elle a été élaborée pour répondre à la nécessité
d’une norme technique nationale régissant une
grande variété de bâtiments et installations, norme
ie.
à laquelle différentes autorités compétentes pour-
raient renvoyer en totalité ou en partie. L’utilisateur
l Portée de canne :
doit garder à l’esprit que cette norme énonce des
au moins 6” (150) de chaque
exigences minimales. Elle n’a pas force de loi, sauf
côté et 26 3/4” (680) de haut
dans les cas où elle est rendue obligatoire par la loi
ou exigée par les pouvoirs de réglementation. On
er
recommande donc à l’utilisateur de communiquer
avec les autorités locales appropriées pour
l Variation de niveau vertical d’au
connaître la portée de cette norme. »
plus 1/4” (6)
l Les variations de niveau de 1/4”
Alg
à 1/2” (6 à 13) doivent être
biseautées selon une pente d’au
plus 1:2.
Les personnes en fauteuil roulant et les malades l Les variations de niveau supé-
ambulatoires doivent avoir accès aux installations. rieures à 1/2” (13) doivent être
en pente.
l L’accessibilité est garantie par des surfaces de marche
à pente maximale de 1:20, des chaussées présentant
des passages marqués, des aires de plancher libres aux l Largeur libre de passage d’au
GC
endroits accessibles, et par la présence d’allées d’accès, moins 36 3/16” (920)
de rampes, de bateaux de porte et d’ascenseurs.
l Les revêtements de sol doivent être fermes, stables et l Largeur libre de passage d’au
antidérapants. moins 60” (1525) pour deux
l Éviter les variations de niveau du sol et les escaliers. fauteuils roulants
l N’utiliser les rampes que lorsque c’est obligatoire.
Les aveugles doivent pouvoir reconnaître les Diamètre libre d’au moins 59”
w.
l
installations. (1500) pour qu’un fauteuil rou-
l Recourir au lettrage et aux pictogrammes en relief, aux lant puisse pivoter.
signaux sonores et aux surfaces texturées ou de couleur
contrastante pour indiquer la présence d’escaliers ou
d’ouvertures dangereuses.
ww
Au sujet des directives de la norme CSA B651 en l Portée maximale frontale au-
matière d’accessibilité concernant les autres élé- dessus d’un obstacle de 43 5/16”
(1100) à partir du plancher,
s:/
au-dessus du plancher
– ascenseurs, page 318
– cuisines, pages 324 et 325
– toilettes et salles de bain, page 328
– tapis, page 353
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434 A.3 DIMENSIONS DES MEUBLES
m/
Fauteuils Lits
30” (760)
l 25” (635)
co
l 17” (430)
l 23” (585)
l
ie.
l 39” (990) l 54” (1370) l Grand lit (« queen ») : 60” (1525)
l Très grand lit (« king ») : 80”, 84”
(2030, 2035)
er
Chaises Tables de nuit Commodes
l 15” (380)
l 31” (785)
Alg
l 18” (455)
l 15” (380)
l 48” (1220) l 45” (1145)
l 30” (760)
ww
l 20” (510)
l 48” à 112”
(1220 à 2845) l 60” (1525)
l 15 1/2” (395)
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A.3 DIMENSIONS DES MEUBLES 435
m/
Tables de salle à manger Tables de conférence
co
36” à 48” (915 à 1220)
ie.
l 48” (1220) ou plus l
l
er
Bureaux
l 29” (735)
Alg
Bahuts
l 18” (455)
l 60” (1525)
l 74” (1880)
l 18” (455)
GC
l 25” (635)
l 36” (915)
l 30” (760)
w.
l 36” (915)
/
l 30” (760)
s:/
l Les dimensions indiquées ici sont les plus courantes, mais il faut tout
de même les vérier auprès du fabricant.
l Les meubles peuvent délimiter un espace ou des voies de circulation,
ttp
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436 A.4 SURCHARGES DUES À L’USAGE D’UN BÂTIMENT
m/
Surcharges réparties uniformément [lb/pi2 (kPa)a]
co
Aires de stockage 100 (4,8)
Aires résidentielles
Chambres et pièces de séjour dans les immeubles d’appartements, les hôtels, motels, internats et collèges, autres
aires que les chambres, chambres, escaliers intérieurs des logements 40 (1,9)
Aires réservées à l’équipement et locaux techniques 75 (3,6)
ie.
Balcons
Extérieurs 100 (4,8)
Intérieurs où peuvent se réunir des spectateurs 100 (4,8)
Bibliothèques
Salles de lecture et d’étude 60 (2,9)
Salles de rayonnage 150 (7,2)
Bureaux (sauf les salles d’entreposage des dossiers et les salles d’ordinateur)
er
Au premier étage et au sous-sol 100 (4,8)
Aux étages au-dessus du premier étage 50 (2,4)
Chambres de patients 40 (1,9)
Combles
Accessibles par un escalier (habitations seulement) 30 (1,4)
Alg
Dont l’accès limité ne permet pas le stockage de matériaux ou d’équipement 10,5 (0,5)
Corridors, halls et allées
D’au plus 47” (1200) de largeur et tous les corridors des aires résidentielles des étages supérieurs dans les immeubles
d’appartements, les hôtels et les motels (où ne peuvent se réunir des spectateurs) *
Cuisines (sauf celles des habitations) 100 (4,8)
Entrepôts 100 (4,8)
Espaces servant au commerce de gros et de détail 100 (4,8)
Garages
GC
Automobiles 50 (2,4)
Camions et autobus chargés et autres endroits pour camions 250 (12)
Autobus non chargés et camions légers 125 (6)
Issues et escaliers de secours 100 (4,8)
Lieux de réunion 100 (4,8)
Avec sièges xes ou non
– Auditoriums, foyers et halls d’entrée, gymnases, musées, patinoires, pistes de danse, promenoirs, salles à manger
w.
* À condition qu’elles ne soient pas utilisées comme aires de spectacle, les aires suivantes doivent être calculées pour résister au moins à la charge
prévue pour les usages qu’elles desservent : a) les corridors, halls et allées de 47 1/4” (1200) de largeur ou moins; b) tous les corridors des aires
résidentielles des étages au-dessus du premier étage dans les immeubles d’appartements, les hôtels et les motels; et c) les balcons intérieurs et les
mezzanines.
ttp
l Au moment de la conception d’un immeuble, on doit établir les surcharges maximales dues à l’usage censées découler de l’activit é projetée. Dans
certains cas, pour les garages par exemple, la priorité est accordée aux charges concentrées.
l On doit toujours vérier les exigences en charges variables que stipule le Code du bâtiment.
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A.5 MASSE DES MATÉRIAUX 437
m/
Masse volumique moyenne Masse surfacique moyenne des matériaux [lb/pi2 (kg/m2)a]
des matériaux [lb/pi3 (kg/m3)a]
co
Argile humide 110 (1762) Bloc d’argile Béton armé, par pouce (25)
Argile sèche 63 (1009) 4” (100) 18 (87,8) Perlite 6-10 (29,3-48,8)
Sable et gravier humides 120 (1922,2) 6” (150) 28 (136,6) Pierre 12,5 (61)
Sable et gravier secs 8” (205) 34 (165,9) Béton ordinaire, par pouce (25)
et meubles 105 (1681,9) Bloc de verre de 4” (100) 18 (87,8) Granulat léger 3-9 (14,6-43,9)
Scorie 45 (720,8) Brique, par épaisseur de 4” (100) 35 (170,8) Pierre 12 (58,6)
ie.
Terre humide et tassée 96 (1537,7) Carreau de céramique 2,5 (12,2) Béton préfabriqué
Terre sèche et meuble 76 (1217,4) Carreau mural vitrié 3 (14,6) Dalle de béton de scorie
Bois Contreplaqué de 1/2” (13) 1,5 (7,3) de 2” (50) 15 (73,2)
Cèdre 22 (352,4) Éléments de maçonnerie de béton Dalle évidée de 6” (150),
Chêne blanc 46 (736,8) avec granulat léger béton léger 30 (146,4)
Chêne rouge 41 (640,7) 4” (90) 22 (107,36) Dalle évidée de 6” (150),
er
Épinette 27 (432,5) 6” (140) 31 (151,3) pierre 40 (195,2)
Érable 42 (656,7) 8” (190) 38 (185,4) Panneau de gypse de 2” (50) 12 (58,6)
Pin du Sud 29 (464,5) 12” (290) 55 (268,4) Platelage d’acier 2-4 (9,8-19,6)
Pin rouge d’Amérique 26 (416,5) avec pierre ou gravier concassé Couverture
Pruche 29 (464,5) 4” (90) 34 (165,9) 5 plis de feutre et de gravier,
6” (140) 50 (244)
Alg
Sapin de Douglas 32 (512,6) incorporés 6 (29,3)
8” (190) 58 (283) Bardeaux
Métaux
12” (290) 90 (439,2) Bardeaux composés 3 (14,6)
Acier inoxydable 510 (8169,4)
Enduit, 1” (25) Bardeaux d’ardoise 10 (48,8)
Acier laminé 490 (7849)
Enduit de ciment 10 (48,8) Bardeaux de bois 2 (9,8)
Aluminium 165 (2643)
Enduit de gypse 5 (24,4) Cuivre ou étain 2 (9,8)
Bronze statuaire 509 (8153,3)
Lattis métallique 0,5 (2,44) Fibre de verre ondulée 0,5 (7,3)
Cuivre 556 (8906,2)
Plaque de plâtre de 1/2” (13) 2 (9,8) Monel 1,5 (7,3)
Étain 459 (7352,5)
Pierre Tôle ondulée 2 (9,8)
GC
Fer forgé 485 (7768,9)
Ardoise de 1” (25) 14 (68,3) Tuiles
Fonte 450 (7208,3)
Granit de 4” (100) 59 (287,9) Tuiles d’argile 14 (68,3)
Laiton rouge 546 (8746)
Grès de 4” (100) 49 (239,1) Tuiles de béton 16 (78,1)
Nickel 565 (9050,4)
Marbre de 1” (25) 13 (63,4)
Plomb 710 (11 373,1) Plafonds
Pierre calcaire de 6” (150) 55 (268,4)
Zinc 440 (7048,1) Carreau insonorisant
Poteau de bois de 2 × 4 (38 × 89),
Béton avec une plaque de plâtre sur de 3/4” (19) 1 (4,88)
Béton armé, pierre 150 (2402,8) les deux côtés 8 (39) Plâtre acoustique sur lattis
w.
Béton léger, de perlite 35-50 (560,6-800,9) Poteau métallique avec plaque de plâtre 10 (48,8)
Béton léger, de plâtre 6 (29,3) Système de suspension 1 (4,88)
de schiste expansé 105 (1681,9) Finitions de plancher
Isolant
Béton ordinaire, pierre 144 (2306,6) Bois
En vrac 0,5 (2,44)
Scorie 100 (1601,8) Bloc de bois de 3” (75) 15 (73,2)
Matelas, par pouce (25) 0,3 (14,6)
Pierre Panneau de bres tendres 2 (9,8) Bois dur de 25/32” (20) 4 (19,6)
ww
Ardoise 175 (2803,2) Panneau de mousse, Bois tendre de 3/4” (19) 4,5 (22)
Granit 175 (2803,2) par pouce (25) 0,2 (0,98) Carreau de vinyle 1,33 (6,5)
Grès 147 (2354,7) Rigide 0,8 (3,9) Finition de béton de 1” (25) 12 (58,6)
Marbre 165 (2443) Versé en place 2 (9,8) Marbre 30 (146,4)
Pierre calcaire 165 (2443) Terrazzo de 1” (25) 13 (63,4)
Verre
Eau Voir la page 424.
Masse volumique maximale
à 4 °C 62 (977,1)
/
Glace 56 (897)
Neige 8 (128,1)
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438 A.6 FACTEURS DE CONVERSION AU SI
m/
Facteur Multiples Préxes Symboles Le système international (SI) d’unités, couramment appelé
mille millions 109
giga G système métrique, est un système d’unités physiques cohé-
un million 106 méga M rentes répandu dans le monde entier. Il comprend le mètre,
mille 103 kilo k le gramme, la seconde, l’ampère, le degré kelvin et la can-
co
cent 102 hecto h dela comme unités de base respectives de la longueur, de la
dix 10 déca da masse, du temps, du courant électrique, de la température et
un dixième 10-1 déci d de l’intensité lumineuse. Il est utilisé partout en sciences et
un centième 10-2 centi c est le seul système autorisé dans un grand nombre de pays.
un millième 10-3 milli m Le Canada a adopté le système international d’unités en 1978.
un millionième 10-6 micro µ
ie.
l Le mètre est l’unité de longueur fondamentale du SI, qui
équivaut à 39,37 pouces. Initialement déni comme la
dix-millionième partie de la moitié du méridien terrestre
passant par Paris, il correspondit ensuite à la distance
er
entre deux traits sur une barre de platine iridié conservée
au Bureau international des poids et mesures, près de
Paris. Il est maintenant déni comme le 1/299 972 458
de la distance que la lumière parcourt dans le vide en
une seconde.
Alg
l Un centimètre est égal à la centième partie d’un mètre,
soit à 0,3937 pouce.
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A.6 FACTEURS DE CONVERSION AU SI 439
m/
Grandeur Unité impériale Unité métrique Symbole Facteur de conversion
co
livre kilogramme kg 1 lb = 0,4536 kg
once gramme g 1 on = 28,35 g
linéique livre/pied kilogramme/mètre kg/m 1 lb/pi = 1,488 kg/m
surfacique livre/pied carré kilogramme/mètre carré kg/m 2 1 lb/pi2 = 4,882 kg/m2
Masse volumique livre/pied cube kilogramme/mètre cube kg/m3 1 lb/pi3 = 16,018 kg/m3
ie.
Capacité pinte litre l ou L 1 pinte = 1,137 l
chopine litre l ou L 1 chopine = 0,568 l
once liquide millilitre ml 1 on liq = 28,413 ml
er
linéique livre/pied newton/mètre N/m 1 lb/pi = 14,594 N/m
Pression livre/pied carré pascal Pa 1 lb/pi2 = 47,88 Pa
1 Pa = 1 N/m2
livre/pouce carré kilopascal kPa 1 lb/po2 = 6,894 kPa
Moment livre-pied newton-mètre N·m 1 lb·pi = 1,356 N·m
Alg
livre-pied kilogramme-mètre kg·m 1 lb·pi = 0,138 kg·m
Inertie livre-pied carré kilogramme-mètre carré kg·m 2 1 lb·pi2 = 0,042 kg·m2
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440 A.7 MOYENS D’ÉVACUATION
m/
Les codes du bâtiment dénissent :
– les degrés de résistance au feu des matériaux et de la construc-
tion qui sont requis pour un bâtiment selon son emplacement,
l’usage qui en est fait, le nombre d’occupants et ses dimensions
co
(hauteur et aire par étage);
– les avertisseurs d’incendie, les gicleurs et les autres systèmes
de protection qui sont requis pour certains usages; voir la
page 387;
– les moyens d’évacuation qui sont requis pour les occupants
d’un bâtiment en cas d’incendie. Tout moyen d’évacuation
l La charge d’occupation est le nombre total
ie.
doit offrir une voie sûre et convenable, à partir de tout point
de personnes qui peuvent occuper en tout
d’un bâtiment, vers les issues protégées menant à une aire de
temps un bâtiment ou une de ses parties. Elle
refuge. Les deux composants d’un système d’évacuation sont
s’obtient en divisant l’aire de plancher affectée
les accès aux issues et les issues elles-mêmes.
à un usage particulier par l’aire par occupant
permise pour cet usage. Dans les codes du Ces exigences visent, d’une part, à ralentir la propagation
bâtiment, elle détermine le nombre d’issues
d’un incendie et, d’autre part, à accorder assez de temps
er
requises pour un bâtiment et leur largeur.
aux occupants d’un bâtiment en feu pour qu’ils en sortent
en toute sécurité avant que la structure s’affaiblisse au
point de devenir dangereuse. On doit consulter le Code du
bâtiment au sujet de toute exigence spécique.
Alg
Accès à une issue
Le chemin ou le passage menant à une issue doit être le
GC
plus direct possible et bien éclairé, et il ne doit pas être
obstrué par des saillies telles que des portes ouvertes.
l Les codes du bâtiment indiquent la longueur maximale de
tout trajet vers une issue, en fonction tant de l’utilisation
et du nombre d’occupants d’un bâtiment que du risque
d’incendie qui y est associé.
l Les codes du bâtiment établissent aussi la distance mini-
w.
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A.7 MOYENS D’ÉVACUATION 441
m/
Issues
Une issue doit offrir aux occupants d’un immeuble une
voie d’évacuation enclose et protégée en cas d’incen-
die, voie menant d’un accès à l’issue jusqu’à la sortie
co
vers l’extérieur. Dans le cas d’une pièce ou d’un corri-
dor situés au rez-de-chaussée, il peut s’agir simplement
d’une porte donnant directement sur l’extérieur. Dans
le cas d’une pièce ou d’un espace situés au-dessus ou
au-dessous du rez-de-chaussée, il s’agit généralement
d’un escalier d’issue.
ie.
l Les corridors d’issue doivent être entourés de murs résis-
tants au feu pour être réglementaires.
l Les escaliers d’issue mènent à un corridor d’issue, à un
espace extérieur à découvert ou à une voie publique. Ils
sont entourés de séparations coupe-feu ayant un degré de
er
résistance au feu et dotés de portes coupe-feu à fermeture
automatique dont les vantaux s’ouvrent en direction de
l’issue. Voir les pages 305 et 306 au sujet des dimensions
et des caractéristiques des escaliers.
l Les portes d’issue donnent accès aux voies d’évacuation,
Alg
battent vers l’extérieur et sont habituellement munies
d’une barre antipanique.
l Un escalier à l’abri de la fumée est un escalier dont
les cloisons ont un degré de résistance au feu, qui est
accessible par un vestibule ou une coursive ouverte et
qui est ventilé par des moyens naturels ou mécaniques
qui restreignent la pénétration de la fumée et de la cha-
leur. Les codes du bâtiment exigent habituellement qu’au
GC
moins un escalier de sortie, dans un immeuble de grande
hauteur, soit à l’abri de la fumée.
l
publique à partir d’une ou de plusieurs sorties réglementaires.
Une issue extérieure est une porte de sortie donnant direc-
s:/
l
tement sur une aire à découvert ou une voie publique.
l Une voie publique est une rue, une allée ou une surface
analogue, à ciel ouvert, qui est consacrée en permanence
à la circulation publique sans restriction.
l
menant d’une issue ou d’une aire à découvert réglemen-
taires à une voie publique, qui n’a pas d’ouvertures autres
que les issues réglementaires et qui est entourée d’une
séparation coupe-feu de même nature que celle des murs,
des planchers et des plafonds du bâtiment.
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442 A.8 CONSTRUCTION AYANT UN DEGRÉ DE RÉSISTANCE AU FEU
m/
Construction en gros bois d’œuvre Le degré de résistance au feu des matériaux, des assemblages
et des bâtiments dépend de leur utilisation respective. On
détermine ce degré en exposant un échantillon grandeur
l Revêtement de sol à rainure et languette nature à des températures tirées d’une courbe temps-
de 1” (19) ou contreplaqué de 1/2” (13)
co
température standard et en établissant le nombre d’heures
sur des madriers de bois à rainure et
languette d’au moins 3” (64) d’épaisseur
durant lesquelles le matériau ou l’assemblage résiste au feu
ou sur des madriers placés sur chant de sans s’effondrer, sans qu’il s’y forme d’ouverture qui laisserait
2” (38) de largeur sur 4” (89) de hauteur passer des ammes ou des gaz chauds, ou sans que la tempé-
l Solives de plancher d’au moins 6 × 10 rature sur le côté opposé au feu dépasse une valeur prédéter-
(140 × 241) ; poutres de toit et membres minée. Pour construire un bâtiment résistant au feu, on doit
ie.
de ferme d’au moins 4 × 6 (89 × 140) donc diminuer l’inammabilité des matériaux et restreindre la
propagation du feu.
l Poteaux d’au moins 8 × 8 (191 × 191)
lorsqu’ils supportent les charges de Les matériaux assurant une protection contre le feu doivent
plancher ; poteaux d’au moins 6 × 8 être incombustibles et résister à de très hautes températures
(140 × 191) lorsqu’ils ne supportent sans se désintégrer. Ils doivent aussi être de mauvais conduc-
er
que les charges de toit
teurs de chaleur pour que les matériaux qu’ils protègent se
l Un traitement chimique diminue
l’inammabilité du bois.
trouvent isolés de la grande chaleur dégagée par le feu. Ces
l Voir la page 44. matériaux comprennent le béton, souvent avec un granulat
léger, le gypse ou le plâtre de vermiculite, la plaque de plâtre
et une gamme de produits à bre minérale.
Alg
Cette page et la suivante présentent divers assemblages
Acier de construction de construction et leur degré respectif de résistance au feu.
Pour toute spécication plus détaillée, on doit consulter les
l Béton armé
ouvrages publiés par les Laboratoires des assureurs du Canada
l L’épaisseur du recouvrement de béton et (ULC) ou le Code du bâtiment.
la taille du membre d’acier déterminent le
degré de résistance au feu. Des données supplémentaires sont disponibles à l’annexe D
GC
du Code de construction du Québec.
l Puisque l’acier de construction s’affaiblit lorsqu’il est exposé aux l On fait augmenter le degré de résistance au feu de tous les murs de
températures élevées d’un feu, on doit le protéger pour pouvoir maçonnerie en les enduisant de ciment Portland ou de plâtre.
l’utiliser dans certains types de construction.
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A.8 CONSTRUCTION AYANT UN DEGRÉ DE RÉSISTANCE AU FEU 443
m/
Planchers et toits Murs et cloisons
Degré de 1 h Degré de 1 h
co
l Double plancher de bois l Poteaux de 2 × 4 (38 × 89) à
l Solives de bois à 16” (405) 16” (405) c/c
centre à centre (c/c) l Plâtre de 5/8” (16) sur lattis
de métal ou deux couches
l Plaque de plâtre de
de plaque de plâtre ordinaire
type X de 1/2” (13) ou
de 1/2” (13) ou de type X de
ie.
plâtre de 5/8” (16) sur
5/8” (16) de chaque côté
lattis de métal
l Isolant de bre de roche
er
lage de toit d’acier de l Plâtre de 5/8” (16) sur lattis
1 1/2” (38) de métal ou plaque de plâtre
de type X de 5/8” (16) de
l Poutrelles d’acier
chaque côté
l Plâtre de 3/4” (19) sur
lattis métallique
Alg
l Cloison de plâtre pleine de
2” (50) avec prolés en U de
l Dalle de béton armé de 2”
3/4” (19) et lattis de plâtre
(50) sur prolés d’acier
de 3/8” (10)
l Poutrelles d’acier
l Plaque de plâtre de
type X de 5/8” (16) ou
GC
plâtre de perlite sur lattis
de plâtre perforé de 3/8”
(10) attachée à des pro-
lés en U laminés à froid de
3/4” (19)
l Poteaux de 2 × 4 (38 × 89) à
Degré de 4 h Degré de 2 h 16” (405) c/c
Plâtre de bre de bois pur de
w.
l
l Semblable à ci-dessus, 7/8” (22) sur lattis de métal
mais avec dalle de ou deux couches de plaque
2 1/2” (64) et plâtre de plâtre de type X de 5/8”
de vermiculite de 3/4” (16) de chaque côté
(19) sur latte de métal
l Poteaux d’acier à 16” ou 24”
ww
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444 A.9 ACOUSTIQUE
m/
L’acoustique est la branche de la physique qui traite
de la production, du contrôle, de la transmission,
de la réception et des effets du son. Le son est la
sensation que les organes de l’audition perçoivent
co
lorsqu’une énergie de rayonnement mécanique sous
forme d’ondes de pression longitudinales est trans-
mise dans l’air ou un autre milieu.
l Les ondes sonores sont des ondes de pression longitudi-
nales se propageant dans l’air ou un autre milieu élastique
ie.
et produisant une sensation audible.
l Au niveau de la mer, le son se propage à environ 1087
pi/s (0,33 km/s) dans l’air, à environ 4500 pi/s (1,4
km/s) dans l’eau, à environ 11 700 pi/s (3,6 km/s) dans
le bois et à environ 18 000 pi/s (5,5 km/s) dans l’acier.
er
l La courbe d’isophonie ou l Avion à réaction 140
d’isosonie représente le au décollage
degré de pression acoustique
auquel un groupe d’auditeurs l Le seuil de la douleur désigne une intensité sonore sufsam-
estiment que des sons de ment élevée pour produire une sensation de douleur dans
Alg
120 l’oreille humaine. Il se situe habituellement à environ 130 dB.
différentes fréquences ont
la même intensité. l Tonnerre
Bureau calme 40
w.
l Chuchotements
20
l Bruissement de feuilles
ww
0
l Le seuil de l’audibilité correspond à la pression sonore
minimale qui suscite une sensation d’audition. Il se situe
16 000 habituellement à 20 micropascals, ou 0 dB.
15,7 62,5 250 1000 4000
l L’audiofréquence désigne la plage des fréquences, allant
de 15 Hz à 20 000 Hz, qui sont audibles pour une oreille
humaine normale. Le hertz (Hz) est l’unité de fréquence du
/
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A.9 ACOUSTIQUE 445
m/
La conception acoustique comprend la planication, l’aména-
gement, la nition et l’équipement d’un espace clos en vue
d’établir un environnement acoustique propice à l’audition l Une surface rééchissante est une surface
distincte des paroles prononcées ou de la musique diffusée. non absorbante qui rééchit les sons
co
incidents et qui sert à les rediriger dans une
enceinte. Une surface est dite rééchissante
lorsque sa plus petite dimension est égale
ou supérieure à la longueur d’onde de la plus
basse fréquence du son rééchi.
l Image de
ie.
la source
l Source
er
obstacle situé sur leur trajectoire.
Alg
d’incidence, en direction de la source
d’émission.
l Le son aérien se propage direc- l L’atténuation désigne la perte d’éner- l La réverbération est la persistance d’un
GC
tement de la source à l’audi- gie ou de pression par unité de surface son dans un espace clos. Elle résulte de la
teur. Dans une pièce, l’oreille d’une onde sonore. Elle survient réexion multiple d’un son après l’arrêt de
humaine entend toujours le lorsque la distance à partir de la source son émission. Le temps de réverbération est
son direct avant le son rééchi. augmente par suite de l’absorption des le temps, exprimé en secondes, que met un
L’importance du son rééchi sons ou de leur dispersion dans les son émis dans un espace clos pour diminuer
augmente à mesure que trois dimensions. de 60 dB.
l’intensité du son direct l La résonance désigne l’intensication et la
diminue. persistance d’un son qui résultent du phéno-
w.
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446 A.10 ISOLATION ACOUSTIQUE
m/
Est considéré comme du bruit tout son indésiré,
importun, discordant ou perturbant l’audition dirigée
vers une source précise. Les sons indésirables doivent,
dans la mesure du possible, être supprimés à la source.
co
l Bloquer les voies latérales qui transmettent le son par
l’intermédiaire de plénums et de structures d’intercon-
nexion comme les réseaux de gaines et les tuyauteries.
ie.
une intensité de 40 dB.
l Utiliser des montages résistants et des soufets exibles
pour que les vibrations de l’équipement ne se transmettent
pas à la structure du bâtiment et installer des systèmes
qui diminuent la transmission des vibrations et du bruit
à l’ossature d’appui.
er
l Un massif antivibrations est une grosse base de béton
sur laquelle est installé l’équipement mécanique vibrant.
Il s’utilise avec des isolateurs de vibrations pour faire
augmenter la masse de l’équipement et pour atténuer les
mouvements vibratoires.
Alg
Réduction du bruit
La réduction requise du bruit passant d’un espace à
un autre est fonction de l’intensité de la source
de bruit et de l’ampleur de l’intrusion du bruit que
l’auditeur juge acceptable. L’intensité sonore perçue
ou apparente dans un espace varie selon :
GC
– la perte de transmission sonore dans les murs, les plan-
chers et les plafonds;
– le degré d’absorption de l’espace d’arrivée;
– l’intensité du bruit parasite ou du bruit de fond, qui élève
le seuil d’audibilité des autres sons.
60 Très bruyant
Intensité sonore (dB)
50 Bruyant
/
40 Modérément bruyant
s:/
30 Peu bruyant
l
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A.10 ISOLATION ACOUSTIQUE 447
m/
Perte de transmission sonore 60
co
en décibels, le TL indique la réduction de l’intensité
des sons lorsque ceux-ci traversent le matériau ou 40
l’ensemble, mesurés à toutes les fréquences centrales du
tiers d’octave, de 125 à 4000 Hz.
l Le TL moyen est un indice numérique qui exprime la 30
capacité d’un matériau de construction ou d’un assem-
ie.
blage d’empêcher la transmission des sons aériens. Il 20
représente la moyenne des valeurs de TL établies pour l Courbe d’essai du TL
neuf fréquences. Courbe de fréquences standard
l Perte
l
10
l L’indice de transmission du son (ITS) est un indice
numérique qui exprime la capacité d’un matériau 0
er
de construction ou d’un assemblage d’empêcher 125 250 500 1000 2000 4000
la transmission des sons aériens. Il s’obtient par l Fréquences centrales du tiers d’octave (Hz)
comparaison entre la courbe d’essai du TL de ce
matériau ou de cet assemblage et une courbe de
fréquences standard. Plus l’ITS est élevé, plus
l’isolation acoustique du matériau ou de
Alg
l’assemblage est prononcée. L’ITS d’une embrasure
de porte est de 10, tandis que l’ITS d’une
construction normale varie de 30 à 60. Il faut
procéder à une construction spéciale lorsqu’un ITS Trois facteurs font augmenter l’indice TL
supérieur à 60 est recherché. d’un assemblage : la séparation en parois,
la masse et la capacité d’absorption.
l Les cloisons à poteaux en quinconce servant
GC
à diminuer la transmission des sons entre
des pièces comprennent deux rangées dis-
tinctes de poteaux disposés en quinconce
et supportant les deux faces opposées de la
cloison, entre lesquelles est parfois ajoutée
une couche de bre de verre.
w.
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448 A.11 ZONES CLIMATIQUES DU QUÉBEC
m/
La partie 11 du Code de construction détermine des normes d’économie de l’énergie pour les bâtiments construits au Québec. Le Règlement
sur l’économie de l’énergie dans les nouveaux bâtiments xe des normes de résistance thermique selon les données climatiques du lieu où
sont situés ces bâtiments.
co
ie.
er
Alg
GC
w.
ww
Exemples de municipalités québécoises à moins de 6000 DJ Exemples de municipalités québécoises à 6000 DJ et plus
sous 18 ˚C à 18 ˚C
Source : Adaptation du tableau C-2 du Code national du bâtiment, 2005, Canada, [En ligne], www.ecohabitation.com/efcacite-energetique/conformite-code/etes-vous-concernes;
www.ecohabitation.com/guide/ches/nouvelle-reglementation-code-construction-ventilation. Reproduit avec autorisation.
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A.12 MAISONS NOVOCLIMAT 449
m/
Tableau comparatif Novoclimat vs Novoclimat 2.0 – Petit bâtiment multilogement
Novoclimat Novoclimat 2.0
Isolation de l’enveloppe
co
< 6000 DJC ≥ 6000 DJC
RTotal minimal 1
Composantes exposées RTotal min.1 REffectif min. RTotal min. REffectif min.
ie.
en pente avec comble (type I) 41,0 (7,22) ±62,0 (10,92) 58,5 (10,30) ±62,0 (10,92) 58,5 (10,30)
Toit /
plat ou cathédrale ventilé (type II) 30,0 (5,28)
plafond
±47,0 (8,28) 41,0 (7,22) ±52,0 (9,16) 45,0 (7,93)
plat ou cathédrale non ventilé (type III) 24,5 (4,31)
er
hors sol 24,5 (4,31) ±29,5 (5,20) 23,5 (4,14) ±32,0 (5,64) 25,0 (4,40)
Mur
de fondation 17,0 (2,99) ±21,0 (3,70) 18,0 (3,17) ±22,5 (3,96) 19,5 (3,43)
Rive de plancher 24,5 (4,31) ±29,5 (5,20) 23,5 (4,14) ±32,0 (5,64) 25,0 (4,40)
Alg
Plancher hors sol 29,5 (5,20) ±32,0 (5,64) 28,5 (5,02) ±32,0 (5,64) 28,5 (5,02)
de sous-sol 8,6 (1,51)2 6,2 (1,09) 6,2 (1,09) 6,2 (1,09) 6,2 (1,09)
sur sol 8,6 (1,51)2 11,1 (1,95) 11,1 (1,95) 11,1 (1,95) 11,1 (1,95)
Dalle
sur sol à semelles intégrées --- 16,1 (2,84) 16,1 (2,84) 16,1 (2,84) 16,1 (2,84)
GC
chauffée 11,1 (1,95)3 16,1 (2,84) 16,1 (2,84) 16,1 (2,84) 16,1 (2,84)
Étanchéité de l’enveloppe
En acier, isolées au
Portes opaques polyuréthane et CCQ partie 11, art. 11.2.2.4
conformes à la norme
CAN/CGSB-82,5-M88
Ventilation mécanique
Efcacité à -25 ˚C 60 %
VRC + homologation ENERGY STAR + homologation ENERGY STAR
s:/
Conduit dans un espace chauffé Isolation ≥ R-5,5 (RSI 0,97) Isolation ≥ R-8,0 (RSI 1,41)
Conduit dans un espace non chauffé Isolation ≥ R-4,0 (RSI 0,70) Isolation ≥ R-8,0 (RSI 1,41)
ttp
1 À noter que les valeurs afchées en Rtotal pour Novoclimat 2.0 ne sont données qu’à titre informatif, an de faciliter la comparaison avec la version précédente du programme.
Ces valeurs correspondent uniquement à une estimation moyenne de l’équivalence requise en Rtotal pour atteindre le Reffectif exigé. Elles ne font donc pas partie des exigences
techniques Novoclimat 2.0, puisque l’équivalence requise en Rtotal peut largement varier en fonction de facteurs tels que le type d’ossature utilisé et le niveau d’isolation utilisé pour
recouvrir les ponts thermiques.
2 Correspond à une isolation réalisée à l’aide d’un matériau possédant une résistance thermique d’au moins RSI 1,32 (R-7,5).
3 Correspond à une isolation réalisée à l’aide d’un matériau possédant une résistance thermique d’au moins RSI 1,76 (R-10,0).
4 Mesure pouvant être compensée par une mesure de remplacement équivalente sélectionnée dans la liste de choix Novoclimat 2.0.
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Source : Ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (s.d.). « Tableau comparatif Novoclimat vs Novoclimat 2.0 - Petit bâtiment multilogement », Bureau de l’efcacité et de l’innovation énergétiques.
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450 A.13 SYMBOLES GRAPHIQUES DES MATÉRIAUX
m/
Sols
co
Béton
ie.
Maçonnerie
er
Bloc de béton
Alg
Pierre
Métal
GC
Acier Aluminium Laiton ou bronze
Bois
Contreplaqué, Contreplaqué,
grande échelle petite échelle
ww
Isolant
Verre
Verre Bloc de verre
/
Finitions
s:/
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A.14 RÉPERTOIRE NORMATIF 451
m/
Le CSI (Construction Specications Institute) a conçu le répertoire MASTERFORMATTM, ÉDITION 2011
MasterFormat™ an de normaliser l’information sur les exigences, NUMÉROS ET TITRES DES DIVISIONS
les produits et les activités liés au processus de construction. Il GROUPE DOCUMENTS SUR LES APPROVISIONNEMENTS ET LES CONTRATS
facilite la communication entre les architectes, les entrepreneurs, les Division 00 Exigences relatives aux approvisionnements
co
rédacteurs de devis et les fournisseurs. MasterFormat™ est le réper- et aux contrats
toire normatif le plus largement utilisé en Amérique du Nord pour la 00 10 00 Sollicitation
rédaction de documents dans le domaine du design commercial et 00 20 00 Instructions relatives aux approvisionnements
des projets de construction. 00 30 00 Informations disponibles
00 40 00 Formulaires d’approvisionnement et annexe
En 2004, le CSI et Devis de construction Canada (DCC) ont publié GROUPE DEVIS
ie.
conjointement une nouvelle édition du Répertoire normatif, en Sous-groupe – Exigences générales
anglais le MasterFormat™, dans laquelle ils ont adopté un système de Division 01 Exigences générales
numérotation à six chiffres, plus souple que le système à cinq chiffres 01 10 00 Sommaire
de l’édition de 1995, et donc plus susceptible d’être modié ultérieu- 01 20 00 Modalites de paiement
rement. L’édition de 2004 (mise à jour en 2011) compte 50 divisions. 01 30 00 Exigences administratives
Elle prend en considération la complexité croissante et les innovations 01 40 00 Exigences de qualité
er
de l’industrie de la construction, dont la modélisation des informations 01 50 00 Aménagements et mesures provisoires
de construction (BIM, de Building Information Modeling) et le coût 01 60 00 Exigences concernant les produits
01 70 00 Exigences d’exécution et de clôture du projet
total pour la durée d’utilisation ou le cycle de vie. Elle tient également
01 80 00 Exigences du rendement
compte de la pollution, des mesures correctives et de l’entretien.
01 90 00 Activités relatives au cycle de vie
Alg
La liste maîtresse des numéros et des titres de sections de ce réper- Sous-groupe – Construction d’installations
toire est divisée en deux grands groupes : le groupe « Documents sur Division 02 Conditions existantes
les approvisionnements et les contrats » (division 00) et le groupe 02 20 00 Évaluation
« Devis », lui-même subdivisé en cinq sous-groupes : 02 30 00 Étude du sous-sol
02 40 00 Travaux de démolition et de déplacement de construction
• le sous-groupe Exigences générales : division 01; 02 50 00 Réhabilitation environnementale de l’emplacement
• le sous-groupe Construction d’installations : divisions 02-19; 02 60 00 Enlèvement de l’emplacement de matériaux contaminés
• le sous-groupe Services relatifs aux installations ; divisions 20-29; 02 70 00 Assainissement de l’eau
GC
• le sous-groupe Terrain et infrastructures : divisions 30-39; 02 80 00 Réhabilitation de l’installation
• le sous-groupe Équipement industriel : divisions 40-49. Division 03 Béton
03 10 00 Coffrages et accessoires pour béton
Certains des 50 titres de premier niveau, ou divisions, sont réservés 03 20 00 Armatures pour béton
à des usages futurs. Chaque division se compose de sections dénies 03 30 00 Béton coulé en place
par un numéro et un titre, et structurées en plusieurs niveaux, selon 03 40 00 Éléments préfabriqués en béton
leur ampleur et leur portée. 03 50 00 Platelages et sous-nitions coulés
03 60 00 Coulis
w.
03 70 00 Béton de masse
GROUPE DEVIS 03 80 00 Coupage et alésage du béton
Sous-groupe Construction des installations Division 04 Maçonnerie
DIVISION 04 – MAÇONNERIE 04 20 00 Maçonnerie d’éléments
04 40 00 Assemblages de pierre
• La première paire de chiffres désigne la division, 04 50 00 Maçonnerie réfractaire
ww
06 20 00 Menuiserie
06 40 00 Menuiserie architecturale
06 50 00 Éléments structuraux en plastiques
06 60 00 Plastiques ouvrés
06 70 00 Matériaux composites structuraux
06 80 00 Matériaux composites ouvrés
ttp
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452 A.14 RÉPERTOIRE NORMATIF
m/
Division 07 Isolation thermique et étanchéité 14 70 00 Plaques tournantes
07 10 00 Revêtements hydrofuges et d’imperméabilisation 14 80 00 Échafaudages
07 20 00 Protection thermique 14 90 00 Autres systèmes transporteurs
07 25 00 Pare-intempéries Division 15 Réservée
07 30 00 Couverture à forte pente Division 16 Réservée
co
07 40 00 Panneaux de couverture et de revêtement mural Division 17 Réservée
07 50 00 Couvertures à membrane Division 18 Réservée
07 60 00 Solins et tôle Division 19 Réservée
07 70 00 Articles spéciaux et accessoires de toiture et de mur Sous-groupe – Services relatifs aux installations
07 80 00 Protection contre le feu et la fumée Division 20 Réservée
07 90 00 Protection de joints
ie.
Division 21 Extinction d’incendies
Division 08 Ouvertures 21 10 00 Système d’extinction d’incendie à l’eau
08 10 00 Portes et bâtis 21 20 00 Système d’extinction d’incendie
08 30 00 Portes et bâtis à usage particulier 21 30 00 Pompes d’incendie
08 40 00 Entrées, devantures et murs-rideaux 21 40 00 Extinction d’incendies – Réserve d’eau
08 50 00 Fenêtres Division 22 Plomberie
08 60 00 Fenêtres de toit et lanterneaux 22 10 00 Plomberie – Tuyauterie
er
08 70 00 Quincaillerie 22 30 00 Équipement de plomberie
08 80 00 Vitrage 22 40 00 Appareils de plomberie
08 90 00 Persiennes et évents 22 50 00 Système de plomberie de piscine et de fontaine
Division 09 Finitions 22 60 00 Système de gaz et à vide pour laboratoire et établissement
09 20 00 Plâtre et plaques de plâtre de soins de santé
Alg
09 30 00 Carrelages Division 23 Chauffage, ventilation et conditionnement d’air
09 50 00 Plafonds 23 10 00 Système de combustibles
09 60 00 Revêtements de sol 23 20 00 Tuyauterie et pompes de CVCA
09 70 00 Finitions murales 23 30 00 CVCA – Distribution de l’air
09 80 00 Traitement acoustique 23 40 00 Dispositifs de ltration d’air de CVCA
09 90 00 Peinturages et enduits 23 50 00 Chauffage – Équipements centralisés
Division 10 Produits spéciaux 23 60 00 Refroidissements – Équipements centralisés
10 10 00 Produits spéciaux d’information 23 70 00 CVCA – Équipements centralisés
10 20 00 Produits spéciaux d’intérieur
GC
23 80 00 CVCA – Équipements décentralisés
10 30 00 Foyers et poêles Division 24 Réservée
10 40 00 Produits spéciaux de sécurité Division 25 Automatisation intégrée
10 50 00 Produits spéciaux d’entreposage 25 10 00 Automatisation intégrée – Équipement et matériel réseaux
10 70 00 Produits spéciaux d’extérieur 25 30 00 Automatisation intégrée – Instrumentation et dispositifs
10 80 00 Autres produits spéciaux terminaux
Division 11 Équipements 25 50 00 Automatisation intégrée – Commandes de l’installation
11 10 00 Équipements véhiculaires et piétonniers 25 90 00 Automatisation intégrée – Séquences de commandes
w.
Division 27 Communications
11 65 00 Équipements de sports et de loisirs 27 10 00 Câblage structuré
11 70 00 Équipements de soins de santé 27 20 00 Transmission de données
11 80 00 Équipements de collecte et d’élimination de déchets 27 30 00 Téléphonie commutée
Division 12 Ameublement et décoration 27 40 00 Communications audiovisuelles
12 10 00 Objets d’art 27 50 00 Système de télécommunications et de surveillance grand
12 20 00 Garnitures de fenêtres public
12 30 00 Armoires et comptoirs Division 28 Sécurité et protection électroniques
12 40 00 Accessoires d’ameublement et de décoration 28 10 00 Contrôle d’accès et détection d’intrusion électroniques
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A.14 RÉPERTOIRE NORMATIF 453
m/
31 70 00 Creusage de tunnels et exploitations minières Division 42 Équipement de chauffage, de refroidissement et de séchage
Division 32 Aménagements extérieurs de procédés
32 10 00 Couches de base, ballasts et revêtement de sol 42 10 00 Équipement de chauffage de procédés
32 30 00 Aménagements de l’emplacement 42 20 00 Équipement de refroidissement de procédés
32 70 00 Zones humides 42 30 00 Équipement de séchage de procédés
co
32 80 00 Irrigation Division 43 Équipement de manutention, de purication et de stockage
32 90 00 Plantations pour gaz et liquides de procédés
Division 33 Services sur l’emplacement 43 10 00 Équipement de manutention de gaz
33 10 00 Réseaux d’eau sur l’emplacement 43 20 00 Équipement de manutention de liquides
33 20 00 Puits 43 30 00 Équipement de purication pour gaz et liquides
33 30 00 Réseaux d’égout sanitaire sur l’emplacement Division 44 Lutte contre la pollution et les déchets
ie.
33 40 00 Réseaux de drainage pluvial sur l’emplacement 44 10 00 Lutte contre la pollution de l’air
33 50 00 Distribution de combustible sur l’emplacement 44 20 00 Lutte contre la pollution acoustique
33 60 00 Réseaux d’énergie hydronique et de vapeur sur l’emplacement 44 30 00 Lutte contre la pollution olfactive
33 70 00 Réseaux électriques sur l’emplacement 44 40 00 Lutte contre la pollution de l’eau
33 80 00 Services de télécommunications sur l’emplacement 44 50 00 Contrôle et réutilisation de déchets solides
Division 34 Transports 44 60 00 Équipements de traitements thermiques des déchets
er
34 10 00 Voies ferrées Division 45 Équipement de fabrication particulier à une seule industrie
34 20 00 Énergie électrique de traction Division 46 Équipement de traitement des eaux et des eaux usées
34 40 00 Appareillage de signalisation et de commande de transports 46 20 00 Équipements de traitement primaire des eaux et des eaux
34 50 00 Matériel d’encaissement du tarif de transports usées
34 70 00 Constructions et matériel de transports 46 30 00 Équipement d’alimentation de produits chimiques pour le
Alg
34 80 00 Ponts traitement des eaux et des eaux usées
Division 35 Construction de voies navigables et d’ouvrages maritimes 46 40 00 Équipement de clarication et de mélange des eaux et
35 10 00 Voies navigables et ouvrages maritimes - Appareillage de des eaux usées
signalisation et de commande 46 50 00 Équipement de traitement secondaire des eaux et des
35 20 00 Construction et appareillage de voies navigables et eaux usées
d’ouvrages maritimes 46 60 00 Équipement de traitement tertiaire des eaux et des
35 30 00 Construction d’ouvrages côtiers eaux usées
35 40 00 Construction et appareillage de voies navigables 46 70 00 Traitement et manutention de résidus des eaux et des
35 50 00 Construction et appareillage d’ouvrages maritimes eaux usées
GC
35 70 00 Construction et appareillage de barrages Division 47 Réservée
Division 36 Réservée Division 48 Production d’énergie électrique
Division 37 Réservée 48 10 00 Équipement de production d’énergie électrique
Division 38 Réservée 48 70 00 Production d’énergie électrique - Essais
Division 39 Réservée Division 49 Réservée
Sous-groupe – Équipement industriel Source : Construction Specications Institute (CSI) aux États-Unis et Construction
Division 40 Intégration de procédés Specications Canada – Devis de Construction Canada (CSC-DCC) au Canada,
w.
40 10 00 Tuyauterie de procédés – Gaz et vapeur MasterformatMC, 2011. Pour plus de renseignements : www.csc-dcc.ca.
40 20 00 Tuyauterie de procédés de liquides
40 30 00 Tuyauterie et goulottes de matériaux mélangés et à l’état
solide
40 40 00 Protection de la tuyauterie et de l’équipement de procédés
40 80 00 Systèmes de procédés – Instrumentation et régulation
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454 A.15 UNIFORMAT II
m/
Uniformat II est une norme (ASTM E1557) de classication visant également de recueillir, dès le début de la phase de conception,
à faciliter la description d’un bâtiment, l’évaluation de ses coûts, l’information essentielle relative aux coûts, ce qui accélère
et sa gestion durant toutes les phases de son cycle de vie, dont l’analyse économique d’autres choix conceptuels, et la rend plus
celles-ci : les études préconceptuelles, l’élaboration du programme, précise dès les premières phases du projet.
co
la conception, la construction, l’exploitation et la désaffectation.
Cette norme est fondée sur la classication des éléments dénis Uniformat II classe les éléments d’un bâtiment selon trois
comme « éléments principaux, communs à tous les bâtiments et niveaux hiérarchiques et selon une notation alphanumérique.
remplissant une fonction donnée, quels que soient les spécica- Ainsi, le niveau 1 comprend sept groupes :
tions de conception, la méthode de construction et les matériaux • Groupe A : infrastructure, dont les fondations et la construc-
utilisés ». Par exemple, les fondations, la superstructure, les esca- tion du sous-sol;
ie.
liers et la plomberie sont des éléments fonctionnels d’un bâtiment. • Groupe B : superstructure et enveloppe, dont la superstructure,
Uniformat II est un complément au système de classication l’enveloppe extérieure et la toiture;
Masterformat™ (Répertoire normatif), dont il se distingue en ceci • Groupe C : aménagement intérieur, dont la construction inté-
que le Masterformat™ est fondé sur les produits et les matériaux rieure, les escaliers et les nitions intérieures;
de construction en vue d’établir des quantités exactes • Groupe D : services, dont les systèmes transporteurs, la plombe-
de matériaux à utiliser et des tâches associées à la construction,
er
rie, les CVCA, la protection incendie et l’électricité;
à l’exploitation et à l’entretien d’un bâtiment.
• Groupe E : équipement et ameublement;
La structure d’Uniformat II repose sur l’hypothèse que, durant • Groupe F : construction spéciale et démolition;
la phase préconceptuelle, la transmission d’information sur la • Groupe G : aménagement de l’emplacement.
conception est plus efcace si elle porte sur les éléments fonc-
Alg
tionnels d’un bâtiment plutôt que sur les produits ou les matériaux Chaque groupe principal d’éléments est divisé en groupes d’élé-
de construction, et qu’il est plus facile pour le client et toute ments de niveau 2 (B10, B20, etc.) et en éléments de niveau 3
personne n’ayant pas de formation technique de comprendre un (B1010, B1020, B2010, etc.). On propose un niveau 4 pour
système de classication fondé sur ces éléments. Une classica- subdiviser les éléments en composants plus petits (B1011,
tion exhaustive et cohérente des éléments fonctionnels permet B1012, etc.).
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A.15 UNIFORMAT II 455
m/
Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3
Groupe principal d’éléments Groupe d’éléments Élément
D3040 Distribution de CVCA
D3050 Unités autonomes ou monoblocs
co
D3060 Régulation et instrumentation
D3070 Essai et réglage des systèmes
D3090 Autres systèmes ou équipements de CVCA
D40 Protection incendie D4010 Gicleurs
D4020 Canalisations montantes
D4030 Accessoires de protection incendie
ie.
D4090 Autres systèmes de protection incendie
D50 Électricité D5010 Services et distribution électrique
D5020 Éclairage et distribution secondaire
D5030 Communication et sécurité
D5090 Autres systèmes électriques
E. Équipement et ameublement E10 Équipement E1010 Équipement commercial
er
E1020 Équipement laboratoire
E1030 Équipement pour véhicules
E1090 Autres équipements
E20 Ameublement et décoration E2010 Ameublement et décoration xes
E2020 Ameublement et décoration mobiles
Alg
F. Construction spéciale F10 Construction spéciale F1010 Système spécial de construction
et démolition F1020 Sous-ensembles intégrés
F1030 Système spécial de construction
F1040 Installation spéciale
F1050 Instrumentation et régulation
F20 Démolition sélective de bâtiment F2010 Démantèlement d’éléments de bâtiment
F2020 Élimination de produits dangereux
GC
G. Aménagement d’emplacement G10 Préparation de l’emplacement G1010 Déblaiement d’emplacement
G1020 Déplacement et démolition sur l’emplacement
G1030 Terrassement d’emplacement
G1040 Décontamination d’emplacement
G20 Amélioration d’emplacement G2010 Chaussée
G2020 Aire de stationnement
G2030 Surface piétonne
G2040 Aménagement d’emplacement
w.
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456 A.16 SYSTÈME D’ÉVALUATION DES BÂTIMENTS DURABLES DU LEED CANADA
m/
®
LEED v4 pour la conception et la construction de bâtiments (mis à jour le 1er octobre 2014)
Aménagement écologique des sites 26 points possibles Qualité des environnements intérieurs 15 points possibles
Préalable 1 Prévention de la pollution pendant la construction Obligatoire Préalable 1 Performance minimale en matière de qualité de Obligatoire
co
Crédit 1 Sélection de l’emplacement 1 l’air intérieur (QAI)
Crédit 2 Densité de développement et lien avec la 5 Préalable 2 Contrôle de la fumée de tabac ambiante (FTA) Obligatoire
communauté Crédit 1 Contrôle de l’apport d’air extérieur 1
Crédit 3 Réaménagement de sites contaminés 1 Crédit 2 Augmentation de la ventilation 1
Crédit 4.1 Moyens de transport de remplacement : accès aux 6 Crédit 3.1 Plan de gestion de la QAI : pendant la construction 1
ie.
transports en commun Crédit 3.2 Plan de gestion de la QAI : avant l’occupation 1
Crédit 4.2 Moyens de transport de remplacement : 1 Crédit 4.1 Matériaux faibles émissions : adhésifs et produits 1
stationnement pour bicyclettes et vestiaires d’étanchéité
Crédit 4.3 Moyens de transport de remplacement : véhicules 3 Crédit 4.2 Matériaux faibles émissions : peinture et enduits 1
faibles émissions et haut rendement énergétique Crédit 4.3 Matériaux faibles émissions : revêtements de sol 1
Crédit 4.4 Moyens de transport de remplacement : capacité 2
er
Crédit 4.4 Matériaux faibles émissions : produits de bois 1
de stationnement composite et produits base de bres agricoles
Crédit 5.1 Aménagement des sites : protéger ou restaurer 1 Crédit 5 Contrôle des sources intérieures d’émissions 1
les habitats chimiques et des polluants
Crédit 5.2 Aménagement des sites : maximiser les espaces verts 1 Crédit 6.1 Contrôle des systèmes par les occupants : éclairage 1
Crédit 6.1 Gestion des eaux pluviales : contrôle de la quantité 1
Alg
Crédit 6.2 Contrôle des systèmes par les occupants : confort 1
Crédit 6.2 Gestion des eaux pluviales : contrôle de la qualité 1 thermique
Crédit 7.1 Aménagement du site visant réduire les îlots de 1 Crédit 7.1 Confort thermique : conception 1
chaleur : éléments autres que les toitures Crédit 7.2 Confort thermique : contrôle 1
Crédit 7.2 Aménagement du site visant réduire les îlots de 1 Crédit 8.1 Lumière naturelle et vues : lumière naturelle 1
chaleur : toitures
Crédit 8.2 Lumière naturelle et vues : vues 1
Crédit 8 Réduction de la pollution lumineuse 1
GC
Innovation en processus de design 6 points possibles
Gestion efcace de l’eau 10 points possibles
Crédit 1 Innovation en design 15
Préalable 1 Réduction de la consommation d’eau Obligatoire ®
Crédit 2 Professionnel agréé LEED 1
Crédit 1 Aménagement paysager économe en eau 24
Crédit 2 Technologies innovatrices de traitement des eaux usées 2 Priorité régionale 4 points possibles
Crédit 3 Réduction de la consommation d’eau 24 Crédit 1 Priorité régionale 14
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A.17 ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES ET ORGANISMES DE NORMALISATION 457
m/
Associations professionnelles
Architecture 2030 Canadian Concrete Masonry Producers Association
www.architecture2030.org www.ccmpa.ca
Association canadienne des constructeurs d’habitations
co
Institut de la maçonnerie du Québec
www.chba.ca www.institutdemaconnerie.com
Association de la construction du Québec
www.acq.org Division 5 Métaux
Institut canadien de la construction en acier – Québec
Association provinciale des constructeurs d’habitations du Québec
www.quebec.cisc-icca.ca
ie.
www.apchq.com
Association canadienne de la construction Institut canadien de la tôle d’acier pour le bâtiment
(CSSBI-ICTAB)
www.cca-acc.com
www.cssbi.ca
Comité canadien des documents de construction
www.ccdc.org Institut de soudage du Québec
er
www.isquebec.org
Commission canadienne des codes du bâtiment
et de prévention des incendies Division 6 Bois, plastiques et composites
Conseil national de recherches du Canada APA - The Engineered Wood Association
www.irc.nrc-cnrc.gc.ca/codes/home_F www.apawood.org
Alg
Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) Architectural Woodwork Manufacturers Association of Canada
www.csst.qc.ca www.awmac.com
Conseil des monuments et sites du Québec
Association des fabricants de panneaux de composite
www.cmsq.qc.ca
www.pbmdf.com
Conseil du bâtiment durable du Canada
www.cagbc.org Association des manufacturiers de bois de sciage du Québec
Association canadienne du contreplaqué (CANPLY)
GC
Devis de construction Canada
www.csc-dcc.ca www.canply.org
Institut royal d’architecture du Canada Commission nationale de classication des sciages (NLGA)
www.nlga.org
w.
www.raic.org
Ordre des architectes du Québec Conseil canadien du bois (CCB)
www.oaq.com www.cwc.ca
Ordre des ingénieurs du Québec Conseil des industries forestières de la Colombie-Britannique
www.oiq.qc.ca (COFI)
ww
www.betonabq.org
Association canadienne du ciment
s:/
www.couverturescanada.com
Division 4 Maçonnerie Association des maîtres couvreurs du Québec
Association canadienne de brique d’argile cuite www.amcq.qc.ca
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458 A.17 ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES ET ORGANISMES DE NORMALISATION
m/
Association d’isolation du Québec Corporation des maîtres mécaniciens en tuyauterie
www.isolation-aiq.ca du Québec (CMMTQ)
Conseil de l’enveloppe du bâtiment du Québec www.cmmtq.org
www.cebq.org Division 26 Électricité
co
Division 8 Ouvertures et fermetures Canadian Electrical Contractors Association
Architectural Glass & Metal Contractors Association www.ceca.org
www.agmca.ca Corporation des maîtres électriciens du Québec
Association canadienne des manufacturiers de portes et fenêtres www.cmeq.org
www.cwdma.ca
ie.
Énergie solaire Québec
Glass Association of North America www.esq.qc.ca
www.glasswebsite.com
Illuminating Engineering Society of North America
Division 9 Revêtements de nition www.iesna.org
Association canadienne de l’industrie de la peinture
et du revêtement
er
Division 32 Aménagements extérieurs
www.cdnpaint.org Asphalt Institute
Association canadienne de terrazzo, tuile et marbre www.asphaltinstitute.org
www.ttmac.com
Association des architectes paysagistes du Canada
Fédération québécoise des revêtements de sol www.aapc.ca
Alg
www.fqrs.ca
Association des architectes paysagistes du Québec
Institut canadien du tapis www.aapq.org
www.tapiscanadien.org
Association québécoise du transport et des routes
Division 13 Installations spéciales www.aqtr.qc.ca
National Fire Protection Association
Fédération internationale des architectes paysagistes
www.nfpa.org
www.iaonline.org
GC
Division 14 Systèmes transporteurs Ordre des arpenteurs-géomètres du Québec
Canadian Elevator Contractors Association www.oagq.qc.ca
www.ceca-acea.org
www.ashrae.org
American Society for Testing and Materials Ofce des normes générales du Canada (ONGC)
www.astm.org www.tpsgc-pwgsc.ca
Bureau de normalisation du Québec (BNQ) Régie du bâtiment du Québec
www.bnq.qc.ca www.rbq.gouv.qc.ca
Conseil canadien des normes Underwriters’ Laboratories (UL)
www.scc.ca www.ul.com
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m/
GLOSSAIRE
Acier : Alliage de fer à teneur en carbone inférieure à celle de à la force de cohésion interne du liquide lui-même, celui-ci s’élève
co
la fonte et supérieure à celle du fer forgé, dont la résistance, la sur une surface verticale.
dureté et l’élasticité varient selon la composition et le traitement
thermique. Chaînage : (1) Armature métallique qui renforce un ouvrage de
maçonnerie. (2) Élément longitudinal horizontal en maçonnerie
Acier d’armature : Acier en barres utilisé dans le béton pour en armée, servant à renforcer un ouvrage de maçonnerie5.
augmenter la résistance à la traction.
ie.
Chambranle : Cadre de nition autour de l’embrasure de la fenêtre
Adent mécanique (clé) : Ancre le mur de fondation à la semelle. ou de la porte.
Adjuvant : Composé chimique ajouté à une pâte de béton pour Champ d’épuration : Aire ouverte contenant un ensemble de
modier ses propriétés ou celles du produit durci. tranchées absorbantes à travers lesquelles l’efuent d’une fosse
septique suinte ou se lessive dans le sol environnant.
er
Allège : Partie du mur sous une fenêtre supportant seulement
l’appui5. Chantepleure : Petit orice aménagé au bas d’un mur de soutè-
nement ou d’un placage de maçonnerie servant à évacuer l’eau de
Aluminium : Métal blanc argenté, ductile et malléable qui entre l’autre côté de la face du mur1.
dans la fabrication de nombreux alliages durs et légers1.
Chaperon : Bloc ou autre matériau de recouvrement formant le
Alg
Appui de fenêtre : Élément transversal inférieur d’une baie de dessus d’un mur exposé aux intempéries, conçu pour favoriser
fenêtre. l’écoulement des eaux1.
Arche : Structure incurvée qui enjambe une ouverture et supporte Charge dynamique : Charge qui s’applique soudainement à une
une charge verticale, principalement par compression axiale. structure et dont l’ampleur et le point d’application varient sou-
vent rapidement.
Arêtier : Angle saillant rampant formé par la jonction de deux
versants adjacents et en pente d’un toit. Charge statique : Charge qui s’applique lentement à la structure
GC
d’un bâtiment jusqu’à ce qu’elle atteigne sa valeur maximale sans
Armature : Barre, toron ou l d’acier qui absorbe les contraintes
uctuation rapide de son ampleur ou de son emplacement.
de traction, de cisaillement et parfois de compression dans une
ossature ou un élément de béton. Châssis : Encadrement xe ou mobile d’une fenêtre dans lequel les
carreaux de verre sont placés.
Ballast : Dispositif qui maintient l’ampleur constante voulue
du courant circulant dans un tube uorescent ou une lampe à Chaudière : Réservoir ou ensemble de réservoirs et de tubes dans
décharge de haute intensité.
w.
de franchir la dénivellation de celui-ci. Cimaise : Étroite tablette xée le long d’un mur et rainurée pour
supporter des pièces ornementales ou un étalage.
Bâtiment : Agencement d’un grand nombre de systèmes et sous-
systèmes qui sont nécessairement interreliés, coordonnés et inté- Ciment Portland : Ciment hydraulique obtenu par cuisson d’un
grés les uns aux autres aussi bien qu’à la forme tridimensionnelle mélange d’argile et de calcaire dans un four rotatif et par pulvéri-
et à l’organisation spatiale du bâtiment dans son ensemble. sation très ne du clinker qui en résulte.
Besace : Dos d’âne qui éloigne l’eau coulant autour d’une chemi- Composé organique volatil (COV) : Substance émise sous forme
née ou d’une autre pénétration d’un toit en pente. de gaz ou de vapeur par une multitude de produits de construc-
/
tité d’eau sufsante pour que le ciment prenne et lie toute la masse. sol en vinyle1.
Boutisse : Élément de maçonnerie dont la plus petite face se Conduction : Transfert de chaleur, des particules plus chaudes aux
présente en parement à la surface d’un mur1. particules plus froides d’un milieu ou de deux corps en contact
Caisson : Poteau de béton armé ou non et coulé sur place. direct, qui se produit sans mouvement perceptible des particules
elles-mêmes.
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460 GLOSSAIRE
m/
Contremarche : Élément vertical séparant deux marches1. Droit de passage : Droit que possède une partie ou le public de
passer sur le terrain d’une autre partie.
Contreplaqué : Collage de plis de bois à la chaleur et sous pression,
dans lequel les ls de plis adjacents sont perpendiculaires les uns Écoinçon : Aire triangulaire située entre les extrados de deux arcs
par rapport aux autres et symétriques par rapport au pli central. adjacents ou entre l’extrados gauche ou droit d’un arc et l’ossature
co
rectangulaire l’entourant.
Contre-solin : Solin supérieur recouvrant un solin inférieur pour
en écarter l’eau et pour en permettre le déplacement différentiel Eforescence : Dépôt de sels minéraux blanc et poudreux en
sans endommager le solin. surface d’un matériau de construction causé par la migration de
l’eau vers la surface, au travers des éléments de maçonnerie ou
Contreventement : (1) Liens servant à soutenir et à consolider divers de béton.
ie.
types de constructions. (2) Pièces de bois ou de métal installées en
diagonale dans un mur extérieur pour offrir une résistance addition- Encorbellement : (1) Position d’un balcon, etc., en surplomb, sup-
nelle aux charges imposées par les vents violents1. porté par des consoles (ou corbeaux). (2) Par analogie, surplomb
progressif d’un mur de maçonnerie, assise par assise5.
Convection : Transfert de chaleur résultant de la circulation
des parties chauffées d’un liquide ou d’un gaz sous l’effet d’une Enduit : Mélange appliqué, sous forme pâteuse à l’état plastique, à
er
variation de sa masse volumique ou de la gravité. la surface d’un mur ou d’un plafond et qu’on laisse durcir et sécher.
Coque : Structure en voile mince et incurvée, faite de béton armé, Enthalpie : Mesure de la chaleur totale que contient une sub-
prolée pour transmettre les forces appliquées par les contraintes stance, c’est-à-dire l’énergie interne de la substance ajoutée au
de compression, de traction et de cisaillement qui s’exercent dans produit de son volume et de la pression.
Alg
le plan de leur surface.
Entretoise : Élément de raidissage des solives, incorporé entre
Corniche : Saillie prolée qui couronne un mur à des ns esthétiques. celles-ci, ayant la forme d’éléments pleins ou de deux éléments
entrecroisés1.
Costière : Petit ouvrage servant à délimiter et à contenir le bord
d’un toit1. Enveloppe : Éléments d’un bâtiment qui séparent les espaces
conditionnés des espaces non conditionnés.
Couchis : Ensemble des gros madriers en bois placés côte à côte
pour retenir le côté d’une excavation. Érosion : Transport des particules de sol véhiculées au hasard de
GC
l’action du vent, de l’eau ou de la gravité1.
Coupe-bise : Bande de métal, de feutre, de vinyle ou de caout-
chouc mousse placée entre une porte ou un châssis de fenêtre Étais : Appuis temporaires qui soutiennent les coffrages de poutres
et son cadre pour empêcher l’inltration d’eau lors d’une pluie et de dalles jusqu’à ce que le béton durcisse et se tienne lui-même1.
battante et diminuer l’inltration d’air et de poussière.
Étayage : Assemblage de pièces en bois ou d’autres matériaux
Couple : Système de deux forces parallèles égales qui s’exercent en destiné à soutenir provisoirement un bâtiment ou les côtés d’une
w.
Cycle de vie : Séquence de transformations qui tient compte de la Évaporation : Lorsque l’humidité d’un corps se transforme en
ww
durée de vie d’un matériau, de sa confection jusqu’à son rejet ou vapeur sous l’action de la chaleur.
son recyclage. Il prend aussi en compte les matières premières,
Faîte : Intersection horizontale, au sommet d’un bâtiment, de
l’énergie nécessaire pour le fabriquer et le transporter, et le pro-
deux versants d’un toit.
cédé d’installation et de remplacement.
Ferme : Structure fondée sur la rigidité géométrique de la forme
Débord : Membrure supérieure d’une ferme d’un toit se prolon-
triangulaire et composée d’éléments linéaires exposés seulement
geant au-delà de l’appui.
à une traction ou à une compression axiale.
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GLOSSAIRE 461
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Fosse septique : Réservoir étanche couvert dans lequel se Limon : Élément ni incliné qui court le long de l’escalier et
déverse l’égout d’un bâtiment et où se séparent les matières encadre les contremarches et les marches.
organiques solides, qui sont décomposées et puriées par des
bactéries anaérobies. Linteau : Élément de charpente horizontal qui supporte la charge
au-dessus d’une baie de porte ou de fenêtre et la transmet aux
co
Fourrure : (1) Élément généralement long et plat qui est posé sur montants1.
un bâti pour xer des revêtements ou pour donner l’impression
que le mur est plus épais. Syn. : fond de clouage. (2) Latte de bois Lisse basse : Élément horizontal d’un mur à ossature de bois xé
xée aux faces des murs et plafonds pour servir de support aux à la base des poteaux du mur et aux éléments de la charpente du
bardages, aux plaques de plâtre, aux lattis pour plâtre et à d’autres plancher1.
ie.
revêtements1. Lisse d’assise : Élément structural ancré sur le dessus d’un mur de
Frise : Bande décorative située le long du haut d’un mur intérieur fondation sur lequel reposent les solives de plancher1.
et immédiatement au-dessous de la corniche. Longrine : Pièce de bois longue et lourde, d’allure horizontale, servant à
Gabion : Panier en treillis galvanisé ou enduit de chlorure de polyvi- répartir les charges ou à les transmettre à des appuis, ou poutre en bois
nyle (PVC). Ces paniers sont remplis de pierres et aboutés les uns aux ou en béton formant une entretoise entre des pieux ou des poteaux1.
er
autres pour former une butée ou une structure de soutènement. Main courante : Pièce d’appui horizontale ou en pente (dans le cas
Gâche : Petit boîtier métallique xé sur le chambranle d’une porte d’une rampe ou d’un escalier) située au haut ou sur le côté d’un
dans lequel s’engage le pêne d’une serrure1. garde-corps, d’un mur ou d’une balustrade pour que la main d’une
personne puisse s’y tenir an de prévenir les chutes1.
Alg
Garde-corps : Barrière de protection placée autour d’une ouver-
ture dans un plancher ou sur les côtés ouverts d’un escalier, d’une Marche : Surface horizontale sur laquelle on pose le pied pour
rampe d’accès, d’un palier, d’un balcon, d’une mezzanine, d’une monter ou descendre d’un niveau à un autre1.
galerie ou d’un passage piéton surélevé ou à tout autre endroit Meneau : Élément séparant des fenêtres ou des portes adjacentes.
an de prévenir une chute dans le vide ou encore l’entrée par Le meneau peut être structural lorsqu’il doit supporter un linteau
mégarde dans une zone dangereuse1. au-dessus d’une baie de fenêtre ou de porte. Désigne aussi l’élément
Giron : Distance horizontale d’une marche mesurée d’une contre- vertical situé entre deux portes adjacentes sur lequel la porte vient
s’appuyer à la fermeture, s’enclencher et parfois se verrouiller1.
GC
marche à l’autre1.
Gobetis : Enduit extérieur auquel de petites pierres anguleuses Moment : Capacité d’une force à imprimer à un corps une rotation
sont mélangées1. autour d’un point ou d’une ligne.
Granulat : Tout matériau minéral inerte, tel que le sable et le gra- Mortier : Mélange plastique associant du ciment ou de la chaux,
vier, ajouté à la pâte de ciment pour la fabrication du béton. ou une combinaison des deux, à du sable et à de l’eau, et qui sert
d’agent de liaison dans une construction en maçonnerie.
w.
Joint de retrait : Fente continue et libre conçue de façon à s’ou- Palplanche : Plaques pleines dressées verticalement côte à côte
vrir légèrement pour compenser la contraction d’une des surfaces de manière à créer une cloison temporaire (mur de soutènement
d’excavation).
/
d’un bâtiment.
Lambourde : Bande de bois posée sur un plancher ou un toit pour Parclose : Baguette taillée à onglet sur la face intérieure d’un
s:/
soutenir un plancher de bois ou une plate-forme1. châssis pour maintenir le verre en place1.
Lanterneau : Baie vitrée dans un toit laissant entrer la lumière du Pare-air : Combinaison de matériaux durables, imperméables et
jour à l’intérieur d’un bâtiment. étanches à l’air que l’on intègre à l’enveloppe d’un bâtiment en
l’assujettissant à son ossature pour envelopper complètement
Larmier : Cannelure ménagée en sous-face d’un ouvrage horizon- et de façon continue le volume intérieur conditionné du bâti-
tal saillant, comme un appui de fenêtre ou une dalle de balcon, ment (formé par les plafonds, les murs extérieurs, les portes, les
ttp
un solin métallique qui empêche la pluie ou l’eau de fonte qui fenêtres, les murs de fondation et les planchers) et pour résister
s’écoule sur cet ouvrage d’y adhérer et de le contourner en ruisse- au mouvement de l’air entre l’intérieur et l’extérieur1.
lant sur sa sous-face.
Pare-vapeur : Matériau de faible perméance qu’on installe dans un
Lattis : Ensemble de lattes destiné à supporter un parement. bâtiment pour empêcher l’humidité d’en sortir et de se condenser.
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462 GLOSSAIRE
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Pêne : Langue de métal biseautée dans une serrure de porte qui dans un milieu et son absorption par les corps plus froids qui s’y
s’engage en fermant la porte (pêne dormant ou pêne demi-tour)1. trouvent.
Pied d’œuvre, à : Sur le chantier. Travaux effectués à l’emplace- Réfractaire : Qui résiste à de très hautes températures2.
ment nal de l’assemblage ou à proximité.
co
Rejeteau : Moulure en saillie disposée de manière à écarter l’eau
Pierre : Agrégat de minéraux dont chacun est composé de sub- de pluie de la face d’un mur1.
stances chimiques inorganiques.
Sablière : Élément horizontal xé à l’extrémité supérieure des
Pieu : Poteau d’acier, de béton ou de bois d’œuvre enfoncé dans poteaux formant les cloisons et les murs et généralement doublé
la terre pour former un élément de fondation. pour transférer les charges du dessus aux poteaux muraux1.
ie.
Pilastre : Poteau rectangulaire engagé dans un mur et saillant Semelles d’empattement :
légèrement d’une ou des deux faces de ce mur.
Combinée (semelle continue) : Semelle de béton armé pour
Pilotis : Élément de fondation, tel que des pieux, qui élève une un mur de fondation ou un poteau qui porte une charge de
construction au-dessus du sol et qui requiert peu d’excavation poteau intérieur.
er
tout en préservant les caractéristiques naturelles et les réseaux
de drainage du terrain. En gradins ou en paliers : Semelles lantes qui se succèdent
à hauteur variable pour épouser la pente d’un terrain, main-
Plan cadastral : Document juridique décrivant l’emplacement, les tenant ainsi la profondeur requise en tout point autour du
limites et les dimensions d’une parcelle de terrain, y compris bâtiment.
les autorisations, les servitudes et les restrictions.
Alg
En porte-à-faux ou à poutre de rigidité : Semelle en poteau
Plan d’aménagement : Document illustrant les traits d’origine raccordée par une poutre de rigidité à une autre semelle pour
naturelle ou non qui caractérisent un terrain et décrivant la équilibrer la répartition d’une charge asymétrique.
construction proposée en rapport avec ces traits.
Isolée : Empattement soutenant un poteau autoportant.
Plan d’implantation : Document illustrant la forme d’un bâti-
ment et sa position sur le terrain. On y retrouve aussi la position Radier : Dalle de béton armé épaisse et lourde qui sert de
d’autres éléments (végétation, aménagements paysagers, allées, semelle monolithique pour un grand nombre de poteaux ou
GC
trottoirs, voies d’accès et services publics). pour tout un bâtiment.
Platelage : Surface (plane ou ondulée) d’une construction qui Servitude : Droit que possède une partie de faire un usage limité
servira de plancher, de toit ou de support à la nition. du terrain d’une autre partie.
Point de rosée : Température requise pour que la vapeur d’eau Seuil : Couverture du joint entre deux matériaux de revêtement de
passe à l’état liquide ou se condense lorsque l’air qui la contient sol à l’embrasure de la porte qui offre une protection contre les
intempéries à l’appui extérieur.
w.
en devient saturé.
Ponceau : Drain ou canal disposé sous une route ou un trottoir. Solarium : Porche (ou pièce) entouré de verre qui est adjacent à
une autre pièce habitée et qui est orienté de façon à en favoriser
Portée : Espacement entre des appuis verticaux. l’ensoleillement.
Poutrelle : Produit de bois d’ingénierie formé par deux pièces de Solidien : Qui concerne les solides. « Bruits solidiens », bruits qui
ww
étage à l’autre d’un bâtiment sans solution de continuité. d’un parement dur.
Rayonnement : Émission, sous forme d’ondes électromagnétiques, Superstructure d’un bâtiment : Partie qui s’élève au-dessus des
d’énergie thermique de la part d’un corps chaud, sa transmission fondations du bâtiment.
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GLOSSAIRE 463
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Surcharge : Ensemble des charges mobiles que l’occupation des Topographie : Représentation graphique des caractéristiques de la
lieux, l’accumulation de neige et d’eau et les appareils en mouve- surface d’un terrain.
ment exercent sur la structure.
Trémie : Vide technique vertical4.
Système : Ensemble d’éléments interreliés ou interdépendants
co
Tube uorescent : Lampe tubulaire à faible décharge dans laquelle
formant un tout à la fois unié et plus complexe, et ayant une la lumière résulte de la uorescence du phosphore qui recouvre
vocation commune. l’intérieur du tube.
Tassement : Affaissement graduel que subit une structure à Vantail : Battant de fenêtre ou de porte4.
mesure que le sol sous ses fondations se consolide sous l’action
ie.
des charges. Verre armé : Verre contenant une armature en broche métallique1.
Vide sanitaire : Espace peu profond entre le rez-de-chaussée d’une
Terrazzo : Plancher ou pavage mosaïque composé d’éclats de
habitation et le sol, soit ouvert sur l’extérieur, soit faisant partie inté-
marbre ou d’autres pierres, qu’on pose dans une matrice en ciment
grante de l’espace habitable, dans lequel peuvent être installés des dis-
ou résineuse et qu’on égrise et polit lorsqu’il est sec. positifs mécaniques, électriques et de plomberie ainsi que leur accès1.
er
Thibaude (sous-tapis) : Matelas de caoutchouc cellulaire, de poils Voûte : Structure arquée faite de pierres, de briques ou de béton
d’animaux feutrés ou de jute, sur lequel on pose le tapis pour en armé et destinée à former un plafond ou un toit au-dessus d’une
augmenter l’élasticité, le confort et la durabilité, et pour atténuer entrée, d’une pièce ou de tout autre espace entièrement ou
la transmission du bruit des chocs. partiellement fermé.
Alg
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INDEX
co
A délimitation de l’espace, 13 B
drainage, 21
Accessibilité aux personnes ayant un handicap Bardages
plan d’, 36-37
physique ou sensoriel (norme CSA B651) de planches, 248-249
topographie, 10, 11
ascenseurs, 318 résistance thermique, 254
paysager, 12, 13
ie.
cuisine, 324, 325 Bardeaux
Amortissement, 62
directives de la norme CSA B651, 433 composés, 220
escaliers, 307 Analyse d’ardoise, 221
espaces de stationnement, 29 du sous-sol, 8 de bois, 218-219, 247
portes, 281, 283-284 du terrain, 7 masse, 437
seuils de, 285 Angle(s) résistance thermique, 254
er
salles de bain, 328, 330, 331 d’équilibre toitures de, 217-221
tapis et moquettes, 353 des remblais nus, 9 Barres d’armature, 413
voies piétonnières, 27 du sol, 9, 31
Barrière thermique (bris thermique), 255,
Acier, 416 rentrant, 61
279, 288, 289
armature, 413 solaires, 14
Alg
cadres en, 191 Bâtiment(s), 39-68
Appareillage
charpentes, 97, 108-119, 169-170, charge(s)
de maçonnerie, 160-161
190-197, 202 d’occupation, 440
de pierre, 167
contenu énergétique, 411 sur un, 46
Appareils classement des, 45
degré de résistance au feu, 442
de plomberie, 388 conception, 2-7, 14, 18, 20, 32, 40, 42
escaliers, 313
sanitaires, 329-331 de forme irrégulière, 105
fenêtres, 289
GC
Arbres, 13 de grande hauteur, 62
fermes, 192, 193
et ombrage solaire, 18 déperdition ou gain de chaleur d’un,
linteau à cornières d’, 155
et végétation, 12-13, 23 216, 256
masse, 437
Arcs, 63 environnement du, 2-6, 12-23
portées des éléments structuraux en, 58
de maçonnerie, 154 infrastructure, 70-71
poteaux, 84, 171-172
noyaux de service, 382
poutrelles à treillis, 113-115 Ardoise, 221 résistance au feu, 442-443
poutres, 108-112
w.
solives, 117-119
barres d’, 413 Béton, 412-413
Acoustique, 444-445 de linteau, 155 adjuvants, 412
conception, 445 joints d’, 156 choix des ingrédients, 143
isolation, 446-447
Arpentage, 36, 38 coffrage, 141-143
plafond, 354-355
Ascenseurs, 304, 316-318 et étayage, 104
Adhésifs, 428 dalles de, 86-89, 99-101
Assemblages
Adobe, 165, 166 éléments préfabriqués, 106
d’éléments structuraux, 68
assemblages, 146
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468 INDEX
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poteaux, 138-139 Boulons, 427 dues aux séismes, 48
poutres, 98 Brique, 414 dues aux vents, 47
précontraint, 102-103 contenu énergétique, 411 dynamiques, 46
résistance thermique, 254 d’adobe, 165 permanentes d’une structure, 48
co
sous-plancher, 351 hauteurs d’assise, 160 statiques, 46
surfaçage du, 143 linteau, 155 sur les fondations, 70
Béton armé maçonnerie, 159 sur les planchers, 96
dalles de toit, 188 masse, 437 sur un linteau, 155
maçonnerie à éléments de, 152 motifs d’appareillage, 161 uniformément répartie, 50
murs de soutènement, 32 mur à parement de, 33
ie.
Charpentes
portées des éléments horizontaux, 58 résistance thermique, 254 à chevrons, 200-201, 204-206
poteaux, 84 Brise-soleil, 18 à claire-voie, 122, 175
Béton léger Brise-vent, 22 à madriers et à poutres de bois, 132-133,
contenu énergétique, 411 208-209
Bruit, 446-447
dalles de toit, 199 à plate-forme, 122, 176
réduction du, 13, 23, 446-447
er
Bloc(s) à poteaux d’acier léger laminé, 173, 174
d’argile structural, 162, 437 à poutrelles à treillis, 114-115, 197
de béton, 415
C à poutres et poteaux de bois, 182-184
résistance thermique, 254 Câblage électrique, 396 à solives en bois, 122-125
de verre, 163-164, 437 d’acier
Alg
Câble(s)
de mur, 169, 170
Bois, 419-422 ancrage à, 68
de plancher, 97, 108-119, 169,
assemblages structure à, 66
170
de bois en menuiserie, 356-357 Cadre(s) de toit, 190-197, 202
poutres-poteaux, 131, 183-184, contreventé, 60 d’acier léger laminé
210-211 de bois, 274 à solives, 118-119
cadres, 274 métalliques creux, 270-271 de toit, 202
charpente à madriers et à poutres de, rigide, 55, 60, 191
GC
208-209 de béton, 137
Caissons, fondations en, 92, 94 de bois d’œuvre, 137
chevrons, 203
contenu énergétique, 411 Candela, 399 de murs à poteaux, 137, 175
de charpente préfabriqué, 127-128 en gros bois d’œuvre, 208
Cantilever, 53
de construction, 421 Chauffage, 368
Cantons, 38
plein scié, 129 à air pulsé, 372
escalier, 310-311 Caoutchouc, 351 à eau chaude, 373
w.
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INDEX 469
m/
Ciment, 412 revêtement de, 246 Drainage
contenu énergétique, 411 Contreventement, 60 de toit, 231
Circuits électriques, 395 en croix de Saint-André, 90, 121 et murs de fondation, 82, 83
souterrain et superciel, 21
Circulation Convection, 365
co
de l’air, 366 Conversion au SI, 438-439
et pavage, 34, 35
E
Coque, structures en, 65
piétonnière, 27 Eau(x)
routière, 28 Corniche, 360 alimentation en, 384-386
Cisaillement, 52 Corps humain dans le mélange pour béton, 412-413
ie.
contrainte de, 48 confort thermique du, 368 de pluie, 20
diagramme de, 53 dimensions du, 432 grise, 391
effort de, 52 Coulis, 151 masse, 437
mur de, 60 souterraine, 9
Coup de bélier, 386
sur un terrain, 11
Clous, 426 Coupe-bise, 285 usées, évacuation des, 389-390
er
Code(s) Coupe-feu, portes, 269, 272 vapeur d’, 259
du bâtiment, 25, 43
Coupe-larme, 237 Éblouissement, 19, 400
et protection contre les incendies, 440
de sécurité pour les structures existantes, Courbe(s) Échelles, 305, 315
43 de niveau, 10 Éclairage, 399-408
Alg
de répartition de l’intensité lumineuse, commutation, 407
Coefcient(s)
404 dans la cuisine, 327
de dilatation, 262
de frottement moyens, 31 Couverture dans la salle de bain, 332
de transmission thermique, 254, 294 matériaux de, 216, 437 du jour, 19, 407
supports de, 207, 217-219, 226-228 lampes, 401-403
Coffrages, 141-143
végétale, 11, 12, 23, 30, 35 lanterneaux, 300
Colles, 428 luminaires, 404-405
Croix de Saint-André, 90, 121
GC
Combustibles, 368, 369, 374 méthodes d’, 408
Cuisines, 304, 324-327
Comptoirs de cuisine, 326, 362 sources d’, 300
Cuivre, 417 types d’, 406
Condensation, 259 contenu énergétique, 411
Éclairement, degrés d’, 406
Conditionnement de l’air, 366
Éclisses, 130
systèmes de CVCA, 379-382 D
Écran pare-pluie, 237
Conducteurs électriques, 396 Dalle(s), 56
w.
Écrou, 427
Conduction, 365 à caissons, 100
bidirectionnelle, 56-58, 100 Égout, réseaux d’, 391
Confort
des occupants d’un bâtiment, 364 de béton, 72, 99-101 Élancement, 51
thermique, 365-367 préfabriquées, 106 Élasticité, 410
visuel, 404 sur le sol, 86-89
Électricité
ww
de toit
Connecteurs d’éléments structuraux, 68 câblage électrique, 396
en béton armé, 188
Construction(s), 42 circuits électriques, 395
en béton léger, 199
à ossature de bois, 177-179 unidirectionnelle, 56-58, 99 dans la cuisine, 327
ayant un degré de résistance au feu, dans la salle de bain, 332
Débit, unités de, 439 prises de courant, 398
442-443
durable, 3 Débord de toit, 204, 205, 214 symboles graphiques, 398
réglementation au Québec, 43 Déformation, 410 Éléments structuraux
systèmes de, 41-42 arcs et voûtes, 63
/
Devantures, 279
types de, 44-45 assemblages et joints d’, 68
Diaphragme horizontal, 60
dalles, 56
s:/
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470 INDEX
m/
électrique, 392 Ferme-porte, 284 Grilles
éolienne, 369 Fermes, 54 planes tridimensionnelles, 56
géothermique, 370 d’acier, 192, 193 structurales, 59
hydroélectrique, 370 de toit en bois, 212-214 Gros bois d’œuvre, 208
co
marine, 370 types de, 193
solaire, 369
Fibres optiques, 405 H
tirée de la biomasse, 369
Finition(s) Humidité
Enrochement, 30
extérieures, 252, 334 atmosphérique, 367
Enthalpie, 367 intérieures, 335-362 protection contre l’, 216, 259-261
ie.
Entretoisement, 121 Flambage, 51, 56 relative, 366
Enveloppe Flèche, 52 Hydroélectricité, 370
d’un bâtiment, 41
Flexion, 52
extérieure, 136
Fluorescents, tubes, 402 I
Environmental Protection Agency (EPA), 323
er
Flux lumineux, 399 Impact environnemental, 368
Équidistance, 10
Fondation(s), 69-94 Incendie, 440
Équilibre, 50
charges sur les, 70
Inertie, 52
Escabeaux, 305 dalles de béton sur le sol,
unités d’, 439
Escaliers, 304-314 86-89
Alg
en bois traité, 83 Infrastructure d’un bâtiment, 70-71
à vis, 309, 312
circulaires, 309 en caissons, 92, 94 Intensité lumineuse, 399
d’acier, 313 ottantes, 77 Interrupteurs, 398
de béton, 312 fonction des, 70
Isocourbes, 404
de bois, 310-311 murs de, 78-83
profondes, 73, 92 Isolation
de terrazzo, 347
reprise en sous-œuvre, 74 acoustique, 446-447
droits, 308
GC
supercielles, 73, 76 thermique, 252-253
en L, 308
sur pieux, 92, 93 des murs, 258
en U, 308
sur poteaux, 90-91 des toits et des planchers, 257
extérieurs, 27
sur un sol en pente, 85 du verre, 294
garde-corps, 306
systèmes d’étaiement, 75 ensembles isolants, 256
marches, 305-307
types de, 72-73 isolants thermiques, 255-256
mécaniques, 304, 319
masse des matériaux d’, 437
tournants, 309 Force(s)
w.
emplacement, 23 sismiques, 61
semelles en, 77
métalliques, 288-289
structure en, 11
orientation, 19
ouverture, 287 Granulat, 412, 437 L
vitrage, 266, 286, 292-293 Gravier(s), 8, 9, 437 Laiton, 417
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INDEX 471
m/
Lambris, 360 Marais, 11, 21 à ossature de bois, 177-179
Lampes, 401-403 Marbre, masse du, 437 à ossature légère, 137
à plate-forme, 176
Lanterneaux, 19, 300-301 Masse
à poteaux, 137, 175
Lattis, 336, 337, 437 linéique de l’acier d’armature, 413
co
à poteaux d’acier léger laminé, 173-174
surfacique des matériaux, 437
Leadership in Energy and Environmental à poutres et poteaux de bois, 182-184
thermique, 16, 17
Design (LEED), 4-5, 456 d’acier, 169, 170
unités de, 439
Liège, 351 de bois, 33, 175-184
volumique des matériaux, 437
de bois d’œuvre, 137
Linoléum, 351 MasterFormatTM, 451 coffrage de, 141
ie.
résistance thermique, 254
Mastics à joint, 264 coupe-feu, 45
Linteaux d’acier, 155 creux, 148, 151, 158, 216
Matériaux, 410-430
Loi(s) à peindre ou à enduire, application des, 430 de cisaillement, 60, 61
du cosinus, 399 coefcients de dilatation, 262 de fondation, 78-83
du mouvement de Newton, 48, 50 contenu énergétique, 411 de retenue, 30
er
du parallélogramme, 49 cycle de vie, 411 de soutènement, 11, 31-33
du rapport inverse au carré, 399 de construction, 216, 410-430 en adobe, 165
sur l’économie de l’énergie dans le de couverture, 216 en béton, 30, 32, 137, 140
bâtiment, 448 de nition, 334 préfabriqués, 144-147, 241
sur le bâtiment, 43 de maçonnerie, 156 en brique, 33, 159
Alg
Longueur équivalente, 51 de pavage, 34 en maçonnerie, 137, 148-168
isolants, 255-256 appui latéral des, 149
Lucarne, 202
masse volumique et surfacique, 437 armés et non armés, 148-152
Lumière porteurs, 137, 148, 157, 158
perméabilité, 259
absorption de la, 399 en pierre, 33, 167, 168
résistance thermique, 254
articielle, 401-408 en pisé, 166
symboles graphiques, 450
du jour (solaire), 19, 407 en verre, 163, 164, 279
et couleur, 400, 403 Mécanique des sols, 9
et cadres, 55
GC
et éclairage, 399-408 Membrane(s) extérieurs, 237-250
et vision, 400 d’étanchéité, 223-234, 255, 257, 260, 263 isolation thermique, 258-259
solaire, 19 structures à, 67 ouvertures dans les, 136
sources de, 401-403 Métaux porteurs, 55, 57, 59
unités de, 439 masse, 437 protection contre l’humidité, 259
Luminaires, 404-405 non ferreux, 417 drainage interne, 216
w.
Luminosité, 400, 406 résistance au courant électrique, 396 revêtement intermédiaire à ossature de
série galvanique, 417 bois, 180
M solins de, 236
Mise en place par relèvement, 147
Murs-rideaux, 216, 238-240
Maçonnerie, 414-415 Moment, 49
à verre prolé en forme de U, 298
à éléments de béton armé, 152, 159 d’inertie, 52
vitrés, 295-299
ww
de verre, 163-164
Moulures de bois, 358-359
linteaux de, 155 Norme CSA B651. Voir Accessibilité aux
Mousse plastique rigide, revêtement en, 180
s:/
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472 INDEX
m/
Ossature parement de, 244 résistance thermique, 254
de bois résistance thermique, 254 sur maçonnerie, 339
construction à, 177-179 revêtement de sol, 350 Plenum, 299, 372
revêtement intermédiaire de mur à, 180 sèches, mur de, 33
Plinthe, 358
co
légère, 137 Pieux, fondations sur, 92, 93
Plomb, 417
Ouverture Pignon contenu énergétique, 411
des fenêtres, 287 lucarne à, 202
d’une porte, convention, 268, 281 Plomberie
toit à, 200
contremarches, marches, 313 appareils de, 388
Pilastre de maçonnerie, 153 dans la cuisine, 327
ie.
Oxydoréduction, 288, 417
Pisé, 165, 166 dans la salle de bain, 332
Pistes cyclables, 27 Pluie, surcharges dues à la, 46
P
Placage(s) Poêles à bois, 304, 322, 323
Panneau(x) en contreplaqué, 361 Polygone, méthode du, 49
de bardeaux de bois, 247 qualités de, 422
er
de bois, 422 Pompe à chaleur, 378
Plafond
de copeaux, 422 Porte(s), 266
acoustique, 354-355
de bre, 180 à enroulement, 277
corniche de, 358
isolants, 254 à tambour, 280
de plâtre, 340
de parement, 241 automatiques, 278
Alg
de particules, 254, 422 Plages de portées basculantes, 277
de revêtement de contreplaqué, 246 d’éléments préfabriqués, 106 battante, 268
en mousse plastique rigide, 180 des chevrons de bois, 203 charnières de, 282
homologués, 180 des platelages de bois, 134 conventions d’ouverture d’une, 281
métalliques, 245 des poutrelles à treillis, 113 coulissantes, 268, 275-276
muraux de béton préfabriqués, 144-145, des solives d’acier léger laminé, 117 coupe-bise, 285
241 des solives en bois, 121 coupe-feu, 269, 272
des solives et poutrelles préfabriquées,
GC
plaqués de stratié, 362 d’entrée, 278, 279
solaires, 377 127 de bois, 272-274
tympan, 295, 296 Plan cadastral, 38 de garage, 277
Parapet, 197, 206, 233 Planchers, 96-134 degré pare-ammes des, 269, 272
devantures, 279
Pare-air, 237, 243 ayant un degré de résistance au feu, 443
directives de la norme CSA en matière
charpente
Pare-vapeur, 226, 260 d’accessibilité, 283, 284
à madriers et à poutres de bois, 132-
w.
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INDEX 473
m/
de bois, 181-184 Réfrigération, 378 Seigneuries, 38
et pilastres de maçonnerie, 153 Refroidissement, 368 Semelles
fondations sur, 90-91 charges de, 371 de poteaux, 84
muraux des murs extérieurs, 176 par évaporation, 15 empattements, 76-77
co
semelles de, 84 systèmes de, 378-383 isolées, 88
Poutre(s) Régions climatiques, 15 rapprochées, 85
au sol, 77 Série galvanique, 417
Réglementation de la construction au Québec,
continue, 53
43 Serres, 302
contreventée, 55
d’acier, 110-112 Règlement(s) Serrures de porte, 283
ie.
de béton, 77, 98 de zonage, 2, 24-25 Seuils de porte, 285
préfabriquées, 106 sur l’efcacité énergétique des bâtiments,
Silts, 8-9
de bois, 129-134, 183-184, 210-211 43
en tant qu’éléments structuraux, 52 Sol(s)
Relèvement, mise en place par, 147
portées des, 53 angle d’équilibre des, 9, 31
Répertoire normatif, 451-453 capacité portante des, 9, 21
er
simples, 53, 55
unidirectionnelles et bidirectionnelles, 57, Réseaux classement des, 8
58, 109 d’alimentation en eau, 385-386 en pente, 85
Vierendeel, 54 d’égout, 391 mécanique des, 9
d’évacuation des eaux usées, 389-390 résistance au cisaillement, 9
Poutrelles
Alg
Résines, 428 stabilisation du, 13
à treillis, 113-115, 196-197
types de, 8-9
préfabriquées, 127-128 Résistance
au cisaillement, 9 Solariums, 17, 302
Précipitations, 20
au feu, 44, 442-443 Soleil
Précontrainte, 102-103
moment de, 31, 48, 52 diagramme de la trajectoire du, 14
Pression thermique (RSI) hauteur du, 14
conception à égalisation de, 236-239 d’éléments à espace d’air, 425 Solin(s), 216
GC
éolienne de calcul théorique, 47 d’ensembles isolés et non isolés, 256 de débord de toit, 217
géostatique, 46 de divers matériaux, 253-256 de mur, 236
hydrostatique, 46 du verre, 425 de toit, 233-235
unités de, 439 minimale pour une maison au Québec,
Solives
Prises de courant, 398 253
d’acier léger laminé, 117
Protection Retrait, joints de, 148, 156, 251-252
d’un toit plat, 206
contre l’humidité, 259 Revêtement
w.
en bois, 120-121
contre les incendies, 387 dans la cuisine, 327 préfabriquées, 127-128
de l’environnement, 411 de bardeaux de bois, 247
Son, 23, 444-445
Psychromètre, 367 de contreplaqué, 246
de sol, 126, 327, 347-353 Sources
Puissance, unités de, 439 d’énergie, 368, 374
en bois, 348-349
ww
Stratié, 362
Radier, 77 Rivets, 428
Structure(s), 41
s:/
Sable, 8-9
solaire, 11, 14-17 équilibre d’une, 50
contenu énergétique, 411
fermes, 54
Réchauffement adiabatique, 367 masse, 437
forces appliquées à la, 49
Réectance, 399-400 Salles de bain, 304, 328-332 grille structurale, 59
Réexion, 399-400 Sciage du bois, 419 irrégulières, 61
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474 INDEX
m/
points et lignes d’appui des, 59 Toit(s) V
sur pilotis, 11 assemblage poutres-poteaux de bois,
sur poteaux, 11 210-211 Vapeur d’eau, 259
tridimensionnelles, 194-195 ayant un degré de résistance au feu, Végétation, 11, 12
co
tubulaire, 62 443 Vent(s)
unité structurale élémentaire, 57 baies vitrées dans un, 300 charges dues aux, 47
Stuc, 250-251 capteur, 17 énergie du, 369
charpente protection contre le, 13, 15, 22
Supports
à chevrons, 200-206 utilisation du, 15
de couverture, 207, 217-219, 226-228
à madriers et à poutres de bois, 208-
ie.
de débord de toit, 204 Ventilation, 22, 261, 379
209 bouches de distribution d’air, 383
Surcharges, 46 à poutrelles à treillis, 196, 197
dues à l’usage d’un bâtiment, 436 de la cuisine, 327
en acier, 190 de la salle de bain, 332
Surfaçage d’un terrain, 21 en acier léger laminé, 202 systèmes de CVCA, 364, 379-382
Surface de la nappe phréatique, 9, 21 dalles de, 199
Vernis, 429
er
en béton armé, 188
Système(s)
en béton léger, 199 Verre, 424-425
conceptuels et physiques en construction, contenu énergétique, 411
40 de béton préfabriqués, 189
débord, 204, 205, 214 isolant, 294
d’isolation des façades avec enduit (SIFE), maçonnerie de, 163-164
252 drainage de, 231
Alg
murs en, 279
de chauffage et de refroidissement, 16-17, en pente, 187
types de, 293-294
372-383 fermes de bois d’œuvre, 212-214
formes de, 200 Vibrations, 47
de construction, 41
de CVCA, 364, 379-382 isolation thermique, 257 Vide(s)
de protection contre les incendies, 387 joint de rupture, 262 sanitaires, 79
électrique, 392-395 pente de, 22 ventilation, 261
international d’unités, 438-439 platelage de, 198 technique, 397
GC
mécaniques, 41, 314-319, 364, 372-391 plats, 20, 21, 187, 226-227 Vinyle, 351, 437
réfrigérants, 378 solin de, 233-235
Vis, 427
structures tridimensionnelles, 194-195
support de couverture, 207 Vision, 400
T
terminologie, 200 Vitesse, unités de, 439
Tapis et moquettes, 352-353 ventilation du, 261 Vitrage
Tassement Toiture châssis de fenêtre, 286
w.
d’une ferme, 54
plat et en pente, 9
métallique soudé, 413 Voûtes, 63
sous-sol du, 8
s:/
revêtement de sol, 347 Unités, facteurs de conversion, 438-439 d’une cuisine, 324
tés structuraux en, 106 Usage d’un bâtiment, 436 de confort thermique, 366-367
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m/
co
ie.
er
Alg
GC
w.
/ ww
s:/
ttp
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3e ÉDITION
m/
GUIDE TECHNIQUE ET PRATIQUE
DE LA CONSTRUCTION
co
ie.
UN CLASSIQUE DANS LE DOMAINE DE LA CONSTRUCTION…
Voici la traduction de la cinquième édition de Building
Construction Illustrated, un classique dans le domaine de
l’architecture. S’appuyant sur plus de 1700 schémas et des-
er
sins techniques de qualité, cet ouvrage illustre les bases
méthodologiques de la construction. Il décrit ainsi en détail
toutes les étapes de réalisation d’un bâtiment résidentiel
ou commercial, depuis le choix de l’emplacement jusqu’aux
Alg
travaux de nition, en passant par le gros œuvre et l’instal-
lation des composants et systèmes mécaniques. L’ouvrage
intègre les normes canadiennes et québécoises les plus
récentes, tout en s’appuyant sur les progrès récents en
matière de matériaux et de procédés techniques.
Le contenu de ce guide convient aussi bien aux étudiants ins-
crits aux programmes touchant l’architecture et le bâtiment
GC
de niveau collégial et universitaire qu’aux professionnels
œuvrant dans les divers domaines de la construction et de
l’habitation.
LES AUTEURS
Tout en conservant les points forts de l’édition précédente,
FRANCIS D. K. CHING est professeur émérite cet ouvrage propose plusieurs nouveautés :
en architecture à l’Université de Washington, une mise à jour des données intégrant les normes cana-
à Seattle. Il est un auteur renommé en archi-
ww
vingtaine d’années, il enseigne en technologie paux termes techniques employés dans l’ouvrage ;
de l’architecture et dans d’autres programmes un livre numérique pour l’étudiant et l’enseignant ;
s:/
ISBN 978-2-89732-044-7
www.groupemodulo.com/ching