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METHODES DE
FABRICATION MECANIQUE
Abdelfattah BOUATEM
2015 -2016
INTRODUCTION
La résolution des problèmes de la fabrication d’une série de pièces et du travail du bureau des
méthodes passe par la maitrise des facteurs fondamentaux qui influent sur la compétitivité des
entreprises et des phases d’élaboration d’un produit. La mission du bureau des méthodes
porte principalement sur l’établissement du processus d’usinage permettant l’obtention des
tolérances dimensionnelles et géométriques définit par le cahier des charges et l’élaboration
de la documentation technique associée. L’étude de fabrication est basée sur les contraintes
technico-économiques liées aux produit et celles liées aux moyens de production disponibles
dans l’entreprise.
La réalisation effective d'une pièce mécanique (ou d'un produit quelconque de manière
générale) fait intervenir trois fonctions principales :
- la conception - construction,
- l'étude et la préparation de la fabrication,
- la fabrication.
Les principaux services mis en jeu sont :
Il intégrera les contraintes liées aux données technico-économiques du produit et celles liées
aux moyens de production disponibles dans l’entreprise.
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CHAPITRE I : COTATION DE FABRICATION
I. Dispersions
L’imprécision inévitable des procédés de fabrication ne permet pas de réaliser des cotes
identiques dans le temps. On constate, lors du contrôle des dimensions obtenues sur une série
de pièce, des écarts variables par rapport à la cote visée. Cette variation dimensionnelle peut
être obtenue sur une même machine et dans les mêmes conditions de travail.
Outil
Pièce
La dispersion globale Δl représente la différence entre la plus grande et la plus petite des
dimensions relevées. Il s’agit d’une caractéristique importante de la machine outil.
Δl = LMax - Lmin
Avec :
LMax : longueur de la cote maximale,
Lmin : longueur de la cote minimale.
I.1. Définition
Une dispersion représente une variation dans le temps d’une cote dimensionnelle par rapport
à la côte visée. C’est la différence entre la dimension la plus grande LMax et la plus petite
Lmin. Nous distinguons principalement :
• La dispersion globale de mise en position Δl’ liée au contact entre la pièce et le porte
pièce.
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• La dispersion de fabrication Δl liée à la surface usinée.
Δl
Δl’
I.3. Analyse
• Ds : dispersion systématique,
• Dt : dispersion thermique,
• Da : dispersion aléatoire.
On peut dont écrire :
Δl' = D't + D'a
Δl = Ds + Dt + Da
Avec :
Δl’ : dispersion globale de mise en position,
Δl : dispersion de fabrication.
➢ Dispersion systématique
U=k.L
U : valeur de l'usure constatée,
L : longueur de coupe effectuée par l'outil
k étant une constante donnée en fonction de la nature et la géométrie de l'outil ainsi que la
nature et l'état du matériau usiné. C'est la zone normale de travail de l'outil.
La zone C (zone d'usure accélérée) :
Cette zone représente l’usure accélérée de l’arrête tranchante jusqu’à la détérioration.
L’usinage dans cette zone exige un effort de coupe et une puissance plus importante. Il est
dangereux d'utiliser un outil dans cette zone.
Toutes ces causes de variations se superposent sur une même pièce usinée et engendrent des
écarts sur les dimensions réalisées. Nous distinguons la dispersion aléatoire de mise en
position et la dispersion aléatoire de surface usinée.
Pour un travail de série, la dispersion liée à l'effet thermique (Dt et D't) peut être négligé car
la machine est en production continue. D'autre part, la dispersion systématique relative à
l'usure de l'outil n'intervient pas sur la dispersion globale de mise en position. On peut donc
adopter la simplification suivante :
Δl' = D'a
Δl = Da + Ds
La fabrication série est possible si la dispersion globale est inferieure ou égale l’intervalle de
tolérances.
ΣΔl ≤ IT
II Cotation de fabrication
L’usinage d’une série de pièce impose la détermination de toutes les cotes effectivement
réglées sur la machine, même s'il ne s'agit que d'une étape provisoire. Ces côtes
n’apparaissent pas forcement sur le dessin de définition. C'est ce que l'on appelle les cotes de
fabrication. Nous distinguons :
Ce sont les cotes pour lesquelles l'outil est réglé par rapport aux éléments de mise en position
de la pièce.
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Cf
Ca
Il s'agit de cote donnée par la géométrie de l’outil, comme dans le cas d'une rainure de
clavette à l'aide d'une fraise à trois tailles, où la largeur de la rainure ne dépend que de la
largeur de la fraise.
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II-1 Transfert de cote
L’usinage d’une série de pièce nécessite la détermination des cotes nécessaires pour la
fabrication (cotes de fabrication). Si la cote du dessin de définition n'est pas réalisée
directement mais résulte de la combinaison de plusieurs cotes de fabrication Cf, la côte bureau
d’étude devient une cote transférée. Le transfert de côte est une méthode vectorielle qui
permet détermination des cotes de fabrication.
a) Copeau mini
Il s’agit de l’épaisseur de matière à enlever pour réaliser un usinage correct des surfaces. Si la
surépaisseur prévue pour l’usinage est trop faible, l’outil ne coupe pas et le métal est écroui. Il
est donc nécessaire de prévoir une surépaisseur supérieure ou égale au copeau mini. Pour
déterminer la valeur du copeau minimal, on pourra s'inspirer du tableau ci - dessous.
b) Cotes-conditions CC
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Les cotes du dessin de définition et le copeau mini sont toujours des conditions impératives à
respecter lors de la détermination des cotes de fabrication. C'est pourquoi dans les graphes et
calculs elles sont appelées cotes-conditions CC.
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▪ Conventions adoptées pour tracer le graphe de transfert
1. La cote condition (à transférer) est la cote bureau d’étude (ou copeau mini) qui ne peut être
réalisée directement.
2. Le vecteur côte condition est tracé en double trait. Le sens positif habituellement utilisé est
de la gauche vers la droite ou de bas en haut.
3. Les lignes d'attache de cotes sont numérotées de 1 à n.
4. Il ne peut pas avoir plus d'une cote fabriquée Cf par chaîne
5. La chaîne de cotes doit être la plus courte possible.
6. L'IT de la cote condition doit être supérieur ou égal à la somme des IT des cotes
composantes.
7. Les cotes de même sens que le vecteur cote condition sont maxi ou mini en même temps.
8. Les vecteurs des composantes sont tracés de manière à fermer la chaîne, leur sens étant
choisi afin que la somme algébrique de ces composantes soit égale au vecteur cote condition.
Pratiquement on peut prendre l'habitude de toujours partir de l'origine du vecteur cote temps
l'origine d'une des composantes.
La lecture du graphe permet de trouver l'équation logique de la cote condition.
9. Si la cote condition est minimale, les composantes de même sens sont minimales et les
cotes composantes de sens opposé sont maximales.
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➢ Exemple d’application
Considérons la pièce illustrée ci-après. Sur le dessin de définition nous avons les deux côtes A
et B. Pour la fabrication de la pièce, nous aurons besoin de Cf1 et Cf2.
• Chaîne de transfert :
Calcul de Cf1 : il s’agit d’un transfert direct A = Cf1
Cf1
Calcul de Cf2 :
Cf1 B
Bmax = Cf2 max – Cf1 min
Cf2
Bmin = Cf2 min – Cf1 max
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➢ Le calcul du transfert total
Dans certain cas on obtient un intervalle de tolérance négatif d’une ou plusieurs côtes
fabriquées. On peut alors envisager un transfert total qui consiste à modifier les IT d'une ou
plusieurs cotes composantes (cotes fabriquées) à partir des tolérances économiques.
a) Tolérances économiques
Pour tout transfert de cotes il faut respecter la condition fondamentale suivante :
IT cote condition = Σ cotes intervenant dans le transfert (y compris la cote à calculer)
IT cote à calculer = IT cote condition - Σ IT autres cotes intervenant dans le transfert
Dans le cas où la condition précédente n’est pas vérifiée, on peut modifier l’intervalle de
tolérance des cotes fabriquées. Pour cela il existe une tolérance économique permettant
d'obtenir la cote dans un intervalle satisfaisant, compte tenu de la précision de la machine et
du prix de revient.
❖ Réalisation directe
La figure ci dessous illustre le fraisage associé de deux faces F1 et F2 à l'aide d'une fraise à
deux tailles. Dans ce cas, la perpendicularité des deux faces est tout simplement une cote
d'outil.
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❖ Transfert d'une tolérance de parallélisme
Pour réaliser l'angle entre les faces F1 et F2 de la pièce représentée sur la figure ci-dessous.
a) Dans une première étape, on réalise la face F1, d'une longueur de 80mm. Cette face
fait avec la référence un angle α 1 régi par une tolérance de parallélisme d’intervalle
u1, ce qui signifie que :
∆𝛼1 = U1/80
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b) Dans une deuxième étape, on réalise la face F2, qui fait avec la même référence un
angle α2 régi par une tolérance de parallélisme d’intervalle u2, ce qui revient à dire :
∆𝛼1 = U2/30
Comme la difficulté de réalisation des deux faces est comparable, il est naturel de poser :
Δα1 =Δα2
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❖ Transfert d'une tolérance de perpendicularité
Continuant la fabrication de la pièce précédente, il faut à présent faire un trou, avec une
condition de perpendicularité par rapport à F2 (figure ci-dessous). Cette condition sera à
nouveau transférée en une tolérance de perpendicularité U3 avec la référence. La condition
imposée signifie que l’axe du trou doit faire un angle α23 avec F2 :
Δα
23 = Δα3 + Δα2
Δα
3 = 0,004 Donc : U3 = Δα23 . 20
U3= 0,08
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III- Tolérances des cotes de fabrication
Les cotes ayant pour référence une surface brute doivent être affectées de tolérances
suffisamment larges, pour tenir compte de l'incertitude de positionnement.
Les cotes ayant pour référence une surface usinée peuvent être affectées de tolérances plus
fines. Les tolérances des cotes de finition doivent (évidemment) respecter les prescriptions du
dessin.
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CHAPITRE II : ETABLISSEMENT D’UN AVANT PROJET
D’ETUDE DE FABRICATION
La production d'une série de pièces impose l’étude détaillée des opérations élémentaires
d’usinage et de leur mise en ordre. La succession logique d’opérations permet l’obtention des
qualités demandées avec un coût mini et le respect des délais. La gamme de fabrication
représente la description détaillée de cette chronologie. Un dossier de fabrication est rédigé à
la fin de l’étude pour transmettre les solutions retenues au service de fabrication.
Définitions :
Opération : c’est l’action d’un outil sur une surface élémentaire.
Phase : Une ou plusieurs opérations effectuées sans démontage de la pièce.
1- À partir d’un dessin de définition donnant toutes les conditions à respecter (tolérances,
quantité, matières premières, etc.), on peut choisir les types d’opérations et les outils
convenant aux différentes entités d’usinage (alésages, surface plane, filetage, etc.) et
respectant les contraintes imposées.
2- En fonction des quantités de pièces à produire et des contraintes technologiques, on peut
ensuite choisir un ensemble de machines-outils pouvant convenir aux opérations à
exécuter.
3- Tenant compte ensuite des tolérances de précision, il est nécessaire de déterminer les
opérations élémentaires.
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4- Pour optimiser les temps d’usinage et respecter les tolérances de position (positions
relatives des entités de la pièce), on groupe ensuite les opérations de façon optimale.
5- On examine les possibilités de mise en position des pièces sur les montages, ainsi que leur
bridage pour assurer leur stabilité sous l’effet des forces actives pendant l’usinage (effort
de coupe notamment).
6- L’examen des contraintes géométriques, technologiques et économiques, permet ensuite
d’ordonnancer les phases.
7- Les différentes dimensions sur la pièce n’étant pas obligatoirement réalisées en cote
directe, on doit procéder à un transfert de dimensions et de tolérances en cotes de
fabrication satisfaisant aux conditions fonctionnelles et aux conditions de réglage sur site,
notamment en fonction des capacités techniques des machines-outils.
8- Des contrôles en cours de fabrication ou, éventuellement, après finition de la pièce,
doivent aussi être ajoutés dans le plan de fabrication.
9- Il est nécessaire ensuite que, pour chaque phase d’usinage, les conditions de travail
(vitesse, avance, profondeur de passe) soient précisées et, de là, un calcul des temps et des
coûts des opérations est possible en vue d’arriver à une appréciation économique.
10- Enfin, un dossier de fabrication doit être rédigé suivant les données précédentes pour être
passé aux services de fabrication pour exécution.
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L’analyse du dessin de définition permet de faire une première prévision relative au nombre
d'opérations à effectuer en fonction des niveaux de qualité souhaités (état de surface, précision
dimensionnelle, etc.). Ceci constitue un premier élément à prendre en compte dans la
détermination du nombre d'outils à employer.
3. Association de surfaces
La qualité de la mise en position isostatique (stabilité, précision) est donc déterminante pour
la précision de la pièce à usinée. Ci – dessous quelques règles de mise en position :
Règle 1 : La qualité du posage doit être le critère prépondérant pour la mise en place de la
pièce sur la machine-outil.
Règle 2: Le posage doit permettre l'accessibilité maximale aux surfaces usinées.
Règle 3 : Le posage doit se traduire par une réalisation du porte-pièce la plus simple possible.
Règle 4 : Le posage doit permettre l'ablocage.
5. Ordonnancement de phase
L'ordre des opérations d'usinage doit répondre à des contraintes qui sont de l’ordre :
➢ Technologique ;
➢ Géométrique et dimensionnel ;
➢ Economique.
Règle 1 : L'ordre des opérations d'usinage doit être défini en tenant compte simultanément de
toutes les contraintes.
Règle 2 : Si pour une raison d'ordre technique, économique, dimensionnelle ou géométrique,
une surface A doit être usinée avant une surface B, elle constitue pour cette dernière, une
contrainte d'antériorité.
a) Contraintes Technologiques
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➢ Exemple 1 :
Un filetage ne peut être entrepris qu'après finition du diamètre enveloppe correspondant et des
gorges de tombée d'outil surtout s'il s'agit d'un filetage intérieur non débouchant.
➢ Exemple 2 :
Si l'on prévoit d'utiliser une fraise à lamer, il estnécessaire de guider le pilote dans le trou
percé.
➢ Exemple 3 :
Sol. 1 : Exécuter la fente avant les perçages 2 et 1 dans ce cas il faut placer une cale
d'épaisseur pour éviter la flexion au moment du perçage.
Sol. 2 : Exécuter la fente après le perçage.
➢ Exemple 4 :
Afin d'éviter un affaiblissement prématuré d'une pièce, on effectue les saignées
profondes en dernier.
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b) Contraintes Géométriques Et Dimensionnelles
Elles sont liées au respect des spécifications de formes et de positions notées sur le dessin de
définition.
La surface la plus précise servira pour assurer la liaison appui- plan pour la reprise de l'autre
surface.
c) Contraintes économiques
Elles sont liées au coût d'usinage. Exemple : Les impuretés superficielles des surfaces brutes
(sable de fonderie) peuvent entraîner une détérioration rapide du bec de l'outil de finition. En
règle générale, l'outil de finition ne doit pas attaquer ni déboucher sur une surface brute.
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6. Méthode d’élaboration
L'indication du nombre des départs nous donne des précisions sur l'importance de la surface
considérée, sachant qu'à un départ correspond un référentiel de cotation d'une surface donnée.
➢ Rédaction de la gamme :
La gamme d’usinage présente la solution retenue pour réaliser la pièce. Les phases sont
classées par ordre chronologique (le numéro de phase représente cette chronologie). La pièce
est dessinée en position de travail. Les surfaces à usiner sont représentée en trait fort. Les
cotes fabriquées, états de surface, mise en position première norme sont inscrites sur le dessin.
La colonne relative à la désignation de phase est réservée à l’explication de la mise en
position et la cotation de fabrication. L’outillage et la machine utilisé sont mentionnés pour
chaque phase.
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CHAPITRE III : VALIDATION DE L AVANT PROJET D
ETUDE DE FABRICATION
I – Méthode des Δl
• la mise en position est obtenue par mise en contact de S1 sur la butée de broche
• la surface 2 est obtenue par arrêt du traînard sur une butée débrayable
• la surface 3 est obtenue par mise en position du traînard sur une butée fixe (non
débrayable)
S2
S1
S3
I. Modélisation du problème :
Sur l’ensemble de la série, les surfaces vont se situer dans la plage de largeur Δl
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La largeur de la bande dépend du type de butée, de la qualité de la machine, de la qualité
des surfaces, de la durée d’utilisation des outils (usure).
l1 l2 l3
II – Etude systématique
S2
S1
S3
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S2
S1
PHASE 10
10
l1 l2
C12
S1
PHASE 20
20 S3
l1 l3
C13
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ITC12 = Δl1 + Δl2
• Choisir la machine qui lui permettra de réaliser les formes de la pièce avec une
précision compatible avec les tolérances
• Choisir la durée de vie des outils pour réduire si nécessaire la dispersion
systématique Ds
• Régler les butées de fin de course pour mettre en place les surfaces usinées.
Les valeurs des Δl calculés dans la méthode que nous allons développer permettent de
savoir si la gamme d’usinage respecte le contrat et d’orienter le choix de la machine en
fonction de la précision demandée.
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On doit choisir une méthode qui permet de maintenir toutes les surfaces à l’intérieur de la
bande (Δl). De plus, cette méthode permet de calculer les cotes de fabrication qui seront
réalisées et vérifiées au fur et à mesure de la fabrication.
3-2- Démarche
+
25 +
- 0,1 30 - 1
+
12 - 0,05
Phase 10 : Sciage
Phase 20 : Tournage
Phase 30 :Tournage
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❖ Croquis avec copeaux
25 30
12
1 2 3 4 5 6
❖ Tableau des Δl
1 2 3 4 5 6
L’intervalle de tolérance de la côte BE doit être inférieur à la somme des Δl intervenant dans
la phase.
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❖ Résolution des inéquations
On considère pour la première inéquation que les Δl sont égaux.
Le système devient
Δl5 =<1,95
Solution
Δl1 = Δl620 = Δl610 = 0,85
Δl5 = 1,65
❖ Validation de l’APEF :
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CHAPITRE IV : ETUDE DE PHASE : CHOIX DES
CONDITIONS DE COUPE
En ébauche le Rε doit être important pour avoir l’outil le plus robuste possible.
Plaquette carbure
Corps ou Porte plaquette
f Ebauche = 0.4 x Rε
f Finition = 0.2 x Rε
Dans le cas du tronçonnage et de l’usinage des gorges
f = 0.05 à 0.15 (mm/tr)
en pratique 0.1 mm/tr
Dans le cas d’outil ARS
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Profondeur de passe : (en mm)
La profondeur de passe (ap) en tournage est fonction de la longueur de
l’arête de coupe et de la puissance de la machine (dans le cas de machine
puissante la profondeur de passe ap en ébauche sera de 2/3 de la longueur de
l’arête de coupe)
ap Ebauche = 4 x Rε (mm)
II. Le perçage
Choix de l’avance : (en mm/tr)
L’avance en perçage est fonction du diamètre du foret
• Foret hélicoïdal :
P = Ф foret
P = 0.5 x Ф foret
III. Le taraudage
Choix de l’avance : (en mm/tr)
f taraudage = pas du filet
Rappel :
Ci-dessous sont indiqués les pas pour les des vis les plus courantes.
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Ф vis M3 M4 M5 M6 M8 M10 M12 M16 M20
IV. L’alésage
Diamètre ébauche avant alésage :
Ф ébauche = Ф alésage - (0.02 x Ф alésage)
Remarque :
Les vitesses de coupe en alésage sont relativement basses pour ne pas détruire les
arêtes de coupes secondaires (1/3 VITESSE DE COUPE)
Les vitesses d’avance sont relativement grandes pour éviter la coupe en dessous du
copeau minimum et ainsi garantir la qualité de l’alésage
V. Le fraisage
Choix de l’avance : (en mm/dent)
fz ébauche ARS = 0.15 x K
En surfaçage :
En contournage :
ap maxi = 1 x Ф fraise
En Rainurage :
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CHAPITRE IV : ETUDE DE PHASE : Contrat de phase
Contrat de phase
Le contrat de phase est un document contractuel : il précise ce qui doit être respecté dans le
cadre de la mise en oeuvre de la phase d'usinage pour permettre l'obtention d'une pièce finie
conforme au dessin de définition de produit fini en fonction de la gamme opérationnelle
choisie :
Les opérations prévues sur la gamme opérationnelle sont ordonnées. Pour chaque opération,
le nombre de passes est déterminé, la réalisation éventuelle d'une ébauche et d'une demi-
finition est alors prévue.
La mise en position et le maintien en position sont définis : la symbolisation géométrique (s'il
s'agit d'un contrat prévisionnel) ou technologique (s'il s'agit d'un contrat validé et définitif) est
placée sur le croquis.
Les spécifications de fabrication (caractéristiques de la pièce en fin de phase à respecter) sont
placées sur le croquis : ces spécifications sont dimensionnelles ou géométriques, de forme et
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d'état de surface. La détermination des spécifications de fabrication pour une phase, à partir
du dessin de définition et de la gamme, est obtenue par la "simulation d'usinage".
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ANNEXES
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Mise en position 2éme norme
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ELEMENT DE MISE EN POSTION
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ELEMENTS DE BLOCAGE
BRIDE DE SERAGE
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Page 45
Page 46
CONDITIONS DE COUPE EN TOURNAGE
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CONDITIONS DE COUPE EN PERCAGE
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